Rapport Eie Sgi 23062020

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SOTUVER GLASS INTERNATIONAL

(SGI)

ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT POUR


L’EXTENSION DE LA PRODUCTION DE SOTUVER

Rapport final

Juin 2020

Cette étude a été réalisée pour le compte de la société SOTUVER par Key Engineering.
SOMMAIRE NON TECHNIQUE
0 RESUME NON TECHNIQUE .................................................................................................................................... 3

0.1 RÉCAPITULATIF DE LA NATURE ET DES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET .............................................................3


0.1.1 Objectifs du projet .....................................................................................................................................3
0.1.2 Description du site .....................................................................................................................................3
0.2 RÉCAPITULATIF SUR LES REJETS LIQUIDES, LES DÉCHETS SOLIDES, LES REJETS ATMOSPHÉRIQUES ET TOUTES AUTRES CONSÉQUENCES
AYANT UN IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ...........................................................................................................................4
0.2.1 Phase d’aménagement du site...................................................................................................................4
0.2.2 Phase d’exploitation ..................................................................................................................................6
0.3 DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’ÉTAT INITIAL DE LA ZONE CONCERNÉE PAR LE PROJET ............................................................6
0.3.1 Climat et qualité de l’air ............................................................................................................................6
0.3.2 Conditions hydrogéologiques fondamentales ............................................................................................7
0.3.3 Cadre biologique et agriculture .................................................................................................................9
0.3.4 Zones particulièrement fragiles .................................................................................................................9
0.3.5 Environnement socio-économique et culturel ............................................................................................9
0.3.6 Infrastructures existantes ..........................................................................................................................9
0.4 DESCRIPTION SOMMAIRE RELATIVE AUX PRINCIPAUX IMPACTS POTENTIELS DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT .......................10
0.4.1 Impacts des travaux d’aménagement : ....................................................................................................10
0.4.2 Impacts de la phase d’exploitation : ........................................................................................................10
0.5 LES MESURES À PRENDRE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT .........................................................................14
0.6 PRÉSENTATION DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL.........................................................................................21
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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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0 RESUME NON TECHNIQUE

0.1 Récapitulatif de la nature et des principales caractéristiques du projet

La présente Étude d’Impact sur l’Environnement est élaborée pour le compte de la Société SOTUVER GLASS INTERNATIONAL
SGI , fait partie du groupe SOTUVER concernant l’extension de son activité vers l’international.

En outre, SOTUVER prévoit une extension de son activité en 2021. SOTUVER va installer un four de capacité égale à 300 T/J.
Cette extension sera implantée dans le local de stockage des produits finis et ceci après un aménagement de ce dernier.
Cette nouvelle unité de production sera nommée SOTUVER GLASS INTERNATIONAL (SGI).
SGI sera implantée dans la zone industrielle de Djebel Oust-Zaghouan.
Le site relève administrativement du gouvernorat de Zaghouan.
Les coordonnées géographiques (Sphéroïde Carthage) sont les suivantes :
• Latitude : 36° 55' 69,96" N
• Longitude : 10° 08' 44,59" E
L’usine est sise à 22 km de Zaghouan et 35 km de Tunis.

Figure 0-1 : Carte de localisation du site de projet

0.1.1 Objectifs du projet

Dans le cadre du développement de ses activités, SOTUVER prévoit une extension de son activité en 2021 .
Elle va ajouter une unité de production. Cette unité de production sera nomée « SOTUVER Glass International » (SGI).
Cette nouvelle unité sera implantée dans le local de stockage de produits finis. Les produits finis seront délocalisé vers un
autre dépôt de stockage.
Un autre four sera installé de capacité égale à 300 T/J.
0.1.2 Description du site

Le site sera composé par :

• Unités de production,
• Zone matière première et emballage,

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• Zone de stockage des produits finis,


• Zone de chargement et zone d’expédition,
• Zone de stockage des produits chimiques,
• Réfectoire et vestiaire.

Figure 0-2 : Aménagement du site

0.2 Récapitulatif sur les rejets liquides, les déchets solides, les rejets atmosphériques et toutes
autres conséquences ayant un impact sur l’environnement

0.2.1 Phase d’aménagement du site

La phase d’aménagement du site induit diverses sources d’impact sur l’environnement et le milieu humain. Parmi celles-ci
nous mentionnons le transport routier des matériaux de construction jusqu’au site du projet, la circulation des engins de
chantier, la présence de travailleurs et les activités préparatoires de terrain ainsi que les travaux de construction.

0.2.1.1 Rejets hydriques

a. Types de rejets hydriques


• Eaux usées sanitaires générées par l’utilisation du personnel du maître d’ouvrage
• Eaux usées provenant du chantier :
o Eaux utilisées dans l’aménagement
o Eaux de lavage des engins
o Fluides de vidange
• Eaux pluviales

b. Quantité et qualité des rejets

Eaux usées sanitaires : les eaux usées sanitaires seront acheminées vers le réseau ONAS de la zone.

Eaux usées du chantier : aucune opération d’entretien, de lavage ou de vidange ne sera effectuée sur site. SGI exigera de
ses sous-traitants à entreprendre de telles opérations dans les stations-services spécifiques. En cas d’incident, les
déversements seront maîtrisés rapidement pour éviter toute contamination du sol et du sous-sol. Dans le cas où une
intervention sur site est obligatoire, le maître d’ouvrage devra prendre toutes les précautions pour protéger la zone
d’intervention. Les eaux utilisées pour l’aménagement sont consommées entièrement. Les pertes éventuelles ne peuvent
être contaminées que par des produits inertes (ciment, sable, …).

Eaux pluviales : il est important de noter que le risque potentiel de pollution chimique des eaux de ruissellement sera réduit
du fait de l’interdiction des opérations d’entretien et de vidange des engins de chantier (huiles, lubrifiants, carburants, etc.).
La zone industrielle est équipée d’un réseau de récupération des eaux pluviales.

SGI mettra en place les moyens de prévention et de lutte contre tout déversement. Les sols contaminés par un éventuel
déversement seront excavés et traités par un organisme agrée. À cet égard, l’intensité de l’impact négatif sur la qualité des

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sols et des eaux souterraines est considérée faible. Cet impact aura une portée locale et une durée limitée, l’importance de
l’impact des travaux d’aménagement du site est donc très faible.

Étant donnée l’élimination à la source des pollutions potentielles, il est possible de confirmer que les rejets hydriques de la
phase d’aménagement n’auront aucun impact sur la faune, la flore, l’hydrologie, l’hydrogéologie et la santé publique.

0.2.1.2 Rejets atmosphériques

a. Type des rejets atmosphériques

Les travaux d’aménagement du site sont susceptibles de générer des émissions atmosphériques à partir des engins utilisés.
Ces émissions seront constituées essentiellement de NOx, SO 2 et CO. Aussi, des émissions significatives de poussières
(PM10) seront engendrées par la manipulation du sol, des matériaux de construction et les mouvements des engins de
construction.

b. Quantité et qualité des rejets atmosphériques

Il est à noter que les quantités de polluants potentiellement rejetées dans l’atmosphère seront très négligeables
comparativement aux émissions globales à l’échelle locale et nationale.

Les paramètres qui peuvent influencer l’étendue et l’intensité des nuisances atmosphériques sont la durée de la phase de
d’aménagement, les conditions météorologiques et le nombre, le type, l’âge des engins utilisés.

La liste présentée dans le tableau 9.2 énumère les activités liées aux travaux du bâtiment et du génie civil (elle ne se veut
pas exhaustive) qui peuvent générer des émissions polluantes spécifiques élevées. Elle a pour but de sensibiliser le lecteur
aux aspects quantitatifs et qualitatifs des émissions de polluants atmosphériques inhérentes aux activités d’aménagement.
Cette aide à l’évaluation s’appuie sur des expériences et des estimations effectuées dans la pratique actuelle des chantiers.

c. Impacts des rejets atmosphériques

Compte tenu de la faible intensité de la perturbation, de son étendue locale et de la durée temporaire des rejets
atmosphériques, cet impact négatif est jugé d’importance très faible.

0.2.1.3 Déchets solides

a. Types de déchets solides

La production des déchets solides par le chantier est de deux types :

• Les déchets ménagers : Ces déchets seront collectés dans une poubelle à part. La commune se chargera de leur
transport et élimination dans la décharge contrôlée la plus proche du site du projet. Dans le cas échéant, le maître
d’ouvrage se chargera de leur transport à une décharge publique autorisée.

• Les terres végétales : le décapage du site génère des quantités de terres végétales qui doivent être collectées et
entreposées sur site pour leur réutilisation dans la réhabilitation de la zone d’emprunt sur site et l’aménagement
des espaces verts projetés ;

• Les déchets de chantier : déblais, bois, ferraille, câbles, etc.

b. Impacts des déchets solides

Il est à noter que SGI intégrera dans son cahier des charges des clauses relatives à la gestion environnementale du chantier.
Les déchets solides ménagers, dangereux et banals générés par la phase d’aménagement seront collectés séparément. Les
déchets ménagers seront enfouis dans une décharge autorisée. Les déchets banals seront, enfouis dans une décharge
autorisée. Les déchets dangereux seront stockés sur site et seront pris en charge par un organisme agrée de traitement.

Les déchets d’aménagement seront triés et utilisés comme matériaux de couverture sinon ils vont être transférés via un
transporteur vers une décharge intermédiaire ou finale. La décharge doit être autorisée par la commune de la région ou
sous le contrôle de l’ANGED.

(Le transporteur sera sous le contrôle, sous la responsabilité de maître d’œuvre du chantier)

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Le site du projet fait partie d’une zone industrielle. De plus, il ne présente pas un intérêt biologique particulier. L’intensité
de l’impact est ainsi jugée faible. D’étendue locale et de durée temporaire, l'importance de l’impact serait, par conséquent,
très faible.

Étant donné le mode gestion de déchets imposé par SGI, il est possible de confirmer qu’ils ne présenteront aucun impact
significatif sur la faune, la flore, le paysage et la santé publique.

0.2.2 Phase d’exploitation

Bien que répondant à un objectif de limitation des effets sur l'environnement, la production des mélanges d’engrais telle
qu’abordée dans le chapitre 5 est susceptible de générer des impacts environnementaux dont l'importance varie en
fonction des modes de gestion retenus ainsi que les moyens mis en œuvre et leurs performances techniques.

0.2.2.1 Rejets hydriques

• Eau sanitaire : quantité 100 m3 par an acheminées vers le réseau ONAS de la zone.
Le risque de contamination du sol et des ressources en eaux souterraines est peu probable car toutes les mesures seront
prises pour éviter les déversements accidentels. Ces dispositions consistent à ce qui suit :

• Tous les stockages seront réalisés à l’abri, à l’intérieur du bâtiment ;


• Les sols seront lessivables avec des pentes excluant toute stagnation ou percolation significative ;
• Les déchets seront entreposés à l’intérieur des bâtiments dans des zones en rétentions ;
• Les déversements accidentels seront collectées via les caniveaux et stockés dans une fosse septique de 22m3;
• Aucun déchet ne sera rejeté dans le milieu récepteur naturel ;

Le site n’aura donc pas d’impact sur le sol et les eaux souterraines en fonctionnement normal ou accidentel.

0.2.2.2 Rejets atmosphériques

L’activité de SGI ne génère pas d’émissions atmosphériques spécifiques.

En cas de situation accidentelle, le produit n’est pas rejeté dans l’atmosphère il sera récupéré et réinjecté.

L’intensité de cet impact est jugée faible, compte tenu de la quantité réduite des émissions dégagées. De caractère local et
de durée permanente, l'importance de l'impact est, par conséquent considérée faible.

0.2.2.3 Les déchets générés par le site

Les déchets solides et les effluents liquides générés par les différentes unités de production seront généralement gérés
conformément à la réglementation en vigueur.
0.3 Description sommaire de l’état initial de la zone concernée par le projet

L’analyse de l’état de l’environnement dans la zone d’étude concerne les composantes biophysiques et socioéconomiques
du milieu. Elle a été établie à partir de la synthèse bibliographique et de l’exploitation des données collectées au cours de
la visite du site de projet et de la zone d’étude. L’analyse de l’état de l’environnement dans la zone d’étude concerne les
composantes biophysiques et humaine du milieu. Elle a été établie à partir de la synthèse bibliographique et de
l’exploitation des données collectées au cours de la visite du site et de la zone d’étude.

0.3.1 Climat et qualité de l’air

0.3.1.1 Vents

Les vents dominants en force de fréquence viennent du secteur Nord-est mais les vents d'Est sont communs en été. Les
vitesses du vent sont généralement faibles. La plus faible vitesse moyenne du vent est enregistrée en novembre (1m/s).
Elle atteint 2 m/s en janvier et février. La vitesse instantanée du vent est comprise pour tous les mois entre 1 et 5 m/s. Les
vents les plus forts et dont la vitesse dépasse 5 m/s, soufflent en mars et avril.

0.3.1.2 Précipitations

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La pluviométrie annuelle est de l’ordre de 361 mm. Le tableau 8-1 récapitule les moyennes pluviométriques mensuelles
enregistrées à la station pluviométrique de Zaghouan.

0.3.1.3 Températures et humidité

La température est variable selon les saisons. Elle se caractérise par des grandes amplitudes qui reflètent la continentalité
de la zone. Ainsi, aout est le mois le plus chaud de l'été, avec une température maximale absolue de 31,4°C à l’ombre. Par
contre, en hiver, janvier est le mois le froid avec une température minimale absolue de -7,0 °C.
0.3.1.4 Climat

La région de Zaghouan se trouve à la limite des climats tempérés chaud méditerranéen et subtropical saharien. Cette zone
est affectée par les vents sec et chaud provenant du sud et les vents doux et humides provenant de la mer.

0.3.2 Conditions hydrogéologiques fondamentales

0.3.2.1 Hydrologie

0.3.2.2 Les eaux de surface


Le gouvernorat dispose d’une capacité totale de 92 millions m³ (Oued El Kébir-Miliane , Oued R’mel, Oued Saâdane, Oued
El Ogla).
Les eaux de surface sont mobilisées à travers les grands barrages : Barrage Bir Mchergua, barrage, Oued Erremel et Oued
El Khirat.
Les barrages collinaires sont au nombre de dix-huit (18) avec une capacité de rétention d’environ 28 M m3 et une moyenne
de stockage d’environ 13 M m3.
Les lacs collinaires sont au nombre de 115 avec une capacité de rétention de 23 M m3 et une moyenne de stockage
d’environ 6 M m3.
0.3.2.3 Les eaux souterraines
Le gouvernorat de Zaghouan ne montre pas vraiment des aquifères très importants au point de vue ressources souterraines
et on note :
- Les plaines de remplissage d’El Fahs-Bouarada : nappe phréatique avec une salinité variant de 2 à 5g/l.
- Le synclinal Saouef-Nadhour : intérêt hydrogéologique important et salinité de 1 à 2g/l.
- Des structures calcaires:
• Le synclinal de Ain Safsaf : 1 à 2g/l ;
• La structure calcaire d’Ain Batria : 0,6 à 0,7 g/l ;
• La structure calcaire du synclinal Oued El Kbir : 1g/l
• La structure calcaire de Jbel Zaghouan : la plus importante au point de vue intérêt hydrogéologique qu’au point de
vue qualité. Les massifs qui nous intéressent dans cette structure sont : Dj Zaghouan, Dj Bent Saidane, Fkirine.
L’intérêt hydrogéologique de Dj Zaghouan est reflété par l’existence des galories 44 et 47 menant les eaux du Jebel vers
Tunis – Carthage et par l’existence de 7 forages mécaniques :
- Deux destinés pour l’alimentation en potable des agglomérations rurales avoisinantes ;
- Deux destinés pour la SONESDE pour alimenter la ville de Zaghouan ;
- Deux utilisés comme eau minérale
Le gouvernorat compte douze (12) nappes d’eau souterraines d’une capacité totale de 55 millions de mètres cube (38% des
ressources globales du gouvernorat).

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Figure 0-3 : Ressource en eau

0.3.2.4 Les nappes phréatiques


Le gouvernorat compte cinq nappes phréatiques avec une capacité de 18 millions de mètres cube et exploitées à un taux
de 74%.

Le nombre total des puits de surface dans le gouvernorat s’élève à 2328, en 2015, concentrés en grande partie au niveau
de la nappe de Oued R’mal (47%) et la nappe de Sahl El Fahs (32%).
0.3.2.5 Les nappes profondes
Les sept nappes profondes que comptent le gouvernorat sont réparties sur six délégations avec une capacité de 37
millions de mètres cube et exploitées à un taux de 81%.
L’exploitation des nappes profondes a évolué de 23 millions de m3 en 2011 à 34,27 millions en 2015 enregistrant un taux
de croissance d’environ 49%.
Actuellement, on note que la nappe profonde d’En Nadhour-Saouef est surexploitée à un taux dépassant les 150%. La
nappe profonde à Zaghouan est assez exploitée (environ 90%) alors qu’elle est moyennement à très peu exploitée dans
les délégations de Bir Mchergua, El Fahs et Ez Zeriba.
Le taux de salinité est très variable selon la nappe exploitée, mais elle demeure très élevée au niveau de la nappe de Bir
Mchergua.
0.3.2.6 Géologie

Toutes les formations sédimentaires présentes dans le gouvernorat de Zaghouan, sont datées du Quaternaires récent
jusqu’à Miocène en passant par le
Les terres situées sur le littoral sont constituées de sols d’apport alluvial et fluvial, et sont constituées d’une structure légère
et équilibrée utile pour les grandes cultures et les cultures maraîchères.
En Tunisie, l’importante pénurie en eau due à plusieurs années de sécheresse a touché énormément les activités
économiques et domestiques ; elle a été à l’origine des fréquentes coupures en eau enregistrées dans tout le pays. Ainsi,
l’exploitation des eaux souterraines est devenue une nécessité pour combler le besoin en eau. Cependant, la réussite de
cette stratégie demande une bonne compréhension de la structuration profonde et de son effet sur les caractéristiques
des aquifères afin d’assurer le succès des forages à réaliser. Dans ce contexte, est réalisé le présent travail qui intéresse la

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région de Djebel Oust située au nord-est de la Tunisie à cinquante kilomètres de la capitale et qui constitue un important
pôle économique comportant différentes activités industrielles, agricoles et touristiques. Par ailleurs, Djebel Oust est
caractérisée par la station thermale du Jebel Oust connue mondialement pour ses soins thérapeutiques.

Figure 0-4 : Carte Géologique de la région

0.3.2.7 Utilisation et occupation du sol

La zone d’implantation du site de la société SGI est une zone industrielle. Il n’existe aucun site archéologique, historique ou
culturel dans l’environnement du site. Le projet s’intègre parfaitement avec l’occupation du sol.

0.3.2.8 Bruit et vibration

Tout le trafic routier sur la route engendre un bruit faible.

0.3.2.9 Qualité visuelle

Faisant partie d’une zone industrielle, le site de SGI est en totale harmonie avec le milieu environnant qui entoure le site.

0.3.3 Cadre biologique et agriculture

0.3.3.1 Faune et Flore

Malgré les efforts de protection des espèces à travers la création de parc national de Zaghouan, plusieurs espèces comme
le Thym, Romarin, Globulaire, Ciste, etc., ont été dégradés sous l’intensification des activités humaines (surpâturage,
débroussement, défrichements pour la mise en culture, incendies).
0.4 Environnement socioéconomique
Les principales caractéristiques de la population sont décrites en termes d’évolution démographique et d’évolution de la
structure des activités économiques.
0.4.1.1 Activités économiques

La principale activité socio-économique dans tout le gouvernorat de Zaghouan demeure l'agriculture, l’halieutique et
essentiellement l'élevage.
0.4.2 Environnement socio-économique et culturel

L'implantation des industries dans le gouvernorat de Zaghouan est récente. En effet c'est à partir du début des années 1980
que les premières unités industrielles ont commencé à s'installer avec l'appui de certains opérateurs du secteur public
(Agence foncière industrielle, Conseil régional, Municipalité) et des investisseurs privés. En conséquence la région va subir
depuis cette date un processus de localisation, délocalisation et relocalisation en provenance du littoral sous l’effet des
aides accordées par l’État au profit de la déconcentration industrielle. Depuis sa création en 1976, les six délégations du
gouvernorat de Zaghouan ont obtenu le statut de « Zones d’encouragement au développement régional prioritaire »

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Le gouvernorat compte actuellement 10 zones industrielles couvrant plus de 360 hectares aménagés et qui constituent une
source d'emploi importante. Il existe 289 unités industrielles de plus de 10 emplois. Ces unités emploient 23656 salariés en
2014. Les unités totalement exportatrices qui sont au nombre de 95 permettent d'employer 14879 salariés soit 62,8% du
total des emplois de la région.

Notons l’importance des activités minières jusqu’à la fin des années 80, particulièrement l’extraction de la fluorine et de la
barytine. Le gouvernorat de Zaghouan est doté aussi d’une richesse géologique de ses potentialités en substances minérales
utiles ainsi que leur diversité lithologique et minéralogique. Les principales substances utiles de ce bassin sont représentées
essentiellement par des dépôts carbonatés (calcaires et dolomie), sableux, argileux et évaporitiques (gypses). Ces gisements
peuvent répondre aux besoins additionnels enregistrés dans le secteur des matériaux de construction, céramique et verre.

Le gouvernorat de Zaghouan se caractérise de même par la présence d’une activité importante des fours à chaux
traditionnels surtout au niveau de la zone limitrophe du village d’Ain Hlima et aux abords de la route reliant Saouaf et
Zaghouan et plusieurs carrières traditionnelles surtout au niveau de Djbel Oust, Ain Mdheker, Dalil Arayes, Djbel Azayer et
Hmira pour l’exploitation des substances utiles (calcaire, sable, argile et gypse).
0.4.3 Infrastructures existantes

La zone du projet est desservie par tous des réseaux d’alimentation en eau potable SONEDE, de télécommunications et de
l’infrastructure routière.

0.5 Description sommaire relative aux principaux impacts potentiels du projet sur
l’environnement

Les impacts des activités d’aménagement et d’exploitation du site ont été identifiés et évalués suivant une méthodologie
bien définie qui consiste à établir une grille de contrôle confrontant les différentes composantes du projet aux éléments du
milieu récepteur. L’importance des répercussions du projet sur l’environnement a été évaluée en tenant compte de la
sensibilité du milieu, de l’intensité, de l’étendue et de la durée de l’effet d’une composante du projet sur cet élément.
L’application de cette méthode d’évaluation des impacts environnementaux pour les phases d’aménagement et
d’exploitation du site a permis d’évaluer ces derniers comme faibles à très faibles et ce comme détaillé ci-dessous.

0.5.1 Impacts des travaux d’aménagement :

Les travaux d’aménagement du site sont susceptibles de générer des émissions atmosphériques (poussières, gaz de
combustion…) par la manipulation du sol et des matériaux de construction et l’utilisation d’engins de travaux. SGI
s’assurera des précautions à prendre pour limiter ces émissions : les engins et machines utilisés sont adéquats et en
bon état, arrosage des terrains, couverture des stocks de matières premières et des camions, etc. Par conséquent,
l’impact des émissions atmosphériques en termes de dégradation de la qualité de l’air et de la santé publique sera
donc de faible intensité.
L’impact sonore sera limité au bruit des engins de travaux à l’intérieur du site. Les entrepreneurs et les sous-traitants
engagés seront :

• Limités dans le temps (période des travaux) et dans l’espace (zone des travaux)
• Tenus de respecter le voisinage industriel. Certains travaux trop bruyants peuvent être exécutés de nuit lors de la
fermeture des éventuelles entreprises de la zone ;

Le site est implanté dans un milieu ne présentant aucun intérêt biologique particulier. L’intensité de l’impact sur le
milieu biologique est ainsi jugée faible. Le site est entouré, protégé d’une clôture et aura une hauteur modérée. Son
impact visuel est d’autant plus faible que l’établissement est implanté au sein d’une zone d’activités industrielles.

Il est important de rappeler que la phase d’aménagement sera à durée limité et ses nuisances seront donc limitées
dans le temps. Aucun impact irréversible ne sera engendré.

0.5.2 Impacts de la phase d’exploitation :

Étant donné les mesures prises par SGI pour réduire les émissions atmosphériques au niveau de toutes les unités du site
afin de répondre aux exigences de la NT106.04, ceux-ci n’auront pas d’effets sur la santé des opérateurs et ne causeront

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aucune dégradation de la qualité de l’air ambiant. Toutefois, une campagne de mesures des émissions atmosphériques en
milieu de travail, sera régulièrement réalisée pour s’assurer de la conformité à la réglementation en vigueur.

Les impacts socio-économiques les plus saillants de l’exploitation du site sont de type positif et concernent des intérêts
environnementaux et sociaux (création de nouveaux emplois).

Quant aux risques de contamination accidentelle, ils sont peu probables étant données les mesures prises par SGI pour
parer à tout type de déversement des déchets liquides. En effet, leur réception et conditionnement se feront dans des
locaux bétonnés et munis de deux caniveaux pour pouvoir évacuer les déversements vers des caniveaux de récupération.

Pour prévenir les risques d’accidents liés à l’exploitation, SGI veillera à se conformer aux réglementations les plus strictes
en matière de sécurité et s’équipera dans ce sens des équipements nécessaires et prendra les dispositions requises.

Les impacts résiduels du projet sont donc très faibles voire insignifiants. Ils tiennent compte des mesures d’atténuation
intégrées au projet, des mesures organisationnelles et des mesures de sécurité prises à la fois par SGI, l’entrepreneure ses
clients afin de préserver l’environnement de la zone du projet.

Impacts de la phase d’abandon :

À la fin de la période d’exploitation, l'abandon des installations se fera conformément à la législation en vigueur et aux
technologies et pratiques disponibles. En effet, toutes les activités seront menées de façon à causer le minimum de
perturbation aux composantes de l'environnement. Un plan d'abandon détaillé sera préparé et soumis aux autorités
compétentes au moins 12 mois avant le démarrage des travaux. La phase d’abandon fera séparément l'objet d'une étude
d'impact sur l'environnement.

Les impacts potentiels pouvant découlés des activités d’aménagement et d’exploitation du site de SGI ont été résumés dans
le tableau ci-dessous.

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Sources d’impacts potentiels


Phase d’aménagement Phase d’exploitation

Circulation d’ engins de

/
de
(exp. Déversements de
Évènements accidentels

Recrutement d’ ouvriers
Activités de maintenance

Opérations de stockage
Travaux de Génie Civil

Rejets hydriques

Rejets hydriques
Déchets solides

Déchargement

Recrutement
combustible)

Trafic routier
chargement
Opérations
chantier

Ambiance Pollution - - 0 0 0 0 0 - - 0 - 0
d’air atmosphérique
Confort - 0 0 - 0 - 0 - - 0 0 0
climatique /
Qualité de l’air
ambiant
Confort sonore -- -- 0 0 - 0 0 -- -- 0 - 0
Odeur 0 0 0 - 0 0 0 - - 0 0 0
Ressources Consommation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
hydriques d’eau

Pollution des 0 0 0 0 - -- 0 0 0 - 0 0
eaux
superficielles

Pollution des 0 0 0 0 - -- 0 0 0 0- 0 0
eaux
souterraines
Milieu Couverture - -- 0 0 0 0 0 0 0 0 - 0
biologique végétale

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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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Sources d’impacts potentiels


Phase d’aménagement Phase d’exploitation

Circulation d’ engins de

/
de
(exp. Déversements de
Évènements accidentels

Recrutement d’ ouvriers
Activités de maintenance

Opérations de stockage
Travaux de Génie Civil

Rejets hydriques

Rejets hydriques
Déchets solides

Déchargement

Recrutement
combustible)

Trafic routier
chargement
Opérations
chantier

Valeur 0 0 0 - -- 0 0 - 0 0 -- 0
paysagère
Richesse 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0 - 0
faunistique
Milieu socio- Intérêt social 0 0 0 0 0 0 ++ 0 0 0 0 ++
économique
Intérêt 0 0 0 0 0 0 + 0 0 0 0 +++
économique
Infrastructure 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -- 0
routière

0 : Impact nul ou insignifiant

- : Faible impact négatif

-- : Important impact négatif

--- : Impact intolérable

+ : Faible impact bénéfique

++ : Important impact bénéfique

+++ : Impact très bénéfique

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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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0.6 Les mesures à prendre pour la protection de l’environnement

Les principales actions mises en place par SGI pour préserver l’environnement aussi bien durant la phase
d’aménagement que lors de la phase d’exploitation du site, sont regroupées dans le registre des impacts figurant
dans le tableau ci-dessous :

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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Phase d’aménagement

Défrichement de la Destruction du couvert Le défrichement sera limité aux Entrepreneur Durant la phase de
couverture végétale et végétal, de quelques emprises du site défrichement (1 mois
-
travaux de terriers et perte de la maximum après le début
terrassement faune des travaux)

Perturbation du sol La surface à déblayer ne concerne Entrepreneur Durant 2 mois après le -


que la partie affectée par les début des travaux. Suivi
fondations. Les déblais seront hebdomadaire
remis dans les fosses après la
réalisation.

