Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
I.1 Introduction
Dans ce chapitre on va présenter des notions sur notre réalisation et les différentes exigences
que notre maison intelligent doit le respect ; L'objectif de ce projet est de mettre en œuvre un
système domotique à faible coût, fiable et évolutif, qui peut être utilisé pour allumer ou éteindre
à distance n'importe quel appareil. Ainsi peut être utilisé pour avoir des informations sur la météo
telle que la température l’humidité la vitesse de vent ect, pour cela on va utiliser un automate de
la gamme ampio qui mettra en œuvre notre système (SH).
Dans cette section, nous donnerons une brève définition sur la domotique et la maison
intelligente, en va voir aussi l’évolution de la domotique avec le temps (Historique) plus son
principe de fonctionnement et ses fonctionnalités et l’étendue de nos besoins dans le temps
présent. Comme nous allons aborder tous les points de la technologie utilisée dans la domotique
et en finira par voir le marché de la domotique et la domotique en Algérie.
Pleine de promesses quant aux économies d’énergie, à la gestion intelligente des automatismes
du bâtiment ou dans l’aide des personnes en perte d’autonomie, la domotique peut aussi être
source d’interrogation pour les installateurs électriciens. Ce chapitre a pour but :
– De définir la domotique et ses fonctionnalités.
– De citer les diverses technologies employées en domotique.
– De citer les avantages de la maison intelligente et voir le marché de la domotique.
I.2 Évolution de la domotique :
La domotique fait référence à l’ensemble des équipements électroniques et informatiques que l’on
retrouve dans un habitat pour coordonner et automatiser son fonctionnement. De part sa nature, la
domotique s’inscrit dans le paradigme des systèmes pervasifs : elle a donc également suivi les étapes de
l’évolution des systèmes électroniques. La figure 1.1 (couleur bleue) propose de faire le parallèle avec
l’évolution des systèmes électroniques introduite dans [Waldner 2007]. Elle reprend les grandes étapes
de l’évolution de la domotique, depuis sa naissance jusqu’à sa dernière évolution où l’“intelligence” est
répartie dans les équipements électroniques distribués dans l’habitat. Les premières applications
domotiques apparaissent au début des années 80 avec l’introduction de l’infrarouge pour le contrôle à
distance et le protocole X10 (créé en 1978) pour commander les équipements domestiques par courant
porteur. Dans un premier temps, ce protocole qui utilise le réseau électrique existant répond
principalement aux besoins de sécurité et de confort : gestion des lumières, du chauffage, de l’alarme,
etc. Home Minder est un exemple de système utilisant les technologies infrarouge et courant porteur
(X10) [Brody 1985] offrant ces fonctionnalités. Commercialisé par General Electric, c’est un des premiers
systèmes qui propose une interface graphique affichée sur l’écran de la télévision.
Les années 90 sont marquées par l’apparition de standards de communication par bus domotique dont
le but “utopiste” est de garantir l’interopérabilité des équipements domotiques de natures hétérogènes
(provenant de différents équipementiers). KNX-EIB et LonWorks-LON sont deux normes de
standardisation issues d’un consensus (des acteurs du domaine) qui se sont imposées respectivement
en Europe et aux États-Unis. La technologie KNX est ouverte et interopérable avec la possibilité d’intégrer
de nombreux modules de transmission : paires torsadées, radio, courant porteur, ethernet, infrarouge,
etc . [1]
Figure I.1 : Évolution des systèmes électroniques et des systèmes domotiques
Malgré ces avancées technologiques qui offrent de nouvelles possibilités, la domotique ne trouve pas sa
place sur le marché, faute d’un besoin mal identifié. Les installations domotiques sont globalement vues
comme trop “gadgets” [PIPAME 2009], trop coûteuses et difficiles à maîtriser. Pour démocratiser
l’utilisation de la domotique, on met en avant au début des années 2000 les services que peut proposer
la maison en dissimulant les systèmes électroniques et les technologies sous-jacentes. Les interactions
entre l’utilisateur et sa maison sont ainsi mises au premier plan. L’interconnexion des équipements
permet de regrouper le contrôle à distance, la gestion d’énergie et toutes les autres fonctionnalités
domotiques : on parle de maison communicante. Un détecteur de présence peut par exemple servir pour
l’allumage automatique des lumières suivant la localisation de la personne mais il peut aussi être utilisé
en tant qu’alarme sous une certaine plage horaire. Les technologies sans fils radio comme le Zigbee ou
le Z-Wave participent à cette évolution. Elles sont basées sur un réseau de modules de communication
(modules discrets qui consomment peu) dont la structure du réseau peut être personnalisée pour
améliorer les transmissions (amélioration des distances par rapport à la couverture radio). Le paradigme
de maison intelligente prône l’utilisation de tous ces équipements diffus et interconnectés pour
automatiser le fonctionnement de l’habitat et s’adapter automatiquement aux besoins de ses occupants.
