Cherif Borhen
Cherif Borhen
Cherif Borhen
Université de Carthage
*** ***
Ministère de l’Enseignement Supérieur, Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bizerte
de la Recherche Scientifique, des Technologies
de l’Information et de la Communication
N°M14-18
MEMOIRE
DE PROJET DE FIN D’ETUDES
Présenté à
Pour obtenir le
Réalisé par :
CHERIF BORHEN
Dédicaces
respect, que dieu leur préservent bonne santé et longue vie. Tous mes
A mes frères
avenir.
Remerciements
Je tiens à remercier Mr. Lotfi SOUISSI pour l’honneur qui m’a fait
d’avoir accepté d’être rapporteur de ce projet.
J’adresse mes remerciements les plus sincères à Mr. Wajdi Rajhi et Mlle
Taysir Rezgui pour leur encadrement, leur disponibilité et leur conseils
fructueux qu’il m’a prodiguées le long de mon projet.
Sommaire
III.3.1.3. Encombrement................................................................................................ 59
INTRODUCTION GENERALE
L’état tunisien détient plus de 90 de son capital, le reliquat étant détenu par des
organismes bancaires et privés. Son chiffre d’affaire s’élève à près de 170 million de Dinars.
EL FOULADH emploie environ 1200 personnes dans son usine implantée à Menzel-
Bourguiba au nord de la Tunisie ou se trouve également son siège social.
Actuellement, compte tenu des changements qui s’opèrent dans son environnement
socioéconomique, EL FOULADH vise à satisfaire sa clientèle en quantité et qualité.
Ces départements de production sont soutenus par d’autre entités supports assurant les
fonction telles que : Etudes et Développement, Achats, Ventes et Marketing, Maintenance,
Mouvement, Contrôle Qualité, Financier, Comptabilité, Formation, Administratif , Juridique,
contrôle de gestion, Informatique, Magasins, Utilité.
Ce département produit les billets. Ce sont des barres d’acier de section carrée (110mm x
110mm) de longueur 3m et d’un poids variant entre 300kg et 350kg.
La billette sert par la suite pour la production des barres ou des fils métalliques.
Ce département fabrique des produit laminées longs à partir des billettes ou emportées,
par laminage à chaud. (Tableau 1). La capacité de production de ce département est définit en
fonction des appareils utilisés. En effet, le train à barres (installé en 1965) produit 140 000
tonnes/ an et le train à fils (installé en 1974) produit 85 000 tonnes/ an.
Diamètre 10.12.14.16.20mm
Diamètre 6.8 et 10 crénelé ou lisse en
Crénelé lisse en barres
couennes
Ce département fabrique des produits tréfilés. Il a démarré en 1971 avec une capacité de
12000 tonnes par an. Sa capacité atteint aujourd’hui environ 25000 tonnes/an.
Plusieurs produits sont fabriqués dans le département tréfilerie et qui sont exploités dans
plusieurs domaines.
Ce département a été créé en 1971 pour répondre aux besoins des industriels, agriculteurs
et commerçants en bâtiment, Tagar, pylônes, et autres structures spécifiques.
o la galvanisation
o le montage des charpentes.
I.2.1. Patentage
I.2. 2. Décapage
C’est une opération qui consiste à enlever de la calamine qui se trouve sur les fils.
Cette étape est réalisée à l’aide des bains successifs qui sont :
- Trois bains d’acide chlorhydrique ont pour but d’enlever la calamine, l’oxyde de
fer et rendre le fil propre.
- Un bain d’eau de rinçage permet d’enlever le chlorure de fer.
- Un bain d’eau chaude permet de neutraliser les traces d’acides.
- Un bain de phosphatation consiste à faire une couche de phosphate au fil.
- Un bain de borax pour recouvre le fil d’une mince couche de lubrifiant.
- Une étuve permet de sécher les fils à une température de 300˚C.
I.2.3. Cuivrage
Le cuivrage est un revêtement de surface par le cuivre à fin d’empêcher la corrosion des
fils.
I.2.4. Tréfilage
Le tréfilage est une opération qui consiste à diminuer le diamètre du fil d’acier par
l’étirage à froid. La réduction du diamètre est effectuée lorsque le fil d’acier passe par des
filières qui diminuent son dimension pour obtenir à la fin le diamètre désiré (exemple : un fil
de diamètre 6 mm il doit passer par dix filière pour avoir à la fin un diamètre de 2mm).
I.2.5. Galvanisation
La galvanisation est un revêtement de surface par le zinc dont le but est d’éviter la
corrosion.
I.2.6. Recuit
Le recuit a pour but d’améliorer les caractéristiques du fil est surtout de diminuer
la résistance à la rupture du métal.
