Corrige
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PRESENTATION DU RESULTAT
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Application 2 : DETERMINATION DU PRIX DE LA TRANSACTION
Le 1/01/N, une société conclut avec un client un contrat portant sur la vente d'un
produit au prix unitaire de 100 € pour une période d'un an. Si le client achète plus de
75 unités, une réduction de 20% sera attribuée, de sorte que le prix de vente unitaire
sera ramené à 80 €.
À la conclusion du contrat, la société ne pense pas que le client achètera plus de 75
unités. Cependant le 20/04/N, compte tenu du rythme d'achat du client, elle en déduit
qu'il atteindra effectivement cette cible.
Le client a acheté 10 unités en janvier, 15 en février, 15 en mars et 12 le 20/04.
Comptabiliser le chiffre d'affaires relatif à ce contrat.
La contrepartie totale de 100 € l'unité comprend une composante fixe (80 €) et une
composante variable (20 €). Il faut estimer la contrepartie variable et déterminer si
cette estimation fait l'objet d'une limitation.
Au moment de la passation du contrat, sur la base des résultats antérieurs relatifs à
ce produit et au client, l'entité ne croit pas que le client atteindra la cible voulue pour
que la contrepartie passe à 80 €. Elle s'attend ainsi à avoir droit à une contrepartie
de 100 € l'unité.
Le chiffres d'affaires cumulé au 31/03/N s'établit donc à : (10 + 15 +15) x 100 = 4 000
€.
Clients (B) 4 000
Ventes (R) 4 000
Le 20/04/N, compte tenu du rythme d'achat du client, la société estime que le client
dépassera la cible des 75 unités. Les produits devront être ajustés de manière
rétrospective et portés à 80 € l'unité.
Clients (B) 160
Ventes (R) 12 x 80 – [(10 + 15 +15) x 20] 160
Le chiffres d'affaires cumulé au 20/04/N ressort à : 52 x 80 = 4 160 €.
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Application 3 : DETERMINATION DU PRIX DE LA TRANSACTION
Une société vend 100 unités d'un produit à 100 € chacune. Selon ses pratiques
commerciales habituelles, elle permet au client de retourner dans les 30 jours toute
unité inutilisée et d'en recevoir le remboursement intégral.
Le coût de revient unitaire du produit est de 60 €.
L'entité estime à 25% la probabilité qu'une unité soit retournée, à 50% la probabilité
que 3 unités soit retournées, et à 25% la probabilité que 5 unités soit retournées.
L'entité estime que le coût de récupération est non significatif et qu'elle pourra
revendre les produits retournés.
Comptabiliser le chiffre d'affaires relatif à ce contrat.
Un montant de contrepartie est considéré comme variable si un produit a été vendu
avec un droit de retour.
L'entité doit comptabiliser des produits pour un montant égal à la contrepartie à
laquelle elle s'attend avoir droit. Elle ne comptabilise donc pas de produits pour les
biens dont elle s'attend à ce qu'ils soient retournés, soit ici :
[(1x25%)+(3x50%)+(5x25%)] = 3 unités.
Elle comptabilise un passif au titre du remboursement futur attendu.
Elle doit également inscrire un actif avec une écriture correspondant dans le coût des
ventes au titre du droit à récupérer les biens lorsque le remboursement est réglé.
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Application 4 : DETERMINATION DU PRIX DE LA TRANSACTION
Une entité vend 1 000 unités d'un produit à un distributeur au prix de 10 000 €. Elle
paie en outre 1 000 € au distributeur pour le référencement de son produit, ce qui
couvre des services déterminés de stockage, de positionnement en magasin et de
soutien technique.
L'entité détermine, à la lumière des transactions similaires conclues sur ce marché,
que la juste valeur de ces services est de 600 €.
Comptabiliser ce contrat.
Le paiement fait au distributeur a une contrepartie en nature qui doit être évalué à la
juste valeur, soit 600€.
Le solde de 400 € (paiement au distributeur – juste valeur du service) est porté en
déduction du prix de la transaction.
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Application 5 : COMPTABILISATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES
La société Bêta a conclu le 1/04/N avec la société Alpha un contrat de service de
maintenance informatique. Le forfait annuel, payable en 4 fois par parts égales au
début de chaque trimestre est fixé à 24 000 €. le forfait annuel
La méthode choisie est celle des intrants (inputs), et les produits sont comptabilisés
en fonction des heures de travail fournies.
Au 31/12/N, la société Alpha a constaté avoir effectué 60h de travail (sur une
prévision de 100h).
Comptabiliser ce contrat chez la société Alpha.
Les versements de Bêta ont été constatés comme suit au 1/04, 1/07 et 1/10/N :
Banque (B) 24000/ 4 = 6 000
Client, acompte (B) 6 000
Au 31/12/N, Alpha constate les produits des activités ordinaires en fonction de
l'avancement de l'exécution de la prestation :
24 000 x 60/100 = 14 400 €.
Client, acompte (B) 14 400
Prestations de services (R) 14 400
Le solde du compte client est créditeur de 3 600 €.
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Application 6 : COMPTABILISATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES
La société Upsilon a lancé en juillet N un chantier de travaux qui doit se terminer en
N+1. Le produit attendu de ce chantier est de 350 000 €.
La méthode des intrants (inputs) est utilisée comme degré d'avancement.
Au 31/12/N, les charges engagées ou restant à engager sont les suivantes :
Année N Année N+1
Charges directes de production 80 000 100 000
Charges indirectes de production 40 000 56 000
Charges de distribution 24 000
Quote-part de frais généraux 20 000 40 000
Total 140 000 220 000
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Comme la charge totale est estimée à 300 000€, le contrat est déficitaire, et la perte
globale attendue est de : 300 000 – 270 000 = 30 000 €.
