Implantation

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Y.A.

GUINDO

1
1-NOTIONS DE BASE D'IMPLANTATION

11 - Définitions :

L'implantation est une opération de mise en place de bâtiments, d'ouvrages


d'art, de routes, de canalisations etc.. Cette opération consiste à positionner et à
matérialiser sur le terrain, des éléments qui permettent de réaliser l'ouvrage à
l'emplacement qui lui est destiné. On distingue :
* l'implantation principale qui consiste à mettre en œuvre les éléments
essentiels de projets : elle relève en grande partie du géomètre.
* l'implantation complémentaire qui consiste à mettre en place les points
auxiliaires pour l'exécution des détails. Elle se situe d'avantage au niveau du
chef de chant ier.

12 - Prescription commune aux implantations

121 - Les implantations doivent être la matérialisation de données numériques. Les


points à implanter correspondant à des mesures d'angles et de distances
uniquement : ces mesures sont prises à partir de points définis dans un canevas
homogène.
Les points caractéristiques d'une route par exemple seront calculés en
coordonnées rectangulaires d'après les éléments mathématiques de tracé, puis
implantés en coordonnées polaires à partir d'une station connue dans le même
système de coor données rectangulaires et située à proximité.

122 - Nécessité de procéder à des contrôles.

Afin d'éviter toute erreur qui aurait pu se produire au cours du mesurage d'un
élément, on véri fie toujours une implantation.
Exemple : Un bâtiment implanté par ses sommets verra son implantation
vérifiée par le chaînage de la longueur des façades ou le contrôle de la longueur des
diagonales.

123 - Nécessité d'atteindre la précision désirée.

Le terrassement, l'implantation d'un bâtiment, la mise en place d'une machine


outil, nécessitent des méthodes et des instruments différents. Chaque solution
adoptée doit permettre d'atteindre la précision demandée par l'utilisateur. A cet effet il
existe une panoplie de instruments de mesures de distances (chaîne stadimétre
distance mètre etc.) et de mesures d’angles (équerre, curvigraphe, théodoli te etc).

124 - Tenir compte des erreurs instrumentales.

Il est important avant toute implantation, de connaître sinon de vérifier les


erreurs liées à l'instrument utilisé et de l es rectifier. Par exemple : un théodoli te devra
être utilisé dans les deux positions de la lunette pour éviter toutes imperfections de
réglage (erreurs de collimations horizontale et verticale).

2
13 - Base d'implantation

L'implantation d'un point s'effectue principalement à partir d'une droite identifiée


appelée "base" ou "alignements généraux" dans le cas d’un tracé de projet linéaire
(canal route etc). Cette base est définie par une direction et une origine.Il arrive
fréquemment que l'on ajoute à la base une direction perpendiculaire en son origine.
On dit qu'on a alors un système de coordonnées rectangulaires. La première
opération consiste à implanter la base. Celle-ci étant repérée par rapport à des
détails topographiques exi stants sur le terr ain.
Pour implanter la base il faut :
a - repérer son origine : Soit par des cotes imposées à par tir d'éléments fixes.

4,10m
2,80m
Origine

Soit par des directions préalablement fixées

3,0m

Origine

2,0m
Alignement

b - déterminer la direction de la base :

Paralelle
5,0m

20°
Origine Origine

Soit par un point connu Soit par une orientation donnée

3
14 - Implantation d'un point de détail

141 - Moyens d'implantations

Les mesures élémentaires à effectuer pour implanter un point sont des mesur es
de longueur et des mesures d'angles. La précision des résultats sera liée aux
instruments et aux méthodes utilisés. Il est utile de rappeler que pour les instruments
de mesure angulaire que :

- 1 centigrade donne 1,57 cm à 100 m


- la précision d'un chaînage à plat sur 100 m est de ± 2 cm avec une chaîne de
50m.

142 - Méthodes d'implantation d'un point.

1421 - Par alignement


2.6

Le point M à définir est situé sur un


alignement : la base OA.
0
1.4

La méthode présente une grande


4

sécurité d'emploi et on s'y ramènera


B
le plus souvent possi ble.
A
0

Précaution à prendre. En chaînage s'assurer avec un contrôle et en alignement


faire le double retournement de l a lunette de l'appareil.