Risque sur la sécurité sur Prendre des dispositions SGI 3 mois maximum après -
les personnes nécessaires pour laisser le moins le début des travaux.
longtemps possible, les fouilles Suivi hebdomadaire
Travaux de
ouvertes, afin d’éviter les
fondation
accidents surtout la nuit. Ces
dispositions se résument en une
signalisation et une surveillance
des fouilles ouvertes

Génération de bruit et de Le maître d’ouvrage veillera à Entrepreneur Génération de bruit et -


vibration utiliser des équipements récents de vibration
engendrant moins de bruits et de
vibrations

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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Trafic & Circulation Pollution atmosphérique Couvrir les chargements SGI Assurer des -
et soulèvement de poussiéreux inspections
Entrepreneur
poussières hebdomadaires
Assurer l’arrosage pour
diminuer les dégagements de
poussières

Contrôler la vitesse des


véhicules sur les pistes afin de
minimiser le soulèvement des
poussières.

S'assurer que les engins sont


bien entretenus et prévenir les
émissions de fumées noires

L’entrepreneur sera tenu à


utiliser des engins en bon état
de fonctionnement qui
émettent le moins possible
d’émissions de gaz
d’échappement

(état neuf et entretien régulier


des engins). Dans l’emprise du
chantier, les émissions de
poussières peuvent être
réduites par épandage de l’eau
sur les voies d’accès et arrosage
des sols.

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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Nuisance sonore pour Utilisation des engins SGI Suivi mensuel du -


le voisinage insonorisés et modernes niveau sonore.
Entrepreneur
Arrêter les moteurs des engins
est quand ils sont à l’arrêt

Suivi des niveaux de bruit

Perturbation du trafic Éviter les périodes de pointe de SGI Vérifier les véhicules -
& Accidents de la circulation avant leur utilisation
Entrepreneur
circulation
Respecter les consignes de
circulation des engins

Emprunter les routes les moins


encombrées

Confier les opérations de


transport à des conducteurs
qualifiés et expérimentés.

Activités de Pollution des sols et des Construire des endroits Activités de Suivi mensuel -
maintenance eaux souterraines sécuritaires avec des cuvettes de maintenance
rétention pour le stockage des
lubrifiants, des hydrocarbures, des
rejets liquides ainsi que tout autre
déchet dangereux.

Production d’eaux Pollution de l'eau Acheminer les eaux usées SGI Assurer des inspections -
usées Propagation de sanitaires vers le réseau ONAS de hebdomadaires
Entrepreneur
pathogènes la zone

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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Nuisance olfactive

Génération des Risques pour la Santé, Etablir des procédures de gestion SGI Assurer des inspections -
déchets Sécurité et des déchets. hebdomadaires
Entrepreneur
Environnement
Réserver un endroit pour le
Nuisance olfactive stockage temporaire des déchets
Risques pour la Santé, avant leur élimination dans les
Sécurité et filières appropriées.
Environnement
Stocker les déchets dangereux
Nuisance olfactive dans des bennes étanches
assignées.

Consommation d’eau Gaspillage des ressources Le personnel sera sensibilisé à ne Entrepreneur Assurer des inspections -
en eau pas gaspiller l'eau. hebdomadaires

Un plan de gestion des eaux sera


élaboré pour une utilisation
efficace et responsable de l'eau.

Activité du projet : Phase d’exploitation

Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Construire des endroits Assurer des -


sécuritaires avec des cuvettes inspections
Activités de Pollution du sol et des
de rétention pour le stockage hebdomadaires sous
maintenance eaux souterraines

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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

des lubrifiants, des produits la supervision du


SGI
chimiques, des rejets liquides responsable de
ainsi que tout autre déchet l'environnement
dangereux.

Effectuer les opérations


d’entretien des engins du
chantier dans des garages et
des stations de services
avoisinantes

Consommation Gaspillage des Le personnel sera sensibilisé à ne Entrepreneur Assurer des Consommation d’eau
d’eau ressources en eau pas gaspiller l'eau. inspections
Auditeur agrée
mensuelles
Un plan de gestion des eaux
sera élaboré pour une
utilisation efficace et
responsable de l'eau.

Réaliser un audit du système


interne d’eau si la
consommation d’eau annuelle
dépasse 2000 m3

Génération des Risques pour la Santé, Établir des procédures de gestion SGI/ Collecteur agrée Assurer des -
déchets Sécurité et des déchets. inspections
Environnement hebdomadaires
Réserver un endroit pour le
Nuisance olfactive stockage temporaire des déchets
Risques pour la Santé, avant leur élimination dans les
filières appropriées.

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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Sécurité et Stocker les déchets dangereux


Environnement dans des bennes étanches
assignées
Nuisance olfactive
Collecter par un organisme agrée

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0.7 Présentation du Plan de Gestion Environnemental

Le plan de gestion environnementale (PGE) permet de gérer les aspects environnementaux durant les phases de
d’aménagement et d’exploitation du site. Il s’agit d’un outil de gestion structuré utilisé par une entreprise et lui permettant
de s’organiser de manière à réduire ses impacts sur l’environnement.

La norme internationale ISO 14 001 prescrit les exigences relatives à un PGE permettant à un organisme de formuler une
politique et des objectifs prenant compte des exigences législatives et les informations relatives aux impacts
environnementaux significatifs.

La mise en œuvre du système de gestion environnementale (SGE) se base sur la méthodologie utilisée par la norme
ISO 14 001 connue sous le nom de PDCA (Plan-Do-Check-Act) permettant d’améliorer de manière continue la performance
environnementale de l’entreprise par l’entremise de son SGE.

Les principaux objectifs du PGE consistent ainsi à :

• Respecter le cadre réglementaire applicable au projet ;


• Atténuer les impacts négatifs du projet sur le milieu biophysique et le milieu humain ;
• Assurer la surveillance des activités et le suivi des impacts du projet ;
• Apporter des actions correctives ou améliorations nécessaires selon le cas ;
• Maximiser les retombées positives du projet.

Un programme de suivi environnemental est établi en fonction des éléments présentant des incertitudes et des
composantes du milieu potentiellement affectées par le projet. Le programme de suivi doit présenter les différents types
de mesurage ainsi que leurs principales caractéristiques, notamment :

• La zone visée par le suivi ;


• La fréquence du suivi environnemental ;
• Les paramètres à mesurer et les seuils réglementaires ;
• Les organismes responsables de la supervision du suivi.

De façon périodique, la direction devra revoir le système de gestion environnementale afin de s’assurer que les procédures
environnementales soient bien suivies et que les cibles visées soient atteintes dans le respect des objectifs fixés dans le
PGE.
Le suivi environnemental a pour but principal de déterminer l’efficacité des mesures de gestion environnementale et la
compréhension des impacts résiduels des différentes activités sein du site de SGI.

Le programme de suivi environnemental comprendra deux principaux aspects :

• Le suivi de l’impact ou de la performance ;


• La conformité.
La réalisation de ce programme sera assurée par :

• Un chimiste
• Un environnementaliste
• Un laboratoire indépendant

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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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Élément Paramètres à Lieu de suivi Moyen de mesure Fréquence des Responsabilité Coût
surveiller mesures à faire

Phase d’aménagement

La surface à déblayer ne
concerne que la partie
Perturbation du sol Entrepreneur --- Supervision par le -
affectée par les travaux
chef-chantier

Les bonnes pratiques de


travail disponibles seront
Génération de bruit Entrepreneur ------- Supervision par -
utilisées sur le site pour
et de vibration le chef-chantier
minimiser les niveaux de
Travaux bruit
d’aménagement -Etablir des procédures de Assurer des
gestion des déchets. inspections
-Réserver un endroit pour le hebdomadaires
stockage temporaire des SGI sous la
Génération des déchets avant leur Entrepreneur supervision du 1000 Dt
déchets élimination dans les filières responsable de
appropriées. l'environnement
------- S’assurer de la
-Stocker les déchets
dangereux dans des bennes bonne gestion
étanches assignées des déchets par
les contractants

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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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Élément Paramètres à Lieu de suivi Moyen de mesure Fréquence des Responsabilité Coût
surveiller mesures à faire

Le personnel sera sensibilisé S’assurer de la


à ne pas gaspiller l'eau. consommation
Consommation d’eau Entrepreneur
rationnelle des
Un plan de gestion des eaux
------ ressources en eau 2000 Dt
sera élaboré pour une
utilisation efficace et
responsable de l'eau

Phase d’exploitation

Au niveau de :

• Entrée principale
Bruit Niveau sonore (dB) Sonomètre 3 fois/an SGI 720Dt/an

Gestion des Contamination du sol Zone de stockage de -Etablir des


Déchets & Pollution des eaux déchets procédures de
Assurer des
souterraines gestion des
Locaux de production inspections
déchets.
hebdomadaires
-Réserver un sous la Intégrer dans le
endroit pour le supervision du coût global du
Collecter un organisme
stockage responsable de projet
agréé
temporaire des l'environnement
déchets avant leur Sur demande
élimination dans
les filières
appropriées.

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Élément Paramètres à Lieu de suivi Moyen de mesure Fréquence des Responsabilité Coût
surveiller mesures à faire

-Stocker les
déchets dangereux
dans des bennes
étanches assignées

pH Electrochimie-pH-
mètre

DBO5 Electrochimie

Qualité des DCO Titrimétrie


eaux de
Température Thermomètre 1fois/an SGI/ laboratoire 2000 Dt/an
surface
agrée
MES -Fosse septique Filtration

Alcalinité Electrochimie

Huile et graisse Gravimétrie

Chlore total Photomètre chlore

NO3-N Appareil de mesure

NO2-N Emissions
atomiques- ICP

Ntk Emissions
atomiques- ICP

Pt Emissions
atomiques- ICP

Détergents Colorimétrie

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Élément Paramètres à Lieu de suivi Moyen de mesure Fréquence des Responsabilité Coût
surveiller mesures à faire

Qualité de l’air Odeurs Intérieur du site Analyseur 2 fois/an SGI

Poussière/COV 10 000 Dt/an

Coût total 15 720 Dt

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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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SOMMAIRE
0 RESUME NON TECHNIQUE .......................................................................................................................... 3

1 INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 32

2 PRÉSENTATION GENERALE DU MAITRE DE L’OUVRAGE ........................................................................... 33

2.1.1 Présentation de l’extension de SOTUVER ...................................................................................... 33


3 PRÉSENTATION DU BUREAU CONSEIL ...................................................................................................... 34

3.1 PRÉSENTATION GÉNÉRALE........................................................................................................................ 34


4 CADRE RÉGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL RELEVANT DU PROJET ...................................................... 35

4.1 RÉGLEMENTATION TUNISIENNE ................................................................................................................. 35


4.1.1 Cadre institutionnel ...................................................................................................................... 35
4.1.2 Étude d’Impact sur l’Environnement ............................................................................................. 35
4.1.3 Lutte contre la pollution du milieu récepteur ................................................................................ 35
4.1.4 Lutte contre la pollution sonore .................................................................................................... 36
4.1.5 Protection des ressources biologiques et agricoles ........................................................................ 36
4.1.6 Protection du patrimoine historique et culturel ............................................................................. 36
4.1.7 Normes tunisiennes ...................................................................................................................... 36
4.2 CONVENTIONS INTERNATIONALES .............................................................................................................. 36
4.3 RÉGLEMENTATION INTERNATIONALE .......................................................................................................... 37
4.3.1 Conservation des ressources biologiques ...................................................................................... 38
4.4 LES ADMINISTRATIONS CONCERNÉES PAR LE PROJET ....................................................................................... 38
5 SITE D’IMPLANTATION, PERIMETRE DU PROJET ET HORIZON TEMPOREL................................................ 39

5.1 SITE D’IMPLANTATION ............................................................................................................................ 39


5.2 HORIZON TEMPOREL .............................................................................................................................. 40
5.2.1 Phase de préparation du site ........................................................................................................ 40
5.2.2 Phase de d’aménagement du site ................................................................................................. 40
5.2.3 Phase d’exploitation ..................................................................................................................... 40
5.2.4 Phase de fermeture et réhabilitation ............................................................................................ 41
6 DESCRIPTION DETAILLÉE DU PROJET ........................................................................................................ 42

6.1 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET ......................................................................................................... 42


6.2 DESCRIPTION DÉTAILLÉE DU PROJET............................................................................................................ 45
6.2.1 Plan de masse du site ................................................................................................................... 45
6.2.2 Préparation du site et aménagement ........................................................................................... 45
6.2.3 Description des procédés de fabrication........................................................................................ 47
6.2.4 Ressources utilisées ...................................................................................................................... 53
6.3 BILAN MATIÈRE ..................................................................................................................................... 53
6.3.1 Bilan matière du projet ................................................................................................................. 53
6.3.2 Contrôle, et élimination des effluents ........................................................................................... 53
Programmes d’intervention en cas d’accidents : ........................................................................................ 56
0.1.1 .......................................................................................................................................................... 62
PLAN D’URGENCE EN CAS DE FUITE OU DE DÉVERSEMENT LORS DU TRANSPORT DE LIQUIDES/ SOLIDE............................ 64
6.4 IDENTIFICATION DES RISQUES/ ACCIDENTS ET DES DISPOSITIONS CONSÉQUENTES .................................................. 65
6.4.1 Systèmes de suivi et de surveillance .............................................................................................. 72
7 ANALYSE DES ALTERNATIVES DU PROJET ................................................................................................. 74

7.1 OCCUPATION DES SOLS ........................................................................................................................... 74


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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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7.2 CONCEPTION DU SITE DE SGI.................................................................................................................... 74


7.3 PROCÉDÉS DE STOCKAGE ......................................................................................................................... 75
7.3.1 Maitrise d’énergie et préservation des ressources en eau ............................................................. 76
7.3.2 Meilleures techniques disponibles ................................................................................................. 76
8 ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE D’IMPLANTATION ET DE SON ENVIRONNEMENT............................ 77

8.1.1 Climatologie ................................................................................................................................. 77


8.1.2 Orographie & Topographie ........................................................................................................... 79
8.1.3 Pédologie...................................................................................................................................... 80
8.1.4 Hydrologie & Hydrogéologie ......................................................................................................... 81
8.1.5 Cadre biologique........................................................................................................................... 83
8.2 ENVIRONNEMENT SOCIOÉCONOMIQUE ....................................................................................................... 83
8.2.1 Démographie ................................................................................................................................ 83
8.2.2 Activités économiques .................................................................................................................. 83
8.3 CONCLUSION ........................................................................................................................................ 87
9 ANALYSE DES CONSEQUENCES PREVISIBLES DIRECTES ET INDIRECTES DU PROJET SUR
L’ENVIRONNEMENT .......................................................................................................................................... 88
9.1 PHASE D’AMÉNAGEMENT DU SITE .............................................................................................................. 91
9.1.1 Rejets hydriques ........................................................................................................................... 91
9.1.2 Impacts potentiels liés aux déchets solides ................................................................................... 92
9.1.3 Rejets atmosphériques ................................................................................................................. 92
9.1.4 Impacts potentiels dus aux nuisances sonores .............................................................................. 95
9.1.5 Risques / accidents ....................................................................................................................... 96
9.1.6 Impacts potentiels dus aux vibrations ........................................................................................... 97
9.1.7 Impacts sur le paysage ................................................................................................................. 98
9.1.8 Impacts socioéconomiques ........................................................................................................... 98
9.2 PHASE D’EXPLOITATION........................................................................................................................... 98
9.2.1 Opérations liées au fonctionnement de l’unité .............................................................................. 98
9.2.2 Besoins en matière de transport ................................................................................................... 99
9.2.3 Accidents /risques....................................................................................................................... 100
9.2.4 Impacts socioéconomiques ......................................................................................................... 101
9.2.5 Tableau récapitulatif des impacts ............................................................................................... 101
10 MESURES D'ATTÉNUATION .....................................................................................................................104
10.1 DISPOSITIONS GÉNÉRALES ...................................................................................................................... 104
10.1.1 La phase d’aménagement ...................................................................................................... 104
10.1.2 Mesures d’atténuation des impacts liés à la phase d’exploitation........................................... 106
10.1.3 Mesures d’atténuation des impacts sur la santé et sécurité au travail .................................... 108
10.2 ÉVALUATION DES IMPACTS RÉSIDUELS....................................................................................................... 109
10.3 MESURES SPÉCIFIQUES.......................................................................................................................... 112
10.3.1 Mesures relatives aux émissions atmosphériques ................................................................... 112
10.3.2 Mesures relatives aux nuisances sonores ................................................................................ 112
10.3.3 Mesures relatives à la gestion des matières résiduelles .......................................................... 112
11 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ................................................................................................113

11.1 RÉCAPITULATIF DES MESURES D’ATTÉNUATION ENVIRONNEMENTALES .............................................................. 113


11.2 PROGRAMME DE CONTRÔLE ET DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL ......................................................................... 120
11.2.1 Suivi de l’impact et de la performance .................................................................................... 125
11.2.2 Suivi de la conformité ............................................................................................................. 125
11.2.3 Performances ......................................................................................................................... 125
11.3 GESTION DU RISQUE & PLAN D’INTERVENTION D’URGENCE ........................................................................... 125
11.3.1 Plan d’intervention d’urgence ................................................................................................. 125
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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11.3.2 Gestion environnementale...................................................................................................... 126


11.4 MESURES INSTITUTIONNELLES ................................................................................................................ 127
12 BILAN ENVIRONNEMENTAL ET CONCLUSION GENERALE.........................................................................128

13 ANNEXES .................................................................................................................................................131

13.1 ANNEXES TECHNIQUES .......................................................................................................................... 131


13.1.1 Références bibliographiques ................................................................................................... 131
13.1.2 Les normes adoptées dans l’étude .......................................................................................... 132
13.1.3 Annexe technique ................................................................................................................... 133
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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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LISTE DES TABLEAUX


Tableau 5-1 : planning prévisionnel des principales activités ............................................................................. 40
Tableau 6-1: Quantités des produits chimiques utilisées .................................................................................... 51
Tableau 6-2: Propriétés physiques et chimiques des produits stockés ............................................................... 52
Tableau 6-3 : Contrôle des effluents .................................................................................................................. 54
Tableau 6-4 : Probabilités d’occurrence d’évènements en fonction de leurs fréquences ................................... 66
Tableau 6-5 : Tableau de correspondance entre gravité et importance de l’évènement .................................... 66
Tableau 6-6 : Tableau de correspondance entre sensibilité et importance de l’évènement ............................... 67
Tableau 6-7 : Tableau de correspondance entre maîtrise et importance de l’évènement .................................. 67
Tableau 6-8 : Évaluation des risques et dispositions de gestion mises en place .................................................. 68
Tableau 6-9 : Paramètres de suivi de la qualité de l’air ...................................................................................... 73
Tableau 8-1 : Températures minimales, moyennes et maximales enregistrées durant la période2001–2010..... 77
Tableau 8-2: Pluviométrie moyenne mensuelle en mm enregistrée durant la période 2001-2010 ..................... 77
Tableau 8-3 : Vitesse du vent (2000-2009) ......................................................................................................... 79
Tableau 8-4 : Répartition des superficies selon leur mode d’utilisation .............................................................. 83
Tableau 8-5 : Production animale ...................................................................................................................... 83
Tableau 8-6 : Production halieutique ................................................................................................................. 83
Tableau 8-7 : Niveau de sensibilité des différentes composantes de l’environnement dans la zone d’étude ...... 87
Tableau 9-1: Grille de contrôle ........................................................................................................................... 89
Tableau 9-2: Ampleur des émissions de polluants atmosphériques dues aux activités de construction.............. 94
Tableau 9-3: Principales causes des accidents du travail dans le BTP en 2013 en France .................................... 97
Tableau 9-4 : Identification des risques les plus importants en situation accidentelle ...................................... 100
Tableau 9-5 : Tableau récapitulatif des impacts ............................................................................................... 102
Tableau 11-1: Plan d’atténuation pour le site de SGI........................................................................................ 114
Tableau 11-2: Programme général de suivi pour le site de SGI ......................................................................... 121
Tableau 11-3 : Renforcement Institutionnel ..................................................................................................... 127
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Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


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LISTE DES FIGURES


Figure 0-1 : Carte de localisation du site de projet ............................................................................................... 3
Figure 0-2 : Aménagement du site ....................................................................................................................... 4
Figure 0-3 : Ressource en eau .............................................................................................................................. 8
Figure 0-4 : Carte Géologique de la région ........................................................................................................... 9
Figure 5-1 : Carte de localisation Périmètre d’étude .......................................................................................... 39
Figure 6-1 : Organigramme général du site de SGI ............................................................................................. 42
Figure 6-2 : Localisation du SGI .......................................................................................................................... 43
Figure 6-3 : Aménagement du site ..................................................................................................................... 44
Figure 6-4 : Plan d’urgence en cas de fuite ou de déversement lors du transport de liquides/solides ................ 64
Figure 7-1: Roses des vents saisonnières dans la zone d’étude .......................................................................... 75
Figure 8-1 : Roses des vents saisonnières........................................................................................................... 78
Figure 8-2 : Carte des reliefs .............................................................................................................................. 80
Figure 8-3 : Carte pédologique ........................................................................................................................... 81
Figure 8-4 : Ressource en eau ............................................................................................................................ 82
Figure 8-5 : Carte des entreprises industrielles .................................................................................................. 84
Figure 8-6 : Carte des données touristiques ....................................................................................................... 85
Figure 8-7 : Carte de l’infrastructure routière .................................................................................................... 86
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : RESUME NON TECHNIQUE


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 31/138

ACRONYMES & ABREVIATIONS

SGI SOTUVER GLASS INTERNATIONAL

ANGed Agence Nationale de Gestion des Déchets

ANPE Agence Nationale de Protection de l’Environnement

BDS Bordereau de Suivi des Déchets

CGDR Commissariat Général au Développement Régional

COV Composés Organiques Volatils

EIE Etude d’Impact sur l’Environnement

ENS Evénement non souhaité

HSE Health, Safety and Environment

INM Institut National de la Météorologie

MEDD Ministère de l’Environnement et du Développement Durable

MES Matière en suspension

MOSAR Méthode Organisée Systémique d'Analyse des Risques

NT Norme Tunisienne

ONAS Office National de l’Assainissement

PDCA Plan-Do-Check-Act

PGE Plan de Gestion Environnementale

PIU Plan d’Intervention d’Urgence


PRAP Prévention des Risques liés à l’Activité Physique

RIA Robinet d’Incendie Armé

SGE Système de Gestion Environnemental

SONEDE Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux

STEP Station d’épuration

STEG Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz

TMS Troubles Musculo Squelettiques


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Chapitre : Introduction
Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 32/138

1 INTRODUCTION

L’entreprise SOTUVER INTERNATIONAL GLASS (SGI) est une extension de l’activité de SOTUVER. Elle sera
spécialisée dans la fabrication des verres creux. La demande industrielle croissante des verres a incité SOTUVER
à réfléchir à les intégrer dans son spectre d’action. C’est dans cet objectif que la démarche relative à faire une
extension de son activité dans la zone industrielle de Jbel Oust.

En outre, SOTUVER prévoit une extension de son activité en 2021. SOTUVER va installer un four de capacité égale
à 300 T/J. Cette extension sera implantée dans le local de stockage des produits finis et ceci après un
aménagement de ce dernier.
Notons que cette alternative permettra à SOTUVERI :

• De gérer les flux de stockage sur le site avec plus de souplesse dans le temps et par conséquent avec un
meilleur rendement et une meilleure qualité;
• De pouvoir répondre adéquatement aux besoins pressants formulés par plus d’un client ;
• De gérer séparément les déchets;
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Chapitre : Présentation generale du maitre de l’ouvrage


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 33/138

2 PRÉSENTATION GE NERALE DU M AITRE DE L’OUVRAGE

La société tunisienne de verrerie SOTUVER est une entreprise de fabrication de verre creux. Créée en 1963 par l’État
tunisien, elle est entrée en production en 1967 avec une capacité annuelle de 10 mille tonnes.
Privatisée en 1996, la SOTUVER a été introduite en bourse en 1998.
Implantée depuis 2003 sur un nouveau site à Djebel Oust (30 km de Tunis), la SOTUVER a augmenté sa capacité de
production pour atteindre 45 mille tonnes par an.
Depuis décembre 2009, la SOTUVER mène un grand programme de développement, d'optimisation et d'amélioration
à tous les niveaux de la chaîne de production et de management qui a été couronné en Novembre 2012 par le
démarrage du 2ème four permettant de doubler la capacité de l'usine pour la porter à 100 000 tonnes par an. Cet
investissement agréera à la nouvelle SOTUVER d’avoir plus de flexibilité face à une demande nationale et
internationale en perpétuelle évolution.
À cet effet, la SOTUVER demeure le premier fournisseur de l’industrie tunisienne en emballages en verre (bouteilles,
pots, flacons… etc). Elle est devenue également fournisseur régional de référence pour ses clients de pays voisins et
amis au Grand Maghreb et au Sud de l’Europe.
Sotuver prévoit une extension en 2021 sur son site. Cette extension sera nommée SGI (SOTUVER INTERNATIONAL
GLASS).
Cette extension sera destinée exclusivement pour l’export, elle va introduire le même process et les mêmes produits
finis.
L’usine SOTUVER présente une surface Totale de 22 ha dont 8000 m² sont couvert.
2.1.1 Présentation de l’extension de SOTUVER
La nouvelle extension de SOTUVER présente une surface Totale de 1000 m² sont couverts.

Raison sociale SOTUVER Glass International (SGI)


Forme Juridique Société Anonyme (SA)
Directeur de site M. Hemdane Ben Othmane
Date de mise en production Juillet 2021
Secteur d’activité Fabrication d’emballage alimentaire en verre creux
Produits Bouteille, pots en verre destinées à l’emballage alimentaire
Téléphone (+216) 72 640 650
(+216) 72 640 701
Adresse Zone industrielle Djebel Oust
Effectif 200
Régimes de travail 3 postes 24h/24h
8H-14H
14H-22H
22H-06H
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : Présentation du bureau conseil


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 34/138

3 PRÉSENTATION DU BUREAU CONSEIL

3.1 Présentation générale

Key-Engineering est un cabinet de consulting spécialisé en Environnement, Sécurité et Développement durable. Nous
sommes en mesure d’intervenir sur les domaines de compétences suivants :
• Réalisation d’études réglementaires : études d’impact, études de dangers, dossier pour les Installations
Classées pour la Protection de l’Environnement… ;
• Audit des systèmes internes d’eau ;
• Projets de gestion et de valorisation des déchets (dangereux ou non) ;

Raison sociale Key-Engineering


Gérant M. Aymen BEN HSAN
Activité Études, conseils et formation en sécurité industrielle, environnement
industrielle et santé sécurité au travail
Adresse 10, Rue Cheikh Hattab Bouchnak, Avenue Tahar Ben Achour, Tunis
1082
Téléphone +216 71 233 390 / +216 55 710 809
Fax +216 71 233 390
E-mail [email protected]
Site web www.Key-consulting.net

• Aymen BEN HSAN: Gérant du bureau d’études Key Engineering. Aymen est un ingénieur en Hydraulique
et Aménagement avec plus de 07 ans dans le conseil et la formation (études Hygiène, Sécurité &
Environnement : études de dangers, étude de sécurité, étude d’urgence, étude d’impact sur
l’environnement, étude technique de dépollution, audit des systèmes internes d’eau, audit HSE, etc.),
Aymen a occupé le poste d’ingénieur conseil en Hygiène Sécurité Environnement chez Prévention Plus
puis le poste de consultant chez Eco-presence France et Amal SERVICES. Aymen a accompagné un
nombre important de grands projets dans les secteurs du bâtiment, pétrolier, transport, énergie, etc.
Aymen a suivi des formations en matière de sécurité incendie à l’échelle internationale (Formation
NEBOSH : INTERNATIONAL GENERAL CERTIFICATE IN OCCUPATIONAL HEALTH AND SAFETY) et à l’échelle
nationale avec la protection civile de Ben Arous (Formation de Brevet de prévention incendie niveau 2).
Il maîtrise la réglementation tunisienne et les meilleures pratiques HSE.
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Chapitre : Cadre réglementaire et institutionnel relevant du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 35/138

4 CADRE RÉGLEMENTAIRE ET INSTITUTI ONNEL RELEVANT DU PROJE T

4.1 Réglementation tunisienne

La réglementation nationale et internationale correspondant aux lois, décrets et arrêtés, conventions et


protocoles régissant l’environnement sont fournis ci-après par thème.

4.1.1 Cadre institutionnel

• Loi n° 88-91 du 2 août 1988 portant création de l'Agence Nationale de Protection de l'Environnement
(ANPE) telle qu’elle a été modifiée par la loi n° 92-115 du 30 novembre 1992. Selon les termes de l’article
8 de cette loi, les Opérateurs qui endommagent l'environnement ou dont l'activité cause une pollution
de l'environnement par des rejets solides, liquides, gazeux ou autres sont tenus à l'élimination, à la
réduction et éventuellement à la récupération des matières rejetées ainsi qu'à la réparation des
dommages qui en résultent. L’ANPE est habilitée à intenter, devant les tribunaux, toute action visant à
obtenir la réparation des atteintes aux intérêts collectifs qu’elle a pour mission de défendre.
• Décret n° 88-1784 du 18 octobre 1988, tel que complété par les décrets n° 90-375 du 22 février 1990, n°
93-335 du 8 février 1993 et n° 93-1434 du 23 juin 1993, fixant l’organisation administrative et financière
de l’ANPE.
• Décret n° 90-2273 du 25 décembre 1990 définissant le règlement intérieur des contrôleurs de l'ANPE.
• Loi n° 2001-14 du 30 janvier 2001, portant simplification des procédures administratives relatives aux
autorisations délivrées par le Ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire dans les
domaines de sa compétence.
• Décret n° 2005-2317 du 22 août 2005 portant création de l’Agence Nationale de Gestion des Déchets
(ANGed). Selon l’article 8 du décret, l’Agence prépare les cahiers des charges et les dossiers des
autorisations relatifs à la gestion des déchets prévus à la réglementation en vigueur et suit leur
exécution. L’agence est également chargée de suivre les registres et les carnets qui doivent tenir les
établissements et les entreprises, qui procèdent à titre professionnel, à la collecte, au transport, à
l’élimination et à la valorisation des déchets pour leur compte ou pour celui d’autrui.
• Décret 2005-2933 du 1er novembre 2005 fixant les attributions du Ministère de l'Environnement et du
Développement Durable (MEDD), qui comprennent la nécessité de s'assurer que le Gouvernement
Tunisien respecte les accords environnementaux internationaux.

