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SNT –

Informatique embarquée et
objets connectés
Informatique embarquée et objets connectés

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Un système embarqué : qu’est-ce que c’est ?

Un système embarqué peut être défini comme un système électronique et


informatique autonome intégré dans un équipement matériel et dédié à une tâche
précise.

Ces systèmes interviennent dans des domaines très nombreux :

• Transports (automobile, aviation, espace, etc.).


• Télécommunications (smartphones, satellites, etc.).
• Produits électroniques (consoles de jeux, électroménager, domotique, etc.).
• Développement durable (éclairage, éolienne, chauffage, etc.).
• Sécurité (e-commerce, authentification, etc.).
• Santé (hospitalisation à domicile, prothèse, etc.).

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Les systèmes embarqués : présents dans de nombreux appareils de la
vie quotidienne et au cœur de l’innovation technologique

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Histoire de l’informatique embarquée

Histoire de l'informatique embarquée

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L’architecture d’un système embarqué

Source d’énergie

L’unité de traitement comprend processeur et mémoire

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Les capteurs
Les capteurs peuvent porter sur différents domaines :

• la mécanique (distance, vitesse, accélération, mouvement, vibration, …)


• l’ambiance (température, pression atmosphérique, bruit, luminosité, C02…
• l’électricité (tension, intensité…)
• l’optique (caméra, couleur, UV, InfraRouge…)
• la santé (rythme cardiaque, poids, pression artérielle, taux d’oxygène dans le sang…)
• l’eau (niveau, pression, débit, pH, turbidité, concentration en nitrate…)
• position GPS, empreinte digitale, champ magnétique…

Ils peuvent effectuer des mesures directes ou donner des mesures indirectes (exemple : via un
accéléromètre, on comptabilise le nombre de pas d’une personne, ou autre exemple, la
mesure du couple d’un moteur).

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Les actionneurs

Il existe de nombreux types d’actionneurs afin de répondre aux


multiples besoins de manipulations physiques des systèmes
automatisés : produire du mouvement, de la chaleur, du son, de la
lumière, etc….
Un actionneur est un dispositif capable de produire une action
physique. Il a besoin d’une source d’énergie pour produire l’effet
physique attendu. Ainsi :
• Un moteur de portail transforme l’électricité en mouvement.
• Une ampoule transforme un courant électrique en signal lumineux.
•…

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l’unité de traitement

Il s’agit de coordonner l’ensemble du système et d’effectuer les


calculs. Muni d’un logiciel embarqué, c’est un microcontrôleur,
avec un cœur, une horloge, de la Flash, de la RAM, des
périphériques d’entrées/sorties, des convertisseurs analogiques,
des ports de communication. Et tout ceci peut tenir sur un carré de
4 mm de côté.

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Source d’énergie

Dans quel environnement ? Autonome ou pas ? Sans fil ?


Suivant les réponses à ces questions, la source d’énergie pourra provenir d’une prise
secteur avec convertisseur, ou bien de piles, de batteries….
Sans oublier l’Energy harvesting
“L'energy harvesting” consiste à valoriser les sources d'énergie présentes dans notre
environnement comme les énergies solaire, vibratoire et électromagnétique……
Il s’agit d’une alternative plus respectueuse de l'environnement
Cette technologie est généralement plus adaptée aux applications nécessitant une
faible puissance.

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L’interface homme-machine (IHM)
On peut citer : un interrupteur, un bouton poussoir, un clavier, un
écran tactile……..

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Algorithme fréquent pour un système embarqué
Un algorithme de contrôle fréquent sur un système informatique embarqué
consiste en une boucle infinie où s’enchaînent capture d’événements, traitement
puis action par les actionneurs

Initialiser les actionneurs à leur position de départ


Tant que Vrai
Lire les informations des capteurs
Traiter ces informations
Calculer des informations sur les actionneurs
Transmettre ces informations aux actionneurs

L’instruction « While True », met le programme en permanence à l’écoute des actions


provenant des capteurs

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Les objets connectés
• Un objet connecté, c’est un objet qui peut se connecter à Internet et transmettre des
informations à un logiciel ou une application.
• Il peut être équipé de capteurs pour collecter des données et peut être contrôlé à distance via
un téléphone ou un ordinateur.
• La notion d’objet connecté va du simple capteur à un l’objet intelligent, c’est-à-dire un objet
capable de traitement soit de manière autonome soit dans un dialogue avec un smartphone ou
plate-forme de collecte et de traitement des données IoT. Il fonctionne grâce à une connectivité
qui peut être existante dès l’origine ou ajoutée a posteriori, et s'intègre dans l’infrastructure du
réseau IoT.
• Ils existent depuis longtemps et nous rendent déjà bien des services : le télépéage, la montre
connectée, la voiture connectée, etc.
• Les possibilités sont quasi illimitées !