Le degré d'avancement étant toujours de 40%, le chiffre d'affaires à constater au titre
de l'exercice N est de : 270 000 x 40% = 108 000, ce qui aboutira à une marge
négative de : 120 000 – 108 000 = 12 000 €.
31/12/N
Client, facture à établir (B) 108 000
Travaux (R) 108 000
La perte constatée ne correspond pas à la perte totale attendue. Il faut donc
constater une perte à terminaison de : 30 000 – 12 000 = 18 000 €.
31/12/N
Dotation aux provisions (R) 18 000
Provision pour perte à terminaison (B) 18 000
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CORRIGES APPLICATIONS NORMES RELATIVES AUX PASSIFS
2. Une société a accordé une caution au profit d’un tiers pour un emprunt
bancaire contracté par ce dernier en avril N. Au 31/12/N, le solde de
l’emprunt ressort à 1 million d’euros. À la date d’arrêté des comptes, la mise
en jeu de la caution n’est pas probable.
L’obligation de l’entreprise à la date de clôture est matérialisée par l’octroi de la
caution au tiers. L’absence de probabilité de sortie de ressource implique
l’existence d’un passif éventuel. Un passif éventuel n’est pas comptabilisé au
bilan. Il est mentionné dans les notes annexes.
3. Une société a accordé une caution au profit d’un tiers pour un emprunt
bancaire contracté par ce dernier en avril N. Au 31/12/N, le solde de
l’emprunt ressort à 1 million d’euros. À la date d’arrêté des comptes, étant
donnée la situation financière du tiers, la mise en jeu de la caution est
certaine mais son échéance non encore connue. Le produit certain attendu
du recours intenté par l’entreprise ressort à 200 000 €.
L’obligation de l’entreprise à la date de clôture est matérialisée par l’octroi de la
caution au tiers. La probabilité de sortie de ressource implique la constatation
d’un passif. L’échéance n’étant pas connue, c’est une provision et non une dette
qu’il convient d’enregistrer.
Un remboursement attendu de la dépense nécessaire à l’extinction d’une
obligation provisionnée ne minore pas le montant d’une provision ; il est
comptabilisé distinctement à l’actif si l'entité a la quasi-certitude de recevoir ce
remboursement si elle éteint son obligation. C’est pourquoi l’entreprise doit
comptabiliser séparément :
– une provision de 1 million d’€ ;
– un actif de 200 000 €.
Dans l'état du résultat global, la charge correspondant à une provision peut être
présentée nette du montant comptabilisé au titre d'un remboursement :
Solution 1 :
Charge : dotation aux provisions : 1 million d’€
Produits : autres produits : 200 000 €.
Solution 2 :
Charge : dotation aux provisions : 800 000€
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intérêts. Les avocats de l’entreprise estiment qu’il est peu probable que
l’entreprise soit condamnée.
Le fait générateur d’obligation est le licenciement du salarié. Il existe donc une
obligation actuelle à la date de clôture. En revanche, il n’est pas probable ou
certain qu’elle provoquera une sortie de ressources. Il s’agit donc d’un passif
éventuel à mentionner dans l’annexe.
7. Une compagnie aérienne est tenue par les règles de l'aviation civile à
soumettre ses avions à un contrôle approfondi par un organisme
indépendant tous les 3 ans. La dépense afférente est de 200 K€ par avion.
Il n'y a pas de fait générateur d'obligation au 31/12/N. Le coût de ces contrôles ne
peut être provisionné car l'existence de l'obligation dépend de la poursuite de
l'exploitation des avions. L'entreprise peut très bien décider de vendre les avions
avant d'avoir à réaliser les contrôles. Le coût des contrôles est intégré dans le
coût des avions en tant que composant et amorti sur 3 ans.
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Application 2 : PROVISION POUR GARANTIE
La société AXER vend des ordinateurs portables à des particuliers. Elle accorde à
ses clients, selon ses pratiques commerciales, une garantie de 12 mois pièces et
main d'œuvre. En N, elle a vendu 100 000 ordinateurs. Le SAV estime que pour
chaque unité vendue, la probabilité est de 95% pour qu'aucun défaut ne se déclare,
de 3% que la réparation d'une pièce défaillante coûte 50€ à AXER, et de 2% qu'une
réparation majeure coûte 250 €.
Quel est le fait générateur d'obligation?
Le fait générateur d'obligation est la vente des ordinateurs et non la défaillance de
ces derniers.
Selon quelle méthode doit être évaluée cette provision?
S'agissant d'une obligation multiple, la provision doit être évaluée selon la méthode
de la valeur attendue (méthode statistique d'estimation).
Chiffrer et comptabiliser la provision pour garantie au 31/12/N.
Le montant de la provision est obtenu en pondérant chaque possibilité de résultat par
sa probabilité associée, soit provision pour garantie au 31/12/N =
(100 000 x 3% x 50) + (100 000 x 2% x 250) = 650 000
Un constructeur automobile offre une garantie de 3 ans à ses clients. Sur la base de
l'expérience passée, la probabilité qu'un véhicule tombe en panne est de 2% la 1ère
année, 8% la 2ème et 15% la 3ème. Le coût moyen de la réparation est estimé à 5% du
prix de vente.
Le chiffre d'affaires a évolué comme suit :
N-2 : 600 Millions d'€
N-1 : 650 Millions d'€
N : 750 Millions d'€
Provision pour garantie au 31/12/N.
Échéance N+1 N+2 N+3
Garantie sur ventes N-2 :
600 x 15% x 5% = 4,5
Garantie sur ventes N-1
650 x 8% x 5% = 2,6
650 x 15% x 5% = 4,875
Garantie sur ventes N
750 x 2% x 5% = 0,75
750 x 8% x 5% = 3
750 x 15% x 5% = 5,625
Total 7,85 7,875 5,625
Une partie de l'obligation étant à échéance à plus d'un an, la provision pour garantie
doit être actualisée, soit au 31/12/N :
7,85 + 7,875/1,04 + 5,625/1,042 = 20 622 744 €
Dotation aux provisions pour risques (R) 20 622 744
Provision pour garantie(B) 20 622 744
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Application 3 : COÛTS DE RESTRUCTURATION
Suite à des difficultés financières importantes, la société Deville a décidé la mise en
œuvre d’un plan de restructuration début N+1.
