DSCG2009 Sujet Finance

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920002

DSCG

SESSION 2009

UE 2 – FINANCE
Durée de l’épreuve : 3 heures - coefficient : 1
Document autorisé :
Aucun
Matériel autorisé :
Une calculatrice de poche à fonctionnement autonome sans imprimante et sans aucun moyen de
transmission, à l’exclusion de tout autre élément matériel ou documentaire (circulaire n° 99-186 du
16/11/99 ; BOEN n° 42).
Document remis au candidat :
Le sujet comporte 9 pages numérotées de 1/9 à 9/9.
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
Le sujet se présente sous la forme de deux dossiers indépendants
Page de garde...................................................................................................................................... page 1
DOSSIER 1 - Étude de cas ....................................................(75 points, soit 15/20) ......................... page 2
DOSSIER 2 - Réflexion sur la Gouvernance.........................(25 points, soit 5/20) ........................... page 3

_____________________________________________________________________________________________
Le sujet comporte les annexes suivantes
DOSSIER 1
Annexe 1 - États financiers consolidés................................................................................................. page 4
Annexe 2 - Estimation du coût du capital............................................................................................. page 5
Annexe 3 - Construction du plan d’affaires.......................................................................................... page 5
Annexe 4 - Évaluation par actualisation des flux de trésorerie disponibles ......................................... page 5
Annexe 5 - Évaluation par comparaison............................................................................................... page 6
Annexe 6 - Taux d’intérêts pratiqués sur le marché monétaire ............................................................ page 6

DOSSIER 2
Annexe 7 - Rémunération des dirigeants de groupes cotés .................................................................. page 6
Annexe 8 - Extrait du rapport annuel 2007, Groupe Bouygues ........................................................... page 7

AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.

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Il vous est demandé d’apporter un soin particulier à la présentation de votre copie.
Toute information calculée devra être justifiée.

DOSSIER 1 - ÉTUDE DE CAS

La société Siniaque souhaite acquérir la société Peletier. Pour cela, ses dirigeants vous demandent
de procéder à un bref diagnostic de sa performance, puis à son évaluation. Enfin, compte tenu du
fait qu’une partie du financement ne sera disponible que dans 10 mois, ils vous interrogent sur une
possible couverture du risque de taux.

Travail à faire

Toutes les questions peuvent être traitées indépendamment, à partir des informations fournies en
annexes.

1. Calcul de la performance de Peletier (annexe 1)


À partir des comptes consolidés, vous déterminerez la rentabilité économique des capitaux
employés et la rentabilité des capitaux propres Groupe de la société Peletier ainsi que le
taux de marge opérationnelle, sur les trois dernières années. Un taux d’imposition normatif
de 33 1/3% sera retenu.
Vous justifierez les options retenues pour le calcul des différents agrégats.

2. Estimation du coût moyen pondéré du capital de la société de Peletier (annexe 2)


La société Peletier n’étant pas cotée, il n’est pas possible d’estimer directement son coût du
capital. Sur la base des données de ses principaux concurrents, vous estimerez
successivement le bêta de l’activité, le bêta de l’action, le coût des fonds propres de la
société (à partir du MEDAF majoré d’une prime d’illiquidité) ainsi que son coût moyen
pondéré du capital (CMPC).

3. Construction du plan d’affaires (business plan) de Peletier (annexe 3)


Le diagnostic financier réalisé, il est possible de tirer des projections sur les 5 prochaines
années. Vous estimerez ainsi les flux de trésorerie disponibles (free cash-flows) sur cet
horizon.

4. Évaluation de la société Peletier par actualisation des flux de trésorerie disponibles de


Peletier (annexe 4)
Suite à de multiples réunions et échanges, le coût moyen pondéré du capital de Peletier
ainsi que son plan d’affaires sont revus. Sur la base de ces derniers et des hypothèses
précisées en annexe, évaluez la valeur de marché des capitaux propres (hors intérêts
minoritaires) de la société Peletier sur la base de l’actualisation de ses flux de trésorerie
disponibles (les calculs seront effectués en milliers d’euros).

