1 Atomes

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ATOME. 1. Introduction.

Un être humain est composé de différents niveaux d’organisation :

- les atomes

- les molécules

- les macromolécules

- les cellules
- les tissus
- les organes
- l’organisme
Les atomes ( de taille env. 10-10 m =1 Å) constituent la plus petite
unité de la matière vivante et non-vivante .
La matière vivante (y compris le corps humain) est constituée à
96% par les atomes de quatre éléments : l'oxygène (O), le
carbone (C), l'hydrogène (H), et l'azote (N)

Voici les quatre éléments dont les atomes sont


les plus abondants sur terre: l'oxygène (O), le
silicium (Si), l’aluminium (Al) et le fer (Fe).

Dans l’Univers :
l'hydrogène(H) + l’hélium (He) = 99%
Depuis longtemps la petitesse des atomes (1 Å) a présenté un
grande obstacle pour les visualiser.
En effet, la lumière visible ne permet pas de « voir » les atomes en
utilisant par exemple un microscope optique.

La lumière est composée


d’ondes électromagnétiques
(contient deux composants :
électrique et magnétique)

Pour la lumière visible, λ varie entre environ 4000 Å (violet) et


8000 Å (rouge). Avec la lumière, on peut distinguer au mieux des
objets séparés d’environ λ /2, à l’aide d’un microscope optique. La
lumière visible ne permet pas de « voir » les atomes.
Pour « voir » les atomes, on utilise un rayonnement dont λ est de
l’ordre de la dimension des atomes, soit 1 Å . On utilise des rayons
X et des électrons.
Les rayons X sont des ondes électromagnétiques avec λ de 1 à 2
Å . On utilise le phénomène de la diffraction des rayons X sur un
cristal (M. Laue, W. Bragg, 1912)

Rayons X
Cristal
Image de la diffraction

Structure atomique
Le microscope électronique, inventé en 1931 par Ernst Ruska et
Max Knoll, permet aussi de « voir » la matière à l’échelle de
l’atome.

Graphène
2. Structure de l’atome
Le mot atome vient du grec atomos qui signifie : qu'on ne
peut diviser, c.à.d. les morceaux ultimes de la matière.
Cependant, des expériences réalisées à la fin du XIX ème
et au début du XX ème siècle ont montré que les atomes ont une
structure interne composée de Z électrons (particules chargées
négativement , e- , J.J.Thomson), et d'un noyau extrêmement
dense (E. Rutherford).
Le noyau contient deux sortes de particules : les protons
et les neutrons. Dans l'état neutre, le nombre de protons ( appelé
le numéro atomique Z) est égal au nombre d'électrons.
2a. Les électrons.

Expériences de J.J. Thomson (1897) avec un tube cathodique :


une tension de 20 kV dans un tube à vide partiel entre deux
électrodes métalliques provoque un flux de particules qui se
déplacent de la cathode (-) vers l’anode (+). Ces particules ont été
appelées électrons et notées e-

Le tube cathodique entre deux


J.J. Thomson plaques métalliques chargées
2b. Le noyau

Le physicien anglais E. Rutherford, en étudiant la radioactivité du


radium, a découvert les particules alpha (a) chargées positivement
(noyaux d'hélium He2+) Il a étudié le comportement de ces
particules en les faisant traverser une
feuille très fine d’or.
Ce phénomène s’explique par le fait que le noyau d’or est très petit
(section du noyau (10-15 ) est plus petite que celle de l'atome (10-10 )
et il contient des particules chargées positivement comme le sont les
particules a.
Par calcul, Rutherford a deviné que le noyau contient des particules
analogues mais plus légères que a (He2+) (protons, H+)

Si le noyau était un
Le rayon du noyau est ballon de foot de 30
100 000 fois ou 105 cm de diamètre,
fois plus petit que l'atome
celui de l'atome. correspondant serait
une sphère de 30 km !

