Rapport de Stage
Rapport de Stage
Rapport de Stage
Ouagadougou
ISGE/DTS/RIT/2018
DEDICACE
ii
MIGRATION DES RESEAUX VERS IPV6 : ENJEUX POUR FASONET
REMERCIEMENTS
A l’issu de ce travail nous tenons à exprimer notre profonde
gratitude à M. GUIGMA Emmanuel, chef de centre de
FASONET et à M. NEYA
Koele pour les directives et séances d’encadrement qu’ils nous
ont accordées ainsi que pour l’accomplissement de ce rapport !
Enfin, nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
iii
MIGRATION DES RESEAUX VERS IPV6 : ENJEUX POUR FASONET
l’élaboration de ce travail.
SOMMAIRE
DEDICACE ............................................................................................................ II
REMERCIEMENTS ............................................................................................. III
PREAMBULE ................................................................................................................ V
SIGLES ET ABREVIATIONS .................................................................................... IX
LISTE DES FIGURES .................................................................................................. X
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................. XI
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................... 1
CHAPITRE I: PRESENTATION DU CADRE DU STAGE. ..................................... 2
1. PRESENTATION DE ONATEL SA ................................................................ 3
1.2 ANALYSE DU THEME .................................................................................. 6
CHAPITRE 2: DESCRIPTION DES EQUIPEMENTS DE FASONET .................. 7
2.1 ARCHITECTURE RESEAUX FASONET ..................................................... 8
2.2 CAS DES EQUIPEMENTS COMPATIBLES IPV6 ...................................... 9
CHAPITRE 3 : RESEAUX IPV4 ET IPV6 ................................................................ 10
3.1 ETAT DES LIEUX DU PROTOCOLE IP. ...................................................11
3.2 PROTOCOL IPV4 ........................................................................................14
3.2.1 PRESENTATION IPV4 ..............................................................................14
3.3 PROTOCOLE IPV6 .......................................................................................21
3.4 COMPARAISON IPV4 ET IPV6 ET FACTEUR DECLENCHANT LE
PASSAGE VERS IPV6.........................................................................................25
CHAPITRE 4: MIGRATION IPV4 VERS IPV6 ET ENJEUX. .............................. 30
4.1 MIGRATION IPV6 ........................................................................................31
4.2 ENJEUX DE LA MIGRATION IPV6 POUR FASONET ............................43
CONCLUSION ............................................................................................................. 46
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................ XI
WEBOGRAPHIE ....................................................................................................... XII
TABLES DE MATIERES ......................................................................................... XIII
iv
MIGRATION DES RESEAUX VERS IPV6 : ENJEUX POUR FASONET
PREAMBULE
La chambre de commerce, d’industrie du Burkina Faso, pour répondre aux besoins des
entreprises, à initier en partenariat avec l’Ecole Supérieure d’Ingénieur Electrique
(ESIGELEC) de Rouen, la création de l’institut supérieur de génie électrique du
Burkina
Faso. Il est agréé par l’État sous le N°2003/0580/MESSRS/CAB. Il a ouvert ses portes depuis
la rentrée scolaire 2003-2004.
L'ISGE-BF est géré par une structure associative privée, à but non lucratif, créée
suivant la loi n°10/92 ADP du 15 décembre 1992. Son conseil d'administration est
présidé par le Directeur General de la SONABEL. Elle compte parmi ses membres (18
membres) des entreprises publiques et privées.
L'objectif de la création de l'Institut Supérieur de Génie Electrique au Burkina Faso est
d'offrir la possibilité à des jeunes bacheliers de suivre deux années d'études supérieures
qui mènent à un diplôme de Technicien Supérieur leur permettant une rapide insertion
professionnelle
Le programme a été bâti à la demande des industriels afin de s'adapter au mieux à leurs
besoins. Des actions de formation continue sont également menées à leur demande pour
perfectionner leurs techniciens en activité. Ce cycle de formation à vocation
professionnelle pourra également à plus long terme prolonger son dispositif en vue de la
formation d'ingénieur. C'est dans cette perspective que le cycle d'Ingénieurs de travaux
fut ouvert dès la rentrée 2006-2007 et le cycle d’ingénieur de conception à la rentrée
2016-2017 pour les étudiants et les professionnels.
En matière de formation, l'ISGE-BF dédie trois filières en Génie Electrique aux
étudiants et aux professionnels pour le diplôme de Technicien supérieur et Ingénieur de
travaux (à partir de l'année 2006) :
Electricité industrielle
Maintenance Industrielle
v
MIGRATION DES RESEAUX VERS IPV6 : ENJEUX POUR FASONET
Formation initiale
Elle est destinée au nouveau bachelier et à toute autre personne détenteur d'un BAC série
(C, D, E, F1,F2,F3, H) ou d'un autre diplôme équivalent.
Formation qualifiante
En réponse à des besoins précis l’ISGE-BF organise des stages de formation pour
perfectionner les connaissances des cadres techniciens et ouvriers en activité dans les
entreprises.
Formation continue diplômante
Elle concerne les salariés qui souhaitent suivre parallèlement à leurs emplois la formation.