5. Évaluation de la société Peletier par comparaison (annexe 5)


En complément de la précédente évaluation, vous évaluerez la valeur de marché des
capitaux propres (hors intérêts minoritaires) de la société Peletier sur la base de multiples
de son résultat opérationnel et de son résultat net.

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6. Financement de l’opération (annexe 6)
Le rachat de Peletier par la société Siniaque se fera dans deux mois. Les disponibilités
nécessaires ne seront disponibles que dans 10 mois. Siniaque envisage de contracter un
emprunt d’un montant de 15 M€ dans deux mois pour une période de 8 mois.
Que craint Siniaque? Quel type de forward-forward va-t-elle conclure avec sa banque ?
Quel est le taux minimum que la banque va proposer à Siniaque pour ce forward-forward ?

DOSSIER 2 – RÉFLEXION SUR LA GOUVERNANCE

Sujet :
Gouvernance et pratiques de rémunération des dirigeants

À la lumière de la crise financière, les rémunérations des dirigeants des sociétés cotées ont fait
l’objet de polémiques. Il vous appartient, sur la base de vos connaissances et des deux textes en
annexe (annexes 7 et 8), d’éclairer la question suivante :

Dans une optique de bonne gouvernance, les théories financières ou managériales apportent-
elles des éléments de réponses à la question de la rémunération des dirigeants de sociétés
cotées ?

Il est attendu de la part du candidat de répondre de manière précise et structurée à la question posée.

Il est demandé de limiter votre réponse à 4 pages au maximum sur votre copie d’examen.

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Annexe 1

États financiers consolidés de Peletier (en K€)

Compte de résultat N N-1 N-2


Chiffre d'affaires 41 600 35 110 32 170
Charges d'exploitation (hors amort. & prov.) - 36 360 - 30 910 - 28 140
Amortissements et provisions - 1 520 - 1 340 - 1 290
Résultat d'exploitation 3 720 2 860 2 740
Autres produits et charges opérationnels - 390 - 310 - 320
Résultat opérationnel 3 330 2 550 2 420
Coût de l'endettement financier brut - 680 - 460 - 450
Produits de trésorerie 50 50 60
Coût de l'endettement financier net - 630 - 410 - 390
Autres produits et charges financiers - 120 - 160 - 150
Résultat financier - 750 - 570 - 540
Impôts sur les résultats - 890 - 690 - 610
Résultat net de l'ensemble consolidé 1 690 1 290 1 270
- Résultat net Part du Groupe 1 640 1 260 1 240
- Part revenant aux intérêts minoritaires 50 30 30

Bilan - Actif N N-1 N-2


Ecarts d'acquisition 9 330 9 720 5 200
Autres immobilisations incorporelles 3 200 3 200 1 800
Immobilisations corporelles 12 770 12 820 9 370
Autres actifs non courants 980 1 030 810
Total de l'actif non courant 26 280 26 770 17 180
Stocks 5 630 5 530 4 810
Créances clients 6 300 5 800 4 750
Autres créances 2 000 1 020 1 070
Disponibilités et équivalents de trésorerie 1 470 2 080 2 900
Total de l'actif courant 15 400 14 430 13 530
TOTAL DE L'ACTIF 41 680 41 200 30 710

Bilan - Passif N N-1 N-2


Capitaux propres du Groupe 14 160 11 990 10 630
Intérêts minoritaires 320 330 240
Capitaux propres de l'ensemble consolidé 14 480 12 320 10 870
Dettes financières 9 880 11 310 5 630
Provisions pour retraites et avantages au pers. 2 200 3 430 2 760
Autres passifs non courants 2 160 2 020 1 100
Total des dettes non courantes 14 240 16 760 9 490
Partie court terme des dettes financières 990 920 1 340
Partie court terme des autres passifs 470 680 350
Dettes fournisseurs 5 520 4 780 3 950
Autres dettes 3 780 3 050 2 560
Emprunts à moins d'un an et banques créditrices 2 200 2 690 2 150
Total des dettes courantes 12 960 12 120 10 350
TOTAL DU PASSIF 41 680 41 200 30 710