L'atome est « en grande partie formé de vide »


C'est en 1932 que le britannique James
Chadwick démontra l'existence du neutron.
2c. Données physiques relatives à la structure de l’atome.
Aujourd’hui on sait que le noyau contient deux sortes de
particules : les protons et les neutrons.
Dans l'état neutre, le nombre de protons ( appelé le numéro
atomique Z) est égal au nombre d'électrons.

particule neutron proton électron


charge pas de charge +1,6.10-19 C -1,6.10-19 C
(0) (+1) (-1)
masse 1,67.10-27kg 1,67.10-27kg 9,11.10-31kg
3. Système de masse atomiques, mole
m d’un atome de carbone 12 = 1,9926.10-23 g

Il n’est pas facile de travailler avec un atome. On travaille avec des


quantités plus importante. On travaille avec la mole. C’est ainsi
qu’on va avoir besoin d’un facteur de passage atome /mole. Ce
facteur c’est NA le nombre d’Avogadro=6,022.1023 .
Il correspond au nombre d’atomes de carbone 12 dans 12g de
carbone.
Une mole d’atome de carbone 12 est composée de 6,022.1023
atomes .

Généralisation : 1 mole d’un composé quelconque est toujours


constituée de 6,022.1023 atomes :

Une mole de : H2=2g, CH4 =16g, NH3 =17g….


4. Electrons dans l'atome.

Problème fondamental : comment les électrons


interagissent entre eux et avec le noyau ?
4a. Anciens modèles

J. Dalton J.J. Thompson

Les électrons, chargés négativement sont immergés dans un nuage


de charge positive uniforme.
Rutherford a proposé un modèle assez réaliste de
l’atome, dit le modèle planétaire.

Modèle de Rutherford

Cependant, ce modèle est entré en contradiction avec les


théories électromagnétiques classiques : l’électron
tombe vers le noyau car devrait rayonner, donc perdre
son énergie.
4b. Modèle atomique de BOHR

C’est un modèle planétaire avec des orbites


circulaires mais BOHR a appliqué les idées de
quantification de Planck :

E = hn,
L'énergie minimale de n'importe quelle
radiation électromagnétique ayant la fréquence
n, qui peut être émise ou absorbée par la
matière.
h- constante de Planck,
n=c/l; c =vitesse de la lumière, l= longueur
d’onde
Postulats de BOHR:
1. L'électron ne rayonne aucune énergie lorsqu'il se trouve sur
une orbite stable (ou orbite stationnaire). Ces orbites stables sont
quantifiées et caractérisées par des nombres quantiques n. Ce sont
les seules orbites sur lesquelles l'électron peut tourner.

2. L'électron ne rayonne ou n'absorbe de l'énergie que lors d'un


changement d'orbite.
D'après la théorie de BOHR:
En = E0 /n2 (eV), (n=1,2,3…)
E0, n=1 est une unité d'énergie, appelée énergie de
Rydberg et vaut environ -13,6 eV (énergie de l'électron à l’état
fondamental de l'atome d'hydrogène) ,
E2 (n=2) = -13,6/4 = -3,4 eV, E3 (n=3) = -13,6/9 = -1,5 eV…….
L’électron-volt (eV) est la quantité d’énergie transportée par un
électron accéléré par une différence de potentiel de 1 volt.
1 eV = 1,60. 10-19 J, 1 eV.mol-1 = 96,5 k J.mol-1
rn = r0 n2 , 0,53 n2 (Å)
r0 = rayon de la première orbite de l'électron à l’état fondamental de
l'atome d'hydrogène, appelée orbite de Bohr = 0,53 Å (n=1,2,3…)
Les orbites deviennent niveaux d'énergie (Em , En ……)
L’électron peut passer d’un état d’énergie Em à un état En
L'énergie correspondant à ce saut est égale à la différence
d'énergie entre l'état (m) et l'état (n).

Par absorption du quantum: Par émission du quantum :

hn hn
Bohr a expliqué le spectre atomique d'émission de l'hydrogène

Formule de Bohr

R = const.de
Rydberg
Dans l'atome H, lorsque l'électron occupe le niveau n=1, on
dit qu'il est à l'état fondamental, dans les autres niveaux il
est à l'état excité.
5. Description quantique de l’atome

Le comportement des objets à l'échelle atomique : les objets à


petite échelle (~ 10-10 m = 1 Å) ne se comportent pas comme des
objets à grande échelle.

