Bible de Médecine Interne
Bible de Médecine Interne
Bible de Médecine Interne
TUBERCULOSE PULMONAIRE
1.1. DEFINITION : c’est une infection aiguë ou chronique des poumons causée par le
bacille tuberculeux = (affection contagieuse, endémique et chronique et nécrosante)
- M. avium intracellulaire
- M. scrofulaceum
- M. ulcérum
- M. xenopi : pulmonaire
- M. Kansasi : pulmonaire
Voie de contamination
- Essentiellement par la voie aérienne (> 90 %des cas) par inhalation d’aérosols des
sécrétions bronchiques provenant d’une tuberculose pulmonaire cavitaire.
- Voie secondaire : - Voie cutanée (sécrétion de fistule) : rare
- Voie digestive (lait contaminé)
Voie de dissémination
- Voie hématogène :
a) TBC miliaire : elle est secondaire à la pénétration massive de
bacilles de Koch dans la circulation (rupture d’un tubercule dans une veine pulmonaire ou
le canal thoracique) ;
b) Dissémination de la TBC dans les méninges, les reins, la
plèvre, le péritoine, les os, les articulations. Le sommet des poumons, mal irrigué, est un
lieu de prédilection de la dissémination hématogène, où se forment des petites infiltrations
micronodulaires ou foyers de Simon qui peuvent se réactiver après des années de latence.
- Voie bronchogène : apparition des foyers tuberculeux dans d’autres parties du poumon
par dissémination bronchogène, soit à partir du chancre d’inoculation caseillé dont le
caséum, se déverse dans une bronche, soit à partir d’une rupture endobronchique de
l’adénopathie satellite. La découverte du bacille TBCeux dans les sécrétions
bronchiques suggère une fistule ganglio-bronchique à rechercher par fibroscopie.
1.4. CLINIQUE
Symptômes
- pour arriver au diagnostic étiologique de la TBC il faut la biologie clinique.
- Pour le diagnostic définitif, les symptômes ou les signes physiques ne donnent qu’une
orientation. Ce qui est important, c’est ce que le malade raconte lors de l’anamnèse.
Ces symptômes sont généraux et respiratoires :
Généraux :
o Amaigrissement
o Asthénie
o Anorexie
o Fièvre et transpiration
Respiratoires :
o Toux
o Expectoration
o Douleur thoracique
o Dyspnée
o sifflement
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Examen physique
Formes cliniques
= irruption massive des BK dans la circulation sanguine avec atteinte pulmonaire seule et / ou
d’autres organes (œil, hépatosplénomégalie …)
C’est en fait une forme de TBC à dissémination hématogène, souvent aiguë, caractérisée par
la présence de petits nodules disséminés dans tous les organes.
Le début peut être : - insidieux par l’asthénie, céphalées et petites poussées fébriles,
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1° ∆ d’orientation
a) clinique
S/ - 3A et 3T avec :
- Douleur thoracique
- Dyspnée variable
- Hémoptysie
b) Paraclinique
Biologie inflammatoire :
Valeurs pathologiques :
o Leucopénie : diminution des leucocytes < à 3500 chez les noirs / <
5000 chez les blancs.
La leucopénie se voit également en cas de : Fièvre typhoïde, Brucellose, Virose (grippes,
Rougeole, Hépatite infectieuse…), intoxication, leucémie aleucémique, etc.
o Leucocytose (hyperleucocytose) : augmentation des leucocytes
8.000 chez le noir / 10.000 chez les blancs
o Beaucoup d’états infectieux, leucémie, (200.000 et plus), certaines
convulsion, températures etc.…
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b) Anomalies globulaires
- Celles-ci concernent surtout les GR qui changent de forme (falciformation p.
ex) avec comme signature des formes variées d’anémie.
- Il faut aussi noter la présence dans les GR des parasites comme le plasmodium
et le trypanosome.
Valeurs pathologiques :
o Augmentation : indique les états pathologiques suivants :
états inflammatoires, infections aiguës, subaiguës,
chroniques, nécrose tissulaire (infarctus), irradiation,
maladies immunitaires, macroglobulinémie si très nettement
élevée : myélome multiple, etc.
TBC, cancer, anémie, grossesse avancée
o Diminution : chez l’enfant : polycythémie par exemple ;
hémoconcentration (brûlure)
• Ziehl sur crachat ; accessoirement sur d’autres liquides
1. Principes :
Pour les bacilles du genre Mycobacterium (BK, bacille de Hansen de la
lèpre…) qui sont BAAR (Bacille alcoo-acido-résistant) c'est-à-dire qu’ils ont la
propriété de résister à la décoloration par l’alcool et l’acide nitrique ou
chlorhydrique lorsqu’on les a colorées en rouge par la fuschine phéniquée.
D’où, le Ziehl n’est pas un examen de certitude de TBC, car le BH aussi montre le Ziehl ⊕ .
Ces Mycobactéries sont recouverts d’une enveloppe riche en acide mycolytique ; ce qui
explique leur résistance à l’alcool et l’acide.
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2. Matériel de base
- Lame porte-objet
- Produit pathologique (urine, crachat, selles,…)
- Source de chaleur
- Anse de platine
- Réactif : - la Fuchsine phéniquée
- solution Alcool-acide (Alcool éthylique + Hcl ou acide nitrique)
- Eau distillée (ou du robinet = constante)
- Bleu de méthylène
3. Technique et Résultats
Méthode à froid :
- On ne fait pas le chauffage pendant la coloration à la fuchsine phéniquée
laquelle restera pendant 20-30 minutes
- On utilise les mêmes réactifs que pour la coloration à chaud, mais en
employant une solution de fuchsine phéniquée plus concentrée qui rend inutile le chauffage.
Notation :
Les bacilles acido-resistants sont rouges, les autres bactéries et le fond sont bleus
Changement pathologique :
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Plusieurs cas pathologiques peuvent laisser des traces sur le F.O. On peut en citer quelques
exemples tels que :
• L’œdème de la papille (signe l’HTA intracrânienne)
• Différents stade de la rétinopathie hypertensive et diabétique (micro-anévrisme)
Positive = (apparition d’une induration) chez les sujets qui sont déjà entré en
contact avec le bacille tuberculeux.
Fortement positive = chez ceux qui sont déjà atteints d’une tuberculose évolutive.
2° ∆ de certitude
1.6. ∆∆
- Pneumonie
- Cancer du poumon
- Abcès du poumon
- Bronchectasie
- Asthme bronchique
1.7. T3 DE LA TBC
1. Bien catégoriser les cas à traiter car le T3, la guérison ainsi que le bien-être de la
communauté en dépendent.
2. Association d’au moins 3 médicaments dont 2 doivent être bactéricides
3. Posologie correcte et durée du T3 suffisantes
4. Régularité dans le traitement
* Prophylaxie
* Curatif:
IREP + Vitamine B Co (3 × 100 mg / j)
I: INH 300 mg
R: Rifampicine 600 mg
E: Ethambutal 800 mg / j
P: Pyrazinamide 1600 mg / j
* T3 adjuvant
II : 1) Rechute
2) Tuberculose : Echec de T3
3) Interruption
IV : Cas chronique : malade ayant subit un T3 correct, mais au septième mois il est toujours
BK+. C'est-à-dire il subit un T3, un retraitement 3 mais au septième mois toujours BK+
Catégorie III : Cas de TBC pulmonaire à BK négatif, lésions minimes, TBC extra pulmonaire
moins grave dans les ganglions
• Ethionamide :
S/ 5,0 à 7,5 mg / kg / jour et / ou la protionamide sont utilisés dans la prévention de
l’apparition d’une résistance aux médicaments utilisés en polychimiothérapie antilepreuse
chez les patients intolérants à la Clofazimine. (en association avec la Dapsone et la
Rifampicine)
Effets secondaires : Dysfonctionnement hépatique et hépatite toxique ; Troubles
gastro-intestinaux sont fréquents, acné, réactions allergiques, alopécie, convulsions,
dermatite, diplopie, vertiges, céphalées, hypotension, neuropathie périphérique et douleurs
rhumatismales.
• Cyclosérine (Servomycin®): c’est un tuberculostatique de relais utilisé en cas de
résistance
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Rosoxacine : Eracine®
T3 minute de la Gonococcie urétrale et urétro-vaginale non compliquée
de l’homme et de la femme, notamment chez les personnes allergiques aux
bêta-lactamines,
300 mg en une prise unique
Dans certaines infections intestinales bactériennes 300 mg / j en 2 prise
pendant 5 jours
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PENICILLINES EN ASSOCIATION
o Effets secondaires :
- Réactions allergiques
- troubles digestifs : nausées et vomissement, diarrhées, rarement « colite aux
ATB »,
- prolifération des germes résistants,
- convulsions chez les enfants ou les patients urémiques
• Cifin :
* Troubles neuropsychiques :
- psychose
- polynévrite périphérique accentuée par l’avitaminose B6.
D’où, raison d’administrer systématiquement la vitamine B6 3 × 100 mg
pour minimiser sa survenue.
Ictère :
Hépatomégalie :
→ Faire bilan hépatite surtout SGOT, SGPT
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* Rarement :
- Anémie hémolytique
- Convulsions
- Immuno-allergie cutanée : prurits, érythème
b) E.S mineurs :
- Troubles digestifs s/f de constipation
a) ES majeurs :
* hépatite cytolytique : en cas d’association à l’INH, à l’alcool.
* Rarement : - anémie hémolytique ;
- immuno-allergie
b) E.S mineurs :
* Troubles digestifs : nausées, vomissement, parfois diarrhée, douleurs
abdominales, gastriques
a) E.S majeurs :
- Névrite optique rétrobulbaire : vision floue, des couleurs rouge-bleue
réversible à l’arrêt de T3 (3 à 11 mois après). D’où, contrôle ophtalmique
avant le T3 et une fois le mois pendant la cure. Cette névrite est fonction de la
dose, rare aux doses habituelles et déjà autour de 20 mg / kg / j
→ 1 % de cas névrite.
4. Pyrazinamide = Pyrilène®
E.S majeurs
• Hépatite cytolytique
• Rarement, tendance à l’hyperglycémie, à l’hyperuricémie, d’où douleur
articulaire type goutteux avec gonflement articulaire lié à
l’augmentation de l’acide urique
CAT :
- Faire la glycémie, bilan hépatite, acide urique sanguin
- ASPIRINE 3 à 4 × 1 g / j
- ALLOPURINOL = ZYLORIC Cé 300 mg
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E.S mineurs :
- troubles digestifs : nausées, vomissement, anorexie
6. Streptomycine
SURVEILLANCE DU T3
2. Surveillance paraclinique
• Ziehl :
- Pour les cat. I et III : à la fin du 2ème, 5ème et 7ème mois du T3
- Pour la cat. II : à la fin du 3ème, 5ème et 7ème mois du T3
Cat. I et III : Au 2ème mois, le BK+ doit être BK-, s’il est BK+,
prolonger la 1ère phase intensive d’un mois.
