Guide de Geographie Physique

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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

TRAVAUX PRATIQUES DE GEOGRAPHIE PHYSIQUE

INTRODUCTION

I. PARTIE GEOGRAPHIE

1. Etude des coordonnées géographiques et fuseaux


horaires

II. PARTIE CLIMATOLOGIE

1. Forces de Coriolis et Effet de foehn


III. PARTIE GEOMORPHOLOGIE

III.1.La Technique de la cartographie topographique

a. Principes et Méthodes de construction d’une carte


topographique

b. Techniques et matériels de collecte des données de


terrain

d. Traitement des données : les techniques graphiques


en cartographie (hier et aujourd’hui).

e. Analyse topographique (lecture des cartes et description


des modelés du relief, construction d’un profil
topographique.

III.2. Calculs d’échelle réduite et la pente

EXCURSION DE TERRAIN

Manipulation des instruments de mesure

a. Le Global Positioning System (GPS)

b. Le Clisimètre

Observation des formes de terrain (les reliefs)

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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie
Introduction

La géographie physique est appelée aussi géographie naturelle ou


physiographie est la branche de la géographie qui décrit les éléments
naturelle de la terre (l’eau, sol, climat, flore, faune et reliefs). Ce recueil a
pour objets de prendre connaissance de l’organisation globale de la
terre, ses aspects fondamentaux et la dynamique de la surface de la
terre, Acquérir les concepts et le vocabulaire de la géographie physique
et travailler les exercices de différents thèmes traite pendant les cours.

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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie
I. Partie géographie

Etude des coordonnées géographiques et fuseaux horaire

La terre est subdivisée en lignes imaginaires qui la ceinturent d’Est en Ouest appelées
parallèles. Le plus grand cercle (parallèle) qui divise la terre en 2 parties égales (hémisphère)
est appelé équateur. Conventionnement, partant de l’équateur, la terre est subdivisée en
90 parallèles vers le nord jusqu’ au pôle nord et en 90 autre parallèles vers le sud jusqu’au
pôle sud. La distance d’un point par rapport à l’équateur est appelée latitude. La terre étant
sphérique, cette distance peut être mesurée en degré et /ou en mètre. la latitude en degré
est l’angle que forme la verticale d’un lieu par rapport au plan de l’équateur choisi comme
origine.

De même, la terre a été subdivisée en lignes imaginaires (demi-cercles) nord-sud qui se


rejoignent aux pôles appelées méridiens. En 1885, un méridien d’origine, passant par
l’observatoire de greenwich de londrès. Ainsi, partant du méridien de greenwich on compte
180 méridiens à l’Est et 180 autres à l’Ouest.

Longitude d’un lieu est la distance (en mètre ou en degré) qui le sépare du méridien origine.

Etant donné la forme quasi sphérique de la terre (360 °en valeur angulaire et qu’on à également 360
méridiens) et du fait que la circonférence de la terre est de 40 000km, 1° de longitude à l’équateur
vaut 40000/360=111.11km. Il faut noter que cette distance diminue en mesure qu’on s’éloigne de
l’équateur pour s’annuler aux pôles.

Donc ,1° de longitude à une latitude X = 111.11cosx

De même, du fait que les parallèles ceinturent la terre, ce qui fait une moitié de la circonférence de
la terre, c’est-à-dire 20 000km et qu’on a 180 parallèles, on a, pour 1°de latitude
=20000/180=111.1km.

Mais on ajoute une troisième dimension, celle permettant de mesurer la distance d’un point par
rapport à la mer considère comme niveau de référence .cette distance est appelée altitude.

Note : 1° de longitude ou latitude peut être subdivisée en minute et seconde.


Ainsi 1.5° de longitude =1°+0.5° ou encore on multiplie 0.5x60=30min
Donc 1.5° peut s’écrire 1°30 min.