Pour bâtir son programme pédagogique, l'ISGE-BF s'est associé à l'ESIGELEC (Ecole
Supérieur d'Ingénieurs en Génie Electrique, de Rouen en France) qui garantit par son
expérience plus que centenaire et sa tradition de rigueur pédagogique, d’excellents
résultats. L'Institut est porté par des acteurs forts du développement économique tels
que : la Chambre de Commerce, d'Industrie et d’artisanat du Burkina Faso et les
grandes Entreprises, en particulier du secteur énergie et télécommunication. Elle est
également en relation suivie avec des partenaires au développement tel que le
Gouvernement du Burkina Faso, la Coopération française et Chinoise.
vi
MIGRATION DES RESEAUX VERS IPV6 : ENJEUX POUR FASONET
SIGLES ET ABREVIATIONS
x
MIGRATION DES RESEAUX VERS IPV6 : ENJEUX POUR FASONET
INTRODUCTION GENERALE
Le protocole de routage principalement utilisé aujourd’hui pour les communications Internet
est le protocole IP (Internet Protocol). La version la plus utilisée du protocole IP est la version
4 (IPv4) et n’a fait l’objet d’aucune évolution majeure depuis sa création. Le protocole IP dans
sa version 4 s’est avéré assez robuste tout au long de l’essor de l’Internet. Cependant, un
certain nombre de caractéristiques et d’évolutions n’ont pas été prises en compte, comme la
croissance rapide de l’internet, la multiplication des systèmes de communication mobile et
l’essor de nouveaux services de diffusion multimédia, qui a conduit à la nécessité de
l’élaboration d’un successeur au protocole IP actuel, pour lutter contre l’éventuel pénurie
d’adresse IP qui se profile à l’horizon. Le successeur naturel aurait pu logiquement être IPv5,
mais cette version n’a jamais pu atteindre le grand public. Le successeur fut donc choisi sous
le nom de IPv6, également appelé IPng (IP Next Generation).
Cette pénurie d’adresses IPv4 a emmené de nombreux pays à migrer vers le protocole IPv6
qui possède un plus grand nombre d’adresses que le protocole IPv4. En regard de
l’importance et des enjeux liés à IPv6, le Burkina Faso par son principal fournisseur d’accès
internet qui n’est rien d’autre que Fasonet a décidé d’initier une étude sur la migration vers ce
nouveau protocole. Pour se faire, nous nous sommes intéressés au thème suivant: « Migration
des réseaux IPv4 vers IPv6 : enjeux pour Fasonet. ». L’objectif de cette étude est d’élaborer
des mécanismes de migration des systèmes vers IPv6 et en faisant ressortir les enjeux.
Pour mener à bien cette étude nous allons :
D’abord faire une présentation de la structure d’accueil en évoquant la problématique,
une analyse du thème ainsi que nos méthodes de travail.
Ensuite on fera une présentation des organismes s’occupant du protocole IP, en
définissant IPv4 et IPv6.
Enfin on établira les mécanismes de migration mis en place pour le passage et la
cohabitation IPv4 et IPv6, en élucidant les enjeux pour Fasonet.
1
CHAPITRE I: PRESENTATION DU CADRE DU STAGE.
2
I. Présentation de ONATEL SA
1. Historique
Le 2 novembre 1994, ONATEL vus le jour et devient ainsi une société d'État avec un capital
de 12 000 000 000 F CFA. L’entreprise détient le monopole dans le domaine des
télécommunications fixes filaires au Burkina Faso. En 1996, outre la gestion du réseau de
téléphonie fixe, ONATEL crée un segment mobile « TELMOB » qui est en concurrence avec
deux autres opérateurs mobiles.
Depuis le 29 décembre 2006, le groupe Maroc Telecom est le nouvel actionnaire majoritaire
de ONATEL à 51 %. L’entreprise d’État ONATEL devient ainsi ONATEL-SA.
ONATEL-SA est la première entreprise Burkinabé cotée en bourse. L’entreprise est entrée à
la
Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d’Abidjan (BRVM de l’UEMOA) le 30 avril 2009
sous le symbole ONTBF. Les résultats opérationnels et financiers expliquent le niveau du
cours ayant atteint sa plus forte croissance en décembre 2015. Le titre ONATEL est parmi les
plus actifs de la BRVM et est l’un des premiers à être inscrits au MSCI WAEMU.
Le 18 avril 2018, Maroc Telecom porte sa participation à 61% du capital de la firme, une étape
qui s'inscrit dans une vision commune entre l'opérateur historique marocain et l'état Burkinabé
vers la privatisation totale du secteur de télécommunication dans le pays.
3
- La téléphonie Mobile : la partie de la téléphonie mobile est assurée par
TELMOB. Créée en 1996, TELMOB est la filiale téléphonie mobile de
l’ONATEL.
3. Présentation de FASONET
FASONET est la branche spécialisée pour la fourniture d’accès à Internet de l’ONATEL
(SA). Il est le premier Fournisseur d'Accès à Internet (FAI) au Burkina Faso, et le gestionnaire
du nœud national d'accès à Internet.
FASONET offre ce service d'accès à travers le Réseau Téléphonique Commuté (RTC), la
liaison spécialisées (LS) et par Asymmetric Digital Subscriber Line (ADSL) haut débit.
FASONET offre plusieurs services parmi lesquels le développement et/ou l'hébergement de
sites Web, la messagerie électronique, la maintenance et le matériel réseau.
