Jihed
Jihed
Jihed
LE CONTRAT DE LEASING
ANNEE DE FORMATION :
2019/2021
DEDICACE
MOHAMED JIHED
REMERCIMENT
J'adresse mes remerciements sincères et affectueux à mon
mentor et compagnon dans mon combat, Mme Chedid Hanen, et
merci, Mme Amamou Maali.
MOHAMED JIHED
Liste des Abréviations
LF : Location Financement
RS : Retenu à la Source
INTRODUCTION
Le leasing, existant depuis 1952 aux états unis d'Amériques, n'a vu le jour en Tunisie
qu'en 1984 par la création de « Tunisie leasing ».
Il est resté non réglementé jusqu'à l'apparition des lois 94-89 et 94-90 en juillet 1994 par
les quelles, le législateur a opté pour l'approche juridique de cette opération. C'est à dire que
l'opération de leasing n'est qu'une location assortie d'une promesse de vente. Par conséquence
seuls les paiements de redevances devront être enregistrés, comme pour tout contrat de
location. Les biens n'apparaissent pas au bilan du locataire-utilisateur du bien. Ils sont
comptabilisés dans les comptes du bailleur. C'est cette solution qui a été choisie par la loi
n°94-89 du 26 juillet 1994, relative au leasing
Le leasing ou crédit-bail est une opération établie entre trois acteurs que sont
l’entreprise, le fournisseur de matériel et un établissement financier. Ce contrat de location
permet à une société de profiter d’un bien pendant une certaine durée sans en être le
propriétaire.
Le leasing est une forme de contrat de location à durée déterminée qui, à son terme,
peut comporter une option d’achat, une reconduction du contrat ou la restitution du matériel.
Acquérir du matériel en leasing présente des avantages fiscaux et comptables pour une
entreprise. Il permet en effet de préserver ses capacités d’investissement et d’endettement
puisque le leasing ne figure pas sur le bilan comptable. De plus, les loyers du leasing étant
comptabilisés comme des charges dans le compte de résultat, cela permet à la société de
diminuer le montant de l’impôt à verser. Enfin, le préfinancement de la TVA est assuré par
l’établissement de crédit et son paiement est échelonné sur toute la durée du contrat.
Le contrat de leasing est établi entre trois protagonistes : un crédit preneur qui loue le
matériel (l’entreprise), un fournisseur de matériel et un crédit bailleur qui finance le matériel.
Il peut s’agir d’une banque, d’un établissement de crédit ou d’une société de crédit-bail. Un
chef d’entreprise qui souhaite acquérir un bien dont il ne peut ou ne veut acquérir la propriété
va s’adresser auprès d’un fournisseur avant de faire une demande de leasing auprès d’un
1|Page
Introduction
crédit bailleur. Ce dernier achète alors le matériel et le loue pendant une durée déterminée à
l’entreprise, mais il s’engage à le vendre à l’issue du contrat au crédit preneur s’il le souhaite.
Le leasing se distingue de la simple location longue durée, car il existe une possibilité de
devenir propriétaire à la fin du contrat. Ce n’est pas non plus une location-vente puisque
aucune obligation d’achat n’est mentionnée dans le contrat de leasing.
Le leasing est un moyen de financement accessible à toutes les entreprises, quel que soit
le statut juridique. Les PME et PMI, les professions libérales et l’auto entrepreneurs, les
entreprises industrielles, commerciales, agricoles et artisanales peuvent recourir au leasing.
Le leasing opérationnel :
2|Page
PARTIE THEORIQUE
CHAPITRE 1 :
LE CONTRAT DE LEASING
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
CHAPITRE 1 : LE CONTRAT DE
LEASING
SECTION 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LE
LEASING :
Ce premier chapitre est à la fois un voyage dans le passé pour trouver les origines du
leasing au milieu des diverses versions, un arrêt sur le présent pour évaluer l’état actuel du
leasing dans le monde des affaires et une vision vers l’avenir pour prévoir ce qu’adviendra ce
mode de financement particulier.
Il y a lieu de préciser qu’il n’existe pas une définition stricte du leasing. Ce terme
d’origine anglo-saxonne, s’est imposé dans la pratique financière un peu partout dans le
monde avec des dénominations différentes telles que le crédit-bail en France ou IDJAR dans
les pays arabes.
On retrouve, aussi, le leasing dans ces pays avec des pratiques juridiques, comptables et
techniques diversifiées.
Nous clôturerons ce chapitre par le déroulement d’une opération de Leasing,
mais avant nous définirons les partenaires qui y participent.
I. Histoire du leasing :
L'histoire de la location est vieille de plus de quatre mille ans et coïncide avec
l'apparition de l'écriture et des civilisations organisées.
Personne ne connaît avec exactitude la date du premier contrat de location conclu dans
l'histoire de l'humanité.
3|Page
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
La première preuve matérielle d'une opération de location remonte à plus de 2000 ans
avant J-C. Elle a été mise à jour par des scientifiques lors de fouilles pratiquées dans
l'ancienne cité.
