Ma Guiri
Ma Guiri
Ma Guiri
1
Présentation Générale de la GRH
Rôles de la fonction RH
2
CONCEPTS DE BASE ET
DÉFINITION DE LA G.R.H
3
Concepts de base de la GRH
5
Concepts de base de la GRH
6
Concepts de base de la GRH
Objectifs de la GRH
Attirer
Motiver et satisfaire
Conserver ou fidéliser
Être efficace ou mobiliser
Développer
9
Concepts de base de la GRH
La fonction Ressources Humaines
A toujours existé ;
C’est une fonction de gestion : gérer les
effectifs, coûts salariaux, budgets ;
Comporte un fondement juridique important ;
C’est une fonction partagée et intégrée ;
Elle gère une grande part de l’immatériel :
métiers, compétences, relations sociales,
motivation….
10
ÉVOLUTION HISTORIQUE DES
CONCEPTS
DE LA FONCTION RH
11
Évolution historique des concepts
de la fonction R.H
Le Personnel
De la gestion ou l’administration du personnel
Le Capital Humain
Gestion systémique des ressources humaines
Gestion stratégique des ressources humaines
Développement du potentiel humain
12
Le Personnel : Administration du
personnel
13
Le Personnel : Administration du
personnel
Activités :
La gestion administrative des salariés :
recruter, payer, réglementer et tenir les dossiers ;
S’assurer de la cohérence juridique des actes
de gestion quotidienne.
15
Le Personnel : Administration du
personnel
Le personnel
16
Les Ressources Humaines/ La
Gestion des Ressources Humaines
17
Les Ressources Humaines/ La
Gestion des Ressources Humaines
20
Le Capital Humain
22
Le Capital Humain
23
Le Capital Humain
La « GPEC ».
24
Le Capital Humain
La motivation
27
Le Capital Humain
28
Le Capital Humain
Le marché du travail et
29
Le Capital Humain
32
L’employabilité
L’employabilité signifie la possibilité que
quelqu’un a d’être affecté à un nouvel emploi.
Elle est synonyme d’adaptation des salariés
sur le marché du travail.
L’employabilité traduit le fait de se rendre
désirable (attirant) sur le marché du travail.
Elle devient un objectif en soi.
33
L’employabilité
34
Ressources Humaines Capital Humain
Ressource Capital
Gestion des compétences Gestion par les compétences
Effectif Individus
Formation gérée par l’entreprise Formation gérée par le salarié
Satisfaction des clients Satisfaction des salariés
Subir le marché Anticiper les besoins
Ignorer les talents Découvrir des talents
Relation de court terme Fidéliser
Management par contrôle Management par délégation et autonomie
Performance immédiate Performance sur le long terme
Fiche de poste figée Description de fonction évolutive
Gestion des salaires Gestion des salaires et des carrières
Emploi Compétence 35
Évolution historique de
la fonction R.H
En somme
Le nouveau management des RH s'inspire des
finalités suivantes :
Aligner la politique des RH et des
compétences sur les stratégies de l'entreprise
et des unités.
En somme
Intégrer dans un modèle cohérent le
management par les compétences à l'échelle
de l'entreprise et les pratiques traditionnelles
de RH à savoir :
38
Evolution historique de
la fonction R.H
En somme
Mesurer et développer le capital humain
considéré comme un actif essentiel de l'entreprise
Capitaliser le savoir.
39
Evolution historique
de la fonction R.H
Apporter de la Valeur au personnel (PVA : People Value
Added) par :
41
Environnement organisationnel
interne de la GRH
42
Environnement organisationnel
interne de la GRH
1. Liens ente les Fonctions de l’organisation
On reconnait :
Vastes variétés de fonctions selon le secteur d’activité
et la taille de l’organisation. Principalement
Finance/Comptabilité, Commerciale, Production et
Ressources Humaines ;
43
Environnement organisationnel
interne de la GRH
44
Environnement organisationnel
interne de la GRH
Sa structure
Son personnel
46
Environnement organisationnel
interne de la GRH
Autorité Hiérarchique :
47
Environnement organisationnel
interne de la GRH
Les formes d’autorité possibles :
Autorité de conseil :
48
Environnement organisationnel
interne de la GRH
Les formes d’autorité possibles :
49
Environnement organisationnel
interne de la GRH
En somme, L’autorité du service R.H est :
La taille de l’organisation ;
51
Environnement organisationnel
interne de la GRH
La structure du service RH :
Le personnel du service RH
Administrateurs ;
Professionnels ;
Directeur.
53
Environnement
organisationnel externe de
la GRH
54
Environnement organisationnel
externe de la GRH
Environnement économique
Environnement socioculturel
Environnement politico-légal
55
Environnement organisationnel
externe de la GRH
Environnement économique
Taux d’intérêt ;
Mesures fiscales ;
Concurrence.
56
Environnement organisationnel
externe de la GRH
Environnement socioculturel
Système de valeurs ;
Culture de la population.
57
Environnement organisationnel
externe de la GRH
Environnement politico-légal
Législation du travail ;
Réglementation ;
Équité en emploi.
58
Merci pour votre attention et très
bon courage à nous ensemble.
AU 2019-2020 Module « GRH »
Complément Cours LF « GESTION»
Il y a, sur ce point, aujourd’hui consensus. Les dirigeants savent que la mobilisation optimale
des ressources humaines donne à l’entreprise un avantage compétitif déterminant. Cette
conviction s’est forgée progressivement, contribuant à l’émergence de la fonction Personnel et à
sa transformation en fonction Ressources humaines (section I), à la prise en compte des
enjeux du contexte avec une approche contingente (section II). La crise a fait ressortir
l’importance de la fonction RH. Après la crise, la fonction RH est confrontée à de nouveaux
défis (section III). Face aux attentes des parties prenantes, la DRH devient DRHDD (direction
des ressources humaines et du développement durable) (section IV).
L’importance accordée par les entreprises au management des ressources humaines est
relativement récente. La fonction Personnel a émergé lentement dans la première moitié du
e
XX siècle, s’est professionnalisée dans la seconde moitié, est devenue fonction Ressources
humaines et est reconnue comme une fonction stratégique aujourd’hui.
Jean Fombonne, dans son remarquable historique de la fonction Personnel, a proposé une
chronologie détaillée qui reprend chaque étape de l’émergence de la fonction en France
comme dans la plupart des pays du monde avec des spécifictés contextuelles liées
notamment à des facteurs de développement et/ou de culture :
– la fonction « Personnel » sans chef du personnel (1850 à 1916) ;
– l’émergence d’une fonction autonome (1916 à 1935) ;
– une fonction qui s’organise et devient plus politique (1936 à 1940) ;
– assistance et œuvres sociales (1940 à 1946) ;
– une fonction en plein essor (1947 à 1960) ;
– l’âge adulte (1961 à 1970) ;
– les managers (1970 à 1980) ;
– vers le management stratégique des ressources humaines (depuis 1980).
Pour retracer l’historique de la fonction, les auteurs distinguent quatre grandes périodes :
– des prémices à 1944 ;
– les Trente Glorieuses (1945 à 1974) ;
– la professionnalisation de la fonction RH (1975-2000) ;
– le DRH, partenaire d’affaires (2000-2012) ;
Et nous évoquerons la crise et, après la crise, les années où les entreprises et les salariés
réapprennent à conjuguer l’économie et le social, le réalisme et l’optimisme, le bien-être
individuel et collectif, le profit et le développement durable.
La fonction Ressources humaines n’a pas toujours existé. Les textes les plus anciens parlent
de l’intendant qui assumait quelques tâches de gestion du personnel.
L’industrie naissante utilisait une main-d’œuvre nombreuse non spécialisée. Les méthodes
de travail étaient empiriques. La performance de la main-d’œuvre était faible. Vers 1880,
avec Frederik Winslow Taylor, l’organisation scientifique du travail est née. Par ses
expériences, il a démontré que l’on pouvait accroître l’efficacité du travail des salariés. Ses
méthodes ont abouti à la parcellisation des tâches ou à la spécialisation et ont fait sentir le
besoin d’améliorer la formation des salariés. L’organisation scientifique du travail a permis
d’exploiter au maximum les capacités des salariés. Avec le taylorisme, le développement de
la taille des organisations et la syndicalisation croisssante, les services du personnel
apparaissent. Les activités principales de ces nouveaux services seront le recrutement, la
répartition des tâches et les problèmes de performance des salariés. La fonction «Personnel »
apparaît au début du XXe siècle à partir du moment où le chef d’entreprise n’est plus en état de
gérer l’ensemble du personnel qui lui est alloué.