Il a vu son parc d'abonnés augmenter sensiblement, passant ainsi de 5 941 abonnés en 2004 à
5 954 abonnés en 2005 soit une croissance faible de 0,2%, ce n'est qu'en 2006 que le parc a
véritablement augmenté et était de 8 442 abonnés avec une croissance de 41,7%.
Le parc a surtout été renforcé grâce à la vulgarisation de l'ADSL dont le seul parc en 2006
atteignait 1 795 abonnés. La tendance devrait se poursuivre avec les actions menées par la
société pour vulgariser l’Internet à travers une plus grande couverture et un politique de prix
abordable par les populations.
La position de FASONET dans le domaine de l'Internet est une position confortable car elle
fournit quasiment en bande passante tous les autres fournisseurs d'accès mais certains d'entre
eux notamment (E-PROCESS, DELGI, GIGANET, IPSYS, CONECTEO) ont recours à une
bande passante additionnelle par une connexion internationale directe par VSAT.
4
4. Organigramme de l’ONATEL-SA
5
II. Analyse du thème
1. Problématique
Avec le développement continu des réseaux et services de télécommunications, la
problématique d’adressage se pose de plus en plus. En effet, de nouveaux concepts tels que la
mobilité, la sécurité, les expressions des nouveaux besoins des utilisateurs contribuent à
renforcer l’exigence en matière d’adressage. Le nombre d’adresses IP nécessaire à la
fourniture de tous ces services croît, engendrant une pénurie du nombre d’adresses IPv4
disponibles. Pour faire face à cela, le protocole IPv6 a été mis en œuvre par l’IETF (Internet
Engineering Task Force). Ce protocole, codé sur 128 bits, soit 2128 adresses théoriques
disponibles, apparaît comme la solution sur laquelle repose le développement des réseaux et
services futurs.
En outre l’avènement des réseaux tous IP vient consolider l’importance de cette avancée
technologique. Au regard des enjeux que suscite le déploiement de l’IPv6, certaines structures
ont déjà commencé la migration vers ce nouveau protocole.
2. Objectifs visés
L’objectif de notre travail est de faire une étude de la migration IPv4 vers IPv6, d’évoquer les
différentes stratégies de migration et en faire ressortir les enjeux pour Fasonet. Cette étude
permettra à Fasonet de savoir en quoi s’en tenir en décidant de migrer ses réseaux vers IPv6.
3. Méthodologie
Pour notre étude nous définirons tout d’abord le réseau existant de Fasonet en faisant ressortir
les équipements compatibles IPv6, ensuite nous ferons une étude des protocoles IPv4 et IPv6,
et enfin nous évoquerons les différentes stratégies de migration d’IPv4 vers IPv6 tout en
énumérant ses différents enjeux pour Fasonet.
6
CHAPITRE 2 : Description des équipements de Fasonet
7
I. Architecture Réseaux Fasonet
8
Fasonet est connecté au réseau mondial par satellite via Téléglobe au Canada avec un débit
asymétrique de 24/34 Mégaoctets et par la fibre optique avec les opérateurs des pays voisins.
FASONET n’a pas encore effectué la migration IPv6 mais dispose néanmoins d’un bloc
IPv6 : 2c0f:fd80:/32, de routeurs compatibles IPv6 à savoir Cisco ASR 9012 , Cisco ASR
1013 et de deux routeurs Cisco 7600
9
CHAPITRE 3 : Réseaux IPv4 et IPv6
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I. Généralité sur le Protocole IP
Le protocole IP fait partie de la couche Internet de la suite de protocoles TCP/IP. C'est un des
protocoles les plus importants d'Internet car il permet l'élaboration et le transport des
datagrammes IP (les paquets de données), sans toutefois en assurer la « livraison ». En réalité,
le protocole IP traite les datagrammes IP indépendamment les uns des autres en définissant
leur représentation, leur routage et leur expédition.
Le protocole IP détermine le destinataire du message grâce à 3 champs :
• Le champ adresse IP : adresse de la machine
• Le champ masque de sous-réseau : un masque de sous-réseau permet au protocole IP
de déterminer la partie de l'adresse IP qui concerne le réseau
• Le champ passerelle par défaut : Permet au protocole Internet de savoir à quelle
machine remettre le datagramme si jamais la machine de destination n'est pas sur le
réseau local.
1. Présentation IPv4
IPv4 est la première version du protocole IP. Il est actuellement la version implémentée dans
la plupart des stations connectées au réseau Internet. Le service rendu par le protocole IPv4 se
fonde sur un système de remise de paquets non fiable, que l’on appelle service best-effort,
c'està-dire « au mieux » et sans connexion.
Une adresse IPv4 est une adresse unique qui nous identifie sur un réseau, elle est codée en
binaire sur 32bits et nous disposons 232 adresses Ipv4, soit environ 4 294 967 296 d’adresses
disponibles et est représentée sous la forme de quatre nombres décimaux compris entre 0 et
255 séparés par des points. Chacun des nombres représente un octet. Elle contient deux parties
:
• La partie réseau : qui est commune à l'ensemble des hôtes d'un même réseau.
• La partie hôte : qui est unique à l'intérieur d'un même réseau.