Etat sumérienne d’Our en basse Mésopotamie (sud de l'Irak). Les prêtres de Sumer
louaient alors aux fermiers du bétail, des outils agricoles ou des terres en échange du
paiement d'un prix fixe. Les parties définissaient sur des tablettes d'argile les
conditions d'utilisation et de possession, l'obligation de transfert et de paiement ainsi
que le droit d'accès aux sources d'eau.
Dans cette même région, apparut le Code d'Hammourabi, du nom du roi de Babylone
au début du XVIII siècle avant. J.-C. Il s'agit sinon de la première, de l'une des premières lois
écrites. Nous y découvrons que la location était déjà une formule très répandue. Elle pouvait
aussi bien concerner des animaux comme le bœuf, le mouton, le chien de berger ou l'âne,
mais également, et cela nous intéresse au premier titre, des objets mobiliers à destination
professionnellecomme les bateaux, les chariots, les charrues ou les systèmes d'irrigation.
I.2. L’Antiquité :
A partir de 1200 avant J-C, les Phéniciens se sont progressivement illustrés dans le
commerce maritime, jusqu'à mener une véritable expansion vers l'occident. Leurs comptoirs
s'étendaient sur tout le bord méditerranéen.
Pour assurer le développement de leurs activités, les Phéniciens pratiquaient la location
des navires de long cours. La nature de ces opérations nedifférait guère des contrats de leasing
que nous connaissons aujourd'hui. Pour donner satisfaction à sa clientèle, les Phéniciens ne se
limitaient pas à louer des navires, ils en proposaient aussi l'équipage.
On peut raisonnablement penser que les Phéniciens ont approché le concept du leasing
financier. Les navires étaient loués pour une période fixe. Le locataire en supportait seul les
risques et jouissait à son gré des profits.
4|Page
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
La première société de l'histoire humaine connue pour avoir développé une activité de
location fut celle de la famille de banquiers Muras hu aux environs de 450 à 400 avant J-C,
dans l'ancienne cité de Nippur au sud-est de Babylone. Elle était avant tout spécialisée dans la
location des terres agricoles. Elle pratiquait également la location du bétail et celui des
équipements agricoles.
On rapporte que les officiers et les soldats au service de l’empire perse recevaient des
terres en paiement de leur solde. Ceux qui n'entendaient pas les cultiver eux-mêmes, les
louaient aux Muras hu, lesquels en confiaient la gestion et l'usage à des cultivateurs contre
rémunération.
Il est intéressant de noter l'étonnante proximité avec le système triangulaire
caractéristique du leasing. On retrouve les trois intervenants que sont le fournisseur, le
preneur et le donneur de leasing.
I.4. Le Moyen Age :
5|Page
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Nous l'avons vu, la location remonte aux origines des civilisations. Souvent, elle
approcha la forme actuelle du leasing, mais jamais n'en remplit toutes les conditions. Il fallut
un long développement pour que l'histoire en arrive à cette forme évoluée de l'économie et
l'idée d'un homme, Henry Schönefeld. Cet entrepreneur californien en développa le concept.
Son idée consistait à acquérir machines et véhicules de transport pour en céder ensuite
l'usage aux entreprises qui en manifestaient le besoin. La durée devait être fixe, le contrat non
résiliable et les paiements interviennent à échéances ponctuelles. Pour développer son idée, il
créa en mai 1952 à San Francisco, la société United State Leasing Corporation.
6|Page
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Le leasing s’est propagé dans les pays industrialisés une dizaine d’années après son
apparition aux Etats-Unis. En 1961 au Canada, au Royaume Uni, en Suède, en Allemagne, en
Suisse et en France. En 1963 au Japon, en Belgique, en Finlande, en Espagne et en Italie.
La contagion ne s’est pas limitée en Europe, elle a gagné l’Amérique latine (Brésil,
Venezuela…), l’Asie (Indonésie, Corée, philippines …), l’Australie, l’Afrique (Maroc, côte
d’ivoire…).
L’extension géographique du leasing a été accompagnée de l’établissement de relations
internationales entre professionnels de cette technique. De grands clubs internationaux se sont
fondés : Lease Club, Crédit Union, Multi Lease, Ebic Lease…
Les pays anglo-saxons, notamment, le Royaume-Uni ont reçu le leasing comme un
nouveau mode de financement sans édicter des lois nouvelles.
De plus, dans ces pays anglo-saxons, l’avantage fiscal consistant à attribuer la propriété
des biens aux entreprises locataires ont été un puissant facteur d’expansion du leasing.
Dans les pays de droit latin, au contraire, la tradition juridique nécessitait de ranger le
nouveau type de financement dans une catégorie de contrats défini par la loi.
Par exemple, en France, sur le plan fiscal, les autorités responsables sont
Intervenues pour contrôler ou limiter les avantages fiscaux que l’introduction du leasing
aurait pu procurer en vertu de la législation existante ; ou bien, dans certains cas ou le leasing
leur paraissait un procédé bénéfique, elles sont intervenues pour créer des avantages en faveur
de ce procédé.
7|Page
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
disposition des investisseurs des biens moyennant le versement de loyers pour une durée
irrévocable.
a) Dans le droit anglo-saxon :
Le leasing recouvre une variété d’opérations de location fondées sur des distinctions
économiques et non juridiques, allant de la location simple à la location avec option d’achat.
