Droit
Droit
Droit
Section 1: Notion
C’est l’ensemble des règles de conduite qui gouvernent les rapports des hommes dans
la société et dont le respect est assuré par l’autorité publique.
Le droit commun:
L’ensemble des règles juridiques applicables à tous les éléments d’une catégorie, par
opposition aux règles spécifiques instaurées pour chacun de ces éléments.
Le droit de la famille:
En France, les principales règles sont incluses dans le code civil qui régit entre autres :
le mariage, le divorce, la filiation, l'autorité parentale et la tutelle.
Le droit de la famille regroupe l'ensemble des règles de droit qui régissent les mariages,
l'union libre (=la vie maritale), les PACS, les diverses formes de désunions (séparation,
annulation, divorce), la filiation, l'autorité parentale, la tutelle.
Le droit du bien:
Le droit des biens s'intéresse aux relations entre personnes et biens. Les biens sont un
ensemble qui comporte tant des choses matérielles (voiture) que des choses
immatérielles (droit d'auteur), tant des choses meubles (action de société) que des
choses immeubles (appartement).
B. Le droit Commercial
C’est le droit qui s’applique aux commerçantes et aux professionnelles en relation entre
eux.
Le droit du commerce est moins formaliste mais plus rapide.
L’intervention du droit civil (Une loi spéciale déroche à une loi générale.)
C. Le droit du travail
C’est l’ensemble des règles juridiques applicables en relation individuelle et collective
entre les employeurs et leurs salariés.
Les axes:
1. Des règles impératives
2. Développement des acteurs collectifs
3. Développement de la sécurité sociale
D. Le droit pénal
L’ensemble des règles définissant les infractions et leurs sanctions.
C’est l’ensemble des règles du droit et ont pour objet la sanction des faits...
Le droit pénal est rattaché au droit privé.
Prérogative accordée par le droit et permettant à une personne d’user d’une chose ou
d’exiger d’une autre personne l'exécution d’une prestation.
Propriété industrielle:
Les marques
Le quasi-contrat:
Source extracontractuelle d’obligation dans laquelle une obligation naît d’un fait
volontaire et qui regroupe de manière non limitative le paiement de l’indu,
l’enrichissement sans cause et la gestion d’affaires.
Le remboursement de l’indu:
C’est une personne qui paye une dette qui n’existe plus.
L’enrichissement sans cause:
Quand une personne qui s’est appauvrie à l’avantage d’une autre sans raison, peut être
remboursée.
La gestion d'affaires:
En l'espèce, ce fait qui va entraîner la création d'obligations, est celui de s'immiscer
spontanément et opportunément dans les affaires d'une autre personne, dans une vue
désintéressée, pour lui rendre service.
Le délit et le quasi-délit
Le délit:
Infraction sanctionnée par des peines correctionnelles qui sont: pour les personnes
physiques à titre principal, l’emprisonnement pour une durée de 10 ans au plus,
l’amende dont le montant minimal est de 3 750 €, le jour-amende, le travail d’intérêt
général, des peines restrictives des droits et à titre complémentaire: diverses
interdictions ou obligations, et pour les personnes morales: l’amende dont le taux est
égal au quintuple de celui prévu pour les personnes physiques ainsi que des peines
emportant des interdictions ou des restrictions des droits.
Le quasi-délit:
Source d’obligation constituée par un fait de l’homme illicite mais involontaire, à la
différence du délit civil, mais qui entraîne dans les mêmes conditions que ce dernier la
responsabilité civile de son auteur. (L’imprudence, la négligence)
Responsabilité civile:
Obligation de réparer un dommage causé, en nature ou par équivalent.
A. Le principe d’égalité.
La justice est un service public qui répond à des principes.
Le principe d’égalité : déclaration des droits de l’homme : les hommes naissent libres
et égaux en droits. Toutes les personnes sont égales devant le système judiciaire, sauf
cas particuliers (mineurs, ministre en exercice …). Les personnes publiques ne sont
pas jugées par les mêmes tribunaux que les personnes privées.