Objets connectés

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Objets connectés : quels usages ?

• Santé : une paire de lunettes connectées pour une personne en situation de handicap peut fournir des informations
sur les lieux aux alentours, un bracelet connecté pour les personnes sourdes et malentendantes peut émettre des
vibrations différentes selon les messages et activités perçues, il peut également détecter des anomalies rythme
cardiaque.
• Domotique : thermostat intelligent, électroménager connecté (réfrigérateur, lave-linge, téléviseur), système d’alarme
connecté, pilotage de l’éclairage et des stores, vidéo-surveillance distante.
• Agriculture : surveillance des cultures et analyse du sol, systèmes d’arrosages intelligents, suivi distant de cheptel.
• Aquaculture : station météo sous-marine avec surveillance de la qualité des eaux, détection de pollution ou de
contamination.
• Industrie : contrôle de chaîne de production, détection d’anomalies, maintenance préventive des machines.
• Transports : capteurs embarqués de surveillance des conditions de transport du fret.
• Infrastructures : villes communicantes, bâtiments intelligents, détection d’incidents, contrôles des ouvrages d’art.
• Écologie : suivi de faune sauvage, stations de mesure de données météorologiques et de qualité de l’air.
• Loisirs : balises GPS de géolocalisation de randonneurs ou d’animaux domestiques.
• Services : enrichissement de l’expérience utilisateur, assistants de vie

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Internet des objets (IoT : Internet of Things)
L’informatique embarquée consiste à introduire un dispositif et de
calcul dans un objet tandis que l’internet des objets repose sur la
mise en réseau des tous les objets connectés avec d’autres objets
physiques et des entités numériques. Ce bond permet de
récupérer, stocker, transférer et traiter, sans discontinuités, les
données produites par ces objets.

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L’ Internet des objets
Internet des objets (ou Internet of Things, IoT) : Partie du réseau et du
trafic Internet qui se rapporte aux objets qui y sont connectés

Les objets connectés ont besoin d’une interface de communication qui


fait appel à une technologie adaptée à la portée et au débit requis

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La connectivité des objets connectés

• Courte Portée :
• NFC (très courte portée : portée < 10 cm )
• Bluetooth classe 3 (peu énergivore portée < 10 m)
• Zig bee (domotique portée < 100 m débit : 250 kb/s )
• Moyenne portée
• Bluetooth classe 1 ( < 100m debit 3 Mbits/s)
• Wifi
• Longue portée :
• Réseaux cellulaires 3G/4G/5G,
• LoRa LoRaWan est l'acronyme de long-range wide-area network (« réseau
étendu à longue portée »). C’est un réseau à basse consommation. La
contrepartie de ces avantages est le débit limité de communication.
• LTE-M, NB-IoT, Satellite

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Objets connectés et enjeux techniques
L’Internet des objets compte déjà des dizaines de milliards d’objets connectés, et ce
nombre est amené à continuer à croître rapidement dans les années à venir, cela
pose de nombreux défis techniques.
• L’essor incessant d’Internet a conduit à atteindre la pénurie d’adresses IPv4 (32 bits)
, rendant inévitable une évolution vers le système d’adressage IPv6 (128 bits).
• Le traitement et l’échange de données implique une charge sur les réseaux
proportionnelle au volume et à la fréquence de transmission des données.
• L’efficience énergétique des objets connectés doit être prise en compte, afin
d’optimiser leur consommation électrique pour une plus grande autonomie et une
moindre consommation.
• La durée de vie de ces objets peut être écourtée indépendamment de l’usure
physique de l’objet. En effet le fonctionnement des objets connectés dépend
souvent de services proposés par le fabricant. Si celui-ci cesse son activité, l’objet
connecté peut cesser partiellement ou totalement de fonctionner.

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Objets connectés et sécurité
Les objets connectés sont souvent connectés à un réseau local doté d’une passerelle vers
Internet et peuvent proposer un accès distant. Si ces objets sont mal sécurisés, ils peuvent
devenir une porte d’entrée sur le réseau local sur lequel ils sont configurés.

