Transport Solide
Transport Solide
Transport Solide
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
Présenté par :
Khif Abdellah
Devant le jury :
Président : Mr.Sekiou.F
Examinateur : Mlle.Sehtal.S
Promotion : 2011-2012
Remerciements
Je tiens à adresser ma reconnaissance la plus profonde à mon promoteur,
Monsieur Marouf. Nadhir, qui m’a proposé ce sujet et a maintenu
constamment mon esprit en éveil afin d’atteindre les objectifs visés.
Enfin, merci infiniment à tous les amis qui m’ont soutenu et qui m’ont
aidé pour l’élaboration de ce mémoire de fin d’études.
Dédicace
Du fond du cœur, je dédie ce modeste travail en signe de reconnaissance
et de respect :
Khif Abdellah
ملخص
ف ٜاىَْبطق اىغبفخ ٗ اىَعزذىخ رطشػ ظبٕشح اىْقو اىظيت طع٘ثبد ٍزجبْٝخ ىقطبع رعجئخ اىَٞبٓ ٗ ثبىخظ٘ص
ٍْٖذس ٜاىَٞذاُ ٗ اىَنيف ِٞثزحذٝذ مَٞخ اىْقو اىظيت ف ٜأح٘اع اىَظت.
أثحبس ٗ دساسبد فحسبة مَٞخ ر٘حو اىسذٗد ٗ رحبٍو األٗدٝخ ال ٝضاه ٝشنو ٍ٘ض٘عب ىيذساسخ ٗ اىجحش فعذح
قذٍذ ىحذ أالُ ىحو ٕزٓ اىَسبىخ عِ طشٝق اىَْبرط اىعبٍخ ٗ عذدٕب صالصخ ٗ ٕ:ٜ
-طشٝقخ رقشٝجٞخ ,رأخز ثع ِٞاالعزجبس اىخظبئض اىطج٘غشافٞخ ٗ اىَْبخٞخ ٗ اىضساعٞخ ىيح٘ع ٗ غٞشٕب مبىَسبحخ ,
ط٘ه ٍغش ٙاى٘اد ,ٛاىضٍِ اىَشمض ,االسرفبعبدٍ ,ز٘سط األٍطبس إى ٚغٞش رىل.
-طشٝقخ رطجٞقٞخ ىَعبدالد اىْقو اىظيت ٗ اىز ٜرزطيت ٍعطٞبد دقٞقخ .
-طشٝقخ َّ٘رعٞخ سٝبضٞخ أٗ فٞضٝبئٞخ.
إضبفخ إى ٚرعقذ ٍخزيف اىع٘اٍو اىَشرجطخ ثظبٕشح االّغشاف ٗ اىْقو اىظيت ٗ طع٘ثخ ٍعْٞزٖب ٗ ثبىْظش إى ٚاىْزبئظ
اى٘خَٞخ اىزَٝ ٜنِ أُ رْغش عِ ر٘حو اىسذٗد إرا ٍب رٌ ْٕبك حسبة خبطئ ,فبّٔ ٍِ اى٘اعت اىقٞبً ثذساسبد ٍعَقخ ىحو
اإلشنبىٞخ ٗ الخزجبس اىطشٝقخ اىَضي. ٚ
ٕزٓ اىذساسخ رحبٗه أُ رقذً حال ىٖزٓ اىَشنيخ عِ طشٝق رحيٞو احظبئ ٚىيَعطٞبد ٗ اىجحش عِ عالقخ سٝبضٞخ
رَضٞيٞخ ىظبٕشح اىْقو اىظيت ف ٜح٘ع ٗاد ٛشمرة ٕزا األخٞش اخزٞش إلعشاء اهرطجٞقبد اىالصٍخ ثٖذف رحذٝذ مَٞخ
اىزشست ف ٜسذ مذٝخ اىَذٗس ث٘الٝخ ثبرْخ.
Abstract
In half arid zones and in areas with them climate, the phenomena of sediment discharge,
poses serious problems to engineers responsible of the valuation of the sediment discharge in
the basin. The estimation of strength carriers in the right of dams, before handmade the object
of numerous scientific researches. The resulted methods are generally with three categories:
Empirical which integrate different characteristics of the basin.
Application methods dealt with the equation of sediment discharge.
Mathematical or physical modelization.
Besides the complexity to determining the different factors of sediment discharge. Also,
take into account, the consequences which could cause the alluvium of barriers, many
thoroughly studies are being intend.
This study present a solution to this problem by static analysis of donations; to set aright
the phenomena of sediment discharge in to the basin of “Chemorah”, to estimate the barriers
with susceptible sediment to be deposit in the right of Koudiat Medouar dam in Banta
department.
Résumé
En zones semi-arides et dans les régions à climat tempéré, le phénomène du transport
solide pose de sérieux problèmes aux services de mobilisation des ressources hydrauliques,
notamment aux ingénieurs chargés d’évaluer le transport solide dans les bassins versants.
L’estimation des apports solides au droit des barrages, a déjà fait l’objet de nombreuses
recherches scientifiques. Les méthodes qui en résultent sont généralement de trois catégories.
Méthodes empiriques, intégrant les caractéristiques du bassin versant ;
Méthodes d’application des équations du transport solide qui exigent des
conditions de l’écoulement bien précises ;
Méthodes de modélisation mathématique ou physique ;
L’Algérie est l’un des pays les plus touchés par les conséquences de ce phénomène.
Alors que l’eau, cette richesse incontestable se qualifie par sa mauvaise répartition, avec un
taux d’érosion spécifique, se situant entre 2000 et 4000T /Km2.an, chaque année
l’infrastructure hydraulique algérienne est amputée d’une capacité de 20 millions de m 3 suite
à un envasement précoce. [Demmak, A1982].
Pour conditionner et gérer ces ouvrages, l’ingénieur doit tenir compte de la nature et de
la quantité des sédiments transportés par l’eau, ces derniers causent des conséquences
dramatiques qui peuvent freiner complètement les efforts d’aménagement des eaux dont la
réduction de la capacité des réservoirs constitue un facteur limitant notre développement
économique.
Devant l’importance que revêt ce problème, nous allons essayer d’évaluer la quantité de
sédiments transportés, et susceptibles d’être déposés au droit du barrage de Koudiet
Lamdaouar (carte N° 1). Nous nous basons sur les données observées de 25 ans allant de
1971 à 1996 à la station de Cgemorah, se trouvant au barrage.
Le traitement des données et l’analyse des résultats seront présentées au chapitre IV.
Le premier volet sera porté sur la procédure de quantification basée sur le choix du modèle
mathématique représentant les couples (débit solide- débit liquide). Le deuxième sera
consacré ; bien évidement à la validation du modèle retenu et à la quantification du
transport solide par suspension. Sur la base des résultats trouvés nous calculons le transport
solide en suspension sur une période de 25 ans (1971–1996).
Ensuite ; nous discuterons tous les résultats obtenus ; telle que l’évolution temporelle
des apports solides et la variation de l’érosion spécifique dans le temps. Le dernier volet
consistera à l’application directe des résultats à l’envasement du barrage de Koudiet
Lamdaouar.
Le chapitre V sera étudié le phénomène de pollution des cours d’eau et de la vase et leur
valorisation au niveau du barrage de Koudiet Lamdaouar.
En dernier lieu ; nous terminerons avec une conclusion générale sur le travail.
Chapitre I
Introduction :
La conséquence la plus dramatique de l’érosion des bassins versants et du transport
solide est sans aucun doute l’envasement des barrages. Actuellement, il y a un cumul de dépôt
de vase de plus de 650 106 m3 dans plus de 110 barrages algériens. Plusieurs techniques de
lutte contre ce phénomène ont été expérimentées dans de nombreux sites, mais sans avoir de
bons résultats. Cet échec est dû surtout à la non-maîtrise du mécanisme de l’envasement et à
la quantité de matériaux solides transportée dans les cours d’eau et plus particulièrement la
fraction solide entrante dans les retenues. Devant l’importance de ce problème et le manque
de données, la quantification du transport solide s’avère indispensable.
Erosion par
impact
Erosion charriage
pluviale
du fond. qs
Erosion par
Erosion Ruissellement
hydrique
Erosion
fluviale
Cette formule symbolise la relation existante entre l'érosion pluviotile et les facteurs
susceptibles de la favoriser ou de la limiter. La quantification de l'érosion spécifique "Es" est
donnée par la formule :
I pIs
Es
KVe
K : Perméabilité;
Ve : Végétation.
Les facteurs S, K et Ve limitent l'érosion et en plus, les facteurs S et Ve semblent les plus
difficiles à quantifier.
Es = 3,14 . T. P0 𝒁𝟑
Où
T : coefficient de température.
𝒕𝟎
T= + 0,1
𝟏𝟎
Avec :
Z : coefficient d’érosion.
Avec :
Z = y. (x.a).(δ+ 𝑰𝒎𝒐𝒚 )
Où
Avec :
Ie>10%.
IP>300.
Avec :
Ta1, Ta2, Tan : taux d’abrasion en fonction de la perméabilité du sol dans les sous
bassins (T/Km²).
On a :
Es= K.Le
Avec :
K : constante.
RD A B C RG
Largeur de la rivière
A1 B1 A, B, C: Verticals
A1, A2, B1, B2, B3… :
A2 B2 Différentes profondeurs sur
les différentes verticales.
B3
Profondeur de la rivière
Y(m)
A2 YA
Y(m)
q SB
qS(g/m.s)
qSc
q SA
Qs
RG
RD
0 A B C X X (m)
A
Figure.1.4 : Epure du débit solide sur toute la section de mesure.
T.S du fond
Sur le lit des matériaux sans cohésion, les grains isolés sont soumis aux
forces de pesanteur et aux forces hydrauliques.
τ = ρ g Rh j (N/m2)
Avec :
𝒅𝟑/𝟐
qc= 0,26(ss-1)5/3 𝟕/𝟔
𝒋𝒆
En posant :
Il vient :
𝟏
gs’=8 (τ’- τc)3/2 (Kg/s)
𝝆
Où :
gs’= gs (γs-γ)/ γs est le débit solide en poids dans l’eau et gs/γs =qs est le débit solide
volumique net ( m3/s/m ) :
𝟏 𝟏
qs =8(𝛄𝐬−𝛄) (τ’- τc)3/2 m3/s
𝝆
qs =8 𝒈 𝒔𝒔 − 𝟏 𝒅 𝟑 (τ*’- τ*c)3/2
ζM = (Ks/K’s)3/2
K’s : est la rugosité due aux granulats, évaluée au moyen de la formule de STRICKLER.