Un four de recuit est constitué essentiellement d’une cloche et d’une embase. Dans
l’atelier il existe deux fours de recuit :
Un four dont la cloche est fixe est constitué de briques réfractaires permettant une
isolation thermique.
Un four à commande numérique avec le même principe de fonctionnement mais sa
cloche est constituée de fibre de céramique.
I.2.7. Rebobinage
Le fil à bobiner vient du recuit en couronnes et passe par une dresseuse à fin d’obtenir un
bon bobinage. Le diamètre de fil à bobiner est de 1,80mm et la bobine du fil enroulé est de
2000mm et 50 kg.
La rebobineuse est une ligne complète pour l’enroulement de fil, en acier au carbone et
inox, sous forme de bobines. Elle permet donc de dérouler automatiquement le fil de bobines
avec gros diamètre pour le rebobiner sur bobines de diamètre plus faible. Ces dernières sont
en plastique ou en métal et l’enroulement obtenu est à spires jointives ou random (spires
libres).
Figure 3 : Dérouleur
Figure 4 : Enrouleur
Figure 5 : Compensateur
Figure 6 : Rebobineuse
Ce nouveau bobinoir multiple à axe horizontal est prédisposé pour recueillir le fil
provenant d’une machine à tréfiler rectiligne. Le bobinoir est conçu pour enrouler le fil acier
dur sur une bobine déjà fabriqué avec une vitesse d’enroulement constant et avec
synchronisation avec tréfileuse. Après bobinage la bobine est libérée et sortie de la machine.
(Annexe 1).
Ce nouveau bobinoir fonctionne avec une bobine de diamètre 800mm .La bobine est de
forme cylindrique fabriqué en acier et elle pèse 600 kg. (Annexe 2).
Les données nécessaires pour le fonctionnement du bobinoir tel que son poids en cours
d’enroulement de fil d’acier, son vitesse, le rapport de réduction sont fournis à l’Annexe 3.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté une idée sur les activités de la société ainsi sur les
départements de production et la ligne de rebobinage existante. Nous avons fini par présenter
la problématique et le cahier de charge. Dans ce qui suit, nous effectuerons une analyse du
mécanisme de la machine existante.
Nous se proposons, dans cette partie, de décrire les différentes parties de la machine
existante. Ensuite nous allons décrire le fonctionnement de l’enrouleur et nous finirons ce
chapitre par situer la machine dans son environnement à l’aide d’une analyse fonctionnelle
descriptive.
Rebobiner le fil en spires jointives constitue la fonction globale du système, pour cela :
Le fil tréfilé ou stocké sur la bobine de gros diamètre est déroulé, redressé, puis
enroulé sur des petites bobines en plastique. L’enroulement du fil suit une démarche
rigoureuse de distribution guidée qui permet d’obtenir des spires jointives.
Il est nécessaire de synchroniser ces deux tâches complémentaires sinon le fil risque de
se couper chaque fois qu’il y a un problème de dysfonctionnement, ce problème est
alors résolu en amortissant la pression mécanique (tension) sur le fil.
Cette description de niveau très global peut être affinée comme suit :
Fixer la bobine.
Redresser le fil.
Enrouler le fil.
Repartir le fil en spires jointives.
Fonction
Fonctions composantes Contraintes imposées
principale
- positionner la bobine
- Dimension de la grande bobine
- fixer la bobine
- Vitesse de fermeture réglable
dérouler - abaisser le plancher de levage
- Vitesse de déroulement réglable
- fermer la protection
- enfiler la machine
o d’un moteur à courant continu avec dynamo tachymétrique protégé par fusées
ultrarapides, muni d’actionnement triphasé bidirectionnel permettant de faire la
rotation de la bobine en marche avant et inversement (en inversant la tension sur les
balais du moteur).
o Mandrin fixe liée au moteur qui assure la rotation de la bobine à l’aide d’une
transmission poulie courroie et un disque plateau qui entraine la bobine en rotation par
un pivot d’entrainement.
o un mandrin mobile qui sert à centrer la bobine en cours de bobinage à l’aide d’un cône
porte bobine encastrée sur un arbre coulissant.
Tout nouveau produit doit passer par certaines étapes d’analyses, pour qu’il se transforme
d’un simple besoin exprimé par le client à un produit fini qui répond à certaines exigences.
Dans cette partie, nous allons analyser le produit d’une manière précise en l’examinant de
l’extérieur, donc on va traiter son analyse fonctionnelle du besoin (AFB), ce qui nous amènera
à clarifier les points suivants :
Le besoin est de Concevoir et Réaliser un bobinoir qui fait enrouler un fil de diamètre
allant de 4 à 8 mm.
