Omd Rapport Unesco 2015 Eng
Omd Rapport Unesco 2015 Eng
Omd Rapport Unesco 2015 Eng
NATI ONS U NI ES
Ce rapport a été établi par le Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs
du Millénaire pour le développement créé par le Secrétaire général des Nations Unies afin d’amélio-
rer le suivi de la réalisation du huitième objectif en renforçant la coordination interorganisations.
Plus de 30 organismes des Nations Unies et d’autres organisations sont représentés dans le Groupe
de réflexion, dont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’Organisation de coopé-
ration et de développement économiques et l’Organisation mondiale du commerce. Le Département
des affaires économiques et sociales du Secrétariat des Nations Unies (DAES) et le Programme des
Nations Unies pour le développement (PNUD) ont joué le rôle d’organismes chefs de file pour orga-
niser les activités du Groupe de réflexion. Le Groupe de réflexion a été coprésidé par Lenni Montiel,
Sous-Secrétaire général chargé du développement économique à DAES, et Magdy Martínez-Soli-
mán, Administratrice assistante et Directrice du Bureau des politiques et de l’appui aux programmes
du PNUD. La coordination a été assurée par Alexander Trepelkov, Directeur du Bureau du finance-
ment du développement, Willem van der Geest, Chef du Groupe des stratégies et politiques de dé-
veloppement, Division des politiques et de l’analyse en matière de développement et Diana Alarcón,
économiste hors classe, Bureau du Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales.
L’état
du partenariat mondial
pour le développement
asdf
Nations Unies
New York, 2015
iii
Cible 8.C : Répondre aux 8.6 Proportion du total des importations des pays
besoins particuliers des pays développés (en valeur et à l’exclusion des armes)
en développement sans littoral en provenance des pays en développement
et des petits États insulaires en et des pays les moins avancés qui sont admises
développement (en appliquant en franchise de droits
le Programme d’action pour
le développement durable 8.7 Droits de douane moyens appliqués par les pays
des petits États insulaires en développés aux produits agricoles et textiles
développement et les décisions en provenance des pays en développement
de la vingt-deuxième session
extraordinaire de l’Assemblée 8.8 Estimation des subventions agricoles dans les pays
générale) de l’OCDE en pourcentage de leur produit intérieur
brut
Cibles Indicateurs
Viabilité de la dette
Cible 8.D : Traiter globalement 8.10 Nombre total de pays ayant atteint leurs points
le problème de la dette de décision et nombre total de pays ayant atteint
des pays en développement leur point d’achèvement (cumulatif) dans le cadre
par des mesures d’ordre national de l’Initiative en faveur des pays pauvres
et international propres à rendre très endettés (PPTE)
l’endettement viable à long terme
8.11 Allégement de la dette annoncé au titre
de l’Initiative en faveur des pays pauvres
très endettés et de l’Initiative d’allégement
de la dette multilatérale (IADM)
Cible 8.F : En coopération avec 8.14 Nombre de lignes fixes, pour 100 habitants
le secteur privé, faire en sorte
que les avantages des nouvelles 8.15 Nombre d’abonnés à un service de téléphonie
technologies, en particulier mobile, pour 100 habitants
des technologies de l’information
8.16 Nombre d’utilisateurs d’Internet,
et de la communication,
pour 100 habitants
soient accordés à tous
1
Résumé
1 Tous les montants monétaires sont exprimés en dollars des États-Unis, sauf indication
contraire.
4 L’état du partenariat mondial pour le développement
120
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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Projets, programmes et coopération technique Aide humanitaire
relatifs au développement bilatéral Dons nets sous forme de remise de dette
APD multilatérale Aide affectée aux services sociaux de base
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0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Afrique PMA Pays en développement Petits États insulaires
sans littoral en développement
Source : Données du CAD de l’OCDE.
