Le document présente une introduction au traité de Ghazâlî intitulé Michkât. L'introduction décrit les principales idées abordées dans le traité, notamment la métaphysique, l'ascension spirituelle et la position de Ghazâlî sur des concepts comme le fana. L'introduction précise également que Ghazâlî n'était ni gnostique, ni panthéiste, et rejetait l'ésotérisme indépendant de la loi religieuse.
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Le document présente une introduction au traité de Ghazâlî intitulé Michkât. L'introduction décrit les principales idées abordées dans le traité, notamment la métaphysique, l'ascension spirituelle et la position de Ghazâlî sur des concepts comme le fana. L'introduction précise également que Ghazâlî n'était ni gnostique, ni panthéiste, et rejetait l'ésotérisme indépendant de la loi religieuse.
Le document présente une introduction au traité de Ghazâlî intitulé Michkât. L'introduction décrit les principales idées abordées dans le traité, notamment la métaphysique, l'ascension spirituelle et la position de Ghazâlî sur des concepts comme le fana. L'introduction précise également que Ghazâlî n'était ni gnostique, ni panthéiste, et rejetait l'ésotérisme indépendant de la loi religieuse.
Le document présente une introduction au traité de Ghazâlî intitulé Michkât. L'introduction décrit les principales idées abordées dans le traité, notamment la métaphysique, l'ascension spirituelle et la position de Ghazâlî sur des concepts comme le fana. L'introduction précise également que Ghazâlî n'était ni gnostique, ni panthéiste, et rejetait l'ésotérisme indépendant de la loi religieuse.
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INTRODUCTION
le pressait de lui expliquer la véritable signification du « Verset de la
Lumière (Coran, XXIV, 35), et la tradition du Prophète sur « les voiles de lumière et de ténèbres ». On y trouvera notamment une métaphysi- que de la participation, un rappel de la doctrine de l'homme créé à l'image de Dieu et de la correspondance entre l'homme-microcosme et l'Univers à la base de sa théorie du symbolisme, ainsi qu'une classifi- cation des facultés humaines de connaissance. Mais tout cela s'articule autour de ce qui fait la cohérence et l'unité de ce petit traité, et qui en est l'idée fondamentale, à savoir l'ascension spirituelle, qui couronne le premier et le dernier chapitre. Ghazâlî réaffirme au passage certai- nes vérités qui lui sont chères et précise une nouvelle fois sa position à l'égard de la notion cruciale de fana, ou « extinction », et dénonce, comme il l'avait fait dans l'Ihyâ et le Maqçad, l'erreur des « mysti- ques » ou des « extatiques » tels qu'al-Hallâj, qu'il classe parmi les soufis victimes de « l'illusion ». Ghazâlî n'est donc pas un « gnosti- que » ni un « panthéiste », contrairement à certaines interprétations qui ont été données de sa doctrine. Il n'est pas non plus un « ésotériste » ; les précautions dont il s'entoure au début du Michkât, avant de répondre aux questions qui lui ont été posées, sont les mêmes que celles qu'il recommandait au tome I de l'Ihyâ pour tout ce qui relève de la « connaissance par dévoilement » (mukâchafa). Dans son Mun- qidh Ghazâlî confiait que, depuis toujours, il s'était efforcé de connaître « les vérités profondes des choses » (haqâ'iq al-umûr). Quand il écrivait le Michkât, sans doute y était-il parvenu. Sa réserve à en parler ne doit pas être attribuée à une sorte de discipline du secret, plus ou moins analogue à celle des organisations initiatiques ismaé- liennes qu'il avait précisément combattues. Il n'y a pas pour lui un ésotérisme en marge de l'enseignement traditionnel, et la « vérité » (haqîqa) ne s'oppose pas à la Loi (charra). Il y a seulement de l'inexprimable dans l'expérience spirituelle. S'il lui faut malgré tout traiter de ce qui est caché et intérieur (bâtin), dans la mesure où les mots ne le trahissent pas, c'est toujours en accord avec la lettre de la Tradition. La devise de Ghazâlî pourrait être une formule qu'il cite à plusieurs reprises : « L'homme parfait est celui chez qui la lumière de 27