En effet, dans ces pays anglo-saxons, le leasing concerne tout bien, indépendamment de sa
destination, le bien peut être mis à la disposition aussi bien des professionnels que des
particuliers6. L’option d’achat peut être incluse dans le contrat mais n’en constitue pas un
aspect spécifique ; elle est possible et non systématique.
b) Dans le droit latin :
8|Page
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
France fût la première à la ratifier suivie de l’Italie puis du Nigeria. La convention put alors
entrer en vigueur le 01.05.1995.
La convention s’assigne pour objet de sauvegarder l’équilibre entre les intérêts des
différentes parties à l’opération et d’adapter les règles juridiques régissant habituellement le
contrat de bail aux relations triangulaires caractéristiques qui naissent des opérations de
leasing.
Dans son article premier, la convention d’Ottawa décrit le leasing comme l’opération
dans laquelle une partie (le crédit-bailleur) ;
Pouvant être une société de leasing, un établissement financier ou une filiale de banque,
le bailleur acquiert le bien pour le donner en location. Il est le propriétaire ‘juridique’ du bien
dont il cède au locataire le droit d ‘usage. Le bailleur reçoit en contrepartie des redevances
périodiques convenues.
9|Page
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Ces dernières années, on assiste à l’apparition d’une nouvelle forme Conclut, sur
l’indication d’une autre partie (le crédit-preneur), un contrat dénommé le ‘contrat de
fourniture’ avec une troisième partie (le fournisseur) en vertu duquel elle acquiert un bien
d’équipement, du matériel ou de l’outillage dans des termes approuvés par le crédit-preneur,
Le locataire est l’investisseur qui reçoit le bien en location. Il détient le droit d’usage
et d’utilisation pour ses besoins d’exploitation. Il est en conséquence le propriétaire
10 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
11 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Note ;
Le procès-verbal de réception est un document qui atteste que le client a réceptionné le
matériel et qu’il est conforme à sa commande.
La signature du procès-verbal de réception conjointement par le locataire et le
fournisseur déclenche le paiement du fournisseur par le bailleur et le versement du premier
loyer par le crédit-preneur au crédit-bailleur.
Une fois ces notions de base sur le leasing définies, nous détaillerons dans le chapitre
suivant les caractéristiques de ce mode de financement à savoir les différentes formes que
peut revêtir le leasing. Nous évoquerons aussi dans ce chapitre l’aspect juridique d’une forme
restrictive du leasing soit le crédit-bail.
Il n’existe pas un cadre juridique universel au leasing. Ce dernier est régi par des
législations différentes d’un pays à un autre.
Le leasing est un terme générique qui recouvre une variété d’opération de location basée
sur des distinctions économiques et non juridiques. Il regroupe la location simple, la location-
vente, le crédit-bail et bien d’autres opérations.
La jurisprudence et la législation ont longtemps hésité à définir un contrat de leasing.
Ceci est peut-être dû à la complexité du contrat qui combine à la fois un contrat de vente, de
louage, de mandat…
C’est aussi peut-être la raison pour laquelle certains législateurs le classent sous la
catégorie d’un des contrats le combinant. En effet certains considèrent le leasing comme un
simple contrat de location, d’autres au contraire l’abordent comme une pure opération
financière.
Aux Etats-Unis, par exemple, le leasing opérationnel est considéré comme une simple
opération de location. Le leasing financier, au contraire, est considéré comme une opération
de vente.
En Belgique, par exemple, un contrat de crédit-bail ne concerne que les particuliers,
quant au contrat de leasing, il est destiné aux investisseurs.
D’après ces deux exemples, on voit bien que les pratiques du leasing varient d’un pays à
l’autre.
12 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Le crédit-bail est un type de leasing. Autrement dit, il est une dénomination restrictive
du leasing. Le crédit-bail est une opération originale qui malgré sa nature juridique de
louage est assimilée à une opération financière. Il est donc nécessaire de distinguer le crédit-
bail des autres opérations de leasing.
13 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
VENTE A
CREDIT- LOCATION LOCATION-
TEMPERA
BAIL SIMPLE VENTE
MENT
Objet/ but Acquisition Contrat de location Contrat de location Contract de
et/ou pur etsimple sans assorti d’une promesse vente
financement faculté d’achat synallagmatique devente
du bien loué pour le bailleur et
d’achat
pour le locataire
Nature de Contrat de Durée courte Durée fixe irrévocable Durée fixe
l’opération locationassorti renouvelable maximal
d’une promesse
unilatérale de
vente
Durée de Durée moyen Durée courte Durée fixe Durée fixe
l’opération net fixe renouvelable irrévocable maximal
Le leasing peut être classé selon plusieurs critères : le degré de transfert de risque au
locataire (leasing financier / leasing opérationnel), la nature du bien loué (mobilier /
immobilier), la nationalité des parties prenantes au contrat (leasing national / leasing
international), selon la finalité du contrat (contrat avec ou sans option d’achat) et selon
l’intention du locataire (location acquisition / location exploitation) …
Dans cette section, nous avons retenu les trois premiers critères. Cette classification
nous donne les variantes suivantes du Leasing :
14 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
a) Leasing financier :
Le leasing opérationnel est une formule de financement qui accompagne une offre de
services complémentaires (assurance, maintenance, remplacement…). Elle est généralement
pratiquée par des loueurs professionnels éventuellement associés à des sociétés
financières spécialisées dans le leasing.