– Les mesures de réorganisation ont été approuvées par un conseil d’administration
en date du 10/12/N.
– Les mesures de réorganisation ont été présentées à une réunion du comité
d’entreprise le 18/12/N.
– Les salariés licenciés ont reçu un courrier individuel le 2/01/N+1.
– Les éléments prévisionnels de coûts de restructuration sont les suivants :
indemnités de licenciement et charges liées : 200 000 € ;
coûts de déménagement du matériel réutilisable : 20 000 € ;
coûts de mise au rebut du matériel non réutilisable : 3 000 € ;
cession de matériels non réutilisables complètement amortis : 5 000 € ;
indemnité de rupture de contrat avec un fournisseur : 10 000 € ;
dépenses de formation du personnel pour la nouvelle activité : 15 000 € ;
indemnité de résiliation du bail : 12 000 € ;
perte sur le stock de produits finis au 31/12/N : 14 000 € ;
dépenses de modernisation des réseaux de distribution : 80 000 €.
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Sont donc provisionnables les éléments suivants :
– indemnités de licenciement et charges liées : 200 000 € ;
– coûts de mise au rebut du matériel non réutilisable : 3 000 € ;
– indemnité de rupture de contrat avec un fournisseur : 10 000 € ;
– indemnité de résiliation du bail : 12 000 €.
Soit un total de 225 000 €.
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Application 4 : INDEMNITE DE FIN DE CARRIERE
Au moment du départ à la retraite d'un salarié, la société Textilex verse une somme
forfaitaire correspondant à 1% du salaire de fin de carrière par année d'activité.
Pour un cadre dirigeant recruté le 1/01/N, le salaire annuel a été fixé à 100 000 €.
D'après les accords conclus lors de la signature de son contrat de travail, ce salaire
augmentera de 5% par an.
Le salarié partira à la retraite au 31/12/N+4. Le taux d'actualisation est fixé à 4,5%
par an sur l'ensemble de la période. La probabilité que le salarié reste dans
l'entreprise jusqu'à sa retraite est égale à 1.
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Présenter l'écriture comptable à enregistrer au 31/12/N et au 31/12/N+1.
31/12/N
Charges de personnel (R) 1 020
Provision pour retraite (B) 1 020
31/12/N+1
Charges de personnel (R) 1 066
Charges financières ou charges de personnel (R) 46
Provision pour retraite (B) 1 112
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Application 5 : INDEMNITE DE FIN DE CARRIERE
Engagement au 31/12/N
– Prestation définie à verser au moment du départ en retraite : l’évaluation se fait sur
la base de l’ancienneté acquise au 31/12/N, soit 12 ans et sur la rémunération à la
date du départ à la retraite, soit dans 6 ans. 45 000 × 1,026 × 1 % × 12 = 6 081,28 €.
– Probabilité pour Mme Simon d’être présente dans l’entreprise au moment de la
retraite : cette probabilité est liée à deux éléments :
• la probabilité de survie : 89 523/91 273 = 98,08 % (probabilité d’être en vie à
l’âge de 60 ans pour une personne en vie à l’âge de 54 ans) ;
• la probabilité de ne pas avoir quitté l’entreprise : (100 % – 5 %)6 = 73,51 %
(chaque année, 5 % du personnel quitte l’entreprise).
– Actualisation de la dette future : la dette future estimée au 31/12/N+6 doit être
ramenée à sa valeur au 31/12/N par une actualisation au taux de 6 % :
[6 081,28 × 89 523/91 273 × (100 % – 5 %)6] × 1,06-6 = 3 090,96, arrondis à 3 091 €.
Engagement au 31/12/N+1
– Prestation définie à verser au moment du départ en retraite :
45 900 × 1,025 × 1 % × 13 = 6 588,05 €.
– Probabilité pour Mme Simon d’être présente dans l’entreprise au moment de la
retraite : cette probabilité est liée à deux éléments :
• la probabilité de survie : 89 523/91 013 = 98,36 % ;
• la probabilité de ne pas avoir quitté l’entreprise : (100 % – 5 %)5 = 77,38 %.
– Actualisation de la dette future : la dette future estimée au 31/12/N+6 doit être
ramenée à sa valeur au 31/12/N+1 par une actualisation au taux de 6 % :
[6 588,05 × 89 523/91 013 × (100 % – 5 %)5] × 1,06– 5 = 3 746,94, arrondis à 3 747 €.
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La variation de l'obligation entre le 31/12/N et le 31/12/N+1 ressort à : 3 747 – 3
091 = 656 €
EIle s'analyse comme suit :
Coût des services rendus : 1an, sur les 13 années effectuées au 31/12/N+1,
soit : 3 747/13 = 288,23 à comptabiliser en résultat net
Coût financier : 3 091 x 6% = 185,46 à comptabiliser en résultat net
Ecart actuariel : par différence : 656 – 288,23 – 185,46 = 182,31 à
comptabiliser en autres éléments du résultat global
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Application 6 : PENSION DE RETRAITE
Au 31/12/N-1 une entreprise calcule ses obligations au titre des prestations définies
pour le salarié Robert.
Robert est âgé de 40 ans au 31/12/N-1. Sa rémunération est de 30 000 € et il est
salarié dans l'entreprise depuis le 1/01/N-6.