𝟐𝟔 𝟐𝟏.𝟏
K’s= 𝟏/𝟔 = 𝟏/𝟔
𝒅𝟗𝟎 𝒅𝟓𝟎
Pour une granulométrie non uniforme, on prend le diamètre moyen, d=d50, comme
diamètre équivalent.
Lorsque le fond est plat (s’il n’y a pas d’ondulation) ζM=1, par contre, en présence
d’ondulations (dune ou rides) une partie de l’énergie se dissipé en rugosité de forme, on prend
0.35< ζM<1
II est donc recommande de n'utiliser cette formule que pour des granulats
plutôt grossier, d>2 [mm], a granulométrie uniforme et non uniforme, et pour une gamme
de pentes de fond allant de 0.0004 a 0.024.
Avec :
𝟏 𝝉
= , τ=ρ g Rh j
𝝍 𝝆𝒔 −𝝆 𝒈𝒅
𝒈𝒔
Φ=
𝝆𝒔 𝒈𝑭 𝒈(𝒔𝒔 −𝟏)𝒅𝟑
𝟐 𝟑𝟔𝝂𝟐 𝟑𝟔𝝂𝟐
F= + 𝒈(𝒔 𝟑 −
𝟑 𝒔 −𝟏)𝒅 𝒈(𝒔𝒔 −𝟏)𝒅𝟑
Cette formula est confirmée pour des granulats de diamètre d allant de 0.3 a
7mm en laboratoire.
D'ou la formule :
Le transport par suspension est le deuxième type de transport solide dans un cours
d’eau. Il concerne les éléments fins. Qui progressent dans le sens du courant au même du
liquide
Ces éléments fins sont maintenus en suspension par la turbulence. La quantité de ces
matériaux dépend essentiellement des éléments fins, provenant de l’érosion du bassin, suite
au ruissellement des eaux de pluie.
𝒅𝒖 𝒅𝒛
=
𝒖∗ 𝒌𝒛
𝒅𝒖
ε=u*2/( )
𝒅𝒛
On obtient donc l’expression suivante :
𝒅𝑪 𝒘 𝒉 𝒅𝒛
+ =𝟎
𝑪 𝒌𝒖′∗ 𝒉−𝒛 𝒛
𝑪 𝒉−𝒛 𝒛𝟎 ′∗
=( − )𝒘/𝒌𝒖
𝑪𝟎 𝒛 𝒉−𝒛𝟎
U2=360 .g. D
Avec :
𝜸𝒈
U= C 𝒉𝒋 et τ = γ j h d’où τ =360(𝑪𝟐 )D
C : Coefficient de Chezy.
Einstein développé une formule qui permet de calculer le débit solide volumique en
suspension en exprimant la distribution de la vitesse avec la formule logarithmique, et après
plusieurs manipulations mathématiques il a pu obtenir la forme finale suivante :
𝒉
qss=11,6C0u* zs[2,303log(30,2 ∆)j1+j2]
ζ =w/k u*’
AE=zs/h
ζ : l’exposant de ROUSE
∆ : un terme correcteur
C'est une méthode de quantification automatique des apports solides à partir des
débits liquides. Le principe de la méthode consiste en la recherche de relation entre le
débit solide et le débit liquide.
Ou qss est le débit solide en Kg/s, q est le débit liquide en m 3/s et a0 et a1 deux
paramètres à déterminer a partir des séries observées.
Vitesse de chute w.
Tous ces paramètres peuvent varier le long du canal. De plus, ils dépendent du type de
prélèvement et d’analyses d’échantillon.
IV.1- classification des sédiments :
Le sol d’un lit est très diversifié et est composé de limon et vases, argile, sable, gravier,
galet et bloc. Leur classification est donnée selon le tableau suivant :
Cohérentes, compressibles,
d 0.5µ Colloïdes (vase et limons) non élastiques, lisses,
difficiles à éroder.
0.5µ d 5µ Argile /
5µ d 64 µ Silt /
64 µ d < 2 mm Sable /
300 mm d Blocs /
Les matériaux du fond sont remués et reclassés sans arrêt. Cependant, à partir
d'un profil d'équilibre, on constate que suivant la morphologie des fonds, on trouvera
une répartition différente des sédiments.
IV.2- Granulométrie :
Les sédiments non cohésifs (particule solide) qui forment le l i t d'un cours
d'eau sont en général de taille variable, représentés par une courbe granulométrique des
matériaux du lit. Cette courbe représente les proportions en poids de granulats
inférieurs à chacun des diamètres des mélanges de granulats.
Etudions cette vitesse de chute pour des sédiments non cohésifs en eau calme. En
appliquant la loi fondamentale de la dynamique, une particule de grain (de forme
sphérique) se déplaçant dans un fluide visqueux est soumise à l'action de trois forces : La
pesanteur et la poussée d'Archimède qui constituent ensemble le poids apparent P de la
particule :
𝟑 𝒅 𝝅𝒅𝟑
𝒑 = 𝟒 𝝅 (𝟐)𝟑 𝝆𝒔 − 𝝆 𝒈 = 𝝆𝒔 − 𝝆 𝒈
𝟔
On pose :
𝒔 − 𝟏 = (𝝆𝒔 − 𝝆)/𝝆
𝟑 𝒔−𝟏 𝒈
𝒘𝟐 = 𝟒 𝒅
𝝃
𝒅𝒘
𝑹𝒘 =
𝝂
𝟏 𝒔−𝟏 𝒈
𝒘 = 𝟏𝟖 𝒅𝟐
𝝂
𝟖 ∗𝟑
𝝃 = 𝟎, 𝟓 𝒆𝒕 𝑹𝒘 = 𝒅
𝟑
𝟖
Et 𝒘= 𝒔−𝟏 𝒈𝒅
𝟑
pour 1 < 𝑅𝑤 < 1000 :
On est dans la zone de transition entre le régime laminaire et le régime
turbulent : 𝜉 = 𝐹(𝑅𝑤 ), cette fonction est plus complexe. Oseen
propose la formule empirique suivante, pour 𝑅𝑤 > 2:
𝟐𝟒 𝟑
𝒘 = 𝑹 (𝟏 + 𝟏𝟔 𝑹𝒘 )
𝒘
𝟏 𝒔−𝟏 𝒈
𝒅 < 0.1 𝒎𝒎 𝒘= 𝒅𝟑 STOCKS
𝟏𝟖 𝝂
𝝂 𝟎.𝟎𝟏(𝒔−𝟏)
𝟎. 𝟏 𝒎𝒎 < 𝒅 < 1 𝒎𝒎 𝒘 = 𝟏𝟎 𝒅 𝟏+ 𝒈𝒅𝟑 − 𝟏 BRUDRYK
𝝂𝟐
II faut remarquer que les grains sont considérés comme des sphères parfaites. Alors
que la forme du grain peut être très différente.
De plus, une forte concentration de particule entraîne des interactions entre elles et
donc une modification de la chute. Si la concentration augmente. la vitesse de chute libre
devient la vitesse de chute entravée.
Notons qu'il peut apparaître des phénomènes de floculations. Les fines particules
dont la vitesse de chute est très lente, voient alors leur vitesse de chute augmenter de façon
considérable. Et finalement la vitesse de chute peut être influée par la température de l'eau.
𝒖∗ /𝒘 ≥ 𝟎. 𝟒
𝒖∗ 𝟒
> Pour 𝟏 < 𝒅∗ ≤ 𝟏𝟎
𝒘 𝒅∗
𝒖∗
> 0.4 Pour 𝒅∗ > 10
𝒘
Pour les différents modes de transport, il est utile, bien que compliqué, de faire la
délimitation entre ces modes.
Avec :
R : rayon hydraulique.
i : pente de l’écoulement.
d : diamètre du grain.
La figure I-9 montre donc qu’à 20°c, le matériau correspondant au faible paramètre
de Sheilds a pour diamètre environ 0,8mm.
Figure.1.9 : diagramme de yaline shelds (d* en m).
Au départ, seuls les matériaux fins se mettent en mouvement et forment des rides qui
progressent dans le sens de l'écoulement. Si la vitesse augmente, il y a formation de dunes
qui progressent dans le sens de l'écoulement. Puis le lit s'égalise, il y a mise en suspension
des particules après saltation. Enfin, on peut observer des antidunes qui remontent le courant.
Ainsi, selon le régime, le charriage au fond peut s'effectuer sur le l i t plat, sur des
rides ou au-dessus de dunes.
Medinger effectue une étude sur les méthodes de mesure et présente les données
de mesure recueillies sur une trentaine de bassins versants durant la période 1946-1957.
Ses essais ont porté sur l'élaboration d'une relation entre débits et concentrations
instantanées. Les résultats obtenus n'étaient pas satisfaisants.
VI.2-Tixeront(Août 1960) :
Les principales conclusions des travaux de Tixeront sont résumées comme suit :
Une zone ou la pluviométrie inferieur à 300 mm est insuffisante pour une causer
une érosion appréciable.
Une zone de pluviométrie supérieure à 700 mm, mais qui bénéficie d’un couvert
végétal protecteur ou l’érosion est de l’ordre de 350 t/km2/an
VI.3- Capolini (1965-1969) :
L'auteur a effectué une étude géomorphologique régionale sur le
bassin du Cheliff (pente, formation lithologique, superficielle, couvert végétal).
L'étude a permis à Capolini de :
- de quantifier les débits solides en associant à chaque formation lithologique
un débit solide spécifique.
- d'établir une relation statistique entre l'érosion spécifique des bassins versants et
les coefficients de torrentialité.
- de suggérer une méthode de cartographie de la susceptibilité à l'érosion à partir
de la cartographie du coefficient de torrentialité, en partant de l'hypothèse, vérifiée sur
les bassins du Fodda et de Rhiou, que les zones fortement érodées coïncident avec les
zones à coefficient de torrentialité élevé.
Les travaux de Demmak ont montré que l'érosion spécifique dépasse 2000t/km2/an
sur la plupart des bassins versants de l'Atlas Télien. Il atteint 4000t/km2/an sur la chaîne des
côtiers de Dahra.
L'analyse globale des données a permis de meure au point des relations entre :
Cependant, ce modèle reste un outil provisoire, il devra être complété et affiné sur la
base de données cartographique et hydrologique exhaustives. En effet, les trois années
d'observation constituent une période trop courte pour obtenir des résultats significatifs et
appréciables.
La construction des barrages par l'aménagement des cours d'eau modifié les
conditions d'écoulement du débit solide.
Les matériaux fins sont transportés en suspension plus loin dans la retenue, pour se
déposer au fond de cette dernière en couches relativement planes. Ces dépôts se font,
soit par décantation sur place, soit après leur transport par les courants de densités. Ce
dépôt est fonction du régime d'écoulement en amont.
