Soumaila Harouna Aboubacar
Soumaila Harouna Aboubacar
Soumaila Harouna Aboubacar
Promotion [2016/2017]
DEDICACES
Nous dédions ce modeste travail à la famille SOUMAILA HAROUNA BAKASSO pour tous
leurs sacrifices et leurs soutiens durant mon cursus scolaire.
REMERCIEMENTS
C’est avec joie que nous écrivons ces quelques lignes pour remercier toutes les personnes qui,
de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail.
Pour commencer, nos remerciements s’adressent au Chef du village de Moussadeye Beri,
honorable ELHADJ SOUMAILA HAROUNA mon père pour son soutien et son amour à mon
égard qu'il en soit honoré.
Nos remerciements s’adressent également à ma chère mère Mme SOUMAILA HADJIA
Haoua Seyni pour son amour indescriptible, son soutien moral, financier et sa contribution
énorme pour faire de moi l’homme le plus heureux retrouvez ici mes sincères salutations.
Mes remerciements et ma profonde gratitude vont à l’endroit de :
Mr. DOULLA ADAMOU Barkiré Directeur Général de la SPEN pour son soutien
combien important dans la réalisation de ce mémoire ;
Tout le personnel de la SPEN et de DENYS pour leurs contributions ;
Mr. GREBAN Lionel Directeur de projet du réservoir 16 DENYS SAS mon encadreur
pour sa contribution et ses conseils dans la réussite de ce présent document ;
M. Mai Moussa Gaïda de LAMCO Ingénierie pour sa promptitude à répondre à mes
demandes et sa disponibilité.
M. ABDOURAHMANE Diallo de la SOTRAHA pour ses conseils pertinents et son
soutien
Pr. ADAMAH Messan mon encadreur pour ses conseils et ses remarques ;
Dr. Lawani MOUNIROU mon encadreur également pour ses conseils et ses remarques
Combien important.
M. Ibo Nourou BASSIROU de VALIMO Group. SA pour sa promptitude à répondre à
mes demandes et sa disponibilité ;
M. Kader BANAOU DJIBO élève ingénieur de 2iE pour son soutien et son aide pour
la réussite de ce document ;
M. Abdoul Latif SAIDOU BAKINGUE ingénieur GCH pour son soutien et son aide
pour la réussite de ce document ;
Mlle Hamsou IRO Ingénieure de DENYS pour son soutien moral et sa contribution
pour la réussite de ce document
L’administration et le corps professoral de 2iE pour le partage de connaissance.
Tous mes camarades et amis (e) de 2iE et tous ceux qui de près ou de loin ont contribué
à la réussite de ce document.
Mémoire de fin de cycle/Présenté par Aboubacar SOUMAILA HAROUNA ii
ETUDE TECHNIQUE D’UN RESERVOIR EN BETON ARME (R16) SUR TOUR DE 2000 m3, POUR LE RENFORCEMENT DU
RESEAU D’ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE A NIAMEY AU NIGER
M. IBRAHIM Ousmane dit Dodo pour son soutien durant tout mon parcourt scolaire.
RESUME
Pour l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable des quartiers péri- urbains de la ville
de Niamey, le gouvernement a opté pour la construction des infrastructure hydraulique dans
lequel s’inscrit le présent projet intitulé « Etude technique d’un réservoir en béton armé
(R16) sur tour de 2000 m3, renforcement du réseau d’adduction et de distribution à
Niamey ».
Cette étude a pour objectif principal la conception et le dimensionnement d’un château d’eau
capable de répondre aux besoins de la population de Sagagorou Kogorou et Niamey 2000. Tout
d’abord, les besoins en eau de ces populations ont permis de concevoir un réservoir d’une
capacité de 2000 m3 pour une population de 104 343 habitants. Ce projet impactera
positivement la vie de ces populations par la création de 8 217 branchements privés et 45 bornes
fontaines prévu à l’horizon du projet.
Par la suite, la descente des charges et le dimensionnement de la structure du réservoir ont été
effectués manuellement. Sur la base des altitudes de la zone d’étude il en ressort un réservoir
surélevé de 25 m qui sera construit en béton armé suivant les règles de l’art et les normes BAEL
91 modifiée 99, le Fascicule 74 et le D.T.U 13.12. Les différentes parties constituantes le
château d’eau sont dimensionnées en fonction des sollicitations qui leurs sont propres, de là les
sections d’aciers de toute la structure ont été obtenues et présentées dans un plan d’exécution.
Enfin, le dimensionnement s’est suivi par une évaluation du coût global des travaux estimé à
un milliard cinq cent quatre-vingt-dix-huit million neuf cent soixante-neuf mille quatre cent
soixante-neuf 1 598 969 469 FCFA TTC.
MOTS CLES
Béton
Adduction d’eau potable
Dimensionnement
Reservoir
ABSTRACT
In order to improve the conditions for access to drinking water in the suburban areas of the
city of Niamey, the government opted for the construction of the hydraulic infrastructure in
which this project entitled "Technical study of a reservoir reinforced concrete (R16) on 2000
m3 tower, reinforcement of the supply and distribution network in Niamey ".
The main objective of this study is the design and sizing of a water tower capable of meeting
the needs of the population of Sagagorou Kogorou and Niamey 2000. First, the water needs of
these populations have made it possible to design a water tower. A tank with a capacity of
2000 m3 for a population of 104,343 inhabitants. This project will have a positive impact on
the lives of these populations by creating 8,217 private connections and 45 standpipes planned
for the project.
Subsequently, the descent of loads and the sizing of the tank structure were done manually.
On the basis of the altitudes of the study area there emerges a raised tank of 25 m which will
be built of reinforced concrete according to the rules of art and standards BAEL 91 modified
99, Fascicle 74 and U.D.T 13.12. The different constituent parts of the water tower are
dimensioned either in compression or in tension or both at once, thence the sections of steels
of the whole structure were obtained and presented in a plan of execution.
Finally, the sizing was followed by an assessment of the overall cost of the work estimated at
one billion five hundred ninety-eight million nine hundred and sixty-nine thousand four
hundred and sixty-nine 1,598,969,469 FCFA including tax.
Key Words:
Concrete
Drinking water supply
Sizing
Tank
DEDICACES .............................................................................................................................. i
Remerciements........................................................................................................................... ii
ABSTRACT ............................................................................................................................... v
I. CHAPITTRE I : GENERALITES.................................................................................... 4
2.4 Diagnostic du système actuel d’alimentation en eau potable de la zone d’étude ......... 15
3.1 DIAGNOSTIC du système actuel d’alimentation eau potable de la zone d’étude ....... 16
3.1.1 Points d’eau et infrastructures d’adduction en eau potable existants ............................................ 16
3.1.2 Evaluation des besoins et demandes en eau actuels et futurs ........................................................ 16
3.1.3 Evaluation des consommations domestiques ................................................................................ 16
3.1.4 Evaluation des consommations non domestiques ......................................................................... 17
3.1.5 Evaluation des besoins en eau potable des populations................................................................. 17
3.1.6 Taux d’accroissement de la population ......................................................................................... 18
3.1.7 Echéance du projet d’extension ..................................................................................................... 18
3.1.8 Estimation de la population à l’horizon du projet ......................................................................... 18
3.1.9 Typologie des abonnés du réseau d’eau potable ........................................................................... 18
3.1.10 Consommation spécifique (Cs) ................................................................................................ 19
3.1.11 Besoins journaliers moyens de la population(𝑩𝒋𝒎) ............................................................... 19
3.1.12 Estimation des coefficients de pointes saisonnier et journalier et besoins du jour de pointe.... 21
3.1.13 Demande en eau du jour de pointe (𝑫𝒋𝒑) ................................................................................ 22
3.1.14 Estimation du débit moyen et pointe horaire de distribution du réservoir R16 ........................ 23
3.1.15 Estimation de la capacité du réservoir R16 .............................................................................. 24
3.1.16 Justification du type de réservoir .............................................................................................. 25
CONCLUSION ........................................................................................................................ 73
OUEDRAOGO. B cours sur qualité des eaux naturelles et des eaux de consommation
besoins et demande en eau tirage 2006. 96 pages .................................................................. 75
INTRODUCTION GENERALE
CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
L’alimentation en eau potable en milieu urbain et rural est une préoccupation majeure des pays
en développement. Les capacités actuelles de production et de distribution d’eau potable sont
insuffisantes pour faire face à la demande actuelle car la population des villes africaines connait
une forte augmentation. Cette situation crée alors un déficit de production et/ou de distribution
d’eau potable. Pour pallier ce déficit d’eau potable, la plupart des Etats africains ont initié des
programmes d’investissements prioritaires pour l’amélioration des conditions d’accès à l’eau
potable et à l’assainissement. Ces programmes financés sur fonds propres et/ou des bailleurs
devraient permettre à ces Etats d’atteindre les Objectifs du Développement Durable. C’est le
cas du gouvernement Nigérien qui a initié dans la ville de Niamey un projet de renforcement
des installations actuelles de production et de distribution d’eau potable afin d’améliorer le
service et d’accroître le taux de dessert.
