Diagnostic Et Elaboration D'un - ELHAJJAJI Ali - 2200

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Faculté des Sciences et Techniques de Fès

Département de Génie Industriel

GI
LST de Génie Industriel

Projet de Fin d’Etudes

Diagnostic et Élaboration d’un plan de


maintenance préventive du système auxiliaire
installé autour du réacteur nucléaire

Lieu : Centre national de l’énergie des sciences et techniques nucléaire Rabat


Référence : 22 /11GI

Préparé par :

Ali ELHAJJAJI

Soutenu le 17 Juin 2011 devant le jury composé de :


Pr Mr. F. GADI (Encadrant FST)
Pr Mr. L’h. HAMDI (Encadrant FST)
Pr. Mr. SQALLI (Examinateur)

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Mlle .I.OUNANI (Encadrant Société)

A mes chers parents, symbole de bonté et de sacrifice en hommage à leur

amour, à leur patience et à l’éducation qu’ils m’ont inculqué tout au long de

ma vie.

A mes enseignants et en particulier Mr. L’H.HAMDI et Mr. F. GADI

pour leurs énormes efforts de réaliser ce Projet de fin d’étude.

A mes frères en leur souhaitant bonheur et succès dans leur vie

personnelle et professionnelle.

A tous mes amis et complices de toujours, avec mes vœux les plus sincères

de réussite, de bonheur et de prospérité.

A tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à la réalisation de ce

modeste travail.

Page 2
A l’occasion de fin de stage, je tiens tout d’abord à faire l’état de mes

remerciements les plus vifs à mes enseignants de leurs efforts qu’ils ont

fournit durant la période de formation qui a enrichie mes connaissances

théoriques et pratiques.

Je veux bien exprimer mes gratitude la plus profonde à tous les gens

qui ont sacrifié un temps précieuse en vue d’orienter mes réflexion et qui ont

mis à ma disposition tous les documents et matériels nécessaires à la réussite

de mon projet de fin d’’étude en commençant par mes encadrant

pédagogique Mr .L’H, HAMDI et Mr. F, GADI, mes

encadrant Professionnel Mlle. I, ELOUNANI et Mr.

Ahmed SAOUF, et mon superviseur technique durant se stage Mr. Hafid

IZEMRETEN, le personnel du bureau technique et SPIE.

Enfin je ne terminerai pas sans exprimer mes reconnaissance a

Mr. Abdelali ENADI, le responsable de licence Génie Industriel faisant leur

mieux pour que les étudiants aient une formation assez solide et parfaite,

ainsi j’exprime mes chaleurs remerciements à tous les enseignants de

département: Génie industriel et à travers eux toutes personnes qui m’ont

donné de près ou de loin un coup de main pour la réussite de ce projet de fin

d’étude.

Page 3
Introduction……………………………………………………………………………………
….....1
Partie I : Présentation du centre national d’étude technique nucléaire et principe de
production
nucléaire……………………………………………...…………………........2
I. Présentation de CNESTEN…………………………………………………………………..3

1. Situation géographique ……………………………………………………………………..…..3


2. Mission …………………………………………………………………………....….…..3
3. Fiche d’identité …………………………………………………………………….….....4
4. Présentation des Modules de CENM……………………………………………………….….4
a. Module L …………………………………………………………………………………...5
b. Module T …………………………………………………………………………………...5
c. Module A …………………………………………………………………………………...5
d. Module R …………………………………………………………………………………...6
e. Module D…………………………………………………………………………………....6
f. module S………………………………………………………………………………….....6
g. Module DTL………………………………………………………………………………...6

II. Principe de production nucléaire ……………………………………………………..…...7

1. historique ……………………………………………………………………………………….7
2. Principe de fonctionnement …………………………………………………………………...7

Partie II : Description du Réacteur et système


auxiliaire……………………………………...11
I. Réacteur nucléaire CNESTEN TRIGA marque II………………………………..……..12
II. Système Auxiliaire ……………………………………………………………………..…..13

1. Ventilation nucléaire ………………………………………………………………………...13


a. Centrale traitement d’air …………………………………………………………………14
b. Les extracteurs …………………………………………………………………………….14
c. Résumé de la ventilation nucléaire ……………………………………………………….15
2. Système de refroidissement …………………………………………………………………..16
3. Système de sureté …………………………………………………………………………......16

Partie III: Diagnostique du système


auxiliaire………………………………………………….18
I. Analyse fonctionnel ……………………………………………………………………......19

1. Bête à cornes …………………………………………………………………………………..19

Page 4
2. Pieuvre ………………………………………………………………………………………....20
II. Etude AMDEC………………………………………………………………………….…22

1. Décomposition du système ………………………………………………………………...…..22


d. ventilation nucléaire…………………………………………………………………..….....23
e. Tours de refroidissement ……………………………………………………………..…....25
f. Appareillage de mesure et de sécurité ………………………………………………..…...26
2. Barème de cotation des indices F (fréquence) G (grille) D (détection)…………….….......27
3. Grilles AMDEC…………………………………………………………………………….......28
4. Synthèse……… …………………………………………………………………………….......38

III. Diagramme cause effet…………………………………………………………...……….41

1. Ventilation nucléaire ……………………………………………………………………..……42


2. Tour de refroidissement ……………………………………………………………………....43
IV. Elaboration d’un Plan de maintenance Préventive……………………………..………44

1. Recueil des opérations de maintenance ………………………………………………....…...44


2. Récapitulatif ……………………………………………………………………………..…....46

Conclusion
………………………………………………………………………………………….52
Bibliographie
……………………………………………………………………………………….53

Page 5
La maintenance intervient dans différents étapes de cycle de vie d’un système. L’objectif de la
maintenance est de rendre tout équipement en bon état, et résoudre les problèmes pour arriver à zéro
panne.
Le Centre d’études nucléaire de la Maâmoura possède un réacteur nucléaire TRIGA marque II
qui doit être bien maintenu avec des systèmes de ventilation et refroidissement. Ces équipements
stratégiques doivent être en bon état de fonctionnement. Pour cela, le centre possède un service pour
les travaux de maintenance, d’entretien et d’inspection.

Le système auxiliaire se constitue de deux réseaux essentiels pour le confort et le


refroidissement du réacteur nucléaire :
Ventilation nucléaire
Tour de refroidissement

Ma mission a été d’utiliser mes connaissances théoriques et de lier le monde des études avec
celui du travail. En plus ce stage m’a permis de voir de plus prés l'organisation et le fonctionnement de
ce centre , d’acquérir des connaissances pratiques et d’améliorer mes atouts par les recherches qui vont
m’aider à faire une étude critique de la maintenance sur le système auxiliaire , de connaître les éléments
principaux dans ce système , de ressortir ses principaux problèmes et par la suite de bien maîtriser sa
surveillance et sa maintenance préventive. Notre choix s’est porté sur l’utilisation d’une étude AMDEC
ce qui nous a permis d’aboutir à un plan de maintenance préventif qui constituera par la suite une base de
travail pour le service maintenance concernant ce système

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I. Présentation de CNESTEN
Le centre national de l'énergie des sciences et des techniques nucléaires a décidé de
lancer la construction du Center d’études nucléaire (CEN) de la Maâmoura afin d’être en mesures
d’accomplir les principales missions qui lui sont dévolues par sa loi de création (loi n°17 novembre
1986). Les équipements nécessaires à la conduite des différentes activités permettant de remplir les
fonctions envisagées par le (CEN) sont repartis entre différents bâtiments, appelés modules, selon
leurs natures et leurs besoins. Aux modules nucléaires directement liés aux finalités même du (CEN)
viennent s’ajouter différents modules conventionnels ainsi que les servitudes et les infrastructures
indispensable aux fonctionnements de l’ensemble.

1. Situation géographique

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Le centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires « CNESTEN »
se situe En plein cœur de la forêt de la Maâmora, entre Rabat et Kenitra, lieu ultra sécurisé d'une
surface de 25 ha entouré de grilles surmontées de barbelés.

Figure I-1 : Plan de situation du centre d’études

2. Mission
Le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) est
un établissement public à caractère scientifique, technique et commercial. Placé sous la tutelle du
Ministère de l’énergie et des mines et administré par un conseil d’administration présidé par le
Premier Ministre. Ses missions principales sont :

- Promouvoir la recherche scientifique et les applications des techniques nucléaires dans les divers
secteurs socio-économique du payer

- Préparer les bases technologiques nécessaires à l’introduction de l’électronucléaire.

- Constituer l’outil technique de l’état en matière de sureté et de sécurité radiologique.


3. Fiche d’identité :

Siège et usine : Adresse: 30 km au nord du Rabat - route de Kenitra - Maâmoura 10000,


Kenitra.