Ce besoin doit être exprimé d’une manière concise et précise les buts du système en
posant les questions suivantes :
Bobinoir
Tréfiler
Ce besoin existe parce qu’il y a une perte de temps et une difficulté d’enroulage
Energies Opérateur
Ordre de commande Réglages
Fil enroulé
Machine à bobiner
Début Assemblage
Démolition Installation
Réparation Réglage
Entretien Usage
Normale
Tout produit est en relation avec ses éléments environnants par des fonctions contraintes.
Opérateur
Fil
Bobine
Normes de sécurité.
Energie électrique et/ou hydraulique.
Fiabilité.
Ergonomie.
Maintenance.
a) Diagramme de pieuvre
Le digramme pieuvre est constitué par les éléments environnants du système et permet de
mettre en relation ces éléments afin d’extraire la(les) fonction(s) principale(s) et les fonctions
contraintes.
Maintenance
Ergonomie Bobine
FC1 FC1
FC7 FP
Bobinoir FC2
Opérateur Fil
FC6 type BOS
FC3
FC5
FC4
Norme de
Fiabilité
sécurité
Energies
Maintenant nous allons analyser ces fonctions en leurs donnant un niveau de flexibilité
qui résument entre autres les contraintes imposées par le client dans le cahier des charges.
Classe de Niveau de
Flexibilité
flexibilité flexibilité
Nulle F0 Impératif
Faible F1 Peu négociable
Bonne F2 Négociable
Forte F3 Très négociable
Energie pneumatique
Pression air comprimé 5bars (3 bars minimum) F1
82 dBA
Pression sonore F1
FC5
Environnement Fixation au sol ou support adéquat
Réduire les vibrations F2
FC6 Temps de réglage (chargement et 10 min F3
déchargement de la bobine)
FC7 Facilité d'utilisation Automate programmable F0
FC8
Qualification de l’intervenant Technicien F2
Montage et démontage
30 min F3
Une fois le besoin a été bien identifié, le concepteur doit commencer par chercher les
solutions techniques qui satisferaient les fonctions caractéristiques du produit. Il procédera
par une analyse descendante en traduisant les fonctions de services en fonctions techniques
de plus en plus détaillées. Pour cela, on propose d’utiliser l’outil FAST qui représente, d’une
manière synthétique, un enchaînement logique de la décomposition des fonctions de services
(exprimé en langage utilisateur) en solutions techniques (exprimé en langage concepteur).
Puis, on va utiliser un nouvel outil de capitalisation de l’analyse fonctionnelle qui s’appelle
TAFT (Tableau de l’Analyse Fonctionnelle Technique).
FP1 : Mettre la
bobine en position.
Contre- pointe
fixe
Soutenir
la bobine
Arbre
coulissant
FP1 : Mettre
Centrer la bobine Contre -
la bobine en
position. par rapport le pointe
dispositif de coulissante Fourreau
Trancannage Cylindrique
Maintenir Dispositif
la bobine à de
sa place Sécurité
FP2 : Entrainer la
bobine en rotation en Transmettre
Système poulie-
maintenant une vitesse la puissance
courroies
linéaire constante au fil. au système
Régler le
Réducteur à
couple
engrenage
transmis
Deux poulies
Transformer le guide-fil
mouvement de Système de
rotation en trancanage. Chariot
mouvement de
FP3 : Repartir translation.
le fil le long
Double pince
de la bobine
pneumatique
suivant le pas
correspondant Transformer
à son diamètre. l’énergie électrique Moteur
en énergie C.A+transmissio
mécanique et n contrôlé par un
Adapter la puissance convertisseur
nécessaire.
Boutons de
Régler le pas de
régulation des
Trancanage
fins de course
FC1 : S’adapter à la
dimension de la bobine
Régler la largeur
de trancanage
Châssis en tôle de
Assure la
Protéger les grosse épaisseur,
protection contre
équipements soudée et
les blessures
normalisée.
FC3 : Respecter
les normes de Assurer la
protection contre Fil de terre et
sécurité pour
les chocs continuité de masse
l’opérateur et
l’agent de électriques
maintenance.
Automate
Siemens S7
Électrique
Disjoncteurs et
FC4 : Être contacteurs
adaptable au
réseau d’énergies
disponibles.