VII.1.1.2- Comportement des sédiments grossiers :
Ce sont les sédiments transportés par charriage, ils s'y déposent en forme d'un
delta qui s'érige à l'embouchure du réservoir et progresse vers le barrage au fur et
à mesure des apports enregistrés.
Pour prévoir la quantité de sédiments déposés dans les retenues, plusieurs méthodes
sont utilisées, la plupart d'entre elles se fondent, soit directement soit indirectement sur des
mesures par prélèvement d'échantillons, ou sur des levés topographiques
(bathymétriques) dans les retenues. Ces méthodes sont classées en trois types :
1) Méthode empirique.
2) Méthode d'application des équations du transport solide.
3) Méthode par modélisation.
On peut classer les moyens de lutte contre l'érosion dans les catégories
suivantes :
-Procédés hydrotechniques.
Le travail selon les courbes de niveau est réservé aux pentes douces et
aux régions de pluies modérées. Sur les terrains pentus et dans les régions où il
peut se produire des fortes crues, l'eau des ruissellements peut être retenue par
les cultures en bande associées à des travaux de terrassement.
b) Procédés hydrotechnique :
Ces procédés comprennent les fossés d'infiltration avec banquettes pour empêcher
la formation des ravines, les barrages pour la rétention des sédiments; des terrasses le
long des courbes de niveaux, des ouvrages de retenue et de diversions au sommet des
ravines, etc.
Plusieurs procédés sont employés dans le but de protéger le cours d'eau principal
contre le dépôt de sédiments causé par le phénomène d'érosion.
Le mode de protection des berges le plus courant est la mise en place d'un
revêtement de protection fait d'un matériau résistant à l'érosion (les enrochements, le
béton, etc.) et déposé directement sur le talus des berges.
b) Freinage de l’écoulement :
c)Guidage de l’écoulement :
Pour écarter les courants et les vagues des zones sensibles, les jetées, épis et les
chicanes sont souvent employés.
d) Aménagements hydrauliques :
-Bassins d'amortissement.
-Sauts de ski.
Conclusion :
Le charriage est en constante interaction avec le lit ; nous pouvons dire qu’il
le façonne.
Les matériaux en suspension ont beaucoup moins d’interaction avec ceux du
fond ; ils se déplacent à la vitesse du courant et ne font que passer ; ils ont
rarement un rôle morphogène important.
Chapitre II
Introduction
Un grand nombre de facteurs autre que climatique intervient souvent de façon
aggravante, dans les dégâts occasionnés par les crues, car le bassin versant fonctionne
comme un intermédiaire entre l'eau précipitée et l'eau écoulée. Ce milieu physique
complexe transforme l'apport pluvial et en retient une part variable. Cette part dépend de
l'organisation des différents facteurs, certains tendant à limiter l'écoulement au contraire
tendant à l'aggraver. Parmi ces derniers, les facteurs géologiques, pédologiques,
biogéographiques et morpho métriques.
Présentation générale de la zone d’étude :
I.1. Situation géographique
Le piémont Nord-Est des Aurès est constitué d’un couloir dominé par une chaîne de
montagnes du massif des Aurès leur originalité réside dans la permanence du
phénomène l'endoréisme qui est traduit par le développement d'une multitude de Sebkhas
(Garaâs) occupant le centre des plaines qui constituent de ce fait leur niveau de base
géomorphologique et leur exutoire hydrologique.
Ainsi défini et délimité, le piémont Nord-Est des Aurès fait partie du bassin versant des
"HAUTS PLATAUX CONSTANTINOIS " (Carte .N°.1).
I.1.1. Situation administrative
Administrativement, la région du piémont Nord-Est des Aurès est associe deux wilaya Batna
et Khenchela, située à l'Est du pays.
. Les coordonnées géographiques de la zone d'étude
D'après la carte topographique (carte d'Algérie, feuille N-0-3-4 à l'échelle 1/200.000 –
Type 1960) :
-Latitude : 39 G 20' - 39 G 50'
-Longitude : 4 G 50' - 5 G 50
I.2. Les grands ensembles physiques
Les reliefs du piémont Nord-est des Aurès présentent de grandes ressemblances
ils forment une barrière naturelle qui joue un rôle climatique et hydrologique
important. Les différents paramètres climatiques sont fortement influencés par ces reliefs
qui forment une limite entre les influences sahariennes du Sud et celles de la
continentalité caractérisant les hautes plaines. Ils sont constitués par trois grandes zones
relativement homogènes.
N
Carte N°1 : Situation du piément Nord-Est des Aurès dans le bassin versant des "HAUTS
PLATAUX CONSTANTINOIS. (Carte réseau ANRH-2010).
I-II. Situation géographique de barrage :
Le barrage proposer est le barrage KOUDIAT MEDOUAR sur l’oued Reboa le site de
barrage se situe sur l’oued Reboa a environ 10 Km Nord-Est de site historique de Timgad et a
environ 45 Km Est de Batna.
Les eaux de retenue sont destinées a l’irrigation des terres et pour l’AEP de la ville de
Batna et la ville de Arris. Le site est prés du milieu du cours de l’oued, et il est accessible par
la route carrossable vers chemorah.
A l’est : Medjerdah ;
A l’est : Toufana
Au sud : Tazoult et Batna
I.II.I.Condition géomorphologique :
Caractéristique de formes :
Le périmètre de ce bassin est mesuré à laide curvimètre sur la même carte Pbv=137.53 Km
A. La zone montagneuse:
Cette zone est formée par le massif des Aurès, portant les forêts et s'élevant
jusqu'à 2328m d'altitudes. C'est un ensemble montagneux, qui sépare les hautes plaines
constantinoises du Sahara.
Ils sont constitués par les monts de Ras_er_Rih (1916 m), el Mahmel dont
l'altitude s'élève jusqu'à 2231m, plus à l'Est on rencontre les massifs de Djebels Aoures
(1521 m), Djebel Aidel (2173 m) et Djebel Feraoun (2093 m).
B. La zone de piémonts:
Les piémonts qui correspondent topographiquement à des zones de transition entre
les montagnes et les plaines à des altitudes moyenne qui varient entre 1200 et 1400 m. Ces
piémonts correspondent en général à ensemble de glacis d'ablation constitués par les dépôts
colluviaux qui descendent en pente atténuée vers la plaine. La zone de piedmont est le plus
souvent agricole.
C. La zone de plaine:
Cette zone est formée par une succession de plaines et occupe la partie majeure de
l'espace. Elle s'étend au Nord à l'Est du piémont entre 800 -1200 m d'altitude. Elle s'étale
jusqu'à la rive des lacs salés. Les dépôts accumulés dans cette plaine sont composés dans
l'ensemble, de sable, gravier, de limon, résultants de la charge solide des oueds.
II. Etude topographique :
III.1.1 Le Trias:
Cet étage est caractérisé par la présence de marne accompagnée de gypse et
de sel gemme, et se situe sur les flancs des anticlinaux.
Le Trias affleure en masse chaotique, sans aucune stratification. Dans ces masses,
divers éléments sont reconnaissable (dolomies noires, grès, gypses marneux et
gypses fibreux) et emballés dans des argilites vertes.
Les pointements Triasiques sont en contact anormal :
à Khenchela avec l’Aptien, le Cénomanien et le Coniacien.
au Djebels El Krouma et Knif avec l’Albien, le Sénonien et le
Cénomanien.
III.1.2 Le Jurassique :
Il s’agit de marnes, de calcaires marneux et de dolomies, constituant la succession de
cet étage. La partie supérieure est constituée de calcaire de plus en plus dolomitique jusqu’à
la dolomie pure.
III.1.3 Le Crétacé :
Le crétacé est très développé dans la zone d'étude est présenté par:
III.1.3.1. Le Crétacé inférieur
Le Barremien :
Apparait dans l’anticlinal de Khenchela et affleure au Djebel Feraoun, au Djebel
Aidel où il présente un faciès quartzeux au Djebel Bazeze et au Djebel Chadgouma. Le
Barrémien existe seulement dans cet anticlinal du Chélia et du Djebel Bouarif.
Aptien :
Affleure dans tout les anticlinaux de l’Aurès il présente une épaisseur de 300 à
400 m et présente un faciès gréseux très fin.
Le Turonien :
Il apparaît au Sud de l’anticlinal de Chélia avec la forêt de Béni Imlloul. Cet
étage est caractérisé par des faciès marneux et calcaro-marneux.
Le Coniacien :
Le synclinal du Djebel l’Aurès possède une série coniacienne cette
dernière est formée par des marnes grises et marno-calcaire.
Santonien :
Le Santonien affleure sur le flanc Nord de l’anticlinal du Djebel Chélia et
dans le synclinal du Djebel Aurès. Il correspond de marnes gris-bleu et marno-calcaires.
Campanien :
Le campanien est très bien visible dans le synclinal du Djebel l’Aurès, et sur le
flanc Nord de l’anticlinal du Djebel Chélia.
III.1.4. Le Miocene :
Aquitano- Burdigalien : (conglomérats rouges) :
Les couches rouges aquitano-burdigaliennes sont discordantes sur le
crétacé. L’épaisseur ne dépasse pas 60 à 80 m.
Langhien-Serravalien :
Marnes, biomicrites, biomicrosparites et grès blancs. Cet ensemble complexe
repose directement en trans. gression sur le Trias et surtout au Nord du Kef Tifressa et du
Ras Serdoun.
III.1.5. Le Quaternaire :
Il représente des alluvions récentes formées le long des oueds (Reboa,
Chemorah) des nappes d’éboulis avec une origine calcaire ou gréseuse, focalisées sur
les flancs de Djebel Timagoult
Carte N °02 Géologie de piémont Nord-est des Aurès.(RLAFITE 1939)
III.1.5.1. Eboulis à blocs :
Les éboulis sont localisés aux massifs montagneux de l’anticlinal de Khenchela, du
Synclinal du Djebel Aurès.
III.2. Le Cadre structural et tectonique
Le piémont Nord-Est des Aurès se trouve dans le Nord-Est de l’Algérie, sur la bordure
Nord de la plaque Africaine, le long de sa zone de contact avec la plaque eurasiatique au
Nord.
Depuis le Trias jusqu’à l’Actuel, l’Atlas Saharien à subit plusieurs épisodes successifs
de subsidence et de soulèvement, en relation avec les mouvements relatifs de plaque
tectoniques, ce qui indique un changement dans la dynamique d’écoulement. Cette
mobilité tectonique apparait dans les structures suivantes:
Le synclinal du Djebel l’Aurès, pli dissymétrique avec un flanc long au NO et un
flanc court au SE.
L’anticlinal de Khenchela.
Le synclinal du Djebel Djehfa.
L’anticlinal du Djebel Chélia.