B. Le principe de gratuité.
Le service public de la justice est gratuit. L’ensemble des frais (paiement du
personnel : magistrats …) est pris en charge par la collectivité (impô ts). Mais si qq’un
veut entamer un procès, il aura certainement recours à un avocat qui lui ne fait pas
partie du service public (donc qu’il faudra payer). Le recours à un huissier, des experts
est payant. Il s’agit des auxiliaires de justice. La partie qui perd le procès est souvent
condamnée à payer tout ou partie des frais engagés par son adversaire. C’est le juge
qui décide. Il y a des aides financières plafonnées mises en place par l’Etat pour les
justiciables.
B. L’ordre judiciaire.
1. Les juridictions du premier degré :
* Le TGI (tribunal de grande instance), juridiction de droit commun. Quand un litige
naît entre 2 personnes privées, c’est le TGI qui est compétent. Au moins 1 par
département (2 dans le Rhô ne). Le TGI juge sous forme collégiale, toujours au moins 3
juges (1 président et 2 assesseurs). Ils constituent une chambre. Le délibéré est secret.
Adoption à la majorité de la décision. Ces juges sont appelés magistrats du siège ou
magistrature assise sont indépendants du pouvoir politique. Le principe
d’inamovibilité garantit cette indpdce. Le juge ne peut pas être muté par les pouvoirs
publics. La connivence des classes peut néanmoins exister. Le président du TGI
dispose d’un droit particulier, il est le juge des référés (procédure rapide qui permet
de rendre une décision provisoire en l’absence de contestations sérieuses). Ex : litige
qui survient à propos d’une dette, créancier saisit le tribunal, décision rendue sous 4 à
6 mois, possibilité de rendre une décision provisoire dans une situation d’urgence,
provision versée.
Les magistrats du parquet, ou magistrature debout : procureur de la république et ses
substituts. Ils sont soumis à hiérarchie du procureur général et du ministre de la
justice (mutation possible). Le parquet représente l’intérêt général (la société) devant
la juridiction.
* Les juridictions d’exception : juridictions d’exception aux juridictions de droit
commun. La loi attribue une compétence spécialisée. Le procureur de la république
exerce les missions du ministère public. Les magistrats du parquet du TGI
représentent le ministère public (intérêt général) devant toutes les autres juridictions
d’exception :
* le juge de proximité : il juge en 1er et dernier ressort tous les litiges
inférieurs à 4000 euros. Ce n’est pas un magistrat. * le TI (tribunal
d’instance) : il connaît les litiges dont le montant ne dépasse pas 10 000 euros.
C’est le juge des tutelles. Les juges sont des magistrats professionnels. Le juge
est unique.
* le tribunal de commerce : les juges ne sont pas professionnels, ils sont élus.
Litiges entre commerçants, industriels. Ils élisent leurs propres juges.
* le conseil des prud’hommes : les juges ne sont pas professionnels, ils sont
élus. Il tranche les litiges individuels qui surviennent entre salariés et
employeurs. On y trouve des représentants des employeurs et des salariés élus
par eux. Les juges sont en nombre pair : c’est une juridiction paritaire. Quand
les voix sont égales, c’est le juge d’instance qui préside le conseil des
prud’hommes et qui prend la décision.
* le tribunal paritaire des baux ruraux : litiges au sujet des contrats de ferme
(un agriculteur loue ses terres à un propriétaire foncier). Il est composé sur le
mode d’échevinage : les magistrats professionnels sont assistés par des
magistrats non professionnels.
* le tribunal des affaires de sécurité sociale : litiges qui interviennent entre
les caisses de sécurité sociale et les assurés sociaux. Il est composé sur le mode
d’échevinage : les magistrats professionnels sont assistés par des magistrats
non professionnels.
B. Le déroulement du procès
La procédure varie selon la juridiction à laquelle on s’adresse, elle est beaucoup plus
simple par exemple devant le tribunal de commerce ou devant le conseil du
prud’homme que devant le tribunal de bonne instance car ce sont des juridictions qui
se veulent le plus prêt possible de justiciable et la procédure a été simplifiée au
maximum.