Distributeurs
Pneumatique
Tuyaux
Roulements
Choisir le guidage
en rotation adéquat Paliers
Régler la bande de
trancannage lors de
Assurer un fonctionnement
réglage facile
Temps arrêt
réglable
Assurer un bon
éclairage du système
en fonctionnement
Eviter les
assemblages
permanant
Utiliser des
liaisons
démontables
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons décrit les différents composants de machine. Ensuite nous
avons donné une description du dérouleur. A l’aide d’une analyse fonctionnelle descriptive,
nous avons caractérisé les différentes fonctions offertes par la machine. Dans ce qui suit, nous
allons proposer un modèle CAO du bobinoir en effectuant le dimensionnement des différents
organes.
Dans le présent chapitre, nous allons concevoir les différentes organes de machine,
ensuite nous allons dimensionner la contre pointe motrice en effectuant le calcul de moteur et
d’arbre et des roulements, par suite nous allons dimensionner les vérins utilisés et nous
finirons cette partie par une conception de système de trancanage.
Toute la conception de cette machine a été faite avec le logiciel CAO « SolidWorks »,
utilisé par cette entreprise.
Cliquet
Vérin Bobine d’entrainement
hydraulique
Plateau
mobile
Contre
pointe
mobile
Contre pointe
coulissante
Terrain
L’arbre de la contre pointe tourne sur des roulements à l’intérieur d’un fourreau
cylindrique logé dans le flanc droit du bobinoir.la broche est fixée à la flasque gauche de
l’arbre. Deux cliquets d’entrainement sur la face externe de ces flasques servent à entrainer la
bobine dans ses deux joues comme indiqué sur la figure. (Annexe 4)
L’arbre de la contre pointe motrice liée directement à un moteur, tourne sur des
roulements encastrée avec la broche qui fait tourner la bobine. (Annexe 5)
La contre pointe est logée dans le flanc gauche du bâti. L’ensemble comprend un arbre
coulissant à l’intérieur d’un fourreau cylindrique. La pointe de centrage est fixée à l’extrémité
droite de l’arbre. Deux cylindres pneumatiques situés de part et d’autres de l’arbre entrainent
la pointe de centrage en avant et en arrière. (Annexe 6)
L’action de trancaner consiste à enrouler Le câble spire par spire et couche par couche.
Le va et vient du câble devant la bobine est obtenu par le déplacement alternatif de la table de
guidage. Il est réalisé grâce à un retard d’angle (quelques degrés) du câble sur l’enroulement à
une vitesse dépendant de ce retard d’angle.
Dans cette partie nous allons choisir le moteur selon le couple calculée ensuite on va
chercher les efforts sur l’axe de transmission puis on vérifie la résistance de l’arbre moteur à
l’aide un calcul à la fatigue et enfin on va choisir le type de roulements convenables.
Où:
Pour réaliser notre calcul, on utilisera le logiciel SolidWorks afin de déterminer les
moments d’inerties des composantes en rotation.
Grâce au logiciel SolidWorks, nous évaluons le moment d’inertie des pièces en rotation
ramené à l’axe de rotation du moteur
t =15 rd/s
Accélération angulaire
= = = 0.5 rd/s²
Masse = 528Kg
Pour notre cas, T2max vaut 5418 N alors que le second terme de l’équation vaut 3926,675 N.
L’arbre de la contre pointe motrice est soumis à différents efforts, on cherche à localiser
et calculer ces efforts.
0 Cr
1 A F 0 : Action du poids du système et du couple résistant.
0 0
A
XB 0
2 YB 0 : Action de la liaison rotule en B.
B
Z 0 B
B
0 0
3 YC 0 : Action de la liaison linéaire annulaire en C.
C
Z 0 C
C
0 Cm
4 0 0 : Action du couple moteur.
D
0 0
D
0 Cr X B 0 0 0 0 Cm
F 0 YB 0 YC bZC 0 0 0
0 aF Z 0B ZC bYC B 0 0 B
B B
Le tableau 7 regroupe les différentes réactions d’appuis, ainsi que les données
dimensionnelles du système.
XB 0
F Y Y 0
B C
Z B Z C 0
Cr Cm
bZ C 0
aF bYC 0
= -67055.95 N
0 Cr
coh G F 0 0
0 0
A
0 Cr x 0 Cr
M G M A GA F 0 0 F 0
0 0 0 0 xF
0 Cr
coh G F 0 0
0 xF
G
0 Cr X B 0
coh G F 0 YB 0 0
0 xF Z 0
G B B
X B x a X B 0
M G M B GB YB 0 YB ( x a ) Z B
Z 0 Z (a x)Y
B B B
0 Cr X B 0
coh G F 0 YB ( x a ) Z B 0
0 xF Z (a x)Y
G B B G
D’après les diagrammes représentatifs des efforts tranchants et des moments de torsion et
fléchissant, on remarque que la section la plus sollicitée est celle de l’abscisse x=a :
MF max=20854 Nm
Mt max=5418 Nm
En utilisant les contraintes nominales du chargement de fatigue σme et σae et les facteurs
d’influence:
o Concentration de contrainte Kt et Kf
o Etat de surface Ks
o Effet d’échelle Ke
o Effet du mode de sollicitation Kp
On peut calculer un coefficient de sécurité pour l’arbre par une méthode analytique ou
graphique.
