Part6 Chap4
Part6 Chap4
Part6 Chap4
Actions entrepreneuriales
dans les PME : entrepreneuriat et
entreprises familiales
entrepreneuriales
Introduction
L’entrepreneuriat dans les Petites et Moyennes Entreprises (PME) peut être étudié
sur deux axes : l’action entrepreneuriale (AE) et les entreprises familiales entre-
preneuriales (EFE). L’AE se concentre sur l’entrepreneuriat en tant que phénomène
social, c’est-à-dire sur les actions, sur les pratiques effectivement réalisées, en
tant que faits d’entrepreneuriat. Au cours de ce travail, nous suivrons la direc-
tion proposée par Andrade, Lima et Borges (2014), qui considèrent le concept
d’AE comme l’action composée de l’intervention de l’opportunité, de l’installation
de processus internes aux entreprises et de la construction de résultats, ceux-ci
étant intégrés de manière dynamique à l’environnement dans lequel s’insèrent
909
l e g r a n d l i v r e d e l ’ é c o n o m i e p m e
910
Actions entrepreneuriales dans les pme : entrepreneuriat et
entreprises familiales entrepreneuriales
911
l e g r a n d l i v r e d e l ’ é c o n o m i e p m e
déré ici par-delà une expression dans la figure d’un individu, considéré a priori
entrepreneur. Considérant une organisation où l’on observe la manifestation du
phénomène de l’entrepreneuriat, impliquant des opportunités, des pratiques exé-
cutées en fonction de ces opportunités et des transformations organisationnelles
qui en découlent, l’option de l’observation des AE se tourne vers chacune de ces
instances de manifestation du phénomène entrepreneurial. Ainsi, on se concentre
sur la dimension processus dans les recherches (Fayole, 2004). Les AE peuvent
être envisagées comme un phénomène observable dans la considération ou la
construction d’opportunités, de même qu’elles sont associées aux processus
de transformation en relations internes et externes maintenues par les agents
sociaux qui y assistent et dans la promotion de la consolidation de ces trans-
formations dans les relations des organisations avec leurs stakeholders et avec
l’environnement global, cet ensemble d’aspects étant exposé dans la Figure 1
(Andrade, Lima & Borges, 2014).
Figure 1 – Modèle permettant d’identifier l’action entrepreneuriale
dans les entreprises
912
Actions entrepreneuriales dans les pme : entrepreneuriat et
entreprises familiales entrepreneuriales
des opportunités, des processus et des résultats. Dans cette perspective, des
opportunités entrent en relation avec la création ou la recréation d’entreprises,
des processus sont des AE observées par la pratique d’activités innovatrices, pou-
vant impliquer apprentissage, intrapreneuriat, création de valeur. Et les résultats
de ces actions se présentent dans leurs conséquences en termes de produits, de
services, de pratiques, de techniques, tous associés également à la croissance et
à l’augmentation de la compétitivité. Ils s’expriment, cependant, par de nouvelles
actions, dans la mesure où l’on n’enregistre ces résultats que pour exposer le
phénomène de l’entrepreneuriat.
913
l e g r a n d l i v r e d e l ’ é c o n o m i e p m e
nouveaux produits et services. Tous ces points sont des aspects de l’orientation
entrepreneuriale dans des EF (Kellermans et al., 2012). Dans cette idée, Habbers-
hon, Nordqvist & Zellweger (2010) considèrent que, dans ces entreprises, où se
maintient une orientation entrepreneuriale, se produit le phénomène de l’entre-
preneuriat transgénérationnel, considéré comme le processus au moyen duquel
la famille utilise et développe des modèles mentaux entrepreneuriaux et utilise de
ressources et des capacités pour créer de nouveaux courants de valeurs entrepre-
neuriaux, financiers et sociaux génération après génération.
