TD Atomistique Corrige Fin
TD Atomistique Corrige Fin
TD Atomistique Corrige Fin
Données :
e = 1,6.10-19 C
m(e+) ≈ m(neutron) ≈1,67x10-27 kg
m(e-) = 9,11x10-31 kg
MS = 32 g.mol-1
M(Cu) = 63,55 g.mol-1, M(Au) = 187 g.mol-1, M(Fe) = 55,85 g.mol-1
RH = 10 973 732 m-1
h = 6,62.10-34 Js
c = 3,00.108 m.s-1
vmol O2 = 24 L.mol-1
rayon de Bohr : a0 = 52,9 pm
1 D = 0,33.10-29 C.m
Z(Br) = 35, Z(Cl) = 17, Z(I) = 53, Z(F) = 9, Z(As) = 33, Z(P) = 15, Z(Ca) = 20 ; Z(Cu) = 29 ; Z(Kr) = 36 ; Z(Ne) = 10 ; Z(Ar) =
18 ; Z(Fe) = 26.
Corrigé :
1. Z = 13 et A = 27.
2. Il possède 13 protons, 27 – 13 = 14 neutrons et 13 électrons.
3. On fait les approximations suivantes m(e-) ≈ 0 et m(neutrons) ≈ m(e+) ≈ 1 uma
On a donc m(Al) = 27 × 1,66 . 10-27 = 4,48.10-26 kg
Corrigé :
1. Il y a 5 éléments chimiques différents (nombre de protons différents).
2. Les isotopes sont b et c (même nombre de protons mais nombre de neutrons différents) .
1
Exercice 4 : Les éléments constitutifs de l’atome
1H 2 He
3 Li 4 Be 5 B 6 C 7 N 8 O 9 F 10 Ne
11 Na 12 Mg 13 Al 14 Si 15 P 16 S 17 Cl 18 Ar
14
Soit l’atome de carbone 6 C .
1. Combien possède-t-il de protons, de neutrons, d’électrons et de nucléons ?
2. Calculer la charge électrique du cortège d’électrons que possède l’ion aluminium Al 3+.
3. Comment symbolise-t-on un atome d’hydrogène qui a perdu un électron ?
4. Combien d’électrons possèdent l’ion fluor de symbole F-. Est-ce un cation ou un anion ?
5. Je possède 3 protons et 2 électrons. Quel est mon symbole?
6. Lorsque je perds un électron, je possède alors autant d’électrons qu’il y a de protons dans un noyau de néon Ne. Quel
élément suis-je?
7. Parmi les ions suivants, certains ont-ils le même nombre d’électrons que l’atome de soufre 16S ? Cl-, S+, Ar2+ et S2-.
Corrigé :
14
1. 6 C possède 6 protons, 8 neutrons et 14 nucléons.
2. Al3+ possède 10 électrons, don la charge de son cortège électronique est : 10 e- = 10 × 1,6.10-19 = 1,6.10-18 C.
3. H+
4. L’anion F- possède 10 électrons.
5. Li+
6. Na
7. Nombre d’électrons du S = 16
Nombre d’électrons du Cl- = 18 donc non.
Nombre d’électrons du S+ = 15 donc non.
Nombre d’électrons du Ar2+ = 16 donc oui
Nombre d’électrons du S2- = 14 donc non.
Seul Ar2+ a le même nombre d’électrons que S.
Corrigé :
1. Le phosphate comporte (1 + 4) × 3 + 1 + 4 = 19 atomes
2. Na+ possède 10 électrons.
3. O2- possède 10 électrons He2+ n’en possède pas.
4. P : 1s² 2s² 2p6 3s² 3p3
H : 1s1
5. Mg est dans la deuxième colonne du tableau périodique c’est un alcalino-terreux donc il va former le cation Mg 2+. Cl est
dans l’avant dernière colonne du tableau périodique (c’est un halogène) donc il va former l’anion Cl -.
2
5. Les ions F-, Na+ et Al3+ et l’atome d’argon Ar sont isoélectroniques (même nombre d’électrons). Pourquoi leur a-t-on
attribué des noms et des symboles différents ?
