Domotique - Wikipédia

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Domotique

ensemble des techniques propre au


contrôle d'un système intégré à un
bâtiment

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l'article, merci de citer les sources
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faite des sources secondaires
indiquées par des notes de bas de
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La domotique est l'ensemble des


techniques de l'électronique, de physique
du bâtiment, d'automatisme, de
l'informatique et des
télécommunications utilisées dans les
bâtiments, plus ou moins
« interopérables » et permettant de
centraliser le contrôle des différents
systèmes et sous-systèmes de la maison
et de l'entreprise.

Représentation graphique schématique d'items


relatifs à l'« habitat intelligent » (version évoluée de
la domotique des années 1970-1980), avec leurs
relations entre eux et avec l'usager.
Maison de démonstration dite « Maison T-com », à
Berlin.

Les domaines de la
domotique

Exemple de « panneau de contrôle », et interface de


programmation.
Le Home cinema est l'un des « services » qui peut,
être intégré dans la domotisation.

Exemple de « modules domotique »


radiocommandés (par télécommande),
interrupteurs, relais, douille, prises 230 V et
variateur.
Exemple d'une famille de modules domotiques
électroniques et électromécaniques (vannes,
vérins) pouvant être commandés par une même
unité centralisée.

Les principaux domaines dans lesquels


s'appliquent les techniques de la
domotique sont :

le pilotage des appareils


« électrodomestiques »,
électroménagers par programmation
d'horaires et/ou de macro (suites
d'actions programmées réalisées par
les appareils électroménagers) définis
par l'usager. Le déclenchement des
appareils peut être aussi lié à des
évènements (détecteurs de
mouvement, télécommandes, etc.) ;
la gestion de l'énergie, du chauffage
(par exemple, il est possible de gérer
les apports naturels (calories, frigories,
vent, lumière, eau…) en fonction de
l'enveloppe thermique du bâtiment), de
la climatisation, de la ventilation, de
l'éclairage, de l'ouverture et de la
fermeture des volets (en fonction de
l'ensoleillement ou de l'heure de la
journée, par exemple), de l'eau (le
remplissage de la baignoire peut
s'arrêter automatiquement grâce à un
senseur, les robinets de lavabos
peuvent ouvrir l'eau à l'approche des
mains, etc.). Il est également possible
de recharger certains appareils
électriques (ordinateurs, véhicules
électriques, etc.) en fonction du tarif
horaire (voir Smart grid). Un compteur
communicant peut être intégré dans
un smart-grid et/ou raccordé à un
système de télégestion. La
Régulation/programmation du
chauffage permet d'importantes
économies ;
la sécurité des biens et des personnes
(alarmes, détecteur de mouvement,
interphone, digicode) ;
la communication entre appareil et
utilisateur par le biais de la
« sonification » (émission de signaux
sous forme sonore) ;
le « confort acoustique ». Il peut
provenir de l'installation d'un ensemble
de haut-parleurs permettant de répartir
le son et de réguler l'intensité sonore ;
la compensation des situations de
handicap et de dépendance.

Dans le cadre des suites à donner au


Plan bâtiment du Grenelle de
l'environnement et du PREBAT, un groupe
de travail[1] doit faire pour 2011 des
propositions concrètes pour favoriser
l'innovation (technologique,
organisationnelle, financière, législative
ou commerciale, ainsi qu'en matière de
mesure, vérification, énergie fatale,
assurance et certification) dans le
secteur du bâtiment (un rapport
intermédiaire[2] a été rendu mi-janvier
2011, avec dix-huit propositions et une
incitation à passer du « performantiel » à
l'« exigenciel » en termes de performance
globale, ce qui nécessite d'impliquer tous
les acteurs sur l'énergie mais aussi la
santé, le confort et l'environnement). Une
plateforme géothermie et bâtiments
intelligents se met en place avec le pôle
de compétitivité S2E2, le BRGM et le
Technopole d'Orléans.

Domotique et
environnement
La domotique utilise des TIC qui peuvent
être très consommatrices d'énergie et de
matières rares ou précieuses. Elle peut
aussi chercher à diminuer son empreinte
écologique (« éco-domotique ») et celle
de ses utilisateurs par une
écoconception, en facilitant une
meilleure maîtrise de la consommation
énergétique de l'habitat, en améliorant
l'efficience énergétique des installations,
ou le pilotage automatique d'installations
de production d'énergie (ex : association
de panneaux solaires suivant le soleil, de
« petit éolien » uniquement activé (pour
limiter l'usure des pièces) quand les
conditions de vent sont idéales et/ou
pompe à chaleur activée quand le
différentiel de température est
idéal, etc.).