Suède
Luxembourg
Norvège
Danemark
Royaume-Uni
Pays-Bas
Finlande
Suisse
Belgique
Allemagne
Irlande
France
Nouvelle-Zélande
Australie
Autriche Cible des Nations Unies,
Canada 0,7 % du RNB
Islande
Japon
États-Unis
Portugal
Italie
Espagne
Rép. de Corée
Rép. de Slovénie
Rép. tchèque
Grèce
Rép. slovaque
Pologne
Total du CAD
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2
La majeure partie de l’APD est accordée sous la forme d’un appui bi
latéral ou multilatéral à des projets et programmes de développement. En
outre, des volumes importants d’allégement de créances détenues par des
membres du CAD ont été comptabilisés dans l’APD, en particulier en 2005
et 2006. Un autre point qui a retenu l’attention a été la proportion de l’APD
affectée aux services sociaux de base (indicateur 8.2), qui a augmenté ré
gulièrement durant la première décennie du millénaire mais sans toutefois
atteindre le niveau record de 2009.
Alors que la communauté internationale a défini des groupes de pays
prioritaires, les engagements en matière d’APD à leur égard ont également été
suivis au cours de la période de réalisation des OMD. Les PMA et l’Afrique
ont reçu des montants considérables au titre de l’APD au cours de cette pé
riode, suivis par les pays en développement sans littoral et les petits États
insulaires en développement.
Le principal indicateur de l’« effort » consenti en matière d’APD, sur
veillé dans le cadre de l’objectif 8 (indicateur 8.1), a été le niveau de l’assis
tance fournie par chaque donateur exprimée en pourcentage de son revenu
national brut (RNB). L’apport d’APD des donateurs diffère grandement selon
cette mesure si on les compare non seulement les uns aux autres, mais aussi
aux objectifs fixés par l’ONU consistant à affecter un apport total d’APD
équivalent à 0,7 % du RNB et une part aux PMA équivalente à 0,15-0,20 %
du RNB.
Écarts entre l’apport d’APD par les donateurs du CAD et les objectifs fixés,
2013 et 2014
Source : Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l’ONU, sur la base des
données du CAD de l’OCDE.
l’APD ne s’est élevé qu’à 0,29 % de leur RNB en 2014, d’où un écart de
191 milliards de dollars représentant 0,41 % du RNB.
De ce fait, l’APD aux PMA a représenté 0,10 % du RNB des pays du
CAD en 2013, la dernière année pour laquelle des données ventilées par pays
sont disponibles. Ce pourcentage reste inférieur au niveau record de 2010,
0,11 %. Ces dernières années, l’APD aux PMA a chuté, laissant un déficit
compris entre 0,05 et 0,10 % du RNB en 2013, ce qui représente entre 22
et 45 milliards de dollars. En 2013, seulement neuf donateurs du CAD ont
dépassé le seuil de 0,15 % : la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Irlande,
le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède.
Cependant, certains pays ont récemment accru leur aide aux PMA,
et, en 2013, dix-sept membres du CAD ont augmenté leur APD à ces pays.
En particulier, le Royaume-Uni a augmenté sa contribution de2012 à 2013,
qui est passée de 0,06 point de pourcentage à 0,24 % du RNB, dépassant la
valeur supérieure de l’objectif fixé par l’ONU. Par ailleurs, le Japon a accru
ses flux d’aide, passés de 0,08 % en 2012 à 0,14 % en 2013 (en grande partie
du fait de l’important allégement de la dette du Myanmar), tandis que la
Belgique a porté sa contribution de 0,14 % en 2012 à 0,16 % en 2013.
Le volume de l’APD a été le point qui a retenu l’attention au niveau du
suivi de l’aide au plan international, mais la communauté internationale se
préoccupe depuis longtemps de l’efficacité de l’assistance fournie. Ainsi, l’ob
jectif 8 a inclus dans son suivi la part de l’APD qui « n’est pas liée » (indica
teur 8.3), c’est-à-dire qui ne s’accompagne pas de restrictions concernant le
lieu où le pays bénéficiaire de l’aide doit effectuer les achats de biens et ser
vices. La suppression des restrictions imposées aux achats du bénéficiaire vise
à encourager le choix des fournisseurs les plus appropriés, qui sont souvent
dans le Sud. De nombreux donateurs ont complètement délié leur APD bila
térale, mais d’autres devraient encore accroître la part de leur aide non liée.
