Diagnostic Et Elaboration D'un - ELHAJJAJI Ali - 2200
Diagnostic Et Elaboration D'un - ELHAJJAJI Ali - 2200
Diagnostic Et Elaboration D'un - ELHAJJAJI Ali - 2200
GI
LST de Génie Industriel
Préparé par :
Ali ELHAJJAJI
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Mlle .I.OUNANI (Encadrant Société)
ma vie.
personnelle et professionnelle.
A tous mes amis et complices de toujours, avec mes vœux les plus sincères
modeste travail.
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A l’occasion de fin de stage, je tiens tout d’abord à faire l’état de mes
remerciements les plus vifs à mes enseignants de leurs efforts qu’ils ont
théoriques et pratiques.
Je veux bien exprimer mes gratitude la plus profonde à tous les gens
qui ont sacrifié un temps précieuse en vue d’orienter mes réflexion et qui ont
mieux pour que les étudiants aient une formation assez solide et parfaite,
d’étude.
Page 3
Introduction……………………………………………………………………………………
….....1
Partie I : Présentation du centre national d’étude technique nucléaire et principe de
production
nucléaire……………………………………………...…………………........2
I. Présentation de CNESTEN…………………………………………………………………..3
1. historique ……………………………………………………………………………………….7
2. Principe de fonctionnement …………………………………………………………………...7
Page 4
2. Pieuvre ………………………………………………………………………………………....20
II. Etude AMDEC………………………………………………………………………….…22
Conclusion
………………………………………………………………………………………….52
Bibliographie
……………………………………………………………………………………….53
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La maintenance intervient dans différents étapes de cycle de vie d’un système. L’objectif de la
maintenance est de rendre tout équipement en bon état, et résoudre les problèmes pour arriver à zéro
panne.
Le Centre d’études nucléaire de la Maâmoura possède un réacteur nucléaire TRIGA marque II
qui doit être bien maintenu avec des systèmes de ventilation et refroidissement. Ces équipements
stratégiques doivent être en bon état de fonctionnement. Pour cela, le centre possède un service pour
les travaux de maintenance, d’entretien et d’inspection.
Ma mission a été d’utiliser mes connaissances théoriques et de lier le monde des études avec
celui du travail. En plus ce stage m’a permis de voir de plus prés l'organisation et le fonctionnement de
ce centre , d’acquérir des connaissances pratiques et d’améliorer mes atouts par les recherches qui vont
m’aider à faire une étude critique de la maintenance sur le système auxiliaire , de connaître les éléments
principaux dans ce système , de ressortir ses principaux problèmes et par la suite de bien maîtriser sa
surveillance et sa maintenance préventive. Notre choix s’est porté sur l’utilisation d’une étude AMDEC
ce qui nous a permis d’aboutir à un plan de maintenance préventif qui constituera par la suite une base de
travail pour le service maintenance concernant ce système
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I. Présentation de CNESTEN
Le centre national de l'énergie des sciences et des techniques nucléaires a décidé de
lancer la construction du Center d’études nucléaire (CEN) de la Maâmoura afin d’être en mesures
d’accomplir les principales missions qui lui sont dévolues par sa loi de création (loi n°17 novembre
1986). Les équipements nécessaires à la conduite des différentes activités permettant de remplir les
fonctions envisagées par le (CEN) sont repartis entre différents bâtiments, appelés modules, selon
leurs natures et leurs besoins. Aux modules nucléaires directement liés aux finalités même du (CEN)
viennent s’ajouter différents modules conventionnels ainsi que les servitudes et les infrastructures
indispensable aux fonctionnements de l’ensemble.
1. Situation géographique
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Le centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires « CNESTEN »
se situe En plein cœur de la forêt de la Maâmora, entre Rabat et Kenitra, lieu ultra sécurisé d'une
surface de 25 ha entouré de grilles surmontées de barbelés.
2. Mission
Le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) est
un établissement public à caractère scientifique, technique et commercial. Placé sous la tutelle du
Ministère de l’énergie et des mines et administré par un conseil d’administration présidé par le
Premier Ministre. Ses missions principales sont :
- Promouvoir la recherche scientifique et les applications des techniques nucléaires dans les divers
secteurs socio-économique du payer
Raison sociale : Centre National de l'Energie, des sciences et des Techniques Nucléaires
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Figure I-2 : Modules du centre d’études nucléaires de la Maâmora
Il propose aux services de médecine nucléaire une gamme variée de produits Pharmaceutiques.
Les laboratoires du Module L du CENM permet de produire localement une multitude de produits et
d’atteindre deux objectifs principaux :
disposer de produits de qualité à des prix abordables (générateurs au Technétium, I-131,
kits froid pour examen scintigraphie : MDP*, DTPA*,DMSA* …)
aider à la création et à la décentralisation des services de médecine nucléaire.
l’étude de l’érosion des sols et de la sédimentation dans les réservoirs d’eau en utilisant 137Cs et
210
Pb.
d. Module R : réacteur
Le TRIGA Mark II, de puissance 2MWth est équipé des dispositifs expérimentaux suivants :
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La Division Technique et Logistique (DTL) est chargée d’assurer le support de tout le centre et
son maintien en conditions opérationnelles.