À cette époque, la gestion du personnel apparaît comme une gestion des postes. Dans le
modèle taylorien-fordien, le personnel occupe un poste. La notion de poste est une invention
taylorienne avec ses quatre caractéristiques : elle est prescriptive, elle est procédurale, elle
est individuelle, elle suppose une stabilité. La notion de poste, aujourd’hui mise en cause,
conserve une grande importance en GRH.
Trois étapes (avant 1914, de la guerre à 1936 et après 1936) peuvent être distinguées.
À partir de 1945, commence cette période de croissance que Jean Fourastié a baptisée les
Trente Glorieuses. Elle se caractérise par une application systématique des principes
d’organisation du travail, de simplification du travail et des produits eux-mêmes, par
l’innovation dans les matières et les produits, la hausse du pouvoir d’achat, du niveau de
vie et de la consommation, le plein-emploi et le manque de personnel qualifié.
Ces années de croissance sont marquées par l’accroissement de la population salariée et par
l’évolution du cadre réglementaire et des idées relatives à l’homme au travail entraînant la
professionnalisation de la fonction.
– La réglementation
Les principaux textes concernent la création du comité d’entreprise (1945), de la Sécurité
sociale (1945), des délégués du personnel (1946), la liberté de négocier les salaires et le
SMIG (1950), la troisième semaine de congés payés (1956), la création des ASSEDIC
(1958), l’ordonnance sur l’intéressement (1959).
– Les idées
Les résultats des travaux d’Elton Mayo à la Western Electric, de 1924 à 1939, sont surtout
connus en France à la fin des années 1940. On découvre alors qu’une cause importante des
augmentations du rendement était le développement des relations entre chercheurs et
ouvriers, ceux-ci se sentant considérés individuellement et en tant que groupe, ce qui
entraîne un changement de leur attitude envers leur travail.
De nombreuses missions, composées d’industriels, de cadres et de fonctionnaires,
ramènent de voyages aux États-Unis, des observations, des méthodes, des expériences
d’entreprises sur les multiples aspects de la productivité. Leurs rapports reçoivent une large
diffusion. Des politiques de relations humaines sont mises en œuvre.
Les travaux d’Elton Mayo sont le point de départ de nombreuses transformations des
conditions matérielles de travail. Les machines et les murs abandonnent le gris pour
prendre des couleurs. L’école des « Relations humaines » développe son influence.
À la fin des années 1950, d’autres travaux américains sont connus en France. Jean
Fombonne a souligné l’importance de ceux portant sur les styles de commandement axés
sur la production ou sur le personnel de Likert. Argyris analyse les conceptions implicites
de ceux qui ont un style de commandement directif et contraignant et les met en
contradiction avec les modifications observées lors du développement psychologique des
individus. Douglas Mc Gregor récapitule les recherches précédentes en formulant la théorie
X, conception pessimiste du travailleur moyen qui ne s’intéresse pas à son travail, et la
théorie Y fondée sur l’auto – motivation des individus.
Les travaux de Maslow sur la hiérarchie des besoins et d’Herzberg sur la satisfaction au
travail ont également une forte influence.
– formation ;
– information ;
– organisation de l’entreprise.
L’époque est marquée par l’arrivée des « baby-boomers » sur le marché du travail,
l’évolution rapide des courants socioculturels, le développement du cadre réglementaire
et le cheminement des idées de réforme de l’entreprise.
– Le cadre réglementaire
Parmi les principaux textes de la période, on peut citer ceux concernant la retraite des non-
cadres (1961), l’APEC (1966), la formation (1968, 1971), la participation financière (1967),
la section syndicale dans l’entreprise (1968), la quatrième semaine de congés payés (1969), la
création du SMIC (1970), la négociation collective (1971), l’égalité de rémunération
hommes-femmes (1972), l’amélioration des conditions de travail (1973), les licenciements
(1973 et 1975). Ces textes prolongent le « droit généreux de l’après-guerre ». Des textes
conventionnels complètent le cadre réglementaire : sécurité de l’emploi (1969), formation
(1970), garantie de ressources (1972), chômage (1974).
Dès 1974, les pratiques de GRH s’inscrivent dans un environnement externe perturbé par la
permanence imprévue d’une crise considérée comme un accident provisoire. En matière de
politiques et pratiques RH, les effets de la crise ne sont pas pris en compte et les mesures
mises en œuvre sont des mesures d’attente. La durée du travail effectif hebdomadaire chute
et rejoint la durée légale de 40 heures oubliée depuis quarante ans. Les mesures d’âge
mettent en pré-retraite un grand nombre de quinquagénaires et le taux d’activité des 55-65
ans devient l’un des plus bas du monde développé. Les automatismes et habitudes en
matière de rémunération poussent le ratio « frais de personnel/valeur ajoutée » vers les
sommets atteints en 1982 et 1983. Le chômage progresse et les premières « mesures pour
l’emploi » apparaissent. Les entreprises mettent en cause les règles récentes sur les
licenciements (1973 et 1975) et développent une recherche de la flexibilité à travers
l’intérim en attendant que la loi de 1979 ne favorise le contrat à durée déterminée. Les
risques de l’entreprise duale avec un noyau dur très privilégié et une population précaire
défavorisée sur tous les plans sont alors dénoncés. L’obligation de présenter leur premier «
bilan social » pour l’exercice 1978 amène les entreprises à moderniser leur système
d’information ressources humaines (SIRH) et l’informatisation avance à grands pas. Dans un
cadre réglementaire renouvelé, la fonction est confrontée à divers défis.
1-3-1 Le cadre réglementaire
Le Code du travail s’enrichit tout au long des années 1974-2000. La crise ralentit le
mouvement de réforme mais ne l’arrête pas. Cependant, au droit généreux de l’après-1968
succède le droit de crise. Les législateurs se font plus prudents.
Les textes de 1982 poursuivent et élargissent le mouvement de réforme. Une série
d’ordonnances modifie substantiellement les règles de la gestion de l’emploi et des temps.
Quatre lois sur les « nouveaux droits des travailleurs » modifient les relations sociales. Les
entreprises doivent s’adapter à ces changements rapides. C’est l’occasion d’un renforcement
numérique de la fonction Personnel. Les lois Auroux de 1982 stimulent la demande de
cadres de personnel.
Les années 1983-2000 connaissent une évolution forte du cadre réglementaire. Les textes
reflètent la nécessité d’adapter le cadre réglementaire au contexte récent : nouveaux textes
sur la formation (bilan de compétences, co-investissement), le recrutement, le temps partiel,
le compte épargne-temps, l’aménagement du temps de travail, l’insertion professionnelle et
l’apprentissage, l’assouplissement du droit au travail pour les PME-PMI, la protection
sociale, la participation...
L’évolution du cadre réglementaire en France est parallèle à celle constatée dans les autres
pays d’Europe. Une certaine convergence européenne semble se dégager. Le Maroc est en
chemin..
1-3-2 Les défis
a) Mutations technologiques
b) Incertitudes économiques
c) Évolution démographique
La croissance de la population active reste forte. En 25 ans elle s’est accrue de 5 millions de
personnes. Des classes d’âge nombreuses arrivent sur le marché du travail. La proportion de
femmes actives s’accroît. Le départ à la retraite concerne les classes creuses. Atout en période
de croissance, cet accroissement devient un handicap en période de crise. La montée du
chômage réduit la capacité d’adaptation des entreprises aux changements technologiques et
économiques. Le traitement social du chômage pénalise la modernisation.
d) L’internationalisation
La concurrence internationale s’avive. La mondialisation croissante des marchés affecte des
branches et des entreprises de plus en plus nombreuses. Le risque des délocalisations
concerne aussi bien les usines que certains services. Elle accroît l’intensité concurrentielle.