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Annexe 2

Estimation du coût du capital de Peletier

Pour estimer le coût moyen pondéré du capital de Peletier, vous vous fonderez sur les données de trois
sociétés cotées européennes, comparables en termes d’activités. Pour ce faire, vous utiliserez la formule de
désendettement du coefficient bêta suivante :
VDF
β c = βa + ( βa − βd ) ×
VCP
où βc représente le bêta de l’action, βa le bêta de l’activité, βd le bêta des dettes financières, VDF la valeur
de marché des dettes financières et VCP la valeur de marché des capitaux propres.

Société A Société B Société C


Bêta de l’action 1,15 1,22 1,40
Bêta de la dette 0,1 0,1 0,2
VDF (M€) 200 300 400
VCP (M€) 400 500 400

Dans le cas de la société Peletier, vous retiendrez un levier d’endettement (VDF/VCP) de 0,7 et un bêta des
dettes financières de 0,2. Le taux des obligations assimilables du Trésor est de 4% et la prime de risque du
marché de 6%. S’agissant d’une société non cotée, pour l’estimation du coût des fonds propres, une prime
d’illiquidité de 4 points sera ajoutée au taux obtenu dans le cadre du MEDAF.

Compte tenu de sa situation financière, Peletier estime pouvoir s’endetter à un taux d’intérêt de 8 %. Quant
au coût des fonds propres à retenir pour le coût du capital, après divers ajustements, il est retenu à 16%. La
structure financière sera arrondie à la dizaine près (par exemple, on retiendra 40 % au lieu de 38%). Le taux
de l’impôt sur les sociétés est de 33 1/3 %.

Annexe 3

Construction du plan d’affaires de Peletier

Le chiffre d’affaires prévisionnel pour l’exercice N+1 est de 44 millions d’euros. Vous anticipez une
augmentation du chiffre d’affaires en N+2 de 15%, de 10% en N+3, de 5% en N+4, puis une stabilisation de
la croissance à 2% par an. Le taux de marge opérationnelle prévisionnel est de 8% pour N+1, 9% pour N+2
puis de 10% pour les exercices suivants. Les dotations aux amortissements sont estimées à 4% du chiffre
d’affaires, de même que les investissements annuels. Le besoin en fonds de roulement est évalué à 10% du
chiffre d’affaires de l’année.

Annexe 4

Évaluation par actualisation des flux de trésorerie disponibles

À l’issue de nombreux échanges, il est décidé de retenir un coût moyen pondéré du capital de 12% et les
projections de flux de trésorerie disponibles suivantes :

(en K€) N+1 N+2 N+3 N+4 N+5


Flux trésorerie disponibles 2 400 2 500 3 200 3 600 3 800

Au-delà de l’année N+5 (et sur un horizon infini), il sera retenu un taux de croissance constant des flux de
trésorerie disponibles de 2% par an. La valeur retenue pour les dettes sera celle du bilan.

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Annexe 5

Évaluation par comparaison

Pour l’évaluation par comparaison, le même échantillon d’entreprises comparables que pour l’estimation du
coût des fonds propres de la société Peletier est retenu. Les inducteurs de valeur (ou multiples) servant à la
comparaison sont :
 le résultat opérationnel anticipé pour l’exercice N+1
 le résultat net part du Groupe anticipés pour l’exercice N+1.

M€ Société A Société B Société C


Résultat opérationnel 60 70 80
Résultat net part du Groupe 50 64 45
VDF (M€) 200 300 400
VCP (M€) 400 500 400

En ce qui concerne la société Peletier, les anticipations sont de 3,5 M€ pour le résultat opérationnel et de 2,3
M€ pour le résultat net par du Groupe.