1422 - Par coordonnées polaires


Le point M à définir est repéré par
M
rapport à la base OX avec un angle
a et une distance D à partir d'une
D origine O. On rappelle que l'angle
doit toujours s'appuyer sur le plus
long côté et que son sens soit bien
base défini. (azimut, gisement ou
O X orientement).

1423 - Par coordonnées bipolaires linéaires

Le point M à définir est repéré par


M
rapport à la base (01,02) avec deux
longueurs 01M et O 2M.
0102 est connue ou f ixée.
D1 D2

O1 base O2

4
1424 - Par coordonnées bipolaires ang ulaires
Le point M à définir est repéré par
M rapport à la base avec deux
directions 01M et 02M faisant
respectivement les angles a et B.
Ces deux dernières méthodes sont
très avantageuses en terrain
a b accidenté.
O1 base O2

15 - Tracés remarquables

151 - Tracé d'une médiatrice

Il s'agit d'élever une perpendiculaire au milieu d'un segment donné.

a - à l'aide de la chaîne ( triangle isocèle - méthode dite 3-4-5)


b - à l'aide d'un goniomètre (théodolite).

152 - Tracé d'une bissectrice.

Il s'agit de diviser un angle en deux autr es égaux

a - à l'aide de la chaîne
b - à l'aide de l'appareil (théodolite)

153 - Recherche d u centre d'un cercle

Connaissant 3 points A, B et C non confondus du cercle. Le centre du cercle


est le point d'intersection des médiatrices élevées à partir des cordes AB, BC, et AC.

5
2 - IMPLANTATIONS EN SURFACE
Ce chapitre porte généralement sur toutes les implantations de bâtiments
isolés, les implantations de complexes urbains, ou les réalisations de projet de
lotissement.

21 - Implantation de bâtiment

211 - Plan d'implantation de bâtiment

2111 - Son contenu

Le plan d'implantation regroupe les éléments suivants :

- Le périmètre de la propriété, c'est à dire le levé du géomètr e


- Le tracé graphique des bâtiments projetés
- Les côtes impératives à respecter (emprise d'alignement, distance minimale
aux limites, servitudes).
- L'altimétrie : plan avec les altitudes des planches. Le plan d'implantation est
établi en fonction du permis de construire, du plan de l'état des lieux, et les études
propres à l'architecture du bâtiment.

Exemple :

2112 - Calcul des éléments d'implantation

6
Il faut tout d'abord calculer les éléments d'implantation à appliquer à partir de
l'ossature du levé. Une véri fication est faite sur la cohérence des côtes entre elles
ainsi que la détermination des côtes manquantes s' il y a lieu (ex : dans un r ectangle
implanté vérifier si les diagonales sont égales...)
Tous ces éléments sont por tés sur la minute du levé de bâtiment avec un choi x
de la méthode d'implantation.
Remarque - En général un bâtiment est const ruit parallèlement et d' équerre
aux anciens alignements (axes de rues). Il est donc conseill é de concevoi r les bases
d'implantations dans ce sens ; car cela permet un gain de temps et un c ontrôle
rapide.

212 - Implantation de bâtiment isolé

2121 - Les nouveaux alig nements

Le permis de construire donne les règlements et servitudes d'urbanisme


auxquels le projet réalisé doit se conformer.
respects des nouveaux alignements : distances à respecter par rapport aux voisins
ou les ser vitudes des cour s d'eau et des rues urbaines.

Les nouveaux alignements matérialisés par des repères adéquats sont à


implanter sur le terrain avec précision (en bâtiment le centimètre est très souvent
assuré ; par contre une précision supérieure peut être demandée en charpente
métallique.

2122 - Les moyens

Ils sont nombreux et variés, mais l'essentiel se compose de :

- un théodoli te de chantier (type Wild T0 ou T1)


- chaînes de 20, 30 ou 50 m
- double mètre - fil à plomb - fiches - craie - crayon - marteau - clous -
cordeaux
- niveau et machine à calculer
- le dossier complet du projet comportant :
- le croquis du levé initial
- l'arrêté d'alignement
- la photocopie du permis de constr uire
- le plan d'implantation - et
- un deuxième plan d'implantation annoté de toutes les côtes calculées.

2123 - Concertation

7
Cette disposition est nécessaire, voire obligatoire avec le chef de chantier
pour se mettre d'accord sur tous les points qui peuvent être sujets à confusion (ex :
nu de mur, béton brut ou façade finie).