Corrigé :
1. La structure d’un noyau d’un atome est représenté par la notation A C . Dans cette notation Z représente le numéro
Z
atomique (nombre de protons) et A le nombre de masse (nombre de protons Z + nombre de neutrons N). On trouve ainsi les
structures suivantes pour chaque atome :
A Z N=A-Z
12 12 6 6
6C
13 13 6 7
6C
14 14 6 8
6C
19 19 9 10
9F
23 23 11 12
11 Na
27
Al 27 13 14
13
79 79 35 44
35 Br
81 81 35 46
35 Br
2. Un atome défini par un couple déterminé de valeurs A et Z est appelé nucléide. Les nucléides qui possèdent le même
nombre de protons Z mais des nombres de masse A différents sont appelés des isotopes et ont été regroupés sous le nom
d’élément. Chaque élément, caractérisé par son nombre de protons Z, possède un symbole unique.
12 13 14
Les trois nucléides 6 C , 6 C , 6 C ont le même numéro atomique Z, il s’agit donc des trois isotopes de l’élément
79 81
carbone C. Deux même les deux nucléides 35 Br et 35 Br sont également deux isotopes de l’élément brome Br.
Les isotopes (atomes ou ions) d’un élément donné possèdent tous des propriétés chimiques quasiment identiques,
indépendantes pour la plupart du nombre de neutrons présents dans le noyau mais dépendantes du nombres d’électrons
caractérisant l’espèce considérée.
3. Pour un atome, le nombre de protons possédant chacun une charge électrique unitaire positive, est égale au nombre
d’électrons, gravitant autour du noyau, chacun porteur d’une charge électrique unitaire négative. On trouve donc pour
chaque atome :
C, 6 électrons ; F, 9 électrons ; Na, 11 électrons ; Al, 13 électrons ; Br, 35 électrons.
4. L’ion F- diffère de l’atome F par le nombre de ces électrons, F - possède un électron de plus que F. De même Na + possède un
électron de moins que Na. Al3+ possède trois électrons de moins que Al et Br- possède un électron de plus que Br :
F- possède 10 électrons ; Na+ possède 10 électrons ; Al3+ possède 10 électrons ; Br- possède 36 électrons.
5. Ces espèces ont des numéros atomiques différents (nombres de protons différents), il s’agit donc de quatre éléments
différents. Ce n’est pas le nombre d’électrons mais le nombre d eprotons qui détermine l’identité de l’élément.
3
4. Que représentent 5,3 mol d’atomes de nickel ?
5. Que vaut et comment s’appelle le nombre qui désigne le nombre d’entités présentes dans une mole ?
Corrigé :
Partie A : Définitions
1. Une mole d'atomes de soufre est un ensemble de 1 fois 6,02.10 23 atomes de soufre ( 6,02.10 23 étant le nombre d’Avogadro,
soit le nombre d’entité contenu dans une mole).
2. La masse molaire atomique du soufre est la masse d'une mole d'atomes de soufre.
3. La masse molaire atomique du soufre et celle de tous les autres éléments chimiques peut être trouvée dans le tableau
périodique des éléments.
4. 5,3 moles d'atomes de nickel représentent un ensemble de 5,3 fois 6,02.10 23 atomes de nickel.
5. Le nombre d'entités présentes dans une mole s'appelle le nombre d'Avogadro, il est noté NA et vaut N A= 6,02.1023 mol-1
4
Corrigé :
1. Un isotope d’un élément chimique est un atome qui a le même nombre de protons (soit le même numéro atomique Z) que
cet élément mais un nombre de neutrons différents (soit un nombre de masse A différent).
Corrigé :
1. M(NH4NO3) = 2 × M(N) + 4 × M(H) + 3 × M(O) = 2 × 14 + 4 × 1 + 3 × 16 = 80 g.mol-1
Dans 700 tonnes de nitrate d’ammonium : n = m / M(NH4NO3) = 7 000 × 106 / 80 = 8,75.107 mol
Nombre d’atomes d’azote = n × NA = 8,75.107 × 6,02.1023 = 5,27.1031 atomes
5
Exercice 14: Combustion
Pour assurer dans un moteur la combustion de 1 kg d’essence, il faut 3,5 kg de dioxygène. Tous les produits de la
combustion sont rejetés à l’état gazeux dans l’atmosphère.