Il s’agit donc pour le locataire d’un financement d’utilisation car l’équipement loué
n’est financé que pour une partie de sa durée de vie économique.
Le bailleur couvre ses coûts grâce aux nombreuses locations et à la vente finale du bien,
il assume ainsi un risque marché car les loyers ne permettent qu’un amortissement partiel du
capital investi.
II.2. Leasing mobilier versus leasing immobilier :
a) Leasing Mobilier :
Le leasing mobilier s’applique aux biens mobiliers neufs ou d’occasion comme les
machines et équipements industriels, les ordinateurs et matériels de bureau, les véhicules
utilitaires, les voitures de tourisme, les bateaux, avions et matériel ferroviaire …
15 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
b) Leasing Immobilier :
Le leasing domestique est une opération qui fait intervenir un bailleur et un locataire
résidents dans un même pays. La résidence du fournisseur n’est pas prise en considération.
b) Leasing international :
Le leasing international est une opération dont laquelle le bailleur et le locataire ont leur
résidence ou leur siège social dans des pays différents.
Lorsque le fournisseur, le locataire et le bailleur ont chacun leur résidence dans un pays
différents, l’opération a explicitement un caractère international.
III. Les adaptations particulières du leasing :
Le leasing s’adapte aux besoins particuliers du preneur. Il peut se structurer de multiples
façons.
III.1. Cession bail :
C’est la formule par laquelle une entreprise cède à la société de leasing un bien mobilier
ou immobilier dont elle est propriétaire et conclut aussitôt avec elle un contrat de leasing
sur ledit bien. Grâce à la cession bail, l’entreprise dispose de fonds nouveaux et continu, selon
le principe même du leasing, à utiliser le bien comme si elle en était toujours propriétaire.
Alors qu’un contrat de leasing EST, à l’origine, UN moyen pour le locataire de disposer
de nouveaux outils de production, la cession bail consiste à transformer en liquidités des actifs
existants, soit pour en financer d’autres plus utiles ou plus rentables, soit pour faire face à des
difficultés de trésorerie.
16 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Parfois, la cession bail est utilisée pour financer un bien qui doit être importé. Le
locataire décharge ainsi le bailleur des formalités de dédouanementà l’importation.
III.2. Crédit-bail adossé :
C’est un mécanisme complexe qui adjoint la cession bail et une sous- location. Deux
modalités de crédit-bail adossé sont à distinguer, selon qu’elles concernent une société de
crédit-bail et un fournisseur ou deux sociétés decrédit-bail.
a) Leasing Fournisseur
17 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Le leasing fiscal est un montage complexe réalisé dans les pays riches dont
l’environnement réglementaire est clair et stable. Le marché recouvre essentiellement cinq
pays : les Etats- Unis, le japon, l’Allemagne, la Grande- Bretagne et la France.
L’Etat voit dans le leasing fiscal un mécanisme indirect de subvention à même
d’admettre et de supporter le surcoût de trésorerie d’un système de différé fiscal.
c) Leasing partenaire :
Cette formule ne porte pas sur une fraction (meuble ou immeuble) des Investissements
d’une entreprise mais sur des installations complètes.
Après avoir vu relativement toutes les formes du leasing, ses dérivées et ses adaptations,
nous n’avons retenu que le crédit-bail pour étudier l’aspect juridique dans la prochaine
section.
C’est le document clé de l’opération de crédit-bail, puisqu’il crée le lien juridique entre
le locataire et le bailleur. Les parties y fixent les droits et obligations réciproques, ainsi que
les conditions et procédures. Le contrat précise, entre autres, la durée de location et
l’échéancier des loyers.
Le bailleur y réserve le droit au locataire, par une promesse unilatérale de vente, de se
porter acquéreur du bien à l’issue de la période contractuelle à un prix convenu d’avance.
C’est le code monétaire et financier qui reprend les dispositions de la loi, n°66-455 du 2
juillet 1966 qui traite du crédit-bail. D’après ce code, le crédit- bail est « une opération de
location de biens (meubles ou immeubles) achetés en vue de cette location par des organismes
financiers qui en demeurent propriétaires, lorsque ces opérations quelles que soient leurs
qualifications, donnent au locataire la possibilité d’acquérir tout ou partie des biens loués,
moyennant un prix convenu tenant compte, au moins pour partie….
18 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Pourtant, on ne peut réduire le crédit-bail à une simple location avec option d’achat,
c’est une opération complexe qui réalise une symbiose originale entre cinq contrats : la vente,
la location, le mandat, la promesse de vente et le contrat de crédit.
Le crédit-bail est un contrat de location dans lequel le bailleur concède à un
preneur, pour une durée déterminée, ses droits d’usage et de jouissance.
Le bailleur achète le bien pour le louer. Le contrat de vente devrait être
indépendant du contrat de location, mais c’est le locataire qui choisit et
réceptionne la chose vendue et assume les obligations qui en découlent.
Le contrat de crédit-bail comporte un mandat du crédit-bailleur qui délègue au
locataire l’exercice de ses droits d’acheteur et de propriétaire de la chose louée.