Ces plis dont l’expression morphologique constitue les reliefs au Sud du Barrage de
Foum El-Gueiss et Koudiat Medouar sont formés à la faveur de failles dont la direction
est parallèle à elle des axes de plis.
Carte N°03 : Schéma structural simplifié du piement Nord-est des Aurès. (MEHEMAI Fairouz 2009).
La transition entre la plaine des Sabkhas et les reliefs de l’Aurès est matérialisée par
un piémont de grès miocène (Tortonien) discordants sur les calacaines cénomaniens
de l’anticlinal du Djebel Chélia. Dans le Bassin miocène de Timgad s’accumulent des
formations détritiques, Alluviales.
IV .Etude pédologique :
L’étude des caractéristiques des soles ou l’étude pédologique de la zone d’étude est
très importante dans notre travail, à cet effet, la Carte N° (04) représente la répartition
spatiale des différents types de sols dans le piémont Nord-Est des Aurès.
IV.1 Les différentes classes des sols:
Lors de la prospection pédologique nous avons recense quatre classes de sols dans le périmètre
de chemorah.
- Profondeur du sol.
- Texture.
- Salinité.
- Topographie.
- Perméabilité.
- Drainage.
- Calcaire actif.
a) Texture :
Elle a une influence directe sur la perméabilité et la teneur en eau utilisée par le solum. Elle
est très importante comme critère de classification dans la région de Batna Toufana.
b) Profondeur du sol :
Elle définie comme l’épaisseur du sol situé au dessus d’une couche limite qui est
impénétrable aux racines ou à l’eau de percolation. La zone étudiée présente des profondeurs
variables, limitées pour certaines d’entre elles par un substratum gréseux et des amas
gypseux.
a) Catégorie de sols II
Zone à irriguer en priorité. Ce sont des sols profonds à moyennement profonds de texture
argileuse et argilo- limoneuse. Sur une surface relativement faible, la texture est limoneuse.
Ces sols présentent un ou deux facteurs limitants qui ont une incidence sur le choix des
cultures à pratiquer :Une texture fine et la teneur relativement élevée en CaCO3 total, et actif.
Pour une utilisation optimum de ces sols en culture irriguée, il est recommande de réaliser
les travaux suivants : amendements organiques, labours profonds, sous-solage et trous de
plantation profond (cultures arbustives).ainsi l’Aptitudes culturale sera bonnes pour les
cultures suivantes : maraîchères, industrielles, céréalières, fourragères et cultures arbustives.
c)-Catégorie de sols IV
Il s’agit d’une zone, caractérisée par la présence, d’un encroûtement calcaire, et de pierre
ou de caillou en surface de 0 à 50 cm de taille.
A cette catégorie de sols, appartiennent des sols très salés avec CE > 16 mmhos/cm ainsi
que les sols très sableux , contenant une portion de sables dans la composition granulométrique
plus de 75%.
d)-Catégories de sols V
Il s’agit des zones exclues de l’irrigation à cause de la présence de : d’agglomération,
d’infrastructures, cimetière, et la zone d’emprunt des matériaux…..etc.
- Influence directe :
L’accumulation des sels dans le sol entraîne une augmentation de la pression osmotique
de la solution du sol et rend ainsi plus difficile l’absorption de l’eau par les plantes : pour
une même humidité, un sol halomorphe sera plus sec qu’un sol non salé (sécheresse
physiologique).
L’effet d’un excès de sels solubles va varier selon les propriétés physiques du sol
(perméabilité, porosité..).
- Influence indirecte :
Une teneur élevée en sodium échangeable (alcalinité sodique) va provoquer, dans les cas
extrêmes, la dégradation de l’argile (solidisation)
Les limites de salure ont souvent fait l’objet de publication nombreuses car elles mêmes
étant en rapport avec d’autres caractères des plantes et du sol.
En dessous de 4 mmhos/cm : on considère que la fertilité du sol n’est pas touchée ;
Ce qui rend encore plus délicate la définition des limites de salure : c’est que cette dernière
(pour un même sol) n’est pas fixe au cours de l’année (saison et précipitations) et, selon les
cultures, elle va être prépondérante à telle ou telle période (germination, floraison).
Cette influence de la salure va également varier selon la nature du sel qui prédomine :
généralement, on admet que les chlorures sont les plus néfastes : cela dépend des plantes et de
l’importance des autres éléments.
La salure et l’alcalisation constituent des problèmes très délicats lorsqu’on sait que dans la
plaine de Remila, les sols ont une texture fine à très fine et qu’une irrigation sans
aménagements préalables (essentiellement drainage) aura pour conséquence de saliniser les
sols et de les rendre impropres à des cultures de plus en plus nombreuses.
Exemple de profil :
0-30 Horizon de labour, remanié, friable, sec, brun clair, texture argilo limoneuse,
structure polyédrique moyenne, porosité médiocre, présence de quelques radicelles et
racines
30-50 Frais, brun clair, structure polyédrique moyenne à fine, compact texture
argileuse, porosité médiocre,
50-100 Frais, brun clair, assez compact, texture argileuse, structure grossière à
tendance prismatique faces de glissement assez généralises, porosité médiocre :
Classification :
Classe : Sol peu évolué
Sous classe : d`origine non climatique
Groupe : d`apport alluvial
Sous groupe : ver tique
Famille : alluvions calcaires de texture fine
IV.4 Les constitutions du sol
HORIZONS H1 H2 H3
REF > %
GYPSE TOTAL %
pH - KCL
Carte N°04 : Carte du sol du piement Nord-Est des Aurès.(carte des soles d’Algérie dessiné
par.R-Bellan-cartographe –Alger :1924 E :1/500000 )
La forêt ou plus généralement le couvert végétal, intervient sur le fonctionnement
hydrologique du Bassin versant et surtout sur les ressources en eau, les inondations et
l’érosion des sols.
Le rôle de la forêt est perçue comme modérateur des écoulements et réducteur
des pointes de crue. Inversement la destruction d’une forêt provoque un accroissement
annuel de l’écoulement, par diminution de la capacité d’infiltration des eaux dans le sol.
Le potentiel forestier du piémont Nord-Est des Aurès est menacé par une
dégradation importante, la végétation généralement sur pâturée, les plaines au nord
sont réservées aux céréales extensives, protègent mal le sol.
Les principales zones forestières de ce piémont sont formées par quarte grands
blocs représentés par:
V.1. La forêt des Béni Imlloul (Mont Chélia)
Le mont Chélia s’étendant sur une superficie de 8.832 hectares, et culmine à 2326
m d’altitude. Il se situe au nord du massif de Béni Imlloul qui est couvert de Cèdre, le
Chêne vert, le pin d’Alep, le Sorbier, le Frêne et le Genévrier oxycedre. Dans se mont
chaque espèce représente un étage bioclimatique.
V.2. La forêt des Ouled Yagoub
La forêt d'ouled yagoub est l’une des plus importantes en Algérie, elle s’étale sur
une superficie de 22000 hectares, et constitue une réserve forestière importante dans le
massif des Aurès.
Mais actuellement, il en résulte qu’une grande partie de la forêt se trouve dans un
état avancé de dégradation causée par une socialisation profonde (surpâturage, occupation
des sols sous forme des surfaces agricoles…etc.) aggravée par une perturbation climatique
persistante.
La forêt est constituée de plusieurs types d’essences, telles que le Pin d’Alep, le Cèdre
de l’Atlas, le Chêne vert, le Génivrier de Phénicie et le Génivrier oxycèdre.
V.3. La forêt des Béni Oudjana
Elle est située sur le territoire des douars Taouzient, Yabous, Chélia, Mellagou, de
la tribu des Beni Oudjana. Elle renferme 44.000 ha. Les altitudes sont très diverses depuis
1000m jusqu'à 2328 m.
La partie nord de cette forêt est bordée par la crête du Chélia, celle de Foughal
jusqu'au Ras Termelli. Toutes ses eaux forment le bassin de l'oued Bou El Freiss qui se
rend dans le bassin fermé de la Gueraa el Tarf. Ce massif est peuplé de chênes verts et de
Pins d'Alep.
V.4. La forêt de Sgag
Elle est située sur le territoire des douars Oued Taga et Bouzina dans la tribu des
Ouled Abdi. Elle renferme 15.000 ha.
La partie nord-est de la forêt de Sgag forme le bassin de réception de l'oued Taga
qui alimente le bassin fermé de la sebkha Djendeli.
L'altitude varie entre 1200m et 2000 m. les peuplements de cette forêt se composent
de 5/10 de Chênes verts, 2/10 de Génèvriers, 2/10 de Pin d'Alep. Et 1/10 de vides.
V.5. Les prairies
Les prairies qui sont classées avec la couverture forestière du fait de leurs
rôles protecteurs des sols en permanence, suit étroitement les vallées alluviales de l’Oued
Taga, Reboa et certains affluents. Les parcours et les terrains dénudés occupent les
piémonts, les vallées, les dépressions et aussi les massifs montagneux ou les nuances de
l’érosion Hydrique sont très nettes.
Au total, les formations végétales assurant une protection médiocre au sol, sont les
plus représentées dans le piémont Nord-Est des Aurès, dont le caractère dégradé et
discontinué de cette couverture présage d'un écoulement irrégulier et torrentiel et d'une
érosion très développée dans la région.
Ce sont les oueds qui, par le jeu de l'érosion, vont décomposer le bassin versant
en plusieurs parties : les plateaux, les vallées et les plaines où l'on distingue les lits mineur et
majeur des cours d'eau (Figure n°2).
Le lit mineur est l'espace limité par les berges et parcouru par les débits non
débordants. Par opposition, le lit majeur (ou zone d'expansion de crue, ou zone
inondable) est l'espace occupé par les eaux débordantes. Il est définit comme l'espace situé
entre le lit mineur et la limite de la plus grande crue connue (ou crue historique).
Le bassin versant topographique est déterminé par les écoulements de surface.
Par conséquent, les frontières de ce bassin versant sont les lignes de partage des eaux.
Cependant, selon la géologie du terrain, il se peut que des eaux, qui en surface
semblent rejoindre un bassin versant voisin, s'infiltrent et reviennent alimenter le bassin
versant initial (présence de karst ou d'une couche imperméable). On parle alors d’un
bassin versant hydrogéologique dont les limites sont les structures géologiques
imperméables ou les karsts.
L’hydrologie moderne doit pouvoir analyser correctement les observations issues
des différents bassins. Elle doit surtout pouvoir comparer les résultats d’analyses entre
bassins, affin de mettre en évidence et d’expliquer aussi les causes de ces variations.