Il est compose de deux services :
Le premier réacteur nucléaire est construit aux États-Unis en 1942, à l'Université de Chicago,
par Enrico Fermi et Leó Szilárd. Il est constitué d’un empilement de 6 tonnes d’uranium
métallique, 34 tonnes d’oxyde d’uranium et 400 tonnes de graphite, c'est pourquoi il porte le nom
de pile atomique. Sa puissance n'est que de 0,5 watt, mais sa divergence permit de conforter la théorie
sur les mécanismes de fission ; ce réacteur servit aussi d'installation pilote pour réaliser les réacteurs
destinés à la production du plutonium nécessaire à la bombe atomique développée dans le cadre
du projet Manhattan.
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En France, le premier réacteur d’essai a été construit par Lew Kowarski et Frédéric Joliot-Curie au
centre d’études de Fontenay-aux-Roses(Hauts-de-Seine) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA).
Cette pile atomique, dénommée la pile Zoé, lança son premier processus de réaction nucléaire en
chaîne en 1948. Ce réacteur avait pour but de placer la France dans le peloton des puissances
nucléaires en fabriquant du plutonium pour la bombe atomique.
Côté russe, les premiers réacteurs RBMK ont été construits pour produire du plutonium militaire. La
mise en service du réacteur d'Obninsk en1954 fournit de l'électricité avec une puissance de 5 MW. Il
peut être considéré comme le premier réacteur électronucléaire au monde, car il est le premier conçu
dans une optique électrogène. Son exploitation durera 48 ans.
En 1956, le réacteur G1 est mis en marche au centre de recherche du CEA de Marcoule, il s'agit du
premier réacteur français à produire non seulement du plutonium mais aussi de l'électricité. Il initiait
alors la filière française Uranium naturel graphite gaz (UNGG), aujourd'hui remplacée par la
technologie d'origine américaine à eau pressurisée (REP).
2. Principe de fonctionnement
Les noyaux atomiques très lourds tels que l'uranium ou le plutonium contiennent énormément de
protons, et sont instables. Si l'un de ces atomes très lourd (par exemple l'uranium 235 ou le plutonium
239) capture un neutron, il se transforme en un noyau encore plus instable (236U ou 240Pu), et récupère
par la même occasion de l'énergie.
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Le noyau résultant se divise très rapidement: il fissionne, en se divisant en deux noyaux principaux, et
en libérant deux ou trois neutrons supplémentaires, libres. Ces neutrons supplémentaires sont
disponibles pour d'autres fissions de noyau : c'est le principe de la réaction en chaîne.
La différence d'énergie de liaison est partiellement transformée en énergie cinétique des produits de
fission. Ceux-ci donnent cette énergie sous forme de chaleur par des chocs sur le matériau environnant.
Cette chaleur est évacuée à l'aide d'un réfrigérant et peut, par exemple, être utilisée pour le chauffage
ou la production d'électricité.
Les nouveaux noyaux issus de la division sont appelés produits de fission. Ils présentent généralement
un excès de neutrons, et tendent à être radioactifs avec une radioactivité β-. Les produits de fission
possèdent globalement une énergie de liaison plus importante par nucléon que les noyaux initiaux
lourds — et donc sont plus stables.
Réaction en chaine
Protection thermique
Le pilotage d'un réacteur nucléaire repose sur le maintien d'une masse critique de combustible
nucléaire au cœur du réacteur. Pour permettre un meilleur rendement du réacteur, on effectue
une thermalisation des neutrons à l'aide d'un modérateur. Et pour évacuer l'énergie thermique produite
par la réaction en chaine, on utilise un caloporteur. Dans le cas d'un réacteur REP, l'eau sert à la fois de
caloporteur et de modérateur.
Pour que la réaction en chaîne ne s'amplifie pas indéfiniment, elle doit être contrôlée. Pour cela, on
utilise un matériau absorbant les neutrons. Par exemple, le cadmium, gadolinium et le bore. À partir de
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compositions chimiques de ces éléments, on fabrique, par exemple, les barres de contrôle du réacteur
nucléaire. Le réacteur peut être contrôlé par l'introduction ou le retrait de ces barres dans le cœur.
La réaction en chaîne est entretenue selon le principe suivant : en entourant le matériau fissile d'un
réflecteur de neutrons, on favorise la fission, ce qui diminue la quantité nécessaire au déclenchement
de la réaction ; en revanche, la présence d'un absorbeur de neutrons à l'effet contraire.
Le xénon et le samarium sont produits par décroissante radio active de deux des principaux produits de
fission émis par la désintégration des noyaux fissiles : l'iode et le prométhéum. Ils sont présents à partir
du moment où il y a une réaction nucléaire. Le xénon et le samarium corps sont fortement absorbeurs
des neutrons. On dit qu'ils empoisonnent le cœur car leur présence tend à étouffer la réaction en
chaîne. En outre après arrêt du réacteur l'iode et le prométhéum présents dans le cœur continuent de se
désintégrer augmentant la quantité de xénon et de samarium présents dans le cœur, augmentant ainsi
l'empoisonnement du réacteur.
Pour les personnes chargées de piloter le réacteur, un des principaux soucis est de contrôler les effets
de ces poisons, notamment lors des variations de puissance. Les variations de l'anti-réactivité apportée
par le xénon et le samarium sont alors suivies avec intérêt car elles provoquent un déséquilibre axial et
parfois, on peut observer un déséquilibre azimutal du flux nucléaire.
