TD Atomistique Corrige Fin

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TRAVAUX DIRIGÉS ATOMISTIQUE

Données :
e = 1,6.10-19 C
m(e+) ≈ m(neutron) ≈1,67x10-27 kg
m(e-) = 9,11x10-31 kg
MS = 32 g.mol-1
M(Cu) = 63,55 g.mol-1, M(Au) = 187 g.mol-1, M(Fe) = 55,85 g.mol-1
RH = 10 973 732 m-1 
h = 6,62.10-34 Js 
c = 3,00.108 m.s-1
vmol O2 = 24 L.mol-1
rayon de Bohr : a0 = 52,9 pm
1 D = 0,33.10-29 C.m
Z(Br) = 35, Z(Cl) = 17, Z(I) = 53, Z(F) = 9, Z(As) = 33, Z(P) = 15, Z(Ca) = 20 ; Z(Cu) = 29 ; Z(Kr) = 36 ; Z(Ne) = 10 ; Z(Ar) =
18 ; Z(Fe) = 26.

A- Atomes, ions et isotopie


Exercice 1 : Autour de l’aluminium
Soit l’atome d’Aluminium 27 Al Al.
13
1. Combien vaut son numéro atomique Z ? Son nombre de masse A ?
2. Combien possède-t-il de protons ? De neutrons ? D’électrons ?
3. Calculez sa masse en précisant les approximations éventuelles que vous allez faire.

Corrigé :
1. Z = 13 et A = 27.
2. Il possède 13 protons, 27 – 13 = 14 neutrons et 13 électrons.
3. On fait les approximations suivantes m(e-) ≈ 0 et m(neutrons) ≈ m(e+) ≈ 1 uma
On a donc m(Al) = 27 × 1,66 . 10-27 = 4,48.10-26 kg

Exercice 2 : Éléments chimiques et isotopes


La composition en particules élémentaires de 6 nucléides a, b, c, d, e et f est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Nucléides a b c d e f
Nombre de neutrons 24 24 26 26 28 30
Nombre de protons 21 22 22 20 24 28
Nombre de masse 45 46 48 46 52 58
1. Combien y a-t-il d’éléments chimiques différents dans ce tableau ?
2. Quels sont les isotopes ?

Corrigé :
1. Il y a 5 éléments chimiques différents (nombre de protons différents).
2. Les isotopes sont b et c (même nombre de protons mais nombre de neutrons différents) .

Exercice 3 : Abondance isotopique


1. L’abondance isotopique de chaque isotope du carbone est donnée ci-dessous
12 13 14
6C 6C 6C
98,89 % 1,11% traces
En supposant que la masse molaire de chaque isotope est respectivement 12, 13 et 14 g.mol -1 donner une estimation de la
masse molaire du carbone naturel.
2. La masse molaire du chlore est de 35,5 g.mol -1. Sachant que le chlore possède 2 isotopes et déterminer les
abondances isotopiques de chaque isotope en supposant que la masse molaire de chacun est égale au nombre de masse.

1
Exercice 4 : Les éléments constitutifs de l’atome
1H 2 He

3 Li 4 Be 5 B 6 C 7 N 8 O 9 F 10 Ne

11 Na 12 Mg 13 Al 14 Si 15 P 16 S 17 Cl 18 Ar

14
Soit l’atome de carbone 6 C .
1. Combien possède-t-il de protons, de neutrons, d’électrons et de nucléons ?
2. Calculer la charge électrique du cortège d’électrons que possède l’ion aluminium Al 3+.
3. Comment symbolise-t-on un atome d’hydrogène qui a perdu un électron ?
4. Combien d’électrons possèdent l’ion fluor de symbole F-. Est-ce un cation ou un anion ?
5. Je possède 3 protons et 2 électrons. Quel est mon symbole?
6. Lorsque je perds un électron, je possède alors autant d’électrons qu’il y a de protons dans un noyau de néon Ne. Quel
élément suis-je?
7. Parmi les ions suivants, certains ont-ils le même nombre d’électrons que l’atome de soufre 16S ? Cl-, S+, Ar2+ et S2-.

Corrigé :
14
1. 6 C possède 6 protons, 8 neutrons et 14 nucléons.
2. Al3+ possède 10 électrons, don la charge de son cortège électronique est : 10 e- = 10 × 1,6.10-19 = 1,6.10-18 C.
3. H+
4. L’anion F- possède 10 électrons.
5. Li+
6. Na
7. Nombre d’électrons du S = 16
Nombre d’électrons du Cl- = 18 donc non.
Nombre d’électrons du S+ = 15 donc non.
Nombre d’électrons du Ar2+ = 16 donc oui
Nombre d’électrons du S2- = 14 donc non.
Seul Ar2+ a le même nombre d’électrons que S.

Exercice 5 : Autour du phosphate d’ammonium


Le phosphate d’ammonium (un engrais) a pour formule (NH4)3PO4.
1. Donner le nombre d’atomes constitutifs de la molécule de phosphate d’ammonium.
2. L’ion sodium a pour formule Na+. Combien possède-t-il d’électrons ?
3. Même question pour les ions O2- et He2+.
4. Donner les configurations électroniques des atomes de phosphore et d’hydrogène.
5. Quels sont les ions susceptibles de se former à partir des atomes de magnésium et de chlore ?

Corrigé :
1. Le phosphate comporte (1 + 4) × 3 + 1 + 4 = 19 atomes
2. Na+ possède 10 électrons.
3. O2- possède 10 électrons He2+ n’en possède pas.
4. P : 1s² 2s² 2p6 3s² 3p3
H : 1s1
5. Mg est dans la deuxième colonne du tableau périodique c’est un alcalino-terreux donc il va former le cation Mg 2+. Cl est
dans l’avant dernière colonne du tableau périodique (c’est un halogène) donc il va former l’anion Cl -.

Exercice 6 : Composition des atomes


1. Indiquer la composition du noyau des atomes suivants :
12 13 14 19 23 27 79 81
6 C ; 6 C ; 6 C ; 9 F ; 11 Na ; 13 Al ; 35 Br ; 35 Br
2. Pourquoi trouve-t-on ci-dessus le même symbole C (ou Br) pour des espèces ne présentant pas la même structure de noyau
, Comment s’appelle l’ensemble des atomes représentés par le même symbole ?
3. A partir du principe de neutralité électrique de l’atome, déterminer le nombre d’électrons caractérisant chaque atomes ci-
dessus.
4. En déduire le nombre d’électrons et la notation symbolique (nombre de masse A et numéro atomique Z) des ions F -, Na+,
Al3+ et Br-.

2
5. Les ions F-, Na+ et Al3+ et l’atome d’argon Ar sont isoélectroniques (même nombre d’électrons). Pourquoi leur a-t-on
attribué des noms et des symboles différents ?