EXERCICES
1. Calculer en degré 23h 56minutes 4 seconde. Rep=
2. calculer la longueur des parallèles des 18 ° et 37°. Rep =

3. Deux points situés à 26° N forment en longitude un angle de 23°. Quelle distance
les sépare. Rep=

4. Deux points situés à 30°N sont distants de 2296,895 Km, quelle est leur distance
angulaire en longitude. Rep=

3
5. On donne Quatre pointsTravaux
d’un pratiques
permis ded’exploitation
géographie physique et de géomorphologie
forestière avec les
coordonnées des sommets ci-dessous :

Sommets Longitude Est Latitude Nord


Point Deg Min Sec Deg Min Sec
1 A 29 18 0 3 10 0
2 B 29 18 0 3 16 30
3 C 29 28 0 3 16 30
4 D 29 28 0 3 10 0

Calculez la superficie (en km2) de cette concession.

Rep =

Les fuseaux horaires.

La terre opère une rotation complète en 24 heures. Cela signifie que tous les points
(méridiens) de la surface de la terre passent devant le soleil en 24 heures. La rotation de
la terre s’effectue dans le sens contraire à celui des aiguilles d’une montre, c’est à dire
Ouest en Est. Comme on à 360° de longitude, en 1heur on a 15 longitude qui sont
éclairées, c’est-à -dire 360°/24h=15°/h.

Comme la surface de la terre est quasi–sphérique, la distance entre le méridien est


variable. Elle est maximale à l’équateur, et diminue avec latitude jusqu’aux pô les où elle
est nulle, car tous les méridiens s’y joignent.

Les fuseaux horaires permettent de prédire l’heure locale lors des voyages rapides sur
les longues distances, comme ceux qui permettent aujourd’hui les avions en ligne.

Par exemple, on sait qu’un avion qui décolle de l’aéroport de paris à 10 heures pour se
rendre à new York. Mais comme cet avion traverse 6 fuseaux horaires, l’avion arrive à
11 heures du matin.

Le phénomène de décalage horaire influence aussi négativement sur la sante d’être


vivant lors de changement de pays d’origine car l’horloge biologique est modifier.

1. Il est 17h 43 min en A situé à 71°E, quelle heure est – elle (heure locale et heure
exacte) au même instant en B situé à 40° W.
2. Quelle heure fait-il à Yokohama (139°E) lorsqu’il est 2 heures GMT à New-York

3. Il est 13h 25̕ à 9°E, quelle heure est – il au même instant à 78° 30 min ̕E.
Déterminer l’heure exacte d’un lieu.
4. Deux lieux A et B, situés à une même latitude, sont distants de 7412,58 Km.
lorsqu’il est 17h20 min en A situé à 71°E, il est au même instant 10h10min en B.
On demande la longitude de B.
5. Le décalage horaire entre Kinshasa et Washington est de 8 h00, calculer la
longitude de Washington sachant que Kinshasa est située à 15°30 min Est
environ.
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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie
II. Partie climatologie

Forces de Coriolis et Effet de foehn

La terre effectue deux mouvements qui sont la rotation (mouvement que la terre
effectue autour de son axe pendant 24heures, ou plus exactement 23h56minutes
et 4 seconde) et la révolution(le mouvement effectue part la terre au tour du soleil
en 365 jours et 6h). cela s’est observée depuis l’antiquité, par les savant Nicolas
Copernic et Galilée qui définissent les deux principaux mouvement de la terre.

Ces mouvements engendrent plus conséquences qu’on observe la sur face du globe
notamment :

 La force de Coriolis : le mathématicien française gaspard Gustave Coriolis (1792-


1843) à publie dans son ouvrage intitulé « les équations du mouvement relatif
des systèmes de corps en 1835 «  une force appelé force de Coriolis, calculé par la
formule suivante.
Fc=±2ΩSinφ
Fc (m/s) : la force de Coriolis
φ (en degré) : latitude
Ω (m/s) : vitesse angulaire
1. Que est la force de Coriolis que subit un avion qui atterrir à Kinshasa 4°S
Rep : Fc=±2ΩSin4°=- 0.139512947Ω

Exercices

2. Quelle est la force Coriolis capable de dévier un avion qui doit atterrir à ATLANTA (latitude
30°N). l’avion vole avec une vitesse de 270 km à l’heure. Rep 75m/s
3. Expliquer le cycle du jour et de la nuit.
4. Quelle est la force de Coriolis à l’équateur sachant que la vitesse de rotation est 1700km/h.