• Rx thorax 1 × / 3 mois
Succès et échec du T3
Pour la TBC pulmonaire, bacillifère, le succès peut être affirmé lorsque les contrôles
bactériologiques au 5ème et 7ème mois de T3 sont négatifs. Le malade sera déclaré guéri.
Un T3 satisfaisant (amendement de symptômes) sur le plan clinique, mais non contrôlé
bactériologiquement sera noté « traitement terminé »
NB :
Le régime de T3 ne doit en aucun cas continuer au- delà du terme fixé par le PATI,
c.à.d. 8 mois.
REMARQUE :
TBC pulmonaire négative après 9 Ziehl mais la toux persiste avec images
caractéristiques (3 T + 3 A)
INDICATION DE L’HOPITALISATION
- malade habitant trop loin de l’unité sanitaire pour pouvoir suivre un T3 supervisé
- malade grabataire
- formes aigues (ex : miliaire, bronchopneumonie aiguë)
- formes compliquées (méningite, pleurésie abondante, hémoptysie grave,
pneumothorax, paraplégie pottique
- complications du T3 : hypersensibilité, érythrodermie, ictère, purpura, dermatite
expoliative grave, etc.
- Pathologies associées pouvant influencer le cours du T3 : -Diabète sucré déséquilibré,
ulcère digestif, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque, psychopathie
Une personne infectée à la fois par le BK et le VIH court à la fois plus de risque de
développer une TBC active que celle qui n’est infectée que par le BK seul. La présence de
l’infection à VIH dans un pays fait que le nombre de Tuberculeux augmente. Les cas de TBC
pulmonaire à frottis positif sont aussi fréquents chez les malades à sérologie négative.
Par contre les cas de TBC extra-pulmonaire sont aussi fréquents chez les malades à sérologie
positive que chez les malades à sérologie négative.
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Les méthodes de diagnostic et les schémas du T3 sont les mêmes chez les tuberculeux
VIH positive que chez les tuberculeux VIH négatif.
Le T3 doit éviter d’utiliser le THIACETAZONE (inclus dans le DIATEBENE) parce que les
effets secondaires graves sont plus fréquents chez les malades à sérologie positive.
1.9. ∆∆ RIADIOLOGIQUES
TBC
Abcès pulm: - Staphyplococcus aureus, - klebsiella pneumonie, - anaérobies
Métastases pulmonaires (opacité multinodulaire en lancée des ballons.)
Kystes
Macronodules : Ø> 3 mm
o ∆∆
Pneumopathies non spécifiques (atypiques)
Mycose
Micronodules : Ø ≤ 3 mm
Si dissémination dans les 2 champs pulmonaires → Miliaire
Mixtes → Métastases ou cancer de la thyroïde, du sein, du foie, rein, de la prostate,
l’ovaire ou du testicule.
5° ∆∆ miliaire
Causes infectieuses
• Bactérienne
o spécifique : TBC
o non spécifique : Staphylococcie, Klebsiella
• Virale : rare
o Grippe
o CMV
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A. MENINGITE TBC
B. PERICARDITE TBC
C. PLEURESIE TBC
Faire ponction pleurale : Aspect, Cytologie, Biochimie, Rivalta, Ziehl, Gram, histopathologie.
D. TBC PERITONEALE
MAP :
• Biologie VS, FL, GB
• Ziehl negatif
• Laparoscopie + biopsie ganglionnaire : granule en tête d’épingle
• Si pancréatite : TACHE DE BOUGIE
N.B : TBC des séreuses : indication systématique des corticoïdes afin d’éviter les adhérences
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Caractéristiques :
• Hépato-splénique
• Rénale
• Surrénalienne, etc.
C. Au niveau du rachis
- la pleurésie tuberculeuse
- les adénopathies médiastinales
- les pyopneumothorax tuberculeux
TBC pulmonaire :
a) Définition :
L’IDRT ou réaction de MANTOUX est un test qui sert à rechercher l’allergie
(hypersensibilité) de l’organisme vis à vis du BK.
Le test tuberculinique a une valeur limitée en clinique, surtout dans les pays à haute
prévalence. Il peut cependant avoir un intérêt en pratique clinique pour les enfants de
moins de 5 ans non vaccinés au BCG pour lesquels un test positif peut être due à une
infection récente indiquant un risque plus grand de voir apparaître la maladie.
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Une réaction positive peut être observée dans des situations très différentes,
telles que :
Une réaction négative n’exclut pas nécessairement une TBC active. Elle peut
être observée dans des situations très différentes telles que :
• la malnutrition
• les maladies immunodépressives
• la miliaire tuberculeuse
Eléments de ∆ :
L’IDR n’a de valeur que quand elle est faite chez un sujet jeune (enfant de moins
de 5 ans) non vacciné par le BCG et fait partie d’un ensemble d’examens dont les résultats
doivent être appréciés également.
COMPLICATIONS DE LA TBC:
- pleurésie purulente tuberculeuse
- hémoptysie
- pneumothorax spontané
- pleurésie
- tuberculose du larynx
- tuberculose trachéo-bronchique
- insuffisance respiratoire
- autres localisations : TBC gastro-intestinale, rénale, des surrénales, des
organes hématopoïétiques, méningites, péritonites, péricardites, arthrite et
Mal de Pott
1. Causes infectieuses
• bactérienne :
o spécifique : TBC (65 % des cas)
o et non spécifique : Staphylocoque surtout
• virale : HIV
• parasitaire : amibiase pleuro-pulmonaire
• Néoplasiques :
o primaire : mesothélioma
o secondaire : cancer métastasique du poumon, du sein et autres.
o Divers : cirrhose et insuffisance cardiaque
→ Selon la fréquence dans notre milieu, nous avons dans l’ordre décroissant :
- TBC
- Néoplasies
- Infections bactériennes non spécifiques
- VIH
- Clinique ( ∆ orientation)
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- Rx thorax
- Ponction : pleurale et biopsie pleurale le tout est ∆ certitude
3.2.1. Clinique
3.2.3. Ponction
• Aspect ?
• Rivalta : Exsudat ou transsudat
• Matériel
- Erlen Meyer au tube gradué en verre
- Eau distillée
- Acide acétique glacial
- Patient
- Liquide d’épanchement
- Aiguille d’Abrams, ou de Silverman
• Technique : 100 CC d’eau distillée dans l’ERLEN MEYER ou Tube gradué en verre +
2 à 3 CC d’acide acétique glacial. On dépose goutte à goutte le liquide d’épanchement.
Si on voit un nuage (colonne de fumée) 400 mg → Rivalta ⊕ =EXSUDAT =
pleurésie infectieuse.
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• Biochimie :
Dosage des Protéines, Glucoses, Chlorures, Amylase, Acide hyaluronique, de la
déshydrogénase lactique (LDH)
2. ∆∆ .
Exsudat Transsudat
Elle est indiquée dans les pleurésies d’étiologie incertaine. Elle peut se faire à
l’aiguille d’Abrams, parfois à plusieurs endroits différents.
Résultat positif dans 70 % -80 % des cas pleurésies tuberculeuses et 50 % des cas des
pleurésies carcinomateuses.
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3. Traitement
• T3 symptomatologie
• T3 étiologique
4. Complications
Iatrogènes :
• hémothorax
• Pneumothorax
• Surinfection pulmonaire
• Choc vagal
Matériel de la ponction :
- Alcool dénaturé + iodé (désinfectants)
- Xylocaïne 2 % (anesthésique)
- Compresses stériles
- Aiguille de ponction
- Seringue de 10, 20, 50 CC
= présence de l’air dans la cavité pleurale. Cet air faisant suite d’une effraction du
parenchyme pulmonaire
Etiologie
• Iatrogène :
traumatique : - perforation pleuro-pulmonaire lors de la ponction pleurale
- autres traumatismes
spontanée : rupture des petites bulles d’emphysèmes (Blebs) portées sur la
surface du poumon : leptosome (sujet)
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Secondairement à :
- Une pneumonie à Klebsiella pneumoniae à
staphylocoque
- Une rupture de la caverne tuberculeuse (la TBC
est la première cause du pneumothorax spontané
d’origine infectieuse)
MISE AU POINT
CLINIQUE
PARACLINIQUE
1) Imagerie thoracique : RX thorax : présence des bulles d’air dans l’espace pleural, on peut
même voir la fistule
TRAITEMENT
1. mesures générales : repos ; antitussif ; Antibiothérapie de couverture
2. Exsufflation : Faire le drainage à minima sous eau ou sous moteur
3. T3 étiologique
ASTHME BRONCHIQUE
∆ de l’asthme extrinsèque
• FVE1 = VEMS
• VC = vital capacity
Syndrome restrictif si CPT ↓ (capacité pulmonaire totale)
Syndrome obstructif : Tiffeneau ↓
• DEP : volume expiratoire de pointe
V.N.= 500-600 l / min
Si asthme : DEP = 150-200 l / min
Les facteurs qui entraînent la mort sont: L’ignorance du médecin et l’irrégularité dans la
prise des médicaments
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• Degré de sévérité
a) De la maladie
Bronchodilatateurs
BEROTEC
BRICANYL
SEREVENT
o Bases xantiques
AMINOPHILLINE
THEOPHYLLINE : a beaucoup d’effets secondaires, surtout en IV. L’utiliser de
moins en moins. Il faut une infection très lente IVD, si possible, la dans un baxter de 50 ml.
Corticoides (glucocorticoïdes)
HYDROCORTISONE IVD, PO, inhalation (meilleure voie car peu d’effets secondaires)
PREDNISONE
BECOTIDE 250
PULMICORT
FLOXOTIDE :
4 × 2 bouffées / j / 15 j → 3 × 2 bouffées / j / 15 j → 2 × 2 bouffées / j / 6
semaines
⇔ Actuellement, l’asthme est placé comme une maladie inflammatoire et non comme une
maladie allergique. Quand bien même l’allergie peut entraîner l’inflammation.
D’où, actuellement, les corticoïdes prennent le dessus sur les autres médicaments.
Oxygénation
Autres produits :
ALDACTONE 50 mg 2 × 500 mg / j
T3 de fond : - Glucocorticoïdes
- β+ à courte durée d’action
→ On utilise l’appareil : soit AEROSOL en poudre = Système turbo heller, soit AEROSOL
en néon.
T3 de la crise
• Classe II : - β+ en aérosol
- Bases Xanthiques en IV : 3× 2 bouffées / j ou,
- corticoïdes en aérosol
• Classe III : Tous les produits sont donnés par voie parentérale.
- β+ injectable en sous cutané ou IV dilué [0 ,5 mg (1 ampoule) à répéter 6 h après]
- Bases xantiques IV 4 × 250 mg
- Corticoïdes à forte dose à un temps limite 3 à 4× 200 mg IV
• Classe IV : - Réanimation avec abord veineux qui reçoit tout le T3 du stade III +
Oxygénothérapie 6 l / min de façon intermittente
Il faut donc une forte dose d’oxygène car un débit faible n’arrive pas loin car les bronches
sont bouchées. Il faut une forte dose pour que ça traverse la barrière alvéolo-capillaire
→ L’oxygénation peut aussi être utilisée au stade III selon l’état du patient.