Corrigé :
1. La structure d’un noyau d’un atome est représenté par la notation A C . Dans cette notation Z représente le numéro
Z
atomique (nombre de protons) et A le nombre de masse (nombre de protons Z + nombre de neutrons N). On trouve ainsi les
structures suivantes pour chaque atome :

A Z N=A-Z
12 12 6 6
6C
13 13 6 7
6C
14 14 6 8
6C
19 19 9 10
9F
23 23 11 12
11 Na
27
Al 27 13 14
13
79 79 35 44
35 Br
81 81 35 46
35 Br

2. Un atome défini par un couple déterminé de valeurs A et Z est appelé nucléide. Les nucléides qui possèdent le même
nombre de protons Z mais des nombres de masse A différents sont appelés des isotopes et ont été regroupés sous le nom
d’élément. Chaque élément, caractérisé par son nombre de protons Z, possède un symbole unique.
12 13 14
Les trois nucléides 6 C , 6 C , 6 C ont le même numéro atomique Z, il s’agit donc des trois isotopes de l’élément
79 81
carbone C. Deux même les deux nucléides 35 Br et 35 Br sont également deux isotopes de l’élément brome Br.
Les isotopes (atomes ou ions) d’un élément donné possèdent tous des propriétés chimiques quasiment identiques,
indépendantes pour la plupart du nombre de neutrons présents dans le noyau mais dépendantes du nombres d’électrons
caractérisant l’espèce considérée.

3. Pour un atome, le nombre de protons possédant chacun une charge électrique unitaire positive, est égale au nombre
d’électrons, gravitant autour du noyau, chacun porteur d’une charge électrique unitaire négative. On trouve donc pour
chaque atome :
C, 6 électrons ; F, 9 électrons ; Na, 11 électrons ; Al, 13 électrons ; Br, 35 électrons.

4. L’ion F- diffère de l’atome F par le nombre de ces électrons, F - possède un électron de plus que F. De même Na + possède un
électron de moins que Na. Al3+ possède trois électrons  de moins que Al et Br- possède un électron de plus que Br :
F- possède 10 électrons ; Na+ possède 10 électrons ; Al3+ possède 10 électrons ; Br- possède 36 électrons.

5. Ces espèces ont des numéros atomiques différents (nombres de protons différents), il s’agit donc de quatre éléments
différents. Ce n’est pas le nombre d’électrons mais le nombre d eprotons qui détermine l’identité de l’élément.

B- Mole, masse et volume molaires


Exercice 7 : Notions de base (1)
1. Combien y a-t-il d’atomes dans 0,0001 mol d’argon ?
2. Combien y a-t-il d’atomes dans 3,2 mol d’eau ? Combien de molécules ?
3. Quelle est la masse de 2,5 mol d’H2S (composé toxique présent notamment dans certains gisements de gaz naturel) ?
4. Combien y a-t-il de moles dans 1 L d’eau ?
Exercice 8 : Notions de base (2)
Partie A : Définitions
1. Qu’est-ce qu’une mole d’atomes de soufre ?
2. Que représente la masse molaire atomique du soufre ?
3. Où trouve-t-on la masse molaire atomique du soufre ? Et des autres éléments chimiques ?

3
4. Que représentent 5,3 mol d’atomes de nickel ?
5. Que vaut et comment s’appelle le nombre qui désigne le nombre d’entités présentes dans une mole ?

Partie B : Calculs de base


6. Calculer la masse de 3,0 mol d’atomes de soufre.
7. Calculer la masse de 0,125 mol d’atomes de carbone.
8. Calculer la masse de 18,3 mol d’atomes de chlore.
9. Quelle est la relation générale entre la masse d’un échantillon d’un corps pur (sous forme d’atomes) la quantité de matière
qu’il contient, et la masse molaire atomique de l’élément en question ?
10. Calculer la quantité de matière de soufre dans m = 100 g de soufre ?
11. Une pièce d’un centime d’euro pèse 1,1 g. On suppose qu’elle est en cuivre pur (ce qui est une approximation). Quelle
quantité de matière d’atomes de cuivre contient-elle ?
12. Calculer la masse de n = 5,076 mol moles d’atomes d’or.
13. Calculer la quantité de matière dans 15 t (tonnes) de fer.

Partie C : Nombre d’atomes


14. On reprend la question 11. Combien y a-t-il d’atomes de cuivre dans une pièce ?
15. Calculer la quantité de matière dans 10 g de diamant (le diamant est du carbone pur). Combien d’atomes cela représente-
t-il ?
16. On a un échantillon de 4,040 kg d’un gaz inconnu. On a réussi a mesuré que cet échantillon contient 200 moles d’atomes
de ce gaz. Quelle est la masse molaire atomique de ce gaz. Quel est ce gaz ?
17. Une pépite d’or a une masse m = 1,53 g. Combien d’atome d’or contient-elle ? (on fait l’hypothèse qu’elle ne contient
aucune impureté, c’est-à-dire qu’il s’agit d’or pur).

Corrigé  :
Partie A : Définitions
1. Une mole d'atomes de soufre est un ensemble de 1 fois 6,02.10 23 atomes de soufre ( 6,02.10 23 étant le nombre d’Avogadro,
soit le nombre d’entité contenu dans une mole).
2. La masse molaire atomique du soufre est la masse d'une mole d'atomes de soufre.
3. La masse molaire atomique du soufre et celle de tous les autres éléments chimiques peut être trouvée dans le tableau
périodique des éléments.
4. 5,3 moles d'atomes de nickel représentent un ensemble de 5,3 fois 6,02.10 23 atomes de nickel.
5. Le nombre d'entités présentes dans une mole s'appelle le nombre d'Avogadro, il est noté NA et vaut N A= 6,02.1023 mol-1

Partie B : Calculs de base


6. m(S) = masse de 3,0 mol d’atomes de soufre = n(S) . M(S) = 3,0 . 32,1 = 96 g
7. m(C) = masse de 0,125 mol d’atomes de carbone = n(C) . M(C) = 0,125 × 12,0 = 1,50 g
8. m(Cl) = masse de 18,3 mol d’atomes de chlore = n(Cl) . M(Cl) = 18,3 v 35,5 = 650 g
9. m = n M. On peut donc en déduire n = m / M
10. n(S) = m(S) / M(S) = 100 / 32,1 = 3,12 mol
11. n(Cu) = m(Cu) / M(Cu) = 1,1 / 63,5 = 1,73.10−2 mol
12. m(Au) = masse de 5,076 mol d’atomes d'or = n(Au) M(Au) = 5,076 × 197 = 1,00 kg
13. n(Fe) = quantité de matière de fer dans cet échantillon = m(Fe) / M( Fe) = 15.106 / 55,8 = 2,7⋅105 mol

Partie C : Nombre d’atomes


14. Le nombre d'atomes présents dans n mol est noté N tel que N = n × N A donc dans la pièce de cuivre N(Cu) = n(Cu) . N A =
1,73.10-2 × 6,02.1023= 1,04.1022 atomes.
15. n(C) = m(C) /M (C) = 10 / 12,0 = 0,83 mol donc N(C) = n(C) × NA= (10/12) × 6,02.1023 = 5,02.1023 atomes.
16. M(gaz) = masse molaire atomique du gaz inconnu = m(gaz) /n( gaz) = 4040 / 200 =20,2 g.mol−1 . Ce gaz inconnu est du
néon.
17. N(Au) = n(Au) × NA= (m( Au)/M ( Au)) × NA= 1,53 / 197 × 6,02.1023 = 4,68.1021 atomes

Exercice 9 : Isotopes et notion de mole


L’azote naturel est constitué de 2 isotopes 14N et 15N. Sa masse molaire est de 14,0037 g.mol-1.
1. Donner la définition d’un isotope.
2. Déterminer les abondances isotopiques de chaque isotope en supposant que la masse molaire de chacun est égale au
nombre de masse.
Le chloroforme a comme formule brute CHCl3.
3. Quelle est sa masse molaire ?
4. Combien y-a-t’il de moles dans 120 g de ce composé ?
5. Quel est le volume occupé par ces 120 g à l’état gazeux ?
6. Combien y-a-t’il d’atomes dans 3,5 mol de chloroforme ?