Compte tenu des hypothèses actuarielles de N, les droits acquis par Robert
au 31/12/N ressortent à :
7 x 0,3% x (30 600 x 1,0219) x 55% x 1 – 1,045-15 x 1,045-19 = 2 395,98
0,045
Début N, une entreprise signe un contrat d'intéressement aux termes duquel chacun
de ses 1 000 salariés pourra, entre le 1/01/N+2 et le 31/12/N+3, exercer le droit de
recevoir une somme égale à 10 fois la hausse de la valeur de l'action entre le 1/01/N
et la date d'exercice de ce droit.
Le plan est réservé aux salariés qui seront encore en poste au 31/12/N+1.
Au 1/01/N, l'action cote 100 €, et l'entreprise estime que 5% des salariés quitteront
l'entreprise avant le 31/12/N+1. La juste valeur du droit, estimée à l'aide d'un modèle
d'évaluation d'options, est estimée à 230 €.
Au 31/12/N, l'action cote 120 €, et la juste valeur du droit est de 260 €.
En N, 20 salariés ont quitté l'entreprise et on estime toujours que 950 personnes
seront encore présentes au 31/12/N+1.
Au 31/12/N+1, l'action cote 130 €, et la juste valeur du droit est de 350 €. 960
salariés sont en poste à cette date.
En N+2, 500 salariés exercent leurs droits. Le cours moyen de l'action au moment de
l'exercice des droits est de 140 €.
Au 31/12/N+2, l'action cote 127 €, et la juste valeur du droit est de 290 €.
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En N+3, l'entité règle les salariés ayant exercé leurs droits.
N+3
Dettes 460 x 290 (B) 133 400
Charges de personnel (133 400 – 115 000) (R) 18 400
Banque 460 x 10 x (125 – 100) (B) 115 000
Une entreprise attribue à l'un de ses dirigeants 1 000 options sur actions. Ces options ne
sont pas exerçables avant 2 ans. Néanmoins, elles sont définitivement acquises au
dirigeant.
La juste valeur de l'option à la date d'attribution est de 10 €.
Pour chaque option, il est prévu que le dirigeant puisse obtenir dans 2 ans une action
nouvelle au prix d'exercice de 150 €.
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Application 10 : INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES ATTRIBUES AVEC
CONDITION DE SERVICE
Le 1/01/N, l’entité G attribue 12 000 options sur action à un de ses cadres. Ces options
ne seront acquises qu’à la condition que ce cadre reste trois années au service de
l’entité. Cette condition satisfaite, le cadre pourra exercer les options pendant cinq ans.
La juste valeur de l’option est estimée à 20 € à la date d’attribution;
Le 31/12/N, la probabilité que le cadre satisfasse la condition est de 75 %.
Le 31/12/N+1, la probabilité s’établit à 90 %.
Le 31/12/N+2, le cadre est toujours salarié de l’entité (hypothèse 1), ou a quitté la société
six mois auparavant (hypothèse 2).
31/12/N+2
Hypothèse 1 : le cadre ayant accompli les trois années de service requises, les
options sur actions lui sont définitivement acquises. Une charge de 12 000 x 20 x 3/3
– 60 000 – 84 000 (soit 96 000 €) doit être enregistrée en contrepartie d’une
augmentation des capitaux propres.
Quelle que soit la décision ultérieure du cadre (exercice ou non des options)
l’augmentation des capitaux propres de 240 000 € est définitive.
31/12/N+2
Charges de personnel (R) 96 000
Capitaux propres (B) 96 000
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Application 11 : INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES ATTRIBUES AVEC
CONDITION DE PERFORMANCE NON LIEE AU MARCHE
Au 31/12/N, la période d'acquisition des droits est estimée à 4 ans (N à N+3 inclus).
31/12/N
Charges de personnel (R) 1 000 x 250 x 1/4 62 500
Capitaux propres (B) 62 500
Au 31/12/N+1, la période d'acquisition des droits est revue à 3 ans (N à N+2 inclus).
31/12/N+1
Charges de personnel (R) [1 000 x 250 x 2/3] – 62 500 104 167
Capitaux propres (B) 104 167
Au 31/12/N+2, l'objectif est atteint. L'entreprise acquiert ses propres actions qu'elle
attribue à son DG.
31/12/N+2
Charges de personnel (R) 83 333
[1 000 x 250] - 62 500 - 104 167
Capitaux propres (B) 83 333
Actions propres (B) 320 000
Banque (B) 320 000
Capitaux propres (B) 250 000
Résultat de cession d'actions propres (B) 70 000
1000 x (320 – 250)
Actions propres (B) 320 000
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Application 12 : INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES ATTRIBUES AVEC
CONDITIONS LIEES AU MARCHE
Au 31/12/N, le cours de l'action est de 140 € et la juste valeur de l'option est estimée
à 3 €. L'entreprise estime que le cours de l'action n'atteindra pas 200 € avant la fin de
l'année N+4 et que 2 de ses dirigeants auront quitté l'entreprise à cette date.
A fin N+2, l'action cote 210 € et les 10 dirigeants sont encore en place. Ils ont la
possibilité d'exercer leur option pendant 5 ans.
Comptabiliser l'ensemble des écritures relatives à cette opération.
La période d'acquisition des droits est évaluée à 5 ans (atteinte de la condition de
marché étant estimée à fin N+4). La juste valeur de l'option à la date d'attribution
tient compte de cette condition de marché.
31/12/N
Charges de personnel (R) 10 000 x 8 x 2 x 1/5 32 000
Capitaux propres (B) 32 000
Au 31/12/N+2, les 10 cadres pourront exercer leurs options durant les 5 ans ultérieurs.
31/12/N+2
Charges de personnel (R) 128 000
[10 000 x 10 x 2] – 32 000 – 40 000
Capitaux propres (B) 128 000
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Que se passe-t-il si un cadre bénéficiaire n'exerce pas son option dans le
délai de 5 ans imparti?
Les 10 000 options comptabilisées restent dans les capitaux propres. Il n'y a pas de
remise en cause ultérieure.