Annexe 6

Taux d’intérêts pratiqués sur le marché monétaire

Les taux sont les suivants :


Taux à 2 mois de : 4,50 %
Taux à 10 mois de : 5,00 %

Annexe 7

Rémunération des dirigeants de groupes cotés : nouvel environnement, nouveaux outils ?

Option Finance, n° 1014, lundi 2 février 2009, par Jean-François Louit et Jérémie Jeausserand

La déprime persistante des marchés couplée à un cadre réglementaire de plus en plus sévère affectent les
packages de rémunération des dirigeants des groupes cotés. C’est dans ce contexte que certains groupes
réfléchissent à l’utilisation de nouveaux outils de motivation.

La crise financière actuelle a significativement affecté certains plans d'actionnariat salarié mis en place au
sein des groupes cotés. Ces plans ont ainsi perdu toute valeur à court terme, supprimant, de fait, un élément
de fidélisation des principaux dirigeants des groupes cotés, qu'il s'agisse des mandataires sociaux ou des
principaux cadres. En outre, la pression fiscale et sociale sur les différents éléments de rémunération de ces
dirigeants n'a cessé de croître ces dernières années et cette tendance devrait se poursuivre dans les années à
venir. Enfin, la question de la rémunération des dirigeants est devenue particulièrement sensible aux yeux
des pouvoirs publics et de l'opinion, comme l'a rappelé le récent épisode médiatique sur les bonus des
dirigeants des banques françaises.

Or, dans la période de crise actuelle, les groupes ont intérêt à conserver leurs meilleurs éléments, ce qui
induit nécessairement un package financier efficient et motivant. Cette période devrait donc être l'occasion
de repenser l'association des dirigeants des groupes cotés à la création de valeur à laquelle ils contribuent,
alignant leurs intérêts avec ceux de leur groupe et de ses actionnaires.

Les solutions offertes en la matière sont limitées par une règlementation en constante évolution. Après la loi
Breton et la loi Tepa, ce sont les recommandations Afep/Medef d'octobre 2008 qui mettent un tour de vis
supplémentaire sur de nombreux sujets: prohibition du cumul mandat social et contrat de travail et
encadrement sévère des indemnités de départ, des retraites supplémentaires et des attributions de stock-

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options ou d'actions gratuites1. Le principal objectif de ces règles est de sensibiliser les dirigeants au risque
en les rendant responsables de leur gestion, notamment lorsque celle-ci s'est révélée inefficace, voire
destructrice de valeur. Si les mandataires sociaux de la société cotée sont les premiers visés par cette
évolution, il est probable qu'à terme l'ensemble des dirigeants, y compris les mandataires sociaux des filiales
et les principaux cadres, sera concerné.

D'où l'idée d'abandonner certains éléments de rémunération contre la possibilité d'investir dans le groupe, en
utilisant certains outils éprouvés dans le cadre du private equity (souscription de BSA ratchet, d'actions de
préférence, etc.), dont la valeur à terme dépendra d'une formule de calcul reflétant la création de valeur
attribuée au dirigeant, en fonction des missions qui lui ont été confiées (développement d'un nouveau
produit, d'un nouveau territoire, etc.). Leur mérite essentiel est de donner au dirigeant le statut d'investisseur
à risque dans le groupe qu'il gère. Ceci explique pourquoi ces outils sont compatibles avec l'évolution
actuelle de la réglementation : s'ils offrent aux dirigeants une perspective de gain significatif, celui-ci ne
pourra être réalisé qu'en cas de création de valeur avérée, et sera la contrepartie de la prise d'un risque
patrimonial effectif. Autres avantages de ces outils :
- le gain réalisé bénéficie d'un régime fiscal et social avantageux, tant pour le dirigeant que pour la société;
- l'allocation de valeur est souple, puisque contractuelle, et plus fine qu'avec l'attribution de stock-options
ou d'actions gratuites émises par la société mère ;
- les actionnaires peuvent ne subir aucune dilution en droits de vote.