2124 - Implantation

Matérialiser outre les nouveaux alignements tous les angles de bâtiment


avec clou sur piquet. Contrôler les côtes périmétriques au centimètre exact et, tous
les angles de sommets (100 gr en général) et tous les prospects par rapport aux
limites.

Dans l'ouverture des angles qui revient à déterminer une direction par
rapport à une ligne de référence connue, il ne faut en aucun cas appliquer une
distance plus grande que la ligne servant de référence.

Tous les angles ouverts doivent être doublés. Viser une référence, mettre
le limbe à 0(zéro) ouvrir l'angle (1006 en général), aligner une très fine marque .
viser à nouveau la référence, mettre la limbe à 100 gr afficher 100 G + l'angle (200 G
en générale) ; aligner une deuxième marque et prendre la moyenne lorsque la
coïncidence est acceptable.

Veiller à la conservation des piquets ; car l'ennemi n°1 du piquet est le


conducteur d'engin (très nombreux souvent) .

2125 - Deport de l'implantation

Nous savons généralement que l'implantation porte sur les points d'axes, les
axes eux-mêmes et que ces deniers sont appelés à disparaître lors des fouilles ou
des terrassements. Il convient à cet effet de déporter les lignes des façades et les
axes par prolongements sur des supports fixes placés au delà de la zone d'évolution
du matériel de terrassement et de construct ion.

8
IMPLANTATION D’UNE MAISON

9
10
Ces alignements sont matér ialisés soit :
- par des marques bien visibles et verticales sur mur
- par des marques et clous sur des chaises (planchette horizontale très stable
agencée sur deux suppor ts).
- gravure sur trottoir.
- bornes

213 - Implantation d'un bâtiment urbain.

2131 - Les trames

Lorsque le chantier est de grande importance on utilise souvent un


système de trames pour l'implantation. Ce système est en général parallèle ou
perpendiculaire aux nouveaux alignements de la voie la plus importante et qui
traverse en totalité le chantier. Ainsi parallèlement à cet alignement on créée des
lignes "ordonnées" et perpendiculairement des lignes "abscisses".
On établit alors
- un plan de masse d' implantation général
- un plan d'implantation par bâtiment
- des plans d'implantation des détail s.
2132 - Précautions
- La première opération porte sur la réalisation précise des files de trames. Les
distances sont mesurées deux à tr ois fois ainsi que les angles en CG et CD.
- Les implantations de bâtiment se font en deux temps :
· l'implantation sommaire pour le terrassement et
· l'implantation précise pour la construction

24 - Les schémas d'implantation


Après chaque travail d'implantation il y a lieu de dresser un schéma
récapitulatif de toutes les opérations effectuées par le topographe. Ce schéma doit
comprendre.
- toutes les lignes et stations effectuées
- toutes les côtes appli quées
- toutes les côtes contr ôlées
- tous les angles ouverts ou contrôlés
- la position de tous les poi nts et la nature des repères
- la date d'implantation
- les références du pl an d'implantation ayant ser vi aux calculs.

11
Le schéma doit être établi en quatre exemplaire : un pour le topographe ; un
pour le chef de chantier et les deux autres pour l'entreprise. L'un de ces deux
exemplaires sera retourné au topographe et signé " bon pour accord" par l'entreprise.

216 - Trait de niveau

12
2161 - Mode d'exécution

Le complément indispensable de l'implantation planimétrique est la pose de


repères d'altitude connue placés j udicieusement. L'opération de nivellement est
généralement rattachée a u réseau génér al du pays, sinon on créera une référence
locale au chantier. Les différents repères sont ensuite rattachés entre eux par un
cheminement de nivellement fermé et compensé.

A partir de ces repères chaque niveau de l'ouvrage soit par un trait de niveau
avant réalisation soit par "une lecture avant" sur mire après réalisation.

2162 - Concertation avec le chef de chantier

Les altitudes à tracer sont à déterminer en accord avec le chef de chant ier en
précisant nettement cer tains points (par exemple : niveau plancher c'est à dire béton
brut, ou sol fini.

so l f in i
1 c h a p e d e c im e n t
3
d a lle e n b é t o n

20

13
3 -IMPLANTATION D'AXES DE VOIES DE
COMMUNICATION
Dans ce titre il faut comprendre toutes les implantations de tracé en plan
composé essenti ellement d'alignements dr oits et de courbes.