Pour cela les méthodes qualitatives ne suffisent plus à une analyse rigoureuse des
causes, qui ne peut ce faire qu’à partir d’une approche quantitative, chiffrée basée
sur l’outil mathématique. Cette quantification doit s’effectuer d’une manière homogène, et
les paramètres mesurés aboutissent à des méthodes précises et bien définies.
Cette étude porte sur un bassin versant du piémont Nord-Est des Aurès, le bassin
versant de Koudiat Medouar choisies sur des critères de représentativité à la fois sur le
plan physique et sur le niveau de développement humain.
Deux types de paramètres caractérisent le milieu physique, les uns sont géométriques,
les autres morpho métriques.
VI.1. Paramètres géométriques :
La caractérisation géométrique d’un bassin versant peut être abordée à l’aide de
certains indices caractéristiques quantitatifs. Ces indices nécessitent d’abord la naissance et la
mesure de deux paramètres de base indispensables, en l’occurrence, la surface du
bassin et son périmètre.
La surface et le périmètre de bassin versant Koudiat Medouar:
2 Périmètre (km)
Surface (km )
731.32 137.53
p
Kc= 0.28
s
Kc=1 ,43
Les valeurs de Kc obtenues montrent que le Bassin versant d’Oued Chemorah une fourme
allongée.
L 1 1 1,12 2
Kc S
1,12 Kc
l 1 1 1,12 2
Kc S
1,12 Kc
L (km) l (m)
55.36 13.21
2400
2200
2000
Altitude(m)
1800
1600
1400
1200
1000
H 95% 100
0 H 5% 20 40 H 50% 60 80
Surface
(km2)
A partir de cette courbe on détermine :
L’altitude à 95 % de la surface, (H95) = 1039.73 m
Ds= Ig S
Avec :
Ig : indice de pente globale
S : superficie du bassin versant.
Carte N°06 : Les pentes du bassin versant Koudiat Medouar (MEHEMAI Fairouz-2009)
VI.2. Les paramètre morpho métriques :
Les paramètres morpho métriques les plus utilisés sont la densité de drainage, et
les rapports de confluence.
VI.2.1. Le réseau hydrographique :
Un réseau hydrographique est constitué par l'ensemble des cours d'eau et peut-être
appréhendé de deux façons :
Par la densité de son drainage (définie par le quotient de la somme des longueurs de tous
les cours d'eau par la superficie du bassin drainé) et par son organisation.
Le réseau hydrographique est d'autant plus développé et complexe que le terrain est moins
perméable, et donc que le ruissellement de surface est plus intense.
Longueur
Ordre Nombre (N)
(Km)
1 2968 966
2 623 478
3 144 210
4 26 84
5 5 51
6 1 46
Lx
Dd= x 1
S
Km / km
2
Avec :
F1 5.81
Dt 10.15
4 S 1,5Lp
Tc
0,8 Hmoy H min
Des séries à dominantes marneuses avec des calcaires aux sommets, les
formations à alternance de calcaires et de marne constituent la majeure partie des relief
du sud du bassin, Alors que les calcaires massifs affleurent au niveau de Djebel
Timagoult, et sur les flancs nord de Djebel el-Mahmel, les formations gréseuses du
miocène de la surface s’étendent sur les reliefs Djebel Tizaguert,Koudiat Safia.
Les autres formations du quaternaire sont constituées par les alluvions récent, et
éboulis de calcaire.
La composition granulométriques de ces formations est très hétérogène (limons,
argiles, graviers, sables……….etc.)
VII.2. La perméabilité :
Pour décrire les principales formations lithologiques et préciser leurs capacités de
rétention, il convient de les regrouper en des ensembles lithologiques en tenant compte à la fois
de la perméabilité ou de fissures des roches et de leurs extensions.
Ainsi en distingue :
A / Les formations à perméabilité forte (forte capacité de rétention) :
On regroupe sous cette classe les roches réservoirs calcaires (fissuré), les formations
quaternaires, leur extension est surtout dans les montagnes de Kouanana et l’Aurès.
B/ Les formations à perméabilité moyenne (moyenne capacité de rétention) :
On regroupe sous cette classe les formations gréseuses les formations
marneuses calcaires, des formations occupent la plus grande superficie de la zone d’étude,
elles affleurent essentiellement dans les secteurs montagneux.
C/ Les formations à perméabilité faible (faible capacité de rétention) :
Cet ensemble regroupe le reste des formations dont la nature lithologiques est très
variée, mais ce sont les séries à dominance argileuse ou marneuse du mio-pliocéne, et du
crétacé qu’est les plus largement représentées de la surface totale.
Carte N°08 : La perméabilité du bassin versant Koudiat Medouar (MEHEMAI
Fairouz-2009)
V111.2 Objectif :
il est destiné pour l’alimentation en eau potable de deux wilayas (Batna et khenchela)
et l’irrigation de deux périmètres Toufana et Aintouta après l’achèvement des travaux de
transfert de Béni Haroun.
VIII.4 Description
Barrage en terre et enrochement les talus amont et aval sont protèges par la roche (rip-rap)
avec une digue principale d’une longueur de 1280m et une digue de col (secondaire) d’une
longueur de 990m.
V111.5 Détails :
Largeur : 42m
Vidange de fond :
longueur : 263m
Tunnel :
longueur : 223m
diamètre de la conduite d’AEP=1000mm
V111.8 Infrastructures:
évacuateur de crue :
En mars 2009 notre barrage a connu son premier diversement depuis sa mise en
exploitation, Ce phénomène a duré du 15mars au 31 mai, le volume total déversé est
estimé de 24.025 Hm3
Tour de prise : en béton armé d’une forme cylindrique avec cinq prises d’eau dans trois
niveaux
Le premier niveau contient trois prises d’eau dont deux pour l’irrigation et l’autre pour
l’AEP à la cote 966 m
Le deuxième et le troisième niveau sert pour l’AEP sur les cotes 975.10m et 985m
respectivement,
Station météo :
Pluviométrie
thermomètre
Pour la lecture des cotes du plan d’eau une mire graduée placée verticalement sur la
tour de prise.
Piézomètres:
Nous veillons de contrôler les deux digues (digue principale& digue de col) durant
toute l’année avec une prospection visuelle et des mesures de pression dans tous les
Piézomètres incorporés dans le corps du barrage, Ces mesures de niveau piézométrique se
faites hebdomadairement
Des mesures prise mensuellement à l’aide d’un pied à coulisse dans les trois
dimensions X, Y &Z afin de contrôler les anneaux de la galerie de dérivation.
Cellules de pression
Forages drainant
Repères topographiques
CONCLUSION
- Le relief de piémont Nord-Est des Aurès est caractérisé par des pentes assez fortes et
fortes. Ces reliefs forment une barrière naturelle qui joue un rôle climatique et hydrologique
important. Les différents paramètres climatiques sont fortement influencés par ces
reliefs qui forment une limite entre les influences sahariennes du Sud et celles de la
continentalité caractérisant les hautes plaines.
- Les caractéristiques physiques et morpho métriques permettent de mieux connaître le
bassin versant étudié (sa topographie, son réseau hydrographique….etc.) et son
comportement vis-à-vis de l'écoulement liquide et solide surtout en période de crue.
- L'approche morphologique présente les secteurs ayant une influence sur la
stabilité du régime d'écoulement, on distingue :
- Les secteurs montagneux qui présentent des caractéristiques morphologiques
favorables à la genèse et la propagation des crues ; Les secteurs de piémonts ont degré
moindre ; alors que les secteurs de plaines sont le siège d'une accumulation des dépôts
détritiques où les conditions d'écoulement sont défavorables au ruissellement.
- La lithologie de la zone d'étude est caractérisée par la prédominance des
formations calcaires et marno-calcaires du crétacé, qui constitue les monts des Aurès, et
par des formations mio-plio-quaternaires qui affleurent dans les structures de
piémonts et de plaines
- Ces formations offrent généralement une structure fragile, à faible résistance aux
forces érosives, notamment dans les formations marneuses et argileuses.
- Les terrains perméables jouent plutôt un rôle retardateur et pondérateur de
l'écoulement, les terrains imperméables favorisent un ruissellement immédiat et donc les
cours d'eau à manifestations brutales.
- Barrage Koudiat Medouar d'une capacité 74.324 Hm3. L’utilisation principale des
eaux du barrage est destinée à l’irrigation et alimentation d’eau potable et alimentation d’eau
industrielle.
Chapitre III
Introduction :
Dans ce chapitre en va faire une étude pour atteindre a une relation qui relie deux
paramètres c’est la concentration et la surface mouillée. Cette relation est définir la variation
de la concentration en fonction de la surface mouillée par une fonction C=f (S).
Des prélèvements quotidiens des hauteurs d’eau, dont la fréquence augmente surtout
en période de crue, sont effectués pour l’estimation du transport solide.
A la station de Chemorah, nous disposons une grande série de mesure, environ 1951
valeurs de débits instantanés Ql en m3/l.
La série en question a été mise sous forme d’un fichier Ts (transport solide) de base.
Les données obtenues ont été classées donc par l’heure et la hauteur en (cm).
La relation Qs=C.Ql nous a permis d’obtenir le débit solide en (kg/s) pour chaque
hauteur sur la base des matières en suspension.
Nous disposons donc d’un fichier global comprenant la date, l’heure, la hauteur
d’eau en (cm), le débit liquide instantané en (m3/s), la concentration en matière en suspension
en (g/l) et le débit solide instantané en (kg/s) de tous les prélèvements effectués.
Il est à remarquer que nous ne disposions pas de toutes les valeurs relatives ou
transport solide lors de crues qui varient d’une année à l’autre, charriant une quantité de
sédiment variable dans le temps.
1972 16 15 04 03 02 07 10 25 11 09 / 02 104
1973 07 / / 10 06 02 13 29 20 13 11 28 132
1974 06 05 03 / / / 02 05 / 05 07 / 33
1975 11 21 11 / 02 05 02 13 24 / / / 89
1976 11 / 11 04 02 08 16 05 12 22 17 / 111
1977 / / 07 / 01 / / 13 26 02 / 02 51
1978 06 08 / / / / / 02 12 03 / / 31
1979 30 29 / / / / / 20 16 07 / / 102
1980 14 16 15 10 / 02 05 04 08 / / / 74
1981 28 18 / / 01 08 02 02 / 07 / / 66
1982 20 19 19 01 / 01 / 27 22 11 / / 125
1983 / 06 / / / / / / / 06 / / 12
1984 / 22 07 03 / 14 / 04 / / 11 / 61
1985 05 13 01 / 09 / 16 / 08 13 / / 65
1986 16 30 / / / 02 19 05 / / / 02 74
1987 06 02 03 / / / / / 01 / 05 / 17
1998 07 13 06 01 / / / 06 11 22 03 01 70
1989 23 / / / / 03 05 / 13 18 07 02 71
1990 06 / 10 / 22 06 05 12 23 02 07 02 95
1991 08 18 / / / / 10 13 08 13 12 / 87
1992 09 / 09 03 / 02 14 04 20 / / / 61
1993 / 02 02 06 / / / / 01 01 / / 12
1994 21 19 / / / / / / 02 / 03 05 50
1995 23 28 04 / / / 15 06 / 21 04 04 105
1996 / / / / 21 29 31 30 02 / / / 113
total
290 320 129 43 66 89 170 241 267 186 99 51 1951
Plus le nombre de données est important, plus sa réduction au nombre d’un modèle
donne une meilleure approximative possible ou problème posé.