4
Corrigé :
1. Un isotope d’un élément chimique est un atome qui a le même nombre de protons (soit le même numéro atomique Z) que
cet élément mais un nombre de neutrons différents (soit un nombre de masse A différent).

2. Soit x l’abondance isotopique de l’isotope 14N. On a :


14,0037 = 14 x + 15 (1 – x)
14,0037 = x (14 – 15) + 15
x = 15 - 14,0037 = 99,63 %
L’abondance isotopique du 14N est donc de 99,63 % et celui de l’isotope 15N est de 0,37 %.

3. M(CHCl3) = 12 + 1 + 35,5 × 3 = 119,5 g.mol-1

4. Nombre de moles n(CHCl3) dans 120 g de CHCl3 :


n(CHCl3) = m(CHCl3) / M(CHCl3) = 120 / 119,5 = 1,004 mol

5. Volume occupé par 120h de CHCl3 gazeux (V(CHCl3)):


V(CHCl3) = n(CHCl3) × VM = 1,004 × 24 = 24 L

6. Nombre d’atome dans 3,5 mol de CHCl3 :


Dans une molécule il y a 5 atomes dans donc 3,5 mol, on a :
3,5 × NA × 5 = 3,5 × 6,02.1023 × 5 = 1,05.1025 atomes

Exercice 10 : Teneur en azote


L’urée CO(NH2)2, le nitrate d’ammonium NH4NO3 et la guanidine HNC(NH2)2 sont trois composés qu’on peut utiliser
comme engrais, pour apporter aux végétaux l’azote dont ils ont besoin. Lequel de ces engrais contient le plus d’azote par
rapport à sa masse ?

Exercice 11 : Dioxyde d’azote


1. Calculer la masse molaire du dioxyde d’azote NO2.
2. Quelle est la masse de 5 moles de NO2 ?
3. Combien y a-t-il de molécules dans 5 moles NO2 ?
4. A l’état gazeux (à température ambiante et pression atmosphérique) le volume molaire du NO 2 est de 24 L.mol-1 environ.
Quel est le volume occupé par 5 moles de NO2 ?

Exercice 12 : Nitrate d’ammonium


1. Lorsqu’on fait réagir de l’acide nitrique avec de l’ammoniac, on forme du nitrate d’ammonium (NH 4NO3). Combien y-a-t-
il de moles et d’atomes d’azote dans 7000 tonnes de nitrate d’ammonium ?
2. En explosant, ces 7000 tonnes de nitrate d’ammonium formeront 2450 tonnes de diazote gazeux (N 2). Quel sera le volume
de N2 dégagé sachant que le volume molaire d’un gaz est de 24 L.mol-1 environ ?

Corrigé :
1. M(NH4NO3) = 2 × M(N) + 4 × M(H) + 3 × M(O) = 2 × 14 + 4 × 1 + 3 × 16 = 80 g.mol-1
Dans 700 tonnes de nitrate d’ammonium : n = m / M(NH4NO3) = 7 000 × 106 / 80 = 8,75.107 mol
Nombre d’atomes d’azote = n × NA = 8,75.107 × 6,02.1023 = 5,27.1031 atomes

2. n(N2) = m(N2) / M(N2) = 2450 × 106 /(14 × 2) = 8,75.107 mol


V(N2) = VM × n(N2) = 8,75.107 × 24 = 2,1.109 L

Exercice 13 : Le propane


1. Une bouteille contient 10 L de propane (C3H8) liquide. Quelle est la masse du propane liquide ? Quelle est sa densité ?
2. Elle est ouverte à l’atmosphère. Quelle sera la masse du propane gazeux ? Quel volume de gaz peut-on recueillir ?
3. Quelle est la masse volumique du propane gazeux. Quelle est sa densité sachant que la masse volumique de l’air est, dans
ces conditions, de 1, 20 kg.m-3. Est-il plus lourd ou plus léger que l’air ?
Données : M(C3H8) = 44 g.mol-1
VM(C3H8 (g)) = 24 L.mol-1
ρ(C3H8 (l)) ≈ 700 kg.m-3

5
Exercice 14: Combustion
Pour assurer dans un moteur la combustion de 1 kg d’essence, il faut 3,5 kg de dioxygène. Tous les produits de la
combustion sont rejetés à l’état gazeux dans l’atmosphère.
1. Calculer la masse de dioxygène consommée par une voiture qui a accompli un trajet de 600 km, en consommant 5 L
d’essence par 100 km.
2. A quel volume de dioxygène gazeux pur cela correspond-t-il ?
3. Calculer la masse des gaz rejetés.
Données : ρessence ≈ 750 kg.m-3

C- Autour de l’équation de Schrödinger


Exercice 15: Électron et nombres quantiques (1)
Les affirmation suivantes relatives à un électron d’un atome, dont l’énergie est définie par les nombres quantiques n = 5 et m
= 2, sont-elles exactes ?
1. Cet électron est obligatoirement dans un état fondamental.
2. Cet électron peut se trouver dans une sous-couche d.
3. Cet électron est obligatoirement dans un état excité.
4. Cet électron peut présenter un nombre de spin s = -1/2.
5. Cet électron peut présenter à l’état fondamental un nombre l = 3.
6. Cet électron peut présenter à l’état fondamental un nombre l = 4.

Corrigé :
Pour n = 5, les valeurs permises : l = 0, 1, 2, 3 ou 4.
Le nombre quantique magnétique peut prendre les valeurs :
Si l = 0 (sous-couche s), m = 0.
Si l = 1 (sous-couche p), m = -1, 0 ou 1.
Si l = 2 (sous-couche d), m = -2, -1, 0, 1 ou 2.
Si l = 3 (sous-couche f), m = -3, -2, -1, 0, 1, 2 ou 3.
Si l = 4 (sous-couche e), m = -4, -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3, 4.
Chaque case quantique identifiée par n, l et m peut accueillir deux électrons.

1. Non. La connaissance de m et l ne dit rien sur le remplissage des cases par énergie croissante. Cet électron n’est pas
obligatoirement dans l’état fondamental (état le plus stable). Il peut être aussi dans un état d’énergie supérieure appelé état
excité.
2. Oui. C’est la valeur du nombre quantique l qui donne la nature de la sous-couche occupée par l’électron. Cette valeur
n’étant pas donnée, l’électron peut être dans une sous-couche d (l =2, m = 2 est possible) mais également dans une sous-
couche f (l = 3 et m = 2).
3. Non. Cet électron n’est pas obligatoirement dans un état excité. Il peut être aussi dans un état fondamental pour les même
raisons évoqué en 1.
4. Oui. Cet électron peut présenter un nombre se spin s = -1/2 tout comme un nombre de spin s = 1/2.
5. Oui. Cet électron peut présenter à l’état fondamental un nombre l = 3. Il appartien alors à une sous-couche f.
6. Non. La sous-couche g, définie par le nombre quantique l = 4, n’est pas occupée à l’état fondamental pour les éléments
connus.