III.2.5.1.1Calcul à la fatigue
La plupart des pièces mécaniques, au cours de leur fonctionnement, sont soumises à des
sollicitations variables dans le temps. Ce type de sollicitations entraîne des variations
cycliques des contraintes qui peut provoquer la rupture brutale par le phénomène de la fatigue
du composant mécanique même si ces contraintes sont très faibles par rapport à la limite
élastique du matériau.
La contrainte alternée équivalente σae est calculée à partir des contraintes alternées nominales
et prend en compte les défauts, à partir du critère de Von Mises :
σae= [5]
Avec :
Mfa= = 20854 Nm
Mta= = 5418 Nm
Et τa = = 27.6 MPa
Finalement
c) effet d’échelle
contraintes nominales obtenues à partir des calculs classiques de RDM. Ce phénomène local
est appelé phénomène de concentration de contraintes.
Géométrie de l’arbre
= = 0.55 mm
=0,05 mm
Kf est défini comme étant le rapport de la limite d’endurance d’un échantillon lisse à la
limite d’endurance de l’échantillon possédant des foyers de concentration de contrainte. Kf est
déterminé à partir des abaques
La limite d’endurance de l’acier 42CD4 peut être déterminée soit avec la courbe de
Wöhler soit avec la méthode d’escalier. La limite d’endurance de l’acier 42CD4
σD = 195MPa. [6]
σDarbre = = = 59.41Mpa
d≥ = 67 mm
L’étude de l’arbre a montré que des forces de réaction axiales et radiales doivent être
reprises pour garder l’arbre en équilibre.
d= 180 mm
D=280 mm
B=31 mm
C=183KN
C0=146KN
Vitesse de référence=4800/tr
Après avoir choisi le type de roulement, on vérifie leur résistance à la sollicitation statique et
dynamique
Lorsque la charge agissant sur un roulement ne correspond pas aux conditions définies
pour la charge statique de base P0, il est nécessaire de calculer une charge statique
équivalente, charge fictive provoquant les mêmes déformations permanentes que la charge
réelle. On l’obtient à l’aide de la formule générale :
P0 = X0Fr + Y0Fa
Pour le calcul de P0, il faut retenir la charge maximale qui puisse se produire et introduire
ses composantes radiale et axiale. Si une charge statique agit sur un roulement dans
différentes directions, l’intensité de ces composantes variera. Dans de tels cas, il convient
d’utiliser les composantes de la charge donnant la plus grande valeur de charge statique
équivalente.
C0 = s0 P0
P0=Fr N
P0c=Yc =67055.95 N C0
Les roulements supportent la charge statique équivalente ainsi le critère est validé pour
les deux roulements.
FA
On a 0 pour les deux roulements vu que FA =0, selon le guide des sciences et
FR
FA
technologies industrielles on a e donc la charge dynamique équivalente P FR .
FR
3
C
L10 106
Pi
106
Lh L10 (Heure)
60 N
Lhb=1.027×109 heures
Le vas et viens de fil est assuré par une translation du table de guidage. On a pensé à séparer
l’entrainement de deux systèmes (rotation du bobine et translation du table) par la
motorisation individuelle du chacun du mécanisme. Pour cela on a choisi de placer un moteur
asynchrone piloté par un variateur de vitesse pour une bonne synchronisation de la vitesse
d’enroulement et la vitesse de déplacement de la table de guidage, une transmission poulie
courroie du moteur vers une vis écrou lié à la table de guidage.
III.3.1.1. Calcul de Jv
Pne= ×
= η1× ηv
Pne = 88 w
Pn=550 w ≥ =120, 54 w
III.3.1.3. Encombrement
Avant d’installer notre moteur, il faut prendre une idée sur les côtes données par le
catalogue du constructeur (Annexe 13) :
On a choisi d’utiliser une transmission par poulies courroies pour assurer le mouvement
de rotation de la vis [9]
Puissance : 0,55 Kw
S = facteur de service
Pc = S.P = 1,4 x 0,55 = 0,77KW Cette puissance nous permet le choix d’une section
de courroie normalisée.
On a une puissance Pc=0,77 KW et une vitesse de 1420 trs/min. D’après l’Annexe 16,
on choisit la section de courroie XPZ.