4.1.2 Étude d’Impact sur l’Environnement

• Décret n°2005-1991 du 11 juillet 2005 relatif à l’étude d'impact sur l'environnement et fixant les
catégories d’unités soumises à l’étude d’impact sur l’environnement et les catégories d’unités soumises
aux cahiers des charges.

4.1.3 Lutte contre la pollution du milieu récepteur

• Loi n° 75-16 du 31 mars 1975 portant promulgation du Code des Eaux qui contient diverses dispositions
qui régissent, sauvegardent et valorisent le domaine public hydraulique. Selon les termes de l’article 109
de ce code, il est interdit de laisser écouler, de déverser ou de jeter dans les eaux du domaine public
hydraulique, concédées ou non, des eaux résiduelles ainsi que des déchets ou substances susceptibles
de nuire à la salubrité publique ou à la bonne utilisation de ces eaux pour tous usages éventuels.
• Décret n° 85-56 du 2 janvier 1985 portant organisation des rejets dans le milieu récepteur. Les eaux
usées ne peuvent être déversées dans le milieu récepteur qu’après avoir subi un traitement conforme
aux normes régissant la matière.
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : Cadre réglementaire et institutionnel relevant du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 36/138

• Loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de leur élimination.
Les déchets sont classés selon leur origine en déchets ménagers et déchets industriels et selon leurs
caractéristiques en déchets dangereux, déchets non dangereux et déchets inertes. Le mode de gestion
des déchets dangereux est réglementé.
• Décret n° 2000-2339 du 10 octobre 2000, fixant la liste des déchets dangereux.
• Décret n° 2002-693 du 1er avril 2002, fixant les conditions et les modalités de reprise des huiles
lubrifiantes et des filtres usagés en vue de garantir leur gestion rationnelle et d’éviter leur rejet dans
l’environnement.
• Loi n° 2007-34 du 4 juin 2007, visant à prévenir, limiter et réduire la pollution de l’air et ses impacts
négatifs sur la santé de l’Homme et sur l’environnement ainsi qu’à fixer les procédures de contrôle de la
qualité de l’air, afin de rendre effectif le droit du citoyen à un environnement sain et assurer un
développement durable.

4.1.4 Lutte contre la pollution sonore

• Décision de la Municipalité de Tunis du 26 Juillet 2000, relative aux valeurs guides pour le bruit dans les
collectivités en fonction des types de milieu.

4.1.5 Protection des ressources biologiques et agricoles

• Loi n° 88-20 du 13 avril 1988 telle que modifiée et complétée par la Loi n° 2005-13 du 26 janvier 2005,
portant refonte du Code Forestier qui comporte l’ensemble des règles spéciales s’appliquant aux forêts,
nappes alfatières, terrains de parcours, terres à vocation forestière, parcs nationaux et réserves
naturelles, à la faune et à la flore sauvage, dans le but d’en assurer la protection, la conservation et
l’exploitation rationnelle et aussi de garantir aux usagers l’exercice légal de leurs droits.
• Loi n° 2003-78 du 29 décembre 2003, modifiant et complétant le code de l’aménagement du territoire
et de l’urbanisme. L’article 25 définit le domaine public hydraulique.
• Arrêté du ministre de l’agriculture du 1erseptembre 2014, relatif à l’organisation de la chasse pendant la
saison 2014-2015.

4.1.6 Protection du patrimoine historique et culturel

• Loi n° 94-35 du 24 Février 1994, relative au code du patrimoine archéologique, historique et des arts
traditionnels. En cas de découvertes fortuites de vestiges concernant des époques préhistoriques ou
historiques, des arts ou des traditions, l’auteur de la découverte est tenu d’en informer immédiatement
les services du Ministère chargé du Patrimoine ou les autorités territoriales les plus proches afin qu’à
leur tour, elles en informent les services concernés et ce, dans un délai ne dépassant pas cinq jours à
compter de la date de la découverte. Les autorités compétentes prennent toutes les mesures nécessaires
à la conservation et veilleront, elles-mêmes, si nécessaire, à la supervision des travaux en cours.

4.1.7 Normes tunisiennes

• Arrêté du Ministre de l’Économie Nationale du 20 juillet 1989 portant homologation de la norme


tunisienne NT 106.02, relative aux rejets d’effluent dans le milieu hydrique qui fixe en particulier les
conditions de rejet dans le domaine public hydraulique.
• Arrêté du Ministre de l'Économie Nationale du 28 décembre 1994 portant homologation de la norme
tunisienne NT 106.04, relative aux valeurs limites et valeurs guides des polluants dans l’air ambiant.

4.2 Conventions internationales


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Chapitre : Cadre réglementaire et institutionnel relevant du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 37/138

Outre l’existence d’un cadre réglementaire au niveau national, la Tunisie s’est engagé à respecter un certain
nombre de conventions ou textes internationaux notamment en ce qui concerne la protection de la biodiversité
et des espèces en danger ou menacés, la conservation de zones humides, du milieu et la prévention des pollutions
marines, la lutte contre le changement climatique et le trou de la couche d’ozone. Nous présentons, ci-après les
principaux accords internationaux signés ou ratifiés par la Tunisie.

• Protocole de Kyoto, annexé à la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques
(ratifié par le décret n° 2002 - 2674 du 14 octobre 2002)
• Amendements au protocole de Montréal relatifs aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone
adoptés à la neuvième réunion des parties (ratifié par la loi n° 99-77 du 02/08/99)
• Protocole relatif aux aires spécialement protégées et à la diversité biologique en méditerranée, adopté
à Barcelone le 10 juin 1995 (ratifié par la loi n° 98 - 15 du 23 février 1998).
• Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage du milieu naturel de l’Europe (adhésion
par la loi n° 95-75 du 07/08/95).
• Amendements au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone,
adoptés lors de la quatrième réunion des parties (ratifié par la loi n° 94-72 du 27/06/94)
• Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (ratifiée par la loi n° 93-46 du 3 mai 1993)
• Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (ratifiée par la loi n° 93-45 du 3 mai 1993)
• Amendements au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone
(ratifié par la loi n° 93-44 du 03 mai 1993)
• Amendement de la convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement
connues habitats de la sauvagine (ratifiée par la loi n° 92-98 du 2 novembre 1992 - JORT n° 75 du 10
novembre 1992, p.1459)
• Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone adoptée à vienne le 22 mars 1985
(adhésion par la loi n° 89-54 du 14/03/1989 - JORT n° 20 du 21 mars 1989, p.462)
• Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone (adhésion par la loi
n° 89-55 du 14 mars 1989 - JORT n° 20 du 21 mars 1989, p.462)
• Protocole amendant la convention relative aux zones humides d’importance internationale
particulièrement comme habitats de la sauvagine (ratifié par la loi n° 86-64 du 16 juillet 1986 - JORT n°
42 du 25-29 juillet 1986, p.787)
• Protocole relatif aux aires spécialement protégés de la Méditerranée- (ratifié par loi n° 83-44 du 22 avril
1983 - JORT n° 32 du 26 avril 1983, p.1127)
• Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats
de la sauvagine (adhésion par la loi n° 80-9 du 3 mars 1980)
• Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur
élimination
• Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants.

4.3 Réglementation internationale

Les conventions, accords et protocoles internationaux et régionaux (Méditerranée et Afrique) relatifs à la


protection de l’environnement concernent principalement la lutte contre la pollution et la conservation des
ressources biologiques :

• Convention de Vienne (Autriche, 1985) pour la protection de la couche d'ozone, ratifiée par la Loi n° 89-
54 du 14 mars 1989.
• Protocole de Montréal (Canada, 1987) relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone
(adhésion par la Loi n° 89-55 du 14 mars 1989).
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : Cadre réglementaire et institutionnel relevant du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 38/138

• Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques signée en 1992, lors du sommet
de la Terre, à Rio. La Tunisie, qui a ratifié cette Convention le 15 Juillet 1993, a l’obligation de
communiquer à la Conférence des Parties, des informations relatives à l’inventaire national des gaz à
effet de serre (GES) et un plan d’action d’atténuation des GES et d’adaptation contre les effets adverses
du changement climatique.
• Protocole de Kyoto (Japon, 1997) annexé à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques (adhésion de la Tunisie par la Loi n° 2002-55 du 19 juin 2002).
• Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, adoptée à Stockholm le 22 mai 2001,
signée par la Tunisie le 23 mai 2001 (approuvée par la Loi 2004-18 du 15 mars 2004).

4.3.1 Conservation des ressources biologiques

• Convention africaine pour la conservation de la nature et des ressources naturelles, adoptée à Alger le
15 novembre 1968 (ratifiée par la loi n°76-91 du 4 novembre 1976).
• Convention de Ramsar (Iran, 1971) relative aux zones humides d’importance internationale,
particulièrement comme habitat de la sauvagine.
• Convention de Paris (France, 1972) pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel (ratifiée
par la loi n°74-89 du 11 décembre 1974).
• Convention de Bonn (Allemagne, 1979) portant sur la conservation des espèces migratrices. Parmi les
espèces présentes en Tunisie, figurant dans l’Annexe I de la convention, on trouve certains oiseaux
aquatiques.
• Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, adoptée à New York le 9 mai 1992 (ratifiée par
la loi n°93-45 du 3 mai 1993). la Convention met l'accent sur l'élaboration de stratégies nationales de
conservation, d'intégration de la conservation et de l'utilisation durable de la diversité biologique dans
les politiques sectorielles et les processus décisionnels nationaux ainsi que sur la prise de mesures de
conservation in situ, notamment par l'établissement d'aires protégées.
• Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques annexé à la convention cadre
des Nations Unies sur la diversité biologique adopté à Montréal le 29 janvier 2000, approuvé par la loi
n°2002-58 du 25 juin 2002 et ratifié par le décret n°2002-2675 du 14 octobre 2002.

4.4 Les administrations concernées par le projet

• Le ministère de l’environnement et du développement durable


• Le ministère de l’industrie
• Le ministère du Commerce
• L’Agence Nationale de Protection de l’Environnement
• L’Agence Nationale de Gestion de Déchets
• Le gouvernorat de Zaghouan
• La municipalité de Jbel Oust
• La sécurité civile de Zaghouan
• L’Office National de l’Assainissement
• La Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz
• La société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux
• La Douane
• La police
• La garde nationale
• Le bureau d’emploi
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : site d’implantation, perimetre du projet et horizon temporel


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 39/138

5 SITE D’IMPLANTA TION, PERIMETRE DU PROJET E T HORIZON TEMPOREL

5.1 Site d’implantation

L’extension SGI sera implantée dans la zone industrielle de Djebel Oust-Zaghouan.


Le site relève administrativement du gouvernorat de Zaghouan.
Les coordonnées géographiques (Sphéroïde Carthage) sont les suivantes :
• Latitude : 36° 55' 69,96" N
• Longitude : 10° 08' 44,59" E
L’usine est sise à 22 km de Zaghouan et 35 km de Tunis.

SGI

Figure 5-1 : Carte de localisation Périmètre d’étude

Pour l'évaluation des répercussions des différentes activités d’aménagement et d’exploitation du site SOTUVER,
deux zones susceptibles de subir les différents impacts du projet ont été distingués :

• Le territoire dont les composantes environnementales sont susceptibles d'être affectées par les activités
du site. Il couvre un cercle de 500 m de rayon autour du site d’implantation.
• Une zone secondaire, plus large, qui s'étend sur l'ensemble des régions concernées par les activités du
site lors des travaux d’extension et d’exploitation. Les aspects généraux des milieux biophysique et
humain de cette zone seront décrits dans l'analyse de l'état initial (chapitre 8).

En se basant sur les informations collectées au cours de la visite du site et de son environnement biophysique et
social, et en tenant compte de la nature du projet et de l’étendue potentielle de ses impacts, le sol constitue le
seul élément sensible de la zone d’étude. Une attention particulière sera prise à cet égard afin de le préserver. Il
est important de noter l’absence de nappes d’eau souterraines exploitables dans la zone.
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : site d’implantation, perimetre du projet et horizon temporel


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 40/138

5.2 Horizon temporel

La chronologie de l’horizon temporel de l’étude d’impact concerne les phases d’aménagement et d’exploitation
du site. La phase de démantèlement des installations fera l’objet d’une étude d’impact à la fin de la période
d’exploitation.

5.2.1 Phase de préparation du site

La phase d’aménagement (Bassin de collecte des déversements accidentels 22m3, bassin pour le réseau RIA 10m3,
les caniveaux de collecte à l’intérieur des zones de stockage) sera précédée par une phase de préparation du
terrain qui consiste à des travaux de terrassement et de viabilisation.

5.2.2 Phase de d’aménagement du site

Les travaux d’aménagement commenceraient en Février 2021.Les principales opérations et dates prévisionnelles
de réalisation du projet de sont consignées dans le planning, ci-dessous.
Tableau 5-1 : planning prévisionnel des principales activités

2021

Item Désignation Janvier Février Mars Avril Mai Juin

0 Génie Civil & Installation Équipement

5.2.3 Phase d’exploitation

Début d’exploitation Juin 2021. La durée prévisionnelle d’exploitation du site est estimée à 99 ans.
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : site d’implantation, perimetre du projet et horizon temporel


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 41/138

5.2.4 Phase de fermeture et réhabilitation

A la fin de la période d’exploitation du site, toutes les installations seront démantelées et le site sera restauré à
son état initial.
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : Description detaillée du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 42/138

6 DESCRIPTION DETAILLÉE DU PROJET

6.1 Présentation générale du projet

Dans le cadre du développement de ses activités, SOTUVER prévoit une extension de son activité en 2021 .
Elle va ajouter une unité de production. Cette unité de production sera nomée « SOTUVER Glass International »
(SGI).
Cette nouvelle unité sera implantée dans le local de stockage de produits finis. Les produits finis seront délocalisé
vers un autre dépôt de stockage.
Un autre four sera installé de capacité égale à 300 T/J.
L'organigramme général est présenté dans la figure 6.1.

Directeur Général

Responsable Achat Responsable


Ouvrier
et logistique comptabilité

Figure 6-1 : Organigramme général du site de SGI

La surface du site du projet et plan d’implantation : Le site couvrant une superficie totale de 1000m2 couverts.

Un plan de masse du site SGI est présenté en Annexe 1.


Elle sera constituée de :
• Unités de production,
• Zone matière première et emballage,
• Zone de stockage des produits finis,
• Zone de chargement et zone d’expédition,
• Zone de stockage des produits chimiques,
• Réfectoire et vestiaire.
Les coordonnées géographiques (Sphéroïde Carthage) sont les suivantes :
• Latitude : 36° 55' 69,96" N
• Longitude : 10° 08' 44,59" E
ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : Description detaillée du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 43/138

Figure 6-2 : Localisation du SGI


ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ « SGI »

Chapitre : Description detaillée du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 44/138

Figure 6-3 : Aménagement du site


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Chapitre : Description detaillée du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 45/138

La dotation en personnel et appui :

Le nombre total est de l’ordre de Deux cent (200) travailleurs avec soixante (60) sont des cadres dans l’administration et
quatorze (14) sont des agents de sûreté.
L’effectif des permanents est réparti comme mentionné ci-dessous :
• Un (1) directeur industriel ;
• Un (1) directeur de production ;
• Un (1) responsable contrôle qualité ;
• Un (1) responsable maintenance ;
• Un (1) responsable HSE ;
• Un (1) responsable entretien fabrication ;
• Un (1) responsable management ;
• Un (1) responsable logistique ;
• Un (1) responsable amélioration continue ;
• Un (1) responsable planification et approvisionnement ;
• Quatorze (14) agents de sureté ;
• Cent Vingt-Six (126) ouvriers.
Le besoin en infrastructures nouvelles :
Le site est situé dans une zone industrielle aménagée et dotée des infrastructures nécessaires à son activité : électricité,
gaz, eau, télécommunications, routes, éclairage, transport en commun, etc.

La durée de vie et le coût du projet

La durée de vie du projet a été estimée à 99 ans. Le coût global du projet a été estimé à 5 680 000 DT. Les coûts sont
détaillés comme suit :

• Génie civile : 450 000 DT


• Bureau d’études : 30 000 DT
• Équipements : 5 200 000 DT

6.2 Description détaillée du projet

6.2.1 Plan de masse du site

Un plan de masse du site de SGI montre l’emplacement exact et le lieu d’implantation des différentes composantes du
projet et de ses infrastructures techniques à savoir les ouvrages et les équipements annexes et connexes. (Voir Annexe
technique n°1).

6.2.2 Préparation du site et aménagement

La chronologie des travaux d’aménagement du site est présentée dans le planning ci-dessus.

SGI veillera au respect de l’environnement durant les phases de chantier. Des clauses spécifiques seront introduites dans
le cahier des charges afin de maîtriser les pollutions éventuelles.

La réalisation des travaux correspond à une période transitoire et donc, la plupart du temps, à des effets passagers.

Cette pollution a essentiellement pour origine :

• L’utilisation de produits bitumeux entrants dans la composition des matériaux de chaussées, et les engins de
travaux publics,
• L’érosion liée aux défrichements et aux terrassements qui provoquent un apport important de MES (particules
fines entraînées par érosion, ravinement, selon la nature des matériaux).
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• Les risques sont aléatoires et difficilement quantifiables, cependant, il est assez facile de s’en prémunir moyennant
quelques précautions élémentaires qui seront imposées aux entreprises chargées de l’aménagement :
• Pour limiter les risques de pollution des eaux, les engins devront stationner sur la chaussée.
• Obligation de stockage, récupération et élimination des huiles de vidange des engins de chantier.
• Les points suivants peuvent être distingués :
o Traitement des aménagements provisoires (stockage, installations de chantiers, pistes),
o Traitement et entretien des abords,
o Traitement des eaux de chantier,
o Réduction des émissions de poussières,
o Intervention en cas de pollution accidentelle,
o Remise en état et gestion des déchets,
o Plan de respect de l’environnement et schéma organisationnel.

Traitement des aménagements provisoires divers

Dans un premier temps seront réalisés les aménagements de protection des exutoires (zones déstockages, fossés).

Dans le cadre du chantier, deux types d’aménagement seront mis en place lors de la phase de chantier :

Les installations de chantier

Les aires de stockage des produits chimiques seront imperméabilisées, abritées de la pluie et équipées de dispositifs de
rétention.

L’entreprise en charge des travaux assurera la surveillance des conditions de stockage et de manipulation des produits
polluants (huile, hydrocarbures, ciment…). Les matériaux devront être stockés à l’abri du vent et les zones de stockage
devront être protégées, par l’intermédiaire d’un contrôle de la circulation et une signalisation appropriée. Dans le même
but, les conditions de transvasement des matériaux devront faire l’objet de précautions particulières. Le stockage de
produits polluants ou dangereux s’effectuera dans une cuve de rétention étanche. L’entretien des véhicules de chantier
ainsi que leur approvisionnement en carburant seront effectués en dehors des zones sensibles, dans un lieu non susceptible
de permettre un transfert rapide d’une pollution accidentelle vers les eaux de surface ou souterraines.

Les modalités de récupération et d’évacuation des matériaux pollués ou des polluants liquides seront établies par
l’Entreprise en charge des travaux. Les citernes d’approvisionnement devront être équipées de dispositifs de sécurité. La
mise en œuvre des processus de fabrication des bétons, mortiers ou tout autre matériau potentiellement polluant, sera
effectuée de façon à ce que les produits ou pertes liées aux précipitations ne polluent pas les ressources en eau. Les eaux
pluviales de la plateforme de chantier (installations, parking, engins…) seront acheminées vers un bassin de décantation
temporaire avant d’être rejetées dans le milieu récepteur. Ces bassins seront munis de débits de fuite.

Les vidanges, nettoyages, entretien et ravitaillement des engins seront réalisés dans une station de service.

Travaux et entretien des abords

Des dispositions particulières seront prises pour limiter les impacts et les risques de pollution. Ces dispositions particulières
seront explicitées dans le cahier des charges des travaux qui seront attribués ultérieurement. Leur application sera
contrôlée pendant toute la durée du chantier. Une attention particulière sera portée sur la protection du sol et du sous-sol.

Traitement des eaux de chantier

Le chantier sera organisé de manière à le débarrasser des eaux de toutes natures (eaux pluviales, eaux d’infiltration, etc.…).
Des rigoles, drains, puisards, goulottes pourront être aménagés à cet effet. Pendant la phase de préparation du chantier,
le maintien en l’état des moyens d’évacuation des eaux, de l’écoulement des eaux aux points bas provisoires devra être
assuré. L’entretien des ouvrages devra également être réalisé. Ainsi, dans le cadre du projet, il est prévu :
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• La mise en place d’un assainissement provisoire et son entretien tout au long du chantier
• La collecte et évacuation des eaux superficielles de ruissellement en phase chantier,
• La mise en place de tous les dispositifs nécessaires pour éviter la pollution pendant les travaux (confinement des
eaux de ruissellement de l’aire de parcage, rejets dirigés vers un ouvrage de traitement, dispositifs provisoires
permettant la décantation et la filtration des eaux pluviales avant rejet dans le milieu naturel, kits anti-pollution
…),
• La réalisation de tranchées drainantes sous couche de forme (y compris fourniture et pose de drains et géotextiles),
• Les bassins provisoires mis en place dans le cadre de la phase chantier sont dimensionnés pour une pluie de
fréquence 5 ans.
• Les eaux seront ainsi traitées avant rejet afin de préserver les milieux aquatiques.

Durant les travaux, l’Entreprise mettra en place des moyens de surveillance permettant de :

• Suivre les précipitations ;


• Suivre la qualité des eaux (notamment les MES).

Les prélèvements seront effectués par un organisme accrédité et :

• Avant le démarrage des terrassements ;


• Puis avec une fréquence trimestrielle pendant la durée du chantier. Cette fréquence sera toutefois adaptée en
fonction des conditions météorologiques notamment et lors des épisodes pluvieux.

Réduction des émissions de poussières

Les travaux de terrassement engendrent généralement la formation d’une quantité importante de poussières. Pour réduire
cette incidence, un arrosage des emprises mises à nu sera effectué et ce, principalement en cas de temps sec et venté. En
outre en termes d’organisation des opérations de traitement des sols il est préconisé de stopper le traitement par vent fort.

Pollution par des substances provenant du parc d’engins mécaniques

Les entretiens, lavages et réparations des engins mécaniques se feront dans des ateliers spécifiques. En cas d’avarie
mécanique importante d’un engin, il est nécessaire d’appliquer des mesures rapides de protection afin d’éviter l’infiltration
dans le sol ou dans le réseau d’eaux pluviale.

Pollution par les M.E.S.

En cas de nécessité de vidange d’eau de chantier, il faut opter pour un parcours diffus, n’empruntant pas les fossés, la
végétation naturelle fonctionnant alors comme piège à particules.

6.2.3 Description des procédés de fabrication

Dans ce qui suit, une description de procédé typique qui peuvent être utilisé au sein du site SGI pour la fabrication des
verres.

La société SGI sera spécialisée dans la production du verre creux moyennant le procédé de fabrication pressé-soufflé ou
soufflé-soufflé selon le produit à fabriquer. Le procédé de fabrication de la SGI comprend les phases suivantes :
• Préparation du mélange de matière première.
• Fusion.
• Fabrication.
• Traitement de surface.
• Recuisson.
• Décoration.
• Contrôle qualité et triage.
• Palettisation, emballage et expédition.
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6.2.3.1 Préparation du mélange de matière première


Le dosage du mélange de matière première vitrifiable est réalisé dans l’atelier de composition. Le fonctionnement
automatique de cet atelier garantie la reproductibilité et la qualité des mélanges successivement préparés.
La régulation des pesées des différents composants de la matière première se fait automatiquement par des ponts
bascules. A la SGI, les différents composants qui sont employés et en proportions massiques adéquates dans le mélange
sont :
• Le carbonate de soude.
• Le plâtre.
• L’alumine.
• La silice.
• Le calcaire.
• Le groisil ou calcin.
Ces proportions sont fixées et renseignées dans la recette journalière. L’ensemble des opérations qui interviennent dans
la préparation du mélange est visualisé sur un ordinateur pour le suivi des différentes étapes de préparation du mélange
à savoir :
1. Entrée des matières premières dans les silos ;
2. Dosage des différents ingrédients dans les trémies respectives ;
3. Transport vers le mélangeur et séquence de mélange ;
4. Addition du calcin ;
5. Stockage du mélange final dans le silo avant enfournement.
Le silo de stockage avant enfournement permet d’alimenter les fours en mélange vitrifiable par des enfourneuses
latérales. Ceci se fait régulièrement et à débit contrôlé afin d’assurer une stabilité de production du verre fondu sans
perturber le niveau de verre et la surface du lit de fusion.
6.2.3.2 Fusion
La SGI sera équipée d’un four de fusion à boucle à régénérateur. Ce four est en matériaux réfractaire pouvant résister à
des hautes températures et à l’érosion provoquée par le lit de fusion. La capacité de ce four est de 150 T/j.
Le four sera utilisé pour le blanc. La température de fusion est de l’ordre de 1570°C.
Les caractéristiques principales des équipements est présentés dans le tableau ci-dessous :
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Le four est équipé de 06 brûleurs, 03 brûleurs de chaque côté. Le régénérateur assure d’un côté le préchauffage de l’air
de combustion et de l’autre côté le refroidissement des fumées avant d’être évacué vers l’atmosphère, l’air passe dans un
coté ou dans l’autre du régénérateur toutes les 20 mn, moyennant un système d’inversion à clapet commandé par
ordinateur.
Au niveau du four, le mélange vitrifiable est transformé en une masse liquide homogène sans infondus et de viscosité
convenable.
Au niveau du bassin de fusion, on assure l’homogénéisation chimique de la masse liquide par la maîtrise des flux par
convections générés lors de la fusion. Dans le bassin de fusion on assure également l’affinage par le dégagement des
bulles de gaz, produit des réactions chimiques de la fin de la fusion.
Au niveau du bassin de travail, on assiste à un conditionnement thermique appelé (braise), et c’est l’obtention de la
température exigée pour l’alimentation des feeders. (1170°C).
6.2.3.3 Feeders :
Le verre est amené du bassin de travail à la machine de fabrication par des canaux de distribution en réfractaires. À la
sortie du bassin de travail, le verre est encore généralement très chaud pour être mis en forme par les machines. Les
feeders permettent de conditionner le verre à la température qui correspond à la bonne viscosité de travail. La
température des paraisons distribuées aux machines doit être précise, au degré près, mais convient aussi d’avoir au sein
de cette paraison une homogénéité thermique quasi parfaite. Chaque feeder est terminé par une cuvette et un
mécanisme de formation des paraisons.
A la SGI et pour former la paraison (appelée encore gob), on utilise un mécanisme comprenant un plongeur actionné par
une came qui lui communique un mouvement ascendant et descendant, pour retenir ou refouler le verre à travers un
orifice pour former la paraison. Une chemise tournante pouvant se régler en hauteur afin de faire varier le débit de verre
et donc le poids de la paraison nécessaire à l’obtention de la bouteille.
6.2.3.4 Machine de fabrication
Les machines de fabrication de la SGI sont du type IS, elles sont équipées pour la production des bouteilles, de pots et de
flacons. La paraison arrive au centre de l’entonnoir dans le moule ébaucheur. L’ébauche obtenue est transférée vers le
moule finisseur, ou, par soufflage on obtient la forme de la bouteille désirée.
6.2.3.5 Traitement de surface
Ce traitement est situé entre la machine de fabrication et l’arche de recuisson. C’est un traitement à chaud en phase
vapeur et il a pour but de revêtir la surface extérieure des bouteilles afin d’augmenter sa dureté et sa résistance aux
agents atmosphériques.
Ce traitement s’effectue à une température entre 60°C et 120°C par un refroidissement avec ventilateurs, et des
résistances électriques lors des démarrages.
Après la machine de fabrication, le verre a subi un refroidissement brusque ce qui génère des contraintes et des tensions
internes au sein de la bouteille. Le rôle de l’arche de recuisson est de dégager ces tensions pour ne plus y avoir de risque
de casse. Chaque arche de recuisson comprend 06 caissons. La température est bien régulée à l’intérieur de ces caissons.
D’abord on assiste à une montée en température qui peut aller jusqu’à 560 °C ensuite un relâchement jusqu’à la sortie à
la température ambiante.
6.2.3.6 Décoration
Selon le produit, les lignes de production alimentent à travers la navette la machine de décoration Rosario. Il s’agit d’un
poste de sérigraphie ou des émaux thermofusibles sont déposés sur la bouteille moyennant un écran en toile métallique.
Après décoration, les bouteilles passent par l'arche décor pour la fixation des couleurs à une température de 560°C,
assuré par des brûleurs au gaz naturel.
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6.2.3.7 Tri et contrôle qualité


Les machines utilisées sont des machines optoélectronique. Elles permettent les contrôles dimensionnels et la détection
des fissures, cassures, ovalisation, verticalité, planéité etc. Un deuxième contrôle visuel et un tri manuel est aussi effectué
pour éliminer les défauts d’aspect. Les pièces défaillantes sont recyclées, sous forme de groisil.
6.2.3.8 Palettisation et emballage
Chaque ligne alimente son propre palettiseur. Les palettes passent ensuite, à travers la navette, pour une étape de
houssage avec une rétraction du film de polyéthylène assuré par 4 brûleurs travaillant au gaz naturel. Cette étape est
assurée par deux machines de rétraction pour l'ensemble des palettes.