Le développement des objets connectés expose principalement les consommateurs à


deux types de risques :

l’utilisation commerciale des données personnelles et les atteintes à la vie privée : une
des conséquences de ce monde de réseau et de communication est que nous laissons de
plus en plus de traces numériques. Au-delà des progrès technologiques, il s’agit désormais
de parvenir à garantir l’anonymat des données collectées par ces appareils ;
le piratage : dès lors que se connecter à internet devient une fonction intégrante d’objets
du quotidien, les concepteurs de ces équipements doivent faire face aux risques des «
cybers- attaques ».

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Objets
connectés et
sécurité

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Définitions

• Capteur : Dispositif qui détecte des changements dans son environnement et envoie l'information à un autre
système, généralement un ordinateur (qui peut exécuter n'importe quel programme) ou un microcontrôleur (qui
ne peut exécuter qu'un nombre limité de programmes).
• Actionneur : Composant de machine capable de déplacer ou de contrôler un mécanisme ou un système en
transformant un signal électrique en action physique.
• Système Informatique Embarqué : un système spécialisé conçu pour effectuer une ou plusieurs tâches
dédiées, souvent dans un système temps réel. Il se compose généralement de capteurs pour collecter des
données, d'actionneurs pour agir sur l'environnement physique, d'un processeur pour traiter les informations,
d'une mémoire pour stocker les données et les programmes, et d'une source d'énergie pour alimenter
l'ensemble du système. Ces composants travaillent de concert pour permettre au système embarqué de
fonctionner de manière autonome ou semi-autonome dans son environnement.
• Une Interface Homme Machine est l’ensemble des dispositifs permettant à un utilisateur (homme) d’interagir
avec un système interactif (machine).

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Exercice : frise chronologique
Réaliser, à l’aide de l’outil situé à l’adresse http://www.frisechronos.fr/dojomain.htm,
une frise chronologique comportant les dates des événements historiques suivants

• 1967 : premier système embarqué de guidage lors de la mission lunaire Apollo;


• 1971 : premier processeur produit par Intel
• 1984 : sortie de l’Airbus 320, premier avion équipé de commandes électriques
informatisées
• 1998 : mise en service du métro informatisé sans conducteur Météor (ligne 14 à Paris)
• 1999 : introduction de l’expression « internet des objets» par Kevin Ashton
• 2007 : arrivée du smartphone

Chacun de ces événements sera illustré par une image (format jpg) et un commentaire

Également possible avec tiki-toki : tutoriel Tiki Toki 24


Exercices
• Indiquer les raisons pour lesquelles on utilise les technologies
d’Internet pour les objets connectés.
• Citer les domaines dans lesquels on utilise les objets connectés.
Mentionner des exemples précis.
• Énoncer les avantages et les inconvénients de l’utilisation d’objets
connectés.

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Exercice : Capteurs d’un smartphone

• Les smartphones possèdent de très nombreux capteurs qui,


parfois, sont totalement méconnus de leurs utilisateurs.
• La présence ou non de ces capteurs dépend du modèle de
smartphone. Une application gratuite, Phyphox, permet
notamment de les découvrir et de les utiliser pour effectuer des
mesures.
• Présentation de phyphox : Presentation Phyphox
• Déterminer la liste des capteurs de votre smartphone

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Exercice : Capteurs d’un smartphone
• L’accéléromètre qui permet au smartphone de basculer entre l’affichage en mode portrait ou paysage
• Le gyroscope qui permet au smartphone de réagir au mouvement.
• Le capteur GPS
• Le capteur de lumière qui permet au smartphone d'ajuster la luminosité de l'écran.
• Le microphone qui permet au smartphone d’être utilisé comme un téléphone.

• Le baromètre permet au smartphone d'améliorer la mesure de l'altitude du GPS.


• Le magnétomètre sert de boussole pour le smartphone.

• Le thermomètre
• La caméra (le capteur photographique)

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Les capteurs du smartphone
• Accéléromètre

https://www.yout-ube.com/watch?v=qN0wbKjSgQc

• Gyroscope

https://www.yout-ube.com/watch?v=0i9lNfGYjq8&t=38s

Le gyroscope fournit également des détails d'orientation et de directions comme haut/bas et gauche/droite,
mais avec une plus grande précision comme l'inclinaison de l'appareil. C'est avec cette mesure qu'il diffère de
l'accéléromètre. Le gyroscope peut également mesurer la rotation, alors que l’accéléromètre ne le peut pas.