Leur principal inconvénient est constitué par le risque de perte de l'investissement par le dirigeant, nécessaire
contrepartie des avantages décrits ci-dessus. En pratique, la mise en place de ces outils nécessitera
notamment de définir avec précision les caractéristiques des instruments financiers à émettre, leur
valorisation initiale, l'identité de la société émettrice, le mode de liquidité à terme et la formule d'allocation
de valeur entre les actionnaires et les dirigeants.

C'est aujourd'hui qu'il est intéressant pour les groupes de réfléchir à la mise en place de ces outils: afin
d'éviter de perdre leurs meilleurs éléments bien sûr, mais aussi parce que ces solutions pourront être mises en
place en bas de cycle en termes de valorisation, limitant ainsi leur coût d'acquisition.

Annexe 8

Extrait du Rapport annuel 2007, Groupe Bouygues

1. Comité des rémunérations


Mis en place en 1996, le comité des rémunérations a pour mission, en s’inspirant des recommandations sur la
rémunération des dirigeants et mandataires sociaux de sociétés cotées formulées en janvier 2007 par l’Afep
et le Medef :
- de proposer au conseil d’administration la rémunération à allouer aux mandataires sociaux, ainsi que les
avantages de toute nature mis à leur disposition ;
- de définir à cet effet et de contrôler chaque année les règles de fixation de la part variable de la
rémunération des mandataires sociaux en veillant à la cohérence avec l’évaluation de leurs performances
et la stratégie à moyen terme de la société ;
- de définir une politique générale d’attribution des options, étant précisé que cette politique devra prévoir
la suppression de toute décote en cas d’attribution d’options aux dirigeants du Groupe, en particulier les
mandataires sociaux de la société ;
- d’examiner le ou les plans de souscription ou d'achat d'actions, en faveur des mandataires sociaux et des
collaborateurs ; et de transmettre une proposition au conseil d’administration portant notamment sur le
choix entre options d’achat ou de souscription ;
- d’émettre des propositions sur les systèmes de rémunération et d’incitation des dirigeants du Groupe ;

1 Même si ces recommandations n’ont pas (encore) de force obligatoire et sont susceptibles d’être ajustées
prochainement, la plupart des sociétés françaises cotées ont annoncé qu’elles s’y plieront, sous réserve de la marge de
manœuvre, non négligeable, laissée par le principe de « comply or explain ».

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- d’émettre des propositions, en cas d’attribution d’options ou d’attribution gratuite d’actions au président,
au directeur général ou à un directeur général délégué, sur le nombre d’actions issues de levées d’options
ou d’actions attribuées gratuitement que l’intéressé sera tenu de conserver jusqu’à la fin de ses fonctions.
- de soumettre chaque année au conseil le projet de rapport exigé par le Code de commerce :
 sur la rémunération et les avantages de toute nature consentis aux mandataires sociaux par la
société et les sociétés contrôlées au sens de l’article L. 233-16 du Code de commerce ;
 sur les options de souscription ou d’achat d’actions, et levées par les mandataires sociaux et les
dix salariés de la société, principaux bénéficiaires.
 sur les options consenties et levées par les salariés des sociétés contrôlées majoritairement par
Bouygues.

Pour l'accomplissement de ses travaux, le comité peut entendre le président du conseil d'administration ou
toute personne désignée par celui-ci. Le comité des rémunérations est composé de deux ou trois
administrateurs indépendants de la direction de la société. La présidence du comité est assurée par un
administrateur indépendant au sens du rapport Afep/Medef d’octobre 2003 et de la Recommandation
européenne du 15 février 2005.

Un administrateur ou censeur ne peut être nommé membre du comité des rémunérations si un mandataire
social ou un administrateur salarié de Bouygues est membre du comité analogue d’une société dans laquelle
cet administrateur ou censeur exerce lui-même une fonction de mandataire social.