L’entreprise doit comparer sa productivité et le coût main-d’œuvre de l’unité produite avec
des concurrents du monde entier : le spectre de la délocalisation est présent. Il faut suivre un
ensemble d’indicateurs significatifs (productivité, durée du travail, coût horaire, absentéisme,
conflits du travail...) sur le plan international. L’intensité concurrentielle impose la chasse aux
coûts cachés, l’accroissement de la productivité, l’utilisation optimale des équipements par un
aménagement des temps, la recherche de la flexibilité.
e) L’image de l’entreprise
Les années 1975-1990 ont été marquées par l’amélioration de l’image de l’entreprise. Un
consensus se dégage sur la contribution des entreprises à la résolution des problèmes
économiques et sociaux. Le chef d’entreprise devient un héros positif.
Un retournement apparaît en 1991, avec une chute de la confiance accordée aux entreprises. La
multiplication des plans sociaux, la brutalité de certaines décisions, les polémiques sur la
rémunération des dirigeants, la montée de l’incertitude ont dégradé l’image de l’entreprise.
L’image de l’entreprise et de la fonction RH à travers le cinéma est particulièrement négative
dans certains films des années 2000.
Les mentalités des Français ont largement changé pendant cette période. Les études de la
Cofremca et du CCA permettent de suivre l’évolution des courants socioculturels.
L’analyse des courants socioculturels a conduit, par exemple, à diagnostiquer l’émergence
en 1980 du style de vie du décalage, qui constitue un véritable défi pour les DRH.
Caractérisés par leur instabilité, leur anticonformisme, leur absence d’implication au travail
tout en débordant de créativité et de dynamisme dans leur vie privée, les décalés constituent
une population dont les compétences et les talents sont souvent perdus (ou largement sous-
utilisés) par l’entreprise traditionnelle.
Dans les années 2000, la France a adopté la nouvelle normalité ouest-européenne, choisissant
les valeurs de plaisir et de réalisation de soi. Le Français est individualiste, hédoniste et
pluraliste.
Depuis les années 1950, les modes se succèdent avec, par exemple, le développement des
organisations (OD dans les pays anglophones) de 1970 à 1980, l’enrichissement des tâches
(1975- 1980), les cercles de qualité (1980-1985), le projet d’entreprise et la qualité totale
(1985-1990). Georges Trépo constate : « Nous assistons ainsi à un continuel défilé de
modes » ; « Les outils dont on ne parle plus aujourd’hui sont en passe de devenir monnaie
courante dans les pratiques. Ainsi, depuis 1982-1983, il y a beaucoup plus de tâches
enrichies et de groupes semi-autonomes dans l’industrie française que dans la période
1975-1980. Or, de 1975 à 1980, c’était la grande mode et, depuis 1982, on n’en parle plus.
»
Les modes managériales favorisent l’évolution des entreprises et en particulier des pratiques de
GRH. La mode crée des attentes, elle est source d’énergie qui « permet de dégeler un instant le
statu quo des forces en présence ». Les modes managériales favorisent l’innovation sociale et
sa diffusion.
1-4-2 Le RH de proximité
Il n’y a de bonnes pratiques qu’adaptées au contexte et aux défis à relever. Après avoir
présenté un modèle contingentiel RH, les défis actuels sont étudiés.
Depuis trente ans, l’approche contingente s’impose en GRH. Il n’y a pas de bonnes
pratiques universelles. Les bonnes pratiques sont dans chaque cas celles qui sont adaptées
aux contingences du contexte.
La théorie de la contingence, énoncée par Lawrence et Lorsch, conduit à prendre en compte
tous les facteurs de contingence pour analyser l’évolution de la GRH. Divers modèles de
contingence appliqués à la gestion des ressources humaines ont été construits ou adaptés
pour des entreprises de différentes tailles, secteurs ou pays.
Le modèle ci-dessous permet d’identifier la relation défis ? Logiques ? Politiques et
pratiques. L’évolution des facteurs de contingence explique le profond renouvellement de
la fonction RH.
Pour définir des politiques et pratiques RH adaptées au contexte, il faut identifier les principaux
défis et leurs conséquences en matière de RH.
L’impact des mutations technologiques sur le renouvellement des pratiques de la GRH est
considérable. L’accélération des mutations technologiques entraîne une obsolescence
toujours plus rapide des qualifications. Toutes les entreprises connaîtront des mutations
rapides affectant le contenu du travail et les compétences requises de la part des salariés.
Pour maîtriser les conséquences des mutations technologiques, l’acquisition et le
développement des compétences nécessaires pour bénéficier pleinement des innovations
technologiques deviennent la préoccupation centrale des DRH. Ils doivent assurer une veille
technologique et anticiper les conséquences de l’introduction des nouvelles technologies sur la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Les mutations technologiques
remettent en cause l’équilibre homme-emploi.
À un instant donné, l’entreprise peut avoir des effectifs excédentaires (+), convenables (=) ou
déficitaires (–) pour son niveau d’activité, et le niveau de qualification du personnel peut être
jugé insuffisant (–), normal (=) ou plus élevé que nécessaire (+).
Le graphique ci-dessous fait ressortir neuf cas de figure :
Figure 2 : Niveau de qualification / Niveau d’effectif
Le dialogue social
Depuis les années 1980 on observe une relative atonie conflictuelle : 1,2 million de JINT
(journées individuelles non travaillées) dans la décennie 80, après une moyenne de 3,5
millions lors de la décennie précédente. Le total des journées de grève descend en dessous
de 500 000 dans les années 1990 à l’exception notable de 1995. Les années 2000 sont
marquées par une diminution des jours de grève dans le secteur privé avec une reprise en
2010. La part des entreprises ayant connu au moins une grève passe de 2,2 % à 3,3 % entre
2009 et 2010.
Le mouvement RSE
Le mouvement pour la prise en compte par l’entreprise de sa responsabilité sociale et
sociétale, le développement des IR (investisseurs responsables) et de la notation sociale
constituent des pressions nouvelles sur les DRH. En 2010, l’adoption de la norme ISO
26000 apporte un cadre de référence.
Les DRH doivent adapter leurs pratiques aux évolutions réglementaires spécifiques à leur
environnement de travail et à l’harmonisation dans le cadre de l’espace social a u q u e l
l’organisation fait partie.
Par exemple, en France, de nouvelles lois ont introduit des bouleversements importants. Le
rythme de production législative ne faiblit pas, constituant un défi pour le DRH soucieux
de mettre en œuvre la réglementation. La recodification du 1er mai 2008, à « droit constant », a
simplifié le code. Cependant les innovations principales sont conventionnelles. Depuis
2005, d’importants ANI (accord national interprofessionnel) sont signés (la formation, les
seniors, le télétravail), le principal niveau de négociation demeurant l’entreprise. Depuis
quelques années, le centre de gravité du système de relations professionnelles se déplace
vers l’entreprise. Ce phénomène est commun à plusieurs pays de l’Europe de l’Ouest. Il
rapproche les systèmes européens et ceux d’Amérique du Nord. Le développement d’un
syndicalisme d’entreprise favorise la recherche d’innovations sociales négociées et d’accords
de contrepartie.
L’Europe sociale implique de très larges modifications des réglementations nationales avec
une harmonisation prudente et progressive dont les contours sont dessinés aujourd’hui. Les
DRH doivent connaître les diversités et anticiper les évolutions prévisibles.
L’internationalisation de la concurrence
Les secteurs protégés deviendront rares. Quelle que soit son activité, l’entreprise doit
affronter et maîtriser la concurrence non seulement des entreprises européennes mais de celles
du monde entier. Elle doit veiller à conserver une productivité compétitive dans un contexte où
les innovations technologiques franchissent sans délais les frontières. Elle doit éliminer les
surcoûts et les gaspillages qui le handicapent face à ses concurrents. La rigueur dans la GRH
devient indispensable, les entreprises doivent s’européaniser et s’internationaliser.
L’internationalisation traque les rentes de situation.
L’internationalisation des marchés favorise les entreprises qui introduisent la dimension
internationale dans leur MRH : recrutement, gestion des carrières, mobilité...
L’impact d’une inflation réduite concerne en particulier la politique des rémunérations. Les
marges d’augmentation sont limitées et les entreprises doivent modifier leur système de
rémunération pour satisfaire à la double exigence de flexibilité et d’implication.
L’influence des facteurs de contingence évoqués a conduit les entreprises à adopter quelques
logiques qui, en France et en Europe, influencent la formalisation des pratiques de GRH.