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CORRIGES APPLICATIONS NORMES RELATIVES AUX ACTIFS
Travail à faire
• comptabiliser l'immobilisation lors de son entrée dans le patrimoine
(présenter le détail du calcul)
Coût d'entrée = prix d'achat – remise – escompte + droits de douane + frais de
transport + frais d'installation + tests de fonctionnement + coûts de
démantèlement = 300 - 5 - 3 + 4 + 6 + 5 +7 + 16 = 330
1/01/N
Immobilisation (B) 330
Banque(B) 314
Provision pour démantèlement (B) 16
31/12/N à 31/12/N+9
Dotation aux amortissements des immobilisations (R) 33
Amortissements des immobilisations(B) 33
31/12/N+9
Amortissements des immobilisations(B) 330
Immobilisations (B) 330
Provision pour démantèlement (B) 16
Reprise de provision(R) 16
Coûts de démantèlement (R) 18
Banque (B) 18
1
Application 2 : ACQUISITION D'UNE IMMOBILISATION CORPORELLE
Une entreprise a acquis au 1/01/N une carrière pour 500 000 €, dont la durée
d'exploitation prévue est de 10 ans. À l'issue de cette période, l'entreprise devra
aménager le site pour le remettre en état. Les dépenses correspondantes futures
sont estimées à 50 000 € et la valeur résiduelle du terrain à l'issue de la période
d'exploitation est nulle.
On suppose que le coût de l'aménagement évolue comme l'inflation dont le taux est
de 3% annuel.
Travail à faire
• comptabiliser l'acquisition de la carrière
La valeur actuelle du coût de réaménagement de la carrière est de :
50 000 x 1,03-10 = 37 205 €
1/01/N
Carrière(B) 537 205
Banque (B) 500 000
Provision pour remise en état (B) 37 205
• comptabiliser les écritures d'inventaire au 31/12/N et au 31/12/N+1.
Chaque année, il faut augmenter le montant de la provision pour tenir compte de la
hausse du coût prévisible du coût d'aménagement :
Au 31/12/N : 37 205 x 3% = 1 116
Au 31/12/N+1 : (37 205 + 1 116) x 3% = 1 150
Ces variations dues au rapprochement de la date de remise en état sont
comptabilisées en charges financières (coût de la désactualisation) :
31/12/N
Dotation aux amortissements des immobilisations(R) 53 720
Amortissements des carrières (B) 53 720
Charges financières(R) 1 116
Provision pour remise en état (B) 1 116
31/12/N+1
Dotation aux amortissements des immobilisations(R) 53 720
Amortissements des carrières (B) 53 720
Charges financières(R) 1 150
Provision pour remise en état (B) 1 150
• Comptabiliser les écritures relatives à la date de fin d'exploitation de la
carrière en supposant que les coûts de remise en état se sont élevés à
53 000 €.
31/12/N+9
Dotation aux amortissements des immobilisations(R) 53 721
Amortissements des carrières(B) 53 721
Amortissements des carrières (B) 537 205
Carrières (B) 537 205
Charges financières (R) 1 456
Provision pour remise en état (B) 1 456
Provision remise en état (B) 50 000
Reprise de provision (R) 50 000
Coûts de démantèlement (R) 53 000
Banque (B) 53 000
2
Application 3 : PLAN D'AMORTISSEMENT
Total 26 760
31/12/N-4 à 31/12/N
Dotation aux amortissements (R) 5 352
Amortissement du matériel de transport(B) 5 352
31/12/N
Amortissement du matériel de transport (B) 26 760
Banque (B) 3 240
Matériel de transport (B) 30 000
3
Application 4 : APPROCHE PAR COMPOSANTS
La société PAM a fait l'acquisition d'une grue mobile le 1/01/N pour un montant de 2
millions d'€. Selon les configurations techniques du fournisseur et l'historique de
remplacement de la société qui possède des matériels du même type, les
composants suivants sont déterminés :
- Structure de la grue : 70%; durée d'utilisation : 40 000 heures de prestations
- Composant électricité : 10%; durée d'utilisation : 10 ans
- Mécanismes et équipements : 20%; durée d'utilisation : 20 000 heures de
prestations
La grue est utilisée entre 2 000 et 4 000 heures annuellement selon le niveau
d'activité.
Au cours de l'exercice N, la grue a été utilisée pendant 2 500 heures.
• Écriture au 1/01/N
• Écriture au 31/12/N.
- Amortissement du composant structure : 1400 000 x (2 500/40 000) = 87 500
- Amortissement du composant électricité : 200 000 x 10% = 20 000
- Amortissement du composant mécanismes et équipements : 400 000 x (2
500/20 000) = 50 000
Dotation aux amortissements des immobilisations 157 500
corporelles (R)
Amortissement composant structure(B) 87 500
Amortissement composant électricité(B) 20 000
Amortissement composant mécanismes et 50 000
équipements(B)
4
Application 5 : REEVALUATION D'UN TERRAIN
Un terrain a été acquis en N-8 pour un montant de 400 000€. Il a été réévalué à sa
juste valeur au 31/12/N-4, soit 600 000 €.
Au 31/12/N, la juste valeur du terrain est estimée à 360 000 €. Le terrain a une valeur
de marché de 520 000 € au terme de l'année N+3 et de 395 000 € au terme de
l'année N+6.
• Écritures relatives à la fluctuation de juste valeur du terrain, les terrains
de l'entité étant comptabilisés selon le modèle de la réévaluation.
Au 31/12/N-4 : écart de réévaluation positif : 600 000 – 400 000 = 200 000
Au 31/12/N : réévaluation négative: 600 000 – 360 000 = 240 000 : à imputer en
priorité sur l'écart d'évaluation positif, et le reliquat en charges.