1. Calculer la masse de dioxygène consommée par une voiture qui a accompli un trajet de 600 km, en consommant 5 L
d’essence par 100 km.
2. A quel volume de dioxygène gazeux pur cela correspond-t-il ?
3. Calculer la masse des gaz rejetés.
Données : ρessence ≈ 750 kg.m-3
Corrigé :
Pour n = 5, les valeurs permises : l = 0, 1, 2, 3 ou 4.
Le nombre quantique magnétique peut prendre les valeurs :
Si l = 0 (sous-couche s), m = 0.
Si l = 1 (sous-couche p), m = -1, 0 ou 1.
Si l = 2 (sous-couche d), m = -2, -1, 0, 1 ou 2.
Si l = 3 (sous-couche f), m = -3, -2, -1, 0, 1, 2 ou 3.
Si l = 4 (sous-couche e), m = -4, -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3, 4.
Chaque case quantique identifiée par n, l et m peut accueillir deux électrons.
1. Non. La connaissance de m et l ne dit rien sur le remplissage des cases par énergie croissante. Cet électron n’est pas
obligatoirement dans l’état fondamental (état le plus stable). Il peut être aussi dans un état d’énergie supérieure appelé état
excité.
2. Oui. C’est la valeur du nombre quantique l qui donne la nature de la sous-couche occupée par l’électron. Cette valeur
n’étant pas donnée, l’électron peut être dans une sous-couche d (l =2, m = 2 est possible) mais également dans une sous-
couche f (l = 3 et m = 2).
3. Non. Cet électron n’est pas obligatoirement dans un état excité. Il peut être aussi dans un état fondamental pour les même
raisons évoqué en 1.
4. Oui. Cet électron peut présenter un nombre se spin s = -1/2 tout comme un nombre de spin s = 1/2.
5. Oui. Cet électron peut présenter à l’état fondamental un nombre l = 3. Il appartien alors à une sous-couche f.
6. Non. La sous-couche g, définie par le nombre quantique l = 4, n’est pas occupée à l’état fondamental pour les éléments
connus.
Corrigé :
1. Cette série est possible. Il s’agit d’un électron situé dans une orbitale de la sous-couche 2p.
2. Cette série est possible. Il s’agit d’un électron situé dans l’orbitale 2s.
3. Cette série est possible. Il s’agit d’un électron situé dans une orbitale de la sous-couche 2 p.
6
4. Cette série est impossible. Lorsque n = 2, l doit être égal à 0 ou 1. Le nombre quantique secondaire ne peut-être égal au
nombre quantique principal.
5. Cette série est impossible. Lorsque n = 2, l doit être égal à 0 ou 1.
6. Cette série est impossible car le nombre quantique magnétique m ne peut être supérieur au nombre quantique secondaire
l.
7. Cette série est possible. Il s’agit d’un électron situé dans une orbitale de la sous-couche 3p.
8. Cette série est impossible car n ne peut pas prendre la valeur 0.
Corrigé :
1. Non, il ne s’agit pas d’une couche 3d pour laquelle n = 3 et l = 2.
2. Oui, elle peut décrire un électron situé dans une sous-couche 3 p pour laquelle n = 3 et l = 1 mais la valeur du dernier
nombre quantique s caractérisant l’électron n’est pas donné.
3. Non, cette série ne peut correspondre à quatre électrons, elle correspond à une case quantique qui ne peut contenir que
deux électrons de spin 1/2 et -1/2.
Corrigé :
1. Cas de Cl- (Z = 17)
Cet ion possède 18 électrons. Il a pour structure électronique 1 s² 2s² 2p6 3s² 3p6.
Dans le cas des anions, les électrons supplémentaires correspondant à la charge sont toujours placés sur le plus bas niveau
d’énergie vacants (ici 3p5 → 3p6).
7
Cet ion a deux électrons de moins que l’atome de fer qui a pour structure électronique : 1s² 2s² 2p6 3s² 3p6 3d6.