On peut ci ter en exemple :

- le tracé d'une route


- le tracée d'une digue
- le tracé d'un canal (irrigation ou drainage).

31 - Implantation des alignements généraux

311 - Alignements généraux

En construction de route ou de canal la notion de "base" est remplacée par


celle "d'alignements généraux de l'axe de l'ouvrage".

312 - Direction des alignements généraux

Comme dans l'implantation des bâtiments on est amené i ci aussi à définir


l'origine du projet et le premier alignement droit. Les directions de ce pr emier
alignement et des sui vants sont r epérées par rapport à des:
- Eléments existants du terr ain
- Coordonnées des sommets
- Eléments de la polygonale (angle aux sommets et distances)

axe
cha
uss
ée
origine
existante

15m
a
axe proje
S1 ( somm t
L'origine du projet étant déter minée, les alignements et )aux
génér
se présentent
comme une successi on de bases. L' origine de chaque alignement est const ituée par
l'intersection dudit alignement avec son pr écédant.

14
Dans la pratique les distances sont cumul ées le long des alignements génér aux
à partir de l'origine du projet.

313 - Implantation des alignements généraux:

Sur le terrain on constr uit et matérialise les sommets des ali gnements généraux
en appliquant les données du plan où de valeurs calculées (coordonnées, di stances,
angles aux sommets) .

On implante l'axe du projet par des piquets (en fer ou en bois) puis on les
déporte perpendiculairement en dehors de l'emprise de circulation des engins de
terrassements. Les déports de sommets sont fait sur la bissectrice de l'angle vers
l'extérieur.

5m

10m 10m

Axe projet

10m 10m

20m
10m emprise
terrassement

15
314 - Calcul

A l'aide de l'angle au sommet a ou de l'angle au centre q on procède au calcul


des éléments de l a courbe à savoir:

S
T a
M - longueur des tangentes ST et ST'
N - longueur de la flèche MN
T’ - longueur de la contre flèche : SM
- longueur de la corde TT'
q R rayon - longueur du développement TMT
O

315 - Cas d'espèces

3151 - Le sommet des alignements généraux ne permet pas la mesure de a.


Sur les deux alignements AS et SB on matérialise la direction CD.

C a
D Pour obtenir a on mesure les
b angles en C et D. soient b et g.
A g
B a = 200 - [(200-b) + (200 - g)]
= b + g - 200

Connaissant a et R étant fixé nous


pouvons cal culer
a
ST et ST' = R cot g
2
D'autre part en résolvant le triangle STT' par la relation des sinus nous avons
CD SD SC
= =
sin a sin(200 - b) sin(200 - g )

Par soustraction on obtient CT et DT' qui permettent de positionner T et T'


(début et fin de courbe) .

16
2- Implantation des courbes circulaires

321 - Eléments principaux


O = centre
R = rayon
S S = sommet de tangence
T et T' = points de
a tangence
ST et ST' = longueur des
tangentes
q = angle au centr e
a = angle au sommet
U M u’ TT' = corde
MN = flèche
T F T’ SM = contre-flèche
q UT = UM = MU' = U'T' =
R sous tangente
O TMT' = longueur de l'arc.
Y X

322 - Remarque

Si les éléments d'une courbe ont connus (R,X,Y), on peut en déduire les
éléments d'une autre cour be de rayon r
- Les angles étant conservés, les
r triangles ohm et OHM sont
semblables
h m
R X r
t
y
n
R = Þx= X
x b r x R

- les triangles obm et OBM sont


H M semblables d'où
r y r
Y = Þy= Y
T R Y R
X B N

r
tm = TM
R

17
323 - Données

Le rayon et les alignements sont fixés par le projet d'exécution. L'angle a


est donc défini.
R a q
* tangente ST = = R cot g = Rtg
a 2 2
tg
2
a æ aö
* flèche MN = OM - ON = R - R sin = Rç1 - sin ÷
2 è 2ø
R
* SO = = ST 2 + R 2
a
sin
2
æ 1 ö
ç
Rç -1÷÷
* contre-flèche = SM = SO - R = sina
è 2 ø
a
* corde = TT' = 2. R cos
2
q
* sous tangent e UM = R tg
4

* développement de l' arc TMT ' = R x q (radian).