Au 31/12/N+3 : réévaluation à la hausse : 520 000 – 360 000 = 160 000 : reprise de
dépréciation et constatation d'un nouvel écart de réévaluation
Au 31/12/N+6 : réévaluation négative: 520 000 – 395 000 = 125 000 : à imputer en
priorité sur l'écart d'évaluation positif, et le reliquat en charges.
6
Le traitement comptable à effectuer est le suivant :
La diminution de la juste valeur doit d’abord être imputée sur l’écart de réévaluation
puis en charge pour l’excédent.
L’écart de réévaluation était initialement de 185 000 €, 5 000 € ont été transférés en
résultats non distribués il restait donc 180 000 €.
7
Application 7 : IMMEUBLE DE PLACEMENT
Un immeuble de placement acquis le 16/04/ N-1 au prix de 150 000 € a été réévalué
à la juste valeur le 31/12/N-1 à 165 000 €. Le 31/12/N, la juste valeur de cet
immeuble s’élève à 190 000 €. Sa durée d’utilité est fixée à 50 ans.
8
Application 8 : CONTRAT DE LOCATION chez le PRENEUR et chez le
BAILLEUR
Une entité finance le 1/01/N un outillage par le biais d’un contrat de location.
L’actif loué est d’une nature spécifique telle que seul le preneur peut l’utiliser sans lui
apporter de modifications majeures.
Sa juste valeur est de 180 000 €.
Le contrat consiste en une série de 6 versements annuels à terme échu de 32 000 €.
La durée de vie économique de l’outillage est de 10 ans. L’amortissement de la
machine est linéaire.
Le montant de la levée d’option s’élève à :
Hypothèse 1 : Levée d'option à €.47 000;
Hypothèse 2 : Levée d'option à €.75 000.
Les coûts directs initiaux du bailleur s’élèvent à 657 €, ceux du preneur à 500 €.
En cas de non levée de l'option, la valeur résiduelle non garantie sera supposée
égale à la valeur comptable de l'actif à l'issue du contrat.
Chez le PRENEUR
Soit : i = 7,5 %
9
L’actif (droit d’utilisation) est enregistré à la mesure initiale du passif de location, à
laquelle sont ajoutés les coûts directs initiaux du preneur.
soit i = 9.898 %
Plaçons-nous du côté du preneur : Celui-ci considère qu’il ne va pas exercer l’option
d’achat. Ses paiements ne sont pas identiques à ceux que le bailleur a envisagés. Ils
ne sont constitués que de 6 loyers de 32 000 €. La mesure initiale du passif de
location, actualisée au taux de 9,898 %, s’élève à:
10
L’actif (droit d’utilisation) est enregistré à la mesure initiale du passif de location, à
laquelle sont ajoutés les coûts directs initiaux du preneur.
Chez le BAILLEUR
- Qualifier le contrat de location
L’outillage étant spécifique, il s’agit d’un contrat de location financement.
11
Application 9 : MODIFICATION DU PASSIF DE LOCATION
Soit : i = 6,946 %
12
Au 31/12/N :
Dette financière (B) 14 328
Charges d’intérêts (R) 5 672
Banque(B) 20 000
Dotations aux amortissements 96 658 /6 (R) 16 109
Amortissements droit d’utilisation (B) 16 109
Au 31/12/N+1 :
Dette financière (B) 15 323
Charges d’intérêts (R) 4 677
Banque(B) 20 000
Dotations aux amortissements 96 658 /6 (R) 16 110
Amortissements droit d’utilisation (B) 16 110
A fin N+1, l’entité décide qu’elle n’exercera pas l’option de prolongation du contrat.
• Déterminer taux d'intérêt implicite révisé du contrat de location à la
signature du contrat
Le bailleur va décaisser 100 000 €, puis encaisser 15 000 € à la signature du
contrat, 4 loyers de 20 000 €, et récupérer un bien au bout de 4 ans dont la valeur
est estimée à 30 000 €.
Le taux d’intérêt implicite révisé du contrat est tel que :
13
• Présenter le tableau d’amortissement de l’obligation locative révisée
Au 31/12/N+2 :
Dette financière (B) 16 686
Charges d’intérêts (R) 3 314
Banque(B) 20 000
Dotations aux amortissements (R) 23 693
Amortissements droit d’utilisation (B) 23 693
Au 31/12/N+3 :
Dette financière (B) 18 268
Charges d’intérêts (R) 1 732
Banque(B) 20 000
Dotations aux amortissements (R) 23 692
Amortissements droit d’utilisation (B) 23 692
14
Application 10 : CONTRAT DE LOCATION SIMPLE chez le BAILLEUR
15
Application 11 : IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
La société PAM ne peut pas inscrire à l'actif les frais de recherche. Les 900 000 €
devront donc rester en charges. Concernant les frais de développement, la société
ne peut pas capitaliser ces frais avant qu'elle n'ait établi que son projet répond à
l'ensemble des conditions d'activation.
Les tests ont été réalisés le 15/01/N+1 et les résultats connus le jour même. Les
dépenses de développement engagées en N doivent donc rester en charges. En
effet, au 31/12/N les frais de développement ne répondaient pas aux critères
d'activation.
Seuls les frais engagés après le 15/01/N+1 doivent être activés soit :
3 000 000 – 1 900 000 – 300 000 = 800 000 €.
Les frais de développement de N et ceux exposés entre le 1/01 et le 15/01/N+1
devront rester en charges.
16
Application 12 : DÉPRÉCIATION D'ACTIFS
La société PAM acquiert au 1/01/N une ligne de production dont le coût est de 100
000 €. Cet actif a une durée d'utilité de 5 ans. Il est amorti en linéaire. Sa valeur
résiduelle est de 10 000 €.
Au cours de l'année N+1, le marché du produit réalisé par cette ligne de production
est en régression.