Remarque :
Il faut évaluer l’O2 : si au bout de 4 h, le 1re pallier n’a pas donné, il faut revoir
le stade ; on passe au pallier suivant en tenant compte du pallier précédent.
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INFECTION – URINAIRE
⇒ CLASSIFICATION
HAUTE : PYELONEPHRITE AIGUE :
o Frisson solennel
o Fièvre
o Lombalgie
o Point costo- lombaire ⊕
BASSSE : - CYSTITE
o Pas de fièvre
o Pollakiurie
o Brûlure urinaire
- URETRITE
o Ecoulement
o Pollakiurie
o Brûlure urinaire
o dysurie
⇒ MISE AU POINT
2° UROCULTURE + ABgramme
⇒ R/ ANTISEPTIQUES URINAIRES
c) UROTROPINE Co 3 × 1 Co/ j
2° β - LACTAMINES
a. CEPHALOSPORINES: Il existe 3 générations, chaque génération est moins
dangereuse en E.S que la précédente.
3 me génération : CLAFORAN fl 1g 3 × l g/ j IVD
CEPALOSPORINE fl 1g
2 à 3 g / j IM ou IVD pendant une semaine
b. PENICILLINES
AMPICILLINE : TOTAPEN
AMOXYCILLINE : CLAMOXYL
CARBENICILLINE : PYOPEN
Dose max : 3 × 3500 mg / j
SYNDROME LYMPHADENOPATHIQUE
∆∆ SELLES SANGUINOLENTES
∆∆ DIARRHEE SANGUINOLENTE
Infectieuses
Bactériennes Parasitaires Non infectieuses
* F, T * Amibiase intestinale inflammatoires: RCUH
* Verminoses intestinales:
- Trichocéphalose
* Shigellose - Ankylostomiase
* TBC
intestinale
Biologique
Physique Chimique Infection Inflammation Tumorale
* fissure * Lavement * Tumeur
anale intempestif * F, T * RCUH anale
* Hemorroïde
(dilatation) * Amibiase
C’est une tumeur pancréatique qui sécrète la GASTRINE like (hormone qui stimule la
sécrétion de Hcl par les cellules pariétales de l’estomac)
⇒ Cliniquement on note :
- Ulcère gastrique ou duodenale réfractaire
- Diarrhée profuse
La sécrétine est une hormone secrétée par le pancréas lorsque les substances acides
arrivent au niveau du duodénum. Elle agit en bloquant la sécrétion gastrique d’Hcl.
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CAT /
* T3 étiologique ablation de la tumeur initiale = gastrectomie totale de façon à exclure
les cellules pariétales qui produisent la gastrine.
* T3 symptomatologie : - antiacide
- antidiarrhéique
∆∆ HYPOCHONDRALGIE = HEPATALGIE
∆∆ HEPATOMEGALIE
HEPATOMEGALIE SENSIBLE
CAUSES INFECTIEUSES CAUSES NON INFECTIEUSES
Bactériennes Virale Parasitaire Mycosique Néoplasique Hémolytique Congestive
Sepsis Hépatite virale Palu Histoplasmose Hépatocarcinome Drépanocytose DCG ou DCD
Hépatopathie
maligne: Hodgkinien Sd de Budd Chiari (Thrombose
F, T HIV Schistosome Actinomycose et autres Thalassémie de la veine sus-hépatique)
TBC Amibiase
hépatosplénique MNI hépatique
Trypanosomiase
Toxoplasmose
DEFINITION :
1° Altération des signes vitaux
Types de choc :
• choc septique (infectieux)
• choc cardiogénique
• choc anaphylactique
T3 symptomatique
T3 étiologique
• Si typhique → R / Chloramphénicol 2 g / j
• Si septicémie → R / Ampicilline 6 à n12 g / j IVD + Gentamycine 2 × 80 mg
IM
• Si hémorragie → Hb et Ht d’urgence
→ Transfusion d’urgence : Sg total
→ Hémostatique selon le cas
• Si hypovolémie : on augmente la TA
N.B : Pour définir le choc, il faut avoir les éléments phygnomanométrique (PA ↓)
Causes :
2. Choc hypovolémique
Causes : Déshydratation
C.A.T :
• Abord Veineux à l’aide d’un angiocat car risque de collapsus
• Macromolécules car faisant un appel d’eau du milieu intra cellulaire
ex : Haemacell (bonus de danger), Rhéomacrolides
• Si macromolécules non dispo, on peut recourir aux cristalloïdes :
Sérum physio, Ringer lactate
• Mettre le malade en position couchée
• Si angiocat non disponible, recourir à l’épicrânien
N.B : le choc est une urgence car l’acidose métabolique → perturbation enzymatique.
Si 60% de tissus détruits, il faut dire que c’est irréversible.
Paraclinique :
• Gaz sanguin car risque d’hypoxémie
• Fonction hépatique : SGPT, SGOT, Amylases
• Fonction rénale : urée, créatinine
• Bilan étiologique
• Hémorragie sévère
CAT :
1) <6 heures : - placer un abord veineux avec les cristalloïdes
- Si le sang disponible, sang total
> 6 heures : - culot globulaire parce qu’on a déjà rempli les vaisseaux
2) T3 étiologique
C.A.T :
Macromolécules (exemples : Haemacell) pendant 2 heures CAT : suivre le
pouls, la PA, la conscience, les veines jugulaires car il y a risque
d’hypervolémie
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N.B : Le pronostic est fonction de la rapidité de la P.E.C. Si PEC précoce, bon pronostic ; si
PEC tardive, mauvais pronostic
4. Choc anaphylactique
∆ q : Anamnèse
O/ Oedème de Quincke, urticaire
5. Choc neurogène
CAT : T3 de l’œdème cérébral
6. Choc Vagal
CAT : Atropine
4. Prise en charge
Il y a 2 types de PEC
NB : 1 CC = 20 gouttes d’eau
= 60 gouttes d’alcool
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Pièges :
• Obésités
• Déshydration
• Vieilles personnes (artériosclérose)
COMA EN URGENCE
2. ETIOLOGIE
• Diabète ?
• HTA ← notion de stress
• Cirrhose, ascite ?
• Alcoolisme ?
• Prise habituelle de sédatifs (somnifères ?)
• Epilepsie ?
• Drépanocytaire ?
• Insuffisance rénale → coma urémique
3. HMA, CA
4. EXAMEN PHYSIQUE
Inspection :
Doit être minutieuse
- sueur profuse ? → Coma hypoglycémique
- TA : augmente = HTA ?
Diminue = Choc hypovolémique
Choc toxi-infectieux si fièvre
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• réaction à l’appel : appeler le patient par son nom voir sa réaction c'est-à-dire réponse
ou pas
• réaction à la stimulation nociceptive : retomber la main du patient sur son visage et
observer sa réaction, réaction au pincement
5. STADES DE COMA
Stade I :
• réponse lente et incomplète aux ordres (appel par le nom)
• réponses motrices à la douleur. Ce sont des mouvements de défense adaptés
Stade II :
• aucune communication
• réponses motrices élémentaires insuffisantes ou inadaptées aux stimulations
douloureuses
• réflexe cornéen présent
Stade III :
• Absence totale de réponse aux stimulations douloureuses
• Abolition du réflexe cornéen
• Présence des troubles neurovégétatifs
Stades IV :
• Mydriase bilatérale
• Absence de respiration spontanée
• Hypotonie, aréflexie
• ECG plat ; évoque la mort cérébrale
• Sons : 2
• Aucune 1-
inoclusion des paupières du côté atteint en demandant au patient de fermer ses yeux soit
par attouchement de la cornée, soit à la menace des paupières.
Gestes d’urgences :
• Hémogramme : Hb, Gb, GE
• Glycémie, PL+Bilan LCR
• Urée, créatinine
Puis assurer la circulation sanguine par glucosé 10% ou physio 0,9 % surtout selon le cas
T3 étiologique
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
N.B
1. Coma éthylique : notion de prise d’alcool (faciès rougeâtre et odeur alcoolique de
l’haleine) Alcoolémie > 3 g / l
20
3. Irradiation du souffle
4. Intensité du souffle
1 /6 = souffle à peine audible ou inconstamment audible
2 / 6 = souffle nettement et constamment audible, mais relativement faible
3 / 6 = souffle intense mais ne s’accompagne pas de Thrill
4 / 6 = souffle intense + thrill à la palpation
5 /6 = souffle très intense qu’on entend dès que la membrane du stéthoscope touche la paroi
thoracique + thrill
6 /6 = souffle très intense et / on peut l’entendre à l’aide de stéthoscope placé à distance (1
cm) de la paroi thoracique + thrill
5. Timbre :
- Souffle de haute fréquence (insuffisance mitrale)
- Souffle de moyenne fréquence
- Souffle de basse fréquence (shunt gauche-droit important ; sténose
mitrale ou tricuspidienne)
Syndrome de condensation
o Pneumonie : Rx → opacité systématisé à un lobe ou à un segment
o Bronchopneumonie : Rx → opacité non systématisée, infiltrats non
systématisée
o TBC pulm.
22
ARBRE BRONCHIQUE
Les alvéoles pulmonaires sont des extrêmités microscopiques en cul- de- sac des
dernières ramifications bronchioliques. C’est là qu’ont lieu les échanges gazeux de
l’hématose. Ils comprennent :
Les pneumocytes de type I (alvéolocytes m….)
Les pneumocytes de type II
Les macrophages alvéolaires éosinophiles et monocytes
Fonction principale
- permettre à l’Oxygène de l’air atmosphérique de pénétrer dans le sang
veineux et au gaz CO2 d’en sortir.
Autres fonctions
- synthèse des protéines : collagène et élastine
- synthèse des phospholipides : dipalmitoyl- lécithine
- rôle endocrinien :
23
- diarrhée et vomissement
- pertes urinaires (polyurie)
- pertes cutanées (transpiration)
- manque d’apport
- hémorragie aigue massive
- brûlure étendue
- occlusion intestinale
- cirrhose avec gros ascite → Syndrome hépato- rénal (c’est une IRA
fonctionnelle pré- rénal qu’on rencontre chez les cirrhotiques avec
œdèmes et ascite importante et le liquide se trouve dans le 3ème secteur).
Syndrome néphrotique :
- protéinurie massive
- hypoalbuminémie
- hyperlipidémie
- hypercholestérolémie → ↑ viscosité sanguine
Conséquence : œdème
∆∆ hémolyse intravasculaire
On a :
les hémolyses intracorpusculaires : anomalie propre aux GR
o drépanocytose
o thalassémie
o microsphérocytose
o ovalocytose
enzymopathie :
o déficit en G6PD
o déficit en purivate kinase
causes infectieuses :
- paludisme : P. falciparum colonise les GR. On secrète le TNFα
- sepsis par le biais de toxine (cytokine)
- Aminoside
- β-lactamine et céphalosporine de 3ème génération
- sulfamidés
3) causes post-rénales
Causes d’obstruction d’écoulement : conséquences : on a
- les lithiases vésicales, uréthrales
- tumeurs utérines → comprime les uretères
- adénocarcinome de la prostate ou hypertrophie bénigne
A l’echographie
IRC = rein de taille réduite avec une dédifférenciation cortico- médullaire (c. à. d.
dédifférenciation cortico- médullaire entre la médullaire et la corticale, la médullaire
étant plus échogène que la corticale par la corticoïde.