Pour répondre à ces défis, les DRH adoptent des logiques qui irriguent les politiques et
pratiques : personnalisation, adaptation, mobilisation, partage, anticipation.
2-3-1 La personnalisation
La personnalisation concerne tous les domaines de la GRH, la rémunération globale, la
gestion des carrières et des compétences, la formation et la maîtrise du temps.
L’individualisation des rémunérations s’est développée dans les années 1980. Pour étayer
les décisions individuelles, les systèmes d’appréciation se développent. L’évaluation des
personnes, des comportements et des résultats, la détection des potentiels sont une
préoccupation majeure des entreprises. Ces dernières mettent en œuvre des PPP (projets
professionnels personnels), des PIF (plans individuels de formation), des BPP (bilans
professionnels personnalisés), des entretiens professionnels, le DIF (droit individuel à la
formation). Elles diffusent une information personnalisée (bilans sociaux individuels,
bulletins sociaux personnalisés...). La personnalisation se traduit également par
l’individualisation des horaires, la maîtrise individuelle de son temps de travail, l’évolution
vers le temps choisi. Un choix plus large est offert qui s’efforce de favoriser la prise en compte
des attentes et aspirations de chacun et des contraintes de l’entreprise. La nouvelle gestion
des temps, des carrières et des rythmes de travail devient très complexe. Elle implique, là
encore, décentralisation des décisions et maîtrise de toutes les informations pertinentes.
Progressivement l’entreprise à la carte, offrant des choix nombreux aux salariés, se met en
place.
2-3-2 L’adaptation
L’entreprise doit s’adapter rapidement et de façon optimale à toutes les évolutions de
l’environnement et aux sollicitations internes et externes. Pour cela, elle recherche la
flexibilité dans cinq directions : flexibilité quantitative externe (contrats à durée déterminée,
intérim...), flexibilité quantitative interne (heures supplémentaires, chômage partiel,
annualisation, modulation et récupération, aménagement des temps...), flexibilité qualitative
ou fonctionnelle (mobilité, polyvalence...), externalisation (sous-traitance interne et externe,
essaimage...), flexibilité salariale (intéressement, rémunération réversible aléatoire, collective
et individuelle...). La flexibilité optimale implique une décentralisation des décisions. Il
faut donc que chaque responsable opérationnel susceptible de prendre une décision dispose
des informations nécessaires d’une part, et des connaissances pertinentes de MRH d’autre
part.
2-3-3 La mobilisation
Pour une même technologie mise en œuvre, la productivité diffère fortement dans les entre-
prises du fait des différences dans l’organisation de la production, dans la mobilisation des
salariés et dans leurs qualifications. La mobilisation repose sur une implication de la
hiérarchie et sa capacité à motiver ses collaborateurs. Elle nécessite la reconnaissance du
contenu émotionnel et de la dimension affective au travail. La mobilisation repose sur un
management de l’équité et un système de reconnaissance. Obtenir l’engagement,
l’implication des salariés devient une mission essentielle. Cette implication présente des
risques lorsque le salarié, invité à « payer de sa personne », n’a pas les moyens pour réussir et
craque.
2-3-4 Le partage : «Tous DRH »
2-3-5 L’’anticipation
Les comportements des acteurs à l’origine de la crise actuelle ont-ils été favorisés ou tolérés
par les pratiques RH en vigueur ? Deux domaines RH peuvent être mis en cause : les
pratiques de rémunération de certaines « compétences clés » et des dirigeants, sources de
risques de comportements inappropriés, de dégradation du climat social et de la cohésion
interne d’une part, les erreurs commises dans la recherche, la détection, l’affectation, la
fidélisation et la carrière des « hauts potentiels », au détriment de l’ensemble des autres
salariés, d’autre part.
Pour les rémunérations, les effets pervers de certains dispositifs et notamment des bonus «
Pousse au crime » et de l’explosion des rémunérations des dirigeants sont apparus.
Les bonus variables illimités ont stimulé l’imagination et la prise de risque. La « culture du
bonus » et l’accoutumance à une rémunération globale très élevée, ont favorisé des
comportements dangereux. Les effets pervers d’un niveau très élevé de rémunération et la
culture du bonus, avec une rémunération très stimulante en fonction du résultat à court
terme, ont favorisé des comportements dangereux pour les organisations avec un haut
niveau de risque.
L’explosion des rémunérations des dirigeants, qui, en moyenne ont augmenté de 20 % par an
ces dix dernières années, a contribué à la dégradation de la cohésion interne et de l’image
des entreprises. Les critiques concernent non seulement le niveau, source de forts sentiments
d’iniquité, mais aussi les modalités de calcul avec des critères de détermination des éléments
variables souvent peu convaincants, une corrélation douteuse avec la performance de
l’entreprise, l’absence de risques financiers et la difficile justification des parachutes dorés.
Les sommets atteints posent aujourd’hui un problème de justice sociale.
Interrogés pour le baromètre Liaisons Sociales 2008, les DRH plaçaient en tête de leurs
priorités « attirer et retenir les meilleurs éléments ». À la question « comment la direction
générale perçoit- elle la création de valeur de la fonction RH ? », ils citent en premier leur «
capacité à attirer et retenir les talents ».
Cet accent mis sur les hauts potentiels n’est pas sans risques. D’une part, les salariés
ambitieux sont incités à se faire reconnaître en adoptant les apparences du profil « haut potentiel
» dessiné par l’entreprise, en investissant beaucoup de temps dans le « faire savoir » et le «
réseautage», au détriment parfois du travail, et en privilégiant les activités visibles et
immédiatement valorisables au dépens des efforts s’inscrivant dans la durée. Les hauts
potentiels identifiés bénéficient d’un traitement de faveur. Ceci entraîne des sentiments de
sous équité chez leurs collègues. Polarisés sur « les meilleurs éléments », les DRH oublient
parfois de développer et récompenser les talents qu’ont les autres salariés. Les stars, qui
associent performance et potentiel, font oublier les piliers, performants certes mais à faible
potentiel, dont la performance assure cependant les résultats de l’entreprise et qui sont «
gérés par l’oubli ».
Ce sont les entreprises dont les salariés innovent et s’engagent qui résistent le mieux et sortent
renforcées de la crise. L’intérêt de l’entreprise est de rendre ses salariés « Tous talentueux » et
de mobiliser leurs talents. En développant les talents ignorés, l’entreprise assoit durablement
sa compétitivité. Le besoin de reconnaissance est partagé par tous les salariés. La gestion par
l’oubli est une source de gaspillage des talents. Un développement des RH moins centré sur
une minorité de potentiels favorise le développement harmonieux du capital humain. La
pénurie des talents sera d’autant moins ressentie que les talents ignorés auront été développés
et mobilisés.
Remettre à plat le système de reconnaissance et de rétribution, les grilles de rémunération et la
détermination du salaire de performance apparaît indispensable. Revaloriser, parmi les critères
de performance, les comportements vertueux, le respect des règles éthiques et les indicateurs
de responsabilité sociale et de développement durable réduit les risques qui ont entraîné la crise
actuelle. Le recentrage de la GRH sur les personnes entraîne aussi une évolution du périmètre
de la fonction avec la prise en compte croissante de l’équilibre entre vie professionnelle et vie
hors travail, la maîtrise des risques psychosociaux et, plus largement, la transformation de la
DRH en DRHDD, direction des ressources humaines et du développement durable.
Cela implique d’être un employeur attractif, de devenir une « great place to work », un « top
employeur » reconnu pour la qualité de ses pratiques de management des compétences,
afin d’attirer et de fidéliser les talents externes. Les prévisions de recrutement des
entreprises pour assurer la relève laissent envisager une « guerre des talents » dans les années
2014-2020. Au-delà des talents attirés à l’extérieur, l’entreprise doit s’appuyer sur ses talents
potentiels en interne pour développer l’engagement de ses salariés. Il est donc indispensable
d’identifier et de faire grandir les talents ignorés présents dans l’entreprise. La fonction RH
doit faire de chaque manager un développeur de talent capable de donner à chaque
collaborateur l’envie et les moyens de devenir talentueux.