Les informations suivantes vous sont communiquées :
- Les prévisions de flux de trésorerie générés par la ligne de production :
N+2 N+3 N+4
Recettes d'exploitation 36 000 31 000 24 000
Frais de personnel 6 000 7 000 7 000
Frais d'entretien 1 000 1 250 1 500
- La société prévoit d'exploiter la ligne de production jusqu'à la fin de l'année
N+4 et de la revendre alors pour 4 000 €, après une remise en état de 1 500
€;
- Le prix du marché auquel la ligne pourrait être vendue fin N+1 est estimé à 60
000 €. . Les coûts de sortie seraient de 3 000 €;
- La structure de financement de la société au 31/12/N+1 est la suivante :
Dettes financières/capitaux propres = 3/2
- Le taux moyen des emprunts de l'entreprise est de 8,4%
- Le taux de rendement requis par les actionnaires de la société est de 10%.
17
Taux d'actualisation :
Dans la mesure où le risque lié à l'actif est du même ordre que celui de l'entreprise
dans son ensemble, nous retiendrons le coût moyen pondéré du capital (avant
impôt), soit :
(8,4% x 3/5) + (10% x 2/5) = 9%
La valeur d'utilité de la ligne de production au 31/12/N+1 est égale aux flux de
trésorerie prévisionnels actualisés à 9% :
29 000/1,09 + 22 750/1,092 + 18 000/1,093 = 59 654 €.
Quel est l'impact sur la dotation aux amortissements de N+2, sachant que la
valeur résiduelle de l'actif est jugée non significative et que les autres
paramètres du plan restent inchangés?
La valeur comptable de l'actif est répartie sur sa durée d'utilité restant à courir, soit 3
ans.
La dotation aux amortissements de N+2 est de : 59 654 / 3 = 19 885
18
Application 13 : AMORTISSEMENT ET PERTE DE VALEUR
Une société qui établit ses états financiers selon le référentiel IFRS a acquis le
1/01/N un matériel industriel pour un montant HT de 30 000 €.
Ce bien est amorti comptablement selon le mode linéaire sur 5 ans.
Vous disposez par ailleurs des éléments d'information suivants concernant la valeur
de cette immobilisation :
31/12/N+1 31/12/N+2
Juste valeur 15 000 12 500
Valeur d'utilité 14 000 13 000
19
Application 14 : DEPRECIATION D'ACTIFS AVEC UGT
Quel traitement comptable doit être appliqué le 31/12/N selon les dispositions
de la norme IAS 36 ?
Le goodwill est globalement rattaché aux trois UGT, il convient donc de procéder en
deux étapes afin de déterminer quelle dépréciation doit éventuellement être
constatée et sur quels éléments l’imputer.
20
Eléments Valeur comptable après étape 1 Valeur recouvrable
UGT 1 150 230
Goodwill 400 0
La perte de valeur de l'UGT 2 est affectée à hauteur de 150 sur le goodwill, et pour le
reliquat (70), à la valeur comptable des actifs composant l'UGT.
La perte de valeur de l'UGT 3 est affectée à hauteur de 200 sur le goodwill, et pour le
reliquat (230), à la valeur comptable des actifs composant l'UGT.
21
Application 15 : EVALUATION DES STOCKS
22
Application 16 : COÛTS D'EMPRUNT
Une société a entrepris la construction d'un immeuble destiné à abriter son siège
social. Le financement est assuré par 2 emprunts qui n'ont pas été spécifiquement
souscrits pour ce projet. La construction a débuté en N-1 et sera achevée en N+1.
Au 1/01/N, le coût des travaux en cours s'élève à 1,7 million d'€.
Au 31/12/N, il est de 3,7 millions d'€.
Les données relatives aux 2 emprunts sont les suivantes :
En € 01/01/N 31/12/N
Emprunt à 4% 2 000 000 1 600 000
Emprunt à 5% 3 000 000 3 000 000
23
CORRIGES APPLICATIONS NORMES RELATIVES A
L'INFORMATION FINANCIERE
Application 1 : Établissement de l'état du résultat net
État du résultat net de l'exercice N sur la base du classement des charges par
nature
- Coût de production des 100 000 gadgets :
o Matières 1ères : (5 000 x26 +95 000 x28) : 2 790 000
o Main d'œuvre de production : 2 000 000
o Dotation aux amortissements des machines 600 000
Total 5 390 000
Soit un coût unitaire de 53,90 €
- Stock final de gadgets : 22 000 +100 000 – 112 000 = 10 000 unités, soit en
valeur : 10 000 x 53,90 = 539 000 €
- Variation de stocks de produits finis = stock final – stock initial = 539 000 – 1 100
000 = (561 000)
1
État du résultat net de l'exercice N sur la base du classement des charges par
fonction
- Coût de production des gadgets vendus :
o Stock initial : 22 000 x 50 = 1 100 000
o Coût de production : 5 390 000
o Coût de production des gadgets disponibles 6 490 000
o Stock final : 10 000 x 53,90 539 000
Coût de production des gadgets vendus 5 951 000
2
Application 2 : Changement de méthode comptable
Une entité qui valorisait son stocks de marchandises selon la méthode du coût moyen
pondéré décide de passer au 31/12/N à la méthode Premier entré-premier sorti jugée
plus fiable et plus pertinente par la direction. Les informations communiquées sont les
suivantes :
Méthode CMP Méthode PEPS
Stocks de marchandises au 31/12/N-2 7 000 15 500
Stocks de marchandises au 31/12/N-1 6 000 8 000
Stocks de marchandises au 31/12/N 4 000 11 000
État du résultat global N-1 :
Ventes : 73 500
Coût des ventes : (53 500)
Résultat avant impôt 20 000
Impôt (6 000)
Résultat net 14 000
Le capital ressort à 5 000 au 31/12/N-2 et n'a pas été modifié depuis.
Les réserves sont de 20 000 au 31/12/N-2 et 34 000 au 31/12/N-1.
Les ventes de marchandises de N s'élèvent à 104 000,
Les achats de marchandises de N s'élèvent à 83 000.