En cas de dédifférenciation il y a hemogénétique.
En cas d’IRC secondaire à l’HTA, le volume du rein est réduit sauf dans les situations
suivantes :
- néphropathie diabétique
- néphropathie de sicklanémie
- amyloïdose rénale
- néphropathie associée au VIH
- polykystose rénale
Dans ces 5 pathologies, le rein garde sa taille, voir augmente de volume, mais il y a toujours
dédifférenciation cortico- médullaire en cas d’IRC.
- la race noire
Facteurs modifiables :
- obésité
- diabète sucré
- hyperuricémie, la goutte
- hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, hyperlipidémie.
Pour parler de ce Sd il faut qu’il y ait au mois 1 élément obligatoire associé aux éléments
facultatifs.
Eléments obligatoires :
- diabète sucré
- intolérance aux hydrates de carbone défini par :
glycémie à jeun ≥ 126 mg/dl,
soit une glycémie postprandiale ou casuelle ou provoquée par voie
orale > 200 mg/dl
Glycémie casuelle : celle prise à n’importe quel moment de la journée sans tenir compte du
fait que le malade ait mangé ou pas.
Glycémie postprandiale à la 2ème heure
Pour la glycémie provoquée par voie orale, on administre au malade 75 g de glucose, puis on
prend sa glycémie toutes les 30 minutes :
Si ≥ 126 mg/dl : intolérance aux hydrates de carbone
Pour la glycémie postprandiale, la glycémie casuelle et la glycémie provoquée par voie orale
prise à la 2ème heure, les valeurs doivent être comprises entre 140- 199 mg/dl.
NB : Si le malade n’a pas de diabète sucré et n‘a pas d’intolérance aux hydrates de carbone,
on ne parle pas de Syndrome plurimétabolique cardio- vasculaire.
Eléments facultatifs :
- HTA
- Obésité, surtout abdominale
- Hyperlipidémie (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie)
- Hyperuricémie
- Goutte
- Hyperfibrinogénémie (en cas de maladies inflammatoires)
- Athérosclérose
- Troubles de la crase sanguine
NB : Si le malade présente une obésité monstrueuse, fait la goutte, mais n’a pas de diabète
sucré ni d’intolérance aux H.C, on ne parle pas de Sd plurimétabolique cardio- vasculaire.
IV. Faire une démarche d’investigation, d’étiologie pour déterminer si le malade fait
l’HTA essentielle
Elles sont beaucoup plus rares.
b) causes parenchymateuses
on y trouve :
les atteintes glomérulaires : ici on incrimine la glomérulonéphrite chronique
(GNC).
i. Causes infectieuses
certaines bactéries :
o TBC → amyloïdose (complication)
o Syphylis
Parasites
• Plasmodium malariae surtout
• Plasmodium falciparum
• Shistosomes : mansoni, haematobium, intercalatum,
japonicum, mekongi
- Erythrodermie
Examen à demander
a) les stigmates d’une atteinte
glomérulaire……………………………………………………..doivent pas passer
dans les conditions normales le filtre glomérulaire. Ici on aura une protéinurie
néphritique c.à.d < 3g/24h différent de la protéinurie néphrotique dans le Sd
néphrotique qui est > 3g/24h.
b) le sédiment urinaire à la recherche d’hématurie (macroscopique et microscopique)
N.B.- Toutes hématurie n’est pas nécessairement liée à l’atteinte glomérulaire. On peut la
rencontrer en cas de lithiase, …
- toute absence d’hématurie ne veut pas dire que le glomérule n’est pas atteint.
- quand plus de 80% de glomérule présentent des modifications de forme (c.à.d. > 80%
de GR dimorphiques), on parle d’atteinte glomérulaire.
On recherche également les cylindres hématiques.
c) Echographie rénale : le rein a tendance à diminuer de taille et à présenter une
dédifférenciation cortico-médullaire. Donc tendance à évoluer vers l’IRC
d) Faire la biopsie rénale : on a 4 sortes de biopsies rénales
- biopsie rénale à l’aveugle
- biopsie rénale à l’échoguidée
- biopsie rénale transjugulaire
- biopsie rénale chirurgicale
1. Insuffisance aortique
Clinique : on suspecte une HTA systolique
- insuffisance aortique
On aura donc :
- le signe de Musset ou signe de hochement de ………
- danse des artères
- souffle systolique de regurgitation. C’est un souffle organique.
Lorsqu’on examine au niveau du foyer d’auscultation de l’aorte.
2. dissection aortique
Ce sont des poussées hypertensives qui créent une dissection en provoquant
un anévrisme au niveau de l’aorte. Cette dissection est considérée comme une complication.
3. coarctation de l’aorte
On a des valeurs élevées des chiffres tensionnels dans les membres
supérieures par rapport aux membres inférieurs.
La maladie de TAKAYASU est une coarctation inverse de l’aorte (TA ↓ aux membres >, TA
↑ aux membres <).
1. Tête :
a. Hypophyse : toutes les hormones peuvent entraîner l’HTA en cas
d’hypersécrétion.
i. Antéhypophyse :
- LH
- FSH
- ACTH → hypercorticisme
- GH → gigantisme ou acromégalie
- MSH
- Hyperprolactinémie
ii. Posthypophyse
- ocytocine
- ADH
Question : Comment différencier une tuméfaction d’origine thyroïdienne d’une masse d’autre
origine ?
Réponse : Quand il y a une mobilité de la masse à la déglutition cette masse est d’origine
thyroïdienne.
NB : La maladie de Basedow est une hyperthyroïdie primaire parce qu’il n’y a pas de
problème au niveau de l’hypophyse. Le problème se situe au niveau de la thyroïde.
On aura donc : T3 ↑, T4 ↑, TSH normal.
Conséquence : L’augmentation de T3 et T4 va entraîner un feed back négatif au centre qui va
diminuer la TSH.
Si par contre il y a élévation de T3, T4 et TSH, le problème est hypophysaire.
L’hypophyse stimule dans ce cas la production exagérée de ces hormones (hypothyroïdie
secondaire)
CAT :
- scintigraphie à l’iode
- échographie
On a : ↓ T3, T4 ↓, TSH normal → feed back positif qui va → l’ ↑ TSH (par retrocontrol) donc
une hypersécrétion de TSH au niveau hypophysaire.
3. Au niveau de la parathyroïde
L’hyperparathyroïdie entraîne l’HTA
a. Corticosurrénale
On a 3 zones :
i. La zone glomérulée
31
Elle secrète les glucocorticoïdes dont le chef de file est la cortisone. Son
hypersécrétion entraîne le syndrome de Cushing.
iii. La zone réticulée
b. La médullosurrénale
5. Au niveau du rein
L’ HTA essentielle
Quand on n’a pas une étiologie de cette HTA, on conclut à une HTA
essentielle ou idiopathique. On la retrouve chez 95% d’hypertendus.
I. Mesures hygiéno-diététiques
a. Exercice physique
Il améliore la pression artérielle (car l’inactivité → stase sanguine →
coagulation → dépôt de fibrine → fibrinogène → ↑ TA)
b. Régime
i. Hyposodé :
Pas de sel de cuisine, pas de produits salés (charcuterie, pâtisserie, cube
magique).
La consommation journalière des sels est de 8 à 12g. On parle de régime hyposodé lorsque la
consommation journalière est comprise entre 2- 3g. Malgré ça il n’y a pas de régime sans sel
strict.
ii. hypocalorique
Réduire la consommation des graisses et de glucose (sucre à résorption
rapide), même si on n’est pas diabétique parce que ça peut entraîner l’obésité qui est un
facteur de risque cardio-vasculaire.
i. Les vasodilatateurs
3. α2-bloquants ou antiα2 :
Ils bloquent les récepteurs α2 de l’adrénaline et de la noradrénaline. Quand
l’adrénaline et la noradrénaline se fixent sur les récepteurs α2 des artérioles, ils entraînent une
vasoconstriction. D’où ↑ PA.
- hydralazine
- prazozime
3. trithérapie
Si la bithérapie n’agit pas, on ajoute un antihypertenseur à action centrale.
NB. Entre 2 hypertendus, quand l’un a un chiffre tensionnel de 2 mmHg de plus que l’autre
(systolique ou diastolique), celui là a des risques cardio- vasculaires élevés par rapport à
l’autre.
1. Définition
C’est l’incapacité du cœur à assurer un débit sanguin suffisant pour son métabolisme
cellulaire.
2. Etiologie
2) valvulopathie droite :
- sténose tricuspidienne
- insuffisance tricuspidienne
- sténose pulmonaire
- insuffisance pulmonaire
34
4) cardiopathie obstructive
- HTA
- Valvulopathie
- Cardiopathie ischémique (infarctus du myocarde)
- Cardiomyopathie dilatée, hypertrophique ou restrictive
- Troubles de rythme
3. Clinique
4. Pour la DCG
a. Signes subjectifs
i. Dyspnéé :
Elle a la caractéristique d’être une dyspnée à l’effort évoluant progressivement pour
devenir présente même au repos, selon la classification de NYHA. On rencontre deus formes :
- orthopnée : dyspnée de décubitus, soulagée en position semi- assise ou
débout.
- Dyspnée paroxystique nocturne : c’est une dyspnée d’apparition brutale la
nuit quand le malade se trouve en décubitus dorsal et l’oblige à se mettre
débout.
iii. palpitations
b. signes objectifs
* Aux poumons : on a les signes de stase pulmonaires. Ce sont les râles crépitants ou sous
crépitants avec le tableau d’épanchement pleural possible.
1. Définition
Dans la décompensation cardiaque, le débit cardiaque est insuffisant pour le
métabolisme cellulaire.
- soit le DC ↓, c’est la décompensation cardiaque à petit débit (< 5 l/min)
- soit le DC est normal, mais il y a ↑ du métabolisme basal.
2. Etiologie
2.1. DCG
1. les cardiomyopathies
- cardiomyopathies dilatées qui entraîne d’abord une DCG (dilatation des cavités :
oreillettes et ventricules), puis une DCD.
- les cardiomyopathies restrictives
- Les cardiomyopathies hypertrophiques
2. HTA
3. les maladies métaboliques (hémochromatose, diabète)
4. les maladies inflammatoires non spécifiques ayant un caractère auto-immun important
les vascularites
o Sd de Good Pasture ou Sd pneumorénal où on a :
Hémoptysie
Sd néphrotique
Hématurie
o Agranulocytose de Wagener
o Maladie de Orton ou artérite temporale
Les collagénoses
o Lupus érythémateux disséminé (LED)
o Périartérite noueuse (PAN)
o Arthrite rhumatoïde
5. valvulopathies
2.2. DCD
2.1.1. Causes de décompensation cardiaque à petit débit
3. Clinique
3.1. DCG
3.1.1. Signes subjectifs
dyspnée :
Elle a la caractéristique d’être une dyspnée d’effort évoluant progressivement au
repos.