En effet, la ville de Niamey, Capitale de la république du Niger, connait cette situation de déficit
en raison de sa forte croissance démographique. Malgré l’extension et le renforcement des
infrastructures de production, de distribution et de stockage au milieu des années 2000, la
demande en eau potable reste très forte et l’approvisionnement en eau potable des quartiers
périphériques de Niamey est très limité (service limité à 4 à 6 heures/jour avec de faibles
pressions). Aujourd’hui, la capacité nominale de production des infrastructures hydrauliques
existantes est répartie entre l’usine de Yantala avec une capacité de production de 30 000 [m3/jr]
et l’usine de Goudel avec une capacité nominale de production de 85 000 [m3/jr]. La Société
d’Exploitation des Eaux du Niger confirme le taux d’accès à l’eau potable d’environ 80% ; ce
taux n’est pas satisfaisant et est loin de garantir les aspects d’hygiène et de santé publique dans
la ville de Niamey. Pour améliorer cette situation, les systèmes de production, de stockage et
de distribution d’eau potable doivent impérativement être renforcés et étendus afin de répondre
à la demande future en eau potable dans tous les quartiers de la capitale. C’est dans ce cadre
que le gouvernement nigérien a sollicité et obtenu des financements auprès de l’Agence
Française de Développement (AFD), de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), de
l’Agence Néerlandaise pour l’Entreprise (ANE), et du Fonds Belge d’Investissement
(FINEXPO) pour la réalisation d’infrastructures hydrauliques pour le renforcement du système
d’alimentation en eau potable de la ville de Niamey en vue de l’augmentation de la production
par la construction d’une nouvelle filière de traitement d’eau d’une capacité de 40 000 [m3/jr].
Ce projet dénommé « Goudel 4 » comporte la réalisation d’une filière de traitement de 40 000
Mémoire de fin de cycle/Présenté par Aboubacar SOUMAILA HAROUNA 2
ETUDE TECHNIQUE D’UN RESERVOIR EN BETON ARME (R16) SUR TOUR DE 2000 m3, POUR LE RENFORCEMENT DU
RESEAU D’ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE A NIAMEY AU NIGER
[m3/j], la construction de trois (03) nouveaux réservoirs R15, R16, R17 et l’extension du réseau
d’adduction et de distribution. Avec ces ouvrages le gouvernement souhaite améliorer la
desserte en eau potable de certains quartiers périphériques de la ville de Niamey. Ainsi,
l’objectif global de ce projet est l’amélioration des conditions d’alimentation en eau potable des
populations des quartiers périphériques de la ville de Niamey.
L’entreprise DENYS SAS a été désignée attributaire du marché portant Construction du
réservoir 16 d’une capacité de 2000 [m3] et de la nouvelle station de traitement d’eau de surface
de 40 000 [m3/j].
Il est donc bien évident que l'ensemble du problème ne peut être traité dans le cadre d'un seul
mémoire de fin d’étude compte tenu de son immensité et aussi de sa complexité. C'est pourquoi
seuls certains aspects ont pu être abordés durant la période du 21 juin 2017 à 22 novembre 2017.
Cependant, les résultats produits pourront servir de base à l’entreprise DENYS SAS dans la
phase de réalisation des travaux.
Ainsi, le présent document illustre l’étude technique du réservoir en béton armé (R16) sur tour
d’une capacité de 2000 [m3] qui est celle du renforcement du réseau d’adduction et de
distribution de la vielle de Niamey.
OBJECTIF PRINCIPAL
L’objectif principal de cette étude est de concevoir et de dimensionner les principaux éléments
du château d’eau en vue d’assurer sa stabilité.
I. CHAPITTRE I : GENERALITES
1.1 PRESENTATION GENERALE DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL
1.1.1 Historique
DENYS est une entreprise familiale fondée en 1923, et dont l’activité est l’exécution des
travaux de réalisation d’installations des pompiers, de pose de conduites d’eau potable.
En 1935, cette entreprise familiale est transformée en société anonyme ayant pour objet
l’exécution des travaux de conduites d’eau et de travaux de génie civil. Dans les années 50,
Denys devient pipelinier et réalise d’importants projets pour l’OTAN dans le Nord de la France
et en Belgique.
En décembre 2000, le groupe DENYS a été repris par Johan Van Wassenhove ainsi que par
des représentants de la direction et investisseurs indépendants.
Sans renier ses racines dans la pose de conduites, elle s’est progressivement diversifiée dans le
génie civil. Dans cette branche et issu du département restauration, Denys commence
en 2005 avec la construction de bâtiments. Il constitue aujourd'hui une entité à part entière.
La ville de Ville de Niamey qui est la capitale politique du Niger forme une enclave dans le
département de Kollo. Elle est limitée au Nord – Est par la commune rurale de Hamdallaye à
l’Est par la commune rurale de Liboré, au Sud par la commune rurale de Bitinkodji et à l’Ouest
par la commune rurale de Karma. La figure 2 présente la zone d’étude
2. Données climatiques
Le climat est celui de la région de Niamey qui est de type sahélo-soudanien, caractérisé par
deux saisons principales :
Une saison sèche d'Octobre à Mai durant laquelle souffle l’harmattan, vent chaud et sec
de secteur Nord-Est à Est :
- De novembre à février, le climat est relativement sec et froid, les températures
moyennes n'excédant pas 20°C. Au cours de cette période, l’harmattan souffle du Nord-
Est au Sud-Ouest et provoque la mise en suspension des particules de poussière.
- Les plus fortes températures sont enregistrées pendant les mois de mars-avril et mai,
les températures maximales moyennes sont de l'ordre de 45°C. (DMN, 2013)
La saison des pluies dépend du régime de mousson qui s’approche par le Sud-Ouest.
Elle commence en fin Mai et continue jusqu’en fin Septembre, mais les pluies sont plus
abondantes entre Juillet et Août. Les précipitations moyennes annuelles enregistrées
dans la ville de Niamey, varient entre 200 mm et 650 mm (DMN, 2013).
3. Division administrative
La ville de Niamey est subdivisée en cinq (05) communes : les communes I, II, III, et IV se
trouvent toutes sur la rive gauche du fleuve tandis que la commune V se trouve sur la rive droite.
La partie la plus importante de la ville est située sur la rive gauche. Il ressort de cette
présentation de la zone d’étude la conclusion suivante :
La zone d’étude est caractérisée sur le plan des ressources en eau par une insuffisance des eaux
souterraines compte tenu du contexte géologique présentant le socle dans une partie de la ville.
Par contre, la zone a un bon potentiel en eau de surface par la présence du fleuve. Sur le plan
socio-économique, la ville de Niamey est marquée par une forte croissance démographique et
d’énormes activités économiques.
La géologie dans la région de Niamey est groupée en trois (3) formations géologiques, à savoir
:
Le socle :
Les alluvions :
Les alluvions du fleuve Niger sont composées de sable peu compacté. Dans Bonnot
(1998), elles sont décrites comme alluvions indifférenciés colluvions de fond de vallée.
Elles sont le produit de la sédimentation fluviatile quaternaire du fleuve Niger,
notamment pendant ses hautes eaux.