Raison sociale : Centre National de l'Energie, des sciences et des Techniques Nucléaires

Statut juridique : Secteur publique


Effectifs : le CNESTEN dispose de 270 personnes dont plus de la moitié sont des docteurs et ingénieurs
Activités : Support pour toutes les activités nucléaires du Maroc
4. Présentation des Modules du centre d’études nucléaire de la Maâmora
Téléphone fixe : 0537 81 97 50
CENM comporte une Douzaine de modules dont la moitié utilise les techniques nucléaires.
Les
Siteactivités
Internetdes sept modules nucléaires du centre sont décrites ci-après.
: www.cnesten.org.ma/

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Figure I-2 : Modules du centre d’études nucléaires de la Maâmora

a. Module L : Applications Médicales et biologiques

Il propose aux services de médecine nucléaire une gamme variée de produits Pharmaceutiques.
Les laboratoires du Module L du CENM permet de produire localement une multitude de produits et
d’atteindre deux objectifs principaux :
disposer de produits de qualité à des prix abordables (générateurs au Technétium, I-131,
kits froid pour examen scintigraphie : MDP*, DTPA*,DMSA* …)
aider à la création et à la décentralisation des services de médecine nucléaire.

b. Module T : Les rayonnements ionisants au service de l’industrie et de l’environnement

Vis-à-vis du monde industriel, le module T du CENM joue un rôle multiple


l’élaboration de programmes permettant l’introduction des Techniques nucléaires dans
l’industrie marocaine.
recherche et développement par la mise au point à la carte de technologies répondant à des
besoins spécifiques exprimés par différentes industries locales.
prestation de services, par la réalisation d’expertises, d’études et de formation.

c. Module A : application dans les sciences de la terre et l’environnement

Le Module A du CENM, dédié aux analyses élémentaires, radio-métriques et isotopiques,


permet :

Grace à son spectromètre de masse, l’application des techniques isotopiques à la détermination


de l’origine, de l’âge et du taux de recharge des eaux souterraines. Par la méthode de
fluorescente X, le dosage des terres rares, des métaux lourds et du soufre dans l’air et de la
plupart des éléments chimiques (de l’aluminium jusqu'à l’uranium) dans diverses matrices ainsi
que l’étude, la caractérisation géochimique et la cartographie de la pollution (dosage des
polluants dans les eaux, les sédiments, les sols, les échantillons biologique).
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l’analyse des radioéléments naturels et artificiels dans différents types d’échantillons
(géologiques, environnementaux, agroalimentaires…).

l’étude de l’érosion des sols et de la sédimentation dans les réservoirs d’eau en utilisant 137Cs et
210
Pb.

l’étude de la pollution radioactive dans le milieu marin.

la datation en géologie et archéologie.

l’analyse de 3H et 14C dans l’eau pour applications en hydrologie

d. Module R : réacteur

Le TRIGA Mark II, de puissance 2MWth est équipé des dispositifs expérimentaux suivants :

4 canaux latéraux (aboutissant à différentes positions par rapport au cœur).


d'un râtelier rotatif pour la production de radio-isotopes et l’analyse par activité neutronique.
d’un système de transfert pneumatique pour l’irradiation d’échantillons à Courtes durées de vie.
d’une colonne thermique.

e. Module D : Gestion des déchets radioactifs

Ce Module est une installation de support pour la gestion (collecte, traitement et


Conditionnement) des déchets radioactifs solides, des effluents liquides et REI (résines Échangeuses
d’ions) génères parle centre. Cette installation, dotée d’un évaporateur, répond à toutes les normes de
sécurité et de sureté pour prendre en charge également les déchets radioactifs produits par les différents
utilisateurs de techniques nucléaires marocains.

f. Module S : Pôle Sûreté et Sécurité

Le Module S, spécialisé dans la surveillance radiologique du personnel, le contrôle des


installations et la surveillance de l’environnement, a pour missions principales
La surveillance radiologique et chimique de l’environnement du site du CENM.
L’intervention en situation d’incident ou d’accident radiologique.
La radioprotection opérationnelle des installations.
L’évaluation des risques radiologiques au niveau d’un poste de travail ou d’une installation.
Le contrôle radiologique dans ou autour d’installations médicales, industrielles, minières, etc.
La dosimétrie individuelle et de zones.
La formation, l’expertise.

g. Module DTL : La division technique et logistique

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La Division Technique et Logistique (DTL) est chargée d’assurer le support de tout le centre et
son maintien en conditions opérationnelles.
Il est compose de deux services :

Service Maintenance Technique.


Service des Moyens Généraux.

Service Maintenance et Technique


Le SMT (Service Maintenance technique) est composé d’un chef de service, un ingénieur et
cinq techniciens supérieurs. Ils sont chargés du maintien en conditions opérationnelles du centre. Ils
rédigent les procédures de maintenance des installations technique et supervisent les réalisations des
taches de maintenance effectuées par le sous-traitant SPIE MELB

II. Principe de production nucléaire


1. Historique

Le premier réacteur nucléaire est construit aux États-Unis en 1942, à l'Université de Chicago,
par Enrico Fermi et Leó Szilárd. Il est constitué d’un empilement de 6 tonnes d’uranium
métallique, 34 tonnes d’oxyde d’uranium et 400 tonnes de graphite, c'est pourquoi il porte le nom
de pile atomique. Sa puissance n'est que de 0,5 watt, mais sa divergence permit de conforter la théorie
sur les mécanismes de fission ; ce réacteur servit aussi d'installation pilote pour réaliser les réacteurs
destinés à la production du plutonium nécessaire à la bombe atomique développée dans le cadre
du projet Manhattan.

Figure II-1 : Premier réacteur


nucléaire

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En France, le premier réacteur d’essai a été construit par Lew Kowarski et Frédéric Joliot-Curie au
centre d’études de Fontenay-aux-Roses(Hauts-de-Seine) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA).
Cette pile atomique, dénommée la pile Zoé, lança son premier processus de réaction nucléaire en
chaîne en 1948. Ce réacteur avait pour but de placer la France dans le peloton des puissances
nucléaires en fabriquant du plutonium pour la bombe atomique.

Côté russe, les premiers réacteurs RBMK ont été construits pour produire du plutonium militaire. La
mise en service du réacteur d'Obninsk en1954 fournit de l'électricité avec une puissance de 5 MW. Il
peut être considéré comme le premier réacteur électronucléaire au monde, car il est le premier conçu
dans une optique électrogène. Son exploitation durera 48 ans.

En 1956, le réacteur G1 est mis en marche au centre de recherche du CEA de Marcoule, il s'agit du
premier réacteur français à produire non seulement du plutonium mais aussi de l'électricité. Il initiait
alors la filière française Uranium naturel graphite gaz (UNGG), aujourd'hui remplacée par la
technologie d'origine américaine à eau pressurisée (REP).

2. Principe de fonctionnement

Un réacteur nucléaire comprend toujours au moins un cœur où se déroule la réaction de fission


nucléaire, des réflecteurs et des moyens de contrôle de la réaction, une cuve métallique, et enfin
une enceinte de confinement.

Figure II-2 : Cœur du réacteur nucléaire

Les noyaux atomiques très lourds tels que l'uranium ou le plutonium contiennent énormément de
protons, et sont instables. Si l'un de ces atomes très lourd (par exemple l'uranium 235 ou le plutonium
239) capture un neutron, il se transforme en un noyau encore plus instable (236U ou 240Pu), et récupère
par la même occasion de l'énergie.

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Le noyau résultant se divise très rapidement: il fissionne, en se divisant en deux noyaux principaux, et
en libérant deux ou trois neutrons supplémentaires, libres. Ces neutrons supplémentaires sont
disponibles pour d'autres fissions de noyau : c'est le principe de la réaction en chaîne.

La différence d'énergie de liaison est partiellement transformée en énergie cinétique des produits de
fission. Ceux-ci donnent cette énergie sous forme de chaleur par des chocs sur le matériau environnant.
Cette chaleur est évacuée à l'aide d'un réfrigérant et peut, par exemple, être utilisée pour le chauffage
ou la production d'électricité.

Les nouveaux noyaux issus de la division sont appelés produits de fission. Ils présentent généralement
un excès de neutrons, et tendent à être radioactifs avec une radioactivité β-. Les produits de fission
possèdent globalement une énergie de liaison plus importante par nucléon que les noyaux initiaux
lourds — et donc sont plus stables.

Réaction en chaine

le réacteur à eau bouillante contient : assemblage combustible

protection biologique barre d’arrêt d’urgence

sortie de vapeur barre de contrôle

assemblage combustible Protection biologique

Sortie de vapeur Entré d’eau

Protection thermique

Le pilotage d'un réacteur nucléaire repose sur le maintien d'une masse critique de combustible
nucléaire au cœur du réacteur. Pour permettre un meilleur rendement du réacteur, on effectue
une thermalisation des neutrons à l'aide d'un modérateur. Et pour évacuer l'énergie thermique produite
par la réaction en chaine, on utilise un caloporteur. Dans le cas d'un réacteur REP, l'eau sert à la fois de
caloporteur et de modérateur.