Dans ce sens, on considère que ce type de conception forme un axe d’analyse
qui permet d’observer les mêmes phénomènes. Le concept d’entreprise fami-
liale entrepreneuriale fut élaboré dans la perspective complexe de la relation dy-
namique entre entreprise et famille. Un phénomène comme l’entrepreneuriat et
l’intrapreneuriat dans des EF peut produire l’expression de questions tournées
vers l’emploi de la notion d’AE. Il s’agit de chercher l’axe en question du côté de
la demande (Verheul et al., 2001), en incluant la perspective d’opportunités face
auxquelles un individu fait des choix en rapport à l’arrivée de nouvelles technolo-
gies, à la différenciation de la demande, à des structures sectorielles, en quête de
récompenses réelles et potentielles, financières et non financières. C’est ce qui
fut la perspective de Davidson et Wiklund (2001), lorsqu’ils défendaient l’attention
sur les opportunités et non sur les individus et qu’ils cherchaient le niveau sociétal
dans l’approche de l’entrepreneuriat. McMullen et Shepperd (2006) ont la même
idée, lorsqu’ils exposent la contraposition entre les tendances des études sur
les raisons pour lesquelles certains individus entrepreneurs agissent de manière
différenciée et la tendance, reprise ci-dessus de l’approche au niveau du système,
dont le thème central tourne autour de l’AE en tant qu’action. Dans cette perspec-
tive, Danjou (2000) affirme également que le phénomène peut être observé sous
trois angles : le contexte (vérifiant les effets et les conditions de l’entrepreneuriat),
l’acteur (entrepreneur) ou l’action (gestion entrepreneuriale, processus entrepre-
neurial).
Si l’on considère que la notion d’AE traduit un dynamisme entre l’intervention
sur l’opportunité, le développement de processus internes aux organisations
et la construction de résultats qui deviennent de nouvelles sources d’opportu-
nités ou d’éléments pour la construction d’opportunités, on met en évidence
qu’il existe une convergence entre ce que nous nommons entreprises familiales
entrepreneuriales et le concept d’entreprises familiales innovatrices pérennes
(Mahmoud-Jouini, Bloch et Mignon, 2010). Lima et al. (2005) caractérisent les
EFE comme étant celles où la pérennité est associée à l’introduction, au cours du
914
Actions entrepreneuriales dans les pme : entrepreneuriat et
entreprises familiales entrepreneuriales
915
l e g r a n d l i v r e d e l ’ é c o n o m i e p m e
916
Actions entrepreneuriales dans les pme : entrepreneuriat et
entreprises familiales entrepreneuriales
D’un côté, l’innovation, dans les cas observés, résulte d’AE. Il ne s’agit pas sim-
plement de la technologie vue isolément. Il y a un processus de construction
graduelle de faits. La modernisation d’un supermarché n’est pas un fait isolé. Ce
sont des actions des dirigeants d’entreprises, dont la logique s’explique non seu-
lement dans la trajectoire individuelle de ces acteurs, qui, en fait, agissent face à
une situation donnée, dans l’environnement d’une dynamique collective dans le
secteur économique particulier dans lequel s’insèrent leurs organisations.
D’un autre côté, en association avec les processus d’innovation, dans les entre-
prises familiales reprises, on observe des processus intrapreneuriaux. Dans les
cas étudiés, les processus d’innovation sont clairs et, de même, l’on observe l’in-
sertion des successeurs au côté des prédécesseurs dans les processus de ges-
tion. Il est naturel que les successeurs, après une période d’insertion dans l’entre-
prise au cours de l’enfance et de l’adolescence, passent d’un apprentissage initial
au partage de fonctions de direction. La logique d’AE d’innovation, dans certains
cas, peut également être estimée comme logique d’actions d’acteurs collectifs.
Le processus entrepreneurial, dans les cas observés ici, met en évidence l’action
collective de prédécesseurs et de successeurs, action collective de successeurs
en processus interactifs, menant à des innovations inspirées par la trajectoire
individuelle de certains successeurs, comme sa formation, son apprentissage et
ses fonctions spécifiques face à des situations de changement dans le cadre de
l’environnement.