Attention : Il ne faut pas confondre niveau de remplissage et couche de valence. Par exemple, ici dans le cas du fer, la sous-
couche 3d se remplit après la sous-couche 4 s, mais après le remplissage, l’électron dans la sous-couche 4 s présente une
énergie plus faible que dans la sous-couche 3d. Lors de l’ionisation, les électrons 4s vont donc partir avant les électrons 3d.
Cas de Kr (Z = 36)
C’est un gaz rare dont la configuration électronique est : 1s² 2s² 2p6 3s² 3p6 3d10 4s1 4p6.
8
Exercice 27: Structure de Lewis
Donner les schémas de Lewis des molécules ou ions suivants :
CO2, Br-O-H, AsH3, CH3-, ClO3-, PH2-
Corrigé :
Sur un schéma de Lewis, tous les électrons liants et non liants (doublets libres) doivent figurer.
Ainsi dans BrOH, l’oxygène doit avoir ses 6 électrons de valence qui lui appartiennent en propre (1s² 2s² 2p4) tandis que le
brome, appartenant à la famille des halogènes, doit posséder globalement ses 7 électrons de valence. De même dans AsH3,
l’arsenic (qui est dans la même colonne du tableau périodique que l’azote) doit avoir 5 électrons de valence. Le phosphore est
également dans cette même colonne du tableau périodique (ns² np3). Dans PH2-, le phosphore qui formellement porte la
charge négative a donc 5 + 1 = 6 électrons de valence.
Enfin, en ce qui concerne le schéma de l’ion chromate ClO3-, d’une part, la charge négative doit être portée par l’atome le
plus électronégative qui est l’oxygène, d’autre part, la règle de l’octet devrait être respecter pour le chlore, ce qui ici, en
l’occurrence, n’est pas possible !
Rappelons que jusque la 3ème période (ligne) du tableau périodique cette règle énonce le nombre de doublets libres et liants
ne doit pas dépasser 4 (2 × 4 = 8 électrons). Toutefois, une dernière règle importante concernant la structure de Lewis est de
faire en sorte que la somme des valeurs absolues des charges formelles soit minimales.
Remarque : C’est ainsi qu’à partir de la 3ème période on observe parfois un manquement à cette règle de l’octet, les atomes
étant alors entouré de 10, voir 12 électrons. La molécule ou l’ion est alors appelé composé hypervalent.
Pour ces différents raisons, on écrira préférentiellement :
9
Exercice 32: Position d’un électron
Calculer l’incertitude sur la position d’un électron dont la vitesse est connue avec une précision de 10 -6 m.s-1.
Corrigé :
1. D’après le principe d’incertitude d’Heisenberg, on peut écrire (Δ x Δv) ≥ h / (2πm) avec x, position par rapport à un repère
de l’objet de masse m et v vitesse de l’objet.
h = 6,62.10-34 Js et Δv / v = 10-2
L’erreur absolue sur la vitesse de la balle du pistolet est Δv = 10-2 v = 10-2 × 270 = 2,7 m.s-1
L’erreur sur la position est égale à :
Δx = h / (2πm Δv) = 6,62.10-34 / (2 × 3,14 × 1,5. 10-2 × 2,7) = 2,6.10-33 m
On constate que Δx est beaucoup plus faible que la taille de la balle qui est de l’ordre du centimètre. La position de la balle
peut donc être déterminée avec précision.
2. L’erreur absolue sur la vitesse de l’électron est Δv = 10-2 v = 10-2 × 5.107 = 5.105 m.s-1
La masse de l’électron est égale à 9,1.10-31 kg/ L’erreur sur sa position est égale à :
Δx = h / (2πm Δv) = 6,62.10-34 / (2 × 3,14 × 9,1.10-31 × 5.105) = 2,3.10-10 m
On constate que Δx est du même ordre de grandeur de la taille de l’électron, la position d’un électron en mouvement ne
peut donc pas être déterminée avec précision.