En considérant que la charge de combustible est cylindrique, que les grappes de contrôle manœuvrent
verticalement du haut vers le bas et que le caloporteur s'échauffe en remontant les crayons
combustibles on peut « imager » ces déséquilibres:
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Dans tous les cas, les spécifications techniques d'exploitation interdisent ces fonctionnements et
prescrivent ainsi une conduite à tenir comme la baisse de la puissance, par exemple ou l'arrêt. Si la
dynamique du phénomène est importante, des protections initient l'arrêt automatique du réacteur.
Pour corriger le déséquilibre axial, les opérateurs agissent sur trois paramètres :
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III. Réacteur nucléaire CNESTEN TRIGA marque II
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Caractéristiques techniques
Puissance de 2MWh
Combustible, hydrure de zirconium uranium taux
d’enrichissement en 235U :19,9%
Réflecteur en Graphite
Quatre canaux latéraux
Colonne thermique
Refroidi à l’eau
Sureté intrinsèque
Figure I-1 : réacteur TRIGA
marque II
Activité
La salle de contrôle est équipée de deux détecteurs de fumée. «S’ils se déclenchent en même
temps, le réacteur s’arrête automatiquement et l’oxygène est aspiré.
la température maximale que peut atteindre le réacteur est 1100° C, mais dès 750° C, il y a un
arrêt d’urgence. Ce qui évite les probabilités de fission du réacteur,
Les scientifiques qui travaillent dans des zones à risque portent tous un dosimètre à leur nom.
Ce petit appareil imprime les radiations sur un petit film. De cette manière, on peut connaître le
taux de radioactivité auquel ont été exposés les scientifiques.
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Déchets
Le CNESTEN s’occupe de stocker les déchets générés par le réacteur, mais aussi celles de
diverses industries marocaines. «Papeteries, cimenteries, métallurgies et sucreries utilisent des
produits radioactifs pour contrôler leurs produits», Avant de trouver une meilleure solution, ces
déchets sont stockés en surface dans un entrepôt du centre. Les conteneurs sont isolés dans des
blocs en ciment. «On peut en emmagasiner sur une période de 30 ans. Après cela, on peut étendre
le bâtiment», affirme les scientifiques.
Extracteur normal :
Débit d’air : 15250 m3/h
Pression statique : 275mmCE
Moteur à vitesse variable (50% à 100%)
Alimentation électrique : 380-3-50
Extracteur procédé et secours :
Débit d’air : 817 m3/h
Pression statique : 160mmCE
Moteur à vitesse variable (50% à 100%)
Alimentation électrique : 380-3-50
c. Résumé de la ventilation
nucléaire
Filtration
Centrale Traitement de
traitement l’air
Chauffage
d’air refroidissement
Transport d’air neuf dans les
gaines
Diffusion de l’air neuf
Reprise d’air
Extracteur Normal
Extracteur Procédé 1 Extracteur Procédé 2
Moniteur de balise
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Extracteur secours 1 Extracteur secours 2
Extraction vers
Au premier temps la CTA souffle l’airl’extérieur
neuf traité au niveau du hale de réacteur nucléaire, après
il y’aura un repris d’air à l’aide de l’extracteur normal qui va filtrer l’air repris par des filtre de haute
efficacité pour élimine les particules, après il va le transmettre à l’extracteur procédé n°1 qui va
éliminer la matière radioactif par des filtre absolu, en cas accidentel l’extraction va se transmettre à
l’extracteur procédé n°2 à fin de l’évacuer à l’extérieur, dans le cas de la détection de matière
radioactif au niveau de la cheminé par la moniteur de balise la ventilation s’arrête et se transforme au
niveau de l’extracteur secoure qui vas éliminé la matière radioactif par des filtres piège à iode et
continuer l’extraction.
2. Tour de refroidissement
Les tours de refroidissement sont utilisées pour refroidir un liquide ou un gaz à l'aide d'un
moyen de refroidissement. Il s'agit d'un cas particulier d'un échangeur de chaleur où le transfert
thermique s'effectue par contact direct ou indirect entre les flux. Le moyen de refroidissement de telles
installations est le plus souvent l'air ambiant. Les tours de refroidissement sont des équipements
courants, présents dans des installations de climatisation, ou dans des procédés industriels et
énergétiques.
Il peu être un système de refroidissement de circuits d'eaux chaudes utilisés notamment dans les
installations de climatisation. C'est un échangeur de chaleur entre l'eau et l'air ambiant.
Plaques de
Système
ruissellement
traitement d’eau
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3. Système de sureté
Pour maintenir le système en toute sécurité le centre dispose des installations de sécurité très
développé qui peu détecter un risque d’incendie ou contamination radioactif.
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Détecteur de fumé
Un détecteur de fumée est un organe de sécurité. Il réagit à la présence de fumée ou de vapeur dans
l'air
Moniteur de balise Il permet le contrôle de matière radioactif après avoir passé par l’extracteur
procédé en cas d’existence, il va permettre à l’extracteur secours de continuer la filtration et
d’éliminer le danger radioactif.