Les périodes où les prélèvements n’ont été pas effectués peuvent avoir un effet direct
sur le résultat final du traitement.
Pour notre cas, la saison estivale enregistre moins d’échantillons que les autres périodes
de l’année.
Vu les faibles apports enregistrés pendant la période estivale, cette dernière ne peut
avoir une grande influence sur le bilan total des apports annuels.
Avant toute tentative de traitement nous essayons de représenter graphiquement toutes
les données afin d’avoir la répartition approximative des débits solides à différentes échelles
(saisonnière, annuelle, mensuelle, et pour toute la période d’observation) de toutes les
données.
III.2- Répartition de la totalité des données :
30000
Qs = 5,0107Ql1,6416
R² = 0,7974
25000
Débit solide(kg/s)
20000
15000
10000
5000
0
0 50 100 150 200
Débit liquide(m3/s)
Figure III.1 : Répartition débit solide –débit liquide : totalité des données de 1971-1996 à la
station de Chamorah (1951 couples).
10000
1000
Qs = 7,4328QL1,4691
R² = 0,7387
Qs(kg/s)
100
10
0,1
0,01
0 50 100 150 200
Ql(m3/s)
Figure III.2 : Représentation graphique des débits solides et débits liquides pour 25 crues
durant la période 1971-1996 (a : La monté de l’hydrogramme)
100000 Qs = 62,284Ql
R² = 0,5443
10000
1000
100
Qs(kg/s)
10
1
0,1
0,01
0,001
0 20 40 60 80 100 120
Ql(m3/s)
Figure III.3 : Représentation graphique des débits solides et débits liquides pour 25 crues
durant la période 1971-1996 (b : La décrue de l’hydrogramme)
Ql(m 3 /s)
150
Ql(m 3 /s)
C(g/l)
0,40
C(g/l)
0,15 40
0,30 30 100
0,10
0,20 20
50
0,05 0,10 10
0,00 0,00 0 0
Temps(h) Temps(h)
Ql(m3 /s)
100 100
Ql(m 3 /s)
12
C(g/l)
C(g/l)
80 80 10 150
60 60 8
6 100
40 40 4 50
20 20 2
0 0 0 0
Temps(h) Temps(h)
70
Ql(m 3 /s)
50
Ql(m3/s)
80 15 60
C(g/l)
40 50
60
30 10 40
20 40 30
20 5 20
10
10
0 0 0 0
Temps(h) Temps(h)
Ql(m 3 /s)
30 60
C(g/l)
C(g/l)
25 50 15 6
20 40
15 30 10 4
10 20 5 2
5 10
0 0 0 0
Temps(h) Temps(h)
Crue de 7-17 Déc 1973 Crue de 11-31 Janv 1996
35 Concentration debit liquide 14 45 Concentration debit liquide 120
30 12 40
100
35
25 10
30 80
Ql(m3 /s)
Ql(m 3 /s)
C(g/l)
20 8
C(g/l)
25
60
15 6 20
15 40
10 4
10
5 2 20
5
0 0 0 0
Temps(h) Temps(h)
7,0 3
Ql(m 3 /s)
6,0 25
2,5 20
Ql(m3 /s)
5,0
C(g/l)
2 20
4,0 15
3,0 1,5 15
1 10
2,0 10
1,0 0,5 5
5
0,0 0
0 0
Temps(h) Temps(h)
Figure III.4: Relation entre la concentration des sédiments et le débit d’écoulement (station
de Chemorah)
3000
Qs(kg/s)
2500 10000
2000
1500 5000
1000
500 0
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160
0 20 40 60 80
Ql(m3/s)
Ql(m3/s)
45000 40000
40000 Juin Qs = 7,0325Ql1,7331
35000
Juil
35000 R² = 0,8475
30000
30000
Qs(kg/s)
25000 25000
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
20000 20000
15000 15000
10000 10000
5000 5000
0 0
0 10 20 30 40 50 0 20 40 60 80 100 120 140 160
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
10000
30000
8000
20000 6000
4000
10000
2000
0 0
0 50 100 150 200 250 0 50 100 150 200
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
4000 5000
3500 Décember Qs = 4,0944Ql1,6544 4500 Janvier Qs = 1,8309Ql1,6813
R² = 0,8113 4000 R² = 0,9205
3000
3500
2500 3000
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
2000 2500
1500 2000
1500
1000
1000
500 500
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 0 20 40 60 80 100 120
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
4500 12000
Qs = 1,3817Ql1,7928
4000 Février 10000 Mars R² = 0,8276
3500
3000 8000
Qs = 0,9876Ql1,9325
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
2500
R² = 0,8192 6000
2000
1500 4000
1000
2000
500
0 0
0 10 20 30 40 50 60 0 20 40 60 80 100 120 140 160
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
20000
10000
8000 15000
6000 10000
4000
5000
2000
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 0 20 40 60 80 100 120 140 160
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
3000
1973 1974 Qs = 6,1095Ql1,9002
Qs = 5.1794Ql1.1255 2500
R² = 0,7845
3000
R² = 0,9357
2500 2000
Qs(kg/s)
2000 1500
Qs(kg/s)
1500
1000
1000
500 500
0 0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15 20 25
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
12000
16000
1975 14000
1976 Qs = 3,3048Ql1,6828
10000 2
Qs = 1,5326Ql + 30,2Ql 12000
R² = 0,6998
8000 R² = 0,947 10000
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
6000 8000
4000 6000
4000
2000
2000
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 0 20 40 60 80 100 120 140 160
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
8000 6000
6000
4000
4000
2000
2000
0 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 0 20 40 60 80 100
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
30000 3000 Qs = 64.821Ql
1979 Qs = 10,387Ql1,5896 1980
25000 R² = 0,9096 2500 R² = 0,5854
20000 2000
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
15000 1500
10000 1000
5000 500
0 0
0 20 40 60 80 100 120 140 0 5 10 15 20
Qql(m3/s) Ql(m3/s)
8000
16000
7000 1981 Qs= 6,7434Ql1,4385 1982 Qs = 65,018Ql
R² = 0,7799 14000 R² = 0,7468
6000
12000
5000
Qs(kg/s)
10000
Qs(kg/s)
4000
8000
3000
6000
2000
4000
1000
2000
0
0
0 20 40 60 80 100
0 50 100 150 200
Ql(m3/s)
Ql(m3/s)
1000 9000
1984 Qs= 92,791Ql
900 1983 Qs = 10,421Ql1,3267 8000
R² = 0,8745
800 R² = 0,737 7000
700 6000
Qs(kg/s)
600 5000
Qs(kg/s)
500 4000
400 3000
300 2000
1000
200
0
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80
0
0 5 10 15 20 25 Ql(m3/s)
Ql(m3/s)
8000 16000
Qs= 61,756Ql 1986
7000 1985 R² = 0,9433 14000
Qs = 3,8724Ql1,91
R² = 0,8014
6000 12000
5000 10000
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
4000 8000
3000 6000
2000 4000
1000 2000
0 0
0 20 40 60 80 100 120 0 10 20 30 40 50 60 70 80
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
30000 Qs = 17,803Ql1,9255 30000 Qs = 176,67Ql
1987 R² = 0,8918 1988
25000 25000 R² = 0,876
20000 20000
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
15000 15000
10000 10000
5000 5000
0 0
0 10 20 30 40 50 0 20 40 60 80 100 120 140
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
25000 14000
1989 Qs = 116,4Ql - 170,75 Qs = 4,316Ql1,5897
R² = 0,8816 12000 1990 R² = 0,812
20000
10000
15000
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
8000
10000 6000
4000
5000
2000
0 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 0 20 40 60 80 100 120 140
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
Qs(kg/s)
4000 8000
3000 6000
2000 4000
1000 2000
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
3000 12000
1993 1994 Qs = 78,688Ql
2500 10000 R² = 0,925
2000 8000
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
500 2000
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 0 20 40 60 80 100 120 140 160
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
35000 7000
Qs = 11,424Ql1,4584 Qs= 32,188Ql
1995 R² = 0,9183 6000
1996
30000 R² = 0,8385
25000 5000
Qs(kg/s)
Qs(kg/s)
20000 4000
15000 3000
10000 2000
5000 1000
0 0
0 50 100 150 200 250 0 20 40 60 80 100 120 140 160
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
15000
Qs(kg/s)
3000
2000 10000
1000 5000
0
0
0 50 100 150
0 100 200
Ql(m3/s) Ql(m3/s)
Printemps 70000
25000 Autoumn Qs= 10,55Ql1,5868
60000 R² = 0,8576
Qs = 3,0441Ql1,5953
20000 R² = 0,7692 50000
Qs(kg/s)
40000
15000
Qs(k/s)
30000
10000 20000
5000 10000
0
0
0 100 200 300
0 50 100
Ql(m3/s) 150 200
Ql(m3/s)
Conclusion :
Y=A+Bx………………………………………………(I)
Un modèle est linéairisable s’il peut être ramené à la forme (I) par un changement de
variable.
En général, pour les modèles linéaires ou linéairisable, la méthode des moindres carrés
est la plus utilisée pour l’estimation des paramètres, mais concernant les modèles non
linéairisables, le recours aux méthodes de programmation non linéairisable est inévitable.
n n 2
E 2 y1 y1
i 1
*
x
n n
xi . y1 yi
2 2
i
i 1 i 1
Avec :
xi : Variable connue, correspond à un débit liquide Q1 instantané.
yi : Variable connue, correspond à un débit solide Qs instantané.
𝑥𝑖: Moyenne arithmétique de la série «xi».
𝑦i : Moyenne arithmétique de la série «yi».
n : Taille de la série.
Le coefficient de détermination «R2» est toujours compris entre 0 et 1, il vaut (1) dans
le cas d’une liaison fonctionnelle parfaite, il vaut (0) dans le cas contraire. Il explique surtout
la part de la variance totale.
