Cours LP Comptabilite Approfondie Partie I
Cours LP Comptabilite Approfondie Partie I
Cours LP Comptabilite Approfondie Partie I
Audit
• Fiche 1 : Introduction
• Fiche 2 : Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
• Fiche Annexe : Les principes comptables
• Fiche 3 : L’Evaluation à l’Entrée des Immobilisations Incorporelles et Corporelles
• Fiche 4 : L’Evaluation à l’Entrée des Immobilisations En Non Valeurs
• Fiche 5 : Les Immobilisations Produites Par l’Entreprise
• Fiche 6 :
Fiche 1:
INTRODUCTION
La comptabilité est un système de traitement de l’information.
Elle permet de codifier et d’enregistrer des informations financières des diverses factures,
relevés de banque, mais aussi de faire des calculs du contrôleur de gestion et évaluations
d’experts afin de les restituer sous une forme adaptée aux différents utilisateurs :
- pour les actionnaires et les banques : comptes annuels (bilan, compte de résultat et
annexe),
- pour le service client : détail des créances impayées (clients à relancer),
- pour l’administration fiscale : déclarations fiscales, etc …
La comptabilité est une discipline de synthèse : elle puise ses sources dans les disciplines
économiques et juridiques et fournit les matériaux de base pour le contrôleur de gestion et
l’analyste financier.
Fiche 1:
INTRODUCTION
Cadre légal de la comptabilité générale au Maroc:
La tenue de la comptabilité est une obligation légale, conformément à la loi n°9-88 relative aux obligations
comptables des commerçants ( apparue le 25 décembre 1992) .
Elle a été suivie par l’avènement du code général de normalisation comptable(CGNC), le Code Général de
Normalisation Comptable CGNC
Entrée en vigueur de la loi : le 01/01/1994
Objectifs de la Loi comptable:
Mettre en place un dispositif rigoureux pour la normalisation des comptabilités au Maroc
Renforcer la valeur probante de la comptabilité normalisée en prévoyant que l’administration fiscale
peut rejeter les formes prescrites par la présente loi et les tableaux y annexés
Responsabiliser de manière solennelle et non équivoque tous les intervenants dans le processus
d’élaboration des comptabilités des entreprises : les experts comptables , les comptables agréés, les
directeurs financiers, le personnel comptable.
Personnes visées par la normalisation:
Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant au sens du Code de Commerce
Fiche 1:
INTRODUCTION
Finalité à laquelle doivent répondre les états de synthèse annuels:
Les états de synthèse annuels doivent donner une IMAGE FIDELE :
des actifs et passifs ainsi que la situation financière
et des résultats de l’entreprise
Le patrimoine d’une entreprise est constitué par l’ensemble de ses droits et obligations :
- droits de propriété sur des biens tels que les immobilisations, les stocks, les titres,…
- droits de créance sur les clients, les débiteurs divers,…
- obligations envers les fournisseurs, les banques, l’Etat,…
Il convient de recenser ces divers éléments avant de procéder à leur évaluation.
1- L’actif du bilan :
L’actif du bilan est la partie où sont comptabilisés l’ensemble des biens et créances qui constituent le
patrimoine de l’entreprise.
On distingue deux grandes parties de l’actif :
a- L’actif immobilisé :
– Les immobilisations en non valeur (fais d’établissements, charges à répartir,…)
– Les immobilisations incorporelles (fonds commercial, brevets, licences,…)
– Les immobilisations corporelles (terrains, constructions, installations techniques, matériels et outillage
industriels, matériel de transport… )
– Les immobilisations financières (titres de participations, titres immobilisés, autres titres…)
Fiche 2 :
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
b- L’actif circulant :
- Les stocks de matières premières, d’en-cours, de produits et de marchandises qui doivent servir à la
fabrication ou être vendus au cours de l’exercice;
- Les avances versées par l’entreprise sur les commandes passées aux fournisseurs;
- Les créances clients;
- Les valeurs mobilières de placements temporaires en actions, obligations ou TCN en vue de réaliser un
gain à brève échéance ;
- Les disponibilités, valeurs à l’encaissement, les comptes en banque, la caisse…
Fiche 2:
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
2- Le passif du bilan :
a- Les capitaux propres :
– Le capital social qui représente les apports réalisés par les associés;
– Les réserves qui représentent la partie des bénéfices, des exercices passés, non distribués aux
actionnaires et conservés pour le financement de l’entreprise;
– Le résultat de l’exercice qui apparaît dans le bilan avant répartition. Dans le bilan après répartition, il
est partagé entre dividendes distribués, les réserves et le report à nouveau.
Les méthodes d’évaluation couvrent les principes, bases, conventions, règles et procédures adoptés pour
la détermination de la valeur des éléments inscrits en comptabilité.