Exercice 16: Nombres quantiques


Parmi les séries suivantes de nombres quantiques supposées caractériser chacune un électron d’un atome, y en a-t-il qui ne
sont pas possibles ?
1. n = 2 l=1 m=0 s = 1/2
2. n = 2 l=0 m=0 s = 1/2
3. n = 2 l=1 m = -1 s = 1/2
4. n = 2 l=2 m = -1 s = -1/2
5. n = 2 l=3 m=3 s = -1/2
6. n = 1 l=0 m=1 s = 1/2
7. n = 3 l=1 m = -1 s = 1/2
8. n = 0 l=0 m=0 s = -1/2

Corrigé :
1. Cette série est possible. Il s’agit d’un électron situé dans une orbitale de la sous-couche 2p.
2. Cette série est possible. Il s’agit d’un électron situé dans l’orbitale 2s.
3. Cette série est possible. Il s’agit d’un électron situé dans une orbitale de la sous-couche 2 p.

6
4. Cette série est impossible. Lorsque n = 2, l doit être égal à 0 ou 1. Le nombre quantique secondaire ne peut-être égal au
nombre quantique principal.
5. Cette série est impossible. Lorsque n = 2, l doit être égal à 0 ou 1.
6. Cette série est impossible car le nombre quantique magnétique m ne peut être supérieur au nombre quantique secondaire
l.
7. Cette série est possible. Il s’agit d’un électron situé dans une orbitale de la sous-couche 3p.
8. Cette série est impossible car n ne peut pas prendre la valeur 0.

Exercice 17 : Electron et nombres quantiques (2)


Pour un atome, la série des nombres quantiques n = 3, l = 1, m = 1,
1. décrit-elle un électron dans une sous couche 3d,
2. décrit-elle un électron dans une sous couche 3p,
3. peut-elle s’appliquer à quatre électrons ?

Corrigé :
1. Non, il ne s’agit pas d’une couche 3d pour laquelle n = 3 et l = 2.
2. Oui, elle peut décrire un électron situé dans une sous-couche 3 p pour laquelle n = 3 et l = 1 mais la valeur du dernier
nombre quantique s caractérisant l’électron n’est pas donné.
3. Non, cette série ne peut correspondre à quatre électrons, elle correspond à une case quantique qui ne peut contenir que
deux électrons de spin 1/2 et -1/2.

D- Configurations électroniques – Représentation de Lewis


Exercice 18 : Configurations et tableau périodique
1. Essayer de placer les éléments suivants (4 1ères lignes) tels qu’ils le sont dans le tableau périodique et de retrouver les
numéros atomiques Z manquants (Li se trouve sur la 1ère colonne).
Li Na Mg K Ca N O S P F Cl Ne Ar
Z 3 11 12 19 20 16 15 9 17 10 18
2. Identifier les éléments de configuration électronique suivante :
1s2 2s2 2p4
1s2 2s2 2p6 3s2 3p5
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1
3. Donner la configuration électronique des éléments suivants :
Li, O, F, Na, Mg, Al, S, Cl
4. Grâce aux configurations précédentes, identifier les ions susceptibles de se former pour chaque élément. Donner alors la
configuration de ces ions. Qu’ont-ils en commun ?
5. Sachant que le Béryllium (Be) est sur la 2 ème ligne et sur la 2ème colonne, donner la configuration électronique de sa couche
de valence.
6. Même question pour le Silicium (Si) : 3ème ligne et 14ème colonne.
7. Quelles similitudes présentent les configurations des éléments situés sur une même colonne ? Combien faut-il rajouter
d’électrons pour passer d’une ligne à l’autre (en restant dans la même colonne, pour les 3 premières lignes).

Exercice 19 : Cases quantiques - représentation de Lewis


1. Décrire les configurations des atomes suivant, en utilisant les cases quantiques : H, He, Na, N, O, S, P, Cl, Ne, Ar.
Effectuer le remplissage des cases quantiques en respectant les 3 règles du cours. Les énoncer.
2. En déduire la représentation de Lewis et indiquer le nombre de doublets non liants.

Exercice 20: Configurations électroniques (1)


1. Décrire les configurations électroniques dans l’état fondamental des atomes ou des ions suivants : Cl-, Fe2+, Ar, Ca2+, Cu+,
Kr, Br-.
2. Citer trois ions ayant, dans l’état fondamental, la même configuration électronique que le néon Ne et donner cette
configuration.

Corrigé :
1. Cas de Cl- (Z = 17)
Cet ion possède 18 électrons. Il a pour structure électronique 1 s² 2s² 2p6 3s² 3p6.
Dans le cas des anions, les électrons supplémentaires correspondant à la charge sont toujours placés sur le plus bas niveau
d’énergie vacants (ici 3p5 → 3p6).

Cas de Fe2+ (Z = 26)

7
Cet ion a deux électrons de moins que l’atome de fer qui a pour structure électronique : 1s² 2s² 2p6 3s² 3p6 3d6.
Attention : Il ne faut pas confondre niveau de remplissage et couche de valence. Par exemple, ici dans le cas du fer, la sous-
couche 3d se remplit après la sous-couche 4 s, mais après le remplissage, l’électron dans la sous-couche 4 s présente une
énergie plus faible que dans la sous-couche 3d. Lors de l’ionisation, les électrons 4s vont donc partir avant les électrons 3d.

Cas de Cu+ (Z = 29)


La structure électronique de Cu est 1s² 2s² 2p6 3s² 3p6 3d10 4s1. C’est l’électron 4s qui va partir en premier, ce qui donne pour
l’ion Cu+ 1s² 2s² 2p6 3s² 3p6 3d10.

Cas de Kr (Z = 36)
C’est un gaz rare dont la configuration électronique est : 1s² 2s² 2p6 3s² 3p6 3d10 4s1 4p6.

Cas de Br- (Z = 35)


Cet ion possède un électron de plus que l’atome de brome : 1s² 2s² 2p6 3s² 3p6 3d10 4s1 4p6.

2. Le néon Ne a pour configuration électronique : 1s² 2s² 2p6.


L’atome de fluor qui précède (Z = 9) présente la configuration 1s² 2s² 2p5 et peut gagner un électron donnant l’ion F - (1s² 2s²
2p6). De la même façon, Na (Z = 11 ; 1s² 2s² 2p6 3s1) et Mg (1s² 2s² 2p6 3s²) peuvent perdre respectivement 1 électron et 2
électrons pour donner Na+ et Mg2+ de même configuration électronique que le néon (configuration particulièrement stable).

Exercice 21: Configurations électroniques (2)


Établir la configuration électronique fondamentale des atomes et des ions suivants (la valeur du numéro atomique de
l’élément correspondant étant indiqué entre parenthèses) : Cobalt Co (27) ; cadmium Cd ( 48) ; étain Sn (50) ; scandium Sc
(21) ; potassium K (19) ; ion bromure Br- (35) ; ion sulfure S2- (16) ; ion cesium Cs+ (55) ; ion aluminium Al3+.