Principes de procédure
1.- Le principe de contradictoire : selon lequel le juge doit étendre les deux parties au
procès, cela signifie qu’aucun argument, aucun élément des faites, aucun élément des
preuves ne peut être invoqué devant le juge sans avoir préalablement été
communiqué à l’adversaire pour qu’il puisse contester ces éléments.
2.- Le principe de la publicité : les débats ont lieu en public, le peuple français a accès à
la justice. Exceptionnellement on n’accepte pas le public pour les affaires qui
intéressent les mineurs, notamment au pénal.
La presse peut assister, en revanche tout enregistrement sonore ou visuel en principe
est interdit, une fois que l’audience a commencé (huit-clos) les appareils doivent être
atteintes. Quelque fois sur décret du ministre de la justice, un procès, pour son intérêt
historique peut être autorisé à l’enregistrement.
Les débats sont oraux, mais la procédure est souvent écrite. À l’audience les parties
peuvent prendre la parole, les avocats plaident, mais la plupart de temps les parties au
procès déposent auprès du tribunal des conclusions écrites et sur celles-ci le tribunal
va fonder son jugement en droit.
Tipes de procédure
1.- La procédure accusatoire : c’est celle qui domine en matière civile et commerciale.
Ce sont les plaideurs qui ont l’initiative d’emmener leur litige et leurs arguments dans
le procès, le juge ne fait que trancher.
2.-La procédure inquisitoire : c’est celle qui domine notamment en matière pénale.
C’est l’autorité judiciaire qui a l’initiative de l’action celui qui conduit le procès et ne
pas les plaideurs. C’est le juge d’instruction qui se charge de réunir les preuves et à
partir de ces preuves le tribunal va rendre sa décision.
C. La décision rendue.
Un jugement c’est une décision qui émane d’une juridiction de première instance.
Une ordonnance c’est une décision qui a été rendue par un magistrat, par un juge
unique.
Un arrêt c’est une décision qui a été rendue par une Cour.
Ces décisions sont rendues au nom du peuple français et elles doivent recevoir l’appui
de la force publique pour leur exécution.
Les arrêts d’appel sont exécutoires. La Cour de cassation refuse d’examiner les
pouvoirs contre les arrêts d’appel qui n’ont pas été exécutés.
Lors que les voies de recours sont épuisées, soit le délai d’appel est passé, soit l’arrêt
d’appel a été rendu, la décision est devenue définitive et elle est dotée de l’autorité de
la chose jugée et cette autorité est une présomption irréfragable de vérité.
(On n’a pas le droit de faire rejuger une deuxième fois une question qui a été tranché).
b. Les actes sous seing privé, ce sot les écrits que l’on dresse entre personnes privées
et chacune de parties a un contrat signé. Ces actes doivent être rédigés en autant
d’originaux que des personnes concernées.
Cet acte fait foi entre les parties, mais sa date n’est pas opposable aux tiers. Pour qu’il
aie une date sur certains opposables aux tiers, il faut le faire enregistrer comme
formalité fiscale.
Selon l’article 1316 du code civil: l’écrit électronique est admis ainsi comme la
signature électronique.
Section 1. La constitution
Promulguée le 4 octobre 1958 et est toujours en vigueur, c’est le texte qui est au
sommet de l’hiérarchie des normes de l’édifice juridique français. Toutes les autres
sources de droit doivent être conformes à la constitution.
Dans la constitution on a l’organisation des pouvoirs et les règles de fonctionnement
et le préambule qui fait référence à :
- La déclaration des droits de l’homme et des citoyens de 1789. (Droits de faire)
- La quatrième république de 1946. (Droits économiques et sociaux)
- La charte de l’environnement de 2004. (Droits au bien être)
Le conseil constitutionnel c’est l’organe juridictionnel chargé de vérifier que les lois
entrent en vigueur, il n’est saisi que jusqu’à la promulgation de la loi.