La population de la ville de Niamey a connu une forte augmentation vers les années 1980. Elle
compte 391 876 habitants en 1988 ; elle est estimée à 707 951 personnes en 2001. La population
de la ville de Niamey est estimée à environ 1.011.277 habitants d’après le quatrième
recensement général de la population et de l’habitat en 2012. La population de Niamey est
constituée de plusieurs ethnies qui sont : Djerma, Haoussa, Peulh, Touareg, Arabes etc.
Nombres 600 3 000 30 000 250 000 391 876 707 951 1 011 277
d’habitants
Commune Population
L’agriculture
Elle est très basée sur les cultures pluviales notamment le riz, le mil, le sorgho, le niébé, le
gombo, le maïs et l’arachide. Les cultures pluviales sont tributaires des aléas climatiques et ne
durent que 3 à 4 mois ;
Les cultures irriguées : ce sont généralement des légumes qui sont cultivés dans la vallée
du fleuve.
L’élevage
Le cheptel de la région de Niamey est composé des bovins, des caprins, ovin et asins. Il faut
noter aussi l’existence d’une ferme avicole dans le quartier de Goudel. Le cheptel est composé
de petits et gros ruminants comme l’indique le tableau suivant :
Nombre 65 502 195 738 111 462 48 303 3 011 100 338
La pêche
Niamey est traversée par le fleuve Niger qui lui donne des avantages sur l’exploitation des eaux
de surface. La pêche est une activité qui est beaucoup pratiquée dans cette ville et contribue au
développement de cette localité.
L’industrie et le commerce
La création de plusieurs marchés dans la communauté urbaine de Niamey a facilité les relations
d’échanges à l’intérieur de cette ville et les autres régions du pays.
L’artisanat et le tourisme
On note aussi l’existence d'un village artisanal dans le quartier Wadata où bon nombre de
produits culturels sont fabriqués par des artisans.
Le Musée national Boubou Hama, créé le 18 décembre 1959 est le premier site touristique de
cette région. Celui-ci abrite les différentes espèces animales sauvages et une quantité de
1.3.1 Définition
Le stockage dans les systèmes d’alimentation en eau potable est l’accumulation en un point de
quantité d’eau pour résoudre un problème technique et/ou économique (coût de l’énergie). Le
stockage se fait :
Aux stations de traitement (bâche de stockage d’eau traitée) ;
Aux stations de pompage de reprise (bâche de stockage) pour la surpression en route ;
Sur le réseau de distribution.
Sur le plan hydraulique, le stockage peut être :
Un réservoir : ouvrage posé au sol, semi-enterré, enterré ;
Un château d’eau : ouvrage surélevé selon les besoins, dont la hauteur peut atteindre
plusieurs dizaines de mètres.
Au niveau du matériau de construction, les stockages sont en béton armé, en béton précontraint,
en acier, en matières plastiques.
part, les stations de pompage ne peuvent pas suivre exactement les variations de la
demande en eau.
Un réservoir est un régulateur de pression en tout point du réseau. Il permet de fournir
aux abonnés une pression suffisante et plus ou moins constante, indépendamment de la
consommation. En effet, la pression fournie par les stations de pompage peut varier : au
moment de la mise en marche et de l'arrêt, coupure ou disjonction du courant, etc. Si la
côte du réservoir ne permet pas de fournir une charge suffisante à toute l'agglomération,
il sera nécessaire de construire un réservoir surélevé (ou château d'eau).
Un réservoir est un élément qui assure le temps de contact nécessaire à l’action des
produits de désinfection et d’équilibrage physico-chimique de l’eau, et constitue une
réserve utile pour les besoins in situ (lavage des filtres, rinçage des décanteurs) dans les
stations de traitement.
Un réservoir est un élément de sécurité vis-à-vis des risques d'incendie, de demande en
eau exceptionnelle ou de rupture momentanée de l'adduction (panne dans la station de
pompage, rupture de la conduite d'adduction, arrêt de la station de traitement).
Un réservoir a une fonction économique, puisqu'il permet une certaine adaptation du
fonctionnement du pompage de telle façon à optimiser l'ensemble adduction + réservoirs
(moins de consommation d'énergie électrique pendant les heures de pointe, pompes
refoulant un débit constant correspondant au rendement maximum).
Compte tenu des multiples fonctions d'un réservoir, il reste très souvent difficile et surtout
coûteux de lui trouver un substitut complet. Certes, l'eau peut être injectée directement dans le
réseau avec des débits variables selon les besoins, avec un système de gestion en temps réel de
la station de pompage (automatisation du fonctionnement). Au Burkina Faso, comme au Niger,
actuellement, toutes les grandes villes sont alimentées par des réservoirs.
Un réservoir n'est donc pas indispensable, mais il reste la solution la plus économique.
Consommation Estimation
Nbres Consommation en eau par jour en
Catégorie Nbres
Besoins en eau en 2016 en eau (m3) pourcentage
d’abonnés en %
2016 des besoins
en eau
Abonnes privés
Besoins + Sociaux 183595 95.94 42 709 133 646 l/BP/jr
81.98%
domestiques Bornes
fontaines 3 569 1.86 9 745 032 7584 l/BF/jr
Besoins annexes Administration 18.02%
Par la suite, les besoins annexes représentent environ 18 % de la consommation totale en 2016
à Niamey. Les quartiers Sagagorou et Kogorou ne possèdent pas des sociétés industrielles
grandes consommatrice d’eau, mais à la longue ces sociétés peuvent s’installer donc nous
considérons les besoins annexes à 18% des besoins domestiques.
B jm _ dom B j _ BP B j _ BF Pn % BP C sn_ BP % BF C sn_ BF
B jm _ nondom B jm _ dom 0.18
Taux de dessert des BF 7,8% 10,0% 12,5% 15,0% 17,5% 20,0% 21,25%
Taux de dessert des BP 29,1% 37% 41% 54% 61% 69% 78,75%
Population desservie par
17 130 23 446 28 201 42 270 52 419 64 047 82 171
les BP
Nombre de
10 10 10 10 10 10 10
personnes/BP
Nombre de
1 713 2 345 2 820 4 227 5 242 6 405 8 217
Branchements Privés
Consommation
0,064 0,068 0,071 0,078 0,083 0,088 0,095
spécifique des BP
Besoins journaliers
1 096,4 1 592,4 1 992,7 3 297,7 4 339,8 5 627,0 7 806,2
moyens des BP [m3/j]
Taux de dessert du
36,9% 46,5% 54,0% 68,9% 78,9% 88,8% 100,0%
réseau
BF + BP
Besoins moyens
1 165,7 1 694,6 2 133,4 3 512,7 4 629,9 6 010,3 8 300,4
domestiques
Taux de
18,0% 18,0% 18,0% 18,0% 18,0% 18,0% 18,0%
consommation
Act Socio-
Economiques
Besoins moyens
activités 210,1 305,4 384,4 633,0 834,3 1 083,1 1 495,7
Socioéconomiques
Besoins moyens
journaliers de la zone
Besoins 1 375,7 1 999,9 2 517,8 4 145,7 5 464,1 7 093,4 9 796,2
en provenance du
réseau (Bjm)
A l’horizon du projet, les besoins journaliers moyens de la zone du projet s’élèvent à 9796.2
[m3/j]. L’extension du réseau dans les nouveaux quartiers et le renforcement dans le quartier
Niamey 2000 concernent la réalisation de 45 nouvelles bornes fontaines et environ 8 217
nouveaux branchements privés.