Les donateurs du CAD et leurs partenaires du développement ont fait
des efforts supplémentaires pour renforcer l’efficacité de l’aide. Ainsi, ils ont
notamment amélioré la comptabilisation de l’APD dans les budgets natio
naux et renforcé les systèmes administratifs des pays utilisés dans la gestion
des programmes et projets financés par l’aide, de façon à ce que les donateurs
aient recours à ces systèmes au lieu d’imposer des fardeaux administratifs
supplémentaires aux bénéficiaires. Néanmoins, les conditions liées à l’APD
demeurent un fardeau, les procédures internes des donateurs restent com
plexes et le paysage fragmenté continue de poser des problèmes de coordina
tion majeurs aux pays bénéficiaires.
De fait, le renforcement de la responsabilité mutuelle des donateurs et
bénéficiaires — et a fortiori l’intégration effective et cohérente de l’aide de
fournisseurs du Sud, de fondations et d’autres dans les stratégies nationales
8 L’état du partenariat mondial pour le développement
APD des donateurs du CAD accordée aux pays les moins avancés,
2000 et 2013 (en pourcentage du RNB)
Luxembourg
Suède
Norvège
Danemark
Royaume-Uni
Irlande
Finlande
Pays-Bas
Belgique
Japon
Islande
France
Suisse
Canada
Allemagne Cible des Nations Unies
Australie (limite supérieure)
Autriche
Nouvelle-Zélande
Portugal
États-Unis
Rép. de Corée
Italie
Espagne
Rép. tchèque
Pologne
Rép. de Slovénie Cible des Nations Unies
Rép. slovaque (limite inférieure)
Grèce
Total du CAD
0 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
95
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85
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75
70
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2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014
Pays en développement, armes et pétrole exclus PMA, armes et pétrole exclus
Pays en développement, armes exclues PMA, armes exclues
Note : Proportion de la valeur des importations totales des pays développés (pétrole et armes exclus)
en provenance des pays en développement et des pays les moins avancés admises en franchise de
droits. Cet indicateur est également soumis à l’influence des changements intervenant dans la struc-
ture des exportations et des prix relatifs.
Source : Base de données du Centre du commerce international (ITC), de la Conférence des Nations
Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et de l’Organisation mondiale du commerce
(OMC).
2000 à 44 % en 2014; leur part dans le commerce mondial des services est
quant à elle passée de 24 % à 30 % au cours de la même période. Les expor
tations de marchandises des pays les moins avancés a augmenté au cours de
cette période, mais est restée insignifiante, représentant 1,1 % du commerce
mondial. Les échanges Sud-Sud représentent 52 % des exportations des pays
en développement et une part croissante des exportations des pays les moins
avancés.
L’accroissement des échanges mondiaux a été soutenu par l’extension
des réseaux de production internationaux en de multiples lieux, souvent
appelés chaînes de valeur mondiale. Le commerce des pièces détachées et
composants entre pays en développement a régulièrement augmenté au cours
des 15 dernières années, atteignant 25 % en 2013, et leur part dans les échan
ges entre pays développés et pays en développement a atteint 40 % durant
Résumé 11
50 46,3
44
40,9 41,7
40
30,8
30 27,7
25,3
20
10
0
2002-05 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Moyenne
Politiques et réglementations commerciales Renforcement des capacités productives
Infrastructure économique Ajustement lié au commerce
Viabilité de la dette
Au moment où le Sommet du Millénaire se tenait, de nombreux gouverne
ments de pays en développement avaient connu une ou plusieurs crises de la
dette souveraine. Comme chaque crise avait imposé des coûts économiques et
sociaux élevés, la communauté internationale a mis l’accent sur la prévention
et le règlement des futures crises de la dette souveraine; une double démarche
qui se poursuit encore.
Résumé 13
50
45
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35
30
25
20
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0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Pays à faible revenu Ensemble des pays à faible revenu
Pays à revenu intermédiaire, et à revenu intermédiaire
tranche inférieure Pays à revenu intermédiaire, tranche supérieure
Néanmoins, les données disponibles décrivent une situation qui n’est pas
satisfaisante. D’une part, lorsqu’un effort international concerté est fait pour
fournir des médicaments essentiels à un coût abordable, le résultat est posi
tif. Les données relatives aux cas moins connus, même lorsque, en principe,
des médicaments génériques peu coûteux sont disponibles, ont été décou
rageantes, du fait de différentes contraintes entravant l’amélioration de leur
fourniture, dont les politiques internationales ne traitent que partiellement.