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Page 23
V. Analyse fonctionnelle
L’analyse fonctionnelle est une méthode dont l’objet est de contribuer à générer les fonctions de
service et techniques relatives à un produit industriel. Pour ce faire il faut tout d’abord déterminer la
fonction principale et les fonctions contraintes du système.
3. Bête à cornes
La méthode utilisée ici est dite méthode de la bête à cornes. Elle consiste à identifier les
milieux extérieurs sur lesquels le système agit et auxquels il rend service
Ventilation nucléaire
Dépression de la halle
Air neuf réacteur
Ventilation nucléaire
Refroidissement du
Circuit primaire circuit primaire
Système de
refroidissement secondaire
Echange de chaleur
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4. Pieuvre :
La méthode utilisée ci-après est appelée méthode de la pieuvre, pour l’appliquer il faut
identifier les autres milieux extérieurs, puis tracer la relation simple qui les lie au système étudié
Air
Ain neuf renouvelé
Fp Fc9
Fc1 Ventilation
Circuit nucléaire Environneme
électriqu nt
Fc2 Fc8
Fc3 Operateur
CTA Fc4 Fc5 Fc7
Fc6
Gain
Extracteu Extracteur
Extracteu D’urgence
r normale Balise
r
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Détermination des fonctions contraintes Fc tour de refroidissement secondaire :
Circuit refroidit
Circuit primaire
Fp Système de
refroidissement secondaire
Fc1 Fc9
Moteur Environnement
Fc2
Fc8 Opérateur
Pompes Fc3 Fc4 Fc7
Fc5 Fc6 Filtres à sables
Plaques de
ruissèleme Pompe
doseuse Bassins Tuyauterie
s
Fc5:stockage d’eau
Fc6:transport d’eau
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VI. Etude AMDEC
La maintenance d’un équipement critique pour une manufacture se doit être rigoureuse. Il est
donc souhaitable de contrôler au lieu de subir les pannes imprévues. Ces pannes peuvent amener une
augmentation des coûts de maintenance, des dangers pour les travailleurs ou un arrêt de production.
Afin de faire une bonne maintenance, il faut bien connaître notre équipement ainsi que les
différents modes de défaillances. Il est possible par la suite de déterminer les causes probables des bris
et d’en évaluer l’impact sur l’environnement.
La méthode utilisée pour faire cette tâche laborieuse est la méthode AMDEC.
1. Décomposition du système
L’AMDEC est une méthode de réflexion créative qui repose essentiellement sur la décomposition
fonctionnelle de système en éléments simples jusqu’au niveau des composants les plus élémentaires. On
a décomposé le système en parties. Chaque partie est décomposé jusqu’aux organes les plus
élémentaires.
a. ventilation nucléaire
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Ventilation nucléaire
Transformateur Courroie
Contacteur Variateur de
Commutateur Gaine
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Réseau Extraction
Extracteur 2 Extracteurs
Moteur Moteur
Courroie Courroie
Turbine Turbine
Registre Registre
Pré-Filtre Sonde
Filtre HE Batterie
Gaine
2 Extracteurs
Moteur
Courroie
Turbine
Registre
Variateur de
Pré-Filtre
Filtre absolu
Gaine
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Réseau appareillage de mesure
et de sécurité
Manomètre
Pompe
Détecteur Débitmètre
Terminal Thermomètre
Ordinateur
Ecran
Logiciel
Tuyauterie accordé
au niveau de
cheminé
Sonde de température
Pressostat
Détecteur de fumée
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b. Tours de refroidissement
Tours de
refroidissement
Deux Systèmes de
refroidissement Secondaire
Pompes
Ventilateurs
Moteur
Courroie
Plaques de ruissèlement
Bassins
Tuyauteries
Flotteurs
Vannes
Tuyauteries
Filtres à sables
Pompe doseuse
Régulateur
Indicateur du débit
Indicateurs de
température
Indicateur de pression
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L’évaluation des risques potentiels se traduit par le calcul de la criticité. Cela consiste à affecter
au mécanisme de défaillance un niveau de criticité élaborée à partir de trois indices indépendants qui
sont la fréquence (Tableau 1), la gravité (Tableau 2), et la probabilité de non-détection (Tableau 3),
dont les barèmes sont respectivement donnés par les tableaux suivants.
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Valeurs de D Non-détection de la défaillance
1 Les dispositions prises assurent une détection totale de la cause initiale ou du
mode de défaillance, permettant ainsi d’éviter l’effet le plus grave provoqué
par la défaillance pendant la production.
2 Il existe un signe avant-coureur de la défaillance mais il y a risque que ce signe
ne soit pas perçu par l’opérateur. La détection est exploitable.
3 La cause et/ou le mode de défaillance sont difficilement décelables ou les
éléments de détection sont peu exploitables. La détection est faible.
4 Rien ne permet de détecter la défaillance avant que l’effet ne se produise: il
s’agit du cas sans détection.
3. grille AMDEC
AMDEC MACHINE Analyse des modes de défaillance de leurs effets et leurs criticités
Système : Date :
Sous système :
Elément Fonction Mode de Cause Effet Détection Criticité Action
défaillance F G D C Corrective
L’évaluation qualitative des défaillances a été menée avec un groupe de travail qui permet
d’identifier les défauts, leurs causes et leurs effets, ce qui a permis de remplir les grilles d’AMDEC
ci-dessous.