Mois de Pointe
Volume mis en
Volume moyen mis en
distribution le jour de Capacité nominale de
Usine de production distribution (m3)
pointe (m3) production (m3/j)
(Djmp)
(Djp)
Yantala 26 184 31 944 30 000
Goudel 99 737 108 635 85 000
3
Volume d’eau total (m ) 125 921 140 579 115 000
Source : SPEN, 2016
Les données de ce tableau permettent d’estimer les coefficients de pointe saisonnière (Kps) et
journalière (Kpj) de la zone d’étude. On obtient :
𝐵𝑗𝑚𝑝 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
𝐶𝑝𝑗 = = = 1.116
𝐵𝑗𝑚 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
𝐵𝑗𝑚𝑝 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
𝐶𝑝𝑠 = = = 1.095
𝐵𝑗𝑚 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑛𝑛é𝑒
Tableau 12: Evolution des besoins et demandes du jour de pointe de la zone d’étude
Coefficient de pointe
1 1 1 1 1 1 1
saisonnier : Kps
Besoins journaliers
Demandes moyens du mois de 1 375,7 1 999,9 2 517,8 4 145,7 5 464,1 7 093,4 9 796,2
pointe (Bjmp)
Coefficient de pointe
1,116 1,116 1,116 1,116 1,116 1,116 1,116
journalier : Kpj
Besoins du jour de
1 535,3 2 231,9 2 809,9 4 626,6 6 098,0 7 916,2 10 932,5
pointe (Bjp)
Rendement global du
95,0% 95,0% 95,0% 94,0% 93,0% 92,5% 90,0%
réseau
Demande du jour de
1 616,1 2 349,4 2 957,8 4 921,9 6 557,0 8 558,1 12 147,3
pointe
Volume total
2 842,9 3 582,2 4 157,1 5 305,5 6 071,5 6 837,5 7 698,5
distribué
Réseau de
Débit moyen horaire 118,46 149,26 173,21 221,06 252,98 284,90 320,77
distribution
Le temps de refoulement de l’eau traitée est de 20h/jr à l’horizon du projet. Ainsi, le débit de
refoulement de l’eau traitée est :
𝐷𝑗𝑝 7698.5
𝑄𝑟𝑒𝑓 = = = 384.93 𝑚3 /ℎ
20 20
Le profil de consommation de la zone d’étude est assimilé au profil ci-dessous du tableau 14 :
Les habitudes de la consommation des populations de la ville de Niamey sont similaires à celle
des grandes villes africaines.
0 - 2h - 4 h - 6 h - 8 h - 10 h - 12 12h - 14h- 16h- 18h- 20h- 22h -
Période
2h 4h 6h 8h 10h h 14h 16h 18h 20h 22h 00h
Coef
0.06 0.060 0.060 2.10 1.90 1.20 1.50 0.90 1.60 1.50 1.10 0.060
horaire
D’après le cour de Béga OUEDRAOGO sur les réservoirs la capacité utile du réservoir (réserve
de distribution) est déterminée par :
Il assure l’écoulement gravitaire dans le réseau de distribution. Il permet enfin, d’avoir un temps
de contact nécessaire pour les désinfectants comme le chlore. Il doit être située dans un endroit
où il y a moins des contraintes environnementales, et au niveau d’un point haut pour minimiser
sa hauteur d’élévation lors de la construction tout en garantissant la pression minimale de
service requise à tous les nœuds.
Elément de
Dmension (m) Formules Volumes (m3)
volume
La cuve Tronconique
h 3 ℎ
𝑒 = +𝑟 + 𝑟 776,73
R 12 3
r 5,8
La cuve Cylindrique
h 3 𝑒 = × ×H 1357,17
R 12
La cheminée
𝑒𝑚𝑖𝑛é𝑒 = 𝑟 ℎ
h 9,3 23,67
r 0,9
Volume d’eau dans la cuve 𝑒𝑎 = 𝑒 𝑒𝑚𝑖𝑛é𝑒 2110
Nous aurons à dimensionner un réservoir d’une capacité maximale de stockage d’environ 2100
𝑚3
Etanchéité
Il est bien normal que la température et le vent agissent sur le réservoir comme sur toute autre
construction, surtout si le réservoir est surélevé.
Etude des sols et fondations
Parmi les fondations superficielles, on distingue les semelles des radiers. Les semelles sont
de dimensions limitées, elles peuvent prendre l’aspect de dalles carrées, rectangulaires ou
circulaires, situés sous des poteaux, ce sont les « semelles isolées ». Elles peuvent aussi
avoir une très grande longueur, L, si elles supportent un mur ou une paroi, mais leur largeur
reste limitée ; on leur donne le nom de « semelle filante » de largeur B et de longueur
infinie.
Les radiers ont des dimensions notables aussi bien en largeur qu’en longueur. Ce sont des
dalles carrées ou rectangulaires de grande surface. Ils s’imposent :
Si la résistance du sol est faible ce qui est pour notre cas 2.3 bars déterminée par le
laboratoire national des travaux publics et du Bâtiment de Niamey (voir annexe 2 pour
les résultats géotechnique)
Si les ouvrages transmettent des charges importantes conduisant à des semelles
dont la surface est voisine de la moitié de celle de la construction.
En conclusion, le type de notre fondation sera en radier général avec un niveau d’assise à -4
m/TN
𝜎bc = 0.6 × 30
𝜎bc = 18 MPa
Le module de déformation longitudinale instantanée du béton
1/3
Eij = 11000 × 𝑓 8
𝑓𝑡 8 = 0.6 + 0.06 × 30
𝑓𝑡 8 = 2.4 𝑀𝑃𝑎
Les aciers caractéristiques des aciers utilisés:
HAFE400 avec fy = 400 MPa
Aciers doux FE235 avec Fy = 235 MPa
Module d’élasticité Es = 200 000 MPa
Les différents paramètres de limitation des contraintes de l’acier et béton sont explicités
dans le Fascicule 74.
Mémoire de fin de cycle/Présenté par Aboubacar SOUMAILA HAROUNA 30
ETUDE TECHNIQUE D’UN RESERVOIR EN BETON ARME (R16) SUR TOUR DE 2000 m3, POUR LE RENFORCEMENT DU
RESEAU D’ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE A NIAMEY AU NIGER
ƞ×𝑓𝑡28
𝜎st ≤ Min(ꭤ × √ + βƞ; 0.5𝑓𝑒; 90√ƞ𝑓𝑡 8 )
ɸ𝑠
Tableau 16: contrainte admissible de l’acier tendu en fonction du diamètre des aciers
Les éléments en béton armé sont dimensionnés manuellement sur la base des méthodes et
hypothèses considérées :
La super structure selon le BAEL 91 modifié 99, et le fascicule 74 ;
La fondation (radier général) selon le fascicule 62 titre V et DTU 13.12.
IV.3.1 Lanterneau
Le lanterneau c’est la partie situé sur la coupole supérieure. Il est percé de fenêtre qui sert à
l’aération et à l’éclairage de la cuve. Il est composé d’une dalle supporté par un voile
cylindrique.
La dalle supporte son poids propre et le poids de l’étanchéité, le voile cylindrique supporte le
poids de la dalle son poids propre et le poids de l’étanchéité intérieur et extérieur.
Tableau 18 : détermination du poids total du Lanterneau
deux sens d’épaisseur 15 cm. Donc le calcul se fera comme une poutre rectangulaire de
largeur 𝑏0 = 1 𝑚 et de hauteur ℎ = 0.15 𝑚
- Fbu = 17 MPa
- A l’ELU on a Pu = 6.58×10-3 MN/m2 et comme ꭤ = 1, µx = 0,037 µy = 1
Le dimensionnement doit respecter une certaine condition telle que : 0,125 %𝑏ℎ0 ≤ 𝐴𝑠𝑡 ≤
2 %𝑏ℎ0 ici 𝐴 𝑚𝑖𝑛 = 0,125 %𝑏ℎ0 donc le choix se porte sur 6HA8/ml qui totalise une section
de 3.02 cm2 avec un espacement de 20 cm suivant x et y
Tableau 5 : Calcul de la partie cylindrique du Lanterneau
Cette partie de l’ouvrage sera calculée comme un voile de 1.2 𝑚 de hauteur entre la dalle du
lanterneau et la coupole. Il est encastré en tête et en pied avec un plancher d’un seul coté
Tableau 20: Calcul de la partie cylindrique du Lanterneau
Section d'Armature
Br 0,13 0,00
K 1 = =(Nulim si A≠0)
𝐵 28 Vu˂Vuo → Armature min
d 1
Pulim (MN) 𝑃 𝑙𝑖𝑚 = 𝑜 𝐵𝑟 8 0,84
400 3
ϴ 1,4 𝐴 ≥𝐴 𝑚𝑖𝑛 =a Ma 0,001; 0,0015 1 0,00
𝑒 𝑙𝑖𝑚
Comme Vu = 0.0025 ˂ Vuo = 0.2156 donc le dimensionnement se fera comme un voile armé
aux armatures minimales de construction.