L’évolution de l’accès aux antirétroviraux montre ce qui est possible et
souligne l’importance des législations, politiques et mesures dans le domaine
des droits de propriété intellectuelle lorsque des médicaments essentiels sont
encore sous brevet. L’afflux massif de fonds de la communauté internationale
pour le VIH, la tuberculose, le paludisme et d’autres maladies prioritaires
[notamment le Fonds mondial, l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vac
cination (GAVI), le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte
contre le sida (PEPFAR) et la Facilité internationale d’achat de médicaments
(UNITAID)] a regroupé la demande et amélioré l’accès à ces médicaments.
Au début du millénaire, la trithérapie consistant dans l’association de trois
antirétroviraux, alors sous brevet, coûtait plus de 10 000 dollars par patient
et par an. L’introduction d’un traitement antirétroviral générique en 2001,
dont le prix avait été très fortement réduit, à 350 dollars par patient et par
an, a induit des réductions spectaculaires du coût du traitement de première
intention, qui est aujourd’hui disponible pour un coût légèrement supérieur
à 100 dollars par patient et par an. Des accords d’octroi volontaire de licences
ont commencé à jouer un rôle plus important en facilitant l’accès aux traite
ments, mais les traitements antirétroviraux de troisième intention et nombre
de ceux de deuxième intention demeurent coûteux. Cela s’explique en partie
par le fait que ces médicaments sont nouveaux sur le marché, que leur volume
de vente demeure limité et qu’ils sont plus largement brevetés.
En revanche, l’accès au nouveau traitement du virus de l’hépatite C est
limité, avec seulement une petite minorité parmi les 130 à 150 millions de
personnes qui sont infectées à l’échelle mondiale recevant un diagnostic et
un nombre encore plus réduit recevant un traitement. En 2013, un médica
ment pour traiter le virus de l’hépatite C a été lancé aux États-Unis au coût
de 84 000 dollars pour un traitement complet de 12 semaines et l’OMS
envisage à l’heure actuelle de l’inscrire sur sa liste des médicaments essen
tiels. Certains pays en développement sont depuis lors parvenus à négocier
de fortes réductions de prix et les premiers accords de licence ont été signés,
mais de nouvelles réductions de prix sont nécessaires pour que les nouveaux
traitements soient abordables.
La situation à caractère plus général dans un échantillon de pays repré
sentatif provient de 26 enquêtes qui ont été réalisées à des moments différents
Résumé 17
80
66,3 66,8
66,6
60 60
56,4 58,1
40
29,6
20 21,2 22,2
17,6
0
Secteur public (n = 11) Secteur privé (n = 11) Secteur public (n = 13) Secteur privé (n = 14)
Pays à faible revenu Pays à revenu intermédiaire,
tranche inférieure
Maximum Moyenne Minimum Moyenne Moyenne
secteur privé secteur public
Note : n = nombre de pays. Les paniers de médicaments retenus aux fins de l’enquête diffèrent selon
les pays.
Source : Organisation mondiale de la Santé/Health Action International (OMS/HAI), d’après les don-
nées provenant d’enquêtes sur les prix des médicaments et leur disponibilité, menées entre 2007 et
2014 selon la méthode standard de l’OMS/HAI; à consulter à l’adresse suivante : www.haiweb.org/
medicineprices.
entre 2007 et 2014. Si ces études sont révélatrices, il apparaît que les médica
ments génériques sont nettement moins disponibles dans les établissements
du secteur public que dans les établissements du secteur privé et qu’ils sont
parfois même peu disponibles dans ces derniers.