R= =2
d1=75 mm ; d2=150 mm
On doit vérifier que la vitesse de la courroie n’excède pas la valeur limite indiqué dans
l’annexe 17.
𝑒r : Entraxe réel.
La puissance nette est la puissance transmissible par un brin de courroie dans la série
déterminée en début de calcul. P0 est déterminée à partir de l’annexe 19 en connaissant d1 et
N1.
P0 = 2,1 KW.
Avec :
Pour le système de trancannage, on valide le moteur LSMV 80, deux poulies motrices de
diamètre respectives 75 et 150mm et une courroie de section normalisée XPZ et de
longueur L=1000 mm.
Notre machine comprend trois vérins hydrauliques. Le vérin 1 sert à dégager la bobine de
la contre pointe motrice, le vérin 2 sert à centrer la bobine en faisant translater la contre pointe
coulissante, le vérin 3 situé au-dessous de la bobine, après l’opération de bobinage et pendants
le déchargement, le vérin pousse la bobine en haut pour aider l’opérateur à libérer la bobine
de la machine.
Vérin 2
Vérin 3
Les données relatives à chaque vérin sont représentées dans le tableau 12.
Extrémité de
Fixation Corps du vérin Course
tige
Fixée
Vérin 1 Bride avant rigidement 400 mm
guidée
Tenon Articulation
Vérin 2 400 mm
intermédiaire guidée
Fixée
Vérin 3 Bride avant rigidement 400 mm
guidée
III.4.1. Calcul
Diamètre de l’alésage Øa = 50 mm
Øt = 28 mm ou Øt = 36 mm
Sous l’action d’une charge axiale, la tige du vérin est sollicitée au flambage. Plus la
course est longue et le diamètre de tige petit, plus le flambage est élevé.
Fc =0,5 N
On trace les droites passant respectivement par (Fth, 0) vertical et (0, Lf) horizontale et on
regarde l’intersection (I).
Le vérin 2 sert à translater la contre pointe coulissante pour centrer la bobine. Pour
garantir que la bobine est en équilibre lors de bobinage, il faut que charge appliqué au vérin
est de même valeur que le couple résistant. On applique la même démarche pour le calcul
Sa = 8,04cm2
Alésage Øa = 32 mm
Øt = 16 mm ou Øt = 22 mm
Fc =1,5
Conclusion
Dans ce qui précède, on va suivre une méthode de calcul structurée pour valider le
choix des différents composants (arbre-moteur-roulement-système de trancannage-vérins).On
étudiera, dans le chapitre suivant, la résistance du bobinoir au chargement et au flambage.
la bobine
On étudie dans cette partie le comportement de la bobine face à la masse de fil enroulé et
face au flambement.
Le but de cette étude est de déterminer la résistance de la bobine à la masse de fil enroulé
sur toute sa largeur à l’aide de logiciel Abaqus 6 .10. L’étude se basera sur une analyse
statique des contraintes et des déformations, correspondantes à un cas de charge maximal de
la bobine aux conditions réelles.
La méthode éléments finis MEF est basée sur une idée simple : subdiviser (discrétiser)
une forme complexe en un grand nombre de sous-domaines élémentaires de forme
géométrique simple (éléments finis) interconnectés en des points appelés nœuds.
La MEF utilise des approximations simples des variables inconnues dans chaque élément
pour transformer les équations aux dérivées partielles en équations algébriques.
Les nœuds et les éléments n’ont pas forcement de signification physique particulière,
mais sont basés sur des considérations de précision de l’approximation.
Pré-processeur
Solveur
Post-processeur
Pré-processeur :
Solveur :
Post-processeur :
Pour calculer le champ de contrainte et la déformé en tout point du modèle nous avons
besoin de discrétiser notre géométrie et extraire le comportement mécanique pour chaque
élément.
IV.1.3.1. Le préprocessing
Pour le cas de fil en acier dur on a choisi de le représenter par un cylindre creux de
même diamètre minimal 800mm que la bobine et de diamètre maximal 1100 mm qui
correspond à la rangée numéro 35(annexe 3).La géométrie de fil est représentée par la figure
48.
On définit les propriétés mécaniques des matériaux constitutifs des deux pièces .Nous
affectons les mêmes caractéristiques mécaniques aux deux géométries.
On positionne les deux pièces les uns par rapport aux autres. La géométrie de fil est
collée sur toute la largeur de bobine.
IV.1.3.1.5. Maillage
Le maillage choisi pour le bobinoir est un maillage tétraédrique de taille globale 100
éléments.