Actuellement, le comité est composé de Pierre Barberis (président) et Patricia Barbizet. Tous deux sont des
administrateurs indépendants.

Le comité des rémunérations s’est réuni deux fois en 2007. Le taux de présence a été de 100 %. Il a examiné
la rémunération des mandataires sociaux et les attributions d’options qui leur ont été consenties. Il a proposé
les critères servant à déterminer la partie variable de la rémunération. Il a été consulté sur la mise à jour du
règlement intérieur en vue de préciser le régime des stock-options (période d’attribution, fenêtres négatives).
Il a formulé des propositions en ce qui concerne la conservation par les mandataires sociaux d’une partie des
actions résultant d’une levée de stock-options ; il a proposé la mise en place d’un nouveau plan d’options. Le
comité a également examiné et proposé au conseil les rapports sur les rémunérations des mandataires
sociaux, ainsi que sur les attributions et levées de stock-options au cours de l’exercice.

2. Rapport sur les rémunérations


(Articles L. 225-102-1 et L. 225-37 dernier alinéa, du Code de commerce)
Les principes et règles de détermination des rémunérations accordés aux mandataires sociaux
Le conseil d’administration a arrêté comme suit les principes et règles de détermination des rémunérations et
avantages accordés aux mandataires sociaux. Le conseil d’administration a pris en compte dès l’exercice
2007 les recommandations Afep/ Medef qui ont été publiées en janvier 2007 et qui traitent des rémunérations
des dirigeants, mandataires sociaux de sociétés cotées.

Rémunération fixe et avantages en nature


Les règles de détermination de la rémunération fixe ont été définies en 1999 et ont été appliquées depuis de
façon constante. La rémunération fixe est déterminée en prenant en compte le niveau et la difficulté des
responsabilités, l’expérience dans la fonction, l’ancienneté dans le Groupe, ainsi que les pratiques relevées
dans les groupes ou dans les entreprises exerçant des activités comparables. Les avantages en nature
consistent en la mise à disposition d’une voiture de fonction, à laquelle s’ajoute, pour Martin Bouygues et
Olivier Bouygues, la mise à disposition pour des besoins personnels d’une partie du temps d’une assistante
de direction et d’un chauffeur-agent de sécurité.

Rémunération variable
Les règles de détermination de la rémunération variable ont également été arrêtées en 1999 et n’ont pas été
modifiées jusqu’en 2007. Le conseil a décidé en février 2007 de modifier les critères de la rémunération
variable, en tenant compte des recommandations Afep/Medef.
La rémunération variable est individualisée : le conseil a défini pour chaque dirigeant des critères de
détermination de la rémunération variable et plafonné celle-ci à un pourcentage de la rémunération fixe. Le
plafond a été fixé à un pourcentage de la rémunération fixe qui varie lui aussi selon le dirigeant concerné.

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Les critères ont été retenus en tenant compte de la fonction confiée au mandataire social et du métier dans
lequel il exerce son activité.

La rémunération variable est fondée sur les performances de l’entreprise dirigée par le mandataire social
et/ou celle du Groupe, celles-ci étant déterminée par référence à des indicateurs économiques significatifs.
 Progression du résultat opérationnel courant.
 Évolution du bénéfice net consolidé (part du Groupe) de Bouygues.
 Cash-flow libre, avant BFR, de Bouygues.
 Évolution du bénéfice net consolidé (part du Groupe) de la filiale dirigée par le mandataire social
(Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas, TF1 ou Bouygues Telecom).
 Cash-flow libre avant BFR de la filiale dirigée par le mandataire social (Bouygues Construction,
Bouygues Immobilier, Colas, TF1 ou Bouygues Telecom).

Chaque mandataire social se voit appliquer une sélection de ces critères. Chaque critère détermine une partie
de la rémunération variable.

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