Depuis 1958, une loi c’est un texte qui émane du parlement, mais désormais le
parlement ne peut plus le légiférer qu’exclusivement dans les matières qui lui sont
attribuées, ces matières sont annoncées dans l’article 34 de la constitution. Tout ce qui
ne figure pas dans l’article 34, désormais c’est du domaine du règlement et le
règlement c’est un texte qui peut être pris par le gouvernement (le pouvoir exécutif).
La plupart du temps, la loi fixe les grands principes des textes applicables et c’est le
règlement qui prend les mesures d’application. En principe la loi prévoit qu’il ait une
durée et pour fixer la longueur de cette durée, c’est du texte réglementaire
d’application que cela ressorti.
Les règlements lorsqu’il s’agit de règlements d’application, ils doivent être conformes
à la loi et, la loi doit être conforme à la constitution. Mais depuis 1958 il s’existe
également des règlements autonomes, des règlements qui ressortissent de la
compétence réglementaire qui ne font pas partie de l’article 34 et que le
gouvernement peut prendre seule, ces règlements autonomes, ils ne doivent pas être
conformes qu’à la constitution, ils ne sont pas soumis à la loi. C’est le conseil d`É tat qui
est compètent pour apprécier la légalité des règlements. Pour contester la légalité
d’un règlement qui n’est pas conforme à la loi ou à la constitution, c’est le conseil
d’É tat qu’il faut saisir les premiers deux mois à compter du jour où le règlement est
publié au journal officiel.
La seule obligation du gouvernement, une fois qu’il ait dicté son ordonnance: il a un
délai pour le faire, le gouvernement doit déposer une loi de ratification et à l’occasion
de cette loi, le parlement examine le texte du gouvernement, soit il ratifie et approuve,
soit il refuse, ou soit il ratifie en amendant. Une fois que le parlement a ratifié,
l’ordonnance a la même valeur qu’une loi, et avant la ratification, l’ordonnance
s’applique mais elle peut être contestée devant le conseil d’É tat.
Les règles supplétives: ce sont des règles qu’on peut écarter par une convention
contraire. Ce sont des règles qui ne s’appliquent qu’à défaut de décision contraire de la
part des personnes concernées.
Lundi 8 novembre
En droit commercial, on parle plutô t des usages commerciaux, ils ont encore une
importance assez grande.
Section 6: La jurisprudence
Paragraphe 2: Le revirements
Puisqu'il est interdit de se prononcer au juge de se prononcer par voie de disposition,
le juge ne fait que trancher des litiges et les décisions qu'il prend, c'est simplement
une décision qui concerne deux personnes: le demandeur et le défendeur.
Mais rien interdit à une juridiction d'interpréter la loi différemment dans une affaire
qui viendrait lui être opposé plus tard.
Arrêts de résistance: Les juges de fonds en toute connaissance de cause, ils savent
que la jurisprudence de la Cour de cassation est différente, mais ils résistent.
Paragraphe 2: Conséquences
A. Les lois sont, par principe, supplétives
Le contrat constitue la rencontre des volontés, ce contrat ne peut être que juste,
personne ne peut vouloir quelque chose que ne soit conforme à son intérêt.
Si le contrat est équilibré la loi reste supplétive. Mais selon l'Art. 6 du Code civil: On ne
peut pas déroger par des conventions particulières (des contrats) aux lois qui
intéressent l'ordre public et les bonnes mœurs. En matière contractuelle il s'agit
simplement d'organiser la liberté et de protéger la volonté.
2. Le décret
À partir du travail de la commission, c'est un décret qui va faire une liste des clauses
qui sont vraiment abusives.
La loi prévoit deux catégories de clauses abusives:
Une liste noire.- les clauses qui figurent sur cette liste sont déclarées abusives et ce
sont des clauses qui sont désormais interdites sur les contrats de consommation.
Une liste grise.- des clauses qui sont présumées abusives avec la possibilité de laisser
aux professionnels de démontrer qu'elles ne le sont pas.
Il y a un décret du 18 mars 2009 qui publie une liste de 22 clauses abusives, 12 noires
Art. R 132-1 du Code de la consommation et 10 grises Art R 132-2.