La fonction RH doit aider les managers à faire vivre leur groupe humain et à atteindre les
objectifs fixés. Il s’agit, au-delà des outils et des processus, d’acquérir les comportements
managériaux appropriés. Le manager efficace de demain pratiquera un management
bienveillant, adapté à la maturité de chacun de ses collaborateurs. La fonction RH a la
mission d’élever les compétences managériales à tous les niveaux hiérarchiques et, en
particulier, celui des managers de proximité. Le reporting doit être moins consommateur de
temps et d’énergie pour permettre une réelle disponibilité pour l’encadrement des hommes. La
proximité avec les salariés doit se développer tout au long de la ligne hiérarchique. Des
dirigeants présents sur le terrain obtiennent des performances supérieures à ceux qui recherchent
la reconnaissance médiatique externe.
3-2-5 Faire de la diversité une richesse
La FRH doit aider chaque manager à prendre en compte la diversité de ses collaborateurs, à
éliminer toute discrimination directe ou indirecte. La diversité des âges avec des pyramides
déséquilibrées pose des problèmes nouveaux. Faire coopérer harmonieusement la
génération Y, les Yoyos nés entre 1979 et 1990, et les Baby-boomers, les Yéyés nés entre
1946 et 1958, n’est pas simple tant les différences socioculturelles sont fortes. La recherche
d’une réelle égalité professionnelle femme/homme, l’intégration réussie des personnes
handicapées, l’égalité des chances sont des enjeux pour lesquels la DRH doit mobiliser toute
l’entreprise. Réussir le management de la diversité associe performance sociale et
performance économique et financière.
La FRH doit faire en sorte que tous les acteurs, dirigeants, managers, salariés, IRP, contribuent
par leurs actions et leurs comportements à ce que l’entreprise assume toutes ses responsabilités
sociales, sociétales et environnementales. Mettre en place des chartes de relations avec les
fournisseurs et les clients, préparer l’obtention de labels, favoriser les engagements
citoyens, collectifs et individuels, et rendre compte des actions menées est nécessaire. Le
volet humain du développement durable doit être reconnu. Pour affronter de façon
appropriée les six défis précédents, la qualité du dialogue social est essentielle.
La fonction RH contribue à la mobilisation des salariés sur des causes sociétales et l’ancrage de
l’entreprise dans les territoires. Le nombre de salariés engagés dans des causes sociétales,
variable selon les entreprises, croît et contribue à créer une dynamique de changement
orientée RS. Les salariés s’engagent dans cinq domaines : l’humanitaire (catastrophes
naturelles) ; l’action citoyenne (insertion des jeunes, des handicapés, protection de l’enfance),
l’artistique et le culturel (rénovation du patrimoine), l’action environnementale (éco-gestes), le
développement économique (création de microentreprises, notamment dans des pays en
développement). La fonction RH contribue également, au travers de ses activités, à la
responsabilité à l’égard des territoires dans lesquels l’entreprise opère. Elle le fait dans le
cadre de sa GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et compétences) qui évolue vers une
GPTEC (gestion prévisionnelle territoriale des emplois et compétences).
Le DRH s’impose comme un acteur majeur dans le cadre de la conception et de la mise en
œuvre des politiques DD. Que les services DD soit intégrés ou non dans la DRH, ils doivent
travailler ensemble. Parce que la fonction RH est au cœur d’une transformation DD de
l’entreprise qui ne peut se réaliser sans l’engagement durable de tous les salariés et l’activation de
tous les leviers de GRH, il apparaît souhaitable que la DRH devienne DRHDD.
Table des matières
I- De la fonction Personnel à la fonction Ressources humaines
1-1. L’émergence de la fonction : 1850-1944
1-1-1 Avant 1914
1-1-2. De la guerre à 1936 :
1-1-3 De 1936 à la guerre :
1-2. Les Trente Glorieuses (1945-1974)
1-2.1 De 1945 à 1965 : le contexte
1-2-2. la fonction Personnel s’affirme
1-2-3. De 1965 à 1975 : le contexte
1-3. La professionnalisation de la fonction (1975-2000)
1-3-1 Le cadre réglementaire
1-3-2 Les défis
1-3-3. Une nouvelle approche de la fonction
1-4. Le DRH « Partenaire d’affaires » (2000-2012)
1-4-1 Le RH partenaire d’affaires
1-4-2 Le RH de proximité
Bibliographie
Jean-Marie Perretti, « Gestion des ressources humaines », 21ème édition Vuibert, 2016
1
Axe Politique
Emploi & Compétences
2
L’emploi
Niveau opérationnel La gestion administrative et juridique des
emplois
- Les statuts
- L’embauche
- Le recrutement – la GPEC
- L’incertitude de l’environnement et
l’emploi
GRH CH
Emploi &
Compétences GPE GPEC
Gestion prévisionnel de l'Emploi Gestion Prévisionnelle de l'Emploi
& des Compétences
6
Politique Emploi
Section I : La connaissance de la population
employée
§1 : L’effectif.
§1 : La durée de travail.
§2 : La modernisation d’équipement.
§3 : La réorientation stratégique.
8
Section IV : Les politiques d’ajustements externes et
de modification de l’emploi.
§1 : Le recrutement.
Définition du poste et du profil du poste
La démarche de recrutement.
L’accueil et l’adaptation.(la clause d’essai)
Le coût de l’embauche.
Le recours à la sous-traitance 9
§3 : La séparation.
10
Politique Emploi
La connaissance de la population
employée
11
INTRODUCTION
La notion d’emploi constitue le cœur de nombreuses
problématiques des services R.H au sein des
organisations.
Ajustements internes
14
Ajustements au niveau des Ressources Humaines
Externe :
Quantitative CDD, Licenciement,
Externalisationintérim, Soustraitance
16
L’EFFECTIF
- TYPES
- MODES DE CALCUL
17
La connaissance de la population
employée
Le terme effectif est d’un emploi délicat car il
recouvre des réalités différentes. En effet, si
Du point de vue théorique, sa connaissance est réputée sans
problème ;
personnelle,…)
La connaissance de la population
employée
Exemple
24
ANALYSE DE L’EFFECTIF
- COMPTABILITÉ EFFECTIF
- INSTRUMENTS
25
La connaissance de la population
employée
Pour définir des politiques de personnel, il devient
utile pour l’entreprise de tenir une «comptabilité» des
effectifs, c’est à dire
Exemple :
28
Tableaux à double entrée (ou matrices)
15
10
Exempledepyramidedes
5 anciennetés
0
1 2 3 4 5
32
La connaissance de la population
employée
+ Variations de l’emploi,
+ Evolution de la structure, et
+ Stabilité du personnel.
33
Variation de l’emploi.
Ces indicateurs permettent de suivre l'évolution de l'effectif selon le type de contrat.
Ratio Description
Effectif au 31/12/N+1 Mesure la simple variation des effectifs entre 2 dates (sans
distinguer la nature des contrats ni les variations saisonnières)
Effectif au 31/12/N
Effectif moyen N+1 Cet indicateur élimine les variations saisonnières mais ne
distingue également pas les contrats à durée déterminée et les
Effectif moyen N
autres. Seuls les travailleurs temporaires sont exclus.
Effectif à durée déterminée N+1
Effectif à durée déterminée N
Permet une connaissance plus fine de l’emploi.
Ou
Effectif à durée indéterminée N+1
Effectif à durée indéterminée N
34
Evolution de la structure
Les rapports entre les différentes catégories de personnel, considérées
au travers de leur statut ou leur qualification apparaîtront nettement avec
l’aide des ratios du type suivant :
Ratio Description
Permet de juger le renforcement ou de
l’affaiblissement de l’encadrement entre 2
Cadres +agents de maîtrise en N+1
périodes. Un ratio supérieur à 1 traduit un
Effectif total N+1 renforcement du poids de l'encadrement.
Cadres + agents de maîtrise N
Effectif total N
Juge le poids du travail précaire au sein de
l’organisation et du recours plus ou moins
TT + CDD en N+1
conséquent au travail temporaire(TT) et/ou au
Effectif en N+1 contrats à durée déterminée (CDD) par rapport à un
effectif initial. Une organisation au sein de laquelle
TT + CDD en N
le poids du travail précaire serait important peut
Effectif en N indiquer une volonté des dirigeants de conserver
une forme de flexibilité par rapport à leurs effectifs.