En effet, une particule à l’échelle atomique (électron) peut se


comporter comme une onde (1924, L. de Broglie).

Pour cette raison, dans le modèle quantique, il n'existe pas de


position ni de vitesse précise d'un électron, et il ne peut donc
parcourir un cercle orbitale.

La théorie quantique est conciliée le double aspect:


- ondulatoire et - corpusculaire de la matière.
5a. Nombres quantiques
Une particule macroscopique est entièrement caractérisée
par six paramètres : les trois paramètres de position (x, y, z)
et les trois paramètres de vitesses (vx, vy, vz). Une particule
microscopique comme l'électron est caractérisée non pas par
les six paramètres classiques mais par quatre paramètres :
les quatre nombres quantiques n, l, m, ms.

Nombres quantiques des électrons des atomes


Symbole Nom Valeurs permises Caractéristique physique

n principal 1,2,3,...7 dimension et énergie


l azimutal n-1 l0 forme
m magnétique + l  m - l orientation
ms de spin +1/2,-1/2 spin de l'électron
5b. L'équation de Schrödinger

En se basant sur les travaux de de Broglie, Schrödinger


introduit l'équation d'onde qui va servir de base à la mécanique
quantique ondulatoire.
Le mouvement de l'électron autour du noyau sera lié au fait
que l'électron est considéré, maintenant, à la fois comme une
particule et une onde. Son mouvement est décrit par une fonction
d'onde Y (x,y,z).
Un électron dans l'état stationnaire est caractérisé par son énergie
totale E qui n'évolue pas dans le temps. Pour cet état, l’équation est

HY= E Y
L'équation de Schrödinger représente une relation spécifique
entre l'énergie de l'électron et sa fonction d'onde Y(x,y,z).

Cette équation n'admet de solutions que pour certaines valeurs


de l'énergie E - valeurs propres. Les fonctions Y(x,y,z) qui
correspondent à ces valeurs propres sont appelées fonctions
d'ondes propres.

La nature corpusculaire de l'électron dans l'atome est


caractérisée par les nombres quantiques n, l, et m liés aux
grandeurs physiques observables : énergie, moment
angulaire, moment magnétique.
Y(x,y,z) n'a pas de signification physique,
par contre |Y|2 va caractériser concrètement l'électron.
On admet que dP= |Y|2 dv est la probabilité de trouver
l'électron dans un volume dv donné .

|Y|2 est la probabilité par unité de volume


(ou la densité ) = dP /dv
Pv =  |Y|2 dv avec P comprise entre 0 et 1.
Pesp =  |Y|2 dv = 1
L’électron se trouve réellement quelque part dans
l’espace.
Les valeurs d'énergie E obtenues pour un atome d'hydrogène
dépendent uniquement du nombre quantique principal "n",
L'état fondamental correspond à l'état avec l'énergie
E1 = -13,6 ev (en parfait accord avec la théorie de Bohr)
Pour le même niveau d'énergie En, parfois, il y a plusieurs
fonctions Y. Ces niveaux d'énergie sont appelés dégénérés.

Exemple : pour n = 3, il y a trois niveaux iso énergétiques :


l =0, 1, 2 et pour chaque valeur l, il y a :
l=0  m=0 (3s)
l=1 m = 1, 0, -1 (3p)
l=2 m = 2, 1, 0, -1, -2 (3d)
TOTAL : n2 = 32= 9
5c. Représentation géométrique des fonctions Y

Les fonctions d'ondes Yn,l,m obtenues à partir de l'équation


de Schrödinger sont appelées orbitales.
Il est d'usage de regrouper les orbitales de même n en
couches, et les orbitales de même l en sous-couches.
n 1 2 3 4 5 6 7
K L M N O P Q
l 0 1 2 3
s(1) p(3) d(5) f(7)
Les 4 premières sous-couches sont désignées par les lettres
initiales de mots anglais : s (sharp), p (principal), d
(diffuse), f (fondamental)
5d. Description des orbitales « s » et « p »
(Les plus importantes pour la chimie organique, biochimie , etc..)
Orbitale « 1s »

La condition n=1 , l = 0 implique m = 0.