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AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités
Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C
3 positions
+Position arrêt
+Durée de vie
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+Durée de vide
Repartie l’alimentation +Desserrage +Visuelle
Répartiteur +Surcharge du Arrêt de l’installation 2 2 1 4 Changement
électrique courant +Desserrage
+détérioration +Par outillage
d’un câble
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AMDEC CTA
Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C
Moteur électrique Transformé l’énergie Détérioration +Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et 2 3 1 6 Changement des
électrique en énergie sonore roulements ou
mécanique Court-circuit +Frottement avec les Mauvaise bobinage
+bagues de rotor et transmission
roulement
D’énergie
Arrêt de la ventilation
Registre Ouverture ou fermeture du Manque de tension +Mauvais entretien Arrêt CTA Visuelle 3 3 1 9 Réparation ou
passage d’aire au niveau de la changement
motorisé gaine Détérioration des volets +Duré de vie Arrêt de la ventilation Automatique
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Pré-filtre élimine les particules avant +Détérioration +Durée de vie +Passage des Détection 2 3 1 6 Changement
qu'elles parviennent dans le particules automatique et
filtre allonge la duré de vie du + mauvais filtration +mauvaise installation visuel
filtre
+Colmatage
Filtre HE piéger des particules +Détérioration +durée de vie Passage des Visuelle et 2 3 1 6 Changement
entraînées par un l’air neuf particules automatique
+ mauvais filtration +mauvaise installation
Colmatage
Echangeur Changement de chaleur Mauvais changement +Durée de vie Pas de changement Visuelle 1 1 2 2 Réparation ou
changement
(batterie chaud – +Mauvais entretien
froid)
+Corrosion
Variateur de Changé la vitesse du Détérioration +Durée de vie Pas de signal Visuelle et 2 3 1 6 Réparation
vitesse moteur automatique
+Pas de tension de sortie +Mauvais entretien Arrêt de ventilation Changement
Défaut thermique
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Criticité Action corrective
Page 37
F G D C
Moteur électrique Transformé l’énergie électrique Détérioration Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et sonore 2 3 1 6 Changement des
en énergie mécanique roulements ou
Court-circuit Frottement avec les bobinage
bagues de rotor
Turbine Donné un Mouvement de Pas de transmission +Usure Arrêt de l’extracteur Visuelle et sonore 1 3 1 3 Réparation ou
rotation changement
Registre Contrôlé le volume et géré le Détérioration +Mauvais entretien Arrêt l’extracteur Visuelle 3 3 1 9 Réparation ou
débit changement
motorisé Pas de régulation +Durée de vie Automatique
Variateur de Changé la vitesse du moteur Détérioration +Durée de vie Pas de signal Visuelle et 2 3 1 6 Réparation
vitesse automatique
+Mauvais entretien Changement
Pré-filtre élimine les particules avant +Détérioration +durée de vie +Passage des particules Détection 2 3 1 6 Changement
qu'elles parviennent dans le automatique
filtre + mauvais filtration +mauvaise installation
Filtre HE Il piège le passage des +Détérioration +durée de vie Fuite radioactive Visuelle et 2 4 2 16 Changement
particules automatique
+ mauvais filtration +mauvaise installation
+mauvais entretien
Filtre THE Filtre a très haute efficacité avec +Détérioration +durée de vie Fuite radioactive Visuelle et 2 4 2 16 Changement
un pourcentage de 1% de automatique
passage de matière radioactive + mauvais filtration +mauvaise installation
+mauvais entretien
Page 38
Gaine Transporté l’air Détérioration +corrosion fuite Visuelle 1 3 3 9 Changement de
tuyauterie
+choc
Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C
Moteur électrique Transformé l’énergie électrique en +Détérioration Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et sonore 2 3 1 6 Changement des
énergie mécanique roulements ou
+Court-circuit Frottement avec les bobinage
bagues de rotor
Turbine Donné un Mouvement de rotation +Pas de transmission +Usure Arrêt de l’extracteur Visuelle et sonore 1 3 1 3 Réparation ou
changement
Registre Contrôlé le volume et géré le débit +Détérioration +Mauvais entretien Arrêt l’extracteur Visuelle 3 3 1 9 Réparation ou
changement
motorisé +Pas de régulation +Duré de vie Automatique
Variateur de Changé la vitesse du moteur +Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 2 3 1 6 Réparation
vitesse automatique
+Mauvais entretien Changement
Pré-filtre élimine les particules avant qu'elles +Détérioration +duré de vie +Passage des particules Détection 2 3 1 6 Changement
parviennent dans le filtre automatique
Page 39
allonge la duré de vie du filtre + mauvais filtration +mauvaise installation
+mauvais entretien
Filtre Absolu Il piège le passage de matière +Détérioration +duré de vie Fuite radioactive Visuelle et 2 4 2 16 Changement
radioactive automatique
+ mauvais filtration +mauvaise installation
+mauvais entretien
Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C
Moteur électrique Transformé l’énergie +Détérioration +Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et 2 3 1 6 Changement des
électrique en énergie sonore roulement ou
mécanique +Court-circuit +Frottement avec les bobinage
+bagues de rotor
Page 40
Turbine Donné un Mouvement de +Pas de transmission +Usure Arrêt de l’extracteur Visuelle et 1 3 1 3 Réparation ou
rotation sonore changement