• Luxmetre (capteur de lumière)

https://www.yout-ube.com/watch?v=WpCqrM72koo&t=30s

• Microphone

https://www.yout-ube.com/watch?v=TeRcKJQaMA8&t=36s

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Exercice – Voiture autonome
Après avoir visionné la vidéo ci-dessous, vous établirez une liste
des différents capteurs présents dans une voiture autonome. Pour
chaque capteur, vous expliquerez, en quelques lignes, son principe
de fonctionnement et son intérêt.

Sous le capot de la voiture autonome

Expliquez en quelques lignes ce qu'est le Deep Learning (vous


pourrez faire des recherches sur le web) et comment il est utilisé
dans le cas de la voiture autonome.

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Les niveaux d’autonomie d’une voiture
○ Niveau 0 - Pas d'automatisation : Le conducteur est entièrement responsable de la conduite. Aucune
automatisation n'est présente, sauf peut-être des avertissements de collision ou d'autres systèmes
d'assistance.
○ Niveau 1 - Assistance à la conduite : Des systèmes automatisés peuvent prendre en charge certaines
tâches, comme la direction ou l'accélération, mais le conducteur doit rester attentif et reprendre le
contrôle à tout moment.
○ Niveau 2 - Conduite semi-automatisée : Le véhicule peut effectuer simultanément deux tâches de
conduite, comme la direction et l'accélération. Cependant, le conducteur doit toujours surveiller
l'environnement et être prêt à intervenir.
○ Niveau 3 - Conduite conditionnellement automatisée : Le véhicule peut gérer la plupart des aspects de
la conduite dans des conditions spécifiques, mais le conducteur doit être prêt à prendre le contrôle
lorsque le système le demande. Le conducteur peut se désengager temporairement de la surveillance.
○ Niveau 4 - Conduite hautement automatisée : Le véhicule peut fonctionner de manière autonome
dans des scénarios prédéfinis ou limités, sans intervention humaine. Cependant, il peut y avoir des
situations où le conducteur doit reprendre le contrôle.
○ Niveau 5 - Conduite entièrement automatisée : Le véhicule peut fonctionner sans conducteur dans
toutes les conditions et environnements. Aucune intervention humaine n'est nécessaire.

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Exercice : les robots

Selon vous, qu'est-ce qu'un robot ?


Rédiger une première réponse sans faire de recherche sur le Web.
Dans un deuxième temps, répondre à la même question après avoir fait des recherches sur le Web. Bien
distinguer votre première et votre deuxième réponse.

L'introduction des robots sur le marché du travail pose question. Après avoir visionné la vidéo ci-dessous,
Rédiger un texte qui exposera les arguments en faveur et en défaveur de cette introduction.

Robots
https://www.youtube.com/watch?v=p647ezfEows

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Informatique embarquée et objets connectés

Informatique embarquée et objets connectés

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Objets connectés

https://fr.wikipedia.org/wiki/Internet_des_objets#

https://fr.statista.com/themes/2972/les-objets-
connectes/#topicOverview

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Les objets connectés : une croissance plus
lente qu’imaginée initialement
Sans valeur ajoutée réelle et tangible, sans un prix accessible des objets ou sans un usage simple, le
consommateur n’achète pas.

D’autant plus quand il a des craintes sur la protection de ses données personnelles ou sur la sécurisation
de la solution.

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L’IHM
découvrir les interfaces humain machine

IHM, est l'abréviation d'Interactions Humain-Machine ou Interactions homme-machine. C'est un domaine


de recherche et de pratique qui fait partie de l'informatique, mais qui est à l'interface avec d'autres
disciplines, comme par exemple les sciences cognitives, l'ergonomie, le design, l'électronique, mais aussi
d'autres disciplines.
Le domaine de l'IHM a principalement deux axes.
• Le premier, c'est de concevoir, observer, analyser et évaluer l'interaction et l'expérience des êtres
humains avec les technologies.
• Le deuxième axe, c'est celui qui est plus technologique. C'est donc de concevoir les technologies et
environnements interactifs existants et futurs.
Pour qu’une interface soit utilisable, il faut qu’elle soit efficace, efficiente* et satisfaisante. Ceci est très
important parce que même un très bon algorithme qui est très performant ne sera pas utilisé si l'interface
avec cet algorithme est conçue d'une manière qui n'est pas utilisable.

(*) L'efficience est la consommation des ressources utilisées dans la production d'un résultat. C'est un composant important de la
mesure de la performance. On parle parfois d'efficience matérielle. Elle se mesure à partir de rapports entre les résultats obtenus et les
ressources utilisées.

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