Cette fonction d’onde s’écrit : Y1,0,0

L’orbitale est de symétrie sphérique.


Orbitale « 2s »

La condition n=2, l = 0 , m = 0.

La fonction d’onde = Y200

Pas d’électrons entre les deux sphères

L’orbitale est de symétrie sphérique.


Orbitale «p»

Il y a 3 orbitales
p (m = -1, 0, +1)

Chaque orbitale p (l = 1) est formée de


2 lobes centrés sur un axe commun
(x, y ou z) .
px suivant l'axe des x, (m = +1)
py suivant l'axe des y, (m = -1)
pz suivant l'axe des z, (m = 0)
La forme des orbitales d (l = 2) est plus compliquée et il y a
5 orbitales d (m = -2, -1, 0, 1, 2):
•Trois orbitales d comportent 4 lobes qui se développent
dans les plans bissecteurs des quadrants : (dxy, dxz, dyz).
•Les deux autres orbitales d sont centrées sur les axes :
dx2-y2 suivant les axes x et y,
dz2 a 2 lobes centrés sur l'axe z et possède un petit volume
torique dans le plan xOy.
6. Atomes polyélectroniques

La principale différence avec l’atome de l'hydrogène (mono-


électronique) : l'énergie d'un électron ne dépend plus seulement
du nombre quantique principal "n" mais aussi du nombre
quantique azimutal "l". Il y a levée de la dégénérescence
des orbitales p, d, f.

Diagrammes d’énergie

atome monoélectronique atome polyélectronique


Le remplissage des orbitales (des cases quantiques) par
les électrons est régi par les trois règles suivantes :
1. Le principe d'exclusion de Pauli : dans un atome
donné deux électrons ne peuvent jamais avoir leurs
quatre nombres quantiques identiques.

Pour deux électrons possédant les mêmes n, l, m, les


quatrièmes nombres (ms) doivent être différents. Leurs spins
doivent être orientés suivant des directions opposées.

Une orbitale s peut contenir au plus 2 électrons, les trois


orbitales p au plus 6 électrons, les cinq orbitales d au plus 10
électrons et les sept orbitales f au plus 14 électrons.
Exemple : atome de néon, Ne
2. La règle de Hund : lorsque plusieurs électrons occupent
des orbitales atomiques ayant la même énergie, les spins
des électrons restent non appariés (identiques) dans la
mesure du possible.

atome de carbone, C

atome d’azote, N
3. La règle de Klechkovsky : dans les atomes
polyélectroniques, les sous-couches se
remplissent par valeurs croissantes de n + l.
Pour deux valeurs égales, c'est la sous-couche
correspondant à la plus petite valeur de n qui
se remplit en premier.
Principe de construction : Suivre la flèche 
7. Périodicité de la structure électronique
Séquences de remplissage des couches et des sous-couches
Il est commode de les disposer les unes en dessous des autres
de manière à faire apparaître sur les colonnes verticales les
sous-couches de même type.
A l'examen de ce tableau, on peut
remarquer
-qu'on revient à la ligne après une
sous-couche p (sauf la première)
-que les séquences obéissent à
l'ordre de remplissage suivant:
ns (n-2)f (n-1)d np
(n - le nombre quantique principal)
ns (n-2)f (n-1)d np
période électrons des sous-couches externes N électrons

1 1s 1-2 2
2 2s 1-2 2p 1-6 8
3 3s 1-2 3p 1-6 8
4 4s 1-2 3d 1-10 4p 1-6 18
5 5s 1-2 4d 1-10 5p 1-6 18
6 6s 1-2 4f 1-14 5d 1-10 6p 1-6 32
7 7s 1-2 5f 1-14 6d 1-7 23