11
Figure 4 différents partie IPv4
2. Entête IPv4
Dans les réseaux Ethernet IP v4, les adresses sont codées sur 4 chiffres variant de 0 à 255, soit
32 bits. Pour faciliter la gestion des réseaux, les adresses sont reparties en classes. Selon la
classe, le réseau peut recevoir plus ou moins de machines. Pour communiquer d'une classe
d'adresse IP à une autre, vous devez utiliser un routeur. L'adresse effective utilise également
un masque de sous-réseau. Il existe quatre types de classes qui sont :
- Classe A : Le premier octet a une valeur comprise entre 1 et 126 ; soit un bit de poids
fort égal à 0. Ce premier octet désigne le numéro de réseau (NetID) et les trois autres
correspondent à l'adresse de l'hôte (HostID).
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Figure 6 : Classe A
Remarques : L'adresse réseau 0.0.0.0 n’existe pas et le NetID « 127 » est réservée pour les
communications en boucle locale (loopback).
- Classe B : Le premier octet a une valeur comprise entre 128 et 191 ; soit 2 bits de poids
fort égaux à 10. Les 2 premiers octets désignent le numéro de réseau et les 2 autres
correspondent à l'adresse de l'hôte.
Figure 7: Classe B
- Classe C : Le premier octet a une valeur comprise entre 192 et 223 ; soit 3 bits de poids
fort égaux à 110.Les trois premiers octets désignent le numéro de réseau et le dernier
correspond à l'adresse de l'hôte.
Figure 8: Classe C
- Classe D : Le premier octet a une valeur comprise entre 224 et 239 . Il s'agit d'une zone
d'adresses dédiées aux services de multidiffusion (multicast) vers des groupes d'hôtes
(host groups).
14
Figure 9: Classe D
- Classe E : Le premier octet a une valeur comprise entre 240 et 255. Il s'agit d'une zone
d'adresses réservées à des opérations de maintenance et d’expérimentations. Ces
adresses ne doivent pas être utilisées pour adresser des hôtes ou des groupes d'hôtes.
4. Types d’adresses
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Il existe un mécanisme qui fait la conversion d’une adresse privée à une adresse publique
lorsque l’on veut aller sur internet et ce mécanisme est le NAT.
Les différents types de communications sont :
- La monodiffusion qui est un processus qui consiste à échanger des données d’un hôte
à un hôte.
- La diffusion qui est aussi un processus qui consiste à envoyer des données d’un hôte à
plusieurs hôtes.
- La multidiffusion qui est un processus qui consiste à envoyer des données d’un hôte à
un groupe d’hôte.
Pour compenser les problèmes de distribution de l'espace d'adressage IP, la solution utilisée
consiste à découper une adresse IP de classe A, B ou C en sous-réseaux. Le découpage en
sous réseaux a pour but de réduire le gaspillage d’adresse IP. Si on devait utiliser par exemple
une adresse de la classe C, pour attribuer à 50 machines seulement alors que l’on n’utilisera
pas les 204 machines restantes sa sera purement du gaspillage. C’est là qu’intervient les sous
réseaux qui permettent une planification du réseau avec une adaptation adéquate du nombre
d’hôtes qu’on veut attribuer une adresses IP et pour cela nous avons plusieurs méthodes à
savoir le CIDR et VLSM.
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6. Limites IPv4
IPv4 : un espace d’adressage restreint avec une répartition géographique inégale
L’adressage sur 32 bits permet de disposer d’un « stock » de 232 soit 4 294 967 296 adresses.
Avec un adressage sur 32 bits, on a longtemps cru que ce stock d’adresses IPv4 disponibles
serait largement suffisant pour satisfaire tous les besoins. Avec les développements récents de
l’Internet, l’explosion prévue de pays émergents extrêmement peuplés (notamment en Asie),
et l’arrivée d’une foule d’applications nouvelles, consommatrices d’adresses IP, le stock parait
plus restreint.
A cela, s’ajoute une répartition inégale des ressources entre les zones géographiques. En effet,
aujourd’hui, le stock d’adresses IPv4 est très entamé et si près de 47% des adresses ne sont
pas attribuées (parmi le stock total d’adresses), la répartition géographique en est très inégale.
Les adresses allouées représentent la majorité du stock et sont destinées essentiellement à la
zone américaine au détriment de l’Asie qui présente pourtant un important potentiel de
développement (Chine, Inde). Il est également à noter, que parmi le total des adresses IPv4
disponibles, 53% ont été attribuées directement à des organisations (américaines pour la
plupart), avant l’apparition des RIR (Regional Internet Registries) qui ne les contrôlent donc
pas.
17
terminaux (écrans de télévision pour surfer sur Internet, …) ; sans oublier que les jeux
en réseaux, moteurs de la croissance du marché des consoles de jeux connectés,
commencent à exploser partout dans le monde ;
- Les applications nouvelles et les réseaux de capteurs : La mise en réseau et la
connexion de capteurs via IP est une technique émergente sur laquelle des
expérimentations sont menées (la météorologie, l’aéronautique…).
• Enfin la chose la plus importante est que l’IANA a épuisé sa dernière adresse IPv4 en
février 2011
2. Entête de IPv6
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3. Adresse IPv6
La représentation textuelle d'une adresse IPv6 se fait en découpant le mot de 128 bits de
l'adresse en 8 mots ou champ de 16 bits séparés par le caractère «: », chacun d'eux étant
représenté en hexadécimal.