Les nouvelles normes de construction


imposent une meilleure gestion de
l'énergie. Ainsi, en France, depuis 2005, il
est obligatoire de couper le chauffage
lorsque l'on ouvre une fenêtre. Depuis le
1er janvier 2013 la RT 2012 (issue du
Grenelle de l'environnement) commence
à imposer aux nouveaux permis de
construire l'affichage et la mesure des
consommations d'énergie pour au
minimum les cinq postes suivants :
ventilation, climatisation, chauffage,
éclairage, et production d'eau chaude
sanitaire, ceci afin d'aider à ce que la
norme de 50 kW/(m2.an) ne soit pas
dépassée.

La domotique peut - par défaut, ou sur


commande - conditionner l'éclairage et le
chauffage d'une pièce, ou la mise en
route de certains appareils à la présence
ou non d'un occupant. Un groupe
japonais, le Sekisui Chemical Group, vend
déjà des « logements avec zéro frais
d'électricité et de chauffage ».
L'Allemagne est aussi précurseur dans ce
domaine avec de nombreux modèles de
maisons passives (Passivhaus)
notamment dans la région de la Bavière.
Avec le temps, la domotique tend à sortir
de la maison. Elle met par exemple en
relation des unités d'habitation entre
elles et avec un immeuble (c'est
l'immotique) et avec la ville (on entre
alors dans l'« urbatique » et/ou avec un
gestionnaire / propriétaire et/ou d'autres
entités fournissant par exemple des
services (eau, énergie, livraison de
nourriture, soins à domicile ou distants,
lavage de vêtements, etc). Si ces
services visent prioritairement à moins
dégrader l'environnement, on parle
parfois d'« écodomotique urbaine ».
En France, dès les années 1990, des
bailleurs sociaux (organismes HLM)
utilisaient des outils de veille et de
gestion techniques, administratives et
financières à distance, pour leurs
immeubles, via des programmes
d'interface de Domotique Collective. Le
principal frein était[3] le manque
d'interopérabilité entre des équipements
produits par des fournisseurs différents
(dans ce cas, les interfaces de
programmation, les interfaces
d'immeubles (IDI) doivent pouvoir
communiquer avec les interfaces de
logements (IDL) et bientôt avec les smart
grids et autres réseaux communicants
(par exemple dans la perspective de
l'« internet de l'énergie » qui fonde la
Troisième révolution industrielle telle que
proposée par Jeremy Rifkin. En France,
France Télécom a ouvert différents
réseaux (RTC, TRANSFIX, Transpac,
TRANSVEIL, NUMERIS éventuellement
câblés) permettant cette mise en réseau
« intelligente ». La ligne téléphonique,
puis l'internet tendent à devenir des
supports privilégiés d'une « méta-
domotique » interconnectée. Dans ce
contexte, des questions éthiques et
techniques se posent quant à la
protection de la vie privée et des données
personnelles.

Coût de la domotique

Exemple de solution domotique amateur,


développée à base de Mini PC Raspberry Pi sous
Linux.
Mini PC Raspberry Pi domotique.

Le coût de l'installation dépendra


essentiellement du choix du support de
transmission des informations (bus de
commande, sur courant porteur ou sans
fil[4]) et du projet (neuf ou rénovation).

Dans une construction neuve, le filaire


est généralement adopté. En effet, pour
des projets dans le neuf, dans la majorité
des cas, le chantier est pris en charge par
l'électricien dont le métier est,
traditionnellement, la mise en place d'un
circuit filaire. Dans les projets de
domotique réalisés dans une maison
neuve d'une taille comprise entre 130 et
170 m2, en 2011, le coût de la domotique
représente entre 4 et 10 % du coût global
de la construction[5].

Une partie du monde de la domotique est


représentée par une communauté de
passionnés de ce type de technologie
(geeks), qui à défaut de solutions du
commerce, conçoivent et mettent en
œuvre individuellement, à prix coûtant,
leur propre solution domotique amateur,
à base en général de Mini PC Raspberry
Pi, Arduino, Microcontrôleur, Automate
programmable industriel, avec des
compétences professionnelles ou
autodidactes personnelles en électricité,
automatisme, robotique, électronique,
informatique / informatique industrielle.