Selon la classification du NYHA, on distingue :
- stade I : dyspnée d’efforts intenses et inhabituels
- stade II : dyspnée d’efforts intenses et habituels
o IIa : à la montée d’escalier, soit d’une pente
o IIb : sur un terrain plat
- stade III : dyspnée aux moindres efforts
- stade IV : dyspnée au repos, sans effort : 2 formes :
o orthopnée : dyspnée de décubitus (dorsal, ventral, latéral) qui oblige le malade
à se mettre en position débout (ou semi- assise).
o Dyspnée paroxystique nocturne
Palpitations
Toux grasse, par moment hémoptoïque évoquant une OAP
Au niveau du cœur
o Le choc de pointe est en place
o Tachycardie régulière ou irrégulière si trouble de rythme
o Souffle holosystolique fonctionnel, mais aussi organique si valvulopathie associée.
o Bruit de galop
• B3 : bruit de galop protosystolique : RRVG correspond au remplissage
rapide du ventricule gauche
• B4 : bruit de galop présystolique, correspond au remplissage lent du ventricule
gauche (RLVG).
37
NB. B4 et B3 sont des temps de révolution cardiaque qui ne sont normalement pas audibles. Ils
sont pathologiques.
Au niveau du poumon :
On a les signes de stase pulmonaire (râles sous- crépitants + tableau d’épanchement
liquidien).
3.2. DCD
3.1.1. Signes subjectifs
- Dyspnée, mais qui n’a pas la caractéristique d’être une dyspnée d’effort, pas
d’orthopnée ni de dyspnée paroxystique nocturne
- Palpitations
- Hépatalgie d’effort c.a.d douleur à l’hypochondre droit qui signe une stase ou une
irritation de la capsule de Glisson.
- Cyanose + œdème des membres inférieurs bilatéraux + turgescence des jugulaires
Signes périphériques :
Turgescence spontanée des veines jugulaires
Foie de stase ou hépatomégalie de stase
3.2.3. Paraclinique
Rx thorax : montre une silhouette cardiaque augmenté de volume
o En cas de DCG ce sont les cavités gauches qui seront augmentées de volume.
o Si DCD ce sont les cavités droites qui seront augmentées de volume.
Echo cardiaque :
o permet de voir les cavités cardiaque augmentées de volume et la fraction d’éjection
sera diminuée.
VTD − VTES
VTD
o permet de voir aussi l’état des parois c.à.d s’il y a hypertrophie ; on aura une
hypokinésie c.à.d les mouvements du cœur seront abolis.
Hygiène
Repos
Le repos diminue l’activité ou la secrétion de la résine au niveau de l’appareil juxta-
glomérulaire.
b) mesures pharmacologiques
En cas d’urgence, on utilise les diurétiques de l’anse (Furosémode ou Lasix qui agit
rapidement surtout en cas d’OAP).
Les épargneurs de K+ : Aldactone ou Spironolactone a l’avantage de prévenir la fibrose due à
une décompensation cardiaque chronique c.à.d. ont un effet antitrophique.
39
Les anticalciques
Nifédipine (Adalat®) ⇒ ↓ aussi la contractilité cardiaque. C’est pourquoi de plus
en plus il est abandonné car il a un effet inotrope négatif alors qu’on a besoin d’un
effet inotrope positif.
Amlodipine (Amlor®)
Les α 2 bloquants ( α 2 )
Prazozime
Hydralazine
Les IEC : ont un double avantage :
- Agit sur la veine en diminuant la précharge
- Agit sur l’artère en diminuant la postcharge
- A un effet antitrophique
Les examens paracliniques à demander sont en rapport avec l’étiologie sous- jacente.
- Rx thorax
- ECG : montrera une tachycardie sinusale, les signes de surcharge systolique ou trouble
de la dépolarisation avec des ondes T pointus.
- Echographie
2. Clinique
- vertige
- lipothymie, fléchissement de la conscience
- coma
Pour prouver qu’il s’agit d’AVC constitué, il faut la persistance des troubles
neurologiques plus de 24 heures. Si les signes neurologiques disparaissent moins de 24 h, il
s’agit d’AIT.
AIT : un caillot peut obstruer les artères cérébrales au niveau du polygone de Willis. Ce
thrombus est un thrombus blanc qui se dissout facilement parce que pauvre en fibrine. D’où
reperméabilisation alors que le thrombus des AVC ischémiques est un thrombus rouge et
difficilement soluble car très riche en fibrine.
3. Causes
Diffèrent selon qu’il s’agit d’un AVC hémorragique ou d’AVC ischémique.
NB. Tous les hypertendus ne font pas l’AVC, mais ce sont les hypertendus indisciplinés ne
respectant pas le régime.
Ces poussées brutales hypertensives, ce sont les nécroses fibrinoïdes qui sont
responsables de la formation de la dissection de la paroi, en provoquant des anévrismes ou des
micro anévrysmes. Et, la prochaine poussée hypertensive va provoquer l’éclatement de la
paroi ⇒ saignée.
Traumatisme crânio- encéphalique
Trouble de la crase sanguine
CIVD
Hémopathie maligne
• Aplasie médullaire
• Sd lymphoprolifératif ou myéloprolifératif qui entraînent la ptysie
(étouffement) de la moelle.
Question jury : ECG est nécessaire pour rechercher l’étiologie (ex. trouble de rythme en cas
d’AVC).
Les manifestations thrombo- emboliques des cellules cancéreuses
Le Sd néphrotique entraîne des complications thrombo- emboliques.
Le choc
Il se manifeste par l’hypotension artérielle + les signes de souffrance cellulaire.
On distingue :
- les chocs cardiogéniques
- les chocs non cardiogéniques
NB. On peut faire le remplissage dans tous les chocs cardiogéniques, si on fait le remplissage
on va surcharger le malade et entraîner un OAP.
1) arguments épidémiologiques :
- âge
- prise de tabac
- certaines professions (fiente, amiante, fibres)
2) arguments cliniques :
- anorexie importante
- amaigrissement
- douleur thoracique
- hypoventilation à l’examen : ↓ VV, matité, silence auscultatoire
3) types histologiques :
43
Composante interstitielle
Il faut rechercher :
- Pli de déshydratation
- Enophtalmie
- Frontanelle
- Sécheresse de la langue
Composante vasculaire
Composante veineuse
- les veines jugulaires deviennent plates
composante artérielle
- chute de la PA parce que la ↓ de la masse sanguine ⇒ ↓ du DC.
Mais, la personne peut présenter une PA normale alors qu’il a une déshydratation
sévère. Cela s’explique par le fait du mécanisme de compensation par des barorécepteurs qui
entraînent une stimulation du système orthosympathique qui agit au niveau des vaisseaux
artériels pour entraîner la vasoconstriction. D’où ↑ de la PA et au niveau veineux il y a une
constriction veineuse ⇒ ↑ retour veineux ⇒ ↑ volume télédiastolique. D’où ↑ DC.
Ici, il faut rechercher l’hypotension orthostatique, lorsqu’elle est présente, c’est que la
déshydratation est importante.
Hypotension orthostatique : chute de la pression systolique de plus de 10 mmHg lorsqu’on
passe de la position couchée à la position débout.
Clinique de l’AVC
N’est rien d’autre que les manifestations neurologiques. D’où, faire un examen neurologique.
a) la conscience
- Est-elle altérée ?
- Dans le sens d’exaltation (délire, hallucination) ou de diminution de la
conscience ou coma.
Le coma
Stade 1 : coma vigile : répond à l’appel de son nom et répond de façon approprié aux
stimuli
Stade 2 : ne répond pas à l’appel de son nom, mais répond de façon inappropriée aux
stimuli
Stade 3 : pas de réponse ni à l’appel de son nom, ni aux stimuli nociceptiques
(mydriase aréflexique + relâchement sphinctérien)
Stade 4 : coma dépassé : le malade ne peut plus revenir. C’est la vie sous-
encéphalique. Il est maintenu en vie par le système autonome neurovégétatif. Ce sont
des personnes décédées au terme de la loi.
b) le langage
Peut être perturbé dans le sens de la logorrhée, dysarthrie ou aphasie.
- dysarthrie : difficulté d’articulation
- aphasie :
o motrice : ne parle pas, mais comprend
o sensoriel : parle, mais on ne comprend pas ce qu’il dit
c) orientation temporo- spaciale
Le malade ne connaît plus l’heure ni le jour, ne sait plus reconnaître le lieu où il est.
d) la mémoire
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2. Etude des différents rapports des paires crâniennes (Surtout le nerf VII)
Ici, on peut avoir une perturbation de toutes les paires de nerfs crâniens (cfr Neuro- anatomie)
Question jury : pourquoi dans l’AVC, on a la paralysie faciale et le déficit moteur corporel
du même côté, mais la lésion du côté opposé ?
R/ parce que dans l’AVC, la lésion est souvent haut située c.à.d au dessus du noyau.
4. Etude de la sensibilité
- superficielle : tactile, algésique, thermique (tubes chaud et froid appliqués sur
la peau du malade
- profonde :
o le malade a les yeux fermés, on lui demande de reconnaître les objets
qu’il a l’habitude de manipuler
o demander au malade de reconnaître les yeux fermés les différents
segments du corps stimulés.
46
5. tonus
Pour reconnaître les récidives d’AVC
- paralysie flasque : accident récent
- paralysie spastique : accident ancien
6. réflexes
- cutanéo- muqueux :
o réflexes cutanés
abdominaux : >, X , <
crémastérien
plantaires : réponse normale = flexion des orteils
- ostéo- tendineux :
o membres > :
bicipital,
tricipital,
stylo- radial,
cubito- pronateur
o membres < :
rotulien
achilléen
En cas d’AVC, on a les signes de latéralisation. Si la lésion se trouve à droite, les signes de
latéralisation se trouvent à gauche. On aura à gauche :
- hypotonie
- hyporéflexie latérale
- hémiplégie
- Babinski
- Hyperréflexie unilatérale
NB. En rapport avec la clinique, on peut faire la différence entre AVC hémorragique et AVC
ischémique.
Dans l’AVC hémorragique par rapport à l’AVC ischémique :
Examens paracliniques
R/
- hyperdense pour l’AVC hémorragique
- hypodense pour l’AVC ischémique
Principes thérapeutiques
1) lutte contre l’œdème cérébral
- la tête du malade doit être levée de 30° sur le plan du lit
- corticothérapie :
o Dexaméthazone 12 mg dose d’attaque en IVD pendant 24 h. (soit 3 × 4
mg/ j), puis réduire progressivement.
- Mannitol : s’il y a insuffisance rénale, adapter la dose si non → déshydratation
intracellulaire importante → décès. C’est un sucre à grand pouvoir osmotique
→ appel d’eau du milieu interstitiel vers le milieu vasculaire. Si la dose n’est
pas adaptée, on aura une longue durée d’action du Mannitol → déshydratation
importante.