Pour que l’accès puisse être amélioré, il faut également que les médica
ments soient abordables. Dans ces enquêtes, l’accessibilité financière est expri
mée en nombre de jours de salaire nécessaires pour que les fonctionnaires non
qualifiés les moins bien payés achètent un traitement standard. L’évolution
de l’accessibilité financière de l’inhalateur de salbutamol générique le moins
coûteux (pour l’asthme) a été évaluée dans les pays faisant l’objet d’enquêtes
répétées. Dans la province de Shaanxi (Chine), au Liban, en République-
Unie de Tanzanie et en Ukraine, moins d’un jour de salaire permettait de
18 L’état du partenariat mondial pour le développement
2007
Ukraine
2012
2004
Liban
2013
2005/6
Soudan
2013
2004
Mongolie
2012
2004
Ouganda
2013
2005
Tadjikistan
2013
Rép.-Unie 2004
de Tanzanie
2012
2005
Kirghizistan
2010
2010
Chine,
province 2012
de Shaanxi
2014
0 1 jour 3 6 9 12 15
Source : OMS/HAI, d’après les données provenant d’enquêtes sur les prix des médicaments et leur
disponibilité, menées entre 2007 et 2014 selon la méthode standard de l’OMS/HAI; à consulter à
l’adresse suivante : www.haiweb.org/medicineprices.
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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015*
Nombre d’abonnements aux réseaux mobiles à haut débit dans les pays développés
Nombre d’abonnements aux réseaux mobiles à haut débit dans les pays en développement
Nombre d’abonnements aux réseaux fixes à haut débit dans les pays développés
Nombre d’abonnements aux réseaux fixes à haut débit dans les pays en développement
Note : Les catégories des pays développés et des pays en développement sont basées sur le co-
dage M49 de l’ONU; voir www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Pages/definitions/regions.aspx.
* Les données relatives à 2015 sont des estimations.
Source : Union internationale des télécommunications (UIT), Base de données des télécommunica-
tions mondiales et des indicateurs des TIC.
rôle qu’ils jouent dans le développement et les effets qu’ils ont sur celui-ci.
Ainsi, les TIC peuvent aider à fournir les informations et les services gou
vernementaux aux citoyens dans les pays développés et les pays en dévelop
pement et renforcer l’efficacité, la transparence, la responsabilisation et la
participation des citoyens. En 2014, le nombre de gouvernements offrant des
applications mobiles et des portails mobiles avait atteint près de la cinquan
taine, tandis que 130 pays publiaient des parties de leur budget en ligne. Au
total, 118 gouvernements utilisent officiellement les médias sociaux tandis
que 75 ont mis leur politique de participation électronique en ligne, ce qui
montre le potentiel des TIC pour un engagement civique renforcé.
De plus, l’amélioration de l’accès à des systèmes d’alerte rapide visant à
réduire les risques de catastrophe a été un objectif important des cadres pour
la réduction des risques de catastrophe adoptés par la communauté interna
tionale. Les améliorations apportées au suivi et à la prévision des risques et
à la qualité des données transmises par satellite et l’augmentation de la puis
sance des ordinateurs et l’amélioration de leur connectivité se sont traduites
par une transformation des systèmes d’alerte rapide dans le monde entier. La
couverture des réseaux de téléphonie mobile a augmenté de façon spectacu
laire les possibilités de diffuser des alertes en temps utile directement à ceux
qui sont exposés aux risques et d’apporter un appui aux alertes entre pays.
Toutefois, l’accent mis ici sur les TIC ne devrait pas détourner l’atten
tion de la nécessité de surmonter les obstacles au transfert de technologies et à
la production de technologies dans d’autres domaines. Ainsi, l’adaptation au
changement climatique et l’atténuation de ses effets constituent des priorités
pour la communauté internationale depuis le Sommet de Rio tenu en 1992.
À ce propos, un exemple des problèmes qui se posent est que les pays en déve
loppement ont sollicité une assistance technique aux fins de l’adaptation au
changement climatique et/ou de l’atténuation de ses effets auprès du Centre
et Réseau des technologies climatiques récemment créé. Le Centre, codirigé
par le Programme des Nations Unies pour l’environnement et l’Organisation
des Nations Unies pour le développement industriel, sert de centre de coordi
nation pour l’amélioration de la mise au point et du transfert des technologies
relatives au climat. Les demandes des pays en développement concernent un
large éventail de technologies, qui vont de la gestion de l’énergie, de l’eau et
des déchets et des transports efficaces à l’agriculture, la pêche, la biodiversité
et la récupération de l’eau. De fait, les besoins touchant au prochain pro
gramme de développement pour l’après-2015 seront considérables.
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