La multitude de capteurs présents dans le logement permet d’enregistrer un grand nombre
d’informations sur son utilisateur pour par la suite lui proposer des services contextuels et adaptés à ses
besoins. Bien que cette appellation ait été entendue depuis des années, l’objectif de rendre la maison
“intelligente” est toujours d’actualité, notamment pour permettre l’assistance aux personnes
dépendantes. [1]
I.3 Définition de la « Domotique » :
Le mot « domotique » vient de « Domus », le domicile en latin, associé au suffixe « tique » qui
fait référence à la technique. Elle est également appelée "immotique" lorsque qu'elle pilote les
installations des locaux professionnels. « La domotique est le domaine où le logement (domus)
rencontre la technologie sous toutes ses formes (informatique, robotique, mécanique, ergonomie
et communication) afin de fournir de meilleurs logements, du point de vue de la sécurité et du
confort ». 55 Une autre définition met l’accent sur la dimension « service » que sur la dimension
« technique » de la domotique. Michel Muffat par exemple la définit comme "L’ensemble des
services de l’habitat assurés par des systèmes réalisant plusieurs fonctions et pouvant être
connectés entre eux et à des réseaux internes et externes de communication. Parmi ces fonctions
on trouve notamment l’économie et la gestion technique, l’information et la communication, la
maitrise du confort, la sécurité et l’assistance » [2].
I.7.1Structure de la domotique :
La structure d’un système domotique est toujours la même quelle que soit la technologie
utilisée, il est constitué d’une unité de traitement (unité de commande) des capteurs et des
actionneurs :
• Unité de commande :
Que soit un automate un ordinateur, ou microcontrôleur son rôle est de centralisé
toutes les informations qui vienne à travers l’interface des entrées les capteurs pour
effectuer des taches déjà programmer.
Figure I.8 : Unité de commande
• Les Capteur :
Un capteur est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur
utilisable, telle qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une intensité ou la déviation
d'une aiguille. Les capteurs sont les éléments de base des systèmes d'acquisition de données.
Dans le cas de la domotique les capteurs sont des éléments essentiels sans les capteurs la maison
intelligente n’excitera pas à travers les capteurs l’unité de commande reçois les informations
nécessaires pour le fonctionnement de la domotique.
Les différant capteur utilisée dans la domotique :
✓ Température
✓ Pression
✓ Humidité
✓ Biométrie
✓ Mouvement, présence
✓ Détecteur de fumée
✓ Capteur de Gaz
• Les Actionneurs :
Les actionneurs sont donc des périphériques qui pilotent des appareils (radiateurs, chaudière,
télévision, machine à laver...), des lampes, ou encore des automatismes (volets, porte de garage,
store banne, etc.). Le cerveau (unité de commande) déclenche des actions en fonction des
informations recueillies par les différents capteurs disséminés à travers la maison. Par exemple,
si aucun détecteur ne détecte de présence dans la maison, le cerveau (unité de commande)
demande aux radiateurs de passer en mode économique et aux lampes de s’éteindre [5].
Figure I.10 : liste d’actionneur
Ces bus sont appelés bus techniques ouverts et constituent un standard qui regroupe des
constructeurs dont les différents matériels peuvent s'interconnecter. Contrairement aux bus
propriétaires qui ne sont compatibles qu’avec les matériels d’un constructeur donné. Comme
pour le cas des bus Imocad de Legrand, Tebis de Hager ou encore Instabus de Siemens. Ces
derniers utilisent tous le protocole EIB/Konnex qui est le protocole le plus répandu. . [10]
• Les bus VDI (Voix Données Images) ou bus à courant faible [28] : Ce type de bus est basé
sur la norme Ethernet et est plus dédié aux échanges informatiques et téléphoniques. Les
échanges de données sont concentrées sous multiformes dans un même type de câblage. Le
câblage VDI est composé de câbles à paires torsadées de type UTP ou STP et de prises RJ45.