Techniques de la domotique
La domotique est basée sur la mise en
réseau par une « centrale de
commande » des différents appareils
électriques de la maison.

La centrale de commande
Programmable et contenant des
modules embarqués (passerelles
domestiques) ou une interface micro-
informatique (écran tactile, serveur,
etc.) elle joue le rôle d'une
« intelligence » centralisée et
d'interface homme-machine
centralisée pour l'usager ou des
services distants de contrôle. Elle tend
à devenir plus réactive aux
changements du contexte[6] . Pour cela
elle réunit ou remplace divers appareils
(programmateur/régulateur de
chauffage, centrale d'alarme, système
de centralisation des persiennes
électriques, contacteur jour/nuit du
cumulus, délesteur, programmateurs
horaires, systèmes d'arrosage
automatiques, etc.), qui peuvent
fonctionner et interagir de manière
asynchrone[7].
L'écran de contrôle
Il est fixe dans le domicile, où il peut
être émulé à distance via le réseau
ADSL de la maison puis l'internet,
permettant le pilotage de la maison à
distance pour tout ou partie des
fonctions domotiques. L'interface
distante peut être par exemple un
ordinateur de poche, un téléphone
portable ou smartphone, une tablette
tactile, une télécommande (universelle
ou non), une interface sur télévision
connectée, un écran + souris, etc.[8].

Le pilotage à distance : Il permet de faire


face quasiment en temps réel à des
situations particulières. Par exemple :

un des enfants de la maison a oublié


ses clés. L'un des parents peut, depuis
un smartphone, ouvrir le portail,
déverrouiller la porte d'entrée et
désactiver l'alarme ;
une livraison est attendue dans la
journée. Le propriétaire peut laisser le
livreur accéder au garage afin que le
colis y soit déposé, et communiquer
avec lui.

Par ailleurs, l'usager peut programmer


certains fonctions de la maison
« domotisée » grâce à cette interface qui
est reliée aux appareils connectés. Il peut
par exemple :

enclencher l'arrosage du jardin à une


certaine heure de la journée ;
maintenir une température donnée
dans la maison ;
ouvrir les volets à une heure donnée.

De plus, il est généralement possible, par


des réglages avancés, d'adapter le
système à son propre rythme de vie, (en
programmant des « scénarios »).

Avant d'être réellement installé, un


système domotique peut théoriquement
être virtuellement modélisé, prototypé et
testé afin de vérifier son efficacité et son
adaptabilité à des changements de
contexte[9]. Il existe un logiciel
pédagogique de maison virtuelle à
domotiser[10]

Fonctionnement des interfaces de


contrôle

Pour contrôler le serveur ces interfaces
utilisent :

des surfaces de contrôle avec boutons,


télécommandes ;
des systèmes écran et souris, avec
clavier avec ou sans fils ;
des interfaces tactiles : écrans tactiles
(PDA ou UMPC) associés à un logiciel
ou une interface web ;
des microphones permettant une
activation par commande vocale
(directement ou via téléphones GSM
ou VoIP) associés à des logiciels de
reconnaissance vocale ;
des logiciels de reconnaissance des
gestes, d'empreinte digitale, du
visage[11]…

Modes de transmission …

Différents modes de transmission


existent :

Par onde radio hertzienne : Bluetooth,


io-homecontrol, Zigbee, X2D, Wireless
USB, EIB/Konnex ou KNX, Z-Wave[12] et
autres protocoles 433 MHz,
866 MHz, etc.
Par infrarouge : RC5 Philips, SIRCS
Sony, IrDA, etc. ;
Par courant porteur secteur X10, In
One Legrand (entreprise), EIB/Konnex
ou KNX , X2D DELTA DORE,
WATTLET, etc. ;
Par signatures numériques
magnétiques ;
Par réseau câblé Ethernet ou bus
(Ethernet, TCP/IP, EIB/Konnex ou KNX ,
SCS BUS / OpenWebNet, USB,
LonWorks, UPnP, RS485, Jbus, Batibus,
Profibus, ModBus, I2C, 1-Wire, etc.
(BUS = câblage basse tension de type
Ethernet 8 fils, EIB 2 fils, I2C 2 fils, etc.).
Les liaisons filaires (Ethernet, BUS, etc.)
jouent en faveur de la stabilité du
système.