Le locataire agit au nom et pour le compte du bailleur.
Le preneur est bénéficiaire d’une promesse unilatérale de vente du bailleur. Le
prix est fixé à l’avance en tenant compte des loyers versés.
Le contrat de crédit-bail est un contrat de crédit diffèrent du prêt. Il permet au
locataire de disposer immédiatement d’un bien en le payant progressivement
sous forme de loyer.
IV.2. Classification d’un contrat de crédit-bail :
19 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Dans ce qui suit, nous détaillerons toutes les caractéristiques liées au contrat de crédit-
bail.
IV.3. Les clauses d’un contrat de crédit-bail :
20 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Les opérations de crédit-bail qui portent sur des immeubles sont publiées à la
conservation des hypothèques.
Le défaut de publicité est sanctionné par l’inopposabilité aux tiers. En effet, un contrat
de crédit-bail non publié est valable entre les parties mais reste inopposable aux tiers sauf si
ces derniers ont eu connaissance de l’existence des droits du crédit-bailleur.
21 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
La liste des clauses précitées n’est pas exhaustive, elle est à titre d’exemple.
Néanmoins, toutes les clauses figurant dans un contrat de crédit-bail doivent être
rigoureusement respectées par les parties prenantes.
IV.4. Droits et Obligations des partenaires :
La nature juridique du crédit-bail impose donc aux parties prenantes des obligations et
des droits. Comme les obligations d’un partenaire constitue par symétrie les droits d’un autre
partenaire, on ne citera dans les paragraphes qui suivent que les obligations de chacun.
Obligations du fournisseur :
Le fournisseur a tout d’abord une ‘obligation de délivrance’ du bien vis à vis du
locataire. Cela se concrétisera par la signature du procès-verbal de réception’ du matériel
conjointement par le locataire et le fournisseur. Ce procès-verbal constate que le bien est livré
et conforme à la commande.
Le fournisseur assume une ‘obligation de garantie contre les vices cachés’ au bénéfice
du locataire en cas d’inadaptation ou de défaillance de l’équipement.
Enfin, le fournisseur a l’obligation de transférer le titre de propriété au bailleur sur les
instructions du locataire.
Obligations du bailleur :
Obligations financières. D’abord, le bailleur doit remettre les fonds directement au
fournisseur comme prévu dans le contrat. Ensuite, il s’engage à respecter les délais de
paiement accordés à l’utilisateur du bien. Il ne doit donc pas réclamer les loyers avant leur
22 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
terme.
Le bailleur peut souscrire des polices d’assurance complémentaires pour son propre
compte. Il peut aussi intégrer dans son offre un package où les coûts de maintenance et les
primes d’assurance sont incluses dans les loyers.
Les conditions financières telles que les ristournes, les remises et les délais de paiement
négocié par le locataire auprès du fournisseur doivent être tenu en compte dans le calcul des
loyers.
Obligations légales. Le bailleur a pour obligation légale de publier le contrat au greffe
du tribunal de commerce du siège de l’entreprise locataire.
Cette publicité légale a pour objet de protéger les droits des autres créanciers du
locataire. Ces derniers ne doivent pas être leurrés par la surface financière du locataire. Le
bordereau de publication doit être le plus précis possible.
Le non-respect des publications légales entraîne pour le bailleur la perte de droit de
propriété.
Obligations liées au bien. Le bailleur a essentiellement une obligation d’abstention’. Il
s’engage à ne rien faire qui puisse nuire à l’utilisation et à l’exploitation du bien par le
preneur.
Le bailleur a également l’obligation de transférer la propriété du bien au locataire, à
l’issue du contrat, si ce dernier opte pour l’acquisition
Obligations du preneur :
En contrepartie du droit de jouissance, le preneur à l’obligation de payer les loyers aux
prix, lieu et dates convenues.
Le locataire a la charge de l’entretien et des réparations. En effet, le locataire assume les
risques techniques relatifs à l’utilisation du bien et éventuellement les conséquences d’une
sous exploitation de ce même bien.
Nous déduisons à travers cette section que la réglementation française reste vraiment
rigoureuse sur les définitions et les pratiques juridiques du crédit- bail.
La loi algérienne s’est fortement inspirée de l’aspect juridique du crédit- bail en France.
D’ailleurs, la plupart des pays Nord africains ont pratiqué le crédit-bail sous l’influence de
l’économie française présente dans leurs pays. L’exemple le plus frappant est celui du Maroc
qui a introduit le crédit-bail dès 1965.
23 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Ce chapitre traite des décisions portant sur la structure de financement d’une entreprise,
c’est à dire, la répartition de ses financements entre capitaux propres, emprunt bancaire et
crédit-bail. La question majeure est comment aboutir à une structure de financement
optimale ?
Le point de départ de ce chapitre est d’ordre qualitatif. Autrement dit, l’analyse du choix
de financement est fonction des avantages et inconvénients de chaque solution.
En réalité, l’aspect financier d’une opération de crédit-bail revêt une importance
particulière. Le coût du loyer demeure un élément de jugement exclusif dont dépendra la
décision d’un chef d’entreprise pour le choix du financement de son investissement.