Pour que la réaction en chaîne ne s'amplifie pas indéfiniment, elle doit être contrôlée. Pour cela, on
utilise un matériau absorbant les neutrons. Par exemple, le cadmium, gadolinium et le bore. À partir de

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compositions chimiques de ces éléments, on fabrique, par exemple, les barres de contrôle du réacteur
nucléaire. Le réacteur peut être contrôlé par l'introduction ou le retrait de ces barres dans le cœur.
La réaction en chaîne est entretenue selon le principe suivant : en entourant le matériau fissile d'un
réflecteur de neutrons, on favorise la fission, ce qui diminue la quantité nécessaire au déclenchement
de la réaction ; en revanche, la présence d'un absorbeur de neutrons à l'effet contraire.

La description du comportement du cœur s'appuie sur la neutronique. Le paramètre le plus important


d'un réacteur est sa réactivité, elle s'exprime en pcm et permet de contrôler qu'un réacteur ne réalise
pas d'empoisonnement au xénon.

Le xénon et le samarium sont produits par décroissante radio active de deux des principaux produits de
fission émis par la désintégration des noyaux fissiles : l'iode et le prométhéum. Ils sont présents à partir
du moment où il y a une réaction nucléaire. Le xénon et le samarium corps sont fortement absorbeurs
des neutrons. On dit qu'ils empoisonnent le cœur car leur présence tend à étouffer la réaction en
chaîne. En outre après arrêt du réacteur l'iode et le prométhéum présents dans le cœur continuent de se
désintégrer augmentant la quantité de xénon et de samarium présents dans le cœur, augmentant ainsi
l'empoisonnement du réacteur.

Pour les personnes chargées de piloter le réacteur, un des principaux soucis est de contrôler les effets
de ces poisons, notamment lors des variations de puissance. Les variations de l'anti-réactivité apportée
par le xénon et le samarium sont alors suivies avec intérêt car elles provoquent un déséquilibre axial et
parfois, on peut observer un déséquilibre azimutal du flux nucléaire.

En considérant que la charge de combustible est cylindrique, que les grappes de contrôle manœuvrent
verticalement du haut vers le bas et que le caloporteur s'échauffe en remontant les crayons
combustibles on peut « imager » ces déséquilibres:

1. Le déséquilibre axial du flux (Dpax ou axial offset) est la


différence de flux constatée entre le bas et le haut du réacteur. Les grappes s'insérant par le
haut du réacteur, le flux a donc toujours tendance à être plus important en bas du cœur. L'usure
du combustible s'exerce donc graduellement de bas en haut du cœur. Si le flux devenait plus
important en haut qu'en bas du cœur, il y aurait d'une part une usure du cœur irrégulière du
combustible et d'autre part un risque d'ébullition en partie haute du cœur. En effet, l'eau étant
plus chaude en haut du cœur, il est probable d'atteindre les conditions de saturation de l'eau.
2. Le déséquilibre azimutal (DPAzn) représente l'image du flux
« vue du dessus » du cœur. Le flux observé doit être circulaire (donc régulier) puisque le
réacteur est cylindrique. Si le flux n'est pas circulaire alors cela signifie que la puissance
nucléaire n'est pas uniforme sur une unité de section du cœur. Cela est donc synonyme de
points chauds (ou de surpuissance localisée) qui peut provoquer une ébullition localisée
conduisant à la surchauffe (par l'effet de caléfaction) et mener à la fusion du combustible.

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Dans tous les cas, les spécifications techniques d'exploitation interdisent ces fonctionnements et
prescrivent ainsi une conduite à tenir comme la baisse de la puissance, par exemple ou l'arrêt. Si la
dynamique du phénomène est importante, des protections initient l'arrêt automatique du réacteur.

Pour corriger le déséquilibre axial, les opérateurs agissent sur trois paramètres :

la concentration en bore du circuit primaire (dilution / borication) pour compenser les


variations des poisons et ainsi maintenir la quantité d'antiréactif nécessaire au maintien de la
criticité.
l'effet température (marge d'environ +/- 0,8 °C) pour jouer sur la favorisation ou non de la
réaction en chaine (dilatation du modérateur).
la position des grappes de contrôle de la puissance pour ajuster la puissance nucléaire du
réacteur

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III. Réacteur nucléaire CNESTEN TRIGA marque II

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Caractéristiques techniques

Puissance de 2MWh
Combustible, hydrure de zirconium uranium taux
d’enrichissement en 235U :19,9%
Réflecteur en Graphite
Quatre canaux latéraux
Colonne thermique
Refroidi à l’eau
Sureté intrinsèque
Figure I-1 : réacteur TRIGA
marque II
Activité

Production de radioélément : utilisé en médecine,


biologie, environnement, agriculture, industrie
hydraulique
Analyse par activité neutronique : Appliqué sur des
échantillons d’origine géologique, minière, biologie et
d’autres
Neutra radiographie : utilisation des faisceaux de
neutron pour l’étude des défauts en métallurgie, sciences
des matériaux chaudronnerie
Recherche : utilisation des faisceaux de neutrons pour la
recherche en physique de la matière, de solide des
matériaux et autres
Détermination des propriétés physique-chimique
structurales des matériaux, solide, liquide, poudre Figure I-2 : cœur du
réacteur
Les réacteurs TRIGA peuvent être construits sans enceinte de confinement. Par conséquent, ces
réacteurs sont employés principalement par des organismes scientifiques et universitaires pour des
activités telles que l’enseignement, la recherche privée à but commercial ou la production d’isotopes.
Le combustible employé par ce type de réacteur est à base d’hydrure d’uranium-zirconium (UZrH).
Les réacteurs sont renommés pour leur sûreté, car le combustible nucléaire règle automatiquement la
puissance, et peut arrêter le réacteur, si nécessaire.
Sécurité

La salle de contrôle est équipée de deux détecteurs de fumée. «S’ils se déclenchent en même
temps, le réacteur s’arrête automatiquement et l’oxygène est aspiré.
la température maximale que peut atteindre le réacteur est 1100° C, mais dès 750° C, il y a un
arrêt d’urgence. Ce qui évite les probabilités de fission du réacteur,
Les scientifiques qui travaillent dans des zones à risque portent tous un dosimètre à leur nom.
Ce petit appareil imprime les radiations sur un petit film. De cette manière, on peut connaître le
taux de radioactivité auquel ont été exposés les scientifiques.

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Déchets

Le CNESTEN s’occupe de stocker les déchets générés par le réacteur, mais aussi celles de
diverses industries marocaines. «Papeteries, cimenteries, métallurgies et sucreries utilisent des
produits radioactifs pour contrôler leurs produits», Avant de trouver une meilleure solution, ces
déchets sont stockés en surface dans un entrepôt du centre. Les conteneurs sont isolés dans des
blocs en ciment. «On peut en emmagasiner sur une période de 30 ans. Après cela, on peut étendre
le bâtiment», affirme les scientifiques.

IV. Système Auxiliaire


1. Ventilation nucléaire

La dépression à maintenir dans le hall du réacteur


sera de 80 Pa.
Taux de brassage d’air : 1,5vol/h
Volume du hall :10240 m3
Débit de soufflage prévu : 1,5x10240=15360 m3/h

Le système de ventilation nucléaire a pour objectif d'assurer le confinement des installations


par la filtration et le contrôle permanent de l'air avant évacuation à l'extérieur. Il assure également la
dilution de tout rejet pour réduire l'impact sur l'environnement. Il permet enfin de maintenir une qualité
d'air satisfaisante à l'intérieur des locaux. Ainsi maintenir le module réacteur en dépression à tout
moment par rapport à son environnement. Cette disposition est valable même en mode de
fonctionnement accidentel ou la dépression du hall réacteur sera réduite par rapport à celle en
fonctionnement normal en cas d’accident le système de conditionnement de l’air sera arrêté
Il comporte :

a. Centrale traitement d’air

La centrale traitement d’air est un


équipement qui permet le renouvèlement de l’air par
insufflation ainsi la filtration
Centrale traitement d’air
Débit d’air : 22600 m3/h
Pression statique : 110mmCE
Moteur à vitesse variable (50% à 100%)
Alimentation électrique : 380-3-50 Page 18
Température d’eau chaud 45/40°C
b. Les extracteurs
Ils permettent d’aspirer l’air utilisé qui vient du hale de réacteur nucléaire et gardé le local en
dépressions par rapport à l’extérieur et aussi empêcher la propagation de la matière radioactif à
l’aide des filtres.