Appareils domotiques

Home cinema …

Article détaillé : Home cinema.

Avec la domotique, il est possible


d'utiliser ou piloter différents médias
simultanément et à tout endroit de la
maison : musique, images, vidéo, etc..

Assistance à la vie quotidienne …


Des robots d'assistance à la vie
quotidienne ou à des malades ou
handicapés sont à l'étude dans de
nombreux laboratoires de recherche
(2008). Ces robots domestiques
prennent parfois forme humaine et
peuvent se déplacer en évitant tous les
obstacles. Ces machines sont
actuellement limitées par des exigences
de sécurité. Des robots disposent de
dispositifs de sécurité leur ôtant toute
force mécanique dès qu'ils entrent en
contact avec une personne par exemple,
mais ce type de dispositif ne suffirait
pas, par exemple, pour la sécurité d'un
enfant de moins de trois ans.

Des chercheurs travaillent sur des


systèmes logiciels et de capteurs de
reconnaissance vocale, de sons et
d'images, de visage, ainsi que sur des
programmes permettant au robot
d'acquérir les mêmes possibilités
d'apprentissage que les humains[13].

Quelques robots d'assistance à domicile


sont déjà commercialisés, tel Wakamaru,
lancé en 2005 par Mitsubishi Heavy
Industries, qui peut remplir plusieurs
services, comme rappeler un rendez-
vous important, se connecter à Internet
par le Wi-Fi pour aller y chercher de
l'information et la retransmettre grâce à
sa voix féminine ou surveiller la maison.

Compensation des situations


de handicap ou de
dépendance
En permettant la recherche constante
d'une meilleure autonomie et la
prévention des exclusions, la
compensation des handicaps s'inscrit
dans un double cadre législatif qui
rénove l'action sociale et médico-sociale
en faveur des personnes en situation de
handicap.

La mise en œuvre de la domotique


permet de donner plus d'autonomie à la
personne handicapée et rassure les
proches quant à l'autonomie et à la
sécurité de cette personne[14].

1. La loi de 2004 relative à la politique


de santé publique[15], définit comme
objectifs pluriannuels de santé
publique, « l'amélioration de l'état de
santé de la population et de la
qualité de vie des personnes
malades, handicapées et des
personnes dépendantes ». Cette loi
se réfère à la définition de la santé
promulguée par l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) dans sa
constitution de 1946 : « La santé est
un état de complet de bien-être
physique, mental et social, et ne
consiste pas seulement en une
absence de maladie ou d'infirmité. »
2. La loi de 2002 pour la rénovation de
l'action sociale et médico-
sociale[16] : « l'action sociale et
médico-sociale tend à promouvoir,
dans un cadre interministériel,
l'autonomie et la protection des
personnes, la cohésion sociale,
l'exercice de la citoyenneté, à
prévenir les exclusions et à en
corriger les effets. Elle repose sur
une évaluation continue des
besoins et des attentes des
membres de tous groupes sociaux,
en particulier les personnes
handicapées et des personnes
âgées, des personnes et des
familles vulnérables, en situation de
précarité ou de pauvreté, et sur la
mise à leur disposition de prestation
en espèce ou en nature. »
3. La loi du 11 février 2005 pour
l'égalité des droits et des
chances[17], la participation et la
citoyenneté des personnes
handicapées : « La politique de
compensation des handicaps
comporte notamment la mise en
œuvre d'actions d'amélioration du
cadre de vie prenant en compte
tous les environnements, produits et
services destinés aux personnes
handicapées et mettant en œuvre
des règles de conception conçues
pour s'appliquer universellement. »
La réalisation d'un environnement
contrôlable à distance demande
l'installation d'un dispositif composé de
quatre parties :

1. Une interface entre l'utilisateur et le


système domotique : appelée plus
communément contrôle
d'environnement, elle permet à la
personne de contrôler son
environnement, en sélectionnant et
activant les éléments à contrôler.
Cette interface peut être fixe, mobile
ou mise sur un fauteuil roulant.
Suivant les capacités résiduelles de
la personne, différentes
commandes spécifiques (ou
contacteurs) peuvent être
installées. Ces commandes peuvent
être mécaniques, pneumatiques,
musculaires… ;
2. Le système domotique : il permet de
centraliser les informations émises
par l'interface, afin de les organiser
et de les adresser à des effecteurs ;
3. Les effecteurs : tous les appareils et
moteurs à contrôler à distance, tels
que, par exemple : les
fonctionnalités d'un lit (têtière,
plicature de jambes, hauteur), le
téléphone, la télévision, les portes,
les lumières, les volets, le
chauffage, les prises…

Habitat communicant
Le concept d'habitat communicant
correspond à l'introduction des nouvelles
technologies (NTIC) dans l'habitat.