Ces méthodes, servent de base à l’enregistrement des opérations et à la préparation des états de synthèse.
Elles trouvent leur application au niveau des éléments patrimoniaux et par répercussion au niveau des
produits et des charges.
1- Principes d’évaluation:
L’évaluation des éléments patrimoniaux de l’entreprise doit se faire sur la base de principes généraux.
Evaluation :
- Les méthodes d’évaluation dépendent étroitement des principes comptables fondamentaux retenus et
notamment des principes de continuité d’exploitation, de prudence et du coût historique.
- L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité étant fondée sur le principe du coût historique, la
réévaluation des comptes constitue une dérogation à ce principe.
Fiche 2 :
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
Continuité d’exploitation
Permanence des méthodes
Coût historique
Spécialisation des exercices
Prudence
Clarté
Importance significative
Fiche Annexe:
LES PRINCIPES COMPTABLES
1- Principe de Continuité d’exploitation:
Les comptes annuels de l’entreprise sont établis dans la perspective de la continuité de son exploitation dans
des conditions normales.
Dans le cas contraire, les comptes de l’entreprise en cessation d’activité(totale ou partielle) sont établis selon
des méthodes différentes de celles prévues par la loi(valeurs liquidatives des actifs et passifs).
La valeur d’utilité pour l’entreprise, qui est une valeur globale d’exploitation est différente de sa valeur de
marché qui est une valeur individuelle de revente. Ainsi, la valeur de revente des immobilisations corporelles
d’une entreprise en cessation d’activité sera probablement inférieure à leur valeur nette comptable
2- Permanence des méthodes
Dans un souci de comparabilité dans la lecture des états de synthèse d’un exercice à l’autre, il est nécessaire
que l’entreprise utilise des règles d’évaluation et de présentation des comptes identiques.
Si des changements dans les règles et méthodes habituelles interviennent d’un exercice à l’autre, ces derniers
sont décrits et justifiés dans l’ETIC (Etat des Informations Complémentaires), avec indication de leur influence
sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
Ces changements peuvent résulter :
- de correction d’erreurs
- de l’adoption d’une méthode permettant d’atteindre une image fidèle résultant des opérations concernées
Fiche Annexe:
LES PRINCIPES COMPTABLES
1- Principe de Continuité d’exploitation:
Les comptes annuels de l’entreprise sont établis dans la perspective de la continuité de son exploitation dans
des conditions normales.
Dans le cas contraire, les comptes de l’entreprise en cessation d’activité(totale ou partielle) sont établis selon
des méthodes différentes de celles prévues par la loi(valeurs liquidatives des actifs et passifs).
La valeur d’utilité pour l’entreprise, qui est une valeur globale d’exploitation est différente de sa valeur de
marché qui est une valeur individuelle de revente. Ainsi, la valeur de revente des immobilisations corporelles
d’une entreprise en cessation d’activité sera probablement inférieure à leur valeur nette comptable
2- Permanence des méthodes
Dans un souci de comparabilité dans la lecture des états de synthèse d’un exercice à l’autre, il est nécessaire
que l’entreprise utilise des règles d’évaluation et de présentation des comptes identiques.
Si des changements dans les règles et méthodes habituelles interviennent d’un exercice à l’autre, ces derniers
sont décrits et justifiés dans l’ETIC (Etat des Informations Complémentaires), avec indication de leur influence
sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
Ces changements peuvent résulter :
- de correction d’erreurs
- de l’adoption d’une méthode permettant d’atteindre une image fidèle résultant des opérations concernées
Fiche Annexe:
LES PRINCIPES COMPTABLES
3- Coût historique:
L’entreprise constate l’ensemble de ses éléments actifs et passifs à leur valeur d’entrée dans son
patrimoine, à savoir, coût de production pour les biens produits, coût d’achat pour les biens acquis et
valeur actuelle pour les biens reçus gratuitement ( sans tenir compte de l’inflation )
Tous les éléments du bilan y figurent toujours pour leur valeur d’entrée, étant entendu que les risques de
dépréciation ultérieurs sont couverts par la constitution de provisions ou d ’amortissements.
Tous les éléments cités constituent des irrégularités par rapport à la loi comptable :
– élément 1 : non respect des principes d’évaluation .
– élément 3 : confusion entre la notion de charge et celle d’actif.
– éléments 2, 4 et 5 : non respect des principes de prudence et d’indépendance des exercices.
On peut aussi s’interroger sur l’hypothèse de continuité d’exploitation, l’entreprise se trouvant en difficulté.