L’application de la méthode de régression permet de combler des lacunes, en appliquant
du modèle le plus convaincant au vu du coefficient de détermination «R2» trouvé la liaison
entre les variables connues et les variables inconnues.
I.2.Présentation des modèles régressifs
I.2.1Modèle linéaire «type de droite»
C’est un modèle de type linéaire, son équation de droite est de la forme suivante :
y=A+BX
«B» représente la pente de la droite et est égale à :
n
n n
x y
i 1
1 1 n1 xi yi
i 1 i 1
B 2
1
n n
i 1
xi n xi
2
i 1
Ou
LnY=LnA + Ln𝑒 𝐵𝑋
LnY= LnA+BX
Et pour une puissance équation suivante pour une transforme l’équation obtenue.
LnY=LnA+BLnY
D’après les résultats obtenus, Ce modèle présente avec le modèle polynomial les
meilleures valeurs de régression R2.
8
6
4
2
0
Anneé
Sur la base des relations reliant les débits solides aux débits liquides, nous
déterminons les valeurs des débits solides, en appliquant à chaque valeur du débit liquide son
modèle relatif au mois correspondant.
Au total nous avons appliqués toutes les équations de base et nous avons aboutis aux
valeurs réelles du débit solide en Kg/s de toute la série d’observation.
Total
Année Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avril Mai Juin juil Août
(tonne)
36246 552 223 115 30 1 43 1182 24285 1212 244094 0 307982
1970 - 1971
171504 222210 49 1 35 0 4189 230526 15596 120443 1593 208 766354
1971 - 1972
21715 3526 830 76 443 118 9672 96863 381 73187 40639 6960 254410
1972 - 1973
7083 5327 3141 9690 369 62 1413 17036 45 23265 37053 0 104483
1973 - 1974
88 1982 245 57 28 7 441 234775 1315 176908 3784 0 419631
1974 - 1975
12618 231 3088 5083 78 20 2527 38609 245 1878135 192192 181 2133006
1975 - 1976
4010 396 3240 188 68 6 445 40481 2218 132802 25099 120 209073
1976 - 1977
671 491 1927 93 27 5 424 5317 18 4362 0 124 13459
1977 - 1978
3770 584 160 42 21 7 531 98934 643 19630 1793 0 126115
1978 - 1979
5709 2725 1694 563 166 120 3298 45703 55029 654318 0 0 769324
1979 - 1980
6273 361 596 0 421 41 398 41664 105 58162 62958 2 170979
1980 - 1981
0 1034 261 35 9 1 163 14377 49 111476 0 127 127532
1981 - 1982
9873 1975 32439 3978 582 15 882 11915 100 18660 0 0 80419
1982 - 1983
0 241 235 27 8 19 814 19400 110 6786 1793 0 29432
1983 - 1984
0 27926 4573 303 1000 27 10939 0 49 11148 2390 1 58356
1984 - 1985
48 190 21 10 23 12 5127 29152 37 12117 0 11 46747
1985 - 1986
1041 74 478 445 266 22 647 4037 8 11632 6174 0 24825
1986 - 1987
50 68 110 32 10 3 188 16445 72 31989 199 12 49180
1987 - 1988
21133 29369 460 1182 534 317 6241 31713 4739 155340 130943 6431 388403
1988 - 1989
0 5410 26332 3313 1145 73 10554 224004 8534 518608 471394 184 1269551
1989 - 1990
31372 436 4209 353 151 24 904 27773 4539 368841 24102 1769 464474
1990 - 1991
9536 154790 61 3249 31422 61951 83352 443642 115970 184663 14540 2 1103178
1991 - 1992
80649 16153 26734 299731 98617 27063 50971 342588 56451 788332 602381 19625 2409295
1992 - 1993
59857 27196 7450 4565 2502 5786 46045 90629 121155 190722 11752 46 567705
1993 - 1994
140505 107625 134397 70137 16339 4166 10515 138788 132 36351 23106 0 682060
1994 - 1995
81038 3927 1301 5870 8082 40225 89735 94595 99429 2137923 216078 4565 2782766
1995 - 1996
704789 614800 254251 409137 162374 140091 340460 2340149 511253 7727011 2114057 40368 15358739
Total
La totalité des sédiments estimés pour chaque année à l’échelle mensuelle à été
présentée dans le tableau ci-dessous :
29432 307982
1983 - 1984 1970 - 1971
58356 766354
1984 - 1985 1971 - 1972
46747 254410
1985 - 1986 1972 - 1973
24825 104483
1986 - 1987 1973 - 1974
49180 419631
1987 - 1988 1974 - 1975
388403 2133006
1988 - 1989 1975 - 1976
1269551 209073
1989 - 1990 1976 - 1977
464474 13459
1990 - 1991 1977 - 1978
1103178 126115
1991 - 1992 1978 - 1979
2409295 769324
1992 - 1993 1979 - 1980
567705 170979
1993 - 1994 1980 - 1981
682060 127532
1994 - 1995 1981 - 1982
2782766 80419
1995 - 1996 1982 - 1983
TRANSPORT SOLIDE
TOTALE Qt (tonnes)
TRANSPORT PAR
TRANSORT EN CHARRIAGE
SUSPENSION Qs
CORRELATION
CORRELATION Qs=f(Ql)
C=f(Ql)
ESTIMATION DU
CHARRIAGE D’APRES
DES TRAVEAUX DE
CHERCHEURS
ABSENCE DE
CORRELATION Qs=A.QlB R=0,97 POUR
POUR TOUTES LES L’ECHELLE MENSUELLE
SERIES R=0,01 :0,5
CALCUL DU TRANSPORT
JOURNALIER POUR LA PERIODE
1971-1996
Al(10^6m3)
1,50 10,00
8,00
1,00 6,00
4,00
0,50
2,00
0,00 0,00
Anneé
Ta = a. Ab
Avec b = 0.15
a = 350 Pour une perméabilité moyenne.
A : lame d’eau ruisselé en mm/an.
A = Po-Dm ou Po est la pluviométrie annuelle en mm.
Dm est le déficit annuel de l’écoulement en mm.
p0
Dm
p0
O.9
L
Ou : L=300+25T+ 0.05T=901.5.
Po= 276 mm ; T=23°C, γs=2.7tonnes/m3.
Ta =567.54 Tonnes/Km2.an
III. Discussion des résultats
III.1 Résultats du transport solide en suspension
Les résultats illustrés par le tableau (IV.7) relèvent que les années (1976, 1989, 1992,
1993et1996) offrent successivement des volumes de sédiments en suspension les plus
importants (0.235,0.20, 0.159, 0.095 et 0.085).
Ceci trouve, sans doute, sa justification dans le fait que ces années ont été marquées par
l’avènement des crues exceptionnelles en volume et en durée.
Les années ont totalisé des volumes en suspension très importants et qui ont un effet
direct sur le bilan interannuel.
L’année hydrologique (92/93) a été aussi marqué par l’avènement d’une crue
exceptionnelle très importante.
Le bilan total annuel de transport solide enregistré de l’année (95/96) était influencé par
l’avènement d’une crue en mois de juil 1996, totalisant 3520 de tonnes de sédiments en
suspension. Cette crue avait un effet direct sur l’apport annuel.
La crue de 1991-1992 avait enregistré 5572 de tonnes de charge sédimentaire en
suspension, ceci équivalent à 10% du tonnage annuel de la charge en suspension.
De même, la crue de 1989-1990 (mentionner la date exacte de la crue) donne un
tonnage de sédiments en suspension de l’ordre de 0.53 millions de tonnes, soit 16% du
tonnage annuel total de sédiments. Sans prise en compte de cette crue, la charge totale
annuelle de sédiments est de l’ordre de 0,64 million de tonnes.
En général, nous constatons que les volumes les plus importants en transport solide se
concentrent dans les années (1975-1976), (1989-1990), (1991-1992) et (1995-1996).
3,00
As(10^6 tonne)
2,50
As(10^6 tonne)
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
Anneé
2000000
As(tonne)
1500000
1000000
500000
0
71/72 74/75 75/76 79/80 89/90 90/91
Anneé
Figure IV.5: Influence des crues sur le taux annuel des apports solides.
1084 1 247.76
1972
2917 2 48.68
1976
1736 / 393.06
1990
1508 / 113.14
1992
1993 3294 / 123.77
Es(t/km 2 ,an)
2500
2000
1500
1000
500
0
Anneé
4000 14
3500 Es(t/km2.an) Ce(%) 12
3000 10
Es(t/km2 .an)
2500
Ce(%)
8
2000
6
1500
1000 4
500 2
0 0
Qmax(m3/s)
300
2500
250
2000
200
1500
150
1000 100
500 50
0 0
anneé
Qmax(m3/s)
450
400 Es = 0,5693Qmax 0,6825
350 R² = 0,4615
Es(t/km2/an)
300
250
200
150
100
50
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000
Qmax(m 3/s)
Es(t/km 2 /an)
2500
Lr (mm)
8,0
2000
6,0
1500
1000 4,0
500 2,0
0 0,0
Anneé
14,0
Es = 0,0999Lr 0,5601
12,0 R² = 0,593
10,0
Es (t/km2 /an)
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
0 1000 2000 3000 4000
Lr (mm)
P (mm)
400
2000
300
1500
1000 200
500 100
0 0
Anneé
4000
3500 Es = 0,0137P1,8265
3000 R² = 0,2729
Es(t/km 2 ,an)
2500
2000
1500
1000
500
0
0 100 200 300 400 500 600 700
P(mm)
Conclusion :
Eau de surface désigne l'eau qui s'écoule ou qui stagne à la surface de l'écorce terrestre.
Ou d’une autre façon Qualifie toutes les eaux naturellement ouvertes sur l'atmosphère, y
compris les fleuves, les rivières, les lacs, les réservoirs, les ruisseaux, les lacs barrage,
les mers, les estuaires,etc. Le terme s'applique également aux sources, aux puits et autres
collecteurs d'eau qui subissent directement l'influence des eaux superficielles. En aquarium,
l'interface eau/air, couramment appelée eau de surface, correspond aux eaux superficielles.
a) Causes
* Énergie solaire: évaporation, transport atmosphérique par les vents produits par les
différences de pression, courants Marin’s produits par différence de densité (température et
salinité)
b) Types de movements
* Mouvements oscillatoires.
Cations Anions
Hydrogène H+ Hydroxyde OH +
Hydrogèno-
Magnésium Mg 2+ Hco3-
carbonate
Ions dissous
/ / Nitrate No3-
Cuivre Cu 2+ Fluore F-
Aluminium Al 3+ / /
Zinc Zu 2+ / /
Plomb Pb 2+ / /
b –Les matières organiques
Se sont des matières, composées du carbone, de l’hydrogène, de l’oxygène et de l’azote.