917
l e g r a n d l i v r e d e l ’ é c o n o m i e p m e
918
Actions entrepreneuriales dans les pme : entrepreneuriat et
entreprises familiales entrepreneuriales
919
l e g r a n d l i v r e d e l ’ é c o n o m i e p m e
relatives aux aspects de résultat du processus. Dans ces trois dernières parties,
le répondant utilisait une échelle ordinale de 5 points, avec des variations du
degré de concordance.
Au travers de l’analyse de cluster, nous avons testé deux modèles : le premier
avec deux groupes, le deuxième avec trois groupes. En fonction de la qualité des
résultats obtenus, ainsi que du modèle théorique présenté, nous avons choisi de
travailler avec la proposition de deux groupes. Les groupes étaient composés de
67 et 53 répondants respectivement, dans lesquels 95 % des répondants furent
regroupés correctement.
Après l’analyse de cluster, nous avons procédé à l’analyse discriminante, en utili-
sant la méthode Stepwise, qui sélectionne les meilleures variables tandis que les
autres sont éliminées automatiquement en fonction des corrélations partiales.
Dans le Tableau 4, nous retrouvons par ordre de suppression les variables qui
discriminaient les groupes, de même que leur classification théorique.
Tableau 4 – Variables qui ont été supprimées par l’analyse discriminante
Classification Discriminant Variables supprimées
A innové dans les procédures de gestion, au moyen de la
Procédure D1
délégation d’autorité.
Des transformations dans les procédures de finances sont
Procédure D2 apparues (comptabilité électronique, flux de caisse, indi-
cateurs de coût et de résultats, consultance spécialisée)
Le secteur d’activité de l’entreprise souffre de transfor-
Opportunité D3 mations exigeant des changements dans la manière de la
gérer.
Dirigeants et/ou membres de la famille entreprenante
Résultat D4 participent ou ont participé à des associations et/ou des
entités sociales de la municipalité.
Il y a eu création et/ou développement de nouveaux
Procédure D5
produits et/ou de procédures au cours du temps.
Les dirigeants maintiennent de bonnes relations per-
sonnelles avec des dirigeants d’entreprises concurrentes
Résultat D6
(échange d’expérience, achats en commun, meilleures
négociations).
On cherche des informations auprès d’organes com-
Opportunité D7 pétents pour promouvoir des améliorations et/ou des
changements.
920
Actions entrepreneuriales dans les pme : entrepreneuriat et
entreprises familiales entrepreneuriales
On remarque qu’il y avait sept variables qui discriminent les deux groupes. Pour
comprendre la différence existante entre chacune de ces variables et leurs in-
fluences en relation à chaque groupe, on a choisi la tabulation croisée (Tableau 5),
à partir de laquelle il est possible de percevoir les différences de positionnement
entre les entreprises. Les entreprises du groupe 1 sont les entreprises familiales
entrepreneuriales et celles du groupe 2 les entreprises familiales non-entrepre-
neuriales.
Tableau 5 – Différenciation de types d’entreprises familiales
Groupe 1 Groupe 2
Variables Échelle
(67 répondants) (53 répondants)
D1 : a innové dans les procédures de gestion, Désaccord 14,9 % 83 %
au moyen de la délégation d’autorité. Accord 85,1 % 13,2 %
D2 : Des transformations dans les procédures Désaccord 4,5 % 58,5 %
de finances (comptabilité électronique, flux
de caisse, indicateurs de coût et de résultats, Accord 94 % 37,8 %
consultance spécialisée) ont eu lieu.
D3 : Le secteur d’activité de l’entreprise Désaccord 7,5 % 45,3 %
souffre de transformations, exigeant des chan-
gements dans la manière de la gérer. Accord 92,5 % 49,1 %
Le groupe des EFEs réunit surtout des entreprises qui exercent leur activité dans
le secteur du commerce (73,1 %), 59,7 % d’entre elles comptant 20 travailleurs ou
moins et 70,1 % ayant une facturation mensuelle supérieure à R$ 50 000,00 (en-
viron € 16 500). Quant au groupe des entreprises non-entrepreneuriales, 50,9 %
exercent dans le secteur commercial, la majorité d’entre elles ayant un maximum
de 20 travailleurs et 75,5 % d’entre elles ayant une facturation de R$50 000 maxi-
mum (environ € 16 500).