- Oxygénothérapie : le primum movens de la pathologie c’est l’ischémie par
rupture vasculaire. Le métabolisme sera anaérobique (glycolyse anaérobique)
⇒ accumulation de l’acide lactique ⇒ vasodilatation qui va aggraver
l’œdème vasogénique. D’où, on demandera la glycémie. Une glycémie élevée
va encore aggraver la glycolyse anaérobique ⇒ aggravation de l’œdème
vasogénique. C’est pourquoi en cas d’AVC, il faut toujours baisser la
glycémie.
- Gazométrie sanguine si on a les moyens
- Mettre le malade sous respirateur artificiel
Mesures pharmacologiques
4) Nootropyl : oxygénateur cérébral qui a un pouvoir rhéologique.
5) Centrum : dans le but de soutenir le métabolisme qui devient anaérobique et pauvre en
ATP avec accumulation de Na+ à l’intérieur de la cellule → appel d’eau à l’intérieur
de la cellule → ballonnement et éclatement → libération du contenu dans le milieu
interstitiel (radicaux libres) ⇒ œdème interstitiel.
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9) facteurs cliniques
a. AVC antérieur
b. Age
c. Type d’AVC
d. Etat de conscience
10) facteurs biologiques
a. glycémie
b. hémogramme
LE DIABETE SUCRE
1. Définition
C’est une maladie métabolique caractérisée par une hyperglycémie chronique et
persistante.
Critères de définition
Ces critères pour suspecter le diabète sucré sont clinico- biologiques.
Il y a 2 sortes de diabète sucré :
- le diabète sucré (D.S) probablement de type 1
- le D.S. probablement de type 2
Critères cliniques
- polyurie
- polydipsie (mécanisme de compensation pour éviter la déshydratation)
- polyphagie
49
Critères biologiques
1) glycémie à jeun ≥ 126 mg/ dl
- VN : 60- 110 mg/ dl
2) si glycémie à jeun compris entre 110- 125 mg/ dl : intolérance aux hydrates de
carbone
3) l’hyperglycémie provoquée par voie orale
On administre 75 g de glucose. On considère la glycémie de la 2ème heure qui doit être
≥ 200 mg/ dl.
Ici on annexe aussi la glycémie post-prandiale et la glycémie casuelle.
Si toutes ces glycémies sont ≥ 200 mg/ dl, alors on parle de diabète sucré.
Si elles sont comprises entre 140- 199 mg/ dl, on parle d’intolérance aux hydrates de carbone
vraie.
Types de diabète
Dans le diabète sucré de type 1, la symptomatologie est très parlante :
- polyurie
- polydipsie avec comme conséquence déshydratation ; alors que dans le type 2,
la symptomatologie n’est pas très parlante.
2. Classification
1) le D.S probablement de type 1
2) D.S probablement de type 2
3) D.S de maturité de l’adulte jeune ou MODY (maturity onset diabete in young)
rencontré chez le tout jeune très obèse.
4) D.S spécifique ou secondaire
On a 2 sous groupes :
Caractérisée par une carence importante dans l’insulinémie. C’est lui qui est responsable de
coma acido- cétosique ; alors que dans le sous type 1 il y a une insulinosécrétion résiduelle
qui protège contre l’acidocétose et coma acido- cétosique.
MODY
Suspecté chez les sujets jeunes < 25 ans et très obèses.
N.B. les D.S type 1 et 2 ont un fort caractère héréditaire par rapport au D.S. spécifique. D’où,
rechercher une notion d’hérédité de diabète dans la famille.
Question jury : quels sont les arguments pour parler de diabète sucré ?
R/
- identité : âge
- S.D :
o Polyurie
o Polydipsie
o Polyphagie
o Asthénie
o Amaigrissement
- ATCD :
o Notion de diabète en famille
o Héréditaire
51
o Collatéraux
o Personnels : s’il est connu diabétique
o Diabète de découverte récente
Type 1 Type 2
Clinique : Clinique
- 2A, 3P très prononcés - 2A, 3P moins prononcé
- Age > 40 ans - Age > 40 ans
Biologie :
- insulinémie ↓ Biologie
- C- peptide ↓ - insulinémie ↑ ou normale
- Cétonurie présente (corps - C- peptide légèrement ↑ ou
cétoniques) normal
- Cétonémie absente
N.B. dans les 6 heures, lorsqu’un coma hypoglycémique n’est pas corrigé, il y a nécrose au
niveau de la substance grise dans le cerveau ⇒ ces personnes entrent en phase irréversible du
coma. Quant bien même elles sortiront du coma, elles auront des séquelles.
3.2.1. Infections
o Cutanées (surtout) : furoncle, abcès à répétition
o Pulmonaires
o Urinaires
o Digestives
- Les D- dimères sont des produits de dégradation de la fibrine. Elles seront au delà des
limites normales.
- Toponine ND
Question jury : Quel est l’examen simple à demander en cas d’infarctus du myocarde ? (Prof
LONGO)
R/ les transaminases :
- SGOT spécialement
- SGPT pour la nécrose hépato- cellulaire
NB. Les cardiopathies ischémiques (coronaropathies diabétiques) chez les diabétiques sont
silencieuses car ces personnes ne présentent pas de douleur, et si on ne fait pas l’ECG, ces
personnes peuvent mourir d’une mort subite à cause de l’infarctus du myocarde.
Au niveau de l’artère temporale on peut avoir une artérite ; d’où, palper l’artère temporale par
le palper bimanuel. On aura donc un pouls faible du côté de l’artérite par rapport au côté sain.
Au niveau des artères des membres <, la claudication intermittente. C’est une douleur
ressentie lorsque la personne marche. Quand elle s’arrête, la douleur cède.
Au niveau de l’aorte : ⇒ souffle abdominal
Au niveau de l’artère rénale ⇒ obstruction
A l’auscultation, on aura un souffle para- ombilical. Cette obstruction peut être bilatérale ⇒
hypoperfusion rénale ⇒ hyperaldostéronisme secondaire ⇒ HTA.
Biologiquement : au niveau plasmatique, on va demander :
- la rénine
- l’aldostérone ⇒ rétention hydrosodée ⇒ hypernatrémie ⇒ hypokaliémie.
55
Mais en pratique, on aura une natrémie normale à cause de la rétention hydrique c.à.d
hyponatrémie de dilution.
- on aura l’hypokaliémie avec alcalose.
Au niveau de la diurèse, hyponatriurie, hyperkaliurie.
Question jury : Donner les autres complications oculaires de D.S (Dr BIDINGISHA)
R/
- cataracte
- glaucome
- uvéite
- kératite
néphropathie diabétique
C’est une glomérulonéphrite (et non vasculaire)
o cliniquement : le malade va présenter
un Sd néphrotique ou Sd oedémateux
bouffissure de la face
épanchement pleural
- Polykystose rénale
Pour confirmer une néphropathie diabétique, il faut faire une biopsie rénale : aveugle,
échoguidée, transjugulaire ou chirurgicale.
NB : au stade terminal de la maladie, la taille du rein est réduire. La biopsie va montrer la
glomérulosclérose focale et segmentaire (GSFS)
∆∆
- VAN
- Amyloïdose
- Glomérulonéphrite post- infectieuse
Pied diabétique
Physiologie : 2 éléments :
- les macro- angiopathies liées à l’ischémie → la gangrène sèche, si surinfection on aura
la gangrène humide
- la neuropathie périphérique
CAT : artériographie, amputation de la jambe
Nomenclature
- D.S. probablement de type 1 équilibré, compliqué
- Type 1 ou 2 : en rapport avec les critères de la classification.
- Equilibré ou déséquilibré : en rapport avec la glycémie que vous avez.
Equilibré = glycémie normale
- compliqué ou non compliqué : en rapport avec les complications sous- jacentes
57
Programme
On demande :
1) le bilan de retentissement oculaire : à la recherche de la rétinopathie diabétique : on
demande le fond d’œil
2) le bilan de retentissement cardiaque : pour le recherche des cardiopathies diabétiques
telles que :
a. la coronaropathie :
- angine de poitrine
- infarctus du myocarde
On recourt à l’ECG.
- la cardiomyopathie (cardiomyopathie dilatée) : ici, c’est l’échographie qui oriente et
montre la dilatation des 4 cavités avec akinésie et/ ou hypokinésie.
o La Rx thorax montre l’hypertrophie des vaisseaux
o L’écho cardiaque montre l’artériosclérose de l’artère carotide primitive
3) le bilan de retentissement rénal : on recherche la néphropathie diabétique qui se traduit
par l’IRC :
test biologique, on aura :
♦ créatinine ↑
♦ hyperkaliémie
♦ hypocalcémie
♦ anémie
♦ ↓ réserve alcaline
Rx profil
Echo rénale : rein de taille normale ou ↑ de volume avec dédifférenciation
cortico- médullaire.
Biopsie pour confirmer
Echo doppler va montrer l’artériosclérose au niveau de l’artère rénale.
4) chercher les facteurs de risque cardio- vasculaires associés au diabète qui sont :
- la triglycéridémie
- le taux de cholestérol total
- le taux de HDL cholestérol
- la fibrinogénèse
- l’acide urique
…………………………………………………….
C’est valable même pour les formes compliquées
- corriger la glycémie
- corriger l’état de déshydratation → réhydratation
- traiter les complications
58
Mesures pharmacologiques
Question jury : Comment expliquer que l’insuline n’arrive pas à baisser malgré
l’administration de l’insuline ?
R/
- soit la dose d’insuline est insuffisante
- soit, il y insulinorésistance
- soit que la qualité de l’insuline est mauvaise, d’où, changer un autre type d’insuline.
L’effet Somoguy
Plus on donne l’insuline, plus la glycémie augmente, plus il y a sécrétion réactionnelle
d’insuline → insulinorésistance.
En cas de diabète type 1, on peut aller jusqu’à 60UI d’insuline ordinaire. Si la glycémie ne
baisse toujours pas, c’est qu’il y a résistance ; alors, on associe l’insuline ordinaire aux
antidiabétiques oraux tels que les sulfamidés hypoglycémiants comme le Daonil®,
Diamicron®, Rastimon®
Mécanisme d’action
Le Daonil agit à 2 niveaux :
- au niveau du pancréas, il stimule les cellules β des îlots du pancréas à sécréter
l’insuline
- au niveau tissulaire ou périphérique, il augmente le nombre de récepteurs de l’insuline.
Il améliore également l’effet de transduction.
59
Plusieurs schémas
Mécanisme d’action :
Il n’entraîne pas la décharge pancréatique d’insuline, mais agit au niveau intestinal et
tissulaire en diminuant l’absorption intestinale de glucose.
De la dose totale de 24 h, quand on associe NPH, il faut que 2/3 soit NPH et 1/3 ordinaire.
Pour l’insuline ordinaire, on donne 3 doses et 1 dose le soir pour NPH ; ceci pour masquer le
pic hyperglycémique matinal lié aux catécholamines c. à. d. quand on donne la 2ème dose
d’insuline ordinaire le soir, celle- ci rencontre le pic de NPH.