Extracteur normal :
Débit d’air : 15250 m3/h
Pression statique : 275mmCE
Moteur à vitesse variable (50% à 100%)
Alimentation électrique : 380-3-50
Extracteur procédé et secours :
Débit d’air : 817 m3/h
Pression statique : 160mmCE
Moteur à vitesse variable (50% à 100%)
Alimentation électrique : 380-3-50
c. Résumé de la ventilation
nucléaire

Prise d’aire neuf

Filtration
Centrale Traitement de
traitement l’air
Chauffage
d’air refroidissement
Transport d’air neuf dans les
gaines
Diffusion de l’air neuf

Reprise d’air
Extracteur Normal
Extracteur Procédé 1 Extracteur Procédé 2

Moniteur de balise
Page 19
Extracteur secours 1 Extracteur secours 2
Extraction vers
Au premier temps la CTA souffle l’airl’extérieur
neuf traité au niveau du hale de réacteur nucléaire, après
il y’aura un repris d’air à l’aide de l’extracteur normal qui va filtrer l’air repris par des filtre de haute
efficacité pour élimine les particules, après il va le transmettre à l’extracteur procédé n°1 qui va
éliminer la matière radioactif par des filtre absolu, en cas accidentel l’extraction va se transmettre à
l’extracteur procédé n°2 à fin de l’évacuer à l’extérieur, dans le cas de la détection de matière
radioactif au niveau de la cheminé par la moniteur de balise la ventilation s’arrête et se transforme au
niveau de l’extracteur secoure qui vas éliminé la matière radioactif par des filtres piège à iode et
continuer l’extraction.
2. Tour de refroidissement

Les tours de refroidissement sont utilisées pour refroidir un liquide ou un gaz à l'aide d'un
moyen de refroidissement. Il s'agit d'un cas particulier d'un échangeur de chaleur où le transfert
thermique s'effectue par contact direct ou indirect entre les flux. Le moyen de refroidissement de telles
installations est le plus souvent l'air ambiant. Les tours de refroidissement sont des équipements
courants, présents dans des installations de climatisation, ou dans des procédés industriels et
énergétiques.

Il peu être un système de refroidissement de circuits d'eaux chaudes utilisés notamment dans les
installations de climatisation. C'est un échangeur de chaleur entre l'eau et l'air ambiant.

Figure II-1 : tour de

Plaques de
Système
ruissellement
traitement d’eau

Page 20
3. Système de sureté

Pour maintenir le système en toute sécurité le centre dispose des installations de sécurité très
développé qui peu détecter un risque d’incendie ou contamination radioactif.

Contrôle main et pied

Le moniteur mains/pieds LB 147 est conçu pour les


sites présentant un risque de contamination alpha, bêta et
gamma

Clapet coupe feu

Un clapet coupe-feu est un dispositif


automatique de fermeture permettant d'empêcher la
propagation d'un incendie par les conduits de
ventilation, en stoppant les fumées.

le ou les clapet(s) coupe-feu sont en position


ouverts lorsqu'une installation de ventilation est
en fonctionnement normal.
le ou les clapet(s) coupe-feu sont en position
fermés si le mécanisme de fermeture est
actionné par une température supérieure à 70°
(sonde de température), ou manuellement
(dispositif de secours).
Le système de fermeture peut être asservi à un système de sécurité incendie. Dans ce cas ce sont
souvent plusieurs clapets qui vont se fermer automatiquement permettant d'isoler une zone dite de
compartimentage (l'endroit où se situe l'incendie). Cette zone de compartimentage peut être composée
de un ou plusieurs locaux. Dans un système de sécurité incendie, les clapets coupe-feu font partie des
dispositifs actionnés de sécurité.

Page 21
Détecteur de fumé

Un détecteur de fumée est un organe de sécurité. Il réagit à la présence de fumée ou de vapeur dans
l'air

Moniteur de balise Il permet le contrôle de matière radioactif après avoir passé par l’extracteur
procédé en cas d’existence, il va permettre à l’extracteur secours de continuer la filtration et
d’éliminer le danger radioactif.

Page 22
Page 23
V. Analyse fonctionnelle

L’analyse fonctionnelle est une méthode dont l’objet est de contribuer à générer les fonctions de
service et techniques relatives à un produit industriel. Pour ce faire il faut tout d’abord déterminer la
fonction principale et les fonctions contraintes du système.
3. Bête à cornes

La méthode utilisée ici est dite méthode de la bête à cornes. Elle consiste à identifier les
milieux extérieurs sur lesquels le système agit et auxquels il rend service
Ventilation nucléaire

Dépression de la halle
Air neuf réacteur

Ventilation nucléaire

Renouvellement et traitement d’air

Système de refroidissement secondaire

Refroidissement du
Circuit primaire circuit primaire

Système de
refroidissement secondaire

Echange de chaleur

Page 24
4. Pieuvre :

La méthode utilisée ci-après est appelée méthode de la pieuvre, pour l’appliquer il faut

identifier les autres milieux extérieurs, puis tracer la relation simple qui les lie au système étudié

comme le montre la figure.

Détermination des fonctions contraintes Fc du système de ventilation :

Air
Ain neuf renouvelé

Fp Fc9
Fc1 Ventilation
Circuit nucléaire Environneme
électriqu nt
Fc2 Fc8
Fc3 Operateur
CTA Fc4 Fc5 Fc7
Fc6
Gain
Extracteu Extracteur
Extracteu D’urgence
r normale Balise
r

Diagramme pieuvre : ventilation nucléaire

Fp : renouvellement et traitement d’air et gardé le hall du réacteur en dépression

Fc1 : Etre compatible avec l’alimentation électrique

Fc2 : soufflage d’air neuf et traité

Fc3: assuré la filtration et l’extraction de l’air qui Vient du hall

Fc4:assuré la filtration et l’extraction d’air

Fc5:control de contamination radioactive

Fc6:assuré la filtration et l’extraction en cas détection de la contamination dans la cheminé

Fc7: transport d’air

Fc8:Etre accessible aux opérateurs (maintenance, fabrication, qualité…).

Fc9: Résister à l’environnement.

Page 25
Détermination des fonctions contraintes Fc tour de refroidissement secondaire :

Circuit refroidit
Circuit primaire

Fp Système de
refroidissement secondaire
Fc1 Fc9
Moteur Environnement
Fc2
Fc8 Opérateur
Pompes Fc3 Fc4 Fc7
Fc5 Fc6 Filtres à sables
Plaques de
ruissèleme Pompe
doseuse Bassins Tuyauterie
s

Diagramme pieuvre : système de refroidissements secondaire

F p : refroidissement du circuit primaire

Fc1 : Transformer l’énergie électrique en énergie mécanique

Fc2 : Assure le passage de l’eau de la tour de refroidissement vers l’échangeur

Fc3: Facilite le Transfer de la chaleur

Fc4: traitement d’eau

Fc5:stockage d’eau

Fc6:transport d’eau

Fc7: filtration des particules

Fc8:Etre accessible aux opérateurs (maintenance, fabrication, qualité…).

Fc9: Résister à l’environnement.

Page 26
VI. Etude AMDEC

La maintenance d’un équipement critique pour une manufacture se doit être rigoureuse. Il est
donc souhaitable de contrôler au lieu de subir les pannes imprévues. Ces pannes peuvent amener une
augmentation des coûts de maintenance, des dangers pour les travailleurs ou un arrêt de production.

Afin de faire une bonne maintenance, il faut bien connaître notre équipement ainsi que les
différents modes de défaillances. Il est possible par la suite de déterminer les causes probables des bris
et d’en évaluer l’impact sur l’environnement.
La méthode utilisée pour faire cette tâche laborieuse est la méthode AMDEC.

L’analyse AMDEC proprement dite consiste à identifier les dysfonctionnements potentiels ou


déjà constatés d’une machine, à mettre en évidence les points critiques et à proposer des actions
correctives pour y remédier.
En pratique, on procède souvent à une estimation approximative qui se traduit par une note
attribuée pour le groupe AMDEC, ils ‘agit donc d’une échelle de notation.
De ce fait le produit multiplication utilisé pour le calcul de la criticité .