Au contraire, une politique inverse traduirait peut
être un désir de limiter au mieux le turn-over.
Ce type de ratio peut servir à mesurer d’autres
évolutions telles que celles du personnel à
domicile, du personnel étranger, des types de 35
qualification, de la main-d’œuvre féminine…
Stabilité du personnel
Nombre de Licenciements
Le taux de licenciement.
Effectif moyen
38
INTRODUCTION
De la structure du personnel,
39
INTRODUCTION
40
INTRODUCTION
41
GPE
EVALUATION DES BESOINS
EN PERSONNEL
42
EVALUATION DES BESOINS
EN PERSONNEL
Polyvalence,
Flexibilité…
45
EVALUATION DES BESOINS
EN PERSONNEL
46
Application / illustration GPEC
47
Diagnostic de la situation en T
Effectif au Cadres Tech Qualifiés Non Total
31/12/T qualifiés
Total 42 60 144 254 500
-20 ans 0 0 6 15 24
20/29 ans 2 11 28 52 93
30/39 ans 6 14 39 88 147
40/49 ans 20 13 33 75 141
50/59 ans 12 17 28 20 77
+ 60 ans 2 5 10 1 18
48
Prévision et Analyse de la situation
en T+3
49
Diagnostic de la situation en T
Effectif au Cadres Tech Qualifiés Non Total
31/12/T qualifiés
Total 42 60 144 254 500
-20 ans 0 0 6 15 24
20/29 ans 2 11 28 52 93
30/39 ans 6 14 39 88 147
40/49 ans 20 13 33 75 141
50/59 ans 12 17 28 20 77
+ 60 ans 2 5 10 1 18
Retraite 8 10 15 28 61
Démission 2 2 6 20 30
50
Prévision et Analyse de la situation
en T+3
Mouvements Extérieurs
Cadres Tech Qualifiés Non Total
qualifiés
1 Offre en T 42 60 144 254 500
2 Mouvements 10 12 21 48 91
Extérieurs
(Retraite+démission)
51
Prévision et Analyse de la situation
en T+3
Promotion Interne
CSP Cadres Tech Qualifiés Non Total
qualifiés
Offre en T 42 60 144 254 500
Promotion vers / 10 15 60 85
Catégorie
Promotion supérieure
interne Promotion depuis 10 15 60 / 85
Catégorie
inférieure
52
Prévision de l’Offre en T+3
Cadres Tech Qualifiés Non Total
qualifiés
1 Offre en T 42 60 144 254 500
2 Mouvements 10 12 21 48 91
Extérieurs
(Retraite+démission)
3 Promotion vers / 10 15 60 85
Catégorie supérieure
4 Promotion depuis 10 15 60 / 85
Catégorie inférieure
5 Offre en T+3 (1-2-3+4) 42 53 168 146 409
53
Tableau Ressources / Besoins en
personnel en T+3
Cadres Tech Qualifiés Non Total
qualifiés
1 Offre en T 42 60 144 254 500
2 Mouvements 10 12 21 48 91
Extérieurs
(Retraite+démission)
3 Promotion vers / 10 15 60 85
Catégorie supérieure
4 Promotion depuis 10 15 60 / 85
Catégorie inférieure
5 Offre en T+3 (1-2-3+4) 42 53 168 146 409
Besoin en T+3 45 70 95 190 400
6 Analyse des écarts (Besoin en T+3 – Offre en T+3)
Déficit /Catégorie -3 - 17 / - 44 - 64
Excédent / Catégorie / / + 73 / + 73
54
Analyse des écarts
55
Conclusions et
Recommandations
Un excédent global de 9 = Sureffectif potentiel
Une situation contrastée selon les catégories.
56
GPE
AJUSTEMENT DES
RESSOURCES HUMAINES
57
Ajustement des Ressources
Humaines
Dans l’hypothèse d’un maintien de l’effectif
58
Ajustement des Ressources
Humaines
Dans l’hypothèse d’un maintien de l’effectif
Mutations,
Formations…
59
Ajustement des Ressources
Humaines
Dans l’hypothèse d’une modification de l’effectif
61
APERÇU SUR LA DÉMARCHE
GPEC
62
Définition de la « GPEC »
65
Notion de compétence
67
Un emploi
Un emploi correspond généralement à
plusieurs postes de travail possibles dans
une organisation.
C’est un regroupement de postes très proches
les uns des autres, lorsque l’on considère les
activités qui sont réalisées ou les compétences
mises en œuvre.
Exemple : secrétaire de direction, de
bureau ou de service.
68
Un poste
69
Emploi-Type
77
Etapes d’élaboration d’un
REC
78
Analyse de poste
79
Fiche de poste
81
Fiche de fonction
La fiche de fonction est un document qui définit
pour chaque famille d’emploi (pour occuper le
poste) :
Les missions,
Les activités et
Les compétences requises
La fiche de fonction détaille alors les missions,
activités et les compétences d’un groupe de
professionnels.
82
LA STRUCTURE DU
RÉFÉRENTIEL DES EMPLOIS
ET DES COMPÉTENCES
83
Un REC doit comporter :
Un sommaire donnant une idée global sur le
contenu du référentiel ;
Une introduction abordant les objectifs du
référentiel, les usages du référentiel, les
conditions et la méthode d’élaboration du
référentiel, comment utiliser le référentiel et la
structure de la fiche de fonction ;
Une nomenclature des emplois ;
Toutes les fiches de fonctions des agents ;
84
Pour Construire la nomenclature
des emplois, il faut :
Identifier les emplois ;
Regrouper les emplois en métiers et en familles
professionnelles (avec l'aide des opérationnels) ;
Nommer les métiers ;
Valider la nomenclature : des opérationnels à la
Direction ;
A partir de cette nomenclature on construit la
cartographie des emplois.
85
La nomenclature des emplois
s'organise de la manière suivante :
Famille
Métier Emploi Poste
professionnelle
87
LA DÉMARCHE GPEC
88
Objectifs / Enjeux « GPEC »
Disposer d’une vision claire de l’évolution des
métiers ;
Anticiper les besoins futurs en compétences
individuelles et collectives (prévenir
inadéquation ou pénurie) ;
Favoriser l’adéquation à ces besoins en
compétences par la mise en place et le suivi
d’actions RH (préserver un bon climat social).
89
Objectifs / Enjeux « GPEC »
Maintenir l’employabilité des salariés ;
Une meilleure gestion des carrières ;
Une flexibilité géographique, un référentiel commun
facilite l’identification des mobilités possibles, une
souplesse fonctionnelle (polyvalence);
Une meilleure efficience de la formation ;
Eviter la perte des savoirs de l’entreprise ;
Acquérir un avantage compétitif.
90
Modes d’entrée de GPEC
Pour le salarié
Employabilité
Motivation et Reconnaissance
94
Limites GPEC
Limites :
Difficulté de prévision
Instrumentation difficile et lourde à gérer
Résistances des acteurs opérationnels et
syndicats
Démarches trop descriptives
95
Axe Mix Social Approche Classique Approche Moderne
Logique Qualification / Poste Logique Compétences / Fonctions
GRH CH
Emploi &
Compétences GPE GPEC
Gestion prévisionnel de l'Emploi Gestion Prévisionnelle de l'Emploi
& des Compétences
Externe :
Quantitative CDD, Licenciement,
Externalisationintérim, Soustraitance
POLITIQUES D’AJUSTEMENT
INTERNES ET DE MAINTIEN DE
L’EMPLOI
98
INTRODUCTION
Soucieuses, par principe, de ne pas faire varier leurs
effectifs ou bien
La réorientation stratégique.