NB : force de Coriolis est une force inertielle agissant perpendiculairement à la direction du
mouvement d’un corps en déplacement dans un milieu qui lui-même est en rotation. Elle nulle à
l’équateur et augment avec la latitude pour être maximale aux pôles.

Effet de foehn

L’effet de foëhn est un phénomène météorologique crée par la rencontre de la circulation de vent
avec le relief c’est-à-dire quand le vent rencontre une montagne. L’effet de foehn s’est produit
souvent dans des zones côtières.

L’Object poursuivi est de comprendre certains mécanismes qui commandent la condensation de la


vapeur d’eau atmosphérique (thermodynamique) et donc la formation de nuages et des
précipitations qu’ils s’en suivent. Ce pourquoi dans le monde on retrouver des endroits avec un
climat humide pluvieux avant la montagne et un climat sec et désertique après la montagne
(Exemple le canada).

Comment se forme l’effet de foehn, il faut un vent perpendiculaire à la montagne. La masse d’air qui
arrive sur la montagne doit se soulever pour contourner or, en se soulèvent la masse d’aire libère
l’humidité.

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Calcul de l’effet de foehn Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

Lorsque de l’air humide monte au-dessus d’une monte, il se refroidit à cause de la baisse de la
pression. La température descend seulement de 0.5° tous les 100 m et dans l’air sec 1° (le gradient
adiabatique sec). Le gradient moyen est de 0.6° tous les 100m.

Exemple

Imaginons qu’il fasse 15°dans une plaine à 200m d’altitude au vent d’une montagne de 3500 m
.supposons que les nuages se forment à 1500 m. c’est à dire que à 1500m nous aurons une
température de (2° l’air sec, 8.5° air humide ,7.2° le gradient), il fait combien de degré et à 3500m
d’altitude ?

1. Au départ du niveau de la mer, une masse d’air sec subit une ascendance avec une
température de 30°c.
o Quelle sera températures quand elle atteindre une attitude de 500m ,1200m et
3500m ?
o A quelle altitude aura – t-elle une température de 0° C, -5°C et 15°C

2. Une masse d’air traverse une chaine de montagne dont le sommet le plus élevé est situé à
2600m d’altitude. la mesure de la température aux différents niveaux donne le résultat
suivant :

Alt 450 1000 1500 1580 2000 2600 1800 1450


TS 20°C 15°C 18°C 11°C 11°C 11°C
TW 10°C

o Calculer les valeurs manquantes ;


o Tracer le profil des températures
o Quelle est la hauteur de la basse du nuage
o Commenter le résultat.

3. Donner deux effets (conséquences) d’une région sous les foehns.

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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

III. Partie géomorphologie

Analyse de relief et Technique de la cartographie


topographique

Qu'est-ce que la géomorphologie?

Souvent confondue avec la géologie, la géomorphologie est pourtant une discipline


scientifique à part entière, dont l’objet de recherche est l’ensemble des reliefs de la
planète. Du grec gê, terre, morphe, forme, logos, discours, la géomorphologie peut
être définie comme la science qui décrit et explique les formes du relief terrestre.

En ce sens, cette discipline se situe à l’interface entre la géographie et les sciences


de la Terre, et joue un rôle important tant dans les procédures d’aménagement du
territoire et des paysages, que dans la prévention des dangers naturels ou la
prospection des ressources naturelles.

L’objectif principal de l’analyse géomorphologique est de comprendre comment les


formes du relief sont nées et comment elles ont évolué au cours du temps. En
d’autres termes, il s’agit de reconnaître quels sont les processus responsables de la
formation du relief ou morphogenèse.