Registre Contrôlé le volume et géré le +Détérioration +Mauvais entretien Arrêt l’extracteur Visuelle 3 3 1 9 Réparation ou
débit changement
motorisé +Pas de régulation +Duré de vie Automatique
Variateur de Changé la vitesse du +Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 2 3 1 6 Réparation
vitesse moteur automatique
+Mauvais entretien Changement
+Réglages
Changement de chaleur +Mauvais changement +Duré de vie Pas de changement Visuelle 1 1 2 2 Réparation ou
changement
Batterie +Mauvais entretien
+Corrosion
élimine les particules avant +Détérioration +duré de vie +Passage des Détection 2 3 1 6 Changement
qu'elles parviennent dans le particules automatique
Pré-filtre filtre + mauvais filtration +mauvaise installation
Filtre Absolu Il piège le passage de +Détérioration +duré de vie Fuite radioactive Visuelle et 2 4 2 16 Changement
(Piège à iode) matière radioactive automatique
+ mauvais filtration +mauvaise installation
+mauvais entretien
Page 41
+choc
Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C
Clapet coupe feu Fermeture automatique pour Détérioration +Mauvais entretien Réagie pas en cas Visuelle 1 2 1 2 Changement de
empêché la propagation d’incendie clapet
d’incendie Coincé
Duré de vie
Sonde de Capteur transforme l’effet de Détérioration +Mauvais entretien Pas de signal Automatique 1 2 3 6 Changement de la
température 70°C température en signal électrique sonde
Duré de vie +mauvais réglages
Sonde de Capteur transforme l’effet de Détérioration +Mauvais entretien Pas de signal Automatique 1 3 3 9 Changement de la
température 180°C température en signal électrique sonde
Duré de vie +mauvais réglages
Page 42
Pressostat Détecté le dépassement de la Détérioration +Mauvais entretien Pas de Automatique 2 2 1 4 Changement du
pression Pressostat
Duré de vie +mauvais réglages Signal
Arrêt de la ventilation
Manomètre Mesure la pression Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 1 1 1 1 Changement
automatique
Thermomètre Mesuré la température Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 1 1 1 1 Changement
automatique
Débitmètre Mesuré le débit Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 1 1 1 1 Changement
automatique
AMDEC Balise
Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C
L’aspiration de l’air extrait en pas d’aspiration +Mauvais entretien Pas traitement d’air Visuel 2 3 1 6 Réparation ou
cas de contamination radioactive changement
et le refoulé Pour le traitement +Duré de vie Sonore
par supervision
Pompe +Usure interne
Détecteur Détection de radioactivité détérioration +Mauvais entretien Fuite radioactive Visuel ou 2 3 1 6 Réparation ou
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+Duré de vie automatique changement
Ordinateur Stockage de l’information Arrêt de l’ordinateur +Virus Fuite radioactive Visuel 2 2 1 4 Réparation ou
changement
+Duré de vie
+ Grillage d’un
compensant
Logiciel Traitement des données endommager Mauvaise installation Fuite radioactive Visuel 2 2 1 4 Réinstallé logiciel
Ecran Visualisation des données Pas données Grillage d’un composant Fuite radioactive Visuel 1 2 1 2 Réparation ou
changement
Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C
Page 44
Pompes Assure le passage de l’eau de la +Baisse de +Cavitation Pas de refroidissement Visuelle et 2 3 2 12 Réparation ou
tour de refroidissement vers du circuit primaire automatique et changement
l’échangeur débit +rupture sonore
du débit
pas débit
Moteur électrique Transformé l’énergie électrique Détérioration +Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et 2 3 1 6 Changement des
en énergie mécanique sonore roulement ou
Court-circuit +Frottement avec les bobinage
bagues de rotor
Ventilateur Crée un courant d’aire pour le Défaut de Courroie Ou du +Usure Mauvais Visuelle Et 2 2 2 8 Réparation ou
moteur automatique et changement
refroidissement de l’eau +Mauvais alignement des refroidissement sonore
poulies
Facilite le Transfer de la chaleur Détérioration +mauvais entretien Mauvais refroidissement Visuelle et 2 2 2 8 Réparation ou
plaques de
automatique changement
ruissellement
+Duré de vie
Vannes Ouverture ou fermeture du Détérioration +duré de vie Pas de commande Visuelle 1 4 1 4 changement
passage de l’eau
Coincement
Page 45
Elimination des particules dans détérioration +duré de vie Pas de filtration Visuelle 1 3 2 6 Changement
le circuit d’eau
Filtres à sables +mauvais entretien
Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C
Tuyauteries Corrosion
Usur
Contrôle le niveau d’eau dans Coincer en haut ou en bas Duré de vie Niveau très haut ou Visuelle 2 1 2 4 Changement ou
le bassin très bas dans le bassin réparation
Flotteurs Usur grippage
Pompe doseuse Permet d’injecté des produit Mauvais injection des Duré de vie Pas traitement de Visuelle 3 2 1 6
de traitement de l’eau produits l’eau
contrôle la qualité d’eau dans Mauvais injection des Duré de vie Mauvais traitement Visuelle Réparation ou
le bassin et commande l produits d’eau changement
Régulateur injection de produit +mauvaise entretien automatique 2 2 2 8
Indicateur du débit Indiqué le débit Détérioration Duré de vie Pas de signal Visuelle 2 2 1 4 Changement
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Indiqué la pression Détérioration Duré de vie Pas de signal Visuelle 2 2 1 4 Changement
Indicateur de
pression
Indicateurs de Indiqué la température Détérioration Duré de vie Pas de signal Visuelle 2 2 1 4 Changement
température
Page 47
1. Synthèse
D’après les résultats triés des grilles AMDEC, On a choisi la valeur 9 comme seuil de criticité.