Schéma des procédés de fabrication


Les activités du SOTUVER nécessitent le recours à l’usage de produits chimiques :
Tableau 6-1: Quantités des produits chimiques utilisées

Capacité maximale de
Produits Unité
stockage

Huile de lubrification Kg 660


Graisse Kg 70
Dégrippant Litres 25
Gas oil (pour Groupe électrogène) Litres 6000
Azote Kg 6 x 100

L’inventaire complet de ces produits chimiques et des matières premières utilisés et/ou stockés dans l’usine est détaillé
dans le tableau 6-2. Dans ce tableau sont mentionnés les caractéristiques physiques et chimiques de ces produits, le
symbole et la classe de risque des composants contribuant aux risques (données extraites des fiches de données de sécurité
des produits). Les fiches des données sécurité de ces produits sont fournies dans l’annexe 5.
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Tableau 6-2: Propriétés physiques et chimiques des produits stockés

Symbole de danger

Produit chimique Phrases de risque FDS


Xi T C F C O - T-Xn N
GHS07 SGH06 SGH05 GHS02 SGH03 SGH01 GHS04 SGH08 SGH09
R23/R25 -R43;R53-
TONERS SELENIUM x Oui
R33
Gasoil x H226 Oui
SELENITE DE ZING
x R23/25;R33;R50/53 Oui
(znseo3)
POLYGLAS
x R22-R36/38 Oui
D4218M
COBLAT OXIDE OR x R22-R43-R51/53 Oui
STARTIN
(TRCHLORURE DE
x R34-R37- R52/53 Oui
MONOBUTILETAIN
(MBTCL3)
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6.2.4 Ressources utilisées

6.2.4.1 Ressources naturelles


6.2.4.1.1 Eau

L’eau est la principale ressource naturelle utilisée au sein du site. Pour couvrir ses besoins en eaux industrielles, le site de
SGI s’approvisionne à partir du réseau de la SONEDE.

Cette eau servira pour:

• Eau sanitaire : quantité 100 m3 par an acheminée vers le réseau OANS de la zone.
6.2.4.2 Ressources énergétiques

L’énergie sera utilisée de façon rationnelle sur le site. Les sources d’énergie utilisées seront principalement l’électricité pour
le fonctionnement des installations et l’air comprimé. Il est à noter que les engins de manutention (chariots élévateurs)
fonctionnent à l’électricité.

6.2.4.2.1 Energie électrique

Le site est doté par quatre postes de transformateur de 2000 KVA, chacune. Le site utilisera donc l’énergie de façon
rationnelle.

Conformément aux dispositions du Décret n°2009-2269 du 31 juillet 2009 (Article 13), le site n’est pas assujetti à l’obligation
de la consultation préalable de l’agence nationale pour la maîtrise de l’énergie puisque la consommation est inférieure à
800 tep (seuil fixé par ledit décret).

6.2.4.2.2 Gaz

Le site de SGI est équipé par un réseau Gaz pour le four.

6.2.4.2.3 Air comprimé

SOTUVER dispose de 9 compresseurs d'une puissance électrique totale de 2172 kW, lubrifiés, refroidi à l'huile.

6.2.4.3 Ressources humaines

Le site permettra d’assurer un revenu à 04 personnes qui seront préalablement formées à la manipulation des produits et
sensibilisées aux risques et dangers qui en découlent.

6.3 Bilan matière

6.3.1 Bilan matière du projet

Le bilan matière général du site présente une vision globale sur les principales matières inhérentes à l’activité du site et sur
les bilans généraux des produits entrants et sortants. Afin de mieux cerner les différents flux entrants (MP et énergies) et
sortants (verres, déchets d’emballage) de ce bilan général nous avons décomposé l’activité du site par processus, ensuite
des bilans matière des entrants et des sortants ont été élaborés par processus.

6.3.2 Contrôle, et élimination des effluents

Afin d’assurer la conformité des rejets aux textes réglementaires en vigueur, en particulier les normes nationales, SGI
veillera à ce qu’au rejet en milieu récepteur n’ait lieu.
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Tableau 6-3 : Contrôle des effluents

Désignation Type Source Quantité Mode de gestion Mode de gestion


actuel préconisé

Déchets solides
Déchets ménagers Déchets Administration 14 m3/an - Tri sélectif via les - Éviter l’encombrement
non / réfectoire conteneurs du lieu de stockage
dangereux spécifiques sur les temporaire et diminuer
lieux de travail la quantité des déchets
à transférer à la
décharge
Bois Déchets Palettes de 40t/an Stockage sur site - Conserver l’alternative
non manutention en vue de de réutilisation et
dangereux des matières réutilisation vendre la quantité en
premières excès aux
récupérateurs autorisés
par le MEDD.
Papiers & Cartons Déchets Administration 10 t/an - Absence de mode
non Ateliers de de gestion
- Vendre aux
dangereux production approprié :
récupérateurs
élimination avec
autorisés par le MEDD
les déchets
ménagers
Plastiques non souillés Déchets Ateliers de 11 t/an - Absence de mode - Développer le système
aux produits chimiques non production de gestion de tri et de collecte des
(Bouteille d’eau, film dangereux approprié : déchets d’emballage
d’emballage, etc.) élimination avec plastiques pour
les déchets parvenir au mieux à la
ménagers valorisation de ces
déchets.
Ferrailles Déchets Ateliers de 6 t/an - Absence de mode
non production de gestion
dangereux approprié :
stockage sur site
dans une zone - Vendre aux ferrailleurs
dédiée à cet effet autorisés par le MEDD.
- Une partie est
réutilisée par le
service de
maintenance dans
les opérations de
réparation
Chiffons souillés, cartons Déchets Atelier 110 t/an - Absence de mode - Stocker dans une aire
huileux, fûts des huiles et dangereux mécanique et de gestion de stockage étanche et
des produits chimiques de approprié : couverte (protégée)
maintenance élimination avec des intempéries et
les déchets munie de rétentions
Ateliers de
ménagers pour contenir les
production
fuites éventuelles.
- Confier ces déchets à
une société de
traitement spécialisée
en vue de les
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Désignation Type Source Quantité Mode de gestion Mode de gestion


actuel préconisé
transférer aux
installations de
réception, stockage et
transfert des déchets
industriels et spéciaux
(IRST. Ces déchets
seront ensuite
transférés à une
installation autorisée
en vue de traitement.
Piles usagées Déchets Administration 20 piles/an - Les piles sont - Livraison à l’un des
dangereux collectées points de collecte
autorisés par l’ANGed
pour une telle activité
Cartouches Déchets Administration 80 - Absence de mode - Trier ces déchets
d’imprimantes dangereux cartouches/an de gestion séparément des
approprié : les différents déchets
piles ne sont pas générés.
collectées - Stocker ces déchets
dans une aire de
stockage étanche et
couverte (protégée)
des intempéries en
attente de les confier à
une société de
recyclage spécialisée et
autorisée par le MEDD.
Pneus usagées Déchets Parc roulant 10 pièces/an - Absence de mode - Stocker ces déchets
dangereux de gestion dans une aire de
approprié : stockage étanche et
Stockage sur site couverte (protégée)
inadapté à la des intempéries en
nature de déchet. attente de les confier à
une société de
traitement spécialisée
et autorisée par le
MEDD.

Effluents liquides
Eaux usées Déchets Activités de 5 m3/j - Les eaux de lavage
dangereux production / du sol et les
Traitement déversements
accidentels des
eaux de - Transférer par un
production sont collecteur agrée à la
récupérés via un station ONAS de la
aspirateur puis zone
elles sont
évacuées vers les
fosses
- Un transporteur
agrée récupère
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Désignation Type Source Quantité Mode de gestion Mode de gestion


actuel préconisé
ces eaux via un
camion-citerne et
les transferts à
l’ONAS.
Huiles usagées Déchets Cuisine 1200 l/an - Absence de mode
non de gestion Livraison à la SOTULUB
dangereux approprié : en vue de recyclage
Stockage sur site

Programmes d’intervention en cas d’accidents :

Le rôle des différents intervenants lors de l’occurrence d’un accident :


Tout intervenant sur le site

Toute personne détectant une situation d’urgence (incendie, accident du personnel, pollution) un feu sur le site de
travail ou d’habitation ou autre cas d’urgence doit immédiatement agir sur l’alarme et informer le chef du site ou le
superviseur des travaux.

En même temps que l’alarme est déclenchée et le chef du site ou le superviseur des travaux est informé, l’incendie ou
«le Cas d’Urgence» doit être combattu conformément aux procédures du plan d’urgence de la situation qui se
présente.
Superviseur des opérations sur le site : ingénieur d’exploitation

• Met en sécurité les installations ;


• Assure la sécurité de tout le personnel ;
• Évalue la situation et détermine son ampleur ;
• Définie les moyens d’intervention appropriée ;
• Informe les autorités locales concernées ;
• Alerte le chef de base (directeur des opérations).
• Assure l’application et la conduite des actions et des procédures d’interventions définies dans le plan d’urgence
correspondant à l’incident et exécuté les instructions de la cellule de crise.
Chef du site (Directeur des opérations)

Dès qu’il est alerté d’un accident majeur, le Directeur des Opérations :

• Informe le Gérant, l’assistant Santé, Sécurité et Environnement et l’équipe de gestion des urgences ;
• Demande assistance si nécessaire et selon le besoin (SAMU, un médecin et ou ambulance privé, protection civil,
police de secours, garde nationale) ;
• Coordonne les opérations d’intervention en cas d’accident majeur ;
• Établit un rapport circonstancié précisant les causes de l’accident et les mesures prises.
• Aide à mobiliser les moyens de secours et d’assistance nécessaire ;
• S’assure de l’application de la mise en place des procédures, de l’organisation et des moyens pour maîtriser les
risques et faire face aux situations accidentelles.
Le responsable SSE (Santé, Sécurité et Environnement)

Assiste le chef de site à :

• Évaluer la situation et définir le niveau d’urgence ;


• Définir les moyens d’intervention approprier complémentaire ;
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• Conduire les investigations et les analyses sur les causes d’incident ;


• Établir un rapport détaillé ;

Assiste l’équipe d’intervention à :

• Appliquer les procédures appropriées d’intervention ;


• Mettre les protections appropriées ;
• Utiliser les moyens d’intervention appropriés.
Le Gérant En cas d’accident majeur :

• Informe les autorités concernées :


- La Protection Civile,

- La Garde nationale,

- Le Ministère de l’Environnement, l’ANPE, et l’ANGED (en cas de pollution)

• Assure la coordination générale et en particulier la circulation de l’information entre les organismes concernés ;

• Confirme, si le cas le nécessite et sur avis du médecin, l’évacuation de la ou des victime(s) d’accidents vers
des centres médicaux spécialisés.
Le Responsable des Ressources Humaines

• Assure les formalités administratives des demandes d’assistance ;


• Informe les parents de la ou des victimes en cas de décès ou blessures graves ;
• Supervise et coordonne la prise en charge des évacués dans les établissements de soins et si besoin, assure
l’évacuation (avec l’accord du Gérant) vers des centres spécialisés ;
• Remplit ou fait remplir les déclarations d’accident requises par la CNSS, la Police et les assurances.
Équipe de gestion des situations d’Urgence du site

Ce Comité sera établi à la salle de réunion du site, pour gérer les situations d’urgence et coordonner les
interventions en cas d’accident majeur :

• Accident corporel grave (blessé grave, plusieurs blessés ou brûlés, mort,),


• Accident grave de la route
• Feu important sur camion-citerne,

Les principaux scénarios pris en considération :

Les principaux scénarios pris en considération pour les interventions en cas d’accident sont :

• Un incendie sur site (niveaux 1 et 2)


• Accident du personnel
• Un déversement de déchet sur site
• Un déversement de déchet pendant le transport routier
Procédures à suivre pour la lutte contre l’incendie

L’attaque du feu incombe à toutes les personnes travaillant sur le site SGI. Si nécessaire le chef de site fait appel à
l’assistance extérieure.

Toute personne qui découvre un incendie doit agir comme suit :

En cas d’incendie mineur (début d’incendie)


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• Attaquer le feu par l’extincteur le plus proche ;


• Informer ou faire informer le chef de site.

En cas d’incendie important (entrepôt)

• Informer immédiatement le chef de site ;


• Attaquer le feu par les extincteurs en place sans courir de risque ;
• Regrouper sur le lieu de l’incendie tous les extincteurs de la base.
Le chef de site

En cas d’incendie mineur

• S’assure de l’extinction du feu ;


• Informe le Gérant.
En cas d’incendie important

• Assure la conduite de la lutte contre le feu ;


• Alerte le Gérant ;
• Demande assistance si nécessaire à la Protection Civile ;
• Réunit la cellule d’urgence.

Actions à entreprendre pour la lutte contre les cas d’incendie

Feu à l’intérieur de bureau

Tout agent qui découvre un début de feu à l’intérieur de bureau doit attaquer le feu à la base des flammes par
l’extincteur le plus proche et sans courir de risque.

Si le feu prend de l’ampleur

• Quitter rapidement les locaux ;

• Vider à partir de l’extérieur des extincteurs à poudre et des extincteurs CO2 à l’intérieur.

Feu sur une armoire électrique

Tout agent qui découvre un feu sur une armoire électrique doit

• Couper le courant par le bouton d’arrêt d’urgence ;


• Attaquer le feu à l’aide de l’extincteur CO2 placé à côté de l’armoire électrique principale, ou à l’aide d’un
extincteur à poudre ABC ;
• NE JAMAIS UTILISER L’EAU OU LA MOUSSE.

Feu dans le stockage de produit inflammable

Tout agent qui découvre un début de feu dans le stockage de produit inflammable

• Attaquer le feu à la base de la flamme par un extincteur à poudre sans courir de risque.

Si le feu prend de l’ampleur

• Quitter l’entrepôt ;
• Alerter le chef de site.

Le chef de site organise l’intervention comme suit :

• Fait rassembler tous les extincteurs à poudre du site, et installe ou fait installer la motopompe incendie ;
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Chapitre : Description detaillée du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 59/138

• Alerte et demande assistance à la Protection Civile ;


• Fait attaquer le feu par 2 extincteurs à poudre à la fois sans arrêt, mais sans faire courir de risque aux intervenants ;

Pour l’attaque à l’eau ou à la mousse couper toute alimentation électrique dans la zone des stockages.

ATTAQUE DU FEU

L’attaque du feu doit se faire dès le début de l’incendie par l’opérateur, le chauffeur et son assistant.

Si le feu prend de l’ampleur

Le chef de site renforce l’intervention :

• Par tous les extincteurs à poudre de la base (en les faisant rassembler sur les lieux de l’incendie) ;
• Par l’usage de lances à mousse en mettant en service la motopompe incendie du site ;

- Et si nécessaire demande assistance à la Protection Civile ;

Une fois l’incendie maîtrisé et en cas de déversement d’hydrocarbure sur le quai le chef de site fait :

• Pomper le produit dans les caniveaux et les cuves de récupération ;


• Répandre du produit absorbant sur le sol ;
• Récupérer le produit souillé dans un récipient étanche.
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Chapitre : Description detaillée du projet


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Actions à entreprendre en cas d’incendie : actions niveau 1

S’il y a des personnes blessées,


par incendie//explosion suivie les
Incendie ou Explosion actions définies au plan d’action

PERSONNE(S) DETECTANT L’INCENDIE, PREMIERS SECOURS SUR LE LIEU DE L’INCIDENT

1. Actionne l’alarme pour attirer l’attention;


2. Coupe le courant électrique par le disjoncteur local ou principal en cas de feu électrique.
1. Essaye de sécuriser le lieu de l’incident pour éviter l’escalade (ex : enlever le matériel combustible de la zone en feu, fermer les portes et les
fenêtres des locaux;
2. Alerte les autres personnes se trouvant sur les lieux ;
3. Eloigne le/les blessé(s) des zones de danger (appeler un secouriste pour les cas graves) ;
4. Informe immédiatement le chef des opérations, le superviseur et le chef du site;
5. Essaye d’éteindre les feux avec les équipements disponibles
6. Attaque le feu à la base des flammes par l’extincteur le plus proche :
- Extincteur à poudre ABC : Feu sec ou de liquide.
- Extincteur à eau : Feu sec.
- Extincteur CO2 : Feu électrique ou de liquide.
7. Le cas échéant, se retirer au point de rassemblement et agir conformément aux instructions le superviseur ou le ou le chef du site.

LE SUPERVISEUR DES OPERATIONS INFIRMIER/PREMIERS SECOURS


8. Actionne l’alarme si elle n’est pas activée pour attirer 3. On donne les actions de premiers
l’attention. secours en cas d’urgence
médicale.

EQUIPE INCENDIE CHEF DE SITE


2. Dès que l’alarme générale ou Dès le déclenchement de l’alarme:
alarme incendie sonne, l’équipe 1. Contacte le superviseur
incendie se rassemble au point 2. Se déplace sur le lieu de l’incendie
de rassemblement et attend les pour évaluer la situation et décider, si
instructions du superviseur ou de nécessité, d’actions
du chef de site; supplémentaires (premiers secours).
3. Sur ordre du superviseur ou du 1. Alerte la protection civile, si nécessaire
chef de site déclenche les (198)
actions de lutte contre l’incendie

TOUT LE RESTE DU
PERSONNEL
1. Dès le déclenchement de
l’alarme d’urgence, arrête
les équipements (Ex :
poste de soudure) et L’incendie est-il
cesse de travailler;
maîtrisé rapid- oui Incendie maîtrisé
ement par les
2. Se retire au point de moyens et les Actions terminées.
rassemblement ; personnes sur le
3. Agit selon les instructions site?
du chef du site.
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Accident du personnel (plan d’Action en cas d’accident du personnel)


Accident corporel mineur / Premier soins et secours

Procédures à suivre pour assurer les premiers soins et secours urgents

Tout témoin

Tout agent témoin d’un accident corporel doit :

• Couper immédiatement le courant électrique en cas d’électrocution ;


• Alerter le Superviseur du site ;
• Rester à côté de la victime en attendant l’arrivée des secours.
Le Superviseur du site

• Si cas sévère appelle un Médecin et une ambulance si nécessaire ;


• Informe ;
- Le Directeur des Opérations ;

- Le Gérant en cas d’accident grave.

• En cas de présence d’un secouriste, il le charge de commencer les premiers soins d’urgence ;
• Assurer l’évacuation de la victime vers un établissement de soins (clinique, hôpital) ou chez un médecin.
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Actions à entreprendre en cas d’accident grave

ACCIDENT GRAVE

LE SUPERVISEUR SUR LE LEIU DE L’INCIDENT


1. Agit selon la situation, comme suit :
- Eloigne la victime de la zone dangereuse ;
- Donne les premiers soins à la victime (si secouriste);
- Surveille la victime jusqu’à l’arrivée des premiers secours;
- Assiste les secouristes, en cas de besoin;
- Alerte le Superviseur des opérations/ le chef du site
0.1.1

LE MEDECIN CHEF DU SITE


Informe le Gérant et assure les actions suivantes :
1. Donne les premiers soins qui 1. S’assurer que les premiers soins ont été donnés à la victime ;
s’imposent à la victime; 2. Demande le secours, de la protection civile, le SAMU ou fait
2. Evacue le blessé ou le malade appel à un médecin et une ambulance
vers l’hôpital ou une clinique; 3. Evalue la situation ;
3. Examine la victime et lui donne les 4. Met en sécurité, élimine ou met hors service tout matériel
soins appropriés; défaillant ayant causé l’accident ;
5. En cas d’accident grave ou décès, ne pas modifier l’aspect de
l’endroit de l’incident avant d’avoir et les autorités
compétentes ;
6. Prend des photos, si possible.

Evacuation
médicale

Procéder
comme
suit
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Evacuation
médicale

Procéder
comme suit

LE MEDECIN CHEF DU SITE

1. Décide le mode d’évacuation de la victime :


1. Prépare la victime pour
l’évacuation. - Par véhicule du site ou par ambulance ;
2. Si, nécessaire accompagne 2. Demande la mobilisation d’une ambulance tout en décrivant le cas, si l’évacuation
la victime à l’hôpital ou à la est par ambulance;
clinique. 3. Informe le siège de l’entreprise du mode d’évacuation ;
4. Informe la clinique ou l’hôpital d’accueil de la victime ;
5. Informe la police en cas d’accident grave ou de décès ;
6. Appelle l’équipe d’intervention d’urgence du site ou la protection civile si on ne
pouvait pas retirer une victime coincée en lui donnant toutes les précisions sur
l’accident ;
7. Après l’événement, fait un rapport de l’accident.
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Plan d’URGENCE EN CAS DE FUITE OU DE déversement


lors du transport de liquides/ solide

Chauffeur ou convoyeur du camion

ANPE TUNIS
Alerte

Tél : 71 233 600

Superviseur du site
ANGED TUNIS
Tél : 71 791 595

Assurer les actions suivantes:

• Délimitation de la zone lésée


GARDE NATIONALE • Récupération du déversement/ fuite
JBEL OUST Alerte • Excavation du sol pollué jusqu’à
l’enlèvement de toutes les traces de la
pollution
Tél : 72 640 275
• Stockage du produit déversé et
récupéré dans des caissons métalliques
Chef de site
étanches certifiés de déchets
Responsable logistique :24 602 532 dangereux.
• Traitement des produits (déchets)
récupérés, par un organisme agrée

Alerte

Protection Civile
- Le Gérant:
198 - Le client :
- ANPE : 71 233 600

Figure 6-4 : Plan d’urgence en cas de fuite ou de déversement lors du transport de liquides/solides
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6.4 Identification des risques / accidents et des dispositions conséquentes

Les risques liés à la gestion des produits chimiques sont nombreux et multiples :

• Risques liés à la dangerosité (risque chimique, risque cancérogène, risque biologique…),


• Risques liés au(x) procédé(s) mis en œuvre ou aux tâches à réaliser (opérations mécanisées /mélange pouvant
générer des expositions à des gaz et poussières, à la chaleur, au bruit, aux vibrations…, chutes, coupures, risques
liés à l’activité physique comme les troubles MusculoSquelettiques TMS ou les lombalgies…),
• Risques liés au secteur ou à l’organisation du travail existante (risque routier lors de la collecte ou du transport,
circulation et déplacement des personnes, activités multiples dans un même espace de travail, travail en flux tendu
ou difficilement planifiable, opérations de maintenance préventive et curative souvent sous-traitées),

Accidents et risques

Le risque industriel est la probabilité qu’un effet spécifique se produise dans une période donnée ou dans des circonstances
déterminées. Les impacts en sont graves, c’est-à-dire qu’ils concernent directement la vie et la santé des personnes,
engendrent des dégâts importants sur l’environnement ou les biens. C’est l’événement le plus redouté dans un
établissement industriel. Les conséquences pour le personnel, les citoyens avoisinants, l’environnement ou les biens
peuvent être plus au moins importantes. Ces accidents sont la conséquence directe de la présence (ou de l’exploitation) de
substances et/ou de procédés dangereux susceptibles d’être à l’origine d’inconvénients ou de situations accidentelles :
c’est ce qu’on appelle les risques technologiques.

Méthodologie d’identification des risques

Nous avons utilisé la méthode MOSAR (Méthode Organisée Systémique d'Analyse des Risques) qui propose une vision
macro et micro des risques et accidents liés à une installation et permet d'identifier les moyens de prévention nécessaires
à leur neutralisation. Globalement, l'analyse des risques peut être représentée comme suit :

1. Description du système et de ses fonctionnalités, découpage et représentation schématique du système en sous-


systèmes.

2. Définir et lister les sources de danger relatives à chaque sous-système. Préciser pour chaque source de danger, quels
pourraient en être les éléments déclencheurs d'un événement non souhaité, éventuellement le flux de danger auquel sera
exposé le sous-système.

3. Procéder à une analyse qualitative ou quantitative des risques pour chaque équipement, selon l'importance des
événements non souhaités et leur impact sur l’environnement et la santé publique. Établir une grille de risques et définir
le seuil d'acceptabilité de chaque risque. Éventuellement, représenter le positionnement de chaque scénario sur la grille.
Déterminer les moyens de prévention et de protection contre les événements déclencheurs, amplificateurs et
renforçateurs d'un risque dans le but d’éliminer les sources de danger ou à défaut de protéger l’environnement et la santé
publique contre les effets du flux de danger.

Déploiement de MOSAR

1. Description du système et de ses fonctionnalités, découpage et représentation schématique du système en sous-


systèmes.
Le système pris en considération couvre l’ensemble des activités du site. Le découpage de ce système en sous-
systèmes (SS) est à la fois fonctionnel et géographique. Il comprend les sous-systèmes suivants :
• SS1 : zone de chargement et déchargement
• SS2 : Unité de stockage ;
• SS3 : Bureaux administratif ;
• SS4 : paramètres transversaux ;
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2. Définir et lister les sources de danger relatives à chaque sous-système. Préciser pour chaque source de danger,
quels pourraient en être les éléments déclencheurs d'un événement non souhaité (ENS), éventuellement le flux
de danger auquel sera exposé le sous-système.
• Élément initial : évènement qui caractérise le changement d’un système qui passe d’un état ou situation normale
vers un état ou situation défaillante.
• Élément initiateur : évènement perturbateur qui est à l’origine du changement d’état ou de situation d'un système.
• Évènement principal : évènement qui manifeste le flux de matière, d’énergie et d’information émis par un système
en état ou en situation défaillante
1) Procéder à une analyse qualitative ou quantitative des risques pour chaque équipement

L’analyse des risques permet d’identifier les risques graves pour l’environnement et la santé publique du site de SGI. La
hiérarchisation de ces risques va permettre de déterminer ceux qui ont un impact significatif sur l’environnement ; on les
appelle AIES (aspects et impacts environnementaux significatifs) dans le but de décider et de planifier ensuite les actions
nécessaires pour réduire l’impact de cette activité sur l’environnement.

L'évaluation par attribution de notes est certainement la méthode la plus répandue. Elle est en général dérivée des AMDEC
(Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leurs Criticités) utilisées en qualité afin de réduire le risque d'échecs
pour le développement des produits et des procédés. Chaque aspect est coté par rapport aux critères définis ci-après.

➢ Fréquence (F)

C’est la probabilité d’occurrence de l’impact, à quelle fréquence celui-ci peut se produire en période d’activité du secteur.
Tableau 6-4 : Probabilités d’occurrence d’évènements en fonction de leurs fréquences

Fréquence Fonctionnement normal Fonctionnement accidentel Occurrence

Fréquent En continu ou au moins Évènement très probable : S’est déjà produit sur le site ou de 4
une fois par jour nombreuses fois sur d’autres sites.

Courant Au moins une fois par Évènement probable : a été observé de façon récurrente sur 3
semaine d’autres sites.

Rare Au moins une fois par an Évènement peu probable : s’est déjà produit quelques fois sur 2
d’autres sites.

Extrêmement Moins d'une fois par an Évènement improbable : très rarement sur d’autres sites. 1
rare

➢ Gravité (G)

En environnement, la gravité prend en compte à la fois la dangerosité intrinsèque de l’aspect (ex : les déchets dangereux
présentent une gravité plus élevée que les déchets non dangereux) et la quantité/le volume de l’aspect (plus la quantité ou
le volume consommé ou rejeté est grand, plus la gravité sera élevée). Elle peut également prendre en compte la sensibilité
du milieu qui est impacté, ce critère pouvant être traité séparément.
Tableau 6-5 : Tableau de correspondance entre gravité et importance de l’évènement

Gravité Fonctionnement normal, transitoire ou accidentel Importance

Faible Impact sur le site négligeable et réversible sur l’environnement 1

Moyen Impact sur le site limité : substances susceptibles d’avoir des effets néfastes réversibles et à court terme 2
pour l’environnement.
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Sérieux Impact sur le site important ou extérieur limité : substances susceptibles d’avoir des effets néfastes 3
réversibles et à long terme pour l’environnement.

Grave Impact extérieur majeur et irréversible sur l’environnement 4

➢ Sensibilité du milieu (SM)

Ce critère vise à définir les caractéristiques du milieu environnant susceptible d’être affectées par l’aspect (ex : ressource
en eau pouvant être polluée par un rejet liquide, riverain susceptible d’être gêné par le bruit émis par les véhicules…). Plus
ce milieu est "fragile" (sensible) vis-à-vis d’un aspect, plus l’impact sera important.
Tableau 6-6 : Tableau de correspondance entre sensibilité et importance de l’évènement

Sensibilité Description du libellé Importance

Très sensible Air, eau, bruit, sol, paysage, plantes, et tout ce qui fait partie du milieu 4
environnant de l’entreprise
Plus ou moins sensible 3

Moyennement sensible 2

Peu sensible 1

➢ Maîtrise (M)

La maîtrise est définie par les dispositifs suivants :

• de prévention : visant à limiter la probabilité d'apparition de l'impact ou du dommage,


• de protection/intervention : visant à limiter la gravité de l'impact ou du dommage.
Tableau 6-7 : Tableau de correspondance entre maîtrise et importance de l’évènement

Maîtrise Fonctionnement normal, transitoire ou accidentel Importance

Très fort si un processus a été mis en place permettant de limiter cet impact à la valeur minimum avec les techniques 1
connues (bac de rétention, filtre…) ainsi que d’en suivre l’entretien et ou le changement (nettoyage des
filtres…)

Fort si un processus a été mis en place permettant de limiter cet impact à la valeur minimum avec les techniques 2
connues (bac de rétention, filtre…) sans aucune procédure d’entretien identifiée.