Exercice 22 : Cas du carbone


Le carbone donne lieu à un réarrangement de ses orbitales (orbitales hybrides).
1. Écrire la configuration de C prévue par les 3 règles en utilisant les cases quantiques. Donner la représentation de Lewis
correspondante.
2. Transformer cette configuration en imaginant une configuration qui permet d’expliquer la formation du méthane (utiliser
les orbitales hybrides sp3). Donner la représentation de Lewis correspondante.

Exercice 23 : Orbitales atomiques


1. Quelles sont les combinaisons de nombres quantiques autorisées ? Nommez les orbitales atomiques correspondantes.
a) n = 2, l = 2, ml = 2 ; b) n = 5, l = 3, ml = -2 ; c) n = 3, l = -1, ml = 1 ; d) n = 2, l = 1, ml = 1 ; e) n = 4, l = 0, ml = 1
2. Combien y a-t-il d’orbitales dans la couche n = 5 ?
3. Une orbitale est caractérisée par le nombre quantique ml = -2.
Quelles sont alors les plus petites valeurs possibles de n et l ?
4. Parmi les arrangements suivants de deux électrons p, identifier l’état fondamental. Quels sont les états excités et lesquels
sont impossibles ?

Exercice 24 : Formules brutes


Complétez les formules des molécules suivantes : CClx, CHxCl2, SiFx.

Exercice 25 : L’allène


L'allène est la molécule de formule H2CCCH2. Prévoir l'environnement électronique autour des atomes de carbone et
représenter sur une figure soignée les recouvrements d'orbitales conduisant à la formation des systèmes .

Exercice 26 : Formules de Lewis


1. Donner les formules de Lewis possibles des molécules suivantes : H2S, C2H4, C2H4Cl2, PCl3, CO2, CH3NH2.
2. Parmi les formules de Lewis suivantes, certaines sont fausses. Lesquelles et pourquoi ?

8
Exercice 27: Structure de Lewis
Donner les schémas de Lewis des molécules ou ions suivants :
CO2, Br-O-H, AsH3, CH3-, ClO3-, PH2-

Corrigé :

Sur un schéma de Lewis, tous les électrons liants et non liants (doublets libres) doivent figurer.
Ainsi dans BrOH, l’oxygène doit avoir ses 6 électrons de valence qui lui appartiennent en propre (1s² 2s² 2p4) tandis que le
brome, appartenant à la famille des halogènes, doit posséder globalement ses 7 électrons de valence. De même dans AsH3,
l’arsenic (qui est dans la même colonne du tableau périodique que l’azote) doit avoir 5 électrons de valence. Le phosphore est
également dans cette même colonne du tableau périodique (ns² np3). Dans PH2-, le phosphore qui formellement porte la
charge négative a donc 5 + 1 = 6 électrons de valence.
Enfin, en ce qui concerne le schéma de l’ion chromate ClO3-, d’une part, la charge négative doit être portée par l’atome le
plus électronégative qui est l’oxygène, d’autre part, la règle de l’octet devrait être respecter pour le chlore, ce qui ici, en
l’occurrence, n’est pas possible !
Rappelons que jusque la 3ème période (ligne) du tableau périodique cette règle énonce le nombre de doublets libres et liants
ne doit pas dépasser 4 (2 × 4 = 8 électrons). Toutefois, une dernière règle importante concernant la structure de Lewis est de
faire en sorte que la somme des valeurs absolues des charges formelles soit minimales.
Remarque : C’est ainsi qu’à partir de la 3ème période on observe parfois un manquement à cette règle de l’octet, les atomes
étant alors entouré de 10, voir 12 électrons. La molécule ou l’ion est alors appelé composé hypervalent.
Pour ces différents raisons, on écrira préférentiellement :

Exercice 28 : Formules de Lewis et réarrangements électroniques


Il n’y a pas que le carbone qui donne lieu à des réarrangements électroniques (nouveaux états de valence) ou à des
hybridations d’orbitales. L’existence de molécules comme BH3, et AlCl3 le prouve.
Comme pour le carbone précédemment, à l’aide des cases quantiques, écrire la configuration des atomes B et Al qui permet
d’expliquer la formation de ces molécules.

E- Transitions électroniques et énergie

Exercice 29 : Atomes monoélectriques


On considère l’atome d’hydrogène dans l’état excité 3p.
1. Quelles sont les transitions d’émission possibles ? Les représenter sur une schéma
2. Calculer les longueurs d’ondes des photons associés à ces transitions.
3. Quelle est l’énergie d’ionisation de l’hydrogène dans cet état excité ?

Exercice 30: Raies spectrales de l’hydrogène


1. La série de raies spectrales de Paschen correspond à n = 3 et se situe dans le domaine infrarouge du spectre
électromagnétique. Quelles sont les fréquences des trois premières raies de ce spectre ?
2. Calculer les fréquences des trois premières raies de la série de Brackett pour laquelle n = 4.

Exercice 31 : Calcul d’énergie


1. Calculez l’énergie d’une mole de photons radio-ondes de fréquences 92,1 MHz.
2. Quelle est l’énergie d’une mole de photons de couleur rouge, dont la longueur d’onde vaut 680 nm ?
F- Principe d’incertitude d’Heisenberg

9
Exercice 32: Position d’un électron
Calculer l’incertitude sur la position d’un électron dont la vitesse est connue avec une précision de 10 -6 m.s-1.

Exercice 33: Principe d’incertitude d’Heisenberg


Selon le principe d’incertitude d’Heisenberg, calculer l’incertitude sur :
1. La position d’une balle de pistolet de 15 g qui est projetée à une vitesse de 270 m.s -1.
2. La position à l’intérieur d’un tube cathodique d’un électron dont la vitesse limite est de 50 000 km.s-1.
L’erreur relative sur la vitesse est égale à 10-2.

Corrigé  :
1. D’après le principe d’incertitude d’Heisenberg, on peut écrire (Δ x Δv) ≥ h / (2πm) avec x, position par rapport à un repère
de l’objet de masse m et v vitesse de l’objet.
h = 6,62.10-34 Js et Δv / v = 10-2
L’erreur absolue sur la vitesse de la balle du pistolet est Δv = 10-2 v = 10-2 × 270 = 2,7 m.s-1
L’erreur sur la position est égale à :
Δx = h / (2πm Δv) = 6,62.10-34 / (2 × 3,14 × 1,5. 10-2 × 2,7) = 2,6.10-33 m
On constate que Δx est beaucoup plus faible que la taille de la balle qui est de l’ordre du centimètre. La position de la balle
peut donc être déterminée avec précision.

2. L’erreur absolue sur la vitesse de l’électron est Δv = 10-2 v = 10-2 × 5.107 = 5.105 m.s-1
La masse de l’électron est égale à 9,1.10-31 kg/ L’erreur sur sa position est égale à :
Δx = h / (2πm Δv) = 6,62.10-34 / (2 × 3,14 × 9,1.10-31 × 5.105) = 2,3.10-10 m
On constate que Δx est du même ordre de grandeur de la taille de l’électron, la position d’un électron en mouvement ne
peut donc pas être déterminée avec précision.