Si les états financiers étaient produits auprès de tiers afin d’obtenir du crédit, tous ces éléments pourraient être
constitutifs du délit d’escroquerie (ils en seraient la preuve matérielle).
Si l’entreprise était une société côtée, le délit de présentation et de publication de comptes ne donnant pas une image
fidèle pourrait être établi (et éventuellement celui de distribution de dividendes fictifs...).
M. Ahmed serait l’auteur principal du délit, M. Ali pourrait être poursuivi comme complice.
Application n° 2 sur les principes comptables
Règles d’application Spécialisation Prudence Image Coût
des exercices Fidèle historique
Procéder à l’inventaire tous les 12 mois
***
Etablir des comptes annuels
***
Constater les charges probables
apparaissant à la clôture d’un exercice ***
Une immobilisation est un actif destiné à servir de façon durable l’activité de l’entreprise.
Distinction entre : Immobilisation / Charge / Stock
- Immobilisation : bien appartenant à l’entreprise et destiné à servir de façon durable l’activité de l’entreprise
( plusieurs exercices).
- Charge : élément qui n’est pas destiné à être utilisé au-delà de l’exercice en-cours.
- Stocks : biens destinés à être vendus au cours normal de l’activité ( marchandises ou produits finis ) ou
consommés dans le processus de production ( matières premières ou fournitures).
Actifs physiques détenus , soit pour être utilisés dans la production de biens ou services,
Immobilisations soit pour être loués à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l’entité attend
Corporelles
qu’ils soient utilisés au-delà de l’exercice en cours.
Immobilisation Eléments représentant des créances assimilables à des prêts et des droits dans le
s Financiéres
capital d’autres sociétés.
Fiche 2 :
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles
et corporelles
La valeur comptable des éléments d’actif immobilisé est basée sur le coût d’entrée ou valeur
d’origine selon la méthode du coût historique énoncée par le Plan Comptable Général.
Les modalités d’entrée des immobilisations corporelles et incorporelles dans le patrimoine de l’entité
sont :
• l’acquisition à titre onéreux ( cout d’acquisition)
• la production par l’entreprise ( cout de production)
• l’acquisition par voie d’échange ( valeur vénale)
• l’acquisition à titre gratuit par un don reçu d’un tiers (valeur vénale)
Fiche 2 :
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles
et corporelles
Obligatoirement
Du prix d’achat HT
Des droits de douane et des taxes Les intérêts de
non récupérables après déduction Des coûts directement préfinancement
des remises, rabais et ristournes attribuables pour mettre
commerciales l’actif en place et en état de
fonctionner
Sur option
Cas particuliers :
-- Frais préalables au démarrage: sont des frais antérieurs au démarrage effectif des moyens de production ou à la
première opération du cycle d’exploitation ( première opération d’approvisionnement )
Ces frais sont inscrits dans un premier temps dans les charges et repris, par la suite, dans les comptes de « transfert de
charges » pour être débités au compte « frais préalables au démarrage » dans le cas ou l’entreprise opte pour leur
activation .
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS
Il s’agit de frais revêtant une importance significative, et qui ne sont pas directement comptabilisés dans les comptes de charges du fait qu’ils ne
sont pas répétitifs, qu’ils ne peuvent être rapportés à des productions déterminées ou qu’ils peuvent bénéficier à plusieurs exercices et que
l’entreprise décide d’étaler sur plusieurs années.
La rubrique 21 comprend les postes suivants :
211. FRAIS PRELIMINAIRES
2112 « Frais préalables au démarrage » :
Ce compte est débité de la contrepartie des frais engagés, lors de la phase de pré exploitation , par le crédit des comptes de « Transferts de charges
» (d’exploitation, financiers ou non courants).
Ces frais préalables au démarrage sont constitués généralement par des frais de personnel, des frais généraux, des impôts et taxes etc.
212. CHARGES A REPARTIR SUR PLUSIEURS EXERCICES
2121. Frais d’acquisition des immobilisations
Il s’agit des frais comprenant :
- Les droits de mutation (Droits d’enregistrement, de conservation foncière…) ;
- Les honoraires ou commissions ;
- Les frais d’acte.
A l’exclusion des frais de transport, d’installation, de montage ainsi que les honoraires d’architecte qui sont compris dans la valeur d’entrée des
immobilisations concernées.
2125. Frais d’émission des emprunts
Ils comprennent les frais engagés lors de l’émission d’emprunts dans la mesure où ces frais sont importants. Si les frais concernés ne sont pas
relativement importants, ils sont à comptabiliser directement au compte de charges externes.
2128. Autres charges à répartir
Ce compte est débité des autres charges non spécifiées dans l’un des comptes ci-dessus et dont l’étalement est décidé en vertu d’une décision
exceptionnelle de gestion.