Moyen Si aucun dispositif ou processus permettant d’en limiter partiellement l’impact n’a été mis en place. 3

Faible Si aucun dispositif ou processus permettant d’en limiter l’impact n’a été mis en place 4

A partir de ces critères d’évaluation, nous obtenons une note qui est le produit de la fréquence, de la gravité, de la maîtrise
et de la sensibilité du milieu. :

Dans cette méthode, un aspect environnemental est jugé significatif si son score est supérieur à 31.

Le tableau 6.8 présente l’analyse des risques sur l’environnement par équipement et les dispositions techniques
permettant de gérer ces situations.
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Tableau 6-8 : Évaluation des risques et dispositions de gestion mises en place

Les dispositions techniques


permettant de gérer ces
l’ environnement et pour la

Causes éventuelles de ces

Sensibilité du milieu impacté


Panne des équipements

Risques graves pour

santé publique

Probabilité

Maîtrise
pannes

Criticité
Gravité
Sous- système

Equipements

situations
Chariot élévateur Fuite d’huile Déversement de Dépassement de 2 3 1 3 18 Le sol est étanche et comporte
produits la charge du de rétentions adéquates.
Crevaison
chimiques chariot
Mise en place d’une procédure
Défaut dans les
Pollution Circulation charge de sécurité pour l’utilisation et
vérins
environnementa basse le contrôle des chariots
d’inclinaison et
le élévateurs.
d’élévation Absence de
Incendie vérification de Mise en place d’un programme
Renversement du
l’état du chariot de maintenance préventive
chariot élévateur Intoxication
Absence de Intervention rapide en cas
contrôle et d’incident
maintenance
Présence d’un système de lutte
périodique
contre l’incendie et d’une
Emballage équipe formée
détérioré
Port d’EPI obligatoire
Sol glissant
Présence Lave mains, rince œil,
Incendie

Malveillance

Absence de port
SS1 d’EPI

Transpalette Renversement de Déversement de Erreur de 2 3 1 3 118 Mise en place d’une procédure


transpalette produits manutention de sécurité pour l’utilisation et
chimiques le contrôle des transpalettes.
Défaut mécanique
Pollution Intervention rapide en cas
environnementa d’incident
le
Présence d’un système de lutte
Incendie contre l’incendie et d’une
équipe formée
Intoxication
Port d’EPI obligatoire

Présence Lave mains, rince œil,


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Les dispositions techniques


permettant de gérer ces
l’ environnement et pour la

Causes éventuelles de ces

Sensibilité du milieu impacté


Panne des équipements

Risques graves pour

santé publique

Probabilité

Maîtrise
pannes

Criticité
Gravité
Sous- système

Equipements

situations
1 1
Palette de stockage Diversement Pollution du sol Erreur de Le sol est étanche et comporte
Fût de stockage accidentelles des manutention 2 2 1 1 4 de rétentions adéquates.
produits
Panne Intervention rapide en cas de
déversement
Absence de
SS2
contrôle et de Les pièces de rechange seront
maintenance présentes sur site
préventive
.
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l’ environnement et pour la

Causes éventuelles de ces

milieu impacté
Sensibilité du
Probabilité
Risques graves pour

Maîtrise

Criticité
Gravité
santé publique

pannes
Les dispositions techniques
permettant de gérer ces
Panne des
situations
équipements
Sous- système Equipements

SS3 Bureaux administratif Rien à signaler - - - - - - - Le bâtiment administratif ne


sera directement impliqué
dans les opérations de
manipulation des produits
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l’ environnement et pour

Causes éventuelles de ces

Sensibilité du milieu
Risques graves pour

la santé publique
Panne des

Probabilité

Maîtrise

impacté

Criticité
Gravité
pannes
équipements
Sous- système Equipements

Les dispositions techniques


permettant de gérer ces
situations

Equipements de lutte Incendie Pollution du sol Accumulation 1 3 1 3 9 Le site sera équipé de :


contre l’incendie en cas d’une quantité
extincteurs portables à
d’incendie importante de
poudre ABC 6 kg ;
produits
d’extinction extincteurs à poudre 50 kg
placés à côté des bacs de
stockage ;

extincteurs CO2 pour les


équipements électriques ;

Une alarme sonore à


SS4
activation manuelle.
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l’ environnement et pour

Causes éventuelles de ces

Sensibilité du milieu
Risques graves pour

la santé publique
Panne des

Probabilité

Maîtrise

impacté

Criticité
Gravité
pannes
équipements
Sous- système Equipements

Les dispositions techniques


permettant de gérer ces
situations

Sol intérieur et Déversement Pollution du sol Fissuration 1 3 1 3 9 Le sol intérieur est construit
extérieur accidentel Incendie en béton. Il est étanche et
Mauvaise
présente des rétentions
manipulation
adéquates.
Non-respect des
Il sera examiné et réparé
règles de sécurité
régulièrement pour éviter
tout risque de fissuration et
d’infiltration de produits.

Eclairage Déversement de Défaut Accidents, 1 3 1 3 9 L’éclairage extérieur du site


déchets d’éclairage est assuré par des
projecteurs placés à
l’extérieur du bâtiment. Les
lampes utilisées sur le site
seront essentiellement en
LED.

L’éclairage intérieur du site


sera assuré par des tubes
LED de 9W.

Protection contre la Déversement de Panne électrique Accidents, 1 3 1 3 9 Les installations électriques


foudre déchets seront équipées de
Départ de feu
parafoudre
Incendie

L’analyse des risques a montré que SGI a mis en place toutes les dispositions techniques permettant de réduire les impacts
accidentels en deca des seuils considérés comme graves.

6.4.1 Systèmes de suivi et de surveillance

Un système de suivi et de surveillance environnemental repose sur un recoupement des données relatives à la qualité de
l’air, des eaux et du sol. Il s’agit de contrôler l’évolution de paramètres environnementaux à l’intérieur et à l’extérieur du
site pendant et en dehors des périodes d’activité du site.

SGI mettra en place un système de suivi dans le temps des paramètres environnementaux sensibles. Aussi, SGI veillera à
maintenir une bonne gestion de données de suivi grâce à la base de données numérique, leur traitement et leur
représentation sous formes de courbe d’évolution et de cartes. En effet, ces outils permettent d’ériger des rapports de suivi
qui faciliteront la formulation des actions à entreprendre pour l’atténuation des processus de dégradation. Dans ce qui suit,
on se propose de parcourir les principales étapes de mise en place du système de suivi :

✓ Implantation de réseaux d’échantillonnage de l’air, des sols et des eaux et définition des paramètres de qualité et
de la fréquence de prélèvement
✓ Optimisation des échantillonnages, des mesures in situ
✓ Définition des techniques d’analyses appropriées et des normes d’interprétation
✓ Saisie de données dans une base de données
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Chapitre : Description detaillée du projet


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 73/138

✓ Analyse des données : indices de qualité


✓ Edition de rapports annuels et diffusion des résultats auprès des administrations compétentes

Il est important de souligner qu’il n’existe pas une densité standard de points d’échantillonnage, d’observation et de
mesures. Au premier abord, un maillage de la zone d’étude peut paraître une solution permettant un échantillonnage
réparti régulièrement dans la zone. Toutefois, une optimisation s’impose et tiendra des critères suivants :

• Degré de variabilité du paramètre de suivi ;


• Représentativité des zones déclarées sensibles quant à un paramètre de dégradation (cours d’eau, nappes d’eau);
• Représentativité d’une zone de référence n’ayant pas été soumise à l’activité du site

Implantation du réseau de suivi de la qualité de l’air

Le suivi de la qualité de l’air couvre l’air ambiant à l’intérieur et à l’extérieur du site.

Des prélèvements seront effectués 1 fois par an pour le suivi de la qualité de l’air. Les paramètres de suivi sont choisis de
façon à ce qu'ils permettent le suivi et la surveillance de la qualité de l’air. Ces paramètres et leur fréquence de suivi sont
rapportés dans le tableau 6.9.
Tableau 6-9 : Paramètres de suivi de la qualité de l’air

Paramètre Caractéristiques Fréquence de


suivi

PM10 (poussières) Prélèvement sur filtre en fibre de verre et dosage par 1 fois par an
gravimétrie

COV Prélèvement sur charbon actif et analyse par 1 fois par an


chromatographie en phase gazeuse
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Chapitre : analyse des alternatives du projet


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7 ANALYSE DES AL TERNATIVES DU PRO JET

La conception du site été effectuée en se basant sur une analyse des différentes alternatives d’occupation des sols
permettant ainsi de rendre le projet viable écologiquement, économiquement et socialement et ce pour les considérations
citées ci-après.

7.1 Occupation des sols

Cinq critères ont présidé au choix du site d'implantation du site à savoir :

• Les conditions de sécurité : ce critère a pris en compte les conditions de circulation des camions ;
• Les conditions de sécurité au sol : ce critère a permis de comparer les sites au regard des risques encourus par les
populations et les autres entreprises à proximité ainsi qu'au regard des « effets dominos » (dangers d'autres
entreprises susceptibles d'affecter le site ;
• L’environnement social et humain : ce critère se réfère à l’évaluation de l'appropriation de chaque site par la
population locale ou régionale ;
• L’environnement écologique : ce critère définit l'intérêt écologique et patrimoniale de chaque site ;
• Les aspects économiques : ce critère évalue les perturbations éventuelles de chaque site sur l'environnement
économique proche (trafic, entreprises, etc.).
De point de vue environnemental, cette zone présente les avantages suivants :

• Zone à caractère industriel : 80% des enjeux environnementaux de ce site ne seront pas significativement
impactés. Par ailleurs, des mesures d'atténuation ont été définies avec l’exploitant du site pour une meilleure
préservation de l’environnement.
• Absence d’établissement sensible (école, hôpitaux, clinique, etc.) ;
• Absence d’IGH (Immeuble Grande Hauteur) ;
• Faible densité de population à proximité ;
• Accès sur une voie de grande circulation sans traverser de zones habitées ce qui permet d’éviter toute possibilité
de plaintes par les riverains.

7.2 Conception du site de SGI

La conception du site a été réalisée en respectant les exigences suivantes :

• L’ambiance sonore à l’intérieur et à l’extérieur du site :


o Réduire la durée d’exposition des travailleurs au bruit ;
o Traitement acoustique des locaux pour réduire les nuisances sonores. Les matériaux du site en particulier
le faux-plafond, seront ainsi choisis pour leur qualité acoustique absorbante, tout en restant nettoyables ;
• La préservation des ressources en eau et des sols :
o Entretenir les surfaces des aires opérationnelles en assurant l’étanchéité de leurs sols (bétonnés) avec
des pentes excluant toute stagnation ou percolation significative ;
o Équiper les zones de manipulation de caniveaux permettant l’évacuation et la collecte des produits
accidentellement déversés ;
o Opter pour les voiries en toit pour une meilleure évacuation des eaux pluviales ;
o Équiper les zones de voiries de caniveaux, d’avaloirs et de regards de visite d’évacuation des eaux pluviales
pour assurer un système séparatif des eaux.
• La qualité de l’air ambiant à l’intérieur des locaux de travail :
o Équiper les locaux de ventilation générale pour diluer la pollution atmosphérique et assurer le confort des
opérateurs ;
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Chapitre : analyse des alternatives du projet


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La ventilation naturelle est un mode de ventilation le plus économique en matière de consommation d'énergie. La force de
la ventilation naturelle repose dans la simplicité et le fonctionnement très efficace de ce principe. Elle fait usage de
l'élévation thermique naturelle de l'air. Des ouvertures de ventilation sont installées le plus haut possible afin d'évacuer la
chaleur. Parallèlement, des ouvertures installées à un niveau inférieur assurent l'arrivée suffisante d'air frais.

Les avantages d'une ventilation naturelle bien conçue sont multiples :

• Économie sur la consommation d’énergie ;


• Autorégulation : plus il y a de chaleur de libérée, plus elle est évacuée ;
• De la lumière du jour supplémentaire par les ouvertures ;
• Les unités ouvertes permettent de créer le contact avec le monde extérieur ce qui a un effet favorable sur les
personnes se trouvant à l’intérieur ;
• Investissements et amortissements plus faibles ;
• Une durée de fonctionnement plus longue ;
• Un fonctionnement insonore ;
• Elle demande moins d'entretien et n'est pas sensible aux pannes ;
• Avec peu d'équipements supplémentaires, le système peut être utilisé comme système automatique d'évacuation
des fumées et de la chaleur (désenfumage);
• Elle offre la possibilité du refroidissement nocturne

Figure 7-1: Roses des vents saisonnières dans la zone d’étude

7.3 Procédés de stockage

Tous les équipements et installations du site seront certifiés afin de ne pas risquer la sécurité des travailleurs et
l’environnement physique. Quant aux procédés de stockage, ils seraient adéquats sans préjudice de la conformité avec les
normes de qualité de l‘environnement. Ces procédés seront fondés sur les meilleures techniques disponibles, sans prescrire
l‘utilisation d‘une technique ou d‘une technologie spécifique, et en prenant en considération les caractéristiques techniques
de l‘installation concernée, son implantation géographique et les conditions environnementales locales. L’objectif principal
serait de protéger la santé humaine et l‘environnement contre des influences nocives et de favoriser la récupération des
déchets dans le cadre de ces conditions limites.

D’une manière générale, le respect des principes de base mentionnés, ci-après, est fondamental :

• Le choix d’équipements les moins bruyants ou munis de revêtements insonorisant pour répondre au même
objectif de limitation du bruit.
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Chapitre : analyse des alternatives du projet


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7.3.1 Maitrise d’énergie et préservation des ressources en eau

SGI veillera à utiliser l’énergie de façon rationnelle. Pour cette raison, elle a opté pour l’acquisition d’équipements à faible
consommation énergétique.

Par ailleurs, pour réaliser des économies d’énergie, SGI optera pour l’eau chaude solaire. SGI projette également de mettre
en place une installation de panneaux photovoltaïque à long termes pour assurer une meilleure maitrise de l’énergie.

Pour une préservation des ressources en eau, SGI optera pour le système à eau en circuit fermé.

7.3.2 Meilleures techniques disponibles

Les meilleures techniques disponibles désignées, ci-après, par MTD, sont des techniques portant sur l‘amélioration continue
des performances environnementales. Elles fournissent le cadre permettant d‘identifier, d‘adopter des options MTD et d‘y
adhérer, lesquelles conservent néanmoins leur importance et qui peuvent jouer un rôle dans l‘amélioration des
performances environnementales de l‘installation. En effet, ces bonnes techniques/ bons outils de gestion/d‘administration
interne permettent souvent d‘éviter les émissions. Les MTD consistent à :

• Mettre en œuvre et adhérer à un système de management environnemental en portant une attention particulière
aux points suivants :
o Structure et à responsabilité ;

o Formation, prise de conscience et compétence ;

o Communication ;

o Implication des employés ;

o Documentation ;

o Efficacité des contrôles des procédés ;

o Programme de maintenance ;

o Prévention et préparation des interventions dans le domaine de la sécurité ;

o Maintien de la conformité avec la législation environnementale.

o S‘assurer que tous les détails relatifs aux activités menées sur le site sont fournis
• Disposer d‘une bonne procédure de gestion interne qui couvre également la procédure de maintenance et un
programme de formation adéquat incluant des actions préventives que les employés sont tenus de prendre dans
les domaines de la santé, de la sécurité et des risques à l‘égard de l‘environnement ;
• Avoir en permanence un effectif disponible possédant les qualités et les qualifications professionnelles requises.
L'ensemble du personnel devrait suivre une formation professionnelle d‘initiation aux tâches qui lui sont confiées
et des cours de perfectionnement.
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8 ANALYSE DE L’ET AT INITIAL DU SITE D’IMPLANTATIO N ET DE S ON ENVIRO NNEMENT

L’analyse de l’état de l’environnement dans la zone d’étude concerne les composantes biophysiques et humaine du milieu.
Elle a été établie à partir de la synthèse bibliographique et de l’exploitation des données collectées au cours de la visite du
site et de la zone d’étude.

8.1.1 Climatologie
D’après ses caractéristiques climatiques, la zone d’étude qui fait partie du Nord- Est de la Tunisie, est caractérisée par l’aride
supérieur à hiver doux régie les zones inférieures de Djebel Oust-Zaghouan. Cette région est soumise aux influences
continentales, où l’influence maritime s’estompe rapidement aussitôt que l’on s’éloigne de 6 à 9km de la mer.
Les données relatives à la température et la pluviométrie présentées ci-après représentent des moyennes de 10 ans
calculées d’après les données météorologiques fournies par l’Institut National de la Météorologie (INM) et correspondent
aux observations effectuées à la station météorologique de Zaghouan.
8.1.1.1 Température
La température est variable selon les saisons. Elle se caractérise par des grandes amplitudes qui reflètent la continentalité
de la zone. Ainsi, aout est le mois le plus chaud de l'été, avec une température maximale absolue de 31,4°C à l’ombre. Par
contre, en hiver, janvier est le mois le froid avec une température minimale absolue de -7,0 °C.
Tableau 8-1 : Températures minimales, moyennes et maximales enregistrées durant la période2001–2010

Mois J F M A M J J A S O N D
T° Min. °C 7 7,1 9,0 11,0 14,2 17,8 20,6 20,8 19,9 16,2 11,4 8,1
T° Moyenne 11,4 11,6 13,4 15,6 18,8 22,4 25,7 26,1 25,0 20,8 16,1 12,4
T° Max. °C 15,8 16,2 17,8 20,2 23,4 27,1 30,8 31,4 30,2 25,5 20,8 16,7
Source: INM
8.1.1.2 Pluviométrie
Les précipitations sont très irrégulières avec des hauteurs annuelles moyennes pendant la décennie (2001-2010) de 361
mm. L'intensité la plus élevée est de 55 mm et se produit en décembre.
Tableau 8-2: Pluviométrie moyenne mensuelle en mm enregistrée durant la période 2001-2010

Mois J F M A M J J A S O N D Total
Pluviométrie 44 50 36 28 15 10 2 7 35 44 35 55 361
(mm)
Source: INM
8.1.1.3 Évapotranspiration
L’évaporation moyenne annuelle dans la région économique du Nord-Est et ses environs varie de 921mm à Djebel Oust-
Zaghouan, de 1243mm à Nabeul, de 1543mm à Kairouan, de 1700mm à Monastir, et atteint plus de 2050 mm à Sfax,
dépassant ainsi largement les apports pluviométriques moyens annuels de chaque région.
Cet écart entraîne des déficits hydriques énormes évalués à plus de 1500 mm.
8.1.1.4 Vents
Les roses des vents saisonniers et annuels sont présentées dans la figure 8.1. Ces roses des vents montrent que les vents
dominants sont plutôt d'ouest et d'est en hiver et d'est, de nord-est et de sud-est en automne.
Les vents de sud-ouest sont généralement associés à une augmentation significative de température.
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Hiver Printemps

Calme Calme
14.9 % 5,9 %

Echelle Echelle

10 % 10 %

Annuelle

> = 16

11 - 15

6 - 10 Calme
8,5 %
1-5

Calme

Vitesse du vent (m/s) Echelle


10 %

Eté Automne

Calme
Calme 9,1 %
4,1 %

Echelle Echelle

10 % 10 %

Figure 8-1 : Roses des vents saisonnières


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Tableau 8-3 : Vitesse du vent (2000-2009)

DD 1-5 m/s 6-10 m/s 11-15 m/s >=16 m/s Total


N 3,0 0,8 + + 3,8
NNE 3,7 1,3 0,1 + 5,1
NE 3,7 2,1 0,1 0,0 5,9
ENE 4,3 3,2 0,2 0,0 7,7
E 11,4 5,8 0,3 + 17,5
ESE 5,5 1,9 0,1 0,0 7,5
SE 4,8 2,0 0,1 + 6,9
SSE 3,8 1,6 0,1 + 5,6
S 3,6 1,5 0,1 + 5,2
SSW 2,9 1,0 0,1 + 4,0
SW 2,2 0,9 0,1 + 3,2
WSW 2,4 1,4 0,2 + 4,0
W 4,8 2,3 0,2 + 7,3
WNW 2,1 0,7 0,1 + 2,8
NW 2,6 0,6 0,1 + 3,3
NNW 2,1 0,6 + + 2,7
Total 62,9 27,7 1,9 0,1 92,6

Source :INM
8.1.2 Orographie & Topographie
Le gouvernorat de Zaghouan a une situation à cheval entre le Haut Tell et la dorsale tunisienne et se caractérise par des
reliefs variés et accidentés. Le paysage morphologique est assez aéré avec des alternances de plusieurs unités
topographiques, à savoir les massifs montagneux et les plaines ponctuées par des collines isolées. Le massif du Djbel
Zaghouan : Il constitue l’une des unités orographiques les plus importantes de la Dorsale. Il se situe dans l’axe occidental
de la moitié septentrionale de l’ensemble montagneux. Les autres ensembles montagneux de la région sont : Le Djbel
Fkirine, Le Djbel Sidi Zit, le Djbel Ben Saïdane et le Djbel Oust.
Le secteur Nord et Nord oriental : importance des plaines alluviales et des collines. Il s’articule autour des localités de
Sminja, Le Fahs et Bir Mcherga. Il est constitué par des plaines alluviales traversées par les principaux oueds de la région à
savoir l’oued Kébir-Miliane et l’oued Erremel. Le secteur Sud et Sud oriental comprend les espaces territoriaux autour des
localités de Zriba, Saouaf et Nadhour. C’est une zone de piémont avec des surfaces inclinées vers le Sud et l’Est.
Les affleurements à dominante calcaire occupent l’ensemble de l’anticlinal du Djbel Zaghouan, Djbel Oust ainsi que le
Mont de Hammam Zriba. La structure géologique du gouvernorat de Zaghouan est composée par des roches a dominante
calcaire, des roches présentant des alternances calcaire-marne et les roches avec des alternances grès-argile.
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Figure 8-2 : Carte des reliefs

8.1.3 Pédologie
Toutes les formations sédimentaires présentes dans le gouvernorat de Zaghouan, sont datées du Quaternaires récent
jusqu’à Miocène en passant par le
Les terres situées sur le littoral sont constituées de sols d’apport alluvial et fluvial, et sont constituées d’une structure légère
et équilibrée utile pour les grandes cultures et les cultures maraîchères.
En Tunisie, l’importante pénurie en eau due à plusieurs années de sécheresse a touché énormément les activités
économiques et domestiques ; elle a été à l’origine des fréquentes coupures en eau enregistrées dans tout le pays. Ainsi,
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l’exploitation des eaux souterraines est devenue une nécessité pour combler le besoin en eau. Cependant, la réussite de
cette stratégie demande une bonne compréhension de la structuration profonde et de son effet sur les caractéristiques
des aquifères afin d’assurer le succès des forages à réaliser. Dans ce contexte, est réalisé le présent travail qui intéresse la
région de Djebel Oust située au nord-est de la Tunisie à cinquante kilomètres de la capitale et qui constitue un important
pôle économique comportant différentes activités industrielles, agricoles et touristiques. Par ailleurs, Djebel Oust est
caractérisée par la station thermale du Jebel Oust connue mondialement pour ses soins thérapeutiques.

Figure 8-3 : Carte pédologique

8.1.4 Hydrologie & Hydrogéologie


8.1.4.1 Les eaux de surface
Le gouvernorat dispose d’une capacité totale de 92 millions m³ (Oued El Kébir-Miliane, Oued R’mel, Oued Saâdane, Oued
El Ogla).
Les eaux de surface sont mobilisées à travers les grands barrages : Barrage Bir Mchergua, barrage, Oued Erremel et Oued
El Khirat.
Les barrages collinaires sont au nombre de dix-huit (18) avec une capacité de rétention d’environ 28 M m3 et une moyenne
de stockage d’environ 13 M m3.
Les lacs collinaires sont au nombre de 115 avec une capacité de rétention de 23 M m3 et une moyenne de stockage
d’environ 6 M m3.
8.1.4.2 Les eaux souterraines
Le gouvernorat de Zaghouan ne montre pas vraiment des aquifères très importants au point de vue ressources souterraines
et on note :
- Les plaines de remplissage d’El Fahs-Bouarada : nappe phréatique avec une salinité variant de 2 à 5g/l.
- Le synclinal Saouef-Nadhour : intérêt hydrogéologique important et salinité de 1 à 2g/l.
- Des structures calcaires :
• Le synclinal de Ain Safsaf : 1 à 2g/l ;
• La structure calcaire d’Ain Batria : 0,6 à 0,7 g/l ;
• La structure calcaire du synclinal Oued El Kbir : 1g/l
• La structure calcaire de Jbel Zaghouan : la plus importante au point de vue intérêt hydrogéologique qu’au point de
vue qualité. Les massifs qui nous intéressent dans cette structure sont : Dj Zaghouan, Dj Bent Saidane, Fkirine.
L’intérêt hydrogéologique de Dj Zaghouan est reflété par l’existence des galories 44 et 47 menant les eaux du Jebel vers
Tunis – Carthage et par l’existence de 7 forages mécaniques :
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- Deux destinés pour l’alimentation en potable des agglomérations rurales avoisinantes ;


- Deux destinés pour la SONESDE pour alimenter la ville de Zaghouan ;
- Deux utilisés comme eau minérale
Le gouvernorat compte douze (12) nappes d’eau souterraines d’une capacité totale de 55 millions de mètres cube (38% des
ressources globales du gouvernorat).

Figure 8-4 : Ressource en eau

8.1.4.3 Les nappes phréatiques


Le gouvernorat compte cinq nappes phréatiques avec une capacité de 18 millions de mètres cube et exploitées à un taux
de 74%.

Le nombre total des puits de surface dans le gouvernorat s’élève à 2328, en 2015, concentrés en grande partie au niveau
de la nappe de Oued R’mal (47%) et la nappe de Sahl El Fahs (32%).
8.1.4.4 Les nappes profondes
Les sept nappes profondes que comptent le gouvernorat sont réparties sur six délégations avec une capacité de 37
millions de mètres cube et exploitées à un taux de 81%.
L’exploitation des nappes profondes a évolué de 23 millions de m3 en 2011 à 34,27 millions en 2015 enregistrant un taux
de croissance d’environ 49%.
Actuellement, on note que la nappe profonde d’En Nadhour-Saouef est surexploitée à un taux dépassant les 150%. La
nappe profonde à Zaghouan est assez exploitée (environ 90%) alors qu’elle est moyennement à très peu exploitée dans
les délégations de Bir Mchergua, El Fahs et Ez Zeriba.
Le taux de salinité est très variable selon la nappe exploitée, mais elle demeure très élevée au niveau de la nappe de Bir
Mchergua.
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8.1.5 Cadre biologique


8.1.5.1 Flore et Faune
Malgré les efforts de protection des espèces à travers la création de parc national de Zaghouan, plusieurs espèces comme
le Thym, Romarin, Globulaire, Ciste, etc., ont été dégradés sous l’intensification des activités humaines (surpâturage,
débroussement, défrichements pour la mise en culture, incendies).
8.2 Environnement socioéconomique
Les principales caractéristiques de la population sont décrites en termes d’évolution démographique et d’évolution de la
structure des activités économiques.
8.2.1 Démographie
La zone d'étude se trouve dans la ZI de Djebel Oust qui relève administrativement du gouvernorat de Zaghouan.
Selon les recensements réalisés au cours de l’année 2014, la délégation de Djebel Oust, d’une superficie de 34 km2, comptait
53 491 habitants soit une densité de 1573 Hab. /km2, regroupés en 48 363 logements et 13354 ménages (INS, 2014).
8.2.2 Activités économiques
La principale activité socio-économique dans tout le gouvernorat de Zaghouan demeure l'agriculture, l’halieutique et
essentiellement l'élevage.
8.2.2.1 Agriculture
La superficie agricole dans le gouvernorat de Zaghouan est 185 000 ha et les principales cultures sont les céréales, le
maraîchage, les fourrages, les Oliviers et l'arboriculture.
Le tableau 8.4 présente la distribution des terres agricoles et leur mode d’utilisation dans le gouvernorat de Zaghouan.
Tableau 8-4 : Répartition des superficies selon leur mode d’utilisation

Périmètres Cultures
Arboricultures (t) Céréalicultures (t) Légumineuses (t)
irrigués (ha) maraichères (t)
Gouvernorat de
42 798 349 000 98 000 869 440 20 897
Zaghouan
Source : ODS., 2014
8.2.2.2 Élevage et halieutique
Les tableaux 8.5 et 8.6 présentent la production animale et halieutique dans le gouvernorat de Zaghouan.
Tableau 8-5 : Production animale

Ovin Bovin Caprin Camélidés Apicultures Cunicultures


Gouvernorat de
162000 45500 30000 450 18000 8500
Zaghouan
Source : CRDA., 2011
Tableau 8-6 : Production halieutique

Pêche côtière Poisson bleu Pêche au feu Pêche au thon Autres pêche
Gouvernorat de 887 1316
236 1082 551
Zaghouan
Source : CRDA., 2011
8.2.2.3 Industrie
L'implantation des industries dans le gouvernorat de Zaghouan est récente. En effet c'est à partir du début des années 1980
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que les premières unités industrielles ont commencé à s'installer avec l'appui de certains opérateurs du secteur public
(Agence foncière industrielle, Conseil régional, Municipalité) et des investisseurs privés. En conséquence la région va subir
depuis cette date un processus de localisation, délocalisation et relocalisation en provenance du littoral sous l’effet des
aides accordées par l’État au profit de la déconcentration industrielle. Depuis sa création en 1976, les six délégations du
gouvernorat de Zaghouan ont obtenu le statut de « Zones d’encouragement au développement régional prioritaire »

Le gouvernorat compte actuellement 10 zones industrielles couvrant plus de 360 hectares aménagés et qui constituent une
source d'emploi importante. Il existe 289 unités industrielles de plus de 10 emplois. Ces unités emploient 23656 salariés en
2014. Les unités totalement exportatrices qui sont au nombre de 95 permettent d'employer 14879 salariés soit 62,8% du
total des emplois de la région.