2ème schéma :
On enlève l’insuline ordinaire, on donne la dose totale de NPH en 2 doses (matin et soir). Ceci
pour éviter le vide hyperglycémique qui va déséquilibrer le diabète.
NB. Toute glycémie > 250 mg %, même sans complication est d’indication d’insuline IV
directe.
60
A l’heure zéro, on donne 10UI d’insuline ordinaire en IVD. Puis, administrer 5UI d’insuline
ordinaire en IVD chaque heure.
A chaque heure, il faut donner du K+ sous forme de KCl parce que l’insuline favorise la
pénétration du K+ dans la cellule. Si non, il y a risque d’hypokaliémie qui arrête le cœur en
systole.
Schéma minidose avec une bonne réhydratation parce que ce sont des malades très
déshydratés.
50 % de perte → donner 8- 10 l de solution hypertonique
Question jury : Si on n’a pas de solution hypertonique, CAT en cas de malade en coma ? (Dr
Charles Mbendi)
R/ sonde naso- gastrique + eau plate
On peut créer une solution hypertonique en combinant :
- 500CC de S. physio 0,9 %
- 500CC de S. glucosé 5 %
61
Insuffisance rénale
1. Définition
C’est toute diminution de la filtration glomérulaire.
On distingue l’IRA et l’IRC :
- IRA : il y a diminution rapide de la filtration glomérulaire (en quelques heures,
quelques jours, quelques semaines) de façon reversible.
- IRC : diminution lente, progressive (quelque mois ou années) de la filtration
glomérulaire de façon irréversible. Ici, il y a notion de durée d’installation.
2. Étiologie
Elle diffère selon qu’il s’agit de l’IRA ou de l’IRC.
IRA
Il existe des causes :
- pré- rénales
- rénales
- post- rénales
l’hypovolémie vraie :
Les pertes de liquide se font par plusieurs voies :
- voie digestive : diarrhée, vomissement, déshydratation
- voie rénale : D.S, polyurie
- voie percutanée : transpiration profuse
- brûlure étendue
- pathologies avec hypersudation nocturne :
o cancer broncho- pulmonaire (carcinoïde bronchique avec hypersalivation
importante, manque d’appétit).
L’hypovolémie relative :
Pas de perte réelle, mais il y a phénomène de destruction ou de redistribution. Le liquide se
trouve dans le 3ème secteur. C’est le cas du sepsis.
62
TFG = Pf [Pg − Pt − πg ]
Pg = pression hydrostatique glomérulaire, elle est positive. En cas d’hypodébit, elle diminue.
Pt = pression tubulaire. Elle est négative.
Пg = pression oncotique, pression colloïdale c.à.d liée à des substances : ce sont des protéines
qui sont utilisées, particulièrement l’albumine. Elle est négative.
La pression hydrostatique :
C’est une pression qui règne dans les vaisseaux. Elle est liée à la présence du sang. Plus la
masse sanguine est élevée, plus cette pression est ………, plus la filtration glomérulaire est
bonne. Lorsqu’il y a diminution de la volémie, il y a hypodébit rénal, il y a baisse de la
pression hydrostatique ⇒ diminution de la filtration glomérulaire.
La pression oncotique :
Elle s’exerce par la présence de l’albumine ; elle a tendance à retenir l’eau à l’endroit où elle
exerce son influence. Plus il y a l’albumine, plus la pression oncotique est élevée. Moins il y a
l’albumine, mois sera la pression oncotique ⇒ œdème. Elle est négative pour la filtration
glomérulaire. Celle- ci dépend de l’équilibre entre la pression hydrostatique, la pression
oncotique et la pression tubulaire. C’est pourquoi on utilise les albumines en cas d’ascite pour
aspirer l’eau qui se trouve dans le 3ème secteur et le ramener dans les vaisseaux.
NB. Le sérum physio est contre- indiqué en cas d’ascite parce qu’il aggrave le 3ème secteur.
Urtères :
• Sténose (valve postérieure)
• Différentes sténoses traumatiques ou post- traumatiques
Toutes ces fonctions sont perturbées en cas d’IRC. Dans l’IRC, ce ne sont que les 3 premières
fonctions qui sont perturbées.
Péricardite urémique
Clinique : bruit cardiaque lointain et assourdi à l’auscultation, on a un frottement
péricardique. Demander au malade de faire une apnée, puis une respiration, on aura un
frottement continu.
Gastrite urémique :
- vomissement
- palpation de l’épigastre est sensible
Clinique : il y a :
- tableau d’hypervolémie intracellulaire et extracellulaire
- perturbation de Na+ et de K+ ⇒ rétention de Na+ et de K+ ⇒ hypernatrémie et
hyperkaliémie
D’après les anciens livres, l’hyperkaliémie arrête le cœur en systole tandis que l’hypokaliémie
arrête le cœur en diastole. Les découvertes récentes stipulent que l’hyperkaliémie arrête le
cœur en diastole et l’hypokaliémie l’arrête en systole.
La traduction biologique est l’hypocalcémie (au début) parce que la Vit D n’est pas activée.
La Vit D subit une double activation. Elle provient du tégument (sous l’action des rayons
solaires) sous forme de cholécalciférol qui va subir une 1ère activation au niveau hépatique en
se transformant en 25 hydroxycholécalciférol.
La 2ème action sera au niveau du rein où le 25- hydroxycholécalciférol subira l’hydroxylation
pour devenir le 1,25- hydroxycalciférol qui se transformera enfin en Vit D qui est la forme
active.
La vit D a comme rôle d’entraîner l’absorption intestinale du Ca++ ; comme elle ne sera plus
activée, → hypocalcémie (au début). A la longue, il y aura au niveau de la parathyroïde
stimulation de PTH en excès (feed bach +) qui va mobiliser le Calcium ossaux vers le plasma
pour compenser l’hypocalcémie.
Conséquences :
- au niveau de parathyroïde : hyperparathyroïdisme secondaire.
- Au niveau osseux : ostéoporose → ostéodystrophie rénale à cause de la
démyélinisation osseuse liée à l’hyperparathyroïdisme secondaire consécutive
à l’hypocalcémie suite à l’inactivation de la Vit D.
- Au niveau plasmatique : hypocalcémie réactionnelle.
En cas de diarrhée, on a perte de tous les électrolytes pouvant justifier l’hypocalcémie en cas
d’IRA.
NB. L’IRA peut s’accompagner d’anémie. Dans ce cas, l’anémie n’est pas liée à la
perturbation de 5ème fonction rénale (c.à.d la perturbation de l’érythropoïèse). Ici, l’anémie est
liée à d’autres étiologies telles que :
66
NB.
- L’anémie en cas d’IRC est normochrome, normocytaire et arégénérative.
- En cas d’hémolyse intravasculaire, l’anémie est normochrome, normocytaire
et régénérative
Bref, l’anémie de cause centrale est arégénérative. On pense aux insuffisances médullaires.
C’est le cas de :
- l’aplasie médullaire
- syndrome de myélophtysie :
o syndrome lymphoprolifératif
o syndrome myéloprolifératif
- carence d’apport, particulièrement carence en Fer qui donne :
o l’anémie ferriprive : elle est d’origine centrale parce qu’il y a
insuffisance de matériel de production de l’érythropoïèse (le Fer)
o l’anémie inflammatoire : le fer est excrété au niveau du SRE
de l’érythropoïétine
de l’IRC avec perturbation de l’érythropoïèse
Ici, le taux des réticulocytes est bas.
Critère d’exclusion
NB. Toutes les anémies sot normochromes, normocytaires, sauf l’anémie en rapport avec le
fer.
- l’anémie ferriprive qui est hypochrome microcytaire
- l’anémie inflammatoire qui est au départ normochrome normocytaire et qui
finit par devenir hypochrome et microcytaire
Sauf l’anémie en rapport avec la Vit B12 et l’acide folique qui est macrocytaire normochrome
et arégénérative (parce que l’acide folique et la Vit B12 interviennent au niveau de la moelle).
Les anémies dues à l’hémolyse et les pertes sanguines massives sont régénératives,
normochromes et normocytaires. Régénératives parce sue leur origine est centrale.
En cas d’IRA, la dialyse n’est pas nécessaire. Elle devient nécessaire dans les circonstances
suivantes (indication de dialyse en cas d’IRA:
- encephalopâthie urémique : cette dialyse sera aigue et non chronique c.à.d. dès que
l’encéphalopathie a disparu, on lève la dialyse.
67
- péricardique urémique
- diathèse hémorragique
- en rapport avec la 2ème fonction d’équilibre hydro- électrolytique lorsqu’il y a:
o l’hypervolémie rebelle à tout traitement (ex : diurétique)
o hyperkaliémie rebelle à tout traitement
Hypervolémie : T3
Hyperkaliémie : T3
2. mesures pharmacologiques
a. administrer les médicaments qui empêchent l’absorption intestinale de K+ ou
résines échangeuses d’ions
Ex :
-
le kayexalate de K+
-
le kayexalate de Na+
C’est le cas de NaHCO3 qui n’est efficace que s’il y a acidose métabolique. En donnant le
bicarbonate de soude on traite en même temps l’acidose métabolique.
c.
médicaments qui favorisent la pénétration intracellulaire de K+
C’est le cas de l’insuline ordinaire en raison de 5UI dans 50CC de sérum glucosé 50% (parce
que l’insuline favorise aussi la pénétration intracellulaire de glucose, donc prévenir le risque
d’hypoglycémie)
NB. Le Gluconate de Ca++ n’est pas un antihyperkaliémiant, son rôle est de soutenir le cœur
simplement.
68
NB. lorsque le malade est en hypervolémie, pas de forte dose de bicarbonate parce qu’il y a
risque d’aggravation, mais s’il n’y a pas d’hypervolémie, donner les fortes doses de
bicarbonate.
IRC : Traitement
Contrôler aussi les facteurs d’aggravation de la maladie rénale, qui sont les suivantes :
- l’infection
- la déshydratation
- le cholestérol
- l’hypertriglycéridémie, etc.
Au stade terminal, en plus du contrôle des facteurs d’aggravation, il faut traiter la lésion si
possible ainsi que les complications.
Dans le traitement étiologique, faire si possible la biopsie.
Hypoglycémie : T3
- c’est le Gluconate de Ca++ en IVD lente (
→ L’anémie et l’IR
- de syndrome de myelophysie
• syndrome lymphoprolifératif
• syndrome myeloprolifératif
-de l’erythropoiétine
- de l’ IRC avec perturbation de l’érythropoïèse
Ici le taux de réticulocytes est bas
Critères d’exclusion
- Sauf l’anémie en rapport avec vitamine B12 et l’acide folique qui est microcytaire
normo chrome et régénérative (parce que l’acide folique et la vitamine B12
interviennent au niveau de la moelle)
Les anémies dues à l’hémolyse et les pertes sanguinaires massives sont régénératives,
normo chromes et normocytaires régénératives, parce que leur critique est centrale
X Critère échographiques
IRA : le rein est de taille normale avec un …… différenciation, corticomédullaire
IRC : le rein est de taille réduite avec une indifférenciation corticomedullaire
Sauf dans 5 pathologies de l’IRC où le rein est de taille normale faire augmentée, mais
avec dédifférenciation corticomédullaire ces pathologies sont les suivantes
1. amyloïdose
2. néphropathie diabétique
3. néphropathie de Sicklanémie
4. néphropathie associée au VIH ou IVAN
5. polykystase rénale
La Clinique de l’IRC : c’est la clinique des complications avec les 5 fonctions rénales.