Ces charges à étaler sont des frais de caractère général concernant plusieurs exercices futurs, dont l’objectif est, soit une économie de coût, soit
une augmentation du rendement des activités de l’entreprise ou des gains de productivité, soit le maintien ou une amélioration de sa situation
concurrentielle.
213. Primes de remboursement des obligations
2130. Primes de remboursement des obligations
Le compte 2130 est débité de la différence entre la valeur de remboursement des obligations et leur prix d’émission.
Il s’agit de primes de remboursement pour la société émettrice de l’emprunt et de primes d’émission pour les souscripteurs
Fiche 2 :
L’évaluation à l’entrée des Immobilisations En Non- Valeurs
Exercice d’application :
En avril 2020 , pour la constitution de leur entreprise « MHANI » des associés ont engagé les
dépenses suivantes :
- Droits d’enregistrement………………… 6 000 dhs
- Frais de publicité…………………………3 000 dhs ( HT)
Mais avant le démarrage, l’entreprise a réglé des ouvriers pour 20 000 dhs, a payé le loyer du local
commercial pour 5 000 dhs
Ces valeurs ont été comptabilisées en charges au moment de leur engagement effectif.
T à F : Comptabiliser sachant que l’entreprise MHANI a opté pour l’activation de ces dépenses
Fiche 2 :
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
B- LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Les immobilisations incorporelles sont les dépenses engagées par l'entreprise pour protéger l'un de ses attributs
(marque, brevet , licence, concession).Elles se distinguent des immobilisations en Non valeurs , elles ont de
valeur de revente. Elles sont amortissables à l’exception du Fonds Commercial .
le cas particulier des Immobilisations en recherche et développement: R/D
Ce sont des dépenses qui correspondent à un ensemble de travaux entrepris par l’entreprise dans le but
d’accroître la somme des connaissances scientifiques, techniques et d’introduire de nouvelles applications.
En vertu du principe de prudence, l’entreprise immobilise rarement les frais de recherche et de développement
engagés. Toutefois, ils peuvent être immobilisés, si les conditions ci-après sont simultanément remplies:
► évaluer de manière fiable l’ensemble des dépenses
► avoir de sérieuses chances de réussite technique et de rentabilité
► leur délai d’amortissement ne peut dépasser 5 ans*
Ces dépenses sont comptabilisées en charges par nature et sont neutralisées à la clôture de l’exercice , en débitant
le compte 2210 « immobilisation en recherche et développement » de la somme des coûts supportés, par le crédit
du compte de produit 7142 « immobilisations incorporelles produites »
* Ces couts sont amortis sur une durée maximale de 5 ans , et exceptionnellement sur la durée d’utilisation des
actifs mais doivent être justifiés dans l’annexe.
Fiche 2 :
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Exercice d’application 1: Immobilisations Incorporelles
En N l’entreprise « MHANI » spécialisée dans le chauffage industriel engage les dépenses suivantes
:
Frais de recherches pour la mise au point d’un brûleur pour four payés par chèque bancaire
Frais de personnel 140 000 dhs
Electricité 1 000 dhs
Achat de combustible 2 000 dhs
Au 31/12/N il est considéré que les recherches sur le brûleur sont sur le point d’aboutir.
T à F: Etablir la facture et enregistrez l’acquisition de cette machine sachant que la facture des honoraires a
d’abord été enregistrée dans un compte de charge.
La durée d’amortissent du matériel est de 10 ans.
Fiche 2 :
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Exercice d’application n°2: Immobilisations Corporelles
Le 10/09/2009 L’E/se ABC a acquis une machine industrielle auprès du fournisseur ALPHA , la facture est
comme suit:
Matériel…… …………..530 000 DH
Remises de 5% ………… 26 500 DH
Net ….............................503 500 DH
TVA (20%) ……………..100 700 DH
Total TTC ………………604 200 DH
Les frais de transports et de montage ont été pris en compte par le fournisseur, par contre des travaux
évalués à 30 000 ont été effectués par le personnel de l’entreprise ABC pour permettre l’installation de
cette machine, et enfin des honoraires qui s’élèvent à 15 000 HT ont été réglés à un bureau d’étude au titre
de cette opération.
TRAVAIL À FAIRE : Enregistrer les opérations dans les livres de l’entreprise ABC
Fiche 2 :
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Exercice d’application n°3: Immobilisations Corporelles
En 2009 L’E/se MIFTAH a acquis un camion à crédit le 20/06/2009 , elle a reçu la facture suivante:
Camion ………………..950 000 DH
TVA 20% ………………………. DH
Carte Grise ........................4 500 DH
Gasoil…….………………..1 500 DH
Total TTC ……………………….DH