Le leasing a la réputation d’être un peu plus cher que les autres modes de financement :
crédit bancaire, fonds propres...
Mais est ce que ces jugements sont fondés ? Et si la réponse est oui ?
Cette cherté n’est- elle pas justifiée par certains avantages ?
C’est les questions auxquelles nous tenterons de répondre dans le chapitre suivant.
VI. Avantages et inconvénients comparatifs du leasing :
Quotité de financement :
Dans la plupart des cas, le leasing permet le financement jusqu'à 100% toutes taxes
comprises de la valeur de l’équipement à acquérir. Plus accessoirement l’ensemble des
prestations nécessaires à la mise en place et à au fonctionnement du bien loué.
24 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
Trésorerie préservée :
En offrant un financement total de l’investissement, le leasing permet de préserver la
trésorerie de l’entreprise qui conserve ses fonds propres pour les affecter au financement des
besoins de son exploitation.
Garanties réduites :
Le leasing ne nécessite généralement pas de garanties lourdes à supporter par le
locataire. Le bailleur peut s’en tenir uniquement à la propriété du bien à financer qu’il détient
jusqu’à l’expiration du contrat. Toutefois, le bailleur peut demander des sûretés ou des
garanties réelles pour se prémunir contre le risque d’une négligence du bien par le locataire.
La charge de la TVA est étalée sur toute la durée de la location, elle est payée au fur et
à mesure par le locataire lors des facturations des loyers par le bailleur.
b) Pour le bailleur :
Forte garantie
Le titre de propriété est la principale garantie du bailleur. Il est considéré comme un
créancier privilégié par rapport aux autres créanciers du locataire.
25 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
26 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
contrôler son marché, d’accroître les parts qu’il en détient, d’obtenir des revenus auxiliaires et
d’accroître sa rentabilité.
Marché et concurrence :
Ce programme permet au fournisseur de proposer une offre globale à son client, tout en
ayant un discours agressif sur le prix. Il lui permet de jouer sur de nombreux paramètres
(maintenance, consommables et autres prestations incorporées au contrat) déjouant ainsi les
comparaisons avec la concurrence, car la compétition ne porte plus exclusivement sur les
qualités techniques et le prix du bien mais également sur le service.
De cette manière, le fournisseur se démarque de la concurrence et emporte plus
facilement la décision de l’acheteur.
En outre, le fournisseur contrôle sa part de marché puisque des utilisateurs actuels de
matériel sont les acheteurs potentiels de nouveaux matériels. Il est donc important pour un
fournisseur d ‘exercer des actions marketing pour fidéliser des clients existants.
Le « Programme de financement des ventes » permet au fournisseur de mieux maîtriser
la récupération des matériels retournés à l’expiration d’un contrat de leasing. Il pourra décider
des circuits de commercialisation les plus appropriés.
C'est pourquoi, le fournisseur qui cède un équipement à une société de leasing pour la
mise à la disposition des preneurs sera plus rassuré sur la bonne fin du contrat de vente du
matériel.
Forte rentabilité :
La marge commerciale comprend, en plus de la marge sur la vente du matériel, un
produit financier annexe complété éventuellement par une commission d ‘apport d’affaires
payées par la société de leasing au fournisseur. De même, d’autres commissions peuvent être
obtenues dans le cadre de la location - service qui intègre prime d’assurance et maintenance.
Services complémentaires :
Indirectement, un programme de financement des ventes apporte une bonne formation
au fournisseur en matière de financement des investissements et une opportunité d’acquérir
une certaine expertise en matière de montage financier.
Naturellement, tous ces avantages cités ci-dessus ne doivent pas être la seule
motivation. Le leasing doit rester pour le fournisseur un outil marketing destiné à favoriser
une activité principale : la vente des matériels.
27 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
En pratique, les investisseurs ont tendance à comparer brutalement les taux d’intérêt des
sociétés de leasing à ceux des crédits classiques. Or, la comparaison en termes de taux est
critiquable à deux niveaux :
D’abord, le coût du crédit-bail ne dépend pas seulement du loyer de l’argent. Il est aussi
fonction des services rendus (rapidité du financement jusqu’à 100%, flexibilité des loyers…).
Le bailleur doit faire face d’abord à des risques liés au client mais aussi à des risques
liés au retour du matériel.
Les risques ‘CLIENT’ :
L’analyse du risque d’une opération de leasing repose d’abord sur l’appréciation du
risque de l’entreprise. L’examen de la situation financière de cette dernière et de son
programme d’investissement doit permettre d’apprécier sa capacité à payer les loyers et à
faire face à l’ensemble de ses autres engagements.
Les risques ‘MATERIEL’ :
La première principale garantie du bailleur réside dans la propriété effective du bien,
objet du contrat. Les deux principaux risques que court le bailleur quant à l’équipement sont
28 | P a g e
Chapitre 1 : Le contrat de LEASING
29 | P a g e
CHAPITRE 2 :
LES DIFFERENTS ASPECTS DU CONTRAT DE LEASING
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Les opérations de leasing sont considérées comme une forme de crédits prévus par la loi
n°67-51 du 7décembre 1967 réglementant la profession bancaire et les textes subséquents.