Criticité C= G. F. D Probabilité du non détection


Fréquence
Gravité

1. Décomposition du système

L’AMDEC est une méthode de réflexion créative qui repose essentiellement sur la décomposition
fonctionnelle de système en éléments simples jusqu’au niveau des composants les plus élémentaires. On
a décomposé le système en parties. Chaque partie est décomposé jusqu’aux organes les plus
élémentaires.

a. ventilation nucléaire

Page 27
Ventilation nucléaire

Réseau électriques Réseau soufflage

Armoire électrique Centrale traitement


d’air
Répartiteur Moteur

Transformateur Courroie

Disjoncteur GV2 Turbine

Régulateurs Registre motorisé

Contacteur Variateur de

Bouton Pré- filtre

Files conducteur Filtre

Relais de phase Batterie

Commutateur Gaine

Page 28
Réseau Extraction

Extracteur 2 Extracteurs

Moteur Moteur

Courroie Courroie

Turbine Turbine

Registre Registre

Variateur de vitesse Variateur de vitesse

Pré-Filtre Sonde

Filtre HE Batterie

Filtre THE Pré-Filtre


Gaine Filtre absolu (piège à

Gaine

2 Extracteurs

Moteur

Courroie

Turbine

Registre

Variateur de

Pré-Filtre

Filtre absolu

Gaine

Page 29
Réseau appareillage de mesure
et de sécurité

Appareil de Appareil de mesure


prélèvement

Manomètre
Pompe

Détecteur Débitmètre

Terminal Thermomètre

Ordinateur

Ecran

Logiciel

Tuyauterie accordé
au niveau de
cheminé

Clapet coupe feu

Sonde de température

Pressostat

Détecteur de fumée

Page 30
b. Tours de refroidissement

Tours de
refroidissement

Deux Systèmes de
refroidissement Secondaire

Pompes

Ventilateurs

Moteur

Courroie

Plaques de ruissèlement

Bassins
Tuyauteries
Flotteurs

Vannes

Tuyauteries

Filtres à sables

Pompe doseuse

Régulateur

Indicateur du débit

Indicateurs de
température
Indicateur de pression

2. Barème de cotation des indices F (fréquence) G (grille) D (détection)

Page 31
L’évaluation des risques potentiels se traduit par le calcul de la criticité. Cela consiste à affecter

au mécanisme de défaillance un niveau de criticité élaborée à partir de trois indices indépendants qui

sont la fréquence (Tableau 1), la gravité (Tableau 2), et la probabilité de non-détection (Tableau 3),

dont les barèmes sont respectivement donnés par les tableaux suivants.

Valeur des F Fréquence d’apparition de la défaillance

1 Défaillance pratiquement inexistante sur des installations similaires en


exploitation, au plus un ou deux défauts sur la durée de vie de l’installation.
2 Défaillance rarement apparue sur du matériel similaire existant en exploitation
(exemple: un défaut par an)
3 Défaillance occasionnellement apparue sur du matériel similaire existant en
exploitation (exemple: un défaut par trimestre).
4 Défaillance fréquemment apparue sur un composant connu ou sur du matériel
similaire existant (un défaut par mois)

5 Défaillance très fréquente l’équipement connu au moins un défaut par semaine.

Tableau 1 : Barème de cotation de la Fréquence F

Valeurs de G Gravité de défaillance


1 Défaillance mineure: aucune dégradation notable du matériel
2 Défaillance moyenne nécessitant une remise en état de courte durée

3 Défaillance majeure nécessitant une intervention de longue durée

4 Défaillance catastrophique très critique nécessitant une grande intervention

Tableau 2: Barème de cotation de la gravite


G

Page 32
Valeurs de D Non-détection de la défaillance
1 Les dispositions prises assurent une détection totale de la cause initiale ou du
mode de défaillance, permettant ainsi d’éviter l’effet le plus grave provoqué
par la défaillance pendant la production.
2 Il existe un signe avant-coureur de la défaillance mais il y a risque que ce signe
ne soit pas perçu par l’opérateur. La détection est exploitable.
3 La cause et/ou le mode de défaillance sont difficilement décelables ou les
éléments de détection sont peu exploitables. La détection est faible.
4 Rien ne permet de détecter la défaillance avant que l’effet ne se produise: il
s’agit du cas sans détection.

3. grille AMDEC

AMDEC MACHINE Analyse des modes de défaillance de leurs effets et leurs criticités
Système : Date :
Sous système :
Elément Fonction Mode de Cause Effet Détection Criticité Action
défaillance F G D C Corrective

Grille de l’analyse de mode des défaillances leurs effets et leur

L’évaluation qualitative des défaillances a été menée avec un groupe de travail qui permet

d’identifier les défauts, leurs causes et leurs effets, ce qui a permis de remplir les grilles d’AMDEC

ci-dessous.

Page 33
AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités

Système : ventilation nucléaire Date : 2010

Sous système : Armoire électrique

Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C

+Mauvais serrage Pas de transmission de +Visuelle


Disjoncteur Protéger les appareilles Usure des contacts 2 2 1 4 Changement
+Court-circuit puissance +Par outillage

Contacteur +Mauvais serrage Pas de transmission de +Visuelle Serrage périodique


Commande à distance Usure des contactes 2 2 1 4
puissance du contacteur
+Court-circuit +Par outillage

Reliage auxiliaire du circuit +Durée de vie


Usure des contacts Pas de transmission de +Visuelle
électrique
Relais de phase +Surcharge du 2 3 1 6 Changement
Bobinage grille puissance +Par outillage
courant

3 positions

+Marche manuel +Visuelle


Commutateur Détérioration +Durée de vie Pas de commande 2 3 1 6 Changement
+Marche automatique +Par outillage

+Position arrêt

+Durée de vie

Commande automatique des +Perte de programme +Pas de commande +Visuelle Changement ou


Régulateur Non signalisation 3 2 2 12
machines réparation
+Perte d’alimentation +Arrêt de l’installation +Par outillage
électrique

Page 34
+Durée de vide
Repartie l’alimentation +Desserrage +Visuelle
Répartiteur +Surcharge du Arrêt de l’installation 2 2 1 4 Changement
électrique courant +Desserrage
+détérioration +Par outillage
d’un câble

+Durée de vie Pas de transformation +Visuelle


Transformateur Transformé la tension Détérioration et risque de gire les 2 2 1 4 Changement
Surcharge autres composants +Par outillage

AMDEC Armoire électrique

Page 35
AMDEC CTA

AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités

Système : ventilation nucléaire Date : 2010

Sous système : centrale traitement d’air

Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C

Moteur électrique Transformé l’énergie Détérioration +Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et 2 3 1 6 Changement des
électrique en énergie sonore roulements ou
mécanique Court-circuit +Frottement avec les Mauvaise bobinage
+bagues de rotor et transmission
roulement
D’énergie

Arrêt de la ventilation

courroie Transmission de puissance Détérioration +Usure Pas de transmission Visuelle et 2 3 1 6 Changement de la


automatique courroie
Rupture dilatation +Déchiré

Registre Ouverture ou fermeture du Manque de tension +Mauvais entretien Arrêt CTA Visuelle 3 3 1 9 Réparation ou
passage d’aire au niveau de la changement
motorisé gaine Détérioration des volets +Duré de vie Arrêt de la ventilation Automatique

Turbine Donné un Mouvement de Rupture +Usure Arrêt CTA Visuelle et 1 3 1 3 Réparation ou


l’air dans une direction sonore changement
Coinçage +Corrosion Arrêt de la ventilation

Page 36
Pré-filtre élimine les particules avant +Détérioration +Durée de vie +Passage des Détection 2 3 1 6 Changement
qu'elles parviennent dans le particules automatique et
filtre allonge la duré de vie du + mauvais filtration +mauvaise installation visuel
filtre
+Colmatage

Filtre HE piéger des particules +Détérioration +durée de vie Passage des Visuelle et 2 3 1 6 Changement
entraînées par un l’air neuf particules automatique
+ mauvais filtration +mauvaise installation

Colmatage

Echangeur Changement de chaleur Mauvais changement +Durée de vie Pas de changement Visuelle 1 1 2 2 Réparation ou
changement
(batterie chaud – +Mauvais entretien
froid)
+Corrosion

Variateur de Changé la vitesse du Détérioration +Durée de vie Pas de signal Visuelle et 2 3 1 6 Réparation
vitesse moteur automatique
+Pas de tension de sortie +Mauvais entretien Arrêt de ventilation Changement

Défaut thermique

Gaine Transporté l’air Détérioration +corrosion fuite Visuelle 1 3 3 9 Changement de


tuyauterie
+choc

AMDEC Extracteur normal

AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités

Système : ventilation nucléaire Date : 2010

Sous système : Extracteur Normal

Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Criticité Action corrective

Page 37
F G D C

Moteur électrique Transformé l’énergie électrique Détérioration Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et sonore 2 3 1 6 Changement des
en énergie mécanique roulements ou
Court-circuit Frottement avec les bobinage
bagues de rotor

courroie Transmission de puissance Détérioration Usure Pas de transmission Visuelle et 2 3 1 6 Changement de la


automatique courroie
Déchiré

Turbine Donné un Mouvement de Pas de transmission +Usure Arrêt de l’extracteur Visuelle et sonore 1 3 1 3 Réparation ou
rotation changement

Registre Contrôlé le volume et géré le Détérioration +Mauvais entretien Arrêt l’extracteur Visuelle 3 3 1 9 Réparation ou
débit changement
motorisé Pas de régulation +Durée de vie Automatique

Variateur de Changé la vitesse du moteur Détérioration +Durée de vie Pas de signal Visuelle et 2 3 1 6 Réparation
vitesse automatique
+Mauvais entretien Changement

Pré-filtre élimine les particules avant +Détérioration +durée de vie +Passage des particules Détection 2 3 1 6 Changement
qu'elles parviennent dans le automatique
filtre + mauvais filtration +mauvaise installation

allonge la duré de vie du filtre +mauvais entretien

Filtre HE Il piège le passage des +Détérioration +durée de vie Fuite radioactive Visuelle et 2 4 2 16 Changement
particules automatique
+ mauvais filtration +mauvaise installation