Exemple : 2001:0abc:0001:5400:0000:0000:0123: ab58.
Afin d’alléger l’écriture deux règles de simplification peuvent être utilisées:
- Les “zéros” non significatifs peuvent être omis. (0001 est identique à 1).
- Une seule fois par adresse on peut remplacer les groupes de zéros consécutifs par “::”
( …:0000:0000:… est identique à …::… )
Ce qui donne comme notation abrégée de l’exemple précédente 2001:abc:1:5400::123:ab58.
4. Types d’adresses
a) Adresse Unicast
Le type Unicast, est le plus simple. Une adresse de ce type désigne une interface unique. Un
paquet envoyé à une telle adresse, sera donc remis à l'interface ainsi identifiée. Parmi les
adresses Unicast, on peut distinguer celles qui auront une portée globale, c'est-à-dire désignant
sans ambiguïté une machine sur le réseau Internet et celles qui auront une portée locale (lien
ou site). Ces dernières ne pourront pas être routées sur Internet. L'adressage IPv6 définit trois
types d'adresses unicast :
• les adresses publiques global unicast (exemple : 2001 :DB8 :CAFE :1 ::10/64) ;
• les adresses privées unique local (exemple : FD00 ::/8) ;
• les adresses de lien Link-local (exemple :FE80 ::AAAA/64) .
Un utilisateur connecté à un réseau privé désirant communiquer avec un correspondant dans
un réseau public (respectivement dans un réseau privé) recourt à une adresse publique global
unicast (respectivement une adresse privée unique local). A la différence d'IPv4, il n'est donc
20
plus nécessaire de disposer au niveau du routeur d'un mécanisme de traduction d'adresse NAT
ou NAT-PT.
b) Adresse multicast
Une adresse de type multicast (FF00::/8) désigne un groupe d'interfaces qui en général
appartiennent à des nœuds différents pouvant être situés n'importe où sur le réseau. Lorsqu'un
paquet à pour destination une adresse de type multicast, il est acheminé par le réseau à toutes
les interfaces membres de ce groupe. Il faut noter qu'il n'y a plus d'adresses de types broadcast
comme sous IPv4 ; elles sont remplacées par des adresses de type multicast qui saturent moins
un réseau local constitué de commutateurs. L'absence de broadcast augmente la résistance au
facteur d'échelle d'IPv6 dans les réseaux commutés.
c) Adresse Anycast
Le dernier type, Anycast désigne un groupe d'interfaces, la différence avec le multicast étant
que lorsqu'un paquet a pour destination une telle adresse, il est acheminé à un des éléments du
groupe et non pas à tous. Contrairement aux autres structures d'adresses la longueur de ce
préfixe n'est pas spécifiée, car une adresse anycast doit s'adapter aussi bien aux plans
d'adressages actuels qu'aux futurs plans qui pourraient avoir des tailles différentes.
21
Figure 12: les différents types d’adresse IPv6
La principale différence entre l'IPv4 et l'IPv6 est leur espace d'adressage qui permet la
connexion de beaucoup plus de périphériques sous IPv6.
22
protocole principal est le protocole Internet Key Exchange (IKE) qui sert à configurer et à
établir des attributs de sécurité partagés entre deux périphériques.
IPSec est une exigence majeure pour IPv6. Mais dans le cas d'IPv4, le protocole IPSec a été
implémenté comme ajout facultatif.
c) Sur l’entête
Dans le cas d'IPv6, l'en-tête de paquet n'a pas de champs sans importance. Il n'a que 8 champs
par rapport à 13 dans le cas d'IPv4. Les champs supplémentaires sont maintenant des
extensions d'en-tête optionnelles. En outre, la taille de l'en-tête (40 octets) est presque le
double de l'IPv4 (20 octets). Le moins d'encombrement dans l'en-tête contribue à simplifier le
traitement des paquets dans le routeur. Ainsi, rendre le traitement plus efficace et plus rapide.
Les adresses IPv4 sont limitées et doivent être utilisées pour des milliards de périphériques sur
Internet. Par conséquent, le concept de traduction d'adresse réseau est apparu. Il permet à
plusieurs appareils d'utiliser la même adresse IP.
Pourtant L'IPv6 dispose de nombreuses adresses, de sorte que chaque périphérique pourrait
avoir sa propre adresse publique lui conférant une identité unique sur internet et cela permet
de dire adieu au NAT. Cela peut être utile dans le cas d’applications telles que le partage de
fichiers P2P, les jeux multi-joueurs, la VoIP, la diffusion, etc.
24
2. Facteur déclencheur du passage de IPv4 vers IPv6
Les facteurs déclenchant la migration de IPv4 vers IPv6 sont nombreux et sont
essentiellement subdivisé en deux groupes à savoir les facteurs du premier ordre et ceux du
second ordre
25
l’électronique grand public et de l’électroménager (de type TV, appareils photos, etc.)
devraient de plus en plus fréquemment être connectés à Internet : ceux-ci pourraient se
comporter comme des terminaux (écrans de télévision pour surfer sur Internet, …) ou
comme des serveurs (appareils électroménagers dans le cadre du développement de la
domotique, etc.). Le besoin en adresses IP généré par les développements annoncés
devrait rendre impératif le passage des réseaux à IPv6, du moins pour les réseaux
concernés par ces applications.