100
AJUSTEMENT INTERNE ET MAINTIEN DE L’EMPLOI
LA GESTION DE LA DUREE DU
TRAVAIL
(ARTICLES 184 À 280)
101
La gestion de la durée de travail
(articles 184 à 280)
Trois formules peuvent être proposées. L’adhésion du
personnel est requise dans tous les cas :
102
La gestion de la durée de travail
(articles 184 à 280)
104
La gestion de la durée de travail
(articles 184 à 280)
105
La gestion de la durée de travail
(articles 184 à 280)
106
La gestion de la durée de travail
(articles 184 à 280)
107
La gestion de la durée de travail
(articles 184 à 280)
Durée adaptée aux fluctuations saisonnières ou
hebdomadaires (Gestion annuelle de travail )
108
La gestion de la durée de travail
(articles 184 à 280)
Heures supplémentaires
112
La gestion de la durée de travail
(articles 184 à 280)
LA MODERNISATION DES
EQUIPEMENTS
114
AJUSTEMENT INTERNE ET MAINTIEN DE L’EMPLOI
LA RÉORIENTATION
STRATÉGIQUE
115
AJUSTEMENT EXTERNE ET
MODIFICATION DE L’EMPLOI
LE RECRUTEMENT
116
Le Recrutement
Le recrutement recouvre un ensemble
d’opérations :
Définition du poste et du profil du poste ;
La démarche de Recrutement ;
L’accueil et l’adaptation de la nouvelle
recrue (La clause d’essai) ;
Le Coût de l’embauche.
117
Définition du poste et
du profil du poste
118
L’analyse du poste
Finalité du poste:
Activités principales :
Activités secondaires :
Liaisons principales et nature des relations (internes/externes) :
Gestion de projet
Gestion de projet
Processus de prise de décision
Maîtrise de logiciel de gestion de stock et d’achat
Connaissance de logiciel commercial
Connaissance en bureautique : Excel et Word
Connaissance en messagerie : Outlook, Internet
Savoir faire (Etre capable de)
Consulter et analyser l’état de réapprovisionnement
Collecter et analyser les nouvelles demandes d’achat
Décider et arrêter la liste des articles à commander
Définir les critères d’achat
Comportements
Esprit d’analyse et de synthèse
Capacité d’écoute
Capacité d’adaptation
Disponibilité
Capacité d’anticiper
Réactivité
Organisation et planification du travail 125
Compétences
Sommaire des Les exigences
requises en générales
fonctions termes
d’études, de Les compétences
formation ou générales suivantes sont
Sous l’autorité du d’expérience requises peu importe le
directeur des pour ce poste profil de carrière ou le
finances, le titulaire sont laissées à niveau d’expérience. Il
de ce poste planifie, la discrétion est fortement conseillé
organise et de de continuellement
administre des l’employeur raffiner ses compétences
systèmes de en fonction du pour mieux se préparer à
comptabilité pour contexte son futur emploi.
Comptable l’entreprise à des spécifique de
fins de suivi, de l’entreprise. Compétences
contrôle et de Cependant, les littéraires
gestion. informations Compétences
suivantes communicationne
Autres appellations : peuvent servir lles et sociales
contrôleur, de repères. Compétences de
vérificateur interne, base en
chef comptable. Un diplôme mathématiques
d’études Collaboration et
de travail en
Principales collégiales ou
équipe
universitaires
tâches en Compétences
administration informatiques de
1. Conçoit, met base
des affaires, en
en œuvre et Compétences
comptabilité
administre d’autogestion
ou dans un
des systèmes
comptables et domaine
connexe ainsi
prépare des Compétences
qu’un titre
renseignemen
ts financiers
professionnel spécifiques
reconnu en
pour
comptabilité Une carrière en
l’entreprise;
peuvent être administration fait appel
2. Prépare les
exigés (C.A., à un nombre de
états
financiers, les C.M.A. ou compétences
C.G.A.). spécifiques.
rapports et les
déclarations
d’impôts; Résolution de
3. Examine les problèmes
126
Prise de décision
pièces
INTITULE : GESTIONNAIRE DE SERVICE DE RESTAURATION *
MASSE HORAIRE : 2000 Niveau d’accès : Titulaire d’un Baccalauréat ou titulaire d’un
diplôme de Technicien en restauration
PROFIL PROFESSIONNEL : emplois types visés et/ou spécifications de spécialisation
Cette filière vise la formation d'un technicien spécialisé polyvalent en restauration chargé de concevoir et d'organiser
l'activité d'un restaurant ou d'un service de restauration. Il sera amené à encadrer le personnel de service et de cuisine, de
superviser les actes d’achats, de commercialisation des produits et des services de restauration. Il peut aussi gérer une
petite ou moyenne entreprise de restauration.
Connaissances : Savoir-faire Comportements professionnels :
professionnels :
Culture et civilisation nationales et étrangères Organiser le service Excellente hygiène personnelle
Géo-économie des flux et saisons touristiques (cuisine / bar / Sens de l'élégance et de la bonne
Histoire et géographie touristiques restaurant) tenue
Organisation et réglementation touristiques/ Assurer Veille vigilante à la propreté des
hôtelières l'approvisionnement lieux
Connaissance de produits alimentaires et identifier les Courtoisie, sens de l'accueil
Techniques de production besoins Attention permanente à servir les
Techniques d'approvisionnement & de gestion des Assurer la production clients
stocks Appliquer les règles Esprit d'initiative et d'équipe
Restaurant d'hygiène et de Prévention et résolution
Techniques de communication sécurité immédiate des problèmes
Hygiène et sécurité alimentaire Prospecter le marché Sens de l'organisation
Comptabilité et Gestion des ressources humaines potentiel Sens de leadership
Connaissances juridiques, économiques et Analyser les ventes et
sociales dégager les
Marketing & Gestion indicateurs de
Législation du travail rentabilité
Applications Informatiques et bureautiques
Internet
127
INTITULE : TECHNICIEN SPECIALISE EN GESTION HOTELIERE
NIVEAU : TECHNICIEN
MASSE HORAIRE : 2000 Niveau d’accès : 3ème année secondaire ou titulaire d’un
certificat de qualification en restauration
130
Recrutement direct Recrutement confié à un
par l’entreprise cabinet extérieur
-Candidatures spontanées
externes des lettres de
candidatures (demandes
d’emploi + CV…)
parviennent spontanément
à l’entreprise,
-Cooptation : candidatures
présentées par les membres
du personnel (leur
entourage) suite à - Petites annonces ;
Sources de affichage,
recrutement - Utilisation d’un
-Relations personnelles du
(modalités) portefeuille de
dirigeant,
candidatures
- Petites annonces : elles préexistantes.
s’adressent à un vaste
public et permet d’avoir un
choix étendu de candidats.
Elles dépendent : du choix
journal ; du texte de
l’annonce ; d’une bonne
définition du poste proposé,
- Recours à l’ANAPEC,
- Associations d’anciens
élèves d’une école,
- Connaissance à la suite
d’un stage ou d’une
mission d’intérim,
133
L’accueil
135
L’adaptation
Bien ou mal assuré, l’accueil se prolonge
par une phase d’adaptation. Cette phase
peut être plus ou moins longue selon :
136
La clause d’essai (art 13 et 14)
137
La clause d’essai (art 13 et 14)
140
Contrats à Durée Indéterminée
CDI
La période d'essai en ce qui concerne les
contrats à durée indéterminée est fixée à :
143
- Coûts des annonces, des déplacements, des informations
Coût direct du
diverses ;
recrutement
- Temps consacré à l’examen des candidatures ;
- Temps consacré aux entretiens ;
- Temps consacré aux consultations préalables à la décision ;
- Honoraires payés au cabinet de conseil en recrutement.
- Temps consacré par le supérieur hiérarchique et les autres
Coût d’accueil
personnes de l’entreprise chargées d’informer, d’expliquer
et
d’adaptation - Coût d’inefficacité lié à des erreurs (travail à refaire, mise en
panne des machines à cause d’un manque d’expérience…)
Coût
d’acquisition C’est temps consacré par le nouvel embauché en étant
d’expérience improductif. Le salaire perçu par le salarié ainsi que les charges
(ou de manque sociales constituent un coût de non productivité pour
à gagner) l’entreprise.
