Initiation À La Cueillette
Initiation À La Cueillette
Initiation À La Cueillette
Initiation à la cueillette de
produits forestiers non ligneux
Créatrice de plaisirs
La référence en cueillette et apprentissage sur la Haute-Mauricie
Nous récoltons seulement ce que la nature veut bien nous partager
Veuillez noter que cette formation a été conçue pour faciliter l’identification des espèces les plus communes. Nous ne
pouvons malheureusement pas passer l’immense diversité que nous avons sur notre territoire.
Pour de plus amples informations, des guides plus exhaustifs sont disponibles. Notez également que tous les
champignons forestiers doivent être cuits avant d’être consommés. Des ressources sont recommandées à la fin de
cette formation pour vous aider à identifier correctement les champignons.
Taïga Sauvage et son formateur ne peuvent être tenus responsables pour toute erreur concernant la
consommation des champignons.
9 Règles d’Or…
Ne cueillir que les spécimens matures !
Ne cueillez jamais une talle entière !
Ne mélangez pas les différentes espèces de produits !
Nettoyez le plus possible vos spécimens en forêt !
Ne brisez pas la chaîne du frais et humide !
Éviter de laver les champignons à l’eau.
Attention à la salubrité de votre cueillette !
Évitez les milieux pollués !
Partagez votre territoire avec d’autres cueilleurs !
IDENTIFICATION DES CHAMPIGNONS COMESTIBLES
La Morille – Les diverses espèces de morilles sont encore
mal définies et souvent la même espèce a été décrite sous de
nombreux noms. Fructification fin mai et début juin environ
deux semaines – Comestible de choix – Préférablement la
faire bouillir avant consommation et jeter le jus de cuisson
et/ou la faire sécher.
Le Bolet orangé - Le Québec compte plus de quinze
espèces de bolets à pied rugueux du genre Leccinum. On les
regroupe souvent sous le nom de bolet orangé ou de bolet
des épinettes. Fructification juin à fin septembre. Bon
comestible frais ou séché. Le séchage accentue le goût.
La Pholiote ridée (rozite) – Le rozite ridé est
principalement associé à l’épinette noire. Bien que présent
partout au Québec, c’est dans la forêt boréale qu’il abonde.
Fructification juillet à mi octobre, très bon comestible –
Garder le chapeaux pour manger frais et le pied pour le
séchage.
La Chanterelle commune Le champignon le plus
cueilli et le plus apprécié. Elle a tous les atouts : Fructification
juillet début septembre – Comestible de choix – précuire et
congeler ne pas sécher
Le Champignon homard (dermatose des
russules) résulte de l’association de deux champignons
dont les mycéliums vivent en bon compagnonnage dans le sol
du parterre forestier, la russule à pied court et une moisissure
Fructification juillet à fin septembre , très bon comestible –
Cueillir quand la chair est bien ferme, Le séchage accentue le
goût.
Entolome à grand voile (Matsutake) Ce champignon,
qui dégage une forte odeur, est très goûteux et prête sa
saveur aux aliments qui l'entourent en cuisine. Fructifications
septembre à novembre comestible de choix, consommer frais
ou sec, le séchage accentue le goût
Le Chanterelle à pied jaune (en tube ou en
trompette) Fructification août jusqu’au gel, très bon
comestible – plus que délicieux frais, Le séchage accentue le
goût.
Hydne ombiliqué Fructification août jusqu’au gel, très
bon comestible – plus délicieux frais, Le séchage accentue le
goût. Ce champignon est très fragile au transport et on ne doit
pas couper la ligne de fraicheur.
Lactaire couleur de suie Fructification août jusqu’au gel, très
bon comestible – plus que délicieux frais, il n’est pas
recommandé de le sécher, Les lamelles sont délicates. C’est
l’un des seuls champignons forestiers que l’on peut
consommer cru.
Vesse de loup perlé Fructification août et septembre,
très bon comestible mais aucune saveur particulière, il faut le
cueillir lorsque l’intérieur est d’un blanc immaculé et le cuire
tout simplement. (aucune valeur de vente )
IDENTIFICATION DES CHAMPIGNONS
TOXIQUES ET NON COMESTIBLES
Chaque année, les champignons sauvages causent des
intoxications qui peuvent même causer la mort.
Lors que les champignons sont humides, le truc est d’enlever le jus
de cuisson au fur et à mesure qu’il apparaît. À la toute fin de la
cuisson remettre ce dernier pour le goût et la conservation.
Vous pourrez ainsi goûter les saveurs de chaque espèce et, dans le cas d’une
indigestion, vous serez en mesure d’identifier le coupable. Il y a autant de
différence entre une chanterelle et un cèpe qu'entre une pomme et une
pêche. Vous trouverez dans des livres de recettes spécialisés différentes
façons d'apprêter les champignons selon leurs caractéristiques propres.
Pour bien connaître le goût particulier d'une espèce nouvelle, l'idéal est de la
préparer le plus simplement possible. Les champignons sont constitués à 90
% d'eau. De façon à concentrer leur saveur, il faut leur faire rendre cette eau
en les faisant sauter à feu moyen, sans aucune matière grasse, dans une
poêle antiadhésive. Lorsque toute l'eau s'est évaporé, on peut ajouter un
filet d'huile ou une noisette de beurre, quelques herbes ciselées et un
soupçon d'ail. Rien de trop insistant, car vous masqueriez la saveur délicate
du champignon. D'un essai à l'autre, vous multiplierez les expériences et les
découvertes gustatives.
A vos couteaux – Bonne cueillette !
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