+mauvais entretien

Filtre THE Filtre a très haute efficacité avec +Détérioration +durée de vie Fuite radioactive Visuelle et 2 4 2 16 Changement
un pourcentage de 1% de automatique
passage de matière radioactive + mauvais filtration +mauvaise installation

+mauvais entretien

Page 38
Gaine Transporté l’air Détérioration +corrosion fuite Visuelle 1 3 3 9 Changement de
tuyauterie
+choc

Les 2 extracteurs procédés

AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités

Système : ventilation nucléaire Date : 2010

Sous système : Deux Extracteurs procédé

Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C

Moteur électrique Transformé l’énergie électrique en +Détérioration Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et sonore 2 3 1 6 Changement des
énergie mécanique roulements ou
+Court-circuit Frottement avec les bobinage
bagues de rotor

courroie Transmission de puissance +Détérioration Usure Pas de transmission Visuelle et 2 3 1 6 Changement du


automatique courroie
Déchiré

Turbine Donné un Mouvement de rotation +Pas de transmission +Usure Arrêt de l’extracteur Visuelle et sonore 1 3 1 3 Réparation ou
changement

Registre Contrôlé le volume et géré le débit +Détérioration +Mauvais entretien Arrêt l’extracteur Visuelle 3 3 1 9 Réparation ou
changement
motorisé +Pas de régulation +Duré de vie Automatique

Variateur de Changé la vitesse du moteur +Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 2 3 1 6 Réparation
vitesse automatique
+Mauvais entretien Changement

Pré-filtre élimine les particules avant qu'elles +Détérioration +duré de vie +Passage des particules Détection 2 3 1 6 Changement
parviennent dans le filtre automatique

Page 39
allonge la duré de vie du filtre + mauvais filtration +mauvaise installation

+mauvais entretien

Filtre Absolu Il piège le passage de matière +Détérioration +duré de vie Fuite radioactive Visuelle et 2 4 2 16 Changement
radioactive automatique
+ mauvais filtration +mauvaise installation

+mauvais entretien

Gaine Transporté l’air +Détérioration +corrosion fuite Visuelle 1 3 3 9 Changement de


tuyauterie
+choc

Les deux extracteurs secours

AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités

Système : ventilation nucléaire Date : 2010

Sous système : 2 Extracteurs Secours

Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C

Moteur électrique Transformé l’énergie +Détérioration +Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et 2 3 1 6 Changement des
électrique en énergie sonore roulement ou
mécanique +Court-circuit +Frottement avec les bobinage
+bagues de rotor

courroie Transmission de puissance +Détérioration +Usure Pas de transmission Visuelle et 2 3 1 6 Changement du


automatique courroie
+Déchiré

Page 40
Turbine Donné un Mouvement de +Pas de transmission +Usure Arrêt de l’extracteur Visuelle et 1 3 1 3 Réparation ou
rotation sonore changement

Registre Contrôlé le volume et géré le +Détérioration +Mauvais entretien Arrêt l’extracteur Visuelle 3 3 1 9 Réparation ou
débit changement
motorisé +Pas de régulation +Duré de vie Automatique

Variateur de Changé la vitesse du +Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 2 3 1 6 Réparation
vitesse moteur automatique
+Mauvais entretien Changement

+Détérioration +Mauvais entretien Pas de Automatique 1 2 3 6 Changement de la


sonde
Sonde +Duré de vie +mauvais signal

+Réglages

Changement de chaleur +Mauvais changement +Duré de vie Pas de changement Visuelle 1 1 2 2 Réparation ou
changement
Batterie +Mauvais entretien

+Corrosion

élimine les particules avant +Détérioration +duré de vie +Passage des Détection 2 3 1 6 Changement
qu'elles parviennent dans le particules automatique
Pré-filtre filtre + mauvais filtration +mauvaise installation

allonge la duré de vie du filtre +mauvais entretien

Filtre Absolu Il piège le passage de +Détérioration +duré de vie Fuite radioactive Visuelle et 2 4 2 16 Changement
(Piège à iode) matière radioactive automatique
+ mauvais filtration +mauvaise installation

+mauvais entretien

Gaine Transporté l’air +Détérioration +corrosion fuite Visuelle 1 3 3 9 Changement de


tuyauterie

Page 41
+choc

Les appareillages de sécurité

AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités

Système : ventilation nucléaire Date : 2010

Sous système : appareillage mesure et de sécurité

Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C

Tuyauterie Transporté l’air extrais Détérioration +corrosion fuite Visuelle 1 3 3 9 Changement de


tuyauterie
+choc

Clapet coupe feu Fermeture automatique pour Détérioration +Mauvais entretien Réagie pas en cas Visuelle 1 2 1 2 Changement de
empêché la propagation d’incendie clapet
d’incendie Coincé

Duré de vie

Sonde de Capteur transforme l’effet de Détérioration +Mauvais entretien Pas de signal Automatique 1 2 3 6 Changement de la
température 70°C température en signal électrique sonde
Duré de vie +mauvais réglages

Sonde de Capteur transforme l’effet de Détérioration +Mauvais entretien Pas de signal Automatique 1 3 3 9 Changement de la
température 180°C température en signal électrique sonde
Duré de vie +mauvais réglages

Page 42
Pressostat Détecté le dépassement de la Détérioration +Mauvais entretien Pas de Automatique 2 2 1 4 Changement du
pression Pressostat
Duré de vie +mauvais réglages Signal

Arrêt de la ventilation

Manomètre Mesure la pression Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 1 1 1 1 Changement
automatique

Thermomètre Mesuré la température Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 1 1 1 1 Changement
automatique

Débitmètre Mesuré le débit Détérioration +Duré de vie Pas de signal Visuelle et 1 1 1 1 Changement
automatique

AMDEC Balise

AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités

Système : ventilation nucléaire Date : 2010

Sous système : Balise

Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C

L’aspiration de l’air extrait en pas d’aspiration +Mauvais entretien Pas traitement d’air Visuel 2 3 1 6 Réparation ou
cas de contamination radioactive changement
et le refoulé Pour le traitement +Duré de vie Sonore
par supervision
Pompe +Usure interne

Détecteur Détection de radioactivité détérioration +Mauvais entretien Fuite radioactive Visuel ou 2 3 1 6 Réparation ou

Page 43
+Duré de vie automatique changement

Ordinateur Stockage de l’information Arrêt de l’ordinateur +Virus Fuite radioactive Visuel 2 2 1 4 Réparation ou
changement
+Duré de vie

+ Grillage d’un
compensant

Logiciel Traitement des données endommager Mauvaise installation Fuite radioactive Visuel 2 2 1 4 Réinstallé logiciel

Ecran Visualisation des données Pas données Grillage d’un composant Fuite radioactive Visuel 1 2 1 2 Réparation ou
changement

AMDEC Système de refroidissement secondaire

AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités

Système : Tour de refroidissement Date : 2010

Sous système : Système de refroidissement secondaire

Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C

Page 44
Pompes Assure le passage de l’eau de la +Baisse de +Cavitation Pas de refroidissement Visuelle et 2 3 2 12 Réparation ou
tour de refroidissement vers du circuit primaire automatique et changement
l’échangeur débit +rupture sonore

+irrégularité +Duré de vie

du débit

pas débit

Moteur électrique Transformé l’énergie électrique Détérioration +Surcharge Arrêt du moteur Visuelle et 2 3 1 6 Changement des
en énergie mécanique sonore roulement ou
Court-circuit +Frottement avec les bobinage
bagues de rotor

courroie Transmission de puissance Détérioration +Usure Pas de transmission Visuelle et 2 3 1 6 Changement du


automatique courroie
+Déchiré

Ventilateur Crée un courant d’aire pour le Défaut de Courroie Ou du +Usure Mauvais Visuelle Et 2 2 2 8 Réparation ou
moteur automatique et changement
refroidissement de l’eau +Mauvais alignement des refroidissement sonore
poulies

Facilite le Transfer de la chaleur Détérioration +mauvais entretien Mauvais refroidissement Visuelle et 2 2 2 8 Réparation ou
plaques de
automatique changement
ruissellement
+Duré de vie

Bassins Stockage d’eau Baissement +fuite Mauvais refroidissement Visuelle 2 3 2 12 Réparation ou


changement
Ou augmentation de niveau +mauvais entretien automatique
d’eau
+blocage du flotteur

Vannes Ouverture ou fermeture du Détérioration +duré de vie Pas de commande Visuelle 1 4 1 4 changement
passage de l’eau
Coincement

Page 45
Elimination des particules dans détérioration +duré de vie Pas de filtration Visuelle 1 3 2 6 Changement
le circuit d’eau
Filtres à sables +mauvais entretien