324 - Tracé par coordonnées rectangulaires

3241 - Sur la tangente par abscisses ent ières


o
On se fixe au départ une longueur
constante d prise sur la tangente ST
g1 (axe des x)
g2
g3 T1 = d
c'
q c
T2 = 2 d
b T3 = 3 d etc...
b' a Les points a, b, c, etc...de la courbe
a'
T d 1 d 2 d 3 d 4
à implanter auront donc des
x S
coordonnées x et y correspondant à
des ouvertures d'angles au centre g1
, g2, g3.

La méthode consiste donc, connaissant sur le terrain l'alignement TS à


matérialiser les points 1, 2, 3, 4 sur cet axe à des di stances entières d (1 m, 2 m, 5
m, 10 m, 20 m, 25 m, etc.) selon le rayon et la longueur de la courbe et la précision
demandée.

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Puis on élève des perpendiculaires à TS en 1, 2, 3... à l'aide de l'équerre
optique, d' un niveau à cercle ou d'un théodoli te.

Calcul de x et y
aa ' x x
Dans le triangle 0aa' : on a sin g1 = = Þ g 1 = sin -1
oa R R
Sachant que x = d nous pouvons cal culer y = Ta' = R - 0a'
y = R - R cosg1 = R(1-cosg1)
R (1-cosgi)
Les résultats sont présentés génér alement sous for me de tableau.

xi g i = sin -1 xi yc = R (1-cosgi) observations


(grade)
en m R (m)
x g1 R (1-cosg1)
2x g2 R (1-cosg2)
3x g3 R (1-cosg3)

3242 - Sur la tangente par équidistances entières de développement de


l'arc:

On se fixe au dépar t une longueur constant de pri se sur l'arc de courbe.

La méthode consiste ici, connaissant le développement de l'arc intercepte par gi


le rayon R ; à calculer les coordonnées xi et yi.

g1
g2 On procédera par l'implantation des
g3

c'
q c
points 1, 2, 3... puis sur les
perpendiculaires à TS en ces points
b'
b
d on placera les points a, b, c à des
a
a' d distances 1a, 2b, 3c etc...
T d 1 2 3 x S

Calcul de g, x et y

p´ g
On sait que Ta = d = R (rd) = R
200
200d
g1 =
R.p

19
Dans le triangle 0aa'
xa= aa' = R sin g1
y a =OT- 0a' = R(1-cosg1)

Les résultats sont présentés sous forme de tableau.

Points 200 Xi = R sing i Yi = R(1-cos ng) Observations


gi = Ta
Rp )
a g R sin g R(1-cosg )
b 2g R sin 2g R(1-cos2g )
c 3g R sin 3g R(1-cos3g)

3243 - Sur la corde

S
L'origine des abscisses est le milieu
N de la corde TT'. On se fixe une
longueur d'arc constante d = Ma
M a
a' b Calcul de g, x, y
b'
T N g T' 200
g a '' b '' g= ´d
q pR

o
xa = aa' = R sin g
y a = aa'' = Na' = Oa' - ON
Oa' = R cos g
q
ON = R cos
2
æ qö
y a = R ç cos g - cos ÷
è 2ø

Les résultats sont souvent présentés

q
Yi = R æç cos ig - cos ö÷
Points 200
gi = ´d
R´p Xi = R sin(ig) è 2ø

20
g R sin g q
R æç cos ig - cos ö÷
a
è 2ø
2g R sin2 g q
R æç cos ig - cos ö÷
b
è 2ø
3g q
R æç cos ig - cos ö÷
c R sin 3g
è 2ø

3244 - Sur le prolongement des tangentes successives

On détermine un premier point a de la courbe par abscisses et ordonnées sur


la tangente TS.

o xa = Ta' = aa" = R sin g


c ya = OT - Oa'' = Ta" = R(1-cos g)
c'
Puis on implante le point N1
g b sur la tangente TS, tel que
g/2 a
b' g
a ''
N2 TN1 = R tg
2
T a'
N1

On détermine ensuite le point suivant b de la courbe par ses coordonnées


rectangulair es sur le prolongement de la tangente aN1.