- Ɵ = 1.4 pour le voile de rive
- Avmin = 0.00015 m2 = 1.5 cm2
0 1 0
8 mm ≤ d ≤ 10 ; 8 ≤ d ≤ ici on a 8 mm ˂ 15 mm la condition est vérifiée.
10
- Armature Horizontale
𝑃𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒𝑎𝑢
𝜎 =
Comme son nom l’indique, elle sert de couverture à la cuve. Elle supporte des charges
permanentes et variables. Les charges permanentes regroupent le poids propre de l’ouvrage,
celui de l’étanchéité et comme charge variable il n’y a que la charge d’entretien. Ces charges
induisent un effort normal de traction N décomposé suivant une composante verticale P1 et une
composante horizontale Q1.
Source : HENRY THONIER ; Conception et calcul des structures de bâtiment tome 5
(1996),
Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. 1661-1991 pages
La contrainte dans le béton est inférieure à la contrainte admissible, donc on prendra comme
section d’acier 0.2% de la section du béton.
Tableau 8: calcul du ferraillage de la coupole de couverture
Le calcul du ferraillage se fera sur une bande de 1 m de largeur et de 0.2 m de hauteur
Tableau 23: calcul du ferraillage de la coupole de couverture
𝑙𝑖𝑚 8
LES ACIERS PRINCIPEAUX
e 0,2
l 1 𝐴𝑠 = 0,2% 𝐵 = 0,2% ℎ 𝑙 104 , 4
B 0,2
On a une section d’acier de 𝐴𝑠𝑐 = 4𝑐𝑚2/m choix des aciers 5HA12 totalisant 5.65 cm2 (voir
annexe 4) avec un espacement de 20 cm dans chaque direction.
Les appuis du lanterneau exercent un effort de compression sur la coupole donc elle sera
renforcé par des armatures chapeaux de même diamètre que les armatures principales. La
longueur de ces aciers est :
1
𝑎𝑝 = 𝑀𝑎𝑥 (𝑀𝑎𝑥 (4 ( 𝑥 ; 𝑦)) ; 40 ∅)
1
Lchap = 𝑀𝑎𝑥 (𝑀𝑎𝑥 (4 (12 ; 12)) ; 40 0.012)
Lchap = 3 𝑚
La coupole étant soumise à une condensation de l’eau donc la fissuration est donc préjudiciable.
La charge permanente G créée un cisaillement dans la section.
IV.3.3 Ceinture Supérieure
C’est une poutre servant de liaison entre la coupole supérieure et la cuve (voir figure
suivante).Elle reprend linéairement les efforts de traction normaux horizontaux provenant de la
coupole supérieure et celui due à la portion de hauteur de l’eau s’exerçant sur la ceinture au cas
où ce dernier est immergée. N’étant sollicitée que par des efforts de traction, elle sera
dimensionnée comme tirant dont la section de béton à une forme rectangulaire avec les
dimensions à déterminer. C’est dans cette section de béton que les aciers de la paroi de la cuve
et ceux de la coupole viendront s’ancrés.
La ceinture supérieure d’un château d’eau en béton armé est toujours sollicitée par deux efforts
qui sont :
La poussée hydrostatique à ce niveau qui est nulle car la ceinture supérieure n’est pas
noyée.
La poussé horizontale dû à la coupole de couverture
𝐴𝑠𝑡 =17.17cm2
1.2 Condition de non fragilité
𝑡 8
Amin ≥ B 𝑒
0×80× .4
Amin ≥ =˃ Amin = 28.8 cm2
400
𝑝= × ℎ𝑖
𝑁 = 𝑝𝑟1
ƞ𝑓𝑡 8
𝜎𝑠𝑡 𝑎𝑠 4 ( 𝑎) ≤ 𝑚𝑖𝑛 ꭤ × ; βƞ; 0,5𝑓𝑒; 90 ƞ𝑓𝑡 8
𝑠
Avec :
P (kN/m2) la pression de l’eau à la base de chaque anneau
γ (kN/m3) poids volumique de l’eau
ℎ𝑖 (m) hauteur de l’eau à partir du plan d’eau jusqu'à la base de l’anneau considéré
𝑟(𝑚) Le rayon de la cuve
la partie cylindrique et D le diamètre de la cuve. Or le coffrage étant glissant pour les cuves
cylindriques 𝑒 15 𝑐𝑚.Nous avons pris l’épaisseur de la cuve égale ec=30 cm. Et l’épaisseur
de la partie tronconique égale et = 30 cm
Prenons une épaisseur de 30 cm avec h1 = 3.12 m
𝛔𝐛 = 0,26 MPa
𝛔𝐛 < σad Le beton à lui seul suffit pour résister à la compression, cependant notre paroi est
soumise à la traction d’eau.
ƞ𝒇𝒕𝟐𝟖
𝝈𝒔𝒕 (𝑭𝒂𝒔 𝟕𝟒)( 𝑷𝒂)
≤ 𝒎 𝒏 [ꭤ × √ ; 𝜷ƞ; 𝟎, 𝟓𝒇𝒆; 𝟗𝟎 √ƞ𝒇𝒕𝟐𝟖 ]
𝜱𝒔
As = 14.13 𝐜𝐦𝟐
Nous décidons donc de prendre 14 HA 12 en double nappe espacés de 8 cm. Avec une section
réelle As = 15.83 c et HA10 comme aciers de répartitions.
Pour faciliter la mise en œuvre nous allons uniformiser la section d’acier de fond pour toutes
les autres tranches de la cuve cylindrique.
ac P′
𝑃 = 𝑃1 + 𝑃𝑝 𝑠 𝑝 + 𝑃𝑝 𝑒𝑖𝑛𝑡 𝑟𝑒 𝑠 𝑝 +𝑃 𝑒 𝑦𝑙 + 𝑃𝑝 𝑖𝑛𝑓
𝐜 𝐝 𝐧 ꭤ
𝟐
ꭤ = 𝒕𝒂𝒏 ( )
𝟐
𝐜 𝐝 ′ 𝐜 𝐝 𝐜 𝐝 ′
𝐏′ 𝒆𝒂 = 𝒑( + ) 𝐏′
= 𝟐
=
𝐧 𝐬𝐧
𝐜 𝐝
= +
𝐜 𝐝 𝐜 𝐝 𝛔𝐬 𝐜 𝐝
= ƞ 𝟐𝟖 = × × 𝒇𝒕𝟐𝟖
𝛔𝐬 𝐬 𝟕𝟒 ( 𝐏 ) ≤ 𝐦 𝐧 ꭤ× ; βƞ; 𝟎, 𝟓 ; 𝟗𝟎 ƞ 𝟐𝟖
𝒇
𝐬
,𝐜 𝐧 𝐛 𝐜𝟐𝟖
𝐜 𝐝 𝐬 𝐜 𝐬 𝐧𝐜
𝑭 𝒇
𝒔=𝐦 ( ; )
𝝈𝒔𝒕 𝒇𝒆
Avec :
P’ (kN/ml) l’ensemble des charges provenant de la coupole supérieure, de la ceinture supérieure
et de la cuve cylindrique
P1 (kN/ml) charge linéaire verticale provenant de la coupole supérieure
𝑃𝑝 𝑜 𝑝𝑠 𝑝 (kN/ml) poids propre de la coupole supérieure
𝑃𝑝 𝑦𝑙 (kN/ml) poids propre cuve cylindrique
ꭤ (rd) angle entre la base de la partie tronconique et l’horizontale
ℎ (m) hauteur de la partie tronconique
𝑟1 (m) rayon de la cuve cylindrique
𝑟 (m) rayon de la cuve tronconique
Q’ (kN/ml) force horizontale issue de la décomposition de P’ ;
Qeau (kN/ml) charge de l’eau agissant sur la ceinture inferieure ;
H1 (m) hauteur de la cuve cylindrique ;
ℎ 𝑖 (m) hauteur de la ceinture inferieure ;
γ (kN/m3) poids volumique de l’eau ;
C’ (kN/ml) force dirigée suivant les génératrices du tronc de cône issue de la décomposition de
Q1 ;
Q1 (kN/ml) poussée totale sur la ceinture inferieure ;
F (kN) la force de traction sur la ceinture inferieure ;
𝑏 𝑖 (Base de la ceinture inferieure) ;
- Charge verticale
Désignation Formule Application Numérique Résultat
kN / ml
Poids Propre de la g1 = w x b x h g1 = 25 x 0,3 x (3.62-0,5) g1=23.4
partie cylindrique
G1
P i s propre de la g =wxbxh g = 25 x 0,6 x 0,8 g = 12
ceinture supérieure
G = 77.16 kN /ml
Avec b = 40 cm avec h = 50 cm
- La force horizontale Q’
P
Q’ = a α
P’ correspond au poids par mètre linéaire provenant de la coupole et la paroi verticale D’où
G = 77.16 kN / ml
111. 9.10− x 1 .3
𝒔 = 10 .1
𝒔 = 130.75 𝐜𝐦𝟐
Armatures transversales
La ceinture est une poutre circulaire se comportant comme un tirant.