Historiquement, ce concept est une


évolution du terme « domotique ». Le
terme anglais est home automation.

Ce sujet peut être vu comme une


application de l'internet des objets au
domaine de l'habitat [réf. souhaitée].
Le domaine du bâtiment est un
prolongement naturel, ce qu'on appelle
l'immotique : gestion technique de
bâtiment.

Alors que la domotique était


historiquement centrée sur les
automatismes (ouvertures des volets,
portails), le terme habitat communicant
est davantage focalisé sur la
communication (entre capteurs, avec
l'usager) et sur un grand usage de
l'informatique. L'utilisation d'un terme
nouveau s'explique aussi par la
connotation du terme domotique qui
n'est pas positive en français.
Technologies
Les technologies d'habitat communicant
s'appuient sur plusieurs briques :

la communication à l'intérieur de
l'habitat ;
la communication avec l'extérieur de
l'habitat ;
les interfaces hommes machines.

Communication intra-habitat …

Le nom donné à la communication intra-


habitat est HAN, Home Area Network. La
communication intra-habitat peut être :
filaire (réseau Ethernet, câblage
spécifique) ;
radio (en bande ouverte) ;
courants porteurs en ligne (par le
courant électrique) ;
infrarouge.

La communication filaire est privilégiée


dans le neuf (lors de la construction
d'une maison). Le surcoût d'un câblage
est de quelques milliers à dizaines de
milliers d'euros. En rénovation, le câblage
est évité au profit des communications
radio (ou courants porteurs en ligne).
Il existe plusieurs dizaines de protocoles
techniques, et seuls sont cités ceux que
l'on peut trouver dans l'habitat
résidentiel.

Technologies filaires …

Les technologies filaires sont


couramment de type « bus de terrain »
car la gestion des messages s'appuie sur
des protocoles déterministes (qui
utilisent Carrier Sense Multiple Access
with Collision Detection en mode CR pour
gérer les collisions). Les bus ont
également l'avantage d'accepter les
connexions ou en étoiles, sur de grandes
longueurs. Voici quelques exemples de
bus qui sont plus ou moins propriétaires :

KNX (standard) ;
LonWorks ;
SCS de Legrand ;
RS485, Modbus, Profibus ;
Niko Home Control ;
Velbus ;
Domintell ;
QBus ;
BACnet (dans les grands bâtiments).

Ces bus de terrain sont davantage


utilisés dans les bâtiments tertiaires que
dans l'habitat résidentiel.

Courants porteurs en ligne …

Les protocoles CPL classiques sont :

X10, la solution historique (mais dont


la fiabilité est très critiquée) ;
HomePlug, la solution haut débit, avec
différentes versions (mais qui doit être
vue comme une extension IP) ;
des solutions propriétaires bas débit ;
il existe divers projets non totalement
aboutis dans le domaine du bas débit
comme Insteon, une solution
propriétaire américaine, qui présente
l'originalité de s'appuyer
simultanément sur le réseau radio et
CPL, ou Wattlet, une solution
propriétaire française, avec un
protocole fiabilisé [réf. nécessaire] avec
accusé de réception et mécanismes
d'immunité au bruit sur une fréquence
de 110 kHz.