Les éléments dont la criticité dépasse 9 sont regroupés par ordre décroissant dans le tableau c’est sur
ces éléments qu’il faut agir en priorité en engageant des actions correctives appropriées.
Bassins
12
Pompes Surveillance particulière
Maintenance préventive conditionnel
plaques de ruissellement
8 Amélioration des performances des
Ventilateur éléments.
Maintenance préventive systématique.
Régulateur
Moteur électrique
courroie 6
Filtres à sables Petite modification
Pompe doseuse Maintenance préventive systématique
Indicateurs de température 4
Indicateur du débit 4 Aucune action à engager
Indicateur de pression Suivre seulement les entretiens
Flotteurs 4 programmés
Vannes
Tuyauteries 3
Ecran 2
Ventilation nucléaire
Page 49
D’après les résultats obtenus, on a bien déterminé les risques de dysfonctionnement de ce
système de ventilation et de la tour de refroidissement en mettant en évidence les points critiques
pour proposer des actions de maintenance afin de réduire leur criticité.
On déduit que la majorité des problèmes rencontrés dans ce système sont dus à la duré de vie et
la détérioration des équipements de système de ventilation nucléaire et tours de refroidissement, pour
éviter ce genre des problèmes il faut faire un contrôle systématique des filtres et du régulateur pour
s’assurer qu’il ne se précipitera jamais ces défaillance qui gène vraiment le fonctionnement normale de
ce système et engendre des longs arrêts de réparation et de nettoyage.
A la fin de cette étude, on peut sortir avec les recommandations suivantes :
il faut respecter les instructions de la maintenance systématique telles
que les remplacements des pièces défectueuses selon les périodicités recommandées par le
constructeur.
refaire l’étude AMDEC systématiquement.
former le personnel de service maintenance à l’AMDEC.
tenir un stock de sécurité des pièces de rechange de 1ère nécessité.
Au niveau de la fiabilité du système, nous avons identifié les composants sur lesquels une
attention particulière doit être portée.
Page 50
Le système traité dans le cadre de ce travail a été développé suivant une méthode logique et
structurée. Elle a permis de mieux maîtriser le système étudié tout en identifiant les maillons faibles et de
connaître les types de maintenance appliqués à chaque sous système et composant. En fin elle constitue
une véritable démarche d’optimisation des opérations et des coûts de maintenance.
Les facteurs qui affecte la performance du local de réacteur sont nombreux et variées, un
diagramme cause effet est outille pour aidée à définir toutes les causes de défaillance possible, du
système et organise les relations combinatoires.
Dans un tel diagramme les facteurs doivent être écrit d’une façon plus détaillée pour ce faire en
groupe les facteurs majeurs de cause dans 5 flèches.
Milieu
Matériel
Main d’œuvre
Matériel
Méthode
Effet
Méthode Matériel
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2. Ventilation nucléaire
Degré
d’humidité
2. Tour de refroidissement
MATIERE
METHODE MATIERE
Page 52
VIII. Elaboration d’un Plan de maintenance Préventive
Elaborer un plan de maintenance préventive, c’est décrire toutes les opérations de maintenance
préventive qui doivent être effectuées sur chaque organe. La réflexion des opérations de maintenance se
fait en balayant tous les organes de la décomposition fonctionnelle et en tenant compte de leur
technologie, de leur environnement (sec, humide, poussiéreux, chaud, non couvert, etc.) de leur
utilisation, de leur probabilité de défaillance et de leur impact sur la production et sur la sécurité
(humaine et matérielle).
1. Recueil des opérations de maintenance :
Le recueil des opérations de maintenance préventive est un document de travail des méthodes
qui permet de lister les opérations en passant en revue systématique tous les organes, Ce document
comporte les éléments suivants.
Opération
Cette partie comporte la description succincte des opérations appliqués, sur des organes, on met un
choix dans les deux colonnes suivantes :
Marche : pour l’opération qui pourrait se faire pendant que la machine est en production
Arrêt : pour l’opération qui doit être faite pendant un arrêt de la production
Intervention :
ING : Ingénieur
ELC : électricien
AUT : Automaticien
MNT : Maintenicien
TFD : Technicien de froid
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Duré
Il s’agit du temps élémentaire de l’opération, dont l’estimation est basée sur l’expérience, hors
temps de déplacement. Ce temps est exprimé en heure et on notera 0,5 pour une demi-heure.
Périodicité
J : journalier
H : hebdomadaire
M : mensuel
T : trimestriel
S : semestriel
A : annuel
Numéro
Il s’agit du numéro de la fiche utilisée par les intervenants pour effectuer la visite préventive sur
laquelle sera reporter l’opération en question.