4. La facilité judiciaire
Le juge peut accorder des délais de paiement, Art. 1244-1 du Code civil: Le juge peut
reporter ou échelonner une dette dans la limite de deux ans, compte tenu de la
situation du débiteur et en considération des besoins du créancier.
Section 2: Le consentement
Paragraphe 1: Capacité
Toute personne peut contracter si elle n'est pas déclarée incapable par la loi.
Lorsque la loi intervienne à certaines personnes de passer un contrat c'est pour les
protéger contre les appétits des dominations commerciaux de leurs cocontractants.
Si la loi interdit à une personne de passer des contrats c'est parce qu'elle estime que
ces personnes n'ont pas les facultés nécessaires pour se protéger par elles mêmes.
A. L'erreur
C'est un vice du consentement qui est très rarement admis parce que les conditions
sont rigoureuses:
1. Il faut que l'erreur porte sur une qualité essentielle de l'objet de l'engagement.
2. Il faut que l'erreur ait été déterminante.
3. Il faut que l'erreur ait été connue par deux parties ou au moins qu'elle ait été
connue de l'autre partie.
Pour que l'erreur soit vice du consentement et entraîne éventuellement l'annulation
du contrat, il faut toujours que ces trois conditions soient réunies.
Un erreur sur la valeur n'est pas un vise du consentement.
Une personne ne peut pas se prévaloir d'une erreur que sa négligence rend
inexcusable.
L'erreur sur les motifs n'est pas un vise du consentement.
B. Le dol
C'est l'erreur volontairement provoquée.
En droit pénal on parle d'escroquerie : des manœuvres frauduleuses qui ont pour but
de tromper la victime. Sauf que le dol, c'est une notion plus large. Le dol peut
simplement résulter d'une abstention. Le dol présente plusieurs avantages que
l'erreur, si l'erreur sur la valeur a été provoquée par une tromperie, il pourra être
source d'annulation.
C. La violence
La violence peut être physique ou morale. Cette violence peut s'exercer sur le
contractant lui même, mais elle peut aussi éventuellement s'exercer sur des tiers. Peu
importe également que les auteurs de la violence ne soient pas les bénéficiers du
contrat, ce sont des tiers qui exercent la violence, le contrat peut être annulé.
B. La mise en œuvre
Comment on distingue ces obligations?
1. Le plus simple, c'est le contrat lui-même qui le précise par une clause.
2. Il arrive que la loi prenne expressément position pour distinguer ces obligations.
3. D'après la jurisprudence, sont des obligations de résultat, les obligations de ne pas
faire, les obligations de payer une somme d'argent et les obligations de donner, sauf
stipulation contraire.
Pour les autres obligations, il y a plusieurs critères qui doivent être pris en
considération:
1. Existe-t-il un aléa dans la réalisation de l'obligation, si l'obligation prise ne présent
aucune difficulté particulière, on considérera en général que c'était une obligation de
résultat. Par contre, si l'obligation prise présente un aléa dans sa réalisation, elle sera
une obligation de moyens.
2. Le rô le actif ou passif du créancier dans la réalisation de l'obligation, si le créancier
doit être actif, généralement on considérera que le débiteur n'a qu'une obligation de
moyens. En revanche, si le créancier est parfaitement passif dans la réalisation de
l'obligation, on considérera que le débiteur a une obligation de résultat.
A. Les formes
D'après L'art. 11 139 du Code civil: Cette mise en demeure par sommation ou par un
autre acte équivalent tel une lettre missive lorsqu'il ressort de ce terme une
interpellation suffisante.
B. Les exceptions
1. D'abord L'art 11 139 du Code civil: C'est le contrat lui-même qui dispense le
créancier de mettre en demeure.
2. Art. 11 145: Si l'obligation est une obligation de ne pas faire, sa violation suffit pour
engager la responsabilité du débiteur.
3. Art 11 146: Quand le débiteur a rendu l'obligation impossible ou a déclaré qu'il
refuse de l'exécuter.
On peut saisir le tribunal directement, mais en dehors ces exceptions la mise en
demeure est obligatoire.