26
I. Migration IPv6
1. Problématique de la migration
Pour faire communiquer des machines IPv4 avec des machines IPv6, il est nécessaire
d'implémenter des mécanismes de traduction ou de conversion de paquets. Comme il y’a des
différences entre IPv4 et IPv6, ces mécanismes ne peuvent pas marcher dans toutes les
circonstances. Il se peut que certains protocoles et certaines options (mobilité, qualité et de
service) ne marchent pas (ou de façon dégradé) avec des mécanismes de traduction (Cette
évolution) va poser un certain nombre de problèmes. Mais des méthodes seront ainsi proposer
pour effectuer ce basculement.
27
- Les techniques de translation qui adaptent le datagramme au protocole du réseau cible
(conversion de protocole).
L'avantage principal de cette méthode est de pouvoir se connecter aux applications IPv4
existantes via IPv4, tout en ayant accès aux applications IPv6 via le réseau IPv6. Cependant,
comme les deux protocoles fonctionnent simultanément sur une machine, cela peut être
couteux en termes de performance et d'utilisation CPU.
Mécanisme du tunnel
Le but est de faire communiquer entre elles des machines IPv6, lorsque les messages doivent
traverser une partie de réseau ne permettant que le transport des datagrammes IPv4. Le
principe est bien entendu d'encapsuler les datagrammes IPv6 dans des datagrammes IPv4 ;
28
c’est-à-dire ajouter un en-tête IPv4 à un paquet IPv6, afin que ce dernier puisse circuler dans
le réseau IPv4 à travers un tunnel.
- Hôte à routeur : l’hôte peut créer un tunnel vers un routeur ayant une connectivité
IPv6. Le paquet sera envoyé en IPv6 natif depuis le routeur jusqu’à la destination,
comme illustré dans la figure suivante :
29
Figure 17 : tunnel hôte – hôte
Tunnel broker
Le tunnel broker est une société tierce fournissant un service de tunnel. Pour ce faire, il faut
généralement s’inscrire chez le tunnel broker, puis demander l’ouverture d’un tunnel. Alors, le
30
tunnel broker va configurer un de ses routeurs afin de mettre en place le tunnel. Enfin, il
enverra un script à exécuter sur la machine souhaitant utiliser le tunnel, pour configurer
correctement les paramètres réseaux. La machine est alors connectée à l’IPv6 via le service du
tunnel broker.
Les étapes énumérées ci-avant sont illustrées dans la figure ci-après :
Les limitations principales de ce système sont d’une part les performances, l’emplacement
géographique du routeur du tunnel broker jouant un rôle important ; et d’autre part la
sécurité, car le routeur du tunnel broker doit accepter des modifications de configuration
depuis un serveur distant.
32
Figure 21: TEREDO
over 4
Ethernet virtuel sur le multicast IPv4 : cette méthode est relativement simple mais repose sur
la capacité multicast d'IPv4. 6over4 requiert que le réseau d'interconnexion IPv4 soit
compatible avec la multidiffusion. Étant donné que la plupart des réseaux IPv4 n’est pas
compatible avec la multidiffusion, 6over4 est rarement utilisé.
b) Cas des techniques de transition pouvant être utilisé par les fournisseurs d’accès
internet (cas de fasonet)
Traducteur de protocole
Le NAT-PT (Protocol Translation), NAT64, NAT46 ou AFT (Address Family Translation)
permet de traduire IPv4 et IPv6. S'il est sans état, on l'appelle aussi IVI.
Ceci permet d'attribuer des adresses IPv6 aux clients tout en préservant la connectivité avec
l'Internet IPv4.
Il doit cependant exister une façon d'associer certaines adresses IPv4 et IPv6 connue du
NAT64, par exemple via le Domain Name System.
Le NAT-PT est associé au DNS mais a été rendu obsolète en raison de problèmes causés.
Figure 22 CGN
Dual Stack-lite
Dual-Stack Lite est une approche dans laquelle le réseau du fournisseur d'accès est
initialement migré vers IPv6. Le trafic IPv4 de la passerelle du client est encapsulé dans un
tunnel IPv6 appelé softwire et il aboutit à la passerelle DS-Lite du FAI. Celle-ci fait office de
34
CGN pour IPv4. Ceci évite de devoir attribuer des adresses IPv4 publiques aux routeurs des
clients.
35
4rd (IPv4 rapid deployment)
4rd permet à des opérateurs de déployer des domaines où le protocole utilisé est seulement
IPv6, tout en maintenant, pour les utilisateurs, un service résiduel IPv4.
Pour faire face à la pénurie d'adresses IPv4, des adresses publiques peuvent être partagées
entre plusieurs sites d'utilisateurs, chacun se voyant réserver un sous-ensemble des ports du
niveau transport (UDP, TCP...). Comme dans 6rd, le fonctionnement est sans état (les
passerelles des opérateurs, aux frontières entre l'Internet IPv4 et les domaines IPv6-seulement,
n'ont pas à maintenir des états propres à des utilisateurs particuliers).