La 1er ligne du tableau de remplissage correspond à H (1s1) et


He (1s2),
la 2nd a 8 éléments, depuis le remplissage externe 2s1 jusqu'au
remplissage externe 2p6, Il en est de même de la 3ème ligne,
avec n = 3.
La 4ème et la 5ème ligne contiennent, en plus, l'orbitale d,
donc 10 éléments supplémentaires soit, au total, 18
éléments chacune.
4 4s 1-2 3d 1-10 4p 1-6 18
5 5s 1-2 4d 1-10 5p 1-6 18
La 6ème ligne correspond à 32 éléments avec l'adjonction
des 14 éléments de l'orbitale 4f.
6 6s 1-2 4f 1-14 5d 1-10 6p 1-6 32
La 7ème ligne contiendrait également 32 éléments s'il y avait
suffisamment d'éléments connus pour la compléter.
7 7s 1-2 5f 1-14 6d 1-7 23
Actuellement, elle en contient 23.
Chaque ligne est appelée "période"
Remplaçons, sur le tableau, les structures électroniques externes
par les symboles des éléments correspondants. Sur la 1ère période
figurent H et He. C'est la période la plus courte. La 2ème période
commence avec Li, la 3ème - avec Na , la 4ème - avec K etc..
8. Classification périodique des éléments

Basée initialement par Mendeleïev sur le classement des


éléments par masse atomique croissante, la classification
moderne est basée sur le classement des éléments par
numéro atomique Z croissant (Moseley).

La périodicité de la structure électronique est responsable de la


périodicité des propriétés physiques et chimiques observées pour
les éléments.

Les électrons des couches et sous-couches externes sont à


l'origine de ces propriétés.
8a. Les familles (colonnes)

Colonne 1 : les alcalins


La structure électronique externe est : ns1
 ils donnent des cations monovalents : Na+, K+ …
 ils donnent des oxydes basiques : Na2O + H2O=2 NaOH
Na+, K+ jouent un rôle biologique de premier plan.

Colonne 2 : les alcalino-terreux


La structure électronique externe est : ns2
 ils donnent des cations bivalents : Mg2+, Ca2+ …
ils donnent des oxydes basiques : CaO + H2O = Ca(OH)2
Colonne 13 : la famille du bore
La structure électronique externe de ces éléments est :
ns2, np1

Colonne 14 : la famille du carbone


La structure électronique externe est : ns2, np2
Ils forment principalement des liaisons de covalence
Colonne 15 : la famille de l’azote
La structure électronique externe est : ns2, np3
 ils donnent principalement des liaisons de covalence
 ils donnent des oxydes acides (N2O3, N2O5, P2O5 ...) :
N2O5 + H2O = 2 HNO3
Colonne 16 : la famille de l’oxygène ou chalcogènes
Leur structure électronique externe est : ns2, np4
 ils donnent des anions bivalents : O2-, S2- ...
 ils donnent des oxydes acides (SO2, SO3 ...) :
SO3 + H2O = H2SO4
Colonne 17 : les halogènes
Leur structure électronique externe est : ns2, np5
 ils donnent des anions monovalents : F-, Cl-, Br- , I-

L'iode est un oligoélément clef dans l'organisme


Colonne 18 : les gaz rares
La structure électronique externe est : ns2, np6, sauf pour
He (1 s2)
La configuration de gaz rare correspond à la saturation
de la couche électronique externe :
 ils présentent une grande inertie chimique

Tubes de gaz rares


Les éléments dont le remplissage se termine en (n - 1) d (après
ns2), sont ceux des colonnes 3 à 12. Outre la similitude dans le
sens vertical, ces éléments présentent une analogie horizontale.
On les appelle éléments de transition

Série 1 Bloc 3d

3d 1 2 3 5 5 6 7 8 10 10
4s 2 2 2 1 2 2 2 2 1 2
V, Cr, Mn, Fe, Co, Cu, Zn
(Fable quantité dans l’organisme) « Métaux de la vie ! »

Le corps humain (70 kg) contient env. 0,2 g de Cu. Cependant


Cu entre dans la composition d'une trentaine enzymes !
Hème

L’hémoglobine responsable du transport de l’oxygène dans le sang

Métaux et médecine : anti-cancéreux et anti-rhumatoïde, thérapies


de chélation, imagerie médicale et médecine nucléaire.
Les éléments 4f suivent le lanthane La. On les appelle lanthanides.

Les agents de contraste


IRM sont des molécules
destinées à améliorer la
qualité des diagnostics
par imagerie médicale par
résonance magnétique.
Les éléments 5f suivent l'actinium Ac, on les appelle actinides

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