A. La condamnation à dommages-intérêts
1. Les obligation de sommes d'argent: Le débiteur sera condamné à verser des
dommages et intérêt de retard (des dommages moratoires). Ces intérêts moratoires
ne commencent à courir qu'à compter du jour de la mise en demeure. Tant que la mise
en demeure n'est pas faite, c'est qu'implicitement, il est accordé des délais de
paiement.
D'après l'art 11 153: Le montant de ces dommages moratoires est en fonction du taux
légal qui est fixé par décret. C'est le ministre de l'économie qui le calcule en fonction
du taux d'inflation et le publie.
Ce taux de l'intérêt légal est majoré de cinq points deux mois à compter du jour où le
jugement de condamnation est devenu définitif. Cette règle est simplement supplétive
de volonté. Elle est appliquée si il n'y a rien convenu de différent.
2. Les autres obligations: Si l'exécution forcée est impossible, seul une condamnation à
dommages-intérêt peut être prononcée. Pour distinguer ces dommages-intérêts des
simples intérêts de retard, on parle de dommages-intérêts compensatoires: ils
viennent compenser l'exécution défaillant du contrant. Le montant de ces dommages-
intérêt compensatoire est évalue souverainement par le juge du fonds. En principe ce
montant est strictement égal au montant du préjudice. L'évaluation du préjudice doit
être faite au jour du jugement. C'est le taux légal qui s'applique à compter du jour du
jugement et c'est le taux majoré de 5 points deux mois après que le jugement soit
devenu définitif.
B. Le fait du créancier
Si la cause de l'inexécution provient exclusivement du créancier, alors le débiteur est
déchargé de sa responsabilité. Si l'inexécution provient partiellement d'une fait du
créancier, alors l'exonération du débiteur n'est également que partielle.
Paragraphe 2: La résolution
C'est l'anéantissement définitif et rétroactif du contrat. Les parties doivent être
replacées dans la situation qui était la leur avant l'intervention du contrat. Dans les
contrats à exécutions successives (les contrats de location) on ne parle pas de
résolution, on parle de résiliation: c'est anéantissement définitif du contrat mais qui
ne vaut que pour l'avenir. Art. 11 184 du Code civil: La résolution doit être demandée
en justice.
A. La résolution judiciaire
Le tribunal n'est pas tenu d'accéder à votre demande. Il a toujours une faculté
d'appréciation et le tribunal face à une demande de résolution, il a le choix entre
plusieurs catégories de décision:
1. Rejeter la demande.
2. Accorder un délai de grâ ce au débiteur.
3. Condamner le débiteur à dommages-intérêts sans prononcer la résolution du
contrat.
4. Résoudre le contrat, il prononce la résolution du contrat.
5. Résoudre le contrat et en plus il condamne le débiteur à verser des dommages-
intérêt.
A. Notion
On distingue trois catégories d'actes de commerce:
1. Les actes de commerce par la forme: Ce sont des actes qui contrairement aux autres
ont toujours la qualité d'acte de commerce quelque soit la personne qui les accomplis.
a. La traite ou le lettre de change: C'est un sorte de cheque qui a une particularité qui
n'est encaissable à l'issue d'un certain délai et qui peut circuler comme titre de
paiement entre plusieurs personnes.
b. Les sociétés commerciales par la forme: Ce sont des sociétés qui sont toujours
commerciales quelque soit leur activité (SRL …)
3. Les actes de commerce par accessoire: c'est une construction jurisprudentielle qui
élargit le domaine de la commercialité, deux étapes:
1º étape: La jurisprudence considère comme commerciale un acte fait par un
commerçant pour les besoins de son commerce.
2º étape: La jurisprudence généralise cette première règle et elle considère que tous
les actes accomplis par un commerçant sont présumés avoir été accomplis pour les
besoins de son commerce.
A. L'inscription au RCS
Les personnes physiques commerçants ont l'obligation de s'inscrire au Registre de
Commerce des Sociétés.
1. L'obligation de s'inscrire: Elles doivent le faire au plutô t un moins avant d'entamer
leur activité commerciale au plus tard 15 jours après. C'est un moyen de faire
connaître à tout intéressé un certain nombre de renseignements sur les commerçants.