Le diamètre des armatures transversales (cadres, épingles, étriers) est la valeur la plus proche
du tiers du diamètre des armatures longitudinales
0
𝝓t= 3 = 6.67 mm nous allons retenir des 𝝓t= 10mm car on est en FTP
∆, 1 𝑅
F1(𝑘𝑁) = s [ℎ ( + ) tan 𝛼 ( + 3)]
𝛼 s𝛼
10× .1 4 1 .88 .1 4
F1(𝑘𝑁) = s [3 (5.88 + ) 6.124 tan 28.41 ( + )]
8.41 s 8.41 3
F1(𝑘𝑁) = 374.40 𝑘𝑁
La force 𝐶1 dirigée suivant les génératrices du tronc de cône
,∆, 1 𝑅
C1(𝑘𝑁) = [ℎ ( + ) tan 𝛼 ( + 3)]
s 𝛼
×10 1 .88 .1 4
C1(𝑘𝑁) = s [3 (5.88 + ) 6.124 tan 28.41 ( + )]
8.41 3
C1(𝑘𝑁) = 2046.66
Action du poids propre
𝜔,
F2(𝑘𝑁) = s [( + )]
𝛼
10× .1 4 .1 4
F2(𝑘𝑁) = [(5.88 + )]
s 8.41
F2(𝑘𝑁) = 1152.34
Calcul de 𝐶
∆,
C2(kN) = s [( + )]
𝛼 𝑜𝑠𝛼
10× .1 4 .1 4
C2(kN) = s [(5.88 + )]
8.41× 𝑜𝑠 8.41
C2(kN) = 1324.53
Le poids de l’enduit pour l’étanchéité :
𝑃1 (𝑘𝑁) = ( + 𝑟)√ℎ + ( 𝑟) 𝑒𝑡𝑎𝑛 𝑒𝑖𝑡é
= 1 + + 𝑃1
= 1.71 𝑀𝑁
𝐴𝑠 =
𝜎𝑠( 𝑎𝑠 4)
1.71
𝐴𝑠 = = 163.38
105.16
𝐴𝑠 = 163.38𝑐𝑚
1 3.38
Comme nous sommes en présence d’une double nappe on aura : 𝐴𝑠 = = 81.69 𝑐𝑚
𝐶1 = 2046.66 𝑘𝑁
𝐶 = 1324.53 𝑘𝑁
Détermination de P (poids transmis au tronc de cône par la ceinture supérieure)
𝑃 = 82.16 𝑘𝑁
𝐶 = 3543.87 𝑘𝑁
𝐶
𝜎 =
1×𝑒
3543.87
𝜎 = × 10 = 1.18
100 × 0.3
𝜎 = 1.18 𝑀𝑃𝑎
( 0 0. )𝑓 28
𝜎 = min ( ;130 𝑓 8 ) =˃ 𝜎 = min (8.5 MPa ; 10.30 MPa)
3 𝐷
4.2.8 Cheminée
La cheminée travaille à la compression. Si nous considérons une tranche de 1m de hauteur,
l’effort de compression aura pour valeur F= Pr avec P la pression de l’eau et r le rayon de
la cheminée. Cet effort étant proportionnel à la pression de l’eau, elle sera prise au niveau de la
dernière tranche car elle y est maximale.
Source : HENRY THONIER ; Conception et calcul des structures de bâtiment tome 5
(1996),
Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. 1661-1991 pages
Dimensionnement de la cheminée
ca c a ssi n a
𝑝= × ℎ𝑖
F= 𝑃
lim min ( )
𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛
Prendre Amin si 𝜎𝑏 < 𝜎𝑏lim
Figure 14: organigramme de dimensionnement des aciers au niveau de la cheminée du réservoir surélevé.
ℎ = 8𝑚
= 0.8𝑚
Le poids volumique de l’eau 𝑒𝑎 = 10 𝑘𝑁/𝑚3
𝑃𝑒𝑎 = ℎ 𝑒𝑎
𝜎 = 7.16 𝑀𝑃𝑎
Vérification de la contrainte limite de compression limite
𝜎 = 7.5 𝑀𝑃𝑎
La cheminée sera armée de 5HA10 espacés de 20 cm totalisant 3.93 cm2 dans chaque direction.
Plan de ferraillage voir annexe
µx 0,037
µy 1
𝛼 = 0.05
= 𝑑(1 0,4𝛼)
= 1.05 𝑚
Calcul de la section d’acier :
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝐴𝑜 =
𝜎𝑠𝑡( 𝑎𝑠 4)
𝐴𝑜 = 53.66 𝑐𝑚
3.
La dalle est en double nappe donc on aura 𝐴𝑠 = = 26.83 𝑐𝑚
Choix des aciers : 8HA25 totalisant 39.27 cm2 espacés de 12.5 cm dans les deux directions.
Plan de ferraillage (voir annexe 4)
𝑄 𝑄1 = 65.22 𝑘𝑁
Ici 𝜎 ˂ 𝜎𝑎𝑑𝑚 nous allons prendre une section d’acier minimale de 0.3% 𝐵
La ceinture d’appui aura une forme rectangulaire de 60 cm × 120 cm armée de 14HA16
totalisant 28.15 cm2 au niveau des cerces et de HA 10 espacés de 20 cm.
4.2.12 Fondation
Le dimensionnement est fait grâce aux documents suivants :
D’après BAEL
- 𝑙𝑥 = 𝑙𝑦 = 18.600 𝑚
- 𝑎 = 1 ˃ 0.4 le radier se comporte comme une dalle portant sur les deux cotés
µx 0,037
µy 1
𝑃 = 0.245 MN/m2
Calcul des moments en MN.m
= 17 𝑀𝑃𝑎
𝑀𝑎𝑥
=
𝑏0 𝑑
= 0.018 < 𝐵 = 0.186 Pivot A pas d’acier comprimé.
𝛼 = 1,25(1 √1 2 )
𝛼 = 0.022
= 𝑑(1 0,4𝛼)
= 2.22 𝑚
𝑀𝑡𝑥
=
𝑏0 𝑑
= 0.030 < 𝐵 = 0.186 Pivot A pas d’acier comprimé
𝛼 = 1,25(1 √1 2 )
𝛼 = 0.039
= 𝑑(1 0,4𝛼)
= 2.21𝑚
Section d’armature 1 :
𝑀𝑡
𝐴𝑠𝑡 =
𝑒
𝑠
𝐴𝑠𝑡 = 34.61𝑐𝑚 /𝑚
Choix : 12HA20 espace de 9 cm en nappe supérieure et inférieure
.Section d’acier chapeau 2 :
𝑀𝑎
𝐴 𝑎 =
𝑒
𝑠
𝐴 𝑎 = 20.22𝑐𝑚 /𝑚
Choix : 12HA16 totalisant 24.13 cm2
1
La longueur d’acier chapeau : 𝑎 𝑎𝑝 ≥ a (𝑚𝑎𝑥 4 (𝑙𝑥 ; 𝑙𝑦 ) ; 40 × ɸ)
1
𝑎 𝑎𝑝 ≥ a (𝑚𝑎𝑥 (18.600; 18.600) ; 40 × 0.020)
4
𝑎 𝑎𝑝 ≥ a (4.65 ; 0.8)
𝑎 𝑎𝑝 ≥ 4.65 𝑚
Prenons : 𝑎 𝑎𝑝 =5𝑚
D’autant que 𝑙𝑥 = 𝑙𝑦 alors 𝐴𝑠𝑥 = 𝐴𝑠𝑦
Tout comme la section d’acier chapeau suivant x est égale à la section d’acier suivant y.