Notons l’importance des activités minières jusqu’à la fin des années 80, particulièrement l’extraction de la fluorine et de la
barytine. Le gouvernorat de Zaghouan est doté aussi d’une richesse géologique de ses potentialités en substances minérales
utiles ainsi que leur diversité lithologique et minéralogique. Les principales substances utiles de ce bassin sont représentées
essentiellement par des dépôts carbonatés (calcaires et dolomie), sableux, argileux et évaporitiques (gypses). Ces gisements
peuvent répondre aux besoins additionnels enregistrés dans le secteur des matériaux de construction, céramique et verre.

Le gouvernorat de Zaghouan se caractérise de même par la présence d’une activité importante des fours à chaux
traditionnels surtout au niveau de la zone limitrophe du village d’Ain Hlima et aux abords de la route reliant Saouaf et
Zaghouan et plusieurs carrières traditionnelles surtout au niveau de Djbel Oust, Ain Mdheker, Dalil Arayes, Djbel Azayer et
Hmira pour l’exploitation des substances utiles (calcaire, sable, argile et gypse).

Figure 8-5 : Carte des entreprises industrielles


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8.2.2.4 Tourisme
L’offre touristique de la région de Zaghouan s’articule autour ses richesses patrimoniales, ses environs pittoresques par la
beauté de ses sites archéologiques et par la réputation de ses sources thermales. Zaghouan est connue comme étant l’une
des principales régions thermales de réputation mondiale et ses eaux sont connues pour leurs effets thérapeutiques
multiples.

Le Parc National de Djbel Zaghouan est visité par environ 30.000 personnes par an, et les lieux les plus visités sont le Temple
des Eaux, l’écomusée et le mausolée de Sidi Bougabrine. L'écomusée du parc a accueilli en 2010 plus de 30.000 visiteurs
avec un maximum de 720 et un minimum de 20 personnes par jour.

Figure 8-6 : Carte des données touristiques


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8.2.2.5 Infrastructures routières


SGI est située dans la zone industrielle de Djebel Oust-Zaghouan relevant du gouvernorat de Zaghouan, à environ 22 km de
la ville de Zaghouan et 35km de la ville de Tunis.

La zone industrielle est dotée d’un accès principal par la route régionale C133.

Le réseau routier qui caractérise cette région est essentiellement composé par :
• Terrestre
- Route nationale GP3 à 800 m au côté Nord de la société SGI.
- Route régionale C 133 à 20 m au côté Est de la société SGI.
• Ferroviaire : la ligne de chemin de fer la plus proche de la société SGI est celle reliant Bir M’chergua à l’ensemble
du pays, située au côté Ouest à environ 1 Km.
• Maritime :
- Le port de Rades situé côté Nord-est à 45 km de la société SGI.
• Aérien : Aéroport international Tunis- Carthage situé à 42 km au côté Nord-est de la société SGI.

Figure 8-7 : Carte de l’infrastructure routière


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8.2.2.6 Réseau publics voisins


La zone industrielle de SGI est une zone aménagée par l’Agence Foncière Industrielle (AFI), de ce fait elle est équipée de la
plupart des réseaux de desserte.
Les réseaux qui passent au voisinage de la société SGI, sont aménagés le long de la route régionale C133, à savoir :
• L’alimentation en énergie électrique est assurée par une ligne STEG aérienne et une cabine équipée d’un
transformateur et une armoire TGBT ainsi que des équipements d’isolation et de sécurité ;
• L’alimentation en eau de ville est assurée à partir d’une canalisation SONEDE enfouie sous les trottoirs ;
• L’assainissement des eaux usées est assuré par une canalisation ONAS qui longe l’axe central de la rue, enfouie
sous la chaussée ;
• L’éclairage public est assuré par le réseau de la zone industrielle, composé d’une ligne électrique et d’un ensemble
de candélabres plantés sur les trottoirs ;
• L’alimentation en téléphonie du réseau fixe est assurée par une ligne Tunisie Télécom enfouie sous les trottoirs.
Concernant la téléphonie mobile (GSM), la zone est couverte par les réseaux des trois opérateurs : Tunisie
Télécom, Ooredoo et Orange.
8.3 Conclusion
Toutes ces informations vont nous permettre de caractériser la sensibilité du milieu selon l’échelle indiquée dans le tableau
suivant :
Tableau 8-7 : Niveau de sensibilité des différentes composantes de l’environnement dans la zone d’étude

Milieu Composante du milieu Sensibilité du milieu


Sols 3
Sous-sols 3
Milieu Physique
Eau 3
Air 2
Faune 1
Milieu Biologique
Flore 1
Population 2
Milieu Humain Activités économiques 2
Patrimoine 0
Non sensible: 0 / Peu sensible: 1 / Moyennement sensible:2 / Fortement sensible:3
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Chapitre : ANALYSE des consequences previsibles directes et indirectes du projet


sur l’environnement
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9 ANALYSE DES CONSEQUENCES PREVISIBLES DIRECTES ET INDIRECTES DU P ROJET SUR


L’ENVIRONNEMENT

Le présent chapitre a pour objet l’identification des impacts environnementaux potentiels et tangibles et l'évaluation de
leur importance selon des critères bien définis. Les éventuels impacts seront évalués pour chacune des phases suivantes :

• La phase d’aménagement ;
• La phase d’exploitation ;
• La phase de démantèlement et de désaffection des installations.

Méthode d’analyse

En premier lieu, ce projet a été divisé en plusieurs composantes principales, puis celles-ci ont été confrontées aux différents
éléments du milieu récepteur à l’aide d’une grille de contrôle. Cette grille a servi à identifier les répercussions ou impacts
prévisibles du projet. Il est à noter qu’une répercussion peut être positive ou négative. Une fois identifiés, les impacts
potentiels ont été décrits et analysés afin d’en évaluer l’importance relative au moyen de critères qualitatifs. Des mesures
d’atténuation, permettant de minimiser les impacts négatifs, ont ensuite été présentées. Les impacts persistants après
l’application de ces mesures d’atténuation sont dits impacts résiduels. Le bilan environnemental global du projet a
finalement été déterminé sur la base de ces impacts résiduels.

Composantes du projet

Le projet a été divisé en deux principales phases (Aménagement et exploitation), où chaque phase aura ses activités
susceptibles d’engendrer des répercussions sur les différents éléments environnementaux. La troisième phase qui est celle
du démantèlement des installations sera aussi traitée au cours de l’évaluation des impacts.

Éléments du milieu récepteur

La description du milieu, réalisée au 7èmechapitre a permis de dresser un tableau représentatif de la zone d’étude afin
d’obtenir une bonne connaissance des milieux physique, biologique et humain. La connaissance du milieu permettra de
faire ressortir les éléments susceptibles d’être touchés par l’une ou l’autre des composantes du projet. Ces éléments sont
les suivants :

Milieu physique

• Qualité des ressources en eau (eaux de surface et des eaux souterraines) ;


• Qualité des sols ;
• Qualité de l’air.

Milieu biologique

• Flore ;
• Faune.

Milieu humain

• Hygiène et sécurité au travail ;


• Économie locale et régionale.

Identification des impacts

Dans le but de dégager les interrelations prévisibles entre les différentes composantes du projet et les éléments du milieu
récepteur, une grille de contrôle a été dressée. Cette grille a été conçue de façon à disposer les composantes du projet et
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les éléments du milieu sous la forme d’un tableau à deux entrées. Chaque composante du projet est ainsi confrontée à
chacun des éléments de la grille de contrôle afin de faciliter l’identification des divers impacts.

Évaluation des impacts

Chaque interrelation identifiée dans la grille de contrôle représente un impact du projet. La description et l’évaluation de
ces impacts s’effectuent en tenant compte de deux critères, soient le type d’impact et son importance.

Type d’impact

Le type d’impact fait référence au caractère positif (amélioration) ou négatif (détérioration).

Importance de l’impact

L’importance de chaque impact a été cotée "très faible", "faible", "moyenne" ou "forte", selon les conséquences
appréhendées. La cote a été évaluée en tenant compte du degré de perturbation, de la valeur relative des éléments et de
la durée de la perturbation.
Tableau 9-1: Grille de contrôle

Composante du projet

Elément du milieu Phase exploitation


Phase d’aménagement
Unité de stockage et production

Eaux - √*
Milieu physique

Sols √ √*

Air √ √

Niveau
√ -
sonore
biologique

Flore √ -
Milieu

Faune √ -

Hygiène
Milieu socio-économique

et
√* √*
sécurité
au travail

Economie
locale,
régionale √ √
&
nationale

NB : les cases marquées d’un «√ » identifient les éléments du milieu récepteur susceptible de subir un impact par telle ou
telle composante opérationnelle (en vert : impact positif – en rouge : impact négatif). √* désigne un impact accidentel.

La première étape consiste à préciser le degré de perturbation engendré par une composante du projet selon l’étendue et
l’intensité prévue de cette perturbation.

Une fois le degré de perturbation connu, celui-ci est mis en relation avec la valeur de l’élément du milieu récepteur et la
durée de la perturbation (temporaire ou permanente). On obtient ainsi l’importance globale de l’impact.
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L’intensité, l’étendue, la durée d’une perturbation et la valeur d’un élément du milieu sont déterminées de la façon
suivante :

Intensité d’une perturbation

L’intensité d’une perturbation peut être qualifiée de faible, moyen ou fort. Une perturbation de faible intensité altère ou
améliore de façon peu perceptible un ou plusieurs éléments environnementaux, sans modifier significativement leur
utilisation, leurs caractéristiques ou leur qualité. Une perturbation d’intensité moyenne modifie un ou des éléments
environnementaux et en réduit (ou en augmente) légèrement l’utilisation, le caractère spécifique ou la qualité.

Enfin, une perturbation de forte intensité altère de façon significative un ou des éléments environnementaux, remettant
en cause leur intégrité ou diminuant considérablement leur utilisation, leurs caractéristiques ou leur qualité. De son côté,
une répercussion positive améliore sensiblement l’élément ou en augmente la qualité ou l’utilisation.

Étendue d’une perturbation

L’étendue dépend de l’ampleur de l’impact considéré et/ou du nombre de personnes touchées. Elle peut être ponctuelle,
locale ou régionale. Une étendue ponctuelle réfère à une perturbation bien circonscrite, touchant une faible superficie ou
encore, utilisé ou perceptible par quelques individus seulement. Une étendue locale fait référence à une perturbation qui
touche une grande partie de la zone d’étude ou qui affecte plusieurs individus. Finalement, une étendue régionale se
rapporte à une perturbation qui touche de vastes superficies ou des communautés importantes.

Durée d’une perturbation

La durée d’une perturbation peut être temporaire ou permanente. Dans le cadre de cette étude, les perturbations, dont
les effets durent moins d’une année, ont été considérées temporaires et celles s’étendant au-delà de cette période ont été
considérées permanentes.

Réversibilité

Certains effets peuvent être irréversibles ou très difficiles à réparer. Un effet ou un changement est plus susceptible d’être
considéré comme important lorsque les chances de l’atténuer ou de l’inverser sont limitées. La réversion ou la réduction
de l’effet peut se faire ou être favorisée par des forces naturelles (biodégradation), par des opérations directes de
nettoyage, par un suivi médical, etc.

Valeur

La valeur relative d’un élément du milieu fait référence à sa rareté, son unicité, sa sensibilité et son importance pour la
société. La valeur varie de faible à forte et est jugée d’après le cadre environnemental dans lequel se situe le projet en
prenant en compte les préoccupations du milieu. L’évaluation de la valeur de ces éléments est fonction de la zone d’étude
et pourrait différer dans un autre contexte.

Impacts résiduels

A la suite de l’évaluation des impacts, en termes de type et d’importance, il est admis qu’un impact négatif peut souvent
être corrigé entièrement ou partiellement à l’aide d’une ou de plusieurs mesures d’atténuation. Ces mesures seront donc
proposées et/ou recommandées et l’évaluation globale du projet sera effectuée sur la base des impacts résiduels, soit ceux
qui persisteront après l’application de ces mesures d’atténuation.

Analyse des impacts

Pour chaque composante du projet identifiée à partir de la grille de contrôle, comme pouvant avoir une répercussion sur
l’un des éléments du milieu, la présente section fournit une description et une évaluation des impacts du projet sur le
milieu. De plus, lorsque cela s’avère faisable, des mesures d’atténuation sont proposées. Cette évaluation
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environnementale sera traitée distinctement pour chaque phase du projet, à savoir la phase d’aménagement du site et la
phase d’exploitation sans toutefois oublier la phase ultime de démantèlement des installations.

9.1 Phase d’aménagement du site

La phase d’aménagement du site induira diverses sources d’impact sur l’environnement et le milieu humain. Parmi celles-
ci nous mentionnons le transport routier des matériaux de construction jusqu’au site du projet, la circulation des engins de
chantier, la présence de travailleurs et les activités préparatoires de terrain ainsi que les travaux de construction.

Les travaux préparatoires de terrain comprennent notamment :

• La délimitation du site d’implantation du site et affichage de panneaux de signalisation interdisant l’accès des tiers
au chantier ;
• Les travaux de préparation du site, notamment, le décapage de la terre végétale et les travaux de terrassement,
nivellement et compactage.

9.1.1 Rejets hydriques

a. Types de rejets hydriques


• Eaux usées sanitaires générées par l’utilisation du personnel du maître d’ouvrage
• Eaux usées provenant du chantier :
o Eaux utilisées dans l’aménagement
o Eaux de lavage des engins
o Fluides de vidange
b. Quantité et qualité des rejets

La production des eaux usées pendant la phase d’aménagement est estimée comme suit :

• Eaux usées sanitaires : 30l/p x 40p=1,2m3/j


• Eaux usées provenant du chantier : 5m3/j

Eaux usées sanitaires : seront acheminé vers le réseau ONAS de la zone.

Eaux usées du chantier : aucune opération d’entretien, de lavage ou de vidange ne sera effectuée sur site. SGI exigera de
ses sous-traitants à entreprendre de telles opérations dans les stations-services spécifiques. En cas d’incident, les
déversements seront maîtrisés rapidement pour éviter toute contamination du sol et du sous-sol. Dans le cas où une
intervention sur site est obligatoire, le maître d’ouvrage devra prendre toutes les précautions pour protéger la zone
d’intervention. Les eaux utilisées pour la construction sont consommées entièrement. Les pertes éventuelles ne peuvent
être contaminées que par des produits inertes (ciment, sable, …).

c. Impacts des rejets hydriques

L’usage de combustibles et d’huiles lubrifiantes ainsi que leur stockage peut conduire à des déversements accidentels et
provoquer ainsi la pollution des sols et des ressources en eau. Les fuites et les déversements de polluants peuvent mener
à une altération des propriétés physico-chimiques du sol et par conséquent affecter la végétation et la qualité des eaux de
surface et souterraines. Toutefois, ces déversements seront localisés sur le site d’aménagement. De plus, SGI mettra en
place les moyens de prévention et de lutte contre tout déversement. Les sols contaminés par un éventuel déversement
seront excavés et traités par une entreprise agrée.

A cet égard, l’intensité de l’impact négatif sur la qualité des sols et des eaux souterraines est considérée faible. Cet impact
aura une portée locale et une durée limitée, l’importance de l’impact des travaux d’aménagement du site est donc très
faible.
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Étant donnée l’élimination à la source des pollutions potentielles, il est possible de confirmer que les rejets hydriques de la
phase d’aménagement n’auront aucun impact sur la faune, la flore, l’hydrologie, l’hydrogéologie et la santé publique.

9.1.2 Impacts potentiels liés aux déchets solides

a. Types de déchets solides

La production des déchets solides par le chantier est de deux types :

• Les déchets ménagers : Ces déchets seront collectés dans une poubelle à part. La commune se chargera de leur
transport et élimination dans la décharge contrôlée la plus proche du site du projet. Dans le cas échéant, le maître
d’ouvrage se chargera de leur transport à une décharge publique autorisée.

• Les déchets de chantier : déblais, bois, ferraille, câbles, etc.

b. Quantité et qualité des déchets solides

1- Les déchets ménagers : ces déchets seront estimés sur la base du ratio national : 1 kg/employé/j. La quantité totale
de déchets produite quotidiennement par le chantier est estimée de 40 kg/j.

2- Les déchets de chantier : déblais (<2700m3), bois (<1t), ferraille (<2 tonnes), câbles (<50kg), plastiques (<100kg),
emballages contaminés (<200kg), etc.

c. Impacts des déchets solides

Il est à noter que SGI intégrera dans son cahier des charges des clauses relatives à la gestion environnementale du chantier.
Les déchets solides ménagers, dangereux et banals générés par la phase d’aménagement seront collectés séparément. Les
déchets ménagers seront enfouis dans une décharge autorisée. Les déchets banals seront récupérés, réutilisés ou recyclés
ou dans le cas échéant enfouis dans une décharge autorisée. Les déchets dangereux seront stockés sur site et seront pris
en charge par un organisme agrée.

Les déchets d’aménagement seront triés et utilisés comme matériaux de couverture sinon ils vont être transférés via un
transporteur vers une décharge intermédiaire ou finale. La décharge doit être autorisée par la commune de la région ou
sous le contrôle de l’ANGED.

(Le transporteur sera sous le contrôle, sous la responsabilité de maître d’œuvre du chantier)

Le site de projet ne présente pas un intérêt biologique particulier. L’intensité de l’impact est ainsi jugée faible. D’étendue
locale et de durée temporaire, l'importance de l’impact serait, par conséquent, très faible.

Étant donné le mode gestion de déchets imposé par SGI, il est possible de confirmer qu’ils ne présenteront aucun impact
significatif sur la faune, la flore, le paysage et la santé publique.

9.1.3 Rejets atmosphériques

a. Type des rejets atmosphériques

Les travaux d’aménagement du site ont susceptibles de générer des émissions atmosphériques à partir des engins utilisés.
Ces émissions seront constituées essentiellement de NOx, SO2, COV et CO. Aussi, des émissions significatives de poussières
(PM10) seront engendrées par la manipulation du sol, des matériaux de construction et les mouvements des engins de
construction.

b. Quantité et qualité des rejets atmosphériques

Il est à noter que les quantités de polluants potentiellement rejetées dans l’atmosphère seront très négligeables
comparativement aux émissions globales à l’échelle locale et nationale.
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Les paramètres qui peuvent influencer l’étendue et l’intensité des nuisances atmosphériques sont la durée de la phase de
d’aménagement, les conditions météorologiques et le nombre, le type, l’âge des engins utilisés.

La liste présentée dans le tableau 9.2 énumère les activités liées aux travaux du bâtiment et du génie civil (elle ne se veut
pas exhaustive) qui peuvent générer des émissions polluantes spécifique élevées. Elle a pour but de sensibiliser le lecteur
aux aspects quantitatifs et qualitatifs des émissions de polluants atmosphériques inhérentes aux activités de construction.
Cette aide à l’évaluation s’appuie sur des expériences et des estimations effectuées dans la pratique actuelle des chantiers.

c. Impacts des rejets atmosphériques

Compte tenu de la faible intensité de la perturbation, de son étendue locale et de la durée temporaire des rejets
atmosphériques, cet impact négatif est jugé d’importance très faible.
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Tableau 9-2: Ampleur des émissions de polluants atmosphériques dues aux activités de construction

Opération générant des émissions dans les travaux du Emissions non issues des Emissions des
bâtiment et du génie civil moteurs moteurs
NOX, CO, CO2,
Installation du chantier, en particulier vois de circulation Poussière COV, gaz,
particules , COV,
(solvants.)
HC, ect.
• ❖
Défrichage ⧫
• ❖
Démolition, démentiellement et démontage ❖
• ❖
Protection des constructions : en particulier travaux de forage, ⧫
bétons projetés
• ❖
Etanchéité des ouvrages en sous-sol et des ponts ❖
⧫ •
Terrassements ❖

(Aménagement extérieur et travaux de végétalisation, drainage


compris)

Fouilles en pleine masse •

Correction de cours d’eau •

Couche de fondation et exploitation de matériaux •

Travaux de revêtements •
⧫ ⧫
Voies ferrées ❖
• ⧫
Bétons coulé sur place •

Excavation •
❖ •
Travaux de seconde œuvre pour voies de circulation, en •
particulier marquage des voies de circulation

Bétons et béton armées (voir béton coulé sur place travaux de ⧫
génie civil)

Travaux d’entretien et de protection de béton, forages et coupes •
dans le béton et la maçonnerie

Pierre naturelle et pierre artificielle •
⧫ •
Couverture : étanchéité, revêtement •
⧫ •
Etanchéité et isolation spécial •
❖ •
Crépissage de façade : crépis et enduit de façade, platerie
⧫ •
Peinture (extérieur et intérieur) ❖
❖ •
Revêtements du sol et de parois ❖
❖ •
Pierre artificielle ou naturelle, plastique, textile et fibre minérale ❖
(fibres projetées)
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Opération générant des émissions dans les travaux du Emissions non issues des Emissions des
bâtiment et du génie civil moteurs moteurs
NOX, CO, CO2,
Installation du chantier, en particulier vois de circulation Poussière COV, gaz,
particules , COV,
(solvants.)
HC, ect.
❖ •
Nettoyage du bâtiment ❖

⧫ Important à très important,


❖ Moyen
• Peu important

Source : Directive suisse concernant les mesures d’exploitation et les mesures Techniques visant à limiter les
émissions de polluants atmosphériques des chantiers (Directive Air Chantiers 2009)

9.1.4 Impacts potentiels dus aux nuisances sonores

L’utilisation des engins pendant la phase d’aménagement génère inévitablement du bruit. Cependant, tenant compte du
caractère industriel du site, des mesures d’atténuation spécifiques du bruit ne seront pas nécessaires. Néanmoins, pour se
conformer aux procédures et règles en vigueur, les entrepreneurs et les sous-traitants engagés seront tenus à respecter les
directives de l’Union Européenne relatives aux niveaux de puissance acoustique admissibles suivants :

• 106 à 108 dB (A) pour les pelles hydrauliques et à câble, les bouteurs, les chargeuses et les chargeuses pelleteuses ;
• 108 à 114 dB (A) pour les marteaux piqueurs et les brises béton manuels.

Étant située dans une zone industrielle et compte tenu de la période limitée des travaux et sans tenir compte des mesures
d'atténuation prises par SGI, l’intensité de l’impact des nuisances sonores est considérée comme faible. D'étendue locale,
l'impact serait donc d'importance très faible.
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9.1.5 Risques / accidents

Certains des cas les plus fréquemment rencontrés dans le secteur du BTP sont présentés ci-dessous :
Risque de chute

C'est la première cause d'accidents dans le secteur du BTP, l'accident consécutif à une chute se distingue en deux catégories
:

• Chute de plain-pied : surface glissante, accidentée, passage étroit, encombré...


• Chute de hauteur : échelles, échafaudage, dénivelés, fosses, escaliers etc. ....

Risque de collision

Accidents causés par un choc entre véhicules ou avec un opérateur, dus à une mauvaise visibilité, une absence de marquage
des voies de circulation, formation insuffisante des conducteurs, manœuvres dangereuses etc. ...

Risque lié à la manutention

Ce type de risque est lié au levage et au transport de charges lourdes, selon deux modes :

• Manutention manuelle : accidents liés aux mauvaises postures, gestes et efforts non adaptés et répétitifs, chute
d'objets etc...
• Manutention mécanique : chute d'objet d'un chariot élévateur, rupture d'un point d'arrimage de la charge,
renversement etc. ...

Risque chimique

Risque d'intoxication, d'allergie, de brûlure, ou de gêne par inhalation, ingestion, contact cutané de produits mis en œuvre
ou émis sous formes liquide, solide ou gazeuse. Ex : inhalation de fumées et poussières, contact cutané avec un produit
corrosif, contact des muqueuses avec un produit irritant etc...

Risque lié aux équipements de travail

Se définit par la somme des accidents causés par une mauvaise utilisation ou par un contact accidentel avec un outillage
ou équipement. Ex : éclatement de flexibles, coupure par scie circulaire, projection de fluides, démarrage inopiné d'une
machine-outil....

Risque lié au bruit

Due à une exposition à un fort niveau sonore entraînant des risques de stress et de surdité. Ex : niveau sonore des outillages
électroportatifs, outils de frappe, alarmes sonores de recul, etc. ...
Risque climatique

Résulte d'une exposition prolongée et répétée à des conditions environnementales gênantes. Ex : chauffage et ventilation,
courant d'air, humidité, intempéries...

Risque d'incendie

Risque inhérent à un risque de brûlure par combustion lors de départs de feux accidentels. Ex : feux d'origine électrique,
hydrocarbures, soudure...

Risque électrique

Risque de brûlure, d'électrocution ou de choc dû au contact avec une pièce portée sous-tension. Ex : installations
électriques mal isolées, ligne électrique aérienne, coupure de la liaison à la terre...
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Risque lié à l'éclairage

Entraîne des risques de fatigue visuelle, inattention voire des malaises.

Le tableau 9.3 présente les statistiques des accidents de travail dans le secteur du BTP en France en 2013 :
Tableau 9-3: Principales causes des accidents du travail dans le BTP en 2013 en France

Risque Accidents du travail de plus 4 jours d'arrêt

48 %
Manutention manuelle
18 %
Chutes de hauteur
16 %
Outillage à main
10 %
Chute de plain-pied
2%
Machines
2%
Risque routier
1%
Risque physique dont risque électrique
1%
Risque chimique
1%
Manutention mécanique
1%
Agressions
1%
Autres
100 %
Total
54 %
% des accidents analysés
91 373
Total 2013
Source : Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés France

9.1.6 Impacts potentiels dus aux vibrations

Les principales vibrations émises lors d’un chantier industriel sont dues aux travaux de fondations (excavations, usage du
marteau piqueur, etc.). Le trafic du chantier sur une route mal aménagée peut également engendrer des nuisances. Ces
vibrations peuvent causer les problèmes suivants :

• Le dysfonctionnement d’équipements sensibles (équipements électroniques de contrôle). Ces équipements


sensibles sont rarement rencontrés en chantier mais ont des taux de vibrations admissibles fort bas ;
• La gêne des personnes est constatée à des niveaux de vibrations supérieurs à 0,1 mm/s. Les vibrations sont très
vite perçues comme gênantes. La gêne est ressentie en fonction de l’amplitude de vibration et de la fréquence ;
• Les dégâts aux bâtiments ne sont perceptibles qu’à des niveaux de vibrations supérieurs à 5 mm/s soit 50 fois plus
fort que le seuil de sensibilité d’une personne.

L’intensité des impacts est donc considérée faible. Les activités du chantier qui provoquent des vibrations sont
généralement épisodiques et liées aux sources temporaires. Étant donné que l’étendue de l’impact est locale, son
importance est donc jugée très faible.
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9.1.7 Impacts sur le paysage

La présence des équipements sur le site n’a pas d’impact visuel. Le site est clôturé par un mur en maçonnerie, ce qui permet
aux installations de ne pas être visibles depuis la route et les terrains voisins. Par ailleurs en face du mur de clôture, des
arbres forestiers bordent la route de Sidi Salem.

9.1.8 Impacts socioéconomiques

9.1.8.1 Impact sur l’emploi

L’impact socioéconomique le plus saillant de la phase d’aménagement est de type positif et porte sur la création des
emplois directs et indirects dont une partie concerne des emplois qualifiés. Il est aussi prévu que les investissements
injectés dans l'économie locale pour la phase d’aménagement profiteront à une multitude d’entreprises spécialisées et des
sous-traitants locaux. Cependant, ces apports économiques sont jugés limités compte tenu du volume des travaux et de la
durée d'exécution du projet.

A cet égard, l’intensité de l’impact socioéconomique généré par l’aménagement du site de projet est considérée moyenne.
Cet impact sera de courte durée (temporaire) et aura une étendue locale. L’importance de l’impact positif des travaux
d’aménagement de l’unité est donc faible.

9.1.8.2 Impact sur le trafic routier

Les travaux d’aménagement du site seront à l’origine d’un trafic sur la route, à cause du mouvement du personnel et du
transport des matériaux de construction et des équipements. Ce trafic comprendra notamment la livraison d’équipements
volumineux et des machines. Des actions spécifiques pour la gestion du trafic seront considérées en collaboration avec les
autorités locales pour minimiser le risque d’accident.

A cet égard, l’intensité de l’impact sera considérée faible. L’encombrement de trafic sera de courte durée. La durée de
l’impact des travaux est donc considérée comme temporaire. Par ailleurs, son étendue est qualifiée de locale. L’importance
de l’impact des travaux sur le trafic routier est par conséquent jugée très faible.

9.2 Phase d’exploitation

Bien que répondant à un objectif de limitation des effets sur l'environnement, la production telle qu’abordée dans le
chapitre 5 est susceptible de générer des impacts environnementaux dont l'importance varie en fonction des modes de
gestion retenus ainsi que les moyens mis en œuvre et leurs performances techniques.