(Les acides carboxylique et hydrate de carbone), elles sont caractérisant par l’oxydabilité en
permanganate de potassium.
II.1.4.2 Composition physique
a – Les matières dissoutes
Ce sont des matières ou façon homogène dont faiblement polarisées ou ionisées,
proviennent des roches rencontrées par l’eau ou cours de son infiltration.
b- Les matières suspension (MES)
Ce sont en particules solide dont la taille est supérieur à 10 nm dispersée dans l’eau sons
être chimiquement liée avec elle, elles sont hétérogène de forme, et d’origine variées, dans les
eaux de forage se sont le sable fin, le fer oxydé, et quelque fois des algues, dans les eaux de
rivière, les matières volumineuses, souvent flottantes ou indécontable, et les matières fines
sont des limons, soles, argiles, débris végétaux et animaux.
Cependant des teneurs élevées peuvent empêcher la pénétration des rayons solaires,
diminuer l’oxygène dissous et limiter alors le développement de la vie aquatique ; l’asphyxie
des poissons, par colmatage des branchies.
En générale, les matières en suspension interviennent dans la composition de l’eau par
leurs effets d’échanges d’ions ou d’absorption, aussi bien sur les éléments chimiques à l’état
de traces que sur les micro-organismes.
c –Les matières colloïdales
Colloïdale c’est intermédiaire entre l’état dissous et la suspension, dont les particules
solides sont invisibles à l’œil nu, de taille comprise entre 0,1 et 1 à 2 microns.
Les matières colloïdales sont en générale les argiles, les poussières atmosphériques et la
silice.
Colloïdale peut estimer en première approche, par la turbidité si non par la couleur de
l’eau.
III. La pollution des eaux de surface
III.1. Définition de la pollution
Un milieu aquatique est dit polluer lorsque son équilibre à été modifié de façon durable
par l’apport en quantité trop importantes soit de substance plus ou moins toxique, d’origines
naturelles ou issues d’activités humaines, soit encore d’eaux trop chaudes.
La pollution de l'eau est une altération qui rend son utilisation dangereuse et perturbe
l'écosystème aquatique. Elle peut concerner les eaux superficielles (rivières, plans d'eau) et les
eaux souterraines.
Elle a pour origines principales :
l'activité humaine,
les industries,
l'agriculture,
Les décharges de déchets domestiques et industriels. La pollution de l'eau provient de
plusieurs sources: Les villes, les usines et les fermes, ces derniers sont les principaux
pollueurs de l'eau.
a.la ville :
Les eaux usées de la ville passent par les égouts. Dans ces eaux usées, il y a tout d'abord
des micro-organismes et des bactéries fécales, mais Il y a aussi des produits toxiques comme
de la peinture, des detergents, des huiles et des pesticides.
b.les usines
Les usines rejettent des métaux lourds et des produits toxiques. qui provoquent la
pollution de l'atmosphère et détruisent la faune et la flore marines.
c.la ferme
Le rôle des eaux pluviales est également important dans les transferts de pollution.
Les eaux de ruissellement peuvent être polluées par lessivage des sols, des surfaces
imperméabilisées.
Les eaux pluviales peuvent contenir de ce fait des métaux lourds et des toxiques: plomb,
zinc, hydrocarbures... etc.
En milieu rural, elles provoquent en outre le lessivage des terres agricoles, entraînant
engrais et pesticides vers les cours d'eau ou les nappes. Les décharges de déchets domestiques
ou industriels, lorsqu'elles ne sont pas aménagées, sont également lessivées par les eaux de
pluie.
III.3.1La pollution par les matières organiques et la pollution microbiologique
Les matières organiques ont longtemps été les principaux polluants des milieux
aquatiques. Elles proviennent des déchets domestiques (ordures ménagères, excréments),
agricoles (lisiers) ou industriels (papeterie, tanneries, abattoirs, laiteries, huileries,
sucreries...), lorsque ceux-ci sont rejetés sans traitement préalable.
Certaines substances organiques sont facilement biodégradables et peuvent donc être
décomposées et éliminées grâce aux capacités naturelles d'auto-épuration des milieux
aquatiques. Mais, lorsqu'elles sont en excès, leur décomposition peut entraîner l'asphyxie de la
faune aquatique Ce sont les poissons qui souffrent le plus du manque d'oxygène, les
invertébrés étant moins affectés, et les bactéries encore moins. En cas de forte pollution, la vie
végétale aussi tend à disparaître.
La pollution microbiologique est une autre forme de pollution organique. Les déchets
organiques, en particulier les excréments, contiennent des germes pathogènes (virus, bactéries
ou parasites) véhiculés par l’eau. Ces germes peuvent provoquer des maladies aussi graves
que le choléra, la typhoïde, la dysenterie... Ils ont été jadis responsables d’épidémies
dramatiques dans nos pays. Aujourd’hui, cette pollution des eaux continentales a fortement
diminué dans les pays industrialisés grâce à la mise en service de stations d’épuration qui
assurent le nettoyage des eaux usées avant leur rejet dans la nature. Mais cela n’est pas le cas
des pays en développement où elle provoque encore des morts innombrables.
La pollution des eaux par les nitrates présente un double risque. Ingérés en trop grande
quantité, les nitrates ont des effets toxiques sur la santé humaine Par ailleurs, ils contribuent
avec les phosphates à modifier l’équilibre biologique des milieux aquatiques en provoquant
des phénomènes d’eutrophisation.
La pollution métallique peut être due à différents métaux comme l’aluminium, l’arsenic,
le chrome, le cobalt, le cuivre, le manganèse, le molybdène, le nickel, le zinc... ou encore à
des métaux lourds comme le cadmium, le mercure ou le plomb, plus toxiques que les
précédents. De multiples activités humaines en sont responsables. Cette pollution provient en
effet essentiellement :
Ce type de pollution, lié à l’utilisation de l’eau comme liquide de refroidissement par les
industriels, apparaît souvent mineur. Mais il s’accroît, du fait de l’augmentation des besoins
del’industrie.
Depuis le début des années 1950, on observe une forte augmentation de l’acidité des
eaux de pluie dans diverses régions industrielles du monde. Ces " pluies acides " résultent
essentiellement de la pollution de l’air par des gaz (dioxyde de soufre et oxydes d’azote) et
des particules, issus de différentes activités industrielles, de la combustion de produits fossiles
riches en soufre, de la circulation automobile et de l’élevage industriel. Ces gaz se dissolvent
dans la vapeur d’eau de l’atmosphère et sont oxydés en acides (notamment sulfurique et
nitrique) qui acidifient les précipitations.
L’oxygène dissous
L’eau contient toujours de l’oxygène dissous dont les concentrations varient avec la
température et la pression partielle dans l’atmosphère. Du fait de l’équilibre entre l’oxygène
de l’air et de l’eau, plus les eaux sont superficielles et plus elles sont rongées en oxygène. Les
teneurs maximaux atteints dépassent rarement 10 mg/L.
L’O.M.S préconise que les niveaux d’oxygène dissous soit souvent aussi prés que possible
de la saturation (l’eau saturé en oxygène est une eau qui contient 9,1 mg/L O2 à 20 c°).
La dureté
La dureté ou titre hydrotimétrique (TH). Correspond à la concentration total en ions
(Ca +) et en ions magnésium (Mg2+), ils proviennent de la dissolution à partir des roches
2
calcaires ou dolomitiques
La présence de CO2 dans l'eau favorise cette dissolution :
On distingue: Ca CO3+ CO2 + N2O Ca2+ + 2 HCO3-
– La dureté total = dureté calcique + dureté magnésienne.
TH = TCa + TMg ou TCa = Ca2+ , TMg = Mg2+
– La dureté carbonatée à la teneur hydrogénocabonate, carbonaté de calcium et de
magnésium: HCH3-, Ca CO3, Mg CO3.
– La dureté permanente ou non carbonatée P, correspond à la dureté qui persiste après
ébullition de l'eau. Elle représente la teneur en sulfate et chlorure de calcium et de
magnésium.
– La dureté temporaire qui n'est autre que la différence entre la dureté total et la dureté
permanente : TH – P
La façon la plus logique d'exprimer la dureté consiste à utiliser la normalité (eq/L) ou
plutôt le milliéquivalent par litre (meg/L).
Tableau V. 2 : Classification des eaux selon le TH.
Degré
français Dureté de l'eau
(F°)
6 à 15 Douce
15 à 30 Moyennement
30 et plus Dure
1°F = 4 mg/L de ça ou 10
mg/L de Caco3
c- l’azoote
L’azote est donc principalement trivalent comme dans la molécule d'ammoniac NH3.
Aussi la molécule de diazote N2 comporte une triple liaison N≡N, très stable. Sous cette
forme gazeuse et diatomique (N2).
c-1 l’origine de l’azoote organique
L’azote organique contenu dans les eaux usées peut provenir d’une foule de produits
organiques azotés synthétiques en particulier du fait des rejets industriels, Cet azote peut aussi
être d’origine naturelle, résultant de la décomposition des végétaux, des animaux ou de leur
métabolisme (acides animés, protéines, urée, …,etc).
Ces dérivés organiques azotés naturels sont biodégradés par les micro organismes et
transformés en azote ammoniacal avant d’être oxydés. Certains dérivés organiques, surtout les
produits synthétiques résistent a la biodégradation c’est le cas de la pyridine.
c –2 L’azote ammoniacal : (NH4+)
L’azote ammoniacal se présente sous la forme toxique NH4+. Sa présence dans les eaux
traduit habituellement un processus de dégradation incomplète de la matière organique NH4+,
l’azote ammoniacal se transforme assez rapidement en nitrites et nitrates par oxydation. La
pollution ammoniacale peut être résumée par les deux réactions suivantes :
NH 3 H 2O NH 4 OH ...........(1)
L'ion ammonium est peut toxique, sauf à des très fortes concentrations (quelque
centaine de mg/l) la forme non dissociée (NH3) est très toxique dans Les condition de pH
inférieur à 8.5 et de température inférieur à 20°C, cependant un élévation de pH déplace
l'équilibre de cette réaction vers la forme NH3.
NH4+ + 2O2 - +
NO3 + 2H + H2O …………(2)
Nitrosomonas Nitrobacters
O2 dissous O2
Très Très
Bonne Passable Mauvaise
bonne mauvaise
100 à 81 80 à 61 60 à 41 40 à 21 20 à 1
L’eau est un bien rare et précieux. Sa préservation est l’affaire de chacun d’entre nous.
Il suffit de quelques changements minimes dans nos habitudes quotidiennes pour lutter à
la fois contre les gaspillages et contre la pollution qui menacent l’eau.
* Pour une protection de l’eau avant d’être pollution nous devons :