S’il n’existe pas des complications, c’est qu’elle est asymptomatique ; et la
symptomatologie sera en rapport avec l’étrologie, sep sis, on aura la clinique de sep sis
si iropathie obstructive, on aura la clinique de l’uropathie obstruction etc.
1) de traiter l’étiologie
e cas de l’IRA, la dialyse n’est pas nécessaire. Elle devient nécessaire dans les
circonstances suivantes :
(C’est-à-dire indication de dialyse en cas de l’IRA)
Hyper volémie : T3
Hyperkaliémie : T3
• Régime hypokaliémie
72
2. Mesures pharmacologiques
* Administrer les médicaments qui empêchent l’absorption intestinale de K+ ou
régime échangeuses d’ions
Ex : - le kayexalate de K+
- le kayexalate de Na+
Si le malade est en hypervolémie, on ne donne pas le Kayexalate de Sodium
(aggravation de rétention hydrosodée) mais plutôt le kayexalate de potassium
N.B : Le Glyconate de Ca+ n’est pas un antihyperkaliemant son rôle est de soutenir le
cœur simplement
N.B : Lorsque le malade est en hyper volémie, pas de forte dose de bicarbonate parce
qu’il y a risque d’aggravation mais s’il n’y a pas d’hyper volémie, donner les fortes
doses de bicarbonate
73
IRC traitement
But : - ralentir la progression de l’IRC vers le stade terminal d’où intérêt précoce de
diagnostic de la maladie rénale, en contrôlant les facteurs de progression de la maladie
rénale. Ces facteurs doivent être contrôlés, corrigés et maîtrisés c’est :
1) la glycémie
2) la protéinurie
3) l’HTA
4) les autres facteurs de risque cardiovasculaire contrôler aussi les facteurs
d’aggravation de la maladie rénale qui sont les suivantes :
1) l’infection
2) la déshydratation
3) le cholestérol
4) l’hypertrigyceridémie etc.
LA CLEARANCE
Formule de CONCKOEF
140 − âge(année) × poids (kg ) × 0,85 → pourlafemme
Cl =
72 × créatinineserique
Parce que la femme a beaucoup de masses graisseuses qui représente 85 %
VN = 90-120 ml / minutes.
La clearance rénale sert à classifier les stades de l’IRC
MIGET
LA CI RRHOSE HEPATIQUE
1) la nécrose hépatocellulaire
2) la fibrose hépatique
3) la présence des nodules de régénération
4) la distorsion vasculaire qui est responsable de bloc de la circulation intra
hépatique au niveau des sinusoïdes.
Du point de vue étiologie, la cause la plus incriminé c’est l’origine alcoolique (1)
D’où en cas de suspicion de cirrhose hépatique, il faut toujours rechercher dans les
ATCDS, la prise d’alcool, caractériser la quantité et la durée de cette prise, la qualité
d’alcool n’est pas tellement importante.
Cette durée est estimée à 10 ans, mais la cirrhose peut venir dans une durée < 10 ans.
L’alcool expose non seulement à la cirrhose alcoolique mais également à la d’autres
hépatopathies alcoolique en l’occurrence :
- la stéatose hépatique
- l’hépatite alcoolique
2) la cirrhose biliaire
On distingue 2 grands groupes
a) la cirrhose biliaire primitive consécutive à des obstructions des voies
d’écoulement de la bile intra hépatique appelées canalicules biliaires
(parce qu’elles sont des petits calibres) leur obstruction → le syndrome
de cholestase intra hépatique.
b) La cirrhose biliaire secondaire consécutive à des obstructions, des
canaux biliaires extra hépatique
Clinique
P / - Echo hépatique
- IRM
La clinique est celle de cirrhose + les éléments de syndrome de chole stase (ictère +
prurit)
Ictère nu : ictère sans prurit
Physupath
- pour la cirrhose biliaire primitive, elle n’est pas claire on évoque un processus
inflammatoire chronique d’origine indéterminée, qui sera caractérisée par une
chalangite chronique nécrosant non suppurée.
- Au début, on a une inflammation chrinique des cunalicules biliaires intra hépatique
- Avec évolution, il y a destruction des structures avec
• réduction du nombre des canalicules biliaires
• obstruction de ces canalicules
• nécrose hépatocellulaire fibrose
• nodule de régénération : c’est dans ce stade-ci que commence la cirrhose
• Déficit en α 1 antitrypsine
• Galactosémie, Fractosémie
Cette circulation se fait dans le sens abdomino- thoracique si la compression est intra
luminale, et dans le sens thoraco abdominale en cas de compression extra luminale.
6) la cirrhose idiopathique
Cela lorsque, après avoir fait un bilan de recherche étiologique très fourni, on ne
rencontre aucune cause sus mentionnée de la cirrhose hépatique.
Alors, on onclut à une cirrhose idiopathique jadis appelée la crypsgénique
B) CLINIQUE
N.B : la cirrhose est maladie asymptomatique qui ne se découvre qu’après la phase des
complications le malade ne se plaint de rien à une cause de l’hypertrophie de la partie
saine hépatique qui compense la destruction liée à la nérose
Elle est liée à la destruction de la masse hépatique fonctionnelle au début, il n’y a pas
d’insuffisance hépato cellulaire grâce à la compensation de la masse hépatique restante
qui s’hypertique pour compenser la perte de la lésion. Mais à la ……………..
B) l’Hypertension portale
Elle est liée à un bloc vasculaire veineux intra hépatique qui → l’obstruction au niveau
des veines centrolobulaires (sinusoïdes)
Le sang ne sait plus traverser le foie pour progresser dans les veines sus hépatiques
MANIFESTATION CLINIQUES
a) l’encéphalopathie hépatique
Parce que la détoxication des substances toxiques ne se produits pas et vont
s’accumuler au niveau de parenchymes cérébrales. Ces substances toxiques sont les
suivantes :
- NH3
- Mercaptan
- Acides aminés ramifiiés
b) l’ictère
c) l’ascite
- parce que ↓ des protéines : l’albumine est effondrée
- parce que ↓ de pression ancotique.
Clinique
82
NB : si l’ombilic est déplissé, tandis que l’a bdomen n »est pas ballonné, il s’agit de la
tempête qui précède la pluie
C'est-à-dire si le malade se couche en de cubitus latéral, la matité est dans un flanc, s’il
est mort, l’autre devient sonore :
Ici le signe de Flot est (-) et le signe de Glasson est également (-)
Inspection : l’abdomen est ballonné l’ombilic déplissé alors que la matité n’est pas
déclive. Si diffus c’est parce que le liquide remplit tout l’abdomen c’est qu’on
recherche le signe de Flot et le signe de Glasson
En suite on fait la ponction au niveau de FIG parce qu’au niveau de FID, les anses sont
fixées au nerfs et il y a risque de les blesser ; tandis que dans la FIG, les anses sont
mobiles et le sigmoïde est également mobile
Repère : on trace une ligne entre l’ombilic, et l’EIAS (ligne ilio ombilicaloe ou
ombilico iliaque) on la divise en 3 parties égales et on pique à l’union de 1/3 moyenne
et 1/3 distal, de façon perpendiculaire. Ailleurs, on fait la ponction écho guidée.
Q / jury
Au cas où l’ascite n’est pas important (ascite de la moyenne importance) et matité
déclive non mobilisable cela penser à quoi ?
f) syndrome hepatorenal
c’est quand on a l’ascite de grande importance (3ème sec teur) la masse sanguinaire ↓ et
→ l’hypovolemie relative qui → l’hypoperfusion rénale → ↓ de la filtration
glomerulaire → IRA.
84
De la tête au pied
En cas d’obstacle sur la VCI (compression par une tumeur ou asc ite), il se constitue
un locis le long des flancs, des plis inguinaux à la base du thorax par dila tion des
veines s/ cutanés abdominales. Le sang y circule de bas en haut.
Pour les collatérales profondes, en cas d’obstacle de la V.P, le sang santé le foie pour
la sus hépatite → VCI → cœur droit → cœur gauche → organisme entier → cerveau
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2) l’ascite par la dilation des veines mesenteriques > et < , stomachique, coronaire et
splenique à cause de fuite de liquide dans la cavité péritonéale
3) splenomégalie
Q/ jury
Quelles sont les lésions de l’hypertension portale qui saignent ?
N.B : ce mode d’expression diffère selon qu’il s’agit d’hémorragie digestive haute
(HDH) ou d’hémorragie digestive basse (Hde)
Hémorragie digestive haute : la lésion se situe au demis de l’angle de treiz (au niveau
de ponction duodeno-zenunale)
- elle intéresse l’œsophage, l’estomac et duodonum
- causes : varices oesophagiennes et ou cardiotubérositaires
- Expression
• hématemese (partie au dessus du colon transversitaire)
• moelena
N.B : L’HDH peut s’exprimer dans certains c irconstances par hématochesis quand on
a une accélération de transite (diarrhée) pa rce que le sang n’aura pas le temps
d’être digéré.
Cause :
- rupture des varices oesophagiennes (oesophage)
- gastropathie congestive de l’http (par hypermie de la muqueuse pouvant évoluer
vers les érosions, les ulceralions, voire les ulcères vrais
Primitif : développement malin de foie qui était sain auparavant (le bord est irrégulier
et bosselé)
Secondaire : développement malin de foie qui n’était pas sain auparavant (bord
tranchant)
HDH
Oesophage :
- causes infectueuses : - oesophagite mycotique (candidose œsophage)
- causes toxiques : - caustique → stenose oesophagienne
- causes inflammatoires non spécifiques
- causes tumorales :
• tumeurs Bengns : -polype ; - diverticulite
• tumeurs malignes (canc ers de l’œsophage) : - carc icrome épidermoïde ; -
adenocarciname
- causes traumatiques :
• rupture des varices
• syndrome de Mallory weiss (par effort de vomissement)
estomac
N.B : la gastrite qui saigne beaucoup c’est la gastrite médicamentaire après la prise des
AINS. La gastrite ulcéreuse = ulcère gastroduodenal
TB : polype hémorragique
TM : cancer de l’estomac.
HDB
Causes protologiques (c'est-à-dire autour de l’anus)
- les malades hémorroïdaires
- l’unité hémorragique
- la rectite
∆∆ de Foie sensible
1) Causes infectieuses
- Hépatite bactérienne ⇒ abcès hépatique
- Hépatite parasitaire ⇒ amibiase hépatique → abcès amibiose au abcès pysgène
⇒ Schistosomiase hépatique