21
3245 - Sur le prolongement des cordes successives

On détermine un premier point a de la courbe ; par abscisses et ordonnées sur


la tangente TS

c
c'
Xa = Ta" = R sin g
g b Ya = aa" = R(1-cosg)
2g
p
b ''

g/2
a
g/2
T a ''

Le point suivant b est déterminé par les coordonnées rectangulaires ab" et bb"
sur le prolongement de la corde Ta.

ab" = Tb" - Ta
g
Or Tb" = Tb ´ cos
2
g
Tb = 2R ´ sin g ; d'où Tb" = 2R ´ sin g ´ cos
2
g
D'autre part Ta = 2R ´ sin
2
æ g gö
En définitif on a ab" = 2R ç sin g ´ cos - sin ÷
è 2 2ø
g g
bb" = Tb ´ sin = 2R ´ sin g ´ sin
2 2

Le point c est déterminé de la même manière

325 - Tracé par coordonnées polaires

22
3251 - Tracé par rayonnement ou par angles inscrit s successifs
o

Pour implanter le premier point a


avec un théodolite placé en T, on
g b
détermine la direction Ta telle que
2g g
2g/2 a TS =
2
g/2
a
g/2
T

g
Ensuite sur cette direction aT on reporte la distance aT = 2R ´ sin
2
On implante le point suivant b en ouvrant un angle égal à 2g et placé à la distance
2g
bT = 2R ¸ sin
2

3252 - Tracé par tangentes successives

On commence par déterminer un


o
point N1 sur la tangente TS. En N 1 on
b
ouvre un angle ( p - g) et sur cette
g direction on implante le point a à une
g distance N1 a = TN1 et le point N2 à
N2 une distance aN2 = TN1. En
a
stationnant N2 on piquette le point
g suivant b et ainsi de suite.
T N1

Cette méthode est surtout utilisé dans les passages étroits (tunnels - gorge,
flanc de montagne etc.. )

3253 - Tracé par intersection ou piquetage au curvigraphe.

23
Ce procédé est basé sur l'égalité des angles inscrits qui interceptent un même
segment d'arc de cercle. Ainsi pour un point quelconque a de la courbe, on a :

STa = aT ' T

a b
T

T T '

o
a g
o
g

T '

Ce principe est utilisé avec un instrument "le curvigraphe" composé de deux


miroirs superposés orientables suivant l'angle (p - STT' )

En station sur la verticale de T, l'opérateur étant placé à l'intérieur de la courbe,


amène les images de a et T' en prolongement l'une de l'autre par rotation des
miroirs. Les différents points de la courbe sont obtenus ensuite par tâtonnement en
amenant en pr olongement des images de T et T' sans modifier l'angle des miroirs.

326 - Loi du quart

M
Soient 3 points T, a, M équidistants
a sur l'arc
- la flèche MN relative à la corde TT'
a ' = R (1 - cos q ) •
T T ' -la flèche aa' relative à la corde TM
F æ qö
= R ç1 - cos ÷ ‚
è 2ø

En rapprochant les deux relations • et ‚ et en supposant q petit nous avons en


prenant les deux pr emiers termes du "développement limité des cosinus":

24
é æ q 2 öù é æ q 2 öù
MN » R ê1 - ç1 - ÷ , et aa' » Rê1 - ç1 - ÷ú
ë è 2 øúû ë è 2 ´ 4 øû
q2 q2
d'où MN = R et aa' = R
2 8
1
On voit donc que aa' = MN
4
Opérations à réaliser :

Sur le terrain : mesurer la flèche MN et tracer TM. Prendre le milieu a' de TM.
En ce point, élever une perpendiculaire aa' égale à MN/4 ; puis reconduire le
procédé.

Remarques : Ce procédé reste valable pour une ouverture d'angle au centre


q £ 20grades.

4 - IMPLANTATION ALTIMETRIQUE

41 - Réseau primaire

Dans tous les travaux d'implantation de voies de communication on procède


toujours à la mise en pl ace d'un réseau de points ( bornes) nivelés avec suff isamment
de précision (aller retour, double station, compensation).Ce réseau est généralement
rattaché au nivellement du pays.

42 - Nivellement des points d'axe

A partir du réseau primaire on déterminera par bloc compensé tous les points
d'axes compris entre deux points successi fs connus de ce réseau.

43 - Nivellement des points de déport

Nous savons que certains points d'axe remarquables sont déportés, il convient
alors de niveler toutes les bornes de déport, car c'est elles qui serviront en dernier
essor à fixer toutes les côtes du projet. Il est à rappeler que ce sont les débuts,
milieux et fins de courbes de raccordement qui sont déportés. Par contre si les
alignements droits sont trop long, on les divise en tronçons.

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