La plupart des systèmes domotiques


proposent des systèmes de passerelle
pour permettre les interactions à
distance (hors de l'habitation) par
l'intermédiaire du protocole IP (Ethernet).
Il existe également des passerelles BUS
CAN vers USB ou port série.
Technologies sans fil …

Radio

Les protocoles radio habituels sont :

ZigBee ;
Z-Wave ;
Enocean ;
Wi-Fi (pour étendre le réseau IP) ;
RFID et NFC (plutôt pour de courtes
portées, quelques cm, même si le RFID
868 MHz existe) ;
Bluetooth (et ses différentes
versions) ;
ANT (Garmin) ;
CCP ;
Io Home Control (gestion de
communications radio
bidirectionnelles de 868 MHz à
870 MHz, qui garantit la compatibilité
du système avec des appareils de
plusieurs marques différentes).
Infrarouge

Les protocoles infrarouge sont la base


des télécommandes du domicile :

Sur des signatures propriétaires, il existe


des bases de données de signatures, les
bases de données pour faciliter
l'interopérabilité peuvent également
exister pour d'autres protocoles,
notamment IP. Les protocoles peuvent
être classés suivant : leur fréquence, leur
portée typique, la notion d'acquittement,
de maillage, de sécurité. Toutes les
technologies utilisées dans les réseaux
de capteurs sans fil peuvent être utilisées
dans l'habitat. Il existe également divers
protocoles propriétaires sur les
fréquences 433 et 868 MHz (en Europe).

Récapitulatif …

Tableau informatif de classification des


principaux systèmes de communication
du bâtiment :
Nom Filaire Radio IR Licence Usage

Dali oui non non Ouvert/Normé Dédié au système d'éclairage

Association de Dédié à la commande de moteurs


SMI oui non non
fabricants (Volets,Stores)

KNX oui (oui) non Ouvert/Normé Bus Général du bâtiment

LonWorks oui oui non Ouvert/Normé Bus Général du bâtiment

EnOcean non oui non Privé/Normé Dédié aux interrupteurs

SCS oui non non Privé Bus Général du bâtiment

ZigBee non oui non Association Interaction d'équipements

Communication hors-habitat
(extra-habitat)

La communication avec l'extérieur de


l'habitat est un prolongement naturel de
plus en plus commun de la domotique
originelle.
Elle s'est développée de pair avec
l'internet et permet d'accéder à son
domicile depuis tout accès internet, via
un protocole qui doit être sécurisé. La
centrale domotique peut alors aussi avoir
recours à des services personnalisés[18]
ou recevoir des instructions des usagers
ou propriétaires du bâtiment, ou - de
manière plus ou moins automatisée - des
informations utiles de l'extérieur (alerte
météorologique, prévisions
météorologiques pour adaptation
anticipée du chauffage ou de la
climatisation, alerte sismique ou autre
(risque chimique, industriel, nucléaire…),
saturation d'un réseau de distribution,
avis de délestage, etc.) via des
protocoles de type PubSub adaptés[19].

Dans les pays développés, en France


notamment, le développement de l'accès
haut débit (ADSL, fibre) permet une
communication facilitée avec l'extérieur
du domicile, et sans surcoût, c'est un des
supports de développements possibles
aux applications de l'informatique
pervasive[20]. Les opérateurs télécoms
offrent également une connectivité aux
réseaux cellulaires (GPRS ou 3G).
La communication avec l'extérieur du
domicile s'appuie généralement sur une
passerelle. Les technologies IP
permettent maintenant de communiquer
facilement avec internet. Il existe
plusieurs manières d'accéder à son
domicile depuis internet :

soit en direct (une sécurisation


particulière, port entrant, doit être mise
en place)
soit au travers d'un serveur sur internet
qui joue le rôle de relais (pour éviter
des configurations manuelles sur les
routeurs ADSL).
La communication hors habitat peut être
vue comme s'appuyant sur le Cloud.

La technologie la plus utilisée pour la


communication inter-habitat est IP. Les
équipements et services qui souhaitent
s'ouvrir au niveau IP publient
généralement une API. La
communication - extra-habitat, mais
également intra-habitat - peut ainsi
facilement s'appuyer sur des API, en
particulier des API HTTP, mais d'autres
protocoles également.

Architecture d'ensemble …
Que ce soit dans l'habitat ou vis-à-vis de
l'extérieur, l'informatique devient en
quelque sorte ubiquitaire et interactive
(Stigmergie[21]) : les programmes
peuvent s'exécuter partout, être conçus
ou modifiés partout : sur les objets, sur
des gateways, sur le cloud ou dans
d'autres habitats ou divers prestataires.

Pour les objets disposant de peu


d'interface (et ne disposant pas d'un
serveur web embarqué complet), il
devient courant que le paramétrage soit
réalisé sur le Cloud ou sur un ordinateur
puis transféré sur l'objet (exemple :
télécommandes Logitech, Squeezebox
Logitech, GPS), de manière plus ou
moins automatique. Les routeurs ADSL
utilisent cette technique pour transférer
au routeur le paramétrage et les mises à
jour logicielles ou de bases de données.