3. Mécanisme de traduction
- SIIT: le mécanisme SIIT (Stateless IP/ICMP Translation algorithm) se place dans un
routeur de bordure, entre un réseau IPv4 et IPv6. Il assure l'allocation des adresses
IPv4 aux hôtes IPv6 qui veulent communiquer à travers lui et la traduction des paquets
IPv6 en des paquets IPv4 et vice versa. En effet, SIIT décrit une méthode par laquelle
un routeur interprète un entête IPv4 et crée en parallèle un en-tête IPv6 avec des
informations équivalentes et vice versa. Dans la traduction d’IPv4 en IPv6, par
exemple dans l’en-tête la version 4 devient 6, ToS est transformé en Trafic Class ; le
flow label d’IPv6 devient 00000; H.L et Total length sont transformés en payload
length ; protocol en Next Header, time to live en Hop Limit ; Identification, flags,
fragments offset sont transformés en fragment options et enfin Header checksum est
supprimé.
Cependant, ce mécanisme ne donne pas une technique explicite pour l'allocation des
adresses IPv4 aux hôtes IPv6. Il s'avère donc difficile de le mettre en œuvre. Son principe
de base a été adopté par d'autres mécanismes en occurrence le mécanisme NAT-PT.
36
Figure 24: NAT-PT
- BIS (Bump In the Stack) : Ce mécanisme permet aux applications IPv4 dans des
nœuds IPv6 de communiquer sans modification de code avec des hôtes IPv6. Ce
mécanisme consiste à intercepter des paquets IPv4 transmis au noyau par une
application IPv4 vers un hôte IPv6 et à émettre sur le réseau des paquets IPv6.
37
Inversement, les paquets IPv6 reçus par l'hôte IPv4 sont traduits en des paquets IPv4
avant d'être envoyés vers l'application IPv4 concernée. La conception de la pile est
basée sur l'ajout de trois modules, un traducteur (Translator), un résolveur de nom de
l’extension (Extension Name Resolver), et un mappeur d’adresse (Address Mapper).
- ALG (Application Level Gateway) : Comme son nom l’indique, un ALG est actif à la
couche applicative du modèle OSI, et inspecte en détail le contenu des paquets lui
étant adressés. Cette machine est placée en général entre le serveur d’application
interne et le lien à internet. Pour l’utilisateur se connectant depuis internet, il est vu
comme le but des paquets, mais en réalité, l’ALG inspecte, interprète et traduit si
nécessaire chaque requête, avant de la transmettre au serveur applicatif concerné. Le
même processus se déroule lorsqu’il reçoit la réponse du serveur applicatif. Comme
tout système de translation, un ALG peut être utilisé pour effectuer la traduction entre
IPv6 et IPv4. Pour ce faire, il inspecte les paquets, et s’ils sont conformes aux règles
établies, l’ALG remplace les adresses et numéros de port IPv4 par de l’IPv6, et
inversement.
Parmi les différentes techniques de transition que nous avons vue plus haut, nous
recommandons le dual stack pour fasonet. Cette technique qui consiste à encapsuler le trafic
IPv4 du client dans un tunnel IPv6, permettra à fasonet d’offrir les deux protocoles IPv6 et
IPv4 a ces clients. Ce qui lui permettra de garder ces clients IPv4 en plus de ceux qui aurons
déjà migré vers IPv6.
38
II. Enjeux de la migration IPv6 Pour FASONET
1. Au niveau technique
• L’abondance des adresses IPv6 permet d’attribuer des adresses IP uniques à
l’échelle internationale à des objets de l’environnement d’entreprise, rend inutile
l’adressage privé et élimine par conséquent les dépenses d’exploitation et
d’investissement associées au déploiement et à la maintenance des périphériques
NAT.
• La plus grande flexibilité et simplicité de la gestion des adresses IPv6 est due à
l’élimination de l’adressage privé IPv4 dans l’environnement d’entreprise. En
particulier, certaines grandes entreprises comme Fasonet utilisent les mêmes
blocs d’adresse IPv4 privée dans différents segments de leur activité
(déchéances historiques ou transactions d’acquisition et de fusion), ce qui
entraîne des conflits d’attribution d’adresses et nécessite la mise en place de
stratégies réseau complexes pour veiller à ce que les ressources connectées dans
différentes parties de l’entreprise puissent inter fonctionner et interagir. IPv6
élimine ces problèmes en raison de l’absence de besoin d’un adressage privé. De
ce fait, les conflits d’adresses sont inexistants et des stratégies réseau et
informatiques simplifiées peuvent être déployées.
39
• IPv6 facilite la configuration réseau et gère mieux la fragmentation
2. Au niveau sécuritaire
• Implémentation de base IPSec(Internet Protocol Security) permettra d’assurer la
protection intrinsèque du réseau contre les attaques.
3. Au niveau réglementaire
4. Au niveau économique
40
• Les adresses IPv6 n’étant plus une ressource rare, les opérateurs et fournisseurs
de services pourront accroitre l’accès continu à internet de leurs clients et leur
proposer des applications innovantes.
• Des modèles économiques à inventer sous IPv6 pour Fasonet qui tirait ces
revenus de services IPv4
• Les coûts de formation pour le personnel en IPv6 seront très importants. Sans
pouvoir chiffrer les coûts de formation des personnels, on estime que ceux-ci
risquent d’être élevés et de représenter une part importante des coûts de
transition vers IPv6.