Les opérations de leasing ne peuvent être effectuées à titrer d’activité habituelle
que par :
30 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Le bien, objet du contrat peut être mobilier ou immobilier c'est pour cette raison qu'on
distingue entre leasing mobilier et immobilier :
Le leasing mobilier :
Le leasing mobilier est celui qui porte sur des biens d'équipement n'ayant pas le
caractère d'immeuble, c'est à dire celui qui est destiné à financer les biens meubles ayant une
grande mobilité interne.
En général, la durée du contrat s'étale généralement entre trois et cinq ans. A l'expiration
de la durée de location, le locataire a le choix entre trois alternatives :
Relouer le bien.
Restituer le bien à la société de leasing.
Acheter le matériel pour sa valeur résiduelle.
Le leasing immobilier :
Les opérations de crédit-bail immobilier sont « les opérations par lesquelles une
entreprise donne en location des biens immobiliers à usage professionnel, achetés par elle ou
construits pour son compte.
En général, la durée du contrat s'étale généralement entre quinze et vingt ans. A
31 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Contrairement au leasing financier, cette forme de leasing inclus des services tels que
l'entretien et la maintenance
VI. Les conditions du contrat de leasing :
Le contrat du leasing doit obligatoirement s'effectuer par un écrit sous peine de nullité.
La durée doit être mentionnée ainsi que le montant du loyer. Il doit préciser la possibilité
pour le preneur d'acquérir le bien en fin de période à sa valeur résiduelle. En effet, les
sociétés de leasing s'efforcent de créer un certain parallélisme entre la durée de vie fiscale du
bien et sa période contractuelle.
Les conditions préalables à l'obtention d’un crédit leasing :
Elles consistent à la constitution d'un dossier juridico-financier :
32 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Les dispositions fiscales relatives au leasing ont été prévues par la loi n°94-90 du 26
juillet 1994 tel que modifiée par la loi 2000-98 du 25 décembre 2000 et la loi 2006-85 de 25
décembre 2006. Elles sont insérées dans le code de l’impôt sur le revenu des personnes
physiques et de l’impôt sur les sociétés, du code de la TVA et du code des droits
d’enregistrement et de timbre.
I. Impôt sur les sociétés :
33 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Toutefois, la durée prise en compte pour le calcul des amortissements ne doit pas être
inférieure à la durée minimale fixée, en fonction de la nature des actifs, par le décret n°2008-
492 comme suit :
Tableau 2: La mise en service des actifs
La TVA sur les biens acquis en leasing autres que les voitures de tourisme faisant
l’objet même de l’exploitation est déductible de la TVA collectée.
Pour les investissements agrées, le preneur présente son dossier au service du contrôle
fiscal conformément à l’article 9 de la loi 93-120 ce qui permet à la société de leasing
d’acheter le bien en suspension de TVA et par conséquent de facturer au preneur les
redevances en suspension de TVA.
III. Droit d’enregistrement :
34 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Bailleur preneur
La norme IAS 17 («accounting for lèases») traite de tous les contrats de leasing à
l’exclusion des contrats de location spécialisés suivants :
Les contrats de location portant sur la prospection ou l'utilisation de
minéraux, de pétrole, de gaz naturel, et autres ressources similaires non
renouvelables ;
Les accords de licences portant sur des éléments tels que des films
cinématographiques, des enregistrements vidéo, des pièces de théâtre, des brevets et
des droits d'auteur.
I. Classification des contrats de location :
Le bail qui répond aux conditions ci-après, peut être défini comme un contrat de
location-financement :
Le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait
être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option peut être levée
pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable
que l’option sera levée,
Les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut les
35 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Est considéré comme contrat de location simple tout bail qui ne satisfait pas à aucune
des conditions énoncées pour qualifier un contrat de location- financement.
II. Comptabilisation des contrats location-financement :
Tout contrat de location-financement doit être comptabilisé dans les états financiers du
preneur selon les règles suivantes :
A la date d’entrée en vigueur du contrat, comptabilisation :
36 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
générées directement par les actions engagées par le preneur en vue de conclure le contrat de
location-financement.
Les paiements minimaux dont le preneur est redevable portent sur :
Le total des paiements prévus pour toute la durée du bail à l’exclusion
des frais de gestion et des taxes engagées par le bailleur et refacturables
au preneur.
Tous les montants garantis par le preneur.
II.1.Comptabilisation des loyers :
La charge financière est portée dans l’état de résultat sur la durée du bail, de façon à
obtenir un taux d’intérêt constant sur les capitaux restant dus au titre de chaque période.
Dans le cas du contrat de location-financement, les risques et avantages sont transférés
au preneur, ce qui conduit à la comptabilisation de ce bien chez le bailleur en créances et
non en immobilisations.
II.2. Amortissement du bien loué par le preneur :
Une dotation aux amortissements doit être constatée pour les éléments d'actifs
amortissables.
La méthode d'amortissement des actifs loués doit être cohérente avec celle applicable
aux actifs amortissables que possède l'entité, et la dotation aux amortissements doit être
calculée selon IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles.
Si l'on n'a pas une certitude raisonnable que le preneur devient propriétaire de l'actif à la fin
du contrat de location, l'actif doit être totalement amortie sur la plus courte de la durée du
contrat de location et de sa durée d'utilité.