L'inscription au RCS consiste à déclarer ses renseignements afin qu'il soit mis à
disposition du public. Cette déclaration donne lieu à une immatriculation (Nom de la
ville, une lettre "A", et un numéro "SIREL" de 9 chiffres). Une personne qui est inscrite
au RCS est présumée d'avoir la qualité de commerçant.
2. Les sanctions du défaut d'inscription: Au pénal, art. L 123-4 du Code de commerce :
le fait de ne pas se soumettre à une adjonction du juge de s'inscrire au RCS constitue
une infraction de 3 750 €. Par ailleurs celui qui exerce une activité commerciale sans
être inscrit, encoure les peines pour travail dissimulé Art. L 362-3 du Code du travail:
L'infraction est de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
Dans le deux cas à titre de peine complémentaire, donne la perte de droit de vote et
éligibilité aux élections professionnelles. Au civil, l'intéressé ne peut pas se prévaloir
de la qualité de commerçant, en revanche, si cette personne non inscrite est bien,
quand même commerçante ont peut lui opposer le statut du commerçant.
B. Les obligations comptables
Art. L 123-12 du Code du commerce: Toute personne physique ou morale ayant la
qualité de commerçante doit procéder à l'enregistrement comptable des mouvements
affectant le patrimoine de son entreprise. C'est un moyen du control, d'information de
solvabilité, de gestion et de preuve. Obligation de tenir certains documents
comptables et de les conserver pendant 10 ans. Sanction civile: la faillite personnelle
qui entraîne l'interdiction d'exercer le commerce et toute fonction élective.
A. Le droit au bail
Le commerçant qui n'est pas propriétaire des locaux, il loue ses locaux à leur
propriétaire, il occupe ces locaux en vertu d'un bail qui est soumis à quelques règles
particulières spécifiques au droit commercial. Le contrat de bail confère au locataire
un droit de jouissance des locaux et en contre partie il est tenu de verser son loyer. Il y
a des règles spécifiques:
La durée minimum est de 9 ans avec une augmentation du loyer qui est encadre et
soumise à un indice et surtout le locataire bénéficie d'un droit au renouvellement art.
L 145-1 du Code de commerce.
B. La clientèle
Elle a une valeur pécuniaire, même si on n'est pas propriétaire de ces clients.
L'existence et l'importance de la clientèle s'apprécient avec le chiffre d'affaire, même
si le commerçant n'est pas propriétaire de sa clientèle, dans un fonds de commerce,
constitue une espérance de gain pour l'acquéreur. Elle se définie alors comme la
valeur qui représente l'espoir de maintenir le chiffre d'affaire réalisé au cours du mois
précédent en continuant d'exploiter le fonds. C'est le seul élément du fonds de
commerce qui est obligatoire.
Paragraphe 1: Le principe
Ce principe il trouve sa source dans une loi du 17 mars 1791, le décret de l'Alarde, il
sera libre à toute personne de faire tel négoce ou d'exercer tel profession, métier ou
art qu'elle trouvera bon. Le conseil constitutionnel lui attribue une valeur
constitutionnelle parce qu'elle se rattache à la déclaration des droits de l'homme.
Toutefois le conseil admet que le législateur peut apporter des restrictions à
conditions qu'elles ne soient ni arbitraires ni abusives. Cette liberté est double,
d'abord la liberté d'entreprendre l'activité de son choix et la liberté d'exploiter,
conduire ses affaires comme il l'entend.
L'entreprise individuelle c'est celle qui a à la tête un entrepreneur, le seul qui encaisse
les bénéfices et le seul qui support les dettes. Il peut être aussi une personne morale,
elle n'est réelle qu'en droit donc elle agit par l'intermédiaire de ses représentants.
Section 1: La société
Les sociétés des personnes, c'est la personne des associés qui est prépondérante,
même pour les tiers (Société au Nom Collectif). Les droits sociaux sont
intransmissibles, les parts sociales ne peuvent être transmis sans l'accord des autres
associés. Le décès ou l'incapacité d'un associé entraîne la fin de la société.