10
On étudie dans cet exemple un électron de valence (c'est-à-dire appartenant à la dernière couche électronique, ici 3s2 3p5) :
Ainsi, la charge effective pour un électron de la sous-couche 3s ou 3p sera Z* = Z – σ avec une constante d'écran σ due aux 6
autres électrons sur la même couche 3s/3p, 8 électrons sur la couche 2s/2p et aux 2 électrons de la couche 1s, soit :
σ = 6 × σ3s, 3p + 8 × σ2s, 2p + 2 × σ1s = 6 × 0,35 + 8 × 0,85 + 2 × 1 = 10,9, ce qui donne une charge effective Z * = 17 − 10,9 = 6,1
Exercice :
Calculer la charge apparente de l’atome 20Ca, 22Ti et 29 Cu.
Corrigé :
1. Le rayon de covalence d’un élément est égal à la moitié de la distance entre les noyaux de deux atomes de cet élément. En
additionnant les rayons de covalence de deux atomes on obtient avec une bonne approximation la longueur de la liaison
entre ces deux atomes.
La longueur de la liaison HF est lHF = rH + rF = 0,037 + 0,064 = 0,101 nm.
4. a) Li, B, C et O appartiennent à la même période. Les rayons atomiques diminuent de Li jusqu’à O et augmentent pour Na
qui appartiennent à la période suivante. Cette baisse des rayons avec l’augmentation de Z au sein d’une même période est
due à l’attraction de plus en plus importante du noyau sur les électrons (augmentation du nombre de protons et de la charge
nucléaire effective). Quand il y a changement de période, n augmente et donc les électrons de la dernière couche se trouvent
plus éloignés du noyau.
Le classement du plus petit au plus volumineux est le suivant : O → C → B → Li → Na.
b) Ces éléments appartiennent à la même famille. Au sein d’une même famille, il y a augmentation du rayon de covalence
avec la période. Le classement est donc le suivant : Li → Na → K → Rb.
c) P et S appartiennent à la 3 ème période, As et Se à la 4 ème période. D’autre part, P et As appartiennent à la même famille
tout comme S et Se. P est donc moins volumineux que As et S l’est moins que Se. D’autre part, S est plus petit que P et Se est
plus petit que As, d’où le classement du plus petit au plus gros : S → P → Se → As.
d) Br et As appartiennent à la 4ème période, I à la 5ème période et Cs à la 6ème période. Br est plus petit que As et I, As et I
sont plus petit que Cs, ce qui donne le classement suivant du plus petit au plus volumineux : Br → As → I → Cs.
11
H- Liaisons ioniques et covalente – Électronégativité
Exercice 38 : Électronégativité et polarités des liaisons
Indiquer les polarités des liaisons dans les molécules suivantes :
1. HBr, NaH(gaz), H3CLi.
2. H2O, BH3, NH3, NF3
3. H3CCl, H3COH, H3CNH2
Corrigé :
1.
Notons que NaH est presque ionique à cause de la grande différence d’électronégativité entre les deux éléments Na et H.
2.
3.
Corrigé :
1. Électronégativité : aptitude que possède un atome à s'approprier le doublet de liaison l'associant à un autre atome.
1. 2. Configuration électronique :
F : 1s2 2s2 2p5.
Cl : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5.
Br : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p5.
I : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p5.
Charge effective Z* :
F : Z* = 9 - (6 × 0,35 + 2 × 0,85) = 5,2
Cl : Z* = 17 - (6 × 0,35 + 8 × 0,85 + 2) = 6,1
Br : Z* = 35 – (6 × 0,35 + 10 + 8 × 0,85 + 10) = 6,1
I : Z* = 53 – (6 × 0,35 + 10 + 8 × 0,85 + 28) = 6,1
Électronégativité :
ΧF = 4,4 ; ΧCl = 2,98 ; ΧBr = 2,4 ; ΧI = 2,0
3. L'électronégativité diminue quand le numéro atomique augmente, au sein d'une même famille.
Exercice 41 : L’électronégativité de Mulliken
1. On donne les rayons de valence (en pm) des éléments de la colonne du phosphore. N(65); P(100) ; As (115) ; Sb (145).
Comment évolue ce rayon au sein d'une même famille, au sein d'une période ?