AMDEC Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leurs criticités

Système : Tour de refroidissement Date : 2010

Sous système : Système de refroidissement secondaire

Criticité
Elément Fonction Mode de défaillance Cause Effet Détection Action corrective
F G D C

Transporté l’eau détérioration +duré de vie Fuites Visuelle 1 3 1 3 Réparation

Tuyauteries Corrosion

Usur

Contrôle le niveau d’eau dans Coincer en haut ou en bas Duré de vie Niveau très haut ou Visuelle 2 1 2 4 Changement ou
le bassin très bas dans le bassin réparation
Flotteurs Usur grippage

Pompe doseuse Permet d’injecté des produit Mauvais injection des Duré de vie Pas traitement de Visuelle 3 2 1 6
de traitement de l’eau produits l’eau

contrôle la qualité d’eau dans Mauvais injection des Duré de vie Mauvais traitement Visuelle Réparation ou
le bassin et commande l produits d’eau changement
Régulateur injection de produit +mauvaise entretien automatique 2 2 2 8

Indicateur du débit Indiqué le débit Détérioration Duré de vie Pas de signal Visuelle 2 2 1 4 Changement

Page 46
Indiqué la pression Détérioration Duré de vie Pas de signal Visuelle 2 2 1 4 Changement

Indicateur de
pression

Indicateurs de Indiqué la température Détérioration Duré de vie Pas de signal Visuelle 2 2 1 4 Changement
température

Page 47
1. Synthèse

D’après les résultats triés des grilles AMDEC, On a choisi la valeur 9 comme seuil de criticité.
Les éléments dont la criticité dépasse 9 sont regroupés par ordre décroissant dans le tableau c’est sur
ces éléments qu’il faut agir en priorité en engageant des actions correctives appropriées.

Système de refroidissement secondaire

Elément Criticité Action corrective à planifie

Bassins
12
Pompes Surveillance particulière
Maintenance préventive conditionnel

plaques de ruissellement
8 Amélioration des performances des
Ventilateur éléments.
Maintenance préventive systématique.
Régulateur

Moteur électrique
courroie 6
Filtres à sables Petite modification
Pompe doseuse Maintenance préventive systématique

Indicateurs de température 4
Indicateur du débit 4 Aucune action à engager
Indicateur de pression Suivre seulement les entretiens
Flotteurs 4 programmés
Vannes

Tuyauteries 3

Elément Criticité Action corrective à planifier Page 48


Filtre THE 16

Filtre PAI extracteur procédé 16 Surveillance particulière


Maintenance préventive
Filtre PAI extracteur d’urgence 16
conditionnelle
Régulateur 12
Tuyauterie
Sonde de température 180°C
Registre motorisé CTA
Registre motorisé Extracteur
normal 9 Amélioration des performances des
Registre motorisé Extracteur éléments.
procédé Maintenance préventive
Registre motorisé Extracteur systématique
secoure

Sonde de température 70°C


Pompe de la balise
détecteur
contacteur (armoire électrique)
moteur électrique 6 Petite modification
courroie Maintenance corrective
variateur de vitesse
pré filtre
filtre HE CTA
filtre HE Extracteur normal
Pressostat
Ordinateur,
logiciel
Moteur électrique
Disjoncteur 4
contacteur
répartiteur Aucune action à engager suivre
Transformateur seulement les entretiens
Turbine 3 programmés
Clapet coupe feu
Batterie chaud froid

Ecran 2

Ventilation nucléaire

Page 49
D’après les résultats obtenus, on a bien déterminé les risques de dysfonctionnement de ce
système de ventilation et de la tour de refroidissement en mettant en évidence les points critiques
pour proposer des actions de maintenance afin de réduire leur criticité.
On déduit que la majorité des problèmes rencontrés dans ce système sont dus à la duré de vie et
la détérioration des équipements de système de ventilation nucléaire et tours de refroidissement, pour
éviter ce genre des problèmes il faut faire un contrôle systématique des filtres et du régulateur pour
s’assurer qu’il ne se précipitera jamais ces défaillance qui gène vraiment le fonctionnement normale de
ce système et engendre des longs arrêts de réparation et de nettoyage.
A la fin de cette étude, on peut sortir avec les recommandations suivantes :
il faut respecter les instructions de la maintenance systématique telles
que les remplacements des pièces défectueuses selon les périodicités recommandées par le
constructeur.
refaire l’étude AMDEC systématiquement.
former le personnel de service maintenance à l’AMDEC.
tenir un stock de sécurité des pièces de rechange de 1ère nécessité.

Ce travail a montré la faisabilité de conduire une méthode d’optimisation de maintenance. Cette


approche est basée sur l’analyse AMDEC. La mise en œuvre d’une telle démarche montre sa
contribution dans la réduction des coûts de maintenance. En effet elle permet :

de définir les exigences de sûreté de fonctionnement de manière précise,

d’identifier les fonctions critiques pour le système,

de définir la politique de maintenance pour le système et ses composants.

Au niveau de la fiabilité du système, nous avons identifié les composants sur lesquels une
attention particulière doit être portée.

Page 50
Le système traité dans le cadre de ce travail a été développé suivant une méthode logique et
structurée. Elle a permis de mieux maîtriser le système étudié tout en identifiant les maillons faibles et de
connaître les types de maintenance appliqués à chaque sous système et composant. En fin elle constitue
une véritable démarche d’optimisation des opérations et des coûts de maintenance.

VII. Diagramme cause effet

Les facteurs qui affecte la performance du local de réacteur sont nombreux et variées, un
diagramme cause effet est outille pour aidée à définir toutes les causes de défaillance possible, du
système et organise les relations combinatoires.

Le diagramme cause effet sert de point centrale de la discussion en mesurant sa progression. On


effet les répétitions et les égarements lors de sujet sont éviter. En plus les causes sont rechercher
rapidement et les résultats sont écrites sur le diagramme. En fin le diagramme cause-effet est un guide
pour discussion.

Dans un tel diagramme les facteurs doivent être écrit d’une façon plus détaillée pour ce faire en
groupe les facteurs majeurs de cause dans 5 flèches.

Milieu
Matériel
Main d’œuvre
Matériel
Méthode

Milieu Matériel Main d’oeuvre

Effet

Méthode Matériel

Page 51
2. Ventilation nucléaire

MILIEU MACHINE MAIN D’OEUVRE


Maitrisé les
Pressio Vitesse Non respect
compétences
n des consignes
interne
Criticité
Temps de
Températu marche
Absence
re de suivie
Mauvais colmatage des filtres
Poussières
Technologie Mauvais Arrêt de
machine non dépression ventilatio
n
METHODE Mauvais ventilation

Degré
d’humidité

2. Tour de refroidissement

MATIERE

MILIEU MACHINE MAIN D’OEUVRE


Vitesse
Pressio
Températu Non respect
n Temps de
re des consignes
Lubrification marche
Arrêt du tour
Technologie machine Corrosion + de
non optimisé bouchage refroidissemen
Maintenance Mauvais
refroidissement
Procédure Défaut débit

METHODE MATIERE
Page 52
VIII. Elaboration d’un Plan de maintenance Préventive

Elaborer un plan de maintenance préventive, c’est décrire toutes les opérations de maintenance
préventive qui doivent être effectuées sur chaque organe. La réflexion des opérations de maintenance se
fait en balayant tous les organes de la décomposition fonctionnelle et en tenant compte de leur
technologie, de leur environnement (sec, humide, poussiéreux, chaud, non couvert, etc.) de leur
utilisation, de leur probabilité de défaillance et de leur impact sur la production et sur la sécurité
(humaine et matérielle).
1. Recueil des opérations de maintenance :

Le recueil des opérations de maintenance préventive est un document de travail des méthodes
qui permet de lister les opérations en passant en revue systématique tous les organes, Ce document
comporte les éléments suivants.
Opération

Cette partie comporte la description succincte des opérations appliqués, sur des organes, on met un
choix dans les deux colonnes suivantes :
Marche : pour l’opération qui pourrait se faire pendant que la machine est en production
Arrêt : pour l’opération qui doit être faite pendant un arrêt de la production

Intervention :
ING : Ingénieur
ELC : électricien
AUT : Automaticien
MNT : Maintenicien
TFD : Technicien de froid

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Duré

Il s’agit du temps élémentaire de l’opération, dont l’estimation est basée sur l’expérience, hors
temps de déplacement. Ce temps est exprimé en heure et on notera 0,5 pour une demi-heure.
Périodicité

J : journalier

H : hebdomadaire

M : mensuel

T : trimestriel

S : semestriel

A : annuel
Numéro

Il s’agit du numéro de la fiche utilisée par les intervenants pour effectuer la visite préventive sur
laquelle sera reporter l’opération en question.
Opération

On notera tous les renseignements utiles pour pouvoir réaliser correctement l’opération
demandée telle que :
Valeur de référence
Outillage spécial
Numéro de plan
Référence de consigne de conduite ou de sécurité
Référence des fiches d’expertises