G- Propriétés des atomes et tableau périodique


Exercice 34 : Règle de Slater et calcul du numéro atomique effectif Z*
Quelques notions de cours :
Les électrons de cœur sont plus près du noyau que ceux de valence, car ils occupent des OA de rayons plus petits. On dit
qu’ils occupent des OA contractées, alors que les électrons de valence occupent des OA plus diffusent donc plus loin du
noyau. L’attraction exercée par le noyau sur un électron de valence (électron externe ou périphérique) est fortement
amoindri par la présence d’électron entre le noyau et cet électron de valence, du fait des répulsions électroniques. Les
électrons de valence exerce un effet écran sur l’électron de valence. Tout se passe comme si l’électron de valence ressentait
de la part du noyau une charge plus faible que la charge réelle.
En physique quantique et chimie numérique, les règles de Slater sont un ensemble des règles (empiriques) qui servent à
évaluer la charge nucléaire effective ressentit par un électron. Dans un atome à plusieurs électrons, la charge effective perçue
par chaque électron est Z* = Z - σ où Z est la charge nucléaire réelle et la σ constante d’écran qui représente l'effet d'écran
produit par les électrons plus proches ou aussi proches du noyau. Ces règles furent proposées en 1930 par le physicien
américain John Clark Slater.

Règles de Slater pour le calcul des facteurs d'écran σj → i,


Les électrons sont placés dans une séquence de groupes en ordre du nombre quantique principal n, et pour chaque n en ordre
du nombre quantique azimutal l, sauf que les orbitales s et p sont gardées ensemble. L'ordre est alors (1s, 2s 2p, 3s 3p, 3d, 4s
4p, 4d, 4f, 5s 5p, 5d, ...).
L'effet d'écran σj sur l'électron j est la somme des effets d'écran σj → i, exercés sur l'électron j par tout autre électron i, en
tenant compte de la situation de l'électron j.
Selon Slater les effets des autres électrons sont déterminés par les règles suivantes :
1. Chaque électron au même groupe que l'électron j exerce un effet écran équivalent à 0,35 (charges électroniques), à
l'exception du groupe 1s pour lequel l'écran d'un électron sur l'autre est 0,30.
2. Un électron j d'un groupe ns np subit un écran de 0,85 par chaque électron de nombre quantique principal (n - 1), ainsi
qu'un écran de 1,00 par chaque électron de nombre quantique principal inférieur.
3. Un électron j d'un groupe nd ou nf subit un écran de 1,00 par chaque électron d'un groupe inférieur, soit avec une valeur
inférieure de n, soit avec la même valeur de n que l'électron j et une valeur inférieure de l.
Contribution des électrons pour le calcul de la constante d’écran :
n -2, n – 3, ... n - 1 n
s, p 1 0,85 0,35
d 1 1 0,35
f 1 1 1
Exemple du chlore :
Le chlore (Cl) dispose de Z=17 électrons, et possède la configuration électronique : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5.

10
On étudie dans cet exemple un électron de valence (c'est-à-dire appartenant à la dernière couche électronique, ici 3s2 3p5) :
Ainsi, la charge effective pour un électron de la sous-couche 3s ou 3p sera Z* = Z – σ avec une constante d'écran σ due aux 6
autres électrons sur la même couche 3s/3p, 8 électrons sur la couche 2s/2p et aux 2 électrons de la couche 1s, soit :
σ = 6 × σ3s, 3p + 8 × σ2s, 2p + 2 × σ1s = 6 × 0,35 + 8 × 0,85 + 2 × 1 = 10,9, ce qui donne une charge effective Z * = 17 − 10,9 = 6,1

Exercice :
Calculer la charge apparente de l’atome 20Ca, 22Ti et 29 Cu.

Exercice 35 : Rayons ioniques


1. Définir le rayon ionique
2. Comparer l’évolution des rayons d’un même élément associés aux espèces Mq-  ; M(q-1)-  ; M(q-2)- ; M ; M(p-2)+ ; M(p-1)+ ; Mp+.
3. Commenter le tableau des rayons (en pm).
Be2+ : 35 Li+ : 68 He : 90 H- : 154
Mg  : 66
2+
Na  : 97
+
Ne : 110 F- : 136
Ca  : 99
+
K  : 133
+
Ar : 150 Cl- : 181
Pauling a supposé que, dans les halogénures alcalins MX, le rapport des rayons ioniques est l’inverse de celui des charges
effectives ressenties par un électron de valence de l’ion.
4. Calculer, dans cette hypothèse, les quatre rayons des ions Na +, K+, F- et Cl- sachant que la distance cation-anion est de 314
pm dans KCl et de 231 pm dans NaF.

Exercice 36 : Rayon théorique


Calculer le rayon théorique des atomes de fluor (Z = 9), de chlore (Z = 17) et de brome (Z = 35). Quel est l’atome le plus
polarisable ?

Exercice 37 : Rayons atomiques


1. Les rayons de covalence de H et de F sont respectivement égaux à 0,037 nm et 0,064 nm. Calculer la longueur théorique de
la liaison HF.
2. Quelle est la longueur théorique de la liaison BrF sachant que la rayon de covalence de Br est de 0,114 nm ?
3. Quelle est la valeur théorique du rayon de covalence de Cl sachant que la longueur de la liaison HCl est égale à 0,136
nm ?
4. Classer dans chacune des séries suivantes les différents atomes du plus petit au plus volumineux :
a) Li, B, O, C, Na
b) P, S, As, Se
c) Li, Na K, Rb
d) Br, As I, Cs

Corrigé  :
1. Le rayon de covalence d’un élément est égal à la moitié de la distance entre les noyaux de deux atomes de cet élément. En
additionnant les rayons de covalence de deux atomes on obtient avec une bonne approximation la longueur de la liaison
entre ces deux atomes.
La longueur de la liaison HF est lHF = rH + rF = 0,037 + 0,064 = 0,101 nm.

2. lBrF = rBr + rF = 0,114 + 0,064 = 0,178 nm

3. rCl = lHCl – rH = 0,136 – 0,036 = 0,100 nm

4. a) Li, B, C et O appartiennent à la même période. Les rayons atomiques diminuent de Li jusqu’à O et augmentent pour Na
qui appartiennent à la période suivante. Cette baisse des rayons avec l’augmentation de Z au sein d’une même période est
due à l’attraction de plus en plus importante du noyau sur les électrons (augmentation du nombre de protons et de la charge
nucléaire effective). Quand il y a changement de période, n augmente et donc les électrons de la dernière couche se trouvent
plus éloignés du noyau.
Le classement du plus petit au plus volumineux est le suivant : O → C → B → Li → Na.

b) Ces éléments appartiennent à la même famille. Au sein d’une même famille, il y a augmentation du rayon de covalence
avec la période. Le classement est donc le suivant : Li → Na → K → Rb.

c) P et S appartiennent à la 3 ème période, As et Se à la 4 ème période. D’autre part, P et As appartiennent à la même famille
tout comme S et Se. P est donc moins volumineux que As et S l’est moins que Se. D’autre part, S est plus petit que P et Se est
plus petit que As, d’où le classement du plus petit au plus gros : S → P → Se → As.
d) Br et As appartiennent à la 4ème période, I à la 5ème période et Cs à la 6ème période. Br est plus petit que As et I, As et I
sont plus petit que Cs, ce qui donne le classement suivant du plus petit au plus volumineux : Br → As → I → Cs.