Les sociétés des capitaux: la personne des associés a très peu d'importance, ce qui
compte c'est l'apport réalisé, les droits sociaux qui sont remis en contrepartie de cet
apport peuvent être transmis sans autorisation.
Société par action, comme pour les sociétés des personnes, la personne des associés
est importante, il y a maximum 100 et les sessions de parle sont soumises à agrément
ou à la majorité.
A. Les apports
Il n'y a pas de société sans apports réalisés par les associés. La totalité des apports
constitue le capital social, il permet le financement de la société et constitue aussi son
patrimoine du départ de la société. En contrepartie de ces apports, les associés
reçoivent des droits sociaux, soit des actions pour les sociétés anonymes, soit des
parts sociales pour les autres formes de société. Il y a trois sortes d'apports:
1. Les apports en numéraire: une somme d'argent.
2. Les apports en nature: un bien (un meuble, une licence) il est nécessaire, dans les
SRL, l'intervention d'un professionnel indépendant pour son évaluation.
3. Les apports en industrie: (en travail, en activité) l'associé s'engage à avoir un
service pour la société. Ils sont interdits dans les sociétés anonymes mais ils
demeurent possibles dans les sociétés SRL ou SNC.
6 Décembre
C. L'affectio societatis
C'est la volonté des associés de collaborer sur un pied d'égalité à la gestion de la
société. Art. 1844: Le nombre de droit de vote est proportionnel aux montant des
apports. L'assemblée générale dispose d'un certain nombre de prérogatives qui lui
sont attribuées par la loi (décision pour approuver les comptes, décision sur la
répartition des dividendes, la nomination ou révocation des dirigeants et la
modification des statuts).
A. La liberté de constitution
Pour créer une association, il suffit de rédiger le statut avec au minimum: son nom,
son objet et éventuellement son siège social.
Pour acquérir la personnalité juridique, il faut procéder à la déclaration et la
publication de l'association au journal officiel. La déclaration se fait à la préfecture en
déposant un dossier avec un certain nombre de renseignement parmi lesquelles: le
lieu du siège social et l'identité des dirigeants. Après vérification du dossier, la
préfecture doit remettre un récépissé de déclaration avec lequel l'on va publier
l'association au journal officiel.
B. La liberté d'adhésion
Tout individu est libre d'adhérer à une association, mais l'association peut restreindre
la qualité des personnes qui peut y adhérer. D'après la Court de cassation si il n'y a pas
de restrictions dans le statut, c'est que l'association est ouverte, mais c'est tout à fait
licite de contenir dans le statut une clause limitative. Elles ont la liberté de refuser, la
liberté de s'en retirer à tout moment sauf exception il ne peut pas y avoir l'adhésion
obligatoire.
Paragraphe 1: Le nom
Les personnes morales doivent se doter d'une nomination, le choix du nom est libre,
sauf certains noms qui sont protégés par le droit de marques et certains autres qui
sont déjà utilisés. Dans les SRL le nom doit être suivi de la forme de la société.
Paragraphe 2: Le domicile
Pour les personnes ont parle plutô t du siège social. Il a un rô le important en matière
procédurale car le principe c'est que le tribunal compétent est celui du lieu de son
siège social. Cependant en matière de personne morale il y a une particularité: la
jurisprudence de gare principale pour les sociétés à succursales, une personne morale
peut être assignée dans tous les lieux où elle dispose un établissement.
Paragraphe 3: La nationalité
Quelle est la loi applicable à la personne morale?
En principe la nationalité de l'association est déterminée par son siège social.
Paragraphe 4: Le patrimoine
Dans une société le patrimoine de départ est constitué par les apports. Dans une
association le financement est assuré grâ ce aux cotisations.
Ce patrimoine est distinct du patrimoine de ces membres et ils n'ont pas de droits
directs sur le patrimoine de la personne morale.
Paragraphe 5: Les pouvoirs des dirigeants
La personne morale agit par l'intermédiaire de ses représentants. Importance de la
publication de la désignation des dirigeants. C'est l'association qui dit aux tiers qui est
compétent pour la représenter.