12
Sachant que l’électronégativité selon Mulliken d'un atome X, s’exprime par :
ΧM = k (Ae + Ei) /2.
2. Calculer M pour les halogènes connaissant les énergies d'ionisation Ei (eV) et les affinités électroniques Ae (eV). K=0,317
eV-1. Comment évolue l’électronégativité ?
Données : F : Ei = 17,4 eV et Ae = 3,4 eV
Cl : Ei = 13 eV et Ae =3,62 eV
Br : Ei = 11,8 eV et Ae = 3,37 eV
I : Ei = 10,5 eV et Ae = 3,06 eV.
Corrigé :
1. Au sein d’une famille : la taille du rayon augmente lorsque n augmente
Au sein d’une période : la taille diminue de gauche à droite soit quand le nombre d’électrons augmente.
2.
3. L'application numérique donne : ΧF =3,3 ; ΧCl = 2,6 ; ΧBr = 2,4 ;ΧI = 2,15 .
L'électronégativité diminue quand le numéro atomique augmente, au sein d'une même famille.
L'électronégativité augmente avec le numéro atomique, dans une période.
EA-A : énergie de liaison A-A en eV ; EA-B : énergie de liaison A-B en eV ; EB-B : énergie de liaison B-B en eV.
Connaissant l'électronégativité de H (2,1), calculer celle de Br et de Cl.
1. A partir de ces valeurs calculer l'énergie de la liaison Br-Cl ( E Br-Cl exp =218 kJ.mol-1)
2. Calculer la longueur d'onde du photon capable de rompre cette liaison.
3. Donner le signe de l'énergie d'attachement électronique du chlore et l'expliquer.
4. Calculer le moment dipolaire de la molécule de chlorure d'hydrogène sachant que le caractère ionique de la liaison est
18%.
Données :
EA-A EH-A
(kJ.mol-1) (kJ.mol-1)
F 158 570
Cl 243 432
Br 193 366
I 151 299
H 436
LH-Cl=127 pm
Corrigé :
1.
3. E = h / λ
Longueur d'onde en mètre et E en joule
Application numérique : λ =548 nm visible
5.
13
p = 0,18 × 1,6 10-19 × 127.10-12 = 3,66.10-30 C.m
3,66 10-30 / 3,3 10-30 = 1,1 D.
Corrigé :
1. Un dipôle électrique est constitué de deux charges +q et –q séparées par une distance d. Le moment dipolaire est une
grandeur vectorielle dont le module μ est le produit de la charge électrique q par la distance d, soit μ = q.d. Ce moment est
souvent exprimé en Debye qui n’est pas une unité S.I (1 D = 3,33 10–30 C.m.)
En unités S.I. le moment dipolaire de HF est égal à : μ = 1,82 × 3,33.10–30 = 6,06 10–30 C.m
Ne connaissant pas la distance internucléaire expérimentale, il nous faut l’estimer à partir des
rayons de covalence : d = rH + rF = 0,037 + 0,064 =1,0.10–10 m d’où :
q = μ/d = 6,06.10–30/1,0.10–10 = 6,06 10–20 C, valeur que l’on rapporte à la charge de l’électron (1,60.10–19 C)
δ = (6,1.10–20) / (1,60.10–19) = 0,38
2. H et F portent donc respectivement de charges 0,38 et – 0,38 (en unité électronique). Cette valeur donne une mesure de
l’ionicité de la liaison : si elle était totalement ionique ces charges seraient 1 et – 1 ; l’ionicité vaut donc 0,38 : 1 0,38 (ou 38
%).
Autre méthode :
On définit aussi l’ionicité comme le rapport du moment réel au moment fictif correspondant à une structure ionique.
Comment feriez-vous ce calcul ?
Si HF avait une structure ionique HF –, chaque ion porterait une charge égale à 1 ou – 1 (en unité électronique), soit 1,60.10 –19
coulomb. En admettant que la distance entre les deux ions soit toujours 1,0.10 –10 m, le moment dipolaire vaudrait :
Q.d = 1,60.10–19 × 1,0.10–10 = 1,6.10–29 C.m ou encore 1,6.10–29 / 3,33.10–30 = 4,8 D.