921
l e g r a n d l i v r e d e l ’ é c o n o m i e p m e
Ces résultats révèlent que dans les EFE l’identification ou la construction d’oppor-
tunités s’expriment du fait que les dirigeants cherchent des informations prove-
nant d’organismes gouvernementaux pour promouvoir des améliorations en fonc-
tion des transformations survenues dans le secteur de leurs activités. Il s’agit,
effectivement, d’identification du potentiel de la notion d’opportunités considérées
comme des éléments essentiels de l’entrepreneuriat (Shane & Venkataramam,
2000 ; Davidson & Wiklund, 2001), présents dans le contexte qui provoque et induit
des variations dans les AE, contexte qui est l’élément essentiel selon Habbershon,
Nordqvist et Zellweger (2010). On a également observé la présence d’innovations
dans les procédures de gestion au moyen de la délégation d’autorité, de même
que de transformations dans les procédures financières, au moyen de pratiques
de contrôle financier. Deux éléments procéduriers révèlent le dynamisme des EFE,
car si l’innovation est un élément fondamental dans l’entrepreneuriat (Bractinicky,
2005), la délégation d’autorité indique la possibilité que des agents familiaux et
non-familiaux soient présents dans les décisions et les actions, ouvrant le champ
à la transgénérationalité, élément central dans l’orientation entrepreneuriale par
la présence d’intrapreneuriat et d’apprentissage transgénérationnel (Habbershon
& Williams, 1999 ; Hoffmann, Hoelscher & Sorenson, 2006). Au cours du temps
ces processus génèrent de nouveaux résultats (création ou développement de
nouveaux produits ou de procédures au cours du temps), qui sont responsables
de la mise en route d’un nouveau cycle d’AE, qui est l’identification d’une nouvelle
opportunité, à partir de laquelle de nouvelles procédures et de nouveaux résultats
apparaîtront.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons voulu mettre en évidence l’insertion des concepts
d’AE et d’EFEs pour des études du phénomène entrepreneurial concernant les
PME. Le coeur de notre sujet réside en la considération du phénomène entrepre-
neurial pris en tant que phénomène social et non dans une perspective individua-
liste, centrée sur l’entrepreneur.
Le point de départ en a été l’identification d’une tendance à considérer les AE et la
mise en évidence d’un concept qui réfléchisse le dynamisme de la relation actions
sur les opportunités, processus internes et construction de résultats, en tant que
noyau du phénomène entrepreneurial s’insérant dans l’interaction entre individus,
organisation et environnement socio-économique. Les EFE seraient celles où l’on
identifierait la présence continuée d’actions entreneuriales, au cours de leur his-
toire, figurant l’expression de construction de leur pérennité.
922
Actions entrepreneuriales dans les pme : entrepreneuriat et
entreprises familiales entrepreneuriales
923
l e g r a n d l i v r e d e l ’ é c o n o m i e p m e
Bibliographie
Andrade, D. M., Lima, J. B., & Borges, A. F. (2014). Ações empreendedoras em em-
presas fa-miliares : um estudo sob a ótica de oportunidades, inovação e aprendiza-
gem. Anais do Encontro de Estudos sobre Empreendedorismo e Gestão de Pequenas
Empresas, Goiânia, GO, Brésil, 8.
Bardin, L. (2004). Análise de Conteúdo. Lisboa : Edições 70.
Berglund, H. (2005). Toward a theory of entrepreneurial action - Exploring Risk, Oppor-
tunity and Self in Technology Entrepreneurship. Department of Technology Manage-
ment and Eco-nomics; Chalmers University of Technology. (PhD Thesis).
Borges, A. F., Lescura, C., & Oliveira, J. L. (2012). O campo de pesquisas sobre
empresas fami-liares no Brasil : análise da produção científica no período 1997-
2009. Organizações & Sociedade, 19(61), 315-332.
Bratnicky, M. (2005). Organizational Entrepreneurship : Theoretical Background,
Some Em-pirical Tests, and Directions for Future Research. Human Factors and Ergo-
nomics in Manufacturing, 15(1), 15–33.