La première étape de n’importe quelle analyse géomorphologique consiste donc à


décrire les formes du relief en utilisant un vocabulaire adéquat. L’analyse de l’origine
des formes prend en général en compte trois groupes de facteurs principaux (fig.1) :
les facteurs endogènes, exogènes et anthropogènes. Les premiers font appel à la
connaissance de la structure géologique, tant les composantes lithologiques (types
de roches) que les déformations tectoniques que ces roches ont subies
(métamorphisme, plissement, etc.). En fonction de ces composantes structurales,
les roches ne réagissent en effet pas de la même manière aux agents d’érosion.
Pour prendre un exemple, les schistes seront très sensibles à l’érosion régressive
par l’eau, contrairement aux grès, roches poreuses, qui favorisent l’infiltration de
l’eau. Les calcaires sont quant à eux sensibles à la dissolution et, s’ils sont fracturés,
à la gélifraction, etc. Ces variations de la sensibilité à l’érosion des différentes
lithologies et structures géologiques sont regroupées sous le terme d’érosion
différentielle. L’érosion ne dépend toutefois pas uniquement des caractéristiques
géologiques, mais également de facteurs exogènes : la gravité et le climat.
Finalement, l’homme joue également un rôle érosif, tant dans la destruction de
formes naturelles que dans la création de nouvelles formes (ex. remblais).

La combinaison de ces trois groupes de facteurs permet de comprendre les


mécanismes qui sont à la base de la formation et de l’évolution du relief. Mais la
simple observation n’est pas suffisante pour comprendre l’intensité et les rythmes
des processus d’érosion. Il faut la compléter au moyen de différentes méthodes de
mesure (géophysiques, climatiques, hydrologiques) et modélisations, regroupées
sous le terme de géomorphologie dynamique.

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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

Les méthodes d’étude des reliefs

I.1. Cartographie géomorphologique


La cartographie géomorphologique a pour but de délivrer des informations sur la
géométrie des formes du relief, la nature et la structure des formations superficielles,
l’activité des processus et l’âge des formes du relief.

1.2. Stations météorologiques et hydrologiques


Les variables météorologiques comme la température de l’air et les précipitations
(pluie et neige), ainsi que les écoulements de surface (débit) jouent un rôle
fondamental dans l’évolution des phénomènes glaciaires, périglaciaires, gravitaires
et torrentiels. Bref l’effet de foehn.

.3. Méthodes sédimentologiques


L’analyse des dépôts sédimentaires (granulométrie, faciès…) permet à la fois de
différentier leurs conditions d’érosion, leurs conditions de transport, ainsi que les
conditions de dépôt (et leur évolution). L’analyse du positionnement dans l’espace
de différents dépôts permet de dater de façon relative des évènements
géomorphologiques : par exemple l’emboîtement de terrasses ou le positionnement
de moraines a permis de développer le modèle des 4 glaciations de Penck &
Brückner (1909), le dépôt de varves…

1.4. Méthodes thermiques


Le meilleur moyen de connaître les caractéristiques thermiques et l’évolution d’un
terrain (par exemple d’un pergélisol) est de mesurer sa température directement en
forages. D’autres méthodes (moins coûteuses) permettent de documenter le régime
thermique de la surface du sol… et de disposer ainsi d’une information indirecte des
conditions régnant dans le sous-sol :

1.5. Méthodes géodésiques et topographique.


Les méthodes géodésiques (GPS,Niveau, théodolites…) permettent à la fois la
localisation de points de mesures (lors de répétition), la cartographie ainsi que la
mesure de l’emplacement de la surface du terrain.

1.6. Méthodes géophysiques


Les matériaux cachés dans le sous-sol possèdent des propriétés physiques qui leur
sont propres: résistance au courant électrique, vitesse de propagation des ondes
sismiques Ces propriétés varient notamment selon le type de roche, le contenu en
eau liquide, la présence de glace, la température, la porosité… Les méthodes
géophysiques permettent ainsi d’acquérir à moindre coût une information indirecte
de la nature du sous-sol, sans à avoir à le détruire (tranchée…).