11
H- Liaisons ioniques et covalente – Électronégativité
Exercice 38 : Électronégativité et polarités des liaisons
Indiquer les polarités des liaisons dans les molécules suivantes :
1. HBr, NaH(gaz), H3CLi.
2. H2O, BH3, NH3, NF3
3. H3CCl, H3COH, H3CNH2

Corrigé :
1.

Notons que NaH est presque ionique à cause de la grande différence d’électronégativité entre les deux éléments Na et H.

2.

3.

Exercice 39 : Liaison ionique ou covalente ?


1. Parmi les substances suivantes, lesquelles présentent des liaisons covalentes et lesquelles présentent des liaisons ioniques ?
CH4, CH2Cl2, LiI, KBr, MgCl2 et Cl2
2. Représenter la molécule d’HCl.

Exercice 40 : L’échelle d'Allred et Rochow 


1. Définir électronégativité d'un élément chimique.
Z eff
2. Dans l'échelle d'Allred-Rochow l'électronégativité d'un élément est donnée par la relation : χ=3590 +0,744 avec r le

rayon covalent (en pm) et Zeff la charge effective. Calculer l'électronégativité des halogènes F, Cl, Br, I.
3. Comment varie t-elle au sein de la classification ?
Données : Rayons covalents en pm : F (71) ; Cl (99) ; Br (114) ; I (133)

Corrigé :
1. Électronégativité : aptitude que possède un atome à s'approprier le doublet de liaison l'associant à un autre atome.

1. 2. Configuration électronique :
F : 1s2 2s2 2p5.
Cl : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5.
Br : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p5.
I : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p5.

Charge effective Z* :
F : Z* = 9 - (6 × 0,35 + 2 × 0,85) = 5,2
Cl : Z* = 17 - (6 × 0,35 + 8 × 0,85 + 2) = 6,1
Br : Z* = 35 – (6 × 0,35 + 10 + 8 × 0,85 + 10) = 6,1
I : Z* = 53 – (6 × 0,35 + 10 + 8 × 0,85 + 28) = 6,1

Électronégativité :
ΧF = 4,4 ; ΧCl = 2,98 ; ΧBr = 2,4 ; ΧI = 2,0

3. L'électronégativité diminue quand le numéro atomique augmente, au sein d'une même famille.
Exercice 41 : L’électronégativité de Mulliken
1. On donne les rayons de valence (en pm) des éléments de la colonne du phosphore. N(65); P(100) ; As (115) ; Sb (145).
Comment évolue ce rayon au sein d'une même famille, au sein d'une période ?

12
Sachant que l’électronégativité selon Mulliken d'un atome X, s’exprime par :
ΧM = k (Ae + Ei) /2.
2. Calculer M pour les halogènes connaissant les énergies d'ionisation Ei (eV) et les affinités électroniques Ae (eV). K=0,317
eV-1. Comment évolue l’électronégativité ?
Données  : F : Ei = 17,4 eV et Ae = 3,4 eV
Cl : Ei = 13 eV et Ae =3,62 eV
Br : Ei = 11,8 eV et Ae = 3,37 eV
I : Ei = 10,5 eV et Ae = 3,06 eV.

Corrigé :
1. Au sein d’une famille : la taille du rayon augmente lorsque n augmente
Au sein d’une période : la taille diminue de gauche à droite soit quand le nombre d’électrons augmente.
2.

3. L'application numérique donne : ΧF =3,3 ; ΧCl = 2,6 ; ΧBr = 2,4 ;ΧI = 2,15 .

L'électronégativité diminue quand le numéro atomique augmente, au sein d'une même famille.
L'électronégativité augmente avec le numéro atomique, dans une période.

Exercice 42 : L’échelle de Pauling


Dans l'échelle de Pauling, on donne la différence d'électronégativité entre 2 atomes par

EA-A : énergie de liaison A-A en eV ; EA-B : énergie de liaison A-B en eV ; EB-B : énergie de liaison B-B en eV.
Connaissant l'électronégativité de H (2,1), calculer celle de Br et de Cl.
1. A partir de ces valeurs calculer l'énergie de la liaison Br-Cl ( E Br-Cl exp =218 kJ.mol-1)
2. Calculer la longueur d'onde du photon capable de rompre cette liaison.
3. Donner le signe de l'énergie d'attachement électronique du chlore et l'expliquer.
4. Calculer le moment dipolaire de la molécule de chlorure d'hydrogène sachant que le caractère ionique de la liaison est
18%.
Données :
EA-A EH-A
(kJ.mol-1) (kJ.mol-1)
F 158 570
Cl 243 432
Br 193 366
I 151 299
H 436

 LH-Cl=127 pm

Corrigé :
1.

application numérique : ΧBr = 2,96 et ΧCl = 3,15

2. EBr-Cl = 213,1 kJ mol-1.

3. E = h / λ
Longueur d'onde en mètre et E en joule
Application numérique : λ =548 nm  visible

4. énergie d'attachement électronique négative : X(g)+ e- -->X-(g)

5.

13
p = 0,18 × 1,6 10-19 × 127.10-12 = 3,66.10-30 C.m
3,66 10-30 / 3,3 10-30 = 1,1 D.

I- Moment dipolaire et ionicité

Exercice 43 : Moment dipolaire et pourcentage d’ionicité


Le moment dipolaire mesuré du fluorure d’hydrogène HF est 1,82 D (debye).
1. Quelle est la valeur algébrique des charges partielles localisées sur H et sur F ?
2. Quelle est l’ionicité (% de caractère ionique) de la liaison HF ?
Données : rH = 0,037 nm et rF = 0,064 nm

Corrigé :
1. Un dipôle électrique est constitué de deux charges +q et –q séparées par une distance d. Le moment dipolaire est une
grandeur vectorielle dont le module μ est le produit de la charge électrique q par la distance d, soit μ = q.d. Ce moment est
souvent exprimé en Debye qui n’est pas une unité S.I (1 D = 3,33 10–30 C.m.)
En unités S.I. le moment dipolaire de HF est égal à : μ = 1,82 × 3,33.10–30 = 6,06 10–30 C.m
Ne connaissant pas la distance internucléaire expérimentale, il nous faut l’estimer à partir des
rayons de covalence : d = rH + rF = 0,037 + 0,064 =1,0.10–10 m d’où :
q = μ/d = 6,06.10–30/1,0.10–10 = 6,06 10–20 C, valeur que l’on rapporte à la charge de l’électron (1,60.10–19 C)
δ = (6,1.10–20) / (1,60.10–19) = 0,38

2. H et F portent donc respectivement de charges 0,38 et – 0,38 (en unité électronique). Cette valeur donne une mesure de
l’ionicité de la liaison : si elle était totalement ionique ces charges seraient 1 et – 1 ; l’ionicité vaut donc 0,38 : 1 0,38 (ou 38
%).