• Les besoins en personnel pour l’entretien des réseaux IPv6 étant moindres et la
possibilité de réduire les coûts d’intervention de prestataires externes sont à
prévoir
41
CONCLUSION
Ce stage a Fasonet nous a permis d’une part de mettre en pratique l’étude théorique reçu à
l’ISGE-BF et d’autre part de nous confronter à la vie professionnelle. En plus de cela il nous a
permis d’acquérir de nouvelles connaissances sur le protocole IP, sur la maintenance des
équipements en son sein. Au vus de toutes ces choses que nous avons appris nous pouvons
dire que ce stage nous a été très bénéfique.
La proposition d’un plan de migration de Fasonet de l’IPv4 vers l’IPv6, imposa deux études
préalables : l’état des lieux de IPv4 et les enjeux de l’IPv6. Selon l’état des lieux, IPv4
présente des limites en matière de ressources d’adressage, de sécurité. Quant à l’IPv6,
nouveau protocole, moteur du développement de nouvelles idées et applications, il est conçu
non seulement pour tenir compte des applications existantes mais pour s’adapter à leur
évolution future en offrant une bonne gestion de la sécurité, la qualité de service, la mobilité
et multicast.
La transition de l’IPv4 vers l’IPv6, est proposée en fonction des mécanismes de transition et
des différents réseaux concernés. Etant donné qu’IPv4 est le Protocol utilisé par la majorité
des clients de fasonet, nous préconisons pour une migration heureuse vers IPv6, que Fasonet
utilise la technique du dual stack, pour ne pas perdre ses clients IPv4 et aussi attirer les
nouveaux clients désireux de passer à IPv6 ou ceux voulant combiner les deux (IPv4 et IPv6).
Cette transition vers IPv6 créera de nombreux enjeux pour Fasonet. Pour faire face à ces
enjeux que pourrait créer cette transition, des groupes d’étude et de travail ont été proposés,
tels que l’ARCEP sur le plan national et l’AFRINIC sur le plan Africain. Ils veilleront au bon
fonctionnement de cette migration.
Par ailleurs, nous pensons que si les scénarios de transition et les recommandations faites sont
considérés et appliqués correctement, Fasonet fera partie des grands FAI (Fournisseur
d’Accès Internet) à réussir la migration vers IPv6 de tous ses réseaux.
Cependant, la transition vers IPv6 n’est pas l’affaire d’une seule structure, étant donné que
l’internet est un système d’interconnexion mondial des réseaux d’équipements utilisant le
standard IP ; la transition donc de Fasonet seulement ne suffit pas. Il est important que toutes
les structures évoluant dans ce domaine commencent, au plus vite cette transition.
42
BIBLIOGRAPHIE
[1] Rapport de projet tutoré : Adressage IPv6 (DNS, DHCP) présenté par Zerbo Lydie
Sandrine en 2012-2013
[2] Rapport de projet tutoré : Migration IPv4 vers IPv6 : Etude d’un cas pratique
présenté par
PODA yeri Mireille et OUEDRAOGO Wilfried , année : 2017-2018
[3] TCP/IP Architecture, protocoles et applications présenté par D Comer
[4] IPv6 : De la théorie à la pratique. 2e édition, présenté par O'Reilly
[5] Rapport : Atelier IPv6 IUT-ARTCI présenté par Koele NEYA
xi
WEBOGRAPHIE
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Transition_d%27IPv4_vers_IPv6 07/06/18 16h
[2] https://news.sophos.com/fr-fr/2012/07/05/pourquoi-migrer-ipv6/ 18/07/18 17h
[3] https://www.adista.fr/acces-internet-et-reseaux/acces-internet/ipv6 19/07/18 15h
[4]https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/technologies-de-l-
informationth9/reseau-internet-protocoles-multicast-routage-mpls-et-mobilite-
42289210/transition-ipv6te7507/ 25/08/18 10h
[5] http://www.atmis.fr/lettre/NL7-avril-2011/IPv6.html 27/08/18 20h
[6] http://livre.g6.asso.fr/index.php/La_standardisation_d%27IPv6 31/08/18 00h
xii
TABLES DE MATIERES
DEDICACE .....................................................................................................................
II
REMERCIEMENTS ......................................................................................................
III
PREAMBULE .........................................................................................................................
V
SIGLES ET ABREVIATIONS .............................................................................................
IX
LISTE DES FIGURES............................................................................................................
X
LISTE DES TABLEAUX .....................................................................................................XI
xiv
f IPv6 Stateless Auto-Configuration ...........
27
g Sur le domaine de la compatibilité .............
28
2. Facteur déclencheur du passage de IPv4 vers IPv6 ..............
28
a Facteur du premier ordre ..........................
28
b Facteur du second ordre ............................
29
xv
4. Stratégie (recommandation) de migration de
Fasonet ................. 42
Recommandation sur le mécanisme de transition ...............
42
Autres recommandations pour une bonne migration IPv6 ..
43
4.2 ENJEUX DE LA MIGRATION IPV6 POUR FASONET .....................43
1. Au niveau technique ................................................ 43
2. Au niveau sécuritaire ............................................... 44
3. Au niveau réglementaire ............................................ 44
4. Au niveau économique ............................................... 45
CONCLUSION .......................................................................................................................
46
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................
XI
WEBOGRAPHIE .................................................................................................................
XII
TABLES DE MATIERES ..................................................................................................
XIII
xvi