3
Application 3 : Changement du plan d'amortissement
Une entreprise acquiert une machine début janvier N-5. Son coût d'acquisition est de
200 000 €,
Lors de l'acquisition, la durée d'utilité est estimée à 10 ans, le mode d'amortissement
retenu est le linéaire et la valeur résiduelle est supposée nulle.
Au début de l'exercice N, le management comprend que, compte tenu de l'utilisation
plus intensive de la machine, sa durée de vie restante se limitera à deux ans et demi.
Les autres paramètres du plan d'amortissement sont inchangés.
La machine doit être amortie à compter de l'exercice N sur sa nouvelle durée d'utilité
qui est de 2,5 ans au lieu de 5 ans (10 ans – 5ans déjà pratiqués).
Dotation aux amortissements de N : 100 000 x 12/30 = 40 000
Dotation aux amortissements de N+1 : 100 000 x 12/30 = 40 000
Dotation aux amortissements de N+2 : 100 000 x 6/30 = 20 000
4
Application 4 : Correction d'erreur
Au cours de l’exercice N + 2, une entreprise découvre que certains produits vendus
au cours de l’exercice N + 1 ont par erreur été pris en compte dans le stock du
31/12/N + 1, pour un montant de 6 500 €.
Durant l’exercice N + 2, l’entreprise a comptabilisé les données suivantes :
Ventes 104 000
Coûts des marchandises
(86 500) (1)
vendues
Impôt (5 250)
(1)Incluant l’erreur de 6 500 € sur le stock d’ouverture.
5
Présenter l'état des variations des capitaux propres
Total
Capital
Réserves capitaux
social
propres
Solde au 31/12/N 5 000 20 000 25 000
Résultat net retraité N + 1 9 450 9 450
Solde au 31/12/N + 1 5 000 29 450 34 450
Résultat net N + 2 16 800 16 800
Solde au 31/12/N + 2 5 000 46 250 51 250
Informations en annexe
Certains produits vendus durant l’exercice N + 1 ont été inclus à tort dans les
stocks au 31/12/N + 1 pour un montant de 6 500 €. Les états financiers de
l’exercice N + 1 ont été retraités pour corriger cette erreur. L’impact du
retraitement sur ces états financiers est résumé ci-dessous. Il n’y a pas d’impact
en N + 2.
(Augmentation) du coût des marchandises vendues (6 500)
Diminution de la charge d'impôt sur résultat 1 950
Diminution du résultat (4 550)
6
Application 5 : Événements postérieurs à la clôture
L'entreprise TACCA Airlines clôture des comptes au 31/12/N. Ses états financiers ont
été arrêtés par le conseil d'administration en date du 12/03/N+1. Les événements
suivants interviennent après la date de clôture :
1. Chute importante en février N+1 du cours de bourse des actions A détenues
par TACCA et classées en actifs financiers à la juste valeur par le biais des
autres éléments du résultat global. La valeur des actions est inférieure de 20
000 € à leur juste valeur au 31/12/N.
La baisse de la juste valeur des actions A n'est normalement pas liée à la situation
des placements à la fin de la période de reporting, mais reflète des événements qui
se sont produits ultérieurement. L'entreprise ne doit pas ajuster ses états financiers
pour tenir compte de cette baisse de valeur.
2. Suite aux annulations de vols en fin d'année N dues à une grève du personnel
navigant, facturations d'autres compagnies aériennes pour le transfert de
voyageurs sur leurs lignes. Ces demandes sont traitées entre le 6 et le
9/01/N+1.
Les factures reçues en janvier N+1 sont consécutives aux annulations de vols en fin
d'année N. Elles doivent être comptabilisées en N en tant que charges à payer.
6. Suite à la remontée des taux d'intérêt aux USA, amorce le 24/02/N+1 par la
société d'un remboursement anticipé de ses dettes bancaires à taux révisable
souscrites auprès de banques américaines.
La remontée des taux d'intérêt constitue un événement indiquant une situation
apparue postérieurement à la fin de la période de reporting. Il ne donne pas lieu à un
ajustement des comptes de l'exercice N.
7
7. Publication le 20/03/N+1 par l'IASB d'amendements d'une norme, dont les
effets entrainent des retraitements rétroactifs sur des valeurs d'actifs et de
passifs de la société TACCA Airlines.
La publication de l'amendement de l'IASB ne constitue pas un événement postérieur,
car elle est intervenue après la date d'autorisation de publication des états financiers.
10. Un litige avec un client débuté en N–2 a fait l’objet d’une provision d’un
montant de 30 000 €. Le jugement rendu le 5/02/N+1 condamne la société
TACCA Airlines au versement d’une somme de 16 000 €. Il ne sera pas fait
appel de cette décision par l’une ou l’autre partie.
Le jugement intervenu le 5/02/N+1 a un lien direct et prépondérant avec le litige
client débuté en N–2. Il doit donner lieu à un ajustement des comptes annuels de N
par une reprise de provision de 14 000 € concernant ce litige.
8
Application 6 : Résultat de base par action
Le résultat de base par action est égal à : 21 219 000 / 2 419 000 = 8,77 €.
Le résultat de base ajusté par action de N- 1 est égal à : 9 x 1 795 000/2 295 000
= 7,04 €.
produit en croix
9
Application 7 : Résultat dilué par action
Le résultat de base par action est égal à : 1 200 000/700 000 = 1,71 €.
10
Application 8 : Résultat dilué par action
Augmentation du nombre
d'actions ordinaires : 15 000 9,80
(*) : Acquérir 20 000 actions ordinaires à 100 €, équivaut à obtenir 16 667 actions
ordinaires au cours moyen de marché (120 €) et 3 333 actions ordinaires sans
contrepartie. La partie dilutive de l'émission des BSA est de 3 333 actions.
11
Étape 2 : Calculons le résultat dilué par action
12