La durée d’amortissement d’un bien faisant l’objet d’un contrat de location-
financement correspond à :
37 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Traitement de contrat de LF :
53200000 BANQUE
Evaluation du matériel :
38 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Une transaction de cessions-bails est une opération de cession d’un actif pour le
reprendre à bail. Le paiement au titre de la location et le prix de vente sont
généralement liés car ils sont négociés ensemble. La comptabilisation d'une opération de
cessions-bails dépend de la catégorie du contrat de location.
Si la transaction est effectuée à la juste valeur, tout profit ou perte doit être comptabilisé
immédiatement.
Si le prix de vente est supérieur à la juste valeur, l'excédent doit être
différé est amorti sur la durée d'utilisation attendue de l'actif.
Si les paiements au titre de la location elles prix de vente correspondent
à la juste valeur de l'actif, la transaction de vente a été normale et tout
profit ou perte doivent être comptabilisés immédiatement.
Si la juste valeur lors de la transaction de cessions-bails est inférieure à
la valeur comptable de l'actif, une perte égale au montant de la
différence entre la valeur comptable et la juste valeur doit être
comptabilisée immédiatement.
39 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Le leasing est une technique de financement qui offre de nombreux avantages pour le
bailleur que pour le preneur, tels que :
Faciliter l'obtention de financement et représente donc une solution rapide et
souple aux problèmes d'investissement sans affecter les lignes de crédit ou des
garanties spécifiques de l'entreprise auprès des banques,
L'étalement des charges financières sur la durée économique de l'investissement,
La récupération entière de la TVA (calculée sur les loyers),
La possibilité d'échanger à la fin ou au cours du bail, les équipements loués
contre d'autres plus modernes ou plus adaptés à son besoin,
La possibilité de financement intégral de l'investissement,
La rapidité et l'efficacité dans le traitement des demandes de financement,
La préservation de la capacité d'autofinancement de l'entreprise,
Bénéficier de la déductibilité des loyers du résultat imposable,
Conserver les fonds propres en vue de les affecter au financement des besoins
d'exploitation,
Le crédit-bail permet aux PME à faibles capacités d'endettement, de financer leur
développement,
Durant le contrat l'entreprise reste locataire de l'équipement, c'est une opération hors
bilan. L'équipement n'apparaît pas à l'actif du bilan de l'entreprise, en conséquence le passif
n'est pas impacté par une augmentation de la dette. Les ratios de solvabilité et d'endettement
ne sont pas modifiés et l'entreprise conserve sa capacité d'emprunt.
IV.2. Inconvénients :
40 | P a g e
Chapitre 2 : Les Différents Aspects du Contrat de leasing.
Malgré que le financement par crédit-bail représente les avantages cités auparavant il est
freiné par certaines difficultés de mise en place.
D'une part, pour l'utilisateur le fait de ne pas être propriétaire de l'équipement est un
obstacle psychologique important car l'entrepreneur aime montrer son bien. D'autre part, pour
le bailleur les garanties de propriétés sont souvent illusoires, c'est pour cela il est obligé de
chercher une garantie financière et là création/projet est examinée avec beaucoup de
circonspections. Le bilan et l'activité passés sont de bons indicateurs de capacité
professionnelle.
En général les risques les plus importants sont liés à l'équipement objet ducontrat. Le
crédit-bailleur court quant à l'équipement deux principaux risques :
- Risque de contrepartie : En raison de la défaillance du locataire en
cours de contrat le crédit-bailleur est amené à récupérer le bien et à le
vendre surle marché de l'occasion.
- Risque de valeur résiduelle : Il faut que cette valeur retenue pour la
détermination du montant des loyers ne soit pas inférieure à la valeur du
marché.
En pratique ces risques varient en fonction des données relatives à la même nature de
l'équipement aux caractéristiques du fournisseur et à la structuredu marché de l'occasion
41 | P a g e
ETUDE DE CAS
Etude de CAS
Etude de CAS.
I. PRESENTATION DE LA SOCIETE :
R.C : 113.752.1997
sarra chouket
assistante
42 | P a g e
Etude de CAS
43 | P a g e
Etude de CAS
44 | P a g e
Etude de CAS
45 | P a g e
Etude de CAS
46 | P a g e
Etude de CAS
47 | P a g e
CONCLUSION GENERALE
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Malgré le changement de l’état d'esprit du législateur tunisien en ce qui concerne le
leasing, les mesures introduites par la loi des finances de l'année 2007 présentent une
conciliation partielle entre le régime fiscal régissant les contrats de location financement et
les méthodes comptable pour les contrats conclus à partir du 1er janvier 2008 car on ne peut
pas comptabiliser le bien objet du contrat à l'actif du bilan, sauf si le transfert de propriété
soit certain.
Dans le cadre de projet de stage, il importe de faire revue des grandes lignes qui
composent et présenter brièvement les résultats, auquel il a abouti.
Ce stage m’a permis d’acquérir et d’obtenir une certaine richesse de
connaissance :
48 | P a g e
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie
Bibliographie
Textes réglementaires :
- Note Commune N° 22/2008
49 | P a g e
LES ANNEXES