Le maillage choisi pour le fil est un maillage hexagone de taille globale 170 Explicit
IV.1.3.2. Le Postprocessing
La figure 53 montre la répartition de contrainte (basé sur la théorie de Von Mises). Elle
confirme que les contraintes du bobinoir découlent principalement du poids de fil enroulé.
σVM ≥ = = 117,5MPa
σVM=232MPa>117,5MPa
La bobine ne résiste pas à la masse totale du fil enroulé, il faut agir sur la limite
d’élasticité du matériau c’est pour cela nous proposons de faire un traitement thermique pour
le matériau de bobine tel que la trempe- revenu pour améliorer ces caractéristiques
mécaniques notamment sa limite élastique. Si non il faut diminuer le poids du fil.
La bobine est maintenue entre deux contres pointes, on modélise les deux l’action de la
contre pointe motrice par une liaison pivot, et la liaison rotule pour l’action de la contre pointe
coulissante
Equation d’équilibre
Paramètres de calcul
E IGZ + F Uy =0 E : Module d’Young
IGZ : Moment quadratique
Résolution d’équation de second degré U : La déformée
L : Longueur de la bobine
IGZ = (800²-170²) m4
Fcr = = 56392 N
F×s Fcr
Conclusion
La machine peut affronter quelques problèmes tels que la coupure de fil d’acier en cours
de bobinage, un arrêt du moteur principal ou moteur de trancannage. C’est pour cela on va
choisir dans ce chapitre un dispositif de sécurité pour la machine et pour l’opérateur tout en
vérifiant la chaine de cote des composants pour faciliter leurs entretiens.
L’usage incorrect de la machine peut causer des accidents et des dommages à personnes,
pour réduire cette inconvenance il faut équiper la machine de protections adéquates et
respecter les normes de sécurité pour l’opérateur.
Quand la bobine est pleine, il faut arrêter le moteur dès que possible sans
provoquer la cassure de fil, c’est pour cela on va placer un frein à disque sur la
contre pointe motrice. Cette Arrêt est réalisé par frein à disque pneumatique.
L’emplacement du frein est entre l’accouplement et l’arbre moteur.
Le moteur choisi nous donne un couple constant qui vaut 5400 Nm.
services moyen à sévères (Série de frein Twiflex très connue dans les applications de
déroulage et treuil).
Choix : frein disque GMXSH Rattrapage d’usure automatique-Freinage par ressort-
ouverture pneumatique. (Annexe 23)
Selon la norme NF EN ISO 12100-1, un protecteur est une barrière physique, conçu
comme élément de la machine, et qui assure une fonction de protection vis-à-vis d’un ou
plusieurs phénomènes dangeureux.Cette fonction ne peut être assuré que lorsque le protecteur
en position fermé.
Les protecteurs destinés à empêcher l’accès aux zones dangereuses doivent être conçu,
réalisés et disposés de manière à empêcher toutes les parties du corps à atteindre.
Il faut placer le capot de protection à une distance horizontale de 800 mm par rapport à la
bobine
Les cotes des composants déjà choisis (moteur principal-frein-accouplement) données par
le constructeur sont disponibles à l’Annexe (7, 8 et 23)
Il nous faut une plaque pour les trois composants de dimension(x=764mm, y=1705mm),
situé à z = -355mm de l’axe principal de l’arbre moteur.
On a déjà choisi l’entraxe entre les deux poulies e=321mm, donc le moteur doit s’installer
au-dessous de la vis de transmission de
Finalement il nous faut une plaque de dimension (212mm, 157mm) situé au-dessous
de la vis de transmission de 331 mm, pour installer le moteur et la poulie motrice.
Entretien périodique :
Maintenance :
Les opérations d’entretien mécanique, électrique, hydraulique doivent être exécutées par
personnel exercé ; toute opération doit être faite avec machine arrêté.
Les temps el les moyens d’intervention doivent être considérés le minimum indispensable
pour une utilisation sure de la machine.
- Serrage mécanique : vérifier le serrage des vis, écrous, boulons et des différents
éléments de fixage en particulier des parties en mouvement.
- Brosses moteurs : vérifier l’état d’usure des brosses des moteurs en courant
continu en suivant les instructions du constructeur et les données de la plaque.
Vérifier aussi l’état de l’usure des lamelles du commutateur. Ces contrôles
doivent être fais par personnel qualifiée (vérifier chaque 2000h)
- Coussinet : contrôler le fonctionnement correct des coussinets et relever bruits,
vibrations.
- Frein : vérifier l’état d’usure des éléments de freinage et frottement. Contrôler
disque frein (contrôler chaque 2000h).