La non adéquation du recruté au poste de travail (incompétences,
Le coût de difficultés relationnelles…) se traduit par :
vacance de
- De nouveaux frais de recrutement (si période d’essai) ;
poste
- Un coût de licenciement + frais de recrutement si la
décision intervient après la période d’essai
144
AJUSTEMENT EXTERNE ET MODIFICATION DE
L’EMPLOI
L’APPEL À UN PERSONNEL À
STATUT PRÉCAIRE OU
EXTÉRIEUR À L’ENTREPRISE
145
LE PERSONNEL À STATUTS
PRÉCAIRES
146
Le personnel à statuts
précaires
147
Le contrat de travail à durée
déterminée
Ne peut être conclu que dans les cas suivants :
Le remplacement d'un salarié par un autre
dans le cas de suspension du contrat de travail
de ce dernier, sauf si la suspension résulte d'un
état de grève ;
L'accroissement temporaire de l'activité de
l'entreprise ;
Si le travail a un caractère saisonnier (art 16)
148
LES FORMULES
D’EXTERNALISATION DE
L’EMPLOI
149
Les formules d’externalisation
de l’emploi
150
Le travail temporaire
(par Intérim)
Consiste dans l'exercice de l'activité d’embaucher
des salariés en vue de les mettre provisoirement à
la disposition d'une tierce personne appelée
"l'utilisateur" qui fixe leurs tâches et en contrôle
l'exécution.
Elle s'engage à leur verser leur
rémunération et à honorer toutes les obligations
légales découlant de leur contrat de travail (art 495).
151
La sous-traitance
La sous-traitance interne
(contrat de sous-entreprise - arts. 86 à 91)
152
AJUSTEMENT EXTERNE ET MODIFICATION DE
L’EMPLOI
LA SÉPARATION
153
La séparation (art 32 à 78)
154
Diverses formes de séparation
155
Déséquilibre
156
Rééquilibre
157
GÉNÉRALITÉS SUR LES
LICENCIEMENTS
158
Les motifs économiques
(art 66 à 71)
Peuvent être conjoncturels ou structurels et
correspondent à des situations de :
Baisse d'activité entraînant un sureffectif ;
160
LES INDEMNITÉS DE
SÉPARATION À LA CHARGE
DE L’ENTREPRISE
161
Les indemnités de séparation à la
charge de l’entreprise
163
Le montant de l'indemnité
165
LES COÛTS INDIRECTS OU NON
APPARENTS SUPPORTÉS PAR
L'ENTREPRISE
166
Les coûts indirects
Manifestations, …
167
Au total
Quel que soit le mode de licenciement, celui-ci
se solde par un ensemble de coûts réels
supérieurs aux strictes indemnités et
réparations concédées par l'entreprise.
168
Merci pour votre attention et très
bon courage à nous ensemble.
Université Hassan II Mohammedia
Faculté de droit Ain Sebâa
Département: Économie & Gestion
Niveau : Semestre 5
A.U : 2020-2021
1
Axe Politique
Rémunération
2
La Rémunération
Niveau opérationnel La gestion administrative des rémunérations
- La rémunération du poste ou de
qualification
- La rémunération de la performance
- La rémunération de l’attachement à
l’entreprise (l’ancienneté)
- Le mix de rémunération
- Le système de rémunération
La Rémunération
4
Rémunération / un casse tête
- Parce qu’elle est à la base d'un processus d'échange entre
l'employeur et le personnel
6
Quelques Symptômes
8
Critères d’un bon système de
rémunération
Un système de rémunération lié à la stratégie
Un système équitable
Un système compétitif
Un système fédérateur
Un système transparent
Un système global
9
SOMMAIRE
10
Section 1 : Contraintes légales, rémunération globale.
11
§2 : Les éléments du salaire.
a) Le salaire de base
Sont d'importance inégale selon les entreprises. On relève assez fréquemment les
avantages suivants :
- Dépassement de standard,
- Economie de matière,
- Risque,
- Chaleur,
- Bruit,
- Eloignement....
• Les avantages en nature
- Prêts de la société,
- Remises sur les produits de la société,
- Bourses d’études des enfants,
- Facilités pour les loisirs,
- Participation aux repas, membre d’un club sportif ou
culturel…
• Les avantages sociaux
- Assurance vie,
- Assurance risques divers,
- Assurance automobile,
- Compléments de retraite,
- Prévoyance familiale,
- Primes accordées â l'occasion d'événements familiaux,
etc…
Au-delà de ces primes et avantages divers, d'importance très
inégale d'une entreprise à l’autre, certaines entreprises
désireuses de s'attacher leur personnel mettent en place :
Rémunération globale
§3 : Les charges sociales obligatoires sur salaires.
o Date,
o Jour,
o Heure et
o Lieu de chaque paye et le cas échéant, du
o Versement des acomptes,
0 - 2 500.00 0 0
Le salaire net =
(+) Salaire brut
(–) CNSS part salariale
(–) AMO part salariale
(–) Retraite part Salariale
(–) L’impôt sur le salaire.
29
Bulletin de paie
Réf Employeur:... Raison
Nom et Prénom du salarié:.......... Salaire de base:..........
sociale:... N°affiliation CNSS:...
N°immatriculation CNSS: ........... Taux d'ancienneté:........
N°Affiliation CIMR:...
Retenue CIMR:
35
Équilibre du Système de
rémunération
Rémunération variables variable rémunération variables
Primes intéressement/participation
Individuel collectif
Expérience
Fixe
37
Mix des Rémunérations
38
La rémunération de la qualification :
par l’évaluation des postes
39
Classement ordinal
Méthode « Fourchette de salaires »
Responsabilité 20 40 60 80 120
Qualités physiques
15 30 45 60
et/ou psychiques
Contexte de travail
10 20 30 40
42
Evaluation quantitative
L'évaluation du rendement
Le salaire aux pièces
Le salaire à la tâche
Le boni intégral
Les autres formules individuelles
Les formules collectives
Rémunération de la force de vente
43
Evaluation qualitative
44
Rémunération de l’implication du
personnel à long terme
45
Partenariat et intéressement du personnel
52
a) Les variables décisionnelles de l’entreprise agissant
sur la masse salariale
- l’effet d’effectif,
- l’effet de masse,
- de l’effet de structure,
- de l’effet de noria et
- du GVT.
L’effet d’effectif (ou de variation des effectifs)
Calculer :
L’effet d’effectif ;
La nouvelle masse salariale en t1 et la
progression de celle-ci entre les deux périodes.
57
Solution
L’effet effectif est = 4/100 x 1,025 = 0,041 soit 4,1%
La masse salariale en t1 =
59
L’effet de masse
Les augmentations décidées au cours d’une année sont
rarement prises le 1er janvier. Elles n’ont donc qu’un effet
partiel. L’effet de masse est en général inférieur à
l’augmentation en niveau.
Dans l'hypothèse d'effectifs (2131) et de salaires constants (1300, 1600 et 2000 dh)
Dans l'hypothèse où l'on calcule cet effet de structure, il faut alors considérer
l'effet de Noria non plus sur la masse totale des mouvements, mais à l'intérieur
de chaque catégorie, de façon à pouvoir isoler la part de l'effet de Noria de la part
de l'effet de structure.
63
L’effet de noria
- L’effet de report.
L’effet d’ancienneté
On constate donc :
Une augmentation de 60,75 par rapport au (1.1/ t0)
et
Une augmentation de 60,75 - 45,375 = 15,375 par
rapport au (1.1/ t1) sans qu'aucune décision n'ait
été prise. 72
Conclusion
Soit une entreprise X ayant une masse salariale égale à 1200 en to.
Le salaire de base au 31 Décembre de to est donc mensuellement de 100.
79
Calcul des Masses Salariales
Afin de conduire une analyse affinée des frais de personnel, il est utile
d’établir des ratios du type suivant :
85
Données brutes relatives aux
rémunérations
Montant des rémunérations Total
• masse salariale annuelle
• Frais de personnel
• Part des primes dans la décla
ration des salaires
• Grille des rémunérations
Base de calcul Enca- Agents de Employés Total
des rémunérations drement maîtrise et ouvriers
• Pourcentage des salariés dont
le salaire compte une partie
variable
Autres charges de personnel Enca- Agents de Employés Total
drement maîtrise et ouvriers
• Indemnisation de la maladie
• Frais de licenciement
• Primes d'ancienneté
• Avantages divers (chiffres)
• Congés payés
• Frais de recrutement
• Versements effectués, à des-__
entreprises extérieures pour
mise à disposition de
personnel
- Entreprises de travail temporaire
- Autres entreprises
Participation financière Total
• Montant global de la réserve de participation
• Montant aLoué à d'autres formes d'intéressement
• Coût horaire par catégorie de personnel
86
• Coût moyen de l'heure d'intérim
Merci pour votre attention et très
bon courage à nous ensemble.