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Différents niveau de maintenance :

Les opérations à réaliser sont classés selon leur complexité en cinq niveaux. Les niveaux pris en
considération sont ceux de la norme NFX 60-010,
Pour chaque niveau, la liste des opérations précises est donnée à titre d’illustration.
1er niveau : Il s’agit essentiellement de contrôle et des relevés des paramètres de fonctionnement des
machines
2e niveau : Il s’agit des opérations de maintenance préventive qui sont régulièrement effectuées sur les
équipements
3e niveau : Il s’agit des opérations de maintenance préventive, curative, de réglage et de réparation
mécanique ou électrique mineure
Les opérations réalisées peuvent nécessiter un diagnostic de panne.
4e niveau : Il s’agit des opérations importantes ou complexes à l’expression de la reconstruction de
l’équipe.
e
5 niveau : Il s’agit d’opérations lourdes de rénovation ou de reconstruction d’un équipement. Ces
opérations entraînent le démontage de l’équipement et son transport dans un atelier
spécialisé.
2. Récapitulatif

Quand les opérations sont peu nombreuses, l’établissement du plan de maintenance préventive

n’est pas très complexe. Celui-ci se présente sous la forme simplifiée d’un récapitulatif des gammes de

maintenance correspondant à la machine concernée.

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PLAN DE MAINTENENCE PREVENTIVE Unité : ventilation nucléaire
Unité de maintenance : armoire électrique
Intervenant Durée Périodicité Fiche de Observation
Recueil des opérations

Niveau
maintenance

Marche
(Note méthode)

Arrêt
J H M T S A

Contrôle de l’état : 1 X 1ELC 30min X Tourné Contrôle de l’état des équipements


+ disjoncteur
1AUT
+régulateur

+transformateur

+ contacteur

Vérification de l’absence d’odeur 1 X 1MNT 15min X Tourné Nettoyage


d’échauffement et nettoyage des
l’armoire
Changement systématique des 2 X 2ELC 25min Arrêt Changement ça dépond du duré de vie
composants programmé et l’état de l’équipement

serrage des composants électriques 1 X 1ELC 1h X Tourné

Page 56
PLAN DE MAINTENENCE PREVENTIVE Unité : ventilation nucléaire
Unité de maintenance : Réseau soufflage
Intervenant Durée Périodicité Fiche de Observation
Recueil des opérations

Niveau
maintenance

Marche
(Note méthode)

Arrêt
J H M T S A

Contrôle de l’état : 2 X 2MNT 2h30 x Arrêt Ajusté l’alignement de la poulie, mesure


+ du moteur programmé du paramètre (courant, tension) du
moteur électrique
+alignement de la courroie
Contrôle de la fin de course du registre
+du registre motorisé

+turbine

+de la gaine

Contrôle de l’état du variateur de 1 x 1MNT 1h x Tourné


vitesse et de batterie chaud/froid et de
1TFD
la sonde de température

Vérification de l’absence de bruit de 1 x 1MNT 30min x Tourné Analyse vibratoire


Vibration et de l’échauffement

anormal du moteur

Contrôle des filtres 1 x 1MNT 30min x Tourné Si ∆P des filtres dépasse la limite

Il faut changer les filtres

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Changement des filtres 2 x 2MNT 3h Arrêt Changement systématique des filtre
programmé selon leur duré de vie ou en cas de
détérioration et suivant la procédure
préconisé

PLAN DE MAINTENENCE PREVENTIVE Unité : ventilation nucléaire


Unité de maintenance : réseau extraction
Intervenant Durée Périodicité Fiche de Observation
Recueil des opérations

Niveau
maintenance

Marche
(Note méthode)

Arrêt
J H M T S A

essai de bon fonctionnement des 3 x 1ING 4h x Arrêt Contrôle de l’état des extracteurs et
extracteurs programmé essai de bon fonctionnement des
2TFD extracteurs d’urgence en cas de
contamination radioactive
1ELC

2MNT

Contrôle de l’état : 2 X 2MNT 1h30 x Arrêt


+ du moteur programmé

+alignement de la courroie

+du registre motorisé

+turbine

+de la gaine

Contrôle de l’état du variateur de 1 x 1MNT 1h x Tourné


vitesse et la sonde de température
1TFD

Page 58
Vérification de l’absence de bruit de 1 x 1MNT 30min x Tourné Analyse vibratoire
Vibration et de l’échauffement

anormal du moteur

Contrôle de la fin de course du registre 1 x 1MNT 15min x Tourné

Contrôle des filtres 1 x 1MNT 10min x Tourné

Changement des filtres 2 x 2MNT 1h15 Arrêt Changement systématique des filtre
programmé selon leur duré de vie ou en cas de
détérioration et suivant la procédure
préconisée

PLAN DE MAINTENENCE PREVENTIVE Unité : appareillage de mesure et de sécurité


Unité de maintenance : Réseau d’appareillage de mesure et de sécurité

Intervenant Durée Périodicité Fiche de Observation


Recueil des opérations
Niveau

maintenance
Marche

(Note méthode)
Arrêt

J H M T S A

Contrôle de l’état : 1 X 1MNT 45min x Tourné Contrôle de l’état des équipements


+de la pompe

+du détecteur

Page 59
+de la supervision

Vérification du clapet coupe feu et du 1 X 1MNT 1h :30 x Tourné Teste de bon fonctionnement du clapet
sonde de température et du détecteur et sonde de température
de fumé
Contrôle de pressostat 2 X 1MNT 30min x Tourné Teste de bon fonctionnement

Changement systématique du clapet 2 X 2MNT 1h :30 Arrêt ça dépond de la duré de vie et


coupe feu et des autres équipements programmé dégradation des équipements
de sécurité

Contrôle de l’état et étalonnage : 1 X 2MNT 3h x Tourné Etalonnage par des appareils spécifie
+des manomètres kimo multifonction

+des débitmètres

+des thermomètres

Changement des appareillages de 2 x 2MNT 50min Arrêt Selon l’état d’équipement


mesure en cas d’endommagement programmé

PLAN DE MAINTENENCE PREVENTIVE Unité : Tour de refroidissement


Unité de maintenance : Système de refroidissement secondaire

Page 60
Intervenant Durée Périodicité Fiche de Observation
Recueil des opérations

Niveau
maintenance

Marche
(Note méthode)

Arrêt
J H M T S A

essai de bon fonctionnement du 1 x 2MNT 2h x Tourné Réparation si il existe une défaillance


+pompe et nettoyage

+moteur

+flotteur

+vannes

+filtre a sable

Contrôle de l’état : 2 x 2MNT 3h :00 x Arrêt Alignement du courroie et nettoyage


+ Ventilateurs programmé soudure de tuyauterie ou changement
en cas de fuite
+ Courroie

+ Plaques de ruissèlement

+ Bassins

+ Tuyauteries

Contrôle de l’état de la pompe 1 x 1AUT 50min x Tourné


doseuse
1MNT
Et Régulateur

Vérification des : 1 x 1MNT 15min x Tourné


+ Indicateur du débit

+Indicateur de pression

+Indicateurs de température

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Changement des appareillages de mesure en 1 x 2MNT 1h :15 x Arrêt
cas d’endommagement programmé

Changement de filtre à sable 2 x 2MNT 1h :10 Arrêt Selon la duré de vie et la dégradation
programmé matériel

Page 62
Dans ce
mémoire de projet de fin d’études, je me suis intéressé aux aspects diagnostic et
entretien du Systèmes auxiliaire installé autour du réacteur nucléaire.

Après avoir présenté une description du réacteur nucléaire et système auxiliaire,


j’ai effectué une étude AMDEC sur l’ensemble du système, ainsi prélever les facteurs
affectant son arrêt en utilisant le diagramme cause-effet (ISHIKAWA).

Ensuite j’ai donné une démarche d’entretien du système résumé dans un plan de
maintenance préventif pouvant accomplir le travail des intervenants et de bien réussir
leur maintenance.

Après avoir réalisé toutes ces tâches et malgré quelques difficultés rencontrées,
je peu affirmer que cette étude va apporter des améliorations sur le fonctionnement du
système et connaitre de plus les équipements les plus critiques et les surveiller avec un
plan de maintenance préventive détaillé.

Reste à signaler que cette étude va non seulement faciliter le travail des
responsables du système auxiliaire mais aussi m’a permet d’acquérir une richesse
d’information et par la suite enrichir ma formation technique.

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1) Cours de « gestion de la qualité » de Mme TAJRI

2) Cours de « gestion de la maintenance » Monsieur CHAFAI

3) Historique des pannes Module réacteur nucléaire

4) document de la ventilation nucléaire CNESTEN

5) document du Tour de refroidissement CNESTEN

6) www.cnesten.ma

7) fr.wikipedia.org/wiki/nucléaire

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