- Filtres et ventilateur : pour maintenir en plein régime les filtres des ventilateurs et
des aspirateurs il faut remplacer l’élément filtrant selon les conditions de
l’environnement de travail.
- Courroies de transmission : vérifier la tension et l’état d’usure des courroies en
réglant les systèmes de tension.
- Contrôle et nettoyage : effectuer un contrôle de bon état de tous les parties de la
machine.il est préférable de faire un nettoyage systématique surtout des parties en
mouvement, comme par exemple guides, cylindre.
- Garnitures et joints : contrôler le bon état des garnitures et joints afin d’éviter
pertes d’air et de fluides.
- Pertes d’air : vérifier s’il y a des pertes d’air dans le circuit pneumatique en
particulier sur les points de jonction et dans les cylindres.
- Tuyaux : contrôler l’état des tuyaux hydrauliques et pneumatiques qui composent
l’installation.
- Contrepointes : avec l’augmentation des heures de travail les contrepointes
peuvent s’usure .Vérifier que cette usure ne compromette pas le bon
fonctionnement de la machine et l’efficacité du blocage. Contrôler chaque mois.
Conclusion
Conclusion
Le présent projet m’a permis d’acquérir des nouvelles connaissances, de mettre en valeur
des acquisitions ainsi de savoir réfléchir et réagir face à des problèmes pratiques. On a tenu, à
travers ce projet à ce que la base de recherche des solutions soit la plus vaste possible.
Cependant, on a été guidé par le souci de respect du cahier des charges ainsi que les
contraintes technologiques du système à concevoir. On a également essayé d’optimiser le
travail en essayant d’utiliser le maximum des pièces standards pour minimiser le coût de
fabrication de la machine.
La problématique était de concevoir un bobinoir à axe horizontale qui sert à enrouler le fil
d’acier dur situant dans une nouvelle ligne de rebobinage dans le département Trèflerie.
L’objectif de projet est de concevoir et modéliser un bobinoir qui satisfait des exigences
précises tel que la géométrie du bobine, la vitesse, le poids de machine en cours de
fonctionnement.
J’ai commencé par une étude bibliographique afin de mettre le problème en situation et
de présenter les différents systèmes de rebobinage. Ensuite, j’ai présenté une analyse
fonctionnelle descriptive pour aboutir à un cahier des charges fonctionnelles. Puis j’ai fait le
choix et le dimensionnement de différents composants du mécanisme ainsi l’étude au
chargement de la bobine. Dans la dernière partie, j’ai étudié la sécurité et la maintenance du
bobinoir.
La machine proposée est modélisé en 3D, ses composants sont bien définis dans des
dessins de définition, la motorisation du système est réalisé après le choix des éléments de
machine qui sont validés et disponibles dans les annexes avec leur cotations.
Pour valider notre choix, nous avons réalisé des calculs RDM et de vérifications de
contraintes en passant par des simulations par éléments finis en utilisant le code de calcul
« Abaqus » et un calcul de chaîne de cotes pour vérifier sa mise en place.
Références Bibliographiques
[4] : Cours Conception mécanique : Etude des liaisons entre les solides .Mr
Mohamed Ben Ali 2011/2012
ANNEXES
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Annexe 5
Annexe 6
Annexe 7
Annexe 8
Annexe 9
Annexe 10
Annexe 11
Annexe 12
Annexe 13
Annexe 14
Annexe 15
Annexe 16
Annexe 17
Annexe 18
Annexe 19
Annexe 20
Annexe 21
Annexe 22
Annexe 23
Résumé
Dans le cadre du projet de fin d’étude, j’étais appelé par la société « EL FOULADH » à faire
l’étude et la conception d’un bobinoir. Pour arriver à cette finalité, j’ai mené une étude qui
m’a permis en premier lieu de bien définir le besoin de l’entreprise à travers l’analyse
fonctionnelle descriptive afin de choisir les composants de la machine. Puis, je me suis
intéressé à réaliser le calcul et le dimensionnement des éléments en tenant compte de
différentes contraintes. Ensuite j’ai étudié le comportement du bobinoir face au chargement
Enfin, j’ai cité quelques dispositifs de sécurités pour la machine et sa maintenance.
Abstract
Within the framework of the graduation project, I was asked by the company «EL
FOULADH» to study and design a winder. To achieve this purpose, I conducted a study that
allowed me in the first place to clearly define the need of the company through the functional
analysis to select the components of the machine. Then I'm interested in doing the calculation
and dimensioning of the elements sizing taking into account various constraints. Then I
studied the behavior of the winder front loading. Finally, I mentioned some safety devices for
the machine and its maintenance.
Mots clés