Oulils Et Acteurs
Oulils Et Acteurs
Oulils Et Acteurs
En 1992 ; à l’occasion du Sommet de la terre à Rio, de nombreux pays ont souscrit à l’Agenda 21 pour
le 21 siècle , plan d’intervention mondial en faveur du développent durable , le sommet a appelé les
collectivités locales à mettre en place des Agendas 21 locaux ,qui reprennent les objectifs de l’Agenda
21.
Cet Agenda est un processus dynamique qui repose sur un diagnostic partagé de développement
durable du territoire ,son périmètre d’intervention peut être une ville moyenne ou grande ,un territoire
intercommunal ( agglomération ,aire urbaine, parc naturel régional, périmètre de sauvegarde.etc) ou
une région urbaine (aire métropolitaine ,territoire inter wilaya ), il a pour vocation d’expliciter la
politique urbaine de développement durable , d’en exposer les intentions , expliquer les raisons et
proposer les outils . L’Agenda 21 local propose 5 familles thématiques de réflexion :
1- Air, eau, nature et biodiversité.
2- Transport, dechets, énergie et changement climatique.
3- Urbanisme, logement-habitat, éco-gestion et gouvernance, risques.
4- Economie, industrie, agriculture, commerce et tourisme.
5- Culture, patrimoine, éducation, santé, solidarité, coopération décentralisée.
C’est un outil de la mise en œuvre de la politique de développement durable qui s’exerce en milieu
urbain compris comme un écosystème urbain .donc il ne s’agit pas d’un instrument d’urbanisme ,c’est
un processus ,une démarche de conception stratégique qui établit une vision partagée d’avenir ,qui peut
se servir de plusieurs instruments (programmes, plans d’action, chartes, guides, schémas, contrats ..), il
modernise l’appareil de production de l’espace en réponse aux défis d’avenir ,en appliquant une
méthode de la planification durable et intégrée ( social, économique, environnemental ,urbain,
organisationnel, institutionnel ) et (habitants, usagers ,élus, gestionnaires, décideurs ,entreprises
,investisseurs, techniciens et professionnels).
Ses échelles spatiales vont du quartier ou secteur (Projet Urbain complexe), par la commune ou
entité intercommunale (Projet Urbain local), vers un large territoire de l’aire urbaine, de l’agglomération
et de la ville (Projet Urbain global), ses périmètres sont indépendantes des limites administratives, le
projet urbain crée ses propres périmètres.
Ses objectifs :
- L’amélioration de la qualité de vie en ville.
- L’amélioration du niveau de vie
- La préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité du milieu de vie et du cadre de
vie
- L’amélioration de la gouvernance urbaine, pour les villes existantes
- L’adaptation de la conception d’une ville nouvelle aux contextes géo-climatiques et socioculturels
spécifiques, en relevant les défis économiques, environnementaux, urbains et identitaires
d’avenir.
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Le schéma de cohérence urbain : (instrument d’orientation)
C’est l’outil d’orientation qui complète les outils d’urbanisme (PDAU, POS). Ce schéma a pour objectif
de :
- Définir les enjeux et les objectifs de developpement à moyen terme.
- Mettre en coherence les demarches secorielles(habitat,transport ,equipements,industrie …)et les
politiques territoriales d’amenagement urbain( communales et intercommunales)
- Elaborer un projet partagé d’amenagement urbain .
- Offrir un cadre de monitoring de developpement urbain .
- Offrir un cadre de conception pour une planification urbaine communale et intercommunale plus
équilibrée ,solidaire et intégrant la démarche de développement durable urbain, afin de maitriser
l’étalement urbain catastrophique, et d’améliorer la qualité de vie et le niveau de confort urbain
par la vérification de la cohérence entre les opérations de renouvellement urbain et
l’extensions ,par l’amélioration de la diversité fonctionnelle et de la mixité sociale de l’habitat
,une exploitation rationnelle des ressources naturelles et la préservation de patrimoine culturel et
naturel.
Le SCU pousse les décideurs à l’élargir le périmètre d’étude à l’aire urbaine, bassin de vie, dont les
limites resteraient à identifier, au lieu de le limiter au périmètre administratif de la wilaya, et de mettre
en place un SIG, ainsi qu’un atlas urbain comprenant les séries de cartes.
Les SIG permettent de nos jours de mieux appréhender les problèmes urbains complexes. Ils
permettent aussi d'établir la carte de l'occupation des sols sur laquelle apparaissent les retenues d'eau
et barrages, la végétation, les habitats, les zones industrielles et les équipements. Dans le cadre d'un
suivi du foncier sur un territoire communal, par exemple, le SIG peut servir à identifier des parcelles
libres afin de créer des réserves foncières. Il peut également servir à gérer les terrains encore
disponibles sur certaines zones spécifiques comme des zones d'activités commerciales (ZAC.) Il permet
aussi, en phase amont, de recenser les zones susceptibles d'accueillir des projets d'implantation de
lotissements ou de logements sociaux. Sur des territoires plus importants comme les intercommunalités
ou les agglomérations, le SIG peut permettre de gérer beaucoup plus de données : la voirie (afin d'en
gérer l'entretien), les espaces verts et les arbres, les lignes de transport public, le mobilier urbain, les
périmètres de la ville, les réseaux communautaires (eau, assainissement, éclairage public).
Les SIG sont aussi utilisés en tant qu'outil dans de nombreuses tâches telles que la présentation
d'études sur le terrain, la résolution de problèmes territoriaux et tous les sujets concernant l'intégration
dans un site.
Les acteurs :
Les deux dernières décennies ont contribué largement au changement de paradigme dans la
conduite des projets dans le monde, d’un modèle hiérarchique de relations calqué sur celui du monde
de la construction, l’urbanisme est passé progressivement vers le modèle négocié qui modifie
radicalement les rapports entre les acteurs ;
On pourrait partager les acteurs du processus en trois grands groupes : le maitre de l’ouvrage, les
maitres d’œuvre et les usagers, la séparation entre les acteurs est très simples leurs taches sont arrêtées
par les codes en vigueur tel est le cas en Algérie.
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1/ le maitre de l’ouvrage :
Les maitres de l’ouvrage sont les décideurs politiques, qui ont la responsabilité de déterminer les
objectifs, d’élaborer les programmes de référence et qui tiennent une position de (ministère, wilaya et
commune, association des partenaires publics et privés nationaux ou étrangers).
2/ Le maitre d’œuvre :
3/ les usagers :
Le troisième groupe d’acteurs qui apparait en force dans les dernières années, rassemble tous les
exclus du modèle classique de la planification, ce sont les usagers qui deviennent désormais acteurs à
part entières avec un pouvoir de participation égal aux autres , qui peut meme mener à travers les
évaluations progressives et les avis exprimés - à influencer les décisions prises par les acteurs
politiques . l’usager n’est plus seulement le récepteur ,le consommateur ,mais devient ainsi une force
motrice du projet ( les habitants ,les associations, les comités de quartiers,les corporations des
métiers ,les proprietaires fonciers et immobiliers,les concessionnaires et entrprises …).