9.2.1 Opérations liées au fonctionnement de l’unité

9.2.1.1 Impacts sur la qualité du sol et des ressources en eau

La production des eaux usées pendant la phase d’exploitation est estimée comme suit :

• Eau sanitaire : quantité 100 m3 par an acheminée vers le réseau ONAS de la zone.
Le risque de contamination du sol et des ressources en eaux souterraines est peu probable car toutes les mesures seront
prises pour éviter les déversements accidentels. Ces dispositions consistent à ce qui suit :

• Tous les stockages seront réalisés à l’abri, à l’intérieur du bâtiment ;


• Un suivi régulier et la réparation des éventuelles fissurations seront effectués ;
• Les sols seront lessivables avec des pentes excluant toute stagnation ou percolation significative ;
• Les déchets seront entreposés à l’intérieur des bâtiments dans des zones en rétentions ;
• La zone de stockage des produits chimiques sera équipée par des cuvettes de rétention ;
• Les déversements accidentels seront acheminées vers une fosse de 22m3;
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• Aucun déchet ne sera rejeté dans le milieu récepteur naturel ;


Le site n’aura donc pas d’impact sur le sol et les eaux souterraines en fonctionnement normal ou accidentel.

9.2.1.2 Impacts sur la qualité de l’air ambiant

Le site de SGI n’a pas d’impact significatif sur la qualité de l’air puisque le process ne génère pas d’émissions atmosphériques
spécifiques.

En cas de situation accidentelle, le produit n’est pas rejeté dans l’atmosphère il sera récupéré et ré stockés.

Toutefois, une campagne de mesures des émissions atmosphériques en milieu de travail sera régulièrement réalisée pour
s’assurer de la conformité à la réglementation en vigueur : Norme 106.04

L’intensité de cet impact est jugée faible, compte tenu de la quantité réduite des émissions dégagées. De caractère local et
de durée permanente, l'importance de l'impact est, par conséquent considérée faible.

9.2.1.3 Impacts des nuisances sonores

Les nuisances liées au bruit, sont limitées à ceux provenant des véhicules.

La zone du projet est classée en tant que zone industrielle. Dans de telles zones, la municipalité préconise de limiter le bruit
extérieur pendant la journée à 65dB(A) et à 55 dB(A) pendant la nuit. Les mesures d’atténuation qui seront entreprises par
SGI permettront de respecter les seuils réglementaires.

Il est généralement admis qu’un poste de travail ergonomique ne devrait pas être soumis à plus de 65 dB(A) pour un travail
d’exécution et à plus de 55 dB(A) pour un travail demandant une concentration intellectuelle. Pour cette raison, les
opérateurs exposés au bruit seront équipés des moyens de protection individuelle adéquats.

Ainsi, compte tenu du caractère industriel du site et de l’éloignement des habitations, l’intensité de l’impact des nuisances
sonores est considérée faible. En tenant compte de la durée permanente de l’exploitation de l’unité et l’étendue locale de
l’impact, l’importance de l’impact est par conséquent Très faible.

9.2.1.4 Impacts liés aux phénomènes extérieurs

Les principales causes externes de risques sont les séismes, les glissements de terrain, les inondations, la foudre, la
malveillance ou les activités voisines.
Les éléments naturels cités précédemment sont suffisamment rares pour être écartés de l’étude. En effet, la zone du projet
est de faible sismicité. Néanmoins, les bâtiments ont été construits selon les règles en vigueur notamment vis-à-vis des
vents violents, de la résistance aux séismes et glissements de terrain.

Concernant la foudre, une étude de dangers sera réalisée. Les préconisations de cette étude afin d’assurer la protection
des infrastructures contre les effets directs de la foudre seront suivies.

Pour les risques d’actes de malveillance, les accès sont contrôlés et fermés en période d’inactivité.

9.2.2 Besoins en matière de transport

Le trafic routier lié au site sera dû principalement aux réceptions et expéditions des produits de verres ainsi qu’aux véhicules
du personnel. Au global, sur le site, il y aura en moyenne 10 véhicules par jour, soit 20 passages sur les voiries proches.

Le transport sera assuré par SGI ou par des entreprises spécialisées.

Par ailleurs, les transporteurs se conformeront aux exigences de :

• La Loi n° 97-37 du 2 juin 1997, relative au transport par route des matières dangereuses ;
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Chapitre : ANALYSE des consequences previsibles directes et indirectes du projet


sur l’environnement
Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 100/138

• L’Arrêté du ministre du transport du 19 janvier 2000, fixant les étiquettes de danger et les marques distinctives
relatives au transport de matières dangereuses par route ;
• L’Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route (ADR).
Le trafic routier lié au site est dû principalement aux réceptions et expéditions des verres ainsi qu’aux véhicules du
personnel.

A cet égard, l’intensité de l’impact sera considérée faible. L’encombrement de trafic sera de courte durée. La durée de
l’impact de la phase d’exploitation est donc considérée permanente et son étendue est qualifiée de locale. L’importance
de l’impact de la phase d’exploitation sur le trafic routier est par conséquent jugée faible.

9.2.3 Accidents /risques

Les risques liés à la gestion des produits chimiques ont été identifiés dans le paragraphe 6.4.1 :

• Risques liés au(x) procédé(s) mis en œuvre ou aux tâches à réaliser (opérations mécanisées, à la chaleur, au bruit,
aux vibrations…, chutes, coupures, risques liés à l’activité physique comme les troubles MusculoSquelettiques TMS
ou les lombalgies…),
• Risques liés au secteur ou à l’organisation du travail existante (risque routier lors de transport, circulation et
déplacement des personnes, activités multiples dans un même espace de travail, travail en flux tendu ou
difficilement planifiable, opérations de maintenance préventive et curative souvent sous-traitées),

SGI a mis en place les procédures adéquates pour limiter tous les risques identifiés. Le tableau 9.4 montre les risques les
plus importants engendrés par les accidents.

Tableau 9-4 : Identification des risques les plus importants en situation accidentelle
l’ environneme

Les dispositions
santé publique
Risques graves

permettant de
Criticité (seuil
Equipements

nt et pour la

critique 31)

techniques

situations
gérer ces
pour

Magasins de Déversement de 27 Le sol est étanche et présence de rétentions adéquates.


stockage des liquide
Une rétention appropriée sera placée sous cette cuve.
produits chimiques
Intoxication
Mise en place d’une procédure de sécurité.

Mise en place d’un programme de contrôle.

Formation du personnel.

Intervention rapide en cas d’incident.

Port d’EPI obligatoire

Une fosse de 22 m3 Contamination du 27 La construction de la fosse prend en considération les paramètres de


pour la collecte des sol et du sous-sol sécurité suivants :
déversements
Intoxication • Utiliser un ciment résistant aux attaques chimiques
accidentels
• S’assurer d’une étanchéité de classe A, soit un coefficient de
perméabilité K inférieur à 10 – 10 m/s
• Poser une feuille de polyéthylène entre couche de forme et radier
béton ;
• Vérifier que l’épaisseur du radier soit supérieure à 15 cm (2) ;
• Prévoir un enrobage des armatures, disposées près de la face
intérieure de la paroi, d’une épaisseur minimum de 4 cm.
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Chapitre : ANALYSE des consequences previsibles directes et indirectes du projet


sur l’environnement
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L’entretien de la fosse prévoit un contrôle annuel approfondi. Toutes les


fissures seront réparées rapidement.

Transpalette Déversement de 18 Mise en place d’une procédure de sécurité pour l’utilisation et le


produits dangereux contrôle des transpalettes.

Pollution Intervention rapide en cas d’incident


environnementale
Présence d’un système de lutte contre l’incendie et d’une équipe
Incendie formée

Intoxication Port d’EPI obligatoire

Présence Lave mains, rince œil

Chariot élévateur Déversement de 18 Le sol est étanche et comporte de rétentions adéquates.


produits dangereux
Mise en place d’une procédure de sécurité pour l’utilisation et le
Pollution contrôle des chariots élévateurs.
environnementale
Mise en place d’un programme de maintenance préventive
Incendie
Intervention rapide en cas d’incident
Explosion
Présence d’un système de lutte contre l’incendie et d’une équipe
Intoxication formée

Port d’EPI obligatoire

Présence Lave mains, rince œil

9.2.4
Impacts socioéconomiques

Les impacts socio-économiques les plus saillants de l’exploitation de site sont de type positif et concernent principalement :

• Résorber en partie le chômage régional, créer de nouveaux emplois ;


• Assurer non seulement des intérêts environnementaux et sociaux mais également un gain économique ;
• Renforcer le programme national de développement.

Ainsi, l’impact socioéconomique de l’activité est de type positif et d'intensité moyenne. L’étendue de l’impact est régionale
et sa durée est permanente, son importance est donc considérée forte.

9.2.5 Tableau récapitulatif des impacts

Les impacts potentiels pouvant découlés des activités du site ont été résumés dans le tableau ci-dessous.
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Tableau 9-5 : Tableau récapitulatif des impacts

Sources d’impacts potentiels


Phase d’aménagement Phase d’exploitation

Circulation d’ engins de

/
de
(exp. Déversements de
Evènements accidentels

Recrutement d’ ouvriers
Activités de maintenance

Opérations de stockage
Travaux de Génie Civil

Rejets hydriques

Rejets hydriques
Déchets solides

Déchargement

Recrutement
combustible)

Trafic routier
chargement
Opérations
chantier

Ambiance Pollution - - 0 0 0 0 0 - - 0 - 0
d’air atmosphérique
Confort - 0 0 - 0 - 0 - - 0 0 0
climatique /
Qualité de l’air
ambiant
Confort sonore -- -- 0 0 - 0 0 -- -- 0 - 0
Odeur 0 0 0 - 0 0 0 - - 0 0 0
Ressources Consommation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
hydriques d’eau

Pollution des 0 0 0 0 - -- 0 0 0 - 0 0
eaux
superficielles

Pollution des 0 0 0 0 - -- 0 0 0 0- 0 0
eaux
souterraines
Milieu Couverture - -- 0 0 0 0 0 0 0 0 - 0
biologique végétale

Valeur 0 0 0 - -- 0 0 - 0 0 -- 0
paysagère
Richesse 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0 - 0
faunistique
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Sources d’impacts potentiels


Phase d’aménagement Phase d’exploitation

Circulation d’ engins de

/
de
(exp. Déversements de
Evènements accidentels

Recrutement d’ ouvriers
Activités de maintenance

Opérations de stockage
Travaux de Génie Civil

Rejets hydriques

Rejets hydriques
Déchets solides

Déchargement

Recrutement
combustible)

Trafic routier
chargement
Opérations
chantier

Milieu socio- Intérêt social 0 0 0 0 0 0 ++ 0 0 0 0 ++


économique
Intérêt 0 0 0 0 0 0 + 0 0 0 0 +++
économique
Infrastructure 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -- 0
routière

0 : Impact nul ou insignifiant


- : Faible impact négatif
-- : Important impact négatif
--- : Impact intolérable
+ : Faible impact bénéfique
++ : Important impact bénéfique
+++ : Impact très bénéfique
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Chapitre : Mesures d'atténuation


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10 MESURES D'ATTÉNUATION

La discussion et l'évaluation des impacts négatifs potentiels du projet d’exploitation du site ont montré que les différentes
composantes biophysiques du milieu ne seront que faiblement affectées. Les impacts potentiels résiduels du projet sur
l'environnement sont, par conséquent faibles à très faibles. Ils sont, entre autres, dus à des mesures d’atténuation
intégrées, procédurales et organisationnelles et des mesures de sécurité. Dans cette section nous présentons les mesures
envisagées par SGI pour supprimer, réduire et si possible compenser les impacts négatifs du projet sur l'environnement.

10.1 Dispositions générales

La société SGI a déterminé un ensemble de mesures à mettre en œuvre afin d’éliminer, de réduire ou de compenser les
impacts environnementaux négatifs du projet en situation normale ou anormale mais également de développer ses impacts
environnementaux positifs.

Au-delà des obligations réglementations en vigueur auxquelles la société SGI est soumise, l’entreprise s’engage à mettre
en place les mesures d’atténuation détaillées dans les parties suivantes.

10.1.1 La phase d’aménagement

10.1.1.1 Mesures d’atténuation des impacts liés aux rejets hydriques

SGI et/ou les sous-traitants veilleront à ce que tous les déchets solides et les rejets liquides soient gérés d’une manière
responsable et sécuritaire pour l’environnement. A cet effet, un plan de gestion des déchets et des rejets sera préparé
préalablement aux travaux d’aménagement. Il recensera de manière plus précise l’ensemble des déchets et des rejets qui
seront générés et définira les modes de gestion les plus adaptés au contexte local, en accord avec la réglementation
tunisienne.

Le chantier sera organisé de manière à le débarrasser des eaux de toutes natures (eaux pluviales, eaux d’infiltration, etc.…).
Des rigoles, drains, puisards, goulottes pourront être aménagés à cet effet. Pendant la phase de préparation du chantier,
le maintien en l’état des moyens d’évacuation des eaux, de l’écoulement des eaux aux points bas provisoires devra être
assuré. L’entretien des ouvrages devra également être réalisé. Ainsi, dans le cadre du projet, il est prévu :

• La mise en place d’un assainissement provisoire et son entretien tout au long du chantier
• La collecte et évacuation des eaux superficielles de ruissellement en phase chantier,
• La mise en place de tous les dispositifs nécessaires pour éviter la pollution pendant les travaux (confinement des
eaux de ruissellement de l’aire de parcage, etc.)
• La réalisation de tranchées drainantes sous couche de forme (y compris fourniture et pose de drains et géotextiles),
• Les bassins provisoires mis en place dans le cadre de la phase chantier sont dimensionnés pour une pluie de
fréquence 5 ans.
• Les eaux seront ainsi traitées avant rejet afin de préserver les milieux aquatiques.
• En cas de nécessité de vidange d’eau de chantier, il faut opter pour un parcours diffus, n’empruntant pas les fossés,
la végétation naturelle fonctionnant alors comme piège à particules.

Durant les travaux, l’Entreprise mettra en place des moyens de surveillance permettant de :

• Suivre les précipitations ;


• Suivre la qualité des eaux (notamment les MES).

Les prélèvements seront effectués par un organisme accrédité et :

• Avant le démarrage des terrassements ;


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Chapitre : Mesures d'atténuation


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 105/138

10.1.1.2 Mesures d’atténuation des impacts liés aux déchets solides

En ce qui concerne les déchets solides, la priorité est donnée à la réduction à la source des déchets autant que possible.
SGI assurera une collecte sélective des déchets et un stockage dans des conteneurs appropriés selon les catégories
suivantes :

• Déchets inertes : matériel d’excavation, sol, débris en bois, etc. ;


• Déchets recyclables ou réutilisables : déchets de bois, ferraille, etc. ;
• Déchets ménagers ;
• Déchets dangereux et toxiques : Batteries, déchets d’entretien (peinture, solvant, etc.), lubrifiants, etc.

Typiquement, il est anticipé la mise en place des éléments suivants :

• Gestion des eaux usées : Les eaux usées seront acheminées vers le réseau ONAS de la zone.
• Traçabilité des déchets : L’ensemble des modalités de gestion des déchets respectera la réglementation
tunisienne en la matière et notamment des bordereaux de suivi de déchets seront réalisés pour toute évacuation
de déchets dangereux, un registre de suivi de déchets sera mis en place. L’ensemble des prestataires déchets
(transporteur, société de traitement ou d’enfouissement) sera agréé par l’ANGed.

10.1.1.3 Mesures d’atténuation des impacts liés aux poussières

Les engins utilisés lors des travaux d’aménagement seront conformes aux normes d’émissions et à la règlementation
tunisienne concernant les émissions. L’atténuation des effets négatifs du projet sur la qualité de l’air ambiant est basée sur
le principe de réduction à la source des émissions d’aérosols et de gaz. Les principales mesures adoptées retiennent :

• L’entretien régulier de tous les engins afin d’optimiser l'efficacité de la combustion ;


• La réduction des émissions de poussières provenant des matériaux stockés grâce à l’utilisation de bâches et
d’écrans et à l’arrosage régulier des matériaux secs et pulvérulents ;
• La suppression des émissions de poussières provenant du transport des équipements et des matériaux de
construction par l’arrosage des pistes empruntées par les engins de construction.
• Un arrosage des emprises mises à nu sera effectué et ce, principalement en cas de temps sec et venté.

Il est préconisé de stopper les opérations de traitement du sol par vent fort.

10.1.1.4 . Mesures d’atténuation des impacts liés aux nuisances sonores


Compte tenu du caractère industriel du site, l’éloignement des agglomérations urbaines et la durée limitée de la phase
d’aménagement, les mesures d’atténuation spécifiques ne sont pas indispensables. Cependant, les différents intervenants
seront appelés à :

• Limiter leurs activités aux seules heures de la journée (du lundi au samedi de 7 h à 19 h);
• Organiser le transport des équipements et des matériaux de construction de manière à réduire au maximum le
parcours emprunté tout en évitant au maximum les voies où l’urbanisation est importante ;
• Utiliser les engins et les machines les plus silencieuses afin de se conformer aux standards internationaux et en
particulier les directives de l’Union Européenne relatives aux niveaux de puissance acoustique
admissibles suivantes :

o 108 à 114 dB (A) pour les marteaux-piqueurs et les brise-bétons manuels ;

o 106 à 108 dB (A) pour les pelles hydrauliques et à câble, les bouteurs, les chargeuses et chargeuses-
pelleteuses.
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Chapitre : Mesures d'atténuation


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10.1.1.5 Mesures d’atténuation des impacts liés aux accidents

Le maitre d’ouvrage devra respecter le code du travail, la réglementation tunisienne et les consignes de sécurité exigées
par SGI. Il veillera à organiser la sensibilisation des personnels intervenant sur le chantier sera effectuée afin que chacun
connaisse les mesures à prendre en cas d’accident. Un référent sécurité et environnement sera désigné par l’entrepreneur
pour le suivi de chantier et la gestion des situations d’urgence.

Pour éviter les déversements accidentels ou chroniques de produits polluants lors les ravitaillements en hydrocarbures, un
aménagement des aires bétonnées étanches équipées de bacs de rétention et de dispositifs spécifiques pour ravitailler les
engins (fioul, huiles…).

En cas de pollution accidentelle, les ouvriers auront reçu une formation suffisante pour être capables d’évaluer son niveau
de gravité et devront connaître les mesures à prendre immédiatement (utilisation des kits de dépollution, numéro d’appel
des services spécialisés d’intervention, enlèvement des terres souillées …)

Les sols souillés par des produits toxiques versés de façon accidentelle dans le sol seront évacués vers des lieux de
traitement agréés.

Pollution accidentelle consécutive à un accident de circulation


Les conséquences d’un déversement de produits dangereux dépendent non seulement de la nature du produit et de la
quantité du produit déversé, mais aussi de la ressource susceptible d’être contaminée.

Lorsque se produit un accident, des précautions doivent être prises, d’une part pour la sécurité des personnes et, d’autre
part, pour limiter l’extension de la pollution dans le milieu naturel.

Le risque de pollution accidentelle est limité par l’utilisation d’engins en bon état d’entretien et par l’interdiction des rejets
sur le site (vidange par exemple). La mise en place d’un équipement minimum dans le chantier (bacs de rétention pour
produits dangereux ou toxiques, bidons destinés à recueillir les huiles usagées, ..) permet de limiter au maximum les risques
de déversements accidentels. Toutefois, le maître d’ouvrage veillera à contenir et éliminer toute pollution accidentelle
engendrée par un accident de de circulation et en informer SGI et les autorités compétentes.

10.1.1.6 Mesures d’atténuation des impacts sur la qualité des sols et des eaux

Des mesures d’accompagnement sont prévues par SGI pour prévenir les risques de pollution des sols et des aquifères. Ces
mesures renferment les pratiques suivantes :

• Mettre en place des procédures de stockage et de manipulation des divers produits liquides et chimiques ;
• Excaver et traiter les sols pollués par un éventuel déversement accidentel. Ces sols seront transportés hors site
par des sociétés spécialisées et autorisées par le MEDD pour traitement et élimination.
• Limiter au minimum l'usage du matériel roulant et conduire les véhicules à des faibles vitesses pour éviter l'érosion
du sol. Une vitesse maximale de 25 km/h sera respectée par tous les conducteurs des engins roulants ;
• Aménager et confiner les aires de stockage de gasoil afin d’éviter tout débordement de produit en cas d’accident
et limiter au minimum la superficie atteinte ;
• Utiliser des conteneurs spéciaux pour le stockage des produits chimiques ;
• Remettre en état le site, avec en particulier :
o Le nettoyage du site et la récupération des détritus du chantier ;
o Les eaux sanitaires seront acheminés vers le réseau ONAS de la zone ;
o L’aseptisation et le remblaiement des fosses septiques par du sol naturel.

10.1.2 Mesures d’atténuation des impacts liés à la phase d’exploitation

• L’ambiance sonore à l’intérieur et à l’extérieur du site :


o Conception et implantation des lieux de travail de façon à réduire la durée d’exposition des travailleurs
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Chapitre : Mesures d'atténuation


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aux bruits ;
o Traitement acoustique des locaux pour réduire les nuisances sonores. Les matériaux du site en particulier
le faux-plafond, seront ainsi choisis pour leur qualité acoustique absorbante, tout en restant nettoyables ;
o Mise à disposition des opérateurs des moyens de protection individuelle adéquats.

10.1.2.1 Mesures d’atténuation des impacts liés aux rejets liquides

Les effluents liquides sont principalement formés de :

• Eaux usées sanitaires,


• Eaux pluviales,

Ces effluents seront gérés comme suit :

• Les eaux usées sanitaires seront acheminées vers le réseau ONAS de la zone.
• Les eaux pluviales de toiture seront soit dirigées vers une noue d’infiltration, soit déversées directement dans le
milieu récepteur.
• Les déchets liquides et les produits chimiques seront manipulés et stockés d’une manière à éviter toute
contamination du sol et du sous-sol :
o Tous les stockages seront réalisés à l’abri, à l’intérieur du bâtiment ;
o Les sols seront lessivables avec des pentes excluant toute stagnation ou percolation significative ;
o Équiper les zones de manipulation de caniveaux permettant l’évacuation et la collecte des produits
accidentellement déversés à travers une fosse de 22 m3 ;
o Opter pour les voiries en toit pour une meilleure évacuation des eaux pluviales ;
o Équiper les zones de voiries de caniveaux, d’avaloirs et de regards de visite d’évacuation des eaux
pluviales pour assurer un système séparatif des eaux.
o Les déchets seront entreposés à l’intérieur des bâtiments dans des zones en rétentions ;
o Aucun déchet ne sera rejeté dans le milieu récepteur naturel ;

10.1.2.2 Mesures d’atténuation des impacts liés aux rejets atmosphériques

SGI prendra les mesures suivantes pour la réduction des impacts liés aux rejets atmosphériques :
Rejets atmosphériques Mesure de maitrises

Poussières -La conception a été faite de manière à éviter les vents dominants :

*Optimisation de système du désenfumage (Équilibre entre l’amenée d’air et l’évacuation


de fumée : la surface des entrées d’air frais est égale à la surface des sorties d’air).

*Les portes et les fenêtres seront maintenues fermées en permanence

-Les contenants à leur arrivé et leur expédition seront hermétiquement fermés :

*Un Contrôle des contenants à l’arrivée du site pour assurer leurs fermetures

*Une zone de stockage sera aménagée, bien identifiée et bien signalée.

*Une inspection régulière sera assurée dans les zones de stockages

*Formation des ouvriers sur les bonnes pratiques de stockages

COV -Assurer une maintenance régulière, préventive et appropriée de tous les


équipements pour réduire les émissions :

*Un contrôle périodique des installations sera assuré par un organisme compétent.
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Chapitre : Mesures d'atténuation


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-Mettre en place une ventilation naturelle générale pour diluer la pollution résiduelle,
assurer le confort thermique des opérateurs et compenser l’air extrait ;

Un des objectifs à atteindre est d’éviter le transfert des polluants (poussières, micro-organismes, gaz d’échappement, etc.)
d’un local où les flux d’air sont difficiles à contrôler vers les postes de travail de tri manuel.

10.1.2.3 Mesures d’atténuation des impacts liés au bruit

Certains équipements (Véhicules) du site seront à l’origine de nuisances sonores. Il convient donc de limiter le bruit, en
particulier les bruits intermittents qui augmentent les effets indésirables (stress, difficultés de concentration, etc.) et
diminuent la productivité au travail.

Les principes généraux de réduction des risques liés au bruit sont comme suit :

• Choix d’équipements moins bruyants ;


• Conception et implantation des lieux de travail de façon à réduire la durée d’exposition des travailleurs au bruit.
• Réduction du bruit par un traitement acoustique des locaux. Les matériaux du site seront ainsi choisis, en
particulier le faux-plafond, pour leur qualité acoustique absorbante, tout en restant nettoyables ;
• Mise à disposition des opérateurs des moyens de protection individuelle adéquats.

10.1.2.4 Prévention des risques d’incendie et d’explosion

Pour réduire les risques d’incendie, il est primordial d’assurer un nettoyage des installations. En outre, les systèmes de
ventilation générale et les systèmes de ventilation localisée sur certains équipements contribuent à diminuer le risque
d’incendie en réduisant la concentration des gaz.

A la conception, les bâtiments seront implantés en tenant compte des vents dominants afin de limiter les envols et la mise
en suspension de poussières sous l’effet de courant d’air parasites.

Les moyens de lutte contre l’incendie adaptés aux types de produits chimiques sont installés ainsi qu’un système de
désenfumage. Un système de détection et d’alerte est préconisé. Les matériels de première intervention contre l’incendie
(extincteurs, robinets d’incendie armé – RIA) sont visibles sur des emplacements dégagés, réservés et protégés contre les
chocs. En outre, l’implantation et les caractéristiques des équipements doivent permettre l’intervention sur toutes les zones
à risque.

10.1.2.5 Prévention et protection contre les accidents industriels

Les mesures de prévention et protection contre les accidents industriels sont comme suit :

• Dans le cadre de sa démarche environnementale, la société SGI assure la formation et la sensibilisation de ses
employés concernant la lutte contre l’incendie et les réactions aux situations d’urgence selon le plan d'intervention
établi. Les moyens de lutte contre l’incendie et les situations d’urgence sont revus et réapprovisionnés
régulièrement conformément à la réglementation ;
• La société SGI a mis en place des procédures afin d’encadrer chaque opération sensible, et notamment le
conditionnement, le stockage et la manipulation des produits chimiques et l’utilisation des produits absorbants
dans le cadre d’un déversement ;
• La société SGI dispose, en particulier, d’un service de sécurité et des équipements nécessaires pour la détection et
la lutte contre les incendies (extincteurs et bornes incendies).

10.1.3 Mesures d’atténuation des impacts sur la santé et sécurité au travail

Ces mesures concernent aussi bien la phase de stockage.

10.1.3.1 Prévention des risques de stockage


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Chapitre : Mesures d'atténuation


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Le stockage des verres est une activité qui demande des qualifications et spécialisations particulières, afin de garantir la
sécurité et la qualité de l’acheminement des produits chimiques. A cet effet, les dispositions suivantes sont à prendre en
compte :

• Les professionnels doivent être formés, qualifiés et disposer des équipements de protection individuels adéquats.
Les véhicules doivent être habilités et bien entretenus. Une organisation judicieuse des plans de tournée permet
aussi de limiter sensiblement les risques.
• Des plans de tournée et comportements sécuritaires : supprimer le recours à la marche arrière par aménagement
de zones de demi-tour si nécessaire, utilisé les commandes de la lève conteneur côté trottoir (les collectes
bilatérales impliquent des traversées de chaussées dangereuses),
• Des équipements de protection individuelle obligatoires, normalisés et portés tout au long de la tournée :
vêtements adaptés à la saison et aux conditions climatiques pour un travail d’extérieur, chaussures de sécurité à
semelles antidérapantes, gants de manutention, vêtements de signalisation à haute visibilité de classe 2 ou 3
conformes aux spécifications de la norme NF EN 471, lunettes.
• Une formation ou information : sécurité sur la voie publique, PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité
Physique), information sur les risques des agents biologiques et à l'hygiène du corps et des mains.
• Une surveillance médicale renforcée doit être mise en place pour le personnel, avec une vaccination conseillée.