I.7. Télédétection

La télédétection concerne l'acquisition d'informations à distance (par ex. d'un avion,


d'un satellite…) par le biais de multiples instruments (radar, lasers, appareils
photographiques…) utilisant différentes longueurs d’onde. Ces méthodes sont par
exemple utilisées pour déterminer les changements à grande échelle d’une surface,
d’un bassin versant par exemple.

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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

I.8. Méthodes de datation absolue

La datation absolue d’évènements géomorphologiques (par exemple : âge d’un


glissement de terrain ou de la glace d’un glacier) par l’utilisation de différentes
méthodes : carbone14, étude de cernes des arbres par dendrochronologie et
dendrogéomorphologie, analyse de tourbières,…

Partie terrain

Contexte

Le relief est une armature physique du paysage naturel et culturel, il joue plusieurs
fonctions en relation aux activités humaines : contrainte physique, risque naturel et
ressource naturelle. Il n’est pas statique, mais un ensemble dynamique en évolution. Il est le
témoin d’une histoire Géologique et géomorphologique : l’histoire des roches, l’histoire de
déformations et l’histoire des formes. L’appréhension des connaissances
Géomorphologiques nous aide dans les plans d’aménagement du territoire et des
paysages, ainsi que dans la prévention des risques naturels et dans la prospection des
ressources naturelles. Dans cet ordre idée, nous organisons une sortie de terrain dans le
cadre de ce cours pour les étudiants du premier cycle en géosciences, envie de concilier les
théories apprises dans les auditoires à la pratique sur terrain.

II. objectifs

L’objectif principal poursuivi est de renforcer les capacités des étudiants de l’Université de
Kinshasa (Deuxième graduat geosciences) afin de comprendre, de décrire et d’expliquer les
processus de formation des paysages géographiques (leurs structures, constituants et leur
dynamisme).

Ce terrain poursuit 4 objectifs spécifiques ; à savoir :

- Discuter des facteurs génétiques de formes de relief rencontrés sur le terrain;


- Déterminer les roches et les matériaux constitutifs de ces formes ;
- Etablir des relations entre les formes de relief et les structures ;
- Faire une interprétation cartographique du site.

III. Méthodologie
L'approche méthodologique est axée sur l’observation de quelques sites naturels tel que les
carrières, faire un levé topographique et cartographique du terrain à l’aide des instruments
de mesure (GPS, Boussole et clisimetre) et apprendre les techniques de collecte des
données de terrain.

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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

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Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

Vdsprog - Courbes de niveaux


Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

Vdsprog - Courbes de niveaux


Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie

Vdsprog - Courbes de niveaux


Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie
L1 environnement / écologie urbaine et G2 pétrole et gaz
KAMOSI Blaise
Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie
L1 environnement / écologie urbaine et G2 pétrole et gaz
KAMOSI Blaise
Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie
L1 environnement / écologie urbaine et G2 pétrole et gaz
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Travail pratique

Q1. On donne une carte topographique avec courbes de niveau (maitresse et


intermédiaire).
 Faite passe la ligne des crêtes, le cours’ d’eau et thalweg
 Orienter le point A et B.
 A partir du trait AB et CD, tracer un profil topographique.
 Calculez les pentes de la coupe AB et CD chassant que l’échelle de la carte
est de (voir sur la carte).
Travaux pratiques de géographie physique et de géomorphologie
L1 environnement / écologie urbaine et G2 pétrole et gaz
KAMOSI Blaise

TP 2. Calculs d’échelle réduite et la pente

1. Notions d’échelle

Qu’est-ce que l’échelle d’une carte ?

Une carte topographique représente une portion d’espace qui peut aller d’un hectare
(100 m sur 100 m) à l’ensemble du globe terrestre (environ 40 000 km de
circonférence). Pour faire tenir sur une feuille de papier des distances aussi
différentes (soit très petites, soit très grandes), il faut utiliser un moyen
mathématique : l’échelle.