4.3 VERIFICATION DE LA STABILITE DU RESERVOIR R16
Avec :
- 𝜎 𝑜𝑙 la contrainte maximale du sol support de la fondation
- 𝑃𝑇 Poids total du château d’eau rempli
- 𝑓 surface de la fondation
𝜎 𝑜𝑙 = 0.169 𝑀𝑃𝑎
𝜎 𝑜𝑙 = 2.3 𝑏𝑎𝑟𝑠 = 0.23 𝑀𝑃𝑎 ˃ 0.169 𝑀𝑃𝑎
La condition est vérifiée donc le château d’eau est stable au poinçonnement.
Cependant, les efforts exercés par la pression du vent sur le château d’eau constituent la source
𝜌×
𝑞 𝑦𝑛 =
2
- Ρ est la masse volumique de l’air
- 𝑞 𝑦𝑛 Pression dynamique liée à la vitesse du vent
- La vitesse maximal du vent observé à Niamey est égale à 57 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠 de 30 𝑚/𝑠 qui
équivaut a environ 30 m/s (DMN, 2016).
1292 × 30
𝑞 𝑦𝑛 = = 581.4
2
𝑞 𝑦𝑛 = 581.4 𝑃𝑎
Décomposons la structure du réservoir en deux parties :
Effet du vent sur la cuve : Figure ci-après
Cette pression modifie la pression dynamique de base compte tenu des conditions locales.
𝑞 𝑜𝑟𝑟 =𝑞 𝑦𝑛 × 𝐾𝐻 × 𝐾𝑠 × 𝐾𝑚 × 𝛿
Avec :
𝐻 18
- 𝐾𝐻 coefficient de hauteur de l’ouvrage, 𝐾𝐻 = 2.5 × (𝐻 )
0
Figure 19: Abaque de détermination du coefficient de réduction de pression dynamique (cas de la cuve)
Ainsi on a :
𝑞 𝑜𝑟𝑟 = 581.4 × 1.38 × 1 × 1 × 0.80 = 641.86
𝑞 𝑜𝑟𝑟 = 642 𝑃𝑎
La pression de calcul (𝒒 𝒂 )
Elle tient compte de la géométrie du volume. Elle est le produit de la pression corrigée par le
coefficient de trainée (𝐶𝑡 ). Elle est déterminée par la formule suivante
𝑞 𝑎𝑙 =𝑞 𝑜𝑟𝑟 × 𝐶𝑡
Le coefficient de trainé est déterminé graphiquement à l’aide de l’abaque de la figure suivante
ℎ
𝜆=
La force du vent sur la cuve est le produit entre la pression de calcul et la surface maximal de
la cuve balayée par le vent (Maitre couple).
1 =𝑞 𝑎𝑙 × 𝑚𝑎𝑥
𝐾𝐻 = 1.26
Détermination du coefficient de réduction des pressions dynamiques 𝛿
Figure 22: Abaque de détermination du coefficient de réduction de pression dynamique (cas de la tour)
Elle tient compte de la géométrie du volume. Elle est le produit de la pression corrigée par le
coefficient de trainée (𝐶𝑡 ). Elle est déterminée par la formule suivante
𝑞 𝑎𝑙 =𝑞 𝑜𝑟𝑟 × 𝐶𝑡
Le coefficient de trainé est déterminé graphiquement à l’aide de l’abaque de la figure suivante
ℎ
𝜆=
La force du vent sur la cuve est le produit entre la pression de calcul et la surface maximal de
la cuve balayée par le vent (Maitre couple).
1 =𝑞 𝑎𝑙 × 𝑚𝑎𝑥
25
= = 12.5
2
= 12.5 𝑚
Détermination de la force totale du vent sur le château d’eau
La force totale est la somme des forces de vent agissant sur la cuve et sur la tour. Cette force
est déterminée par la formule suivante :
= 1 +
= 307.440 + 514.217 = 821.65
= 821.65 𝑘𝑁
Calcul de la position de la force
Le poids du château d’eau constitue la force stabilisante. Le moment est calculé par la formule
suivante :
𝑀 𝑠 = 𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑠𝑒𝑟 𝑜𝑖𝑟 × 𝑏𝑟𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑒 𝑖𝑒𝑟
𝑀 𝑠 = 25874.85 × 9.3 = 240636.10
𝑀 𝑠 = 240636.10 𝑘𝑁. 𝑚
𝑀 𝑠 = 240636.10 𝑘𝑁. 𝑚 ˃ 𝑀 𝑉 = 15545.62 𝑘𝑁. 𝑚 Donc le château d’eau R16 est stable au
renversement.
Détermination du coefficient de sécurité au renversement
∑ 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠
𝑓=
∑ 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑟𝑒𝑛 𝑒𝑟𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
240636.10
𝑓= = 15.47
15545.62
𝑓 = 15.47 ˃ 1.5 Donc la stabilité au renversement est vérifiée.
A la fin de cette étude nous concluons que chaque élément constituant le réservoir est doté
d’acier capable d’assurer sa rigidité et la stabilité du réservoir est vérifiée.
Les charges variables : qui comprennent les charges sur toît, charges sur planchers et
escaliers, les charges de surface, la charge du vent et la température.
Ou :
- 𝐺,𝑖𝑛𝑓 = 1 pour les effets favorables
- 𝐺,𝑠 𝑝 = 1.35 pour un effet défavorable
- 𝑄,1 = 1.50 pour les effets défavorable et (0 pour les effets favorable)
- 𝑄,𝑖 = 1.50 pour les effets défavorable et (0 pour les effets favorable)
- ξ = 0.9 (Pour que 𝜉 𝐺,𝑠 𝑝 = 0.9×1.35 = 1.2)
Section d'acier cm2 995,38 2969,12 707,52 1630,12 49,77 2386,4 847,8 88,14 51,35 395,5
145HA14,42 33HA10
Nombre de bars HA16,HA14, HA16,HA2
HA16,133HA 2×776HA14 et 616HA16 - - - 384HA8
avec Eurocodes HA25,HA14 5
20 47HA10
Section d'acier cm2 725,34 2390,08 348,22 1616,23 63,2 1238,16 - - - 192
L’analyse comparative nous a permis de mettre en évidence les résultats issus de deux (2)
normes de chargement à savoir le BAEL 91 modifiée 99 et les Eurocodes. La première a permis
d’obtenir des sections d’aciers principaux plus grande que celle de la deuxième comme
Par Analyse de nos différentes méthodes et sections d’aciers, nous pouvons faire la conclusion
suivante :
Le BAEL est plus sécuritaire par rapport aux Eurocodes et les Eurocodes sont plus
économiques que le BAEL. Ce qui explique bien le choix des Eurocodes par l’entreprise car
toute entreprise vise à se faire du profit avec le peu de moyen nécessaire tout en garantissant
une bonne qualité de l’ouvrage à construire
Les tableaux qui suivent présente succinctement le devis estimatif du réservoir 16, le présent
devis variera probablement pendant la phase d’exécution des travaux car malgré que l’ingénieur
tente au mieux de maitriser ou de réduire l’effet de certaines contraintes, il existe des données
qui ne peuvent être estimées que pendant la phase d’exécution des travaux comme par exemple
la quantité exacte de remblais ou de déblais , le nombre exacte de planches des passerelles, le
nombre exactes des pièces d’échafaudage, le nombre exacte des différents joints de serrage
pour le coffrage etc.