10.2 Évaluation des impacts résiduels

L’application des mesures susmentionnées rendrait faibles à très faibles les impacts environnementaux résiduels du projet
d’exploitation du site de SGI. L’évaluation de l’importance des impacts résiduels figurent dans le tableau ci-dessous.
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Chapitre : Mesures d'atténuation


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Phase d’aménagement
Impact potentiel Récepteur Sensibilité du récepteur Importance de l’impact Importance de l’impact
résiduel

Pollution atmosphérique Ouvriers et voisinage du Élevé Très faible Faible


chantier

Nuisances sonores Ouvriers et voisinage du Élevé Très faible Faible


chantier

Vibrations Ouvriers et voisinage du Élevé Très faible Faible


chantier

Impact paysager Population et utilisateurs de la Modérée Non significatif Non significatif


route

Perturbation du trafic routier Utilisateurs des routes locales Modérée Très faible Faible
et régionales

Pollutions accidentelles des Ressources en eaux et sols Élevé Très faible Faible
eaux et sols

Création d’emploi Population locale Positif, faible -


Élevé
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Chapitre : Mesures d'atténuation


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Opérations d’exploitation

Impact potentiel Récepteur Sensibilité du récepteur Importance de l’impact Importance de l’impact


résiduel

Risque de contamination des


ressources en eaux et sols
Ressources en eaux et sols Élevé Très faible Très faible

Pollution atmosphérique Employées Faible Faible Très faible

Nuisance sonore Employées et voisinage Élevé Faible Très faible

Perturbation du trafic routier Utilisateurs des routes Modéré Faible Très faible
régionales et locales

Création d’emploi Population local Élevé Positif, fort -


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Chapitre : Mesures d'atténuation


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10.3 Mesures spécifiques

10.3.1 Mesures relatives aux émissions atmosphériques

Le plan de gestion des émissions atmosphériques visera principalement à s’assurer que les équipements utilisés dans le
cadre de l’aménagement, de l’exploitation et de la fermeture du site aient une performance environnementale conforme
aux exigences réglementaires et aux objectifs de qualité de l’air visés par le projet. SGI prendra toutes les mesures requises
pour minimiser les émissions atmosphériques et confiner celles-ci à l’intérieur de sa limite de propriété, pour ainsi éviter
que le voisinage du secteur subisse des inconvénients liés aux activités se déroulant sur le site du site. Ce plan de gestion
sera intégré au programme de surveillance des émissions atmosphériques et de suivi de la qualité de l’air décrit
précédemment. Ce plan de gestion comportera :

• Un programme d’entretien des équipements de réduction des émissions polluantes du matériel roulant ;
• Un programme d’entretien préventif des équipements de manutention ; et
• Un programme d’échantillonnage des équipements libérant des émissions atmosphériques pour s’assurer du
respect des normes en vigueur.

10.3.2 Mesures relatives aux nuisances sonores

Le plan de gestion du bruit visera à s’assurer que le mode d’exploitation du site permet de minimiser les dérangements aux
employés et éventuellement le voisinage le plus rapproché du site et que les mesures d’atténuation des niveaux de bruit à
la source ont été respectées.

Parmi les éléments devant figurer au plan de gestion, on retrouve :

• La mise en place des mesures d’atténuation proposées dans le présent rapport ;


• L’entretien des équipements pour viser à ce que leur performance acoustique soit maintenue pendant la durée de
l’exploitation ;

10.3.3 Mesures relatives à la gestion des matières résiduelles

Le plan de gestion des matières résiduelles favorisera l’adoption de pratiques basées sur les 3RV, i.e., privilégier la
réduction, la réutilisation, le recyclage et la valorisation des matières résiduelles. En minimisant l’élimination, l’empreinte
environnementale du projet sera ainsi diminuée. Des plans de gestion des déchets spécifiques seront élaborés pour
chacune des phases du projet notamment la phase d’aménagement.
La gestion des matières résiduelles requerra un suivi des quantités générées.
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Chapitre : Plan de gestion environnementale


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 113/138

11 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTA LE

Le plan de gestion environnementale (PGE) permet de gérer les aspects environnementaux durant les phases de
d’extension et d’exploitation du site. Il s’agit d’un outil de gestion structuré utilisé par une entreprise et lui permettant de
s’organiser de manière à réduire ses impacts sur l’environnement.

La norme internationale ISO 14 001 prescrit les exigences relatives à un PGE permettant à un organisme de formuler une
politique et des objectifs prenant compte des exigences législatives et les informations relatives aux impacts
environnementaux significatifs.

La mise en œuvre du système de gestion environnementale (SGE) se base sur la méthodologie utilisée par la norme
ISO 14 001 connue sous le nom de PDCA (Plan-Do-Check-Act) permettant d’améliorer de manière continue la performance
environnementale de l’entreprise par l’entremise de son SGE.

Les principaux objectifs du PGE consistent ainsi à :

• Respecter le cadre réglementaire applicable au projet ;


• Atténuer les impacts négatifs du projet sur le milieu biophysique et le milieu humain ;
• Assurer la surveillance des activités et le suivi des impacts du projet ;
• Apporter des actions correctives ou améliorations nécessaires selon le cas ;
• Maximiser les retombées positives du projet.

11.1 Récapitulatif des mesures d’atténuation environnementales

Le PGE du projet d’implantation du site sera principalement basé sur la norme ISO 14 001 et se réfèrera aux détails relatifs
aux :

• Mesures d’atténuation, exigences, plans spécifiques de gestion environnementale et procédures à mettre en


œuvre afin d’éviter ou d’atténuer les impacts négatifs sur l’environnement ;
• Indicateurs et mesures de contrôle ;
• Rôles et responsabilités des différents intervenants en matière de gestion environnementale et sociale.

Ces éléments ont été résumés dans le registre des impacts figurant dans le tableau 11-1.
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Chapitre : Plan de gestion environnementale


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Tableau 11-1: Plan d’atténuation pour le site de SGI

Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Phase d’aménagement

Défrichement de la Destruction du couvert Le défrichement sera limité aux Entrepreneur Durant la phase de
couverture végétale et végétal, de quelques emprises du site défrichement (1 mois
-
travaux de terriers et perte de la maximum après le début
terrassement faune des travaux)

Perturbation du sol La surface à déblayer ne concerne Entrepreneur Durant 2 mois après le -


que la partie affectée par les début des travaux. Suivi
fondations. Les déblais seront remis hebdomadaire
dans les fosses après la réalisation.

Risque sur la sécurité sur Prendre des dispositions SGI 3 mois maximum après le -
les personnes nécessaires pour laisser le moins début des travaux. Suivi
longtemps possible, les fouilles hebdomadaire
Travaux de ouvertes, afin d’éviter les accidents
fondation surtout la nuit. Ces dispositions se
résument en une signalisation et
une surveillance des fouilles
ouvertes

Génération de bruit et de Le maître d’ouvrage veillera à Entrepreneur Génération de bruit et de -


vibration utiliser des équipements récents vibration
engendrant moins de bruits et de
vibrations
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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Trafic & Circulation Pollution atmosphérique Couvrir les chargements SGI Assurer des inspections -
et soulèvement de poussiéreux hebdomadaires
Entrepreneur
poussières
Assurer l’arrosage pour diminuer
les dégagements de poussières

Contrôler la vitesse des véhicules


sur les pistes afin de minimiser le
soulèvement des poussières.

S'assurer que les engins sont bien


entretenus et prévenir les
émissions de fumées noires

L’entrepreneur sera tenu à


utiliser des engins en bon état de
fonctionnement qui émettent le
moins possible d’émissions de
gaz d’échappement

(état neuf et entretien régulier


des engins). Dans l’emprise du
chantier, les émissions de
poussières peuvent être réduites
par épandage de l’eau sur les
voies d’accès et arrosage des
sols.

Nuisance sonore pour le Utilisation des engins insonorisés SGI Suivi mensuel du -
voisinage et modernes niveau sonore.
Entrepreneur
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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Arrêter les moteurs des engins


est quand ils sont à l’arrêt

Suivi des niveaux de bruit

Perturbation du trafic & Éviter les périodes de pointe de SGI Vérifier les véhicules -
Accidents de la circulation avant leur utilisation
Entrepreneur
circulation
Respecter les consignes de
circulation des engins

Emprunter les routes les moins


encombrées

Confier les opérations de


transport à des conducteurs
qualifiés et expérimentés.

Activités de Pollution des sols et des Construire des endroits sécuritaires Activités de Suivi mensuel -
maintenance eaux souterraines avec des cuvettes de rétention pour maintenance
le stockage des lubrifiants, des
hydrocarbures, des rejets liquides
ainsi que tout autre déchet
dangereux.

Production d’eaux Pollution de l'eau Acheminée les eaux usées sanitaire SGI Assurer des inspections -
usées Propagation de vers le réseau ONAS de la zone hebdomadaires
Entrepreneur
pathogènes

Nuisance olfactive
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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Génération des Risques pour la Santé, Établir des procédures de gestion SGI Assurer des inspections -
déchets Sécurité et des déchets. hebdomadaires
Entrepreneur
Environnement
Réserver un endroit pour le
Nuisance olfactive Risques stockage temporaire des déchets
pour la Santé, Sécurité et avant leur élimination dans les
Environnement filières appropriées.

Nuisance olfactive Stocker les déchets dangereux dans


des bennes étanches assignées.

Consommation d’eau Gaspillage des ressources Le personnel sera sensibilisé à ne Entrepreneur Assurer des inspections -
en eau pas gaspiller l'eau. hebdomadaires

Un plan de gestion des eaux sera


élaboré pour une utilisation
efficace et responsable de l'eau.

Activité du projet : Phase d’exploitation

Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

Construire des endroits Assurer des -


sécuritaires avec des cuvettes de inspections
Activités de Pollution du sol et des
rétention pour le stockage des hebdomadaires sous la
maintenance eaux souterraines
lubrifiants, des produits SGI supervision du
chimiques, des rejets liquides responsable de
ainsi que tout autre déchet l'environnement
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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

dangereux.

Effectuer les opérations


d’entretien des engins du
chantier dans des garages et des
stations de services avoisinantes

Consommation Gaspillage des Le personnel sera sensibilisé à ne Entrepreneur Assurer des Consommation d’eau
d’eau ressources en eau pas gaspiller l'eau. inspections mensuelles
Auditeur agrée
Un plan de gestion des eaux sera
élaboré pour une utilisation
efficace et responsable de l'eau.

Réaliser un audit du système


interne d’eau si la
consommation d’eau annuelle
dépasse 2000 m3

Génération des Risques pour la Santé, Établir des procédures de gestion SGI/ Collecteur agrée Assurer des -
déchets Sécurité et des déchets. inspections
Environnement hebdomadaires
Réserver un endroit pour le
Nuisance olfactive Risques stockage temporaire des déchets
pour la Santé, Sécurité et avant leur élimination dans les
Environnement filières appropriées.

Nuisance olfactive Stocker les déchets dangereux dans


des bennes étanches assignées

Établir une convention avec un


organisme agréé pour la collecte et
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Aspects Impact potentiel Mesures proposées Responsabilité Échéancier Estimation de coûts


institutionnelle

le traitement des déchets


dangereux
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11.2 Programme de contrôle et de suivi environnemental

Un programme de suivi environnemental est établi en fonction des éléments présentant des incertitudes et des
composantes du milieu potentiellement affectées par le projet. Le programme de suivi doit présenter les différents types
de mesurage ainsi que leurs principales caractéristiques, notamment :

• La zone visée par le suivi ;


• La fréquence du suivi environnemental ;
• Les paramètres à mesurer et les seuils réglementaires ;
• Les organismes responsables de la supervision du suivi ;
Le programme de contrôle et de suivi est tel que présenté sur le tableau 11.2.

De façon périodique, la direction devra revoir le système de gestion environnementale afin de s’assurer que les procédures
environnementales soient bien suivies et que les cibles visées soient atteintes dans le respect des objectifs fixés dans le
PGE.

Le suivi environnemental a pour but principal de déterminer l’efficacité des mesures de gestion environnementale et la
compréhension des impacts résiduels des différentes activités de SGI au sein du site.

Le programme de suivi environnemental comprendra deux principaux aspects :

• Le suivi de l’impact ou de la performance ;


• La conformité.
La réalisation de ce programme sera assurée par :

• Un chimiste
• Un environnementaliste
• Un laboratoire indépendant

L’environnementaliste organisera une revue mensuelle avec la direction de SGI pour présenter l’état des lieux et discuter
des mesures préventives et correctives à déployer.
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Tableau 11-2: Programme général de suivi pour le site de SGI

Elément Paramètres à Lieu de suivi Moyen de mesure Fréquence des Responsabilité Coût
surveiller mesures à faire

Phase d’aménagement

La surface à déblayer ne
concerne que la partie
Perturbation du sol Entrepreneur --- Supervision par le -
affectée par les travaux
chef-chantier

Les bonnes pratiques de


travail disponibles seront
Génération de bruit Entrepreneur ------- Supervision par -
utilisées sur le site pour
et de vibration le chef-chantier
minimiser les niveaux de
Travaux bruit
d’aménagement -Etablir des procédures de Assurer des
gestion des déchets. inspections
-Réserver un endroit pour le hebdomadaires
stockage temporaire des SGI sous la
Génération des déchets avant leur Entrepreneur supervision du 1000 Dt
déchets élimination dans les filières responsable de
appropriées. l'environnement
------- S’assurer de la
-Stocker les déchets
dangereux dans des bennes bonne gestion
étanches assignées des déchets par
les contractants
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Elément Paramètres à Lieu de suivi Moyen de mesure Fréquence des Responsabilité Coût
surveiller mesures à faire

Le personnel sera sensibilisé S’assurer de la


à ne pas gaspiller l'eau. consommation
Consommation d’eau Entrepreneur
rationnelle des
Un plan de gestion des eaux
------ ressources en eau 2000 Dt
sera élaboré pour une
utilisation efficace et
responsable de l'eau

Phase d’exploitation

Au niveau de :

• Entrée principale
Bruit Niveau sonore (dB) Sonomètre 3 fois/an SGI 720Dt/an

Gestion des Contamination du sol Zone de stockage de -Établir des


Déchets & Pollution des eaux déchets procédures de
Assurer des
souterraines gestion des
Locaux de stockage de inspections
déchets.
produits chimiques hebdomadaires
-Réserver un sous la Intégrer dans le
endroit pour le supervision du coût global du
Collecter un organisme
stockage responsable de projet
agréé
temporaire des l'environnement
déchets avant leur Sur demande
élimination dans
les filières
appropriées.
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Elément Paramètres à Lieu de suivi Moyen de mesure Fréquence des Responsabilité Coût
surveiller mesures à faire

-Stocker les
déchets dangereux
dans des bennes
étanches assignées

pH Électrochimie-pH-
mètre

DBO5 Électrochimie

Qualité des DCO Titrimétrie


eaux de
Température Thermomètre 1fois/an SGI/ laboratoire 2000 Dt/an
surface
agrée
MES -Regard ONAS Filtration

Alcalinité Électrochimie

Huile et graisse Gravimétrie

Chlore total Photomètre chlore

NO3-N Appareil de mesure

NO2-N Émissions
atomiques- ICP

Ntk Émissions
atomiques- ICP

Pt Émissions
atomiques- ICP
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Elément Paramètres à Lieu de suivi Moyen de mesure Fréquence des Responsabilité Coût
surveiller mesures à faire

Détergents Colorimétrie

Qualité de l’air Odeurs Intérieur du site Analyseur 2 fois/an SGI

Poussière/COV 10 000 Dt/an

Coût total 15 720 Dt


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11.2.1 Suivi de l’impact et de la performance

Il est effectué au cours de la durée de vie des installations et appliqué afin d’assurer que les impacts environnementaux
soient dans les niveaux escomptés et que les performances environnementales spécifiques ciblés sont rencontrés.

Au cours de la période d’exploitation, le suivi environnemental permettra de vérifier l’efficacité des mesures d’atténuation
mises en place et de s’assurer de minimiser dans la mesure du possible les impacts environnementaux générés au cours
des opérations de stockage.

Le programme de suivi sera revu régulièrement afin de s’assurer de sa pertinence et qu’il n’y a pas de nouveaux éléments
qui mériteraient une attention particulière. Dans sa forme initiale, ce programme portera sur :

• Les émissions sonores lorsqu’elles constituent une gêne pour le personnel ;


• Les émissions atmosphériques dans les locaux de travail ;
• La gestion des plaintes et des incidents.

11.2.2 Suivi de la conformité

Ce suivi sera appliqué afin d’assurer que les mesures d’atténuation prescrites aient les effets prévus et désirés. Ce suivi sera
effectué périodiquement et sera utilisé pour vérifier que les niveaux des paramètres environnementaux spécifiques sont
conformes à la réglementation environnementale en vigueur.

Les mesures et le suivi environnementaux tiendront compte des scénarios suivants :

• Le fonctionnement normal des installations de manutentions ;


• Les situations d’urgences.
11.2.3 Performances

Les performances (critères ou cibles) seront fournies pour chaque mesure de gestion environnementale ou activité de suivi
afin d’évaluer l’efficacité des actions entreprises. Les caractéristiques de performance sont basées sur le niveau pour lequel
la situation environnementale doit persister ou le niveau pour lequel la situation environnementale doit être restaurée ou
réglementée.

11.3 Gestion du risque & Plan d’intervention d’urgence

La société SGI mettra en œuvre des moyens rigoureux pour assurer la sécurité de son personnel durant toutes les
opérations prévues. Ces moyens seront précisés dans les paragraphes suivants :
11.3.1 Plan d’intervention d’urgence

Le plan d’intervention d’urgence (PIU) décrit les mesures spéciales, le matériel et les procédures d'intervention qui seront
utilisés pour appuyer une intervention en cas d'incidents mettant en cause des produits dangereux à risque élevé. Le plan
traite également de la préparation aux situations d'urgence, ce qui comprend la formation du personnel, les exercices
d'intervention et l'entretien du matériel.

Afin de répondre aux différentes situations pouvant impacter l’environnement et la sécurité des biens et des personnes
travaillant dans le site, la société SGI s’engage à :

• Établir un plan spécifique d'intervention d’urgence ;


• Mettre en place des quantités suffisantes de produits et d’équipements de lutte contre la pollution et l'incendie.
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Chapitre : Plan de gestion environnementale


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11.3.2 Gestion environnementale

11.3.2.1 Produits chimiques et matières dangereuses

La gestion des déchets liquides ainsi que toute matière dangereuse a pour objectif principal de faciliter la gestion,
l’approvisionnement, l’entreposage, la manipulation et l’élimination de ces produits en toute sécurité et d’empêcher tout
rejet non contrôlé de produits dangereux à l’environnement. Une bonne gestion minimise les risques de contamination en
cas de déversement accidentel. Les principales actions de gestion de ces produits sont :

• Approbation par le responsable HSE des produits chimiques avant leurs arrivées sur site. Les fiches signalétiques
seront classées dans un registre. Des registres seront également tenus sur les inventaires existants, les lieux
d’entreposage, la formation du personnel et l’élimination des déchets, concernant les produits chimiques et les
matières dangereuses utilisés sur site. Le responsable HSE tiendra à jour et révisera régulièrement ce registre ;
• Les aires d’entreposage de produits chimiques seront entourées de digues de rétention capables de contenir le
volume stocké et d’un sol étanche en cas de déversement ;
• Stockage des produits chimiques en tenant compte de leur compatibilité ;
• L’assurance que le chargement et le transfert des produits chimiques s’effectue avec le minimum de risque de
déversement possible et prévision des trousses d’intervention en cas de déversement à ces endroits ;
• Formation du personnel concerné aux pratiques de manipulation et d’entreposage ;
• Le responsable HSE enregistre et signe les inspections régulières des contenants, de l’intégrité des digues, ainsi
que des aires d’entreposage et de manipulation/conditionnement. Il s’assure que tout déversement sera rapporté
et que les actions entreprises pour en minimiser les impacts seront prises dans les meilleurs délais ;
• Déclenchement du Plan d’Intervention d’Urgence en cas de déversement de produits liquides et procédure à l’une
ou plusieurs des actions correctives suivantes :
o Confinement et nettoyage immédiat de toute matière déversée, puis récupération ou élimination des
matières contaminées par une méthode appropriée ;
o Réparation des digues de confinement ;
o Déplacement des produits dans des aires d’entreposage munies de digues appropriées ou approuvées.

11.3.2.2 Moyens de lutte contre la pollution

Les principales sources potentielles de pollution sont les produits chimiques et le stockage de produits finis (mélanges
d’engrais).

Pour mener à bien les activités d’intervention en cas de déversement accidentel, SGI devrait disposer de tous les moyens
de lutte contre cette pollution dont les principaux sont :

• Un spill kit (absorbant, sable, etc.) et les containers de récupération de ces absorbants
• Deux à trois pelles manuelles.

11.3.2.3 Incidents et plaintes

Le but est de gérer les incidents relatifs à l’environnement et les plaintes des employés reliées aux différentes activités du
site. Le responsable HSE prendra en compte les mesures suivantes :

• Mettre en place un registre d’incidents qui sera revu périodiquement pour en conclure les causes et les
responsabilités et prendre les mesures correctives nécessaires ;
• Mettre en place un système de réception des plaintes accessible 24h/24h;
• Documenter chaque plainte dans un registre en indiquant l’initiateur, la date et l’heure, la nature de la plainte, les
actions entreprises pour constater la situation à l’origine de la plainte, les mesures correctives apportées et les
communications avec l’initiateur ;
• S’assurer que toute plainte ait fait l’objet d’un règlement si possible à la satisfaction de l’initiateur.
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Chapitre : Plan de gestion environnementale


Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 127/138

11.4 Mesures institutionnelles

Les mesures institutionnelles permettent de renforcer l’aspect sauvegarde environnemental de site SGI et de pouvoir
appliquer et superviser le plan d’atténuation ainsi que le programme de contrôle et de suivi.

Le renforcement institutionnel comprend essentiellement le renforcement des capacités du site de SGI en matière de la
mise en œuvre et du suivi du plan de gestion environnemental (PGE), ainsi qu’en matière des techniques d’exploitation.
Tableau 11-3 : Renforcement Institutionnel

Activité Thème Planification Responsabilité Calendrier

Suivi et monitoring du PGE

Renforcement des Contrôle des entreprises de


capacités de SGI dans la service
mise en œuvre et le suivi
Formation sur les lois et
du PGE pendant la 1 cadre technique SGI 2021
réglementations en matière de
période des travaux
protection de l’environnement
et de gestion des déchets

1 cadre technique
Affectation du personnel SGI 2021
permanent pour le contrôle de la 1 agent d’inspection
pollution sonore, la pollution
Renforcement des hydrique et la pollution
capacités techniques atmosphérique
d’exploitation

Formation du personnel aux


techniques d’exploitation et leur
Tout le personnel SGI 2021
sensibilisation aux risques et
danger qui en découlent
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Chapitre : bilan environnemental et conclusion generale


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12 BILAN ENVIRONNEMENTAL ET C ONCL USION GENERALE

En conclusion, le projet objet de la présente étude d’impact sur l’environnement relative à l’exploitation d’un site de
fabrication des mélanges d’engrais dans la zone industrielle de Jbel Oust du gouvernorat de Zaghouan ne présente pas des
impacts significatif sur le domaine des déchets en Tunisie qui constitue une problématique d’envergure surtout après la
révolution, période marquée par une dégradation préoccupante en matière de gestion des déchets en particulier les
déchets industriels à la fermeture du centre de Jradou.

Les risques d’atteinte à l’environnement naturel sont peu probables étant donné les mesures préventives et d’atténuation
entreprises par SGI ainsi que le programme de suivi rigoureux des actions entreprises pendant les phases d’aménagement
et d’exploitation du projet. A cet effet, la mise en œuvre et le suivi du Plan de Gestion Environnementale proposé doivent
faire l’objet d’une attention particulière.

La phase d’aménagement aura probablement un impact environnemental et des conséquences sociales relativement
faibles. Ce projet n’aura pas d’incidence sur le déplacement de populations ou d’écosystèmes. SGI a prévu une gestion
écologique du chantier afin d’en réduire les impacts au maximum. Le tableau suivant présente les avantages/impact positifs
et les inconvénients/ impacts négatifs de la phase d’aménagement.

Phase d’aménagement

Aspect Avantages/impact positifs Inconvénients/ impacts négatifs

Usage des Utilisation réduite des infrastructures Faible usure des routes
infrastructures

Protection du sol et du Maîtrise des rejets et déchets de chantier Déversements accidentels de produits
sous-sol pour éviter la pollution du sol et du sous- dangereux possibles
sol

Qualité de l’air Réduction de la pollution atmosphérique Émanation de poussières lors des transports et
des travaux

Bruit Réduction des nuisances sonores Niveau de bruit élevé pendant certaines
phases de travaux

Ressources naturelles Utilisation raisonnable des ressources Utilisation d’une eau potable pour les besoins
hydriques du chantier

Socio-économique Emploi de personnes à temps plein Aucune garantie sur l’utilisation de la main
d’œuvre locale

Au vu de ces éléments, il est possible de conclure que les impacts négatifs et les inconvénients de la phase d’aménagement
du projet sont plus faibles que les avantages et les impacts positifs. De plus tous ces aspects présentent un caractère très
ponctuel et les impacts négatifs générés sont réversibles.

La phase d’exploitation est la phase principale du projet qui permet réellement d’évaluer ses avantages et ses
inconvénients. Il est important de rappeler qu’au-delà des impacts négatifs générés par l’activité du site.

Ce projet va générer des emplois pérennes de main d’œuvre peu qualifiée et de diplômés de l’enseignement supérieur. Le
tableau suivant résume les avantages/impact positifs et les inconvénients/ impacts négatifs de la phase d’exploitation.
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Chapitre : bilan environnemental et conclusion generale


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Phase d’exploitation

Aspect Avantages/impact positifs Inconvénients/ impacts négatifs

Usage des L’usage des infrastructures est relativement L’activité de transports nécessitera l’usage des
infrastructures faible. L’activité du projet ne causera pas infrastructures routières.
d’usure anormale des routes.

Protection du Le site est conçu d’une manière à éviter Des déversements accidentels peuvent
sol et du sous- toute contamination du sol et du sous-sol. survenir pendant les transports.
sol Les eaux usées sanitaire seront acheminées Statistiquement, l’occurrence d’un tel
vers le réseau ONAS de la zone, les eaux de évènement est faible. De plus, SGI mettra en
ruissellement seront évacuées dans le place toutes les mesures pour contenir la
réseau des eaux pluviales. et les pollution et décontaminer le sol pollué.
déversements accidentels seront acheminés
via les caniveaux vers la fosse septique de
22m3. Tous les rejets seront conformes à
l’arrêté du 26/03/2018

Qualité de l’air Le site ne renferme pas d’unité qui dégage Certains produits chimiques présentent des
des polluants dans l’air. nuisances olfactives. SGI veillera à les stocker
en petites quantités pour limiter ces
Les poussières sont réduites grâce au sol
nuisances.
bétonné du site.
Les émissions de gaz d’échappement des
Le site est conçu pour être conforme à la
camions sont faibles et mobiles. Elles ne se
norme NT106.04
concentrent pas dans une zone donnée.

Bruit Le site est conçu d’une manière à réduire les Les activités du site ne sont pas génératrices
bruits ressentis par le personnel et le de bruit.
voisinage.

Gestion des Les déchets du site seront triés à la source, -


déchets collectés et transportés par un collecteur
agrée.

Toxicité Tous les dispositifs sont mis en place pour Certains produits chimiques peuvent
humaine éviter une éventuelle intoxication. présenter une toxicité élevée.

Energie - La consommation électrique estimée est


importante. Les mesures relatives aux
installations photovoltaïques et solaires ne
seront pas mises en place avant 2020.

Socio- Création d’emplois -


économique
Création de la valeur ajoutée économique :
développement d’un nouveau marché de
verre en Tunisie.
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Chapitre : bilan environnemental et conclusion generale


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Au vu de ces éléments, il est constaté que le site de SGI présente plus d’avantages que d’inconvénients. Il est possible de
conclure que le projet est bien conçu et répond aux exigences normatives et règlementaires tunisiennes.
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Chapitre : Annexes
Date : 23.06.2020 Rev : 1 Page : 131/138

13 ANNEXES

13.1 Annexes techniques

13.1.1 Références bibliographiques

• CGDR., 2013. Commissariat Général de Développement Régional. Le gouvernorat de Zaghouan en chiffres,


2013.

• Emberger L., 1955. Une classification biogéographique des climats. Rev. Trav. Lab. Bot. Fasc. Sci., Montpellier,
7: 3-43.

• Fishpool et al.,2000. Important bird areas in Africa and associated islands (priority sites for conservation).

• Gounot M., 1969. Méthode d’étude quantitative de la végétation. Edit. Masson: 314 p.

• Hooyberghs H. J. F., 1995. Synthèse sur la stratégie de l'oligocène, miocène et pliocène de Tunisie. Notes de
Service Géologique de Tunisie, n° 61: 63-72.

• INM, 2001-2010. Données climatologiques dans la station de Zaghouan. Institut National de la Météorologie.

• INRAT., 1973. Institut National des Recherches Agronomiques de Tunisie (1973). Annale de l’institut national
de la recherche agronomique de Tunisie, vol 39, Fasc.5.

• INS, 2005. Recensement Général de la population et de l’habitat, Institut National de la Statistique pour l’année
2004.

• Le Houérou H. N., 1959. Recherches écologiques et floristiques sur la végétation de la Tunisie méridionale, 2
vol., Inst. Rech. Sahar., Alger, mémoire n° 6, vol. 1 ; 281p. ; vol : 229 p. + annexes.

• MEAT., 1997. Ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire. Atlas du Grand Tunis


Gouvernorats de Tunis-Ariana-Ben Arous.

• Thomsen P. et al., 1979. The birds of Tunisia, Edit. Rônnertz. Copenhagen, 169 p.
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13.1.2 Les normes adoptées dans l’étude

• Arrêté du Ministre de l’Economie Nationale du 20 juillet 1989 portant homologation de la norme tunisienne NT
106.02, relative aux rejets d’effluent dans le milieu hydrique qui fixe en particulier les conditions de rejet dans le
domaine public hydraulique.
• Arrêté du Ministre de l'Economie Nationale du 28 décembre 1994 portant homologation de la norme tunisienne
NT 106.04, relative aux valeurs limites et valeurs guides des polluants dans l’air ambiant.
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13.1.3 Annexe technique

13.1.3.1 Annexe technique 1 : Plan de différentes composantes du projet


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13.1.3.2 Annexe technique 2: Modèle de Bordereau de Suivi de Déchet


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13.1.3.3 Annexe technique 3: Modèle de manifeste de déchet


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13.1.3.4 Annexe technique 4 : Registre de suivi de déchets


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13.1.3.5 Annexe technique 5: Fiches de Données de Sécurités (FDS)

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