Cruz, C., & Nordqvist, M. (2012). Entrepreneurial orientation in family firms : a gene-
rational perspective. Small Business Economics, 38(1), 33-49.
Danjou, I. (2000). L’entrepreneuriat : un champ fertile à la recherche de son unité.
Lille : School of Management.
Das, T. K., & He, I. Y. (2006). Entrepreneurial firms in search of established par-
tners : review and recommendations. International Journal of Entrepreneurial Beha-
viour & Research, 12(3), 114-143.
Davidsson, P., & Wiklund, J. (2001). Levels of analysis in entrepreneurship research :
Current research practice and suggestions for the future. Entrepreneurship Theory
and Practice, 25(4), 81-99.
Fayole, A. (2004). Entrepreneuriat et processus : faire du processus un objet de re-
cherche et mieux prendre en compte la dimension processus dans les recherches.
Actes de Congrès International Francophone en Entrepreneuriat et PME, Montréal,
Canada, 7.
Habbershon, T., Nordqvist, M., & Zellweger, T. M. (2010). Trangenerational entrepre-
neurship. In : Nordqvist, M., & Zellweger, T. M. (Eds.), Transgenerational Entrepre-
neurship : Exploring Growth and Performance in Family Firms across Generations (vol.
1, cap. 1, pp. 2-37). Chel-tenham : Edgard Elgar Publishing Ltd.
Hair, J. F., Anderson, R. E, Tatham, R. L, & Black, W. C. (2005). Análise multivariada
de dados. 5. ed. Porto Alegre : Bookman.
Hoffman, J., Hoelscher, M., & Sorenson, R. (2006). Achieving sustained competitive
advantage : a family capital theory. Family Business Review, 19(2), 135-145.
924
Actions entrepreneuriales dans les pme : entrepreneuriat et
entreprises familiales entrepreneuriales
Kellermanns, F. W., Eddleston, K. A., Sarathy, R., & Murphy, F. (2012). Innovativeness
in family firms : a family influence perspective. Small Business Economics, 38(1),
85-101.
Lima, J. B., Andrade, D.M. & Grzyboviski, D. (2005). Práticas de sucessão em empre-
sas familiares empreendedoras. In : Souza, E. C. L. & Guimarães, T. A. Empreende-
dorismo além do plano de negócio. (vol 1., cap. 6, pp. 138-161). São Paulo : Editora
Atlas.
Mahmoud-Jouini, S., Bloch, A., & Mignon, S. (2010). Capacités d’innovation des en-
treprises familiales pérennes : proposition d’un cadre théorique et méthodologique.
Revue Française de Gestion, 50(200), 111-126.
McMullen, J. S., & Shepperd, D. A. (2006). Entrepreneurial action and the role of in-
certainity in the theory of the entrepreneur. Academy of Management Review, 31(1),
132-152.
Rea, L. M, & Parker, R. (2000) Metodologia de pesquisa : do planejamento a execu-
ção. São Paulo : Pioneira.
Shane, S., & Venkataraman, S. (2000). The promisse of entrepreneurship as a field
of research. Academy of Management Review, 25(1), 217-226.
Sharma, P., Chrisman, J. J., & Gersick, K. E. (2012). 25 Years of Family Business
Review : Reflections on the past and perspectives for the future. Family Business
Review, 25(1), 5-15.
Verheul, I., Wenweckens, S., Audrestch, D., & Thurik, R. (2001). An ecletic theory of
entrepre-neurship policies, institutions and culture. Rotterdam : Tinbergen Institut
Discussion Paper.
Watson, T. J. (2013) Entrepreneurship in action : bringing together the individual,
organiza-tional and institutional dimensions of entrepreneurial action, Entrepre-
neurship & Regional Development, 25(5-6), 404-422.
Yin, R. K. (2005). Estudo de caso : planejamento e métodos. Porto Alegre : Bookman.
Zahra, S. A., & M. Wright. (2011). Entrepreneurship’s next Act : return to the foun-
tainhead? Working Paper.
925