Tableau 25: Cout du béton armé pour la construction du château d’eau R16 (voir annexe 8)
Tableau 26: Prix des canalisations en fonte pour le refoulement et le PVC pour la distribution (voir annexe 9)
NB : Dans le cadre du présent projet, l’étude s’est référée à la loi n°98-56 du 29 Décembre
1998
portant loi cadre relative à la gestion de l’environnement plus précisément à son Titre 3 :
Gestion de l’environnement à l’article Art.33 précisant les démarches à suivre pour une étude
d’impact environnemental en république du Niger.
Cette étude a identifié et évalué les impacts et les risques inhérents au projet ainsi que les
mesures d’atténuation ou de compensation.
Présentation d’un extrait du plan HSE de l’entreprise qui se présente comme suit:
V.I Etude des modifications engendrées par le projet sur :
Composantes impactées
Légende :
Impact positif
impact négatif
Le projet est source d’énorme impacts positifs ce qui justifie sa mise en œuvre.
Comme impacts positifs, nous avons la création temporaire d’emplois, la contribution à
l’embellissement de la ville de Niamey, l’amélioration des conditions de vie par l’apport d’eau
potable, le raccourcissement de la distance d’approvisionnement en eau potable etc. cependant,
il existe des impacts négatifs qui peuvent être atténués comme la pollution du sol par le rejet
d’hydrocarbure (huile de vidange, fuite de carburant), l’utilisation des produits chimiques
(adjuvent, ciment, huile de décoffrage huile des engins etc…), la pollution sonore et
atmosphérique causée par les engins de construction (groupe, camion benne, bétonnière etc.),
les risque d’érosion et de pollution des sols pendant l’excavation, le défrichage de la végétation
et la perturbation de la structure sol pour les fouilles de fondation et d’excavation pour la pose
des conduites.
En vue d’atténuer les impacts négatifs et optimiser les impacts positifs du projet des mesures
ont été proposées. Il s’agit de veiller au respect des consignes proposées par l’étude d’impact
durant la phase de construction du projet, la remise en état des sols après les travaux, la
réalisation des plantations et aire engazonnée pour compenser les pertes, le dédommagement
des personnes dont leurs infrastructures ont été détruites ou endommagées, etc.
CONCLUSION
Cette étude premièrement nous a permis de concevoir un réservoir d’environ 2100 m3 pour
l’approvisionnement en eau potable des quartiers de Sagagorou, Kogorou et Niamey 2000 pour
une durée de 20 ans. Elle nous a aussi permis de déterminer de manière concrète le nombre des
branchements privés et des bornes fontaines qu’il faut installer en une année donnée pour une
meilleure desserte en eau potable de ces quartiers.
Le dimensionnement de ces éléments commence de la dalle du toit jusqu’ à la fondation du
château d’eau suivant les normes BAEL 91 modifiée 99, le Fascicule 74 et le D.T.U associés.
Au terme de cette étude nous avons eu à confronter nos résultats de calculs avec celle de
l’entreprise DENYS pour le dimensionnement du château d’eau (R16) et il en ressort que le
BAEL 91 modifiée 99 est plus sécuritaire que les Eurocodes en termes d’aciers participant à la
solidité de l’ouvrage.
Le dimensionnement avec le BAEL a fait ressortir les résultats suivant pour chaque partie de
l’ouvrage par ml :
6HA8 pour le lanterneau
5HA12 pour la section d’armature de la coupole
10HA20 pour la ceinture supérieure
14HA12 pour la partie cylindrique
42HA20 pour la ceinture inferieure
28HA20 pour la partie tronconique
5HA10 pour la cheminée
8HA25 pour la dalle de fond
14HA20 pour la ceinture d’appui
5HA14 pour la tour support
12HA20 pour le radier général
Pour la construction du château nous aurons besoin d’environ 124 tonnes d’aciers tous
diamètres confondus.
une meilleure desserte en eau potable des quartiers périphériques de la ville de Niamey.
Le cout de la construction du château d’eau en béton armé est estimé à 1 598 969 469 FCFA
TTC.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Volume
pompé
0 773,41 773,41 773,41 773,41 773,41 773,41 773,41 773,41 773,41 773,41 0,00
[m3] par
tranche
Volume
pompé 1 3 4 5 6 7 7
0,0 773,4 2 320,2 3 093,6 6 187,3
cumulé 546,8 867,1 640,5 413,9 960,7 734,1 734,1
[m3]
Qmoy de
distribué 320,77 320,77 320,77 320,77 320,77 320,77 320,77 320,77 320,77 320,77 320,77 320,77
[m3]
Coef
0,060 0,060 0,060 2,10 1,90 1,20 1,50 0,90 1,60 1,50 1,10 0,060
horaire
Qhoraire
distribué 19,25 19,25 19,25 673,62 609,47 384,93 481,16 288,69 513,23 481,16 352,85 19,25
[m3]
Distribution
Volume
Consommé
38,49 38,49 38,49 1347,24 1218,93 769,85 962,31 577,39 1026,47 962,31 705,70 38,49
[m3] par
tranche
Volume
Consommé 3 4 4 6 7 7
38,5 77,0 115,5 1 462,7 2 681,7 6 017,7
cumulé 451,5 413,8 991,2 980,0 685,7 724,2
[m3]
1
Variation V -38,5 696,4 857,5 412,0 415,6 226,7 422,7 169,6 -19,3 48,4 9,9
431,3
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ETUDE TECHNIQUE D’UN RESERVOIR EN BETON ARME (R16) SUR TOUR DE 2000 m3, POUR LE RENFORCEMENT DU
RESEAU D’ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE A NIAMEY AU NIGER
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ETUDE TECHNIQUE D’UN RESERVOIR EN BETON ARME (R16) SUR TOUR DE 2000 m3, POUR LE RENFORCEMENT DU
RESEAU D’ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE A NIAMEY AU NIGER
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ETUDE TECHNIQUE D’UN RESERVOIR EN BETON ARME (R16) SUR TOUR DE 2000 m3, POUR LE RENFORCEMENT DU
RESEAU D’ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE A NIAMEY AU NIGER
- Perturbations des
maisons, des stations
- Informer les populations propriétaire
d’essence, suite au
des biens avant le démarrage des travaux
passage de la conduite
de refoulement
- Endommagement - Identifier et compléter le recensement
de la conduite de des personnes et des biens inventoriés dans
refoulement par la le cadre de cette étude et rapporter dans le
population tableau
Infrastructures - Evaluer les dédommagements à
accorder aux personnes affectées par le
projet
- Prévoir un cadre de prise en compte
des éventuelles perturbations sur les
infrastructures
- Mise en place d’une signalisation
efficace pour protection des fouilles de
logement de la conduite de refoulement.
xc
ETUDE TECHNIQUE D’UN RESERVOIR EN BETON ARME (R16) SUR TOUR DE 2000 m3, POUR LE RENFORCEMENT DU
RESEAU D’ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE A NIAMEY AU NIGER
Contrôle aux respects stricts des dimensions des ferraillages exécutés par les ouvriers
Contrôle des panneaux de coffrage
Détermination du rapport eau ciment pour la formulation du béton enfin d’avoir une
bonne compacité
Métré et commande des équipements métallique du réservoir (caillebotis, gardes corps,
potence de levage, couvercle, échelles a crinolines, portes de type ROMAG, portes
d’entrée du réservoir avec capteur anti intrusion ; capteurs ultrasonique).
VII.1.2 Suivi budgétaire des travaux
Apres chaque coulage du béton nous procédons au contrôle budgétaire pour voir si l’entreprise
gagne ou perd de l’argent et aussi si l’entreprise est en avance ou en retard par rapport à son
planning d’exécution.
La rédaction des rapports mensuels d’avancement des travaux est faite chaque fin du mois après
la réunion de chantier avec la mission de contrôle et le maitre de l’ouvrage.
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ETUDE TECHNIQUE D’UN RESERVOIR EN BETON ARME (R16) SUR TOUR DE 2000 m3, POUR LE RENFORCEMENT DU
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ETUDE TECHNIQUE D’UN RESERVOIR EN BETON ARME (R16) SUR TOUR DE 2000 m3, POUR LE RENFORCEMENT DU
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