Dans les architectures type LON, il est


courant de voir les objets comme
disposant de leur propre autonomie.

Interface homme/machine …

Un simple navigateur web peut être


l'interface humaine pour toutes ces
applications. Une application (App) sur
les OS Android, Apple ou Windows
(Windows 7) est également courante.

L'interface homme-machine peut


également ne pas se baser sur un écran
et un clavier, il peut s'agir :

de la voix (par reconnaissance vocale,


et synthèse vocale) ;
de murs « tactiles » ou autres surfaces
rendues tactiles ;
de badges (RFID, NFC, propriétaires) ;
de mouvement de la main (par
reconnaissance de forme/mouvement,
type Kinect) ;
des objets divers, voire insolites
(Karotz).
Intelligence d'ensemble

L'objectif de la maison communicante est


aussi de minimiser le temps que l'humain
doit passer devant l'interface
homme/machine. Plusieurs technologies
existent pour déclencher des
automatismes (par programmation
volontaire, par des algorithmes évolués
tels l'apprentissage des modes de vie,
par de très nombreuses techniques
algorithmiques, d'apprentissage
supervisé ou non).
Aides publiques et
encouragements
La domotique via la motorisation de
portes, fenêtres et volets, par exemple,
peut augmenter l'empreinte écologique
d'un bâtiment, et augmenter certaines
consommations électriques.
Inversement, dans un bâtiment éco-
conçu, et si elle est orientée vers une
bonne gestion de l'énergie, voire couplée
à un système de production autonome
d'énergie (solaire thermique et/ou
photovoltaïque, petit éolien…), elle peut
au contraire contribuer à d'importantes
économies d'énergie, voire permettre un
habitat positif en énergie. Pour cette
raison, certains systèmes domotiques
sont encouragés par des aides
financières ou une défiscalisation
(exemple : en France avec un crédit
d'impôt (de 15 %) ou une exonération, au
1er janvier 2005 pour l'acquisition d'un
système domotique dans une résidence
principale de plus de deux ans, avec TVA
à 7 % si l'installation est faite par un
professionnel… à certaines conditions
précisées par l'ADEME et parfois des
aides supplémentaires de la part des
Régions.
Notes et références
Cet article est partiellement ou en
totalité issu de l'article intitulé
« Habitat communicant » (voir la liste
des auteurs).
1. Présentation du Groupe de travail
présidé par Inès Reinmann (Acxior
Corporate Finance) et Yves Farges
(Pdt Comité des travaux de
l'Académie des technologies)
2. Inès Reinmann et Yves Farge (dir.),
Leviers à l'innovation dans le secteur
du Bâtiment : Rapport intermédiaire
– janvier 2011, Plan bâtiment
Grenelle, [lire en ligne ] .
[PDF]

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Annexes

Bibliographie …

Cédric Locqueneux, Le guide de la


maison et des objets connectés :
Domotique, smart home et maison
connectée, Eyrolles, 2016
(ISBN 978-2-2121-4211-2).
François-Xavier Jeuland, La maison
communicante : Réussir son
installation domotique et multimédia,
Eyrolles, avril 2012
(ISBN 978-2-2121-3276-2) (4e édition)
Domotique un jeu d'enfant, Éditions
Promotelec, septembre 2007
Habitat communicant, Éditions
Promotelec, janvier 2006
Pierre Brun et Edmond-Antoine
Décamps, La Domotique, Presses
universitaires de France, Collection
« Que sais-je ? », 1988
(ISBN 978-2-1304-1984-6).
Jean-Gabriel Ganascia, L'Intelligence
artificielle, Le Cavalier Bleu, 2007
(ISBN 978-2-8467-0165-5).
Adrian Tiniswood, Maisons art déco,
Octopus, 2003
(ISBN 978-2-0126-0203-8).

Articles connexes …

Électronique Prospective
domestique Réseau local
Automation Sonification
Interopérabilité
Serveur Troisième
informatique révolution
industrielle

Liens externes …

Dossier : Le robot domestique, du rêve


à la réalité , Futura-Sciences.
La maison intelligente , L'Esprit sorcier.

Portail de l’architecture et de l’urba


Portail de l’informatique
Portail de l’électricité et de l’électr

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