L’échelle permet de réduire les distances réelles relevées sur le terrain pour les
représenter sur une carte. Le cartographe adopte pour cela une unité de
valeur numérique. Par exemple, si l’échelle choisie est de 1/25 000, 1 cm sur la
carte est égal à 25 000 cm (ou 250 m) sur le terrain ; dans ce cas, pour dessiner
une route de 1 km, il faudra dessiner un trait de 4 cm sur la carte.

L’échelle d’une carte varie en fonction de la taille de l’objet à représenter, qui peut
donc être un village, un département, un pays, un continent ou même la Terre. Une
carte à grande échelle représente de petites distances, tandis qu’une carte à
petite échelle représente de grandes distances : par exemple, sur une carte à
grande échelle, 1 centimètre sera égal à 250 mètres (échelle au 1/25 000),
mais sur une carte à petite échelle, 1 centimètre sera égal à 100 km (échelle
au 1/1 000 000).

L’échelle est un rapport entre la distance (longueur ou hauteur), qui sépare deux
points, mesurée sur le terrain et celle sur la carte géographique. Ce rapport
peut être numérique (1/2000) ou graphique.

E= DC /DT

Travail Dirigé

Q1. Calculez la distance sur le terrain en km pour une échelle de 1/200.000 dont la
distance sur la carte est de 4cm.

Q2. Calculez l’échelle d’une carte dont la distance sur le terrain est de 1000km est
la distance sur la carte est de 5 cm.

Q3.si deux points sont distant de 5km sur le terrain et de 10 cm sur la carte.
Calculez l’échelle.

2. Notions de la pente
Qu’est-ce que la pente d’un terrain ?
La pente est une inclinaison d’un terrain, un paramètre essentiel de l’écoulement de
l’eau dans le cours d’eau.
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La pente est souvent utilisé à la description soit de site naturels tels que la
montagne, la colline, le versant etc.
La pente peut être une contrainte naturelle pour la construction, car elle peut être le
théâtre d’éboulement, d’érosion, de glissement de terrain.
L’appareil spécialement utilisé pour la mesure de pente est le clinomètre

Types de pentes
 Pente rectiligne : les courbes de niveau ont un espacement régulier
 Pente convexe : les courbes de niveau ont un espacement de plus en plus
petit vers le bas.
 Pente concave : les courbes de niveau ont un espacement de plus en plus
grand vers le bas.

 Pente douce ; pente moyenne ; pente forte

Les terrains à très fortes pente ont des courbes de niveau très serrés (trop
rapprochées les unes les autres) et vis versa

Calcul de pente
La pente peut être calculée en pourcentage ou en degré.

Le pourcentage de pente permet de décrire le relief en exprimant le rapport entre la


dénivellation et la distance horizontale. Par exemple, une pente de 3% correspond à
une dénivellation de 3 m sur une distance horizontale de 100 mètres. Attention : une
pente de 100% signifie que pour 100 m à l’horizontale on progresse de 100 m en
verticale, ce qui correspond donc à un angle moyen de 45 o (et non de 90o).

Pour calculer la pente d’un trajet, il suffit d’appliquer la formule suivante

Pente (%)= h/D

Dénivellation (h)
Longueur parcourue sur le terrain (D).
Ne pas confondre le pourcentage de la pente avec l’angle d’élévation (exprimé en
degré) de cette même pente calculé par arc tangente h/D = X O.
Pente (O) =arc tangente h/D = XO.
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Travail Dirigé (TD)

Q1. Soit deux points sur une carte.


A est à 450 m d’altitude et B est 4,5 km.
Calculez la pente en pourcentage et en degré.

Réponse
Pente entre le point A et le point B : 150m/4500m = 3.3%
Arc tan (150m/4500m) = 1.9o

Q2. Soient deux points sur la carte topographique A et B ont les altitudes suivante :
A=250 m et B= 600 m et sur la carte la distance est de 2 cm et l’échelle est de
1/50.000.
Calculez la pente (en degré et en pourcentage) de ces deux points.

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