D’où l’ionicité : 1,82 / 4,8 = 0,38.
Corrigé :
1. La norme du moment dipolaire μ est : μ = q d, où d est la longueur de la liaison entre H et I. Ainsi, en ayant converti la
norme du moment dipolaire en C.m :
μ = 0,38 × 3,336.10-30 = q × 160.10-12
d’où q = 7,92.10-21 = 0,0495 × e coulomb
2. Si la liaison était purement ionique, alors la charge élémentaire serait égale à la charge élémentaire e. Le pourcentage
d’ionicité Iion vaut donc:
Iion = 100 × (0,0495 × e) /e = 4,95.
Le pourcentage d’ionicité vaut donc 4,95 %.
J- Géométrie et représentation spatiale des molécules - Conséquences sur la polarité des molécules
Exercice 45 : Structure de Lewis et représentation spatiale de molécules
14
1. Dans le modèle de Lewis, donner la représentation des molécules covalentes suivantes : CO2, HCN, SiCl4, CS2, HCHO, BF3.
2. Donner la représentation géométrique spatiale (en Cram) des molécules et ions suivants : CO2, NO2-, NH3, SO3, BH4-.
La glycine a pour formule brute C2H5NO2. A l’une des extrémités de la chaîne constituée par les deux atomes de carbones, il
y a un groupement acide carboxylique et à l’autre un groupement amine.
3. Dessiner la molécule à l’aide de la représentation de Lewis
4. Donner une représentation spatiale de la molécule et donner les valeurs des différents angles.
Corrigé :
1.
2.
3.
4.
Corrigé :
1. NH4+ est de type AX4 donc tétraédrique (α ≈ 109°)
Les liaisons NO sont équivalentes par mésomérie (voir S2). La géométrie globale est triangulaire plane et l’édifice matériel
est coudé avec α< 120° (répulsion plus forte du doublet libre)
15
NO3- est de type AX3. La géométrie est triangulaire régulière (de par la mésomérie, voir S2)
2. Les ions NH4+, NO2+, NO3- et N3- sont apolaires car leur symétrie provoque
Corrigé :
La théorie de Gillespie (méthode VSEPR) prévoit que la molécule de dioxyde de carbone est linéaire O=C=O alors que la
molécule d’eau est coudée.
Corrigé :
1. % d’ionicité = (1,08 × 100) / (4,8 × 1,27) = 17,7 %
La somme des moments dipolaires est nulle car les vecteurs sont opposés. En revanche, SO2 est une molécule à géométrie
coudée.
16
Exercice 49 : Moment dipolaire et pourcentage d’ionicité
Le moment dipolaire du sulfure d’hydrogène H 2S mesuré expérimentalement est 0,95 D (debye). L’angle que font entre elles
les deux liaisons S-H est égale à 95°.
1. Calculer le moment dipolaire de la liaison S-H de cette molécule.
2. Calculer le caractère ionique partiel de cette liaison S-H, sachant que la longueur de cette liaison est de 130 pm.
Corrigé :
La liaison S-H, compte-tenu de la différence d’électronégativité entre les deux atomes (le soufre est plus électronégatif que
l’hydrogène), est polarisée. On dit qu’elle est covalente mais à caractère ionique partiel. Il existe donc un moment dipolaire μ
qui a pour direction chaque liaison S-H, le sens étant par convention dirigé des charge positives vers les charges négatives.
Les moments dipolaires sont des grandeurs vectorielles. En faisant la somme vectorielle des deux vecteurs, on obtient le
moment dipolaire de la molécule. Celui-ci est dirigé suivant la bissectrice de l’angle H-S-H.
1.
1.
Corrigé :
Les molécules symétriques sont apolaires, seules les molécules H3CCl et CHCl3 possèdent un moment dipolaire.
Corrigé :
17
1. 2. 3. 4.
Corrigé :
1. 2. 3. 4.
K- Exercice complémentaires
Exercice 53 : Température d’ébullition
Expliquer les différences de température d'ébullition pour les deux composes ci-dessous :
18