Opération
On notera tous les renseignements utiles pour pouvoir réaliser correctement l’opération
demandée telle que :
Valeur de référence
Outillage spécial
Numéro de plan
Référence de consigne de conduite ou de sécurité
Référence des fiches d’expertises
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Différents niveau de maintenance :
Les opérations à réaliser sont classés selon leur complexité en cinq niveaux. Les niveaux pris en
considération sont ceux de la norme NFX 60-010,
Pour chaque niveau, la liste des opérations précises est donnée à titre d’illustration.
1er niveau : Il s’agit essentiellement de contrôle et des relevés des paramètres de fonctionnement des
machines
2e niveau : Il s’agit des opérations de maintenance préventive qui sont régulièrement effectuées sur les
équipements
3e niveau : Il s’agit des opérations de maintenance préventive, curative, de réglage et de réparation
mécanique ou électrique mineure
Les opérations réalisées peuvent nécessiter un diagnostic de panne.
4e niveau : Il s’agit des opérations importantes ou complexes à l’expression de la reconstruction de
l’équipe.
e
5 niveau : Il s’agit d’opérations lourdes de rénovation ou de reconstruction d’un équipement. Ces
opérations entraînent le démontage de l’équipement et son transport dans un atelier
spécialisé.
2. Récapitulatif
Quand les opérations sont peu nombreuses, l’établissement du plan de maintenance préventive
n’est pas très complexe. Celui-ci se présente sous la forme simplifiée d’un récapitulatif des gammes de
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PLAN DE MAINTENENCE PREVENTIVE Unité : ventilation nucléaire
Unité de maintenance : armoire électrique
Intervenant Durée Périodicité Fiche de Observation
Recueil des opérations
Niveau
maintenance
Marche
(Note méthode)
Arrêt
J H M T S A
+transformateur
+ contacteur
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PLAN DE MAINTENENCE PREVENTIVE Unité : ventilation nucléaire
Unité de maintenance : Réseau soufflage
Intervenant Durée Périodicité Fiche de Observation
Recueil des opérations
Niveau
maintenance
Marche
(Note méthode)
Arrêt
J H M T S A
+turbine
+de la gaine
anormal du moteur
Contrôle des filtres 1 x 1MNT 30min x Tourné Si ∆P des filtres dépasse la limite
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Changement des filtres 2 x 2MNT 3h Arrêt Changement systématique des filtre
programmé selon leur duré de vie ou en cas de
détérioration et suivant la procédure
préconisé
Niveau
maintenance
Marche
(Note méthode)
Arrêt
J H M T S A
essai de bon fonctionnement des 3 x 1ING 4h x Arrêt Contrôle de l’état des extracteurs et
extracteurs programmé essai de bon fonctionnement des
2TFD extracteurs d’urgence en cas de
contamination radioactive
1ELC
2MNT
+alignement de la courroie
+turbine
+de la gaine
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Vérification de l’absence de bruit de 1 x 1MNT 30min x Tourné Analyse vibratoire
Vibration et de l’échauffement
anormal du moteur
Changement des filtres 2 x 2MNT 1h15 Arrêt Changement systématique des filtre
programmé selon leur duré de vie ou en cas de
détérioration et suivant la procédure
préconisée
maintenance
Marche
(Note méthode)
Arrêt
J H M T S A
+du détecteur
Page 59
+de la supervision
Vérification du clapet coupe feu et du 1 X 1MNT 1h :30 x Tourné Teste de bon fonctionnement du clapet
sonde de température et du détecteur et sonde de température
de fumé
Contrôle de pressostat 2 X 1MNT 30min x Tourné Teste de bon fonctionnement
Contrôle de l’état et étalonnage : 1 X 2MNT 3h x Tourné Etalonnage par des appareils spécifie
+des manomètres kimo multifonction
+des débitmètres
+des thermomètres
Page 60
Intervenant Durée Périodicité Fiche de Observation
Recueil des opérations
Niveau
maintenance
Marche
(Note méthode)
Arrêt
J H M T S A
+moteur
+flotteur
+vannes
+filtre a sable
+ Plaques de ruissèlement
+ Bassins
+ Tuyauteries
+Indicateur de pression
+Indicateurs de température
Page 61
Changement des appareillages de mesure en 1 x 2MNT 1h :15 x Arrêt
cas d’endommagement programmé
Changement de filtre à sable 2 x 2MNT 1h :10 Arrêt Selon la duré de vie et la dégradation
programmé matériel
Page 62
Dans ce
mémoire de projet de fin d’études, je me suis intéressé aux aspects diagnostic et
entretien du Systèmes auxiliaire installé autour du réacteur nucléaire.
Ensuite j’ai donné une démarche d’entretien du système résumé dans un plan de
maintenance préventif pouvant accomplir le travail des intervenants et de bien réussir
leur maintenance.
Après avoir réalisé toutes ces tâches et malgré quelques difficultés rencontrées,
je peu affirmer que cette étude va apporter des améliorations sur le fonctionnement du
système et connaitre de plus les équipements les plus critiques et les surveiller avec un
plan de maintenance préventive détaillé.
Reste à signaler que cette étude va non seulement faciliter le travail des
responsables du système auxiliaire mais aussi m’a permet d’acquérir une richesse
d’information et par la suite enrichir ma formation technique.
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1) Cours de « gestion de la qualité » de Mme TAJRI
6) www.cnesten.ma
7) fr.wikipedia.org/wiki/nucléaire
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