Autre méthode :
On définit aussi l’ionicité comme le rapport du moment réel au moment fictif correspondant à une structure ionique.
Comment feriez-vous ce calcul ?
Si HF avait une structure ionique HF –, chaque ion porterait une charge égale à 1 ou – 1 (en unité électronique), soit 1,60.10 –19
coulomb. En admettant que la distance entre les deux ions soit toujours 1,0.10 –10 m, le moment dipolaire vaudrait :
Q.d = 1,60.10–19 × 1,0.10–10 = 1,6.10–29 C.m ou encore 1,6.10–29 / 3,33.10–30 = 4,8 D.
D’où l’ionicité : 1,82 / 4,8 = 0,38.

Exercice 44 : Charge partielle et pourcentage d’ionicité


Pour l’halogénure HI, on donne la longueur de la liaison et la norme du moment dipolaire μ à l’état gazeux :

avec 1 D (debye) = 3,336.10-30 C.m

1. Calculer la charge partielle que porte l’atome H et l’atome I dans HI.


2. Calculer le pourcentage d’ionicité, qui sera noté Iion,de la liaison HI.

Corrigé :
1. La norme du moment dipolaire μ est : μ = q d, où d est la longueur de la liaison entre H et I. Ainsi, en ayant converti la
norme du moment dipolaire en C.m :
μ = 0,38 × 3,336.10-30 = q × 160.10-12
d’où q = 7,92.10-21 = 0,0495 × e coulomb

2. Si la liaison était purement ionique, alors la charge élémentaire serait égale à la charge élémentaire e. Le pourcentage
d’ionicité Iion vaut donc:
Iion = 100 × (0,0495 × e) /e = 4,95.
Le pourcentage d’ionicité vaut donc 4,95 %.

J- Géométrie et représentation spatiale des molécules - Conséquences sur la polarité des molécules
Exercice 45 : Structure de Lewis et représentation spatiale de molécules

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1. Dans le modèle de Lewis, donner la représentation des molécules covalentes suivantes : CO2, HCN, SiCl4, CS2, HCHO, BF3.
2. Donner la représentation géométrique spatiale (en Cram) des molécules et ions suivants : CO2, NO2-, NH3, SO3, BH4-.
La glycine a pour formule brute C2H5NO2. A l’une des extrémités de la chaîne constituée par les deux atomes de carbones, il
y a un groupement acide carboxylique et à l’autre un groupement amine.
3. Dessiner la molécule à l’aide de la représentation de Lewis
4. Donner une représentation spatiale de la molécule et donner les valeurs des différents angles.

Corrigé :
1.

2.

3.

4.

α = 109°, β = 107°, δ = 104° et γ = 120°

Exercice 46 : Géométrie des ions azotés et moment dipolaires


1. A partir d’une formule de Lewis, prévoir la géométrie des ions suivants : ammonium NH4+, nitronium NO2+, nitrite NO2-,
nitrate NO3- et azide N3-.
2. Indiquer pour chacun s’il existe le sens du moment dipolaire.

Corrigé :
1. NH4+ est de type AX4 donc tétraédrique (α ≈ 109°)

NO2+  est de type AX2 donc linéaire

NO2- est de type AX2E1

Les liaisons NO sont équivalentes par mésomérie (voir S2). La géométrie globale est triangulaire plane et l’édifice matériel
est coudé avec α< 120° (répulsion plus forte du doublet libre)

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NO3- est de type AX3. La géométrie est triangulaire régulière (de par la mésomérie, voir S2)

N3- est de type AX2 donc linéaire.

2. Les ions NH4+, NO2+, NO3- et N3- sont apolaires car leur symétrie provoque

Par contre, l’ion NO2- coudé présente bien un moment dipolaire :

Exercice 47 : Polarité du CO2 et H2O


La molécule de dioxyde de carbone CO2 est apolaire alors que la molécule d’eau est polaire. Commenter cette différence.

Corrigé :
La théorie de Gillespie (méthode VSEPR) prévoit que la molécule de dioxyde de carbone est linéaire O=C=O alors que la
molécule d’eau est coudée.

Exercice 48 : Liaison polaire et moment dipolaire


1. La molécule de chlorure d’hydrogène HCl est polaire. Le moment dipolaire mesuré est de 1,08 D et la longueur de la
liaison 0,127 nm. Calculer le pourcentage d’ionicité de cette molécule.
2. Le dioxyde de soufre SO2 est une molécule polaire (μ = 1,63 D) alors que BeCl2 ne l’est pas. Pourquoi ?
3. La molécule BF3 a un moment dipolaire nul alors que PCl3 a un moment dipolaire égal à 1,03 D. Pourquoi .

Corrigé :
1. % d’ionicité = (1,08 × 100) / (4,8 × 1,27) = 17,7 %

2. BeCl2 est une molécule à géométrie linéaire :

La somme des moments dipolaires est nulle car les vecteurs sont opposés. En revanche, SO2 est une molécule à géométrie
coudée.

Le moment dipolaire globale est donc la somme des


deux moments dipolaires qui n’est pas nulle.

3. BF3 a une géométrie trigonale plane :

La somme des moments dipolaires est nulle.


PCl3 a une géométrie tétraédrique :

La somme des moment dipolaire n’est pas nulle.

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Exercice 49 : Moment dipolaire et pourcentage d’ionicité
Le moment dipolaire du sulfure d’hydrogène H 2S mesuré expérimentalement est 0,95 D (debye). L’angle que font entre elles
les deux liaisons S-H est égale à 95°.
1. Calculer le moment dipolaire de la liaison S-H de cette molécule.
2. Calculer le caractère ionique partiel de cette liaison S-H, sachant que la longueur de cette liaison est de 130 pm.

Corrigé :
La liaison S-H, compte-tenu de la différence d’électronégativité entre les deux atomes (le soufre est plus électronégatif que
l’hydrogène), est polarisée. On dit qu’elle est covalente mais à caractère ionique partiel. Il existe donc un moment dipolaire μ
qui a pour direction chaque liaison S-H, le sens étant par convention dirigé des charge positives vers les charges négatives.
Les moments dipolaires sont des grandeurs vectorielles. En faisant la somme vectorielle des deux vecteurs, on obtient le
moment dipolaire de la molécule. Celui-ci est dirigé suivant la bissectrice de l’angle H-S-H.

1.
1.

2. Le moment dipolaire de la liaison supposée totalement ionique serait :

Le caractère ionique partiel de la liaison S-H est donc :

Exercice 50 : Moment dipolaire


Parmi les espèces suivantes, préciser celle qui possèdent un moment dipolaire : CH4, H3CCl, CHCH3 et CCl4.

Corrigé :
Les molécules symétriques sont apolaires, seules les molécules H3CCl et CHCl3 possèdent un moment dipolaire.

Exercice 51 : Représentation de Newman


Donner la représentation de Newman des molécules suivantes données en représentation de Cram (respecter la
conformation) :
1. 2. 3. 4.

Corrigé :

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1. 2. 3. 4.

Exercice 52 : Représentation de Cram


Donner la représentation de Cram des molécules suivantes dessinées en représentation de Newman (respecter la
conformation) :
1. 2. 3. 4.

Corrigé :
1. 2. 3. 4.

K- Exercice complémentaires
Exercice 53 : Température d’ébullition
Expliquer les différences de température d'ébullition pour les deux composes ci-dessous :

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