Ce qui implique l’obligation de câblage en RJ45 de la plupart des pièces de toutes maisons
neuves comme le stipule la norme NF C 15- 100. Cette omniprésence des prises RJ45 permet
le partage de l’accès à internet et au réseau multimédia, la téléphonie sur IP, la surveillance
ainsi que d’autres fonctionnalités pouvant être mises à disposition de l’habitat. . [10]
Figure I.12 : Comparaison entre un bus de commande
Les bus multiplex : Le multiplexage consiste à raccorder à un même câble un grand nombre de
calculateurs qui communiqueront à tour de rôle. Cette approche élimine le besoin de câbler des
lignes dédiées pour chaque information à faire transiter. Pour ce type de bus l’information
circule suivant une topologie en bus. Le protocole utilisé est le CSMA/BA (Carrier Sense
Multiple Access / Bitwise Arbitration) ou accès par dominance de bit. Les bus multiplex
utilisés en domotique sont les bus CAN et CANopen qui sont des bus de données série
bidirectionnels half-duplex. Chaque nœud est connecté au bus par l’intermédiaire d’une paire
torsadée. Ce type de bus n’a débarqué que très récemment dans le cadre de la domotique mais
assure déjà une grande présence dans le futur. [10]
I.7.2.2 La liaison sans fil :
La liaison sans fil est la configuration qui offre le plus de liberté d’aménagement des
équipements en distribuant les informations dans les zones de l’habitat qui sont hors de portée
du câblage prédéfini. Sa mise en œuvre peut à la fois s’opérer dans un logement neuf
permettant alors tout éventuel réagencement dans le futur, mais aussi dans un logement en
rénovation évitant le surcoût de câblage nécessaire. Néanmoins cette liberté donne naissance à
d’autres contraintes dont la nécessité d’utilisation de piles, la faible portée des équipements, la
sensibilité aux perturbations électromagnétiques.
Les supports de la communication utilisés sont les ondes radio et l’infrarouge :
• Les ondes radio : Il existe plusieurs protocoles radios mais les plus connus sont
ZigBee, EnOcean, Bluetooth, Wireless USB et Wi-Fi. [11] Les deux premiers
protocoles sont des technologies radios utilisés pour faire dialoguer des
appareils domestiques interopérables. Le Bluetooth et ses différentes versions
ainsi que le Wireless USB sont utilisés dans le réseau informatique. Il en est de
même pour le WiFi qui en plus permet l’élargissement du réseau IP. Les ondes
radio sont aussi exploitables dans le réseau audiovisuel. Elles permettent la
diffusion de la télévision dans toutes les pièces.
Les fréquences utilisées par ces trois types de CPL sont différentes, il est donc possible de
les faire cohabiter. Les courants porteurs sont particulièrement adaptés aux logements
anciens. On rencontre beaucoup de désavantages dans leurs utilisations : Ils sont très peu
immunisés aux parasites sur les lignes et très sensibles aux différentes perturbations
provoquées par les appareils électriques, ils franchissent très mal les transformateurs
électriques, les modules utilisés sont apparents, volumineux et peu esthétique. Pour les
applications domestiques, cette technologie est dédiée davantage à la commande pour raison
du manque de retour d’information
La domotique ce n’est plus un luxe, c’est une nécessité imposée par le temps pour se tenir au
courant du développement technologique. En Algérie, elle est peu présente, bien qu’il y ait
des tentatives pour suivre l’évolution de la domotique. [8]
Les obstacles que rencontre le développement de la domotique en Algérie sont dus à plusieurs
raisons, parmi lesquelles :
✓ La faible demande, donc c’est une question de priorité de la part des citoyens.
✓ L’environnement est peu propice pour accueillir tous les aspects de la domotique.
✓ Rareté des entrepreneurs et des investisseurs capables de mettre en œuvre de tels
projets.
✓ Rareté de compétences travaillant dans le domaine des technologies modernes et
intelligentes.
– Pour donner une valeur et une importance à la domotique en Algérie, il faut un média
scientifique distingué, pour suivre le rythme d’évolution technologique moderne, et afin
de développer la conscience scientifique, et donner à ses citoyens les compétences
techniques de gestion de ces technologies.
– Par contre, certain pays arabe tels qu’EAU et KSA sont les leaders du monde arabe
dans l’utilisation et la propagation de ces technologies.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons pu expliquer que pour étudie un system domotique il faut
prendre en considération son comportement, connue le type d’information fourni par notre
entre et un majeur qui va nous simplifier le traitement de l’information et on emplois le
matériel nécessaire pour notre system, donc pour mieux simplifier la réalisation d’un système
il faut connaitre sa théorie de fonctionnement.
La maison intelligente représente l’avenir. Elle offre beaucoup plus de maîtrise aux personnes qui
y habitent. Ce chapitre a été une initiation ou un point de départ pour la réalisation d’un projet
domotique, en exposant les principaux éléments qui permet de comprendre le fonctionnement et la
constitution d’un système domotique.
Dans le chapitre suivant, on va voir en détails c’est quoi la Technologie de bus terraine utilise
pour réalise notre projet ains définir un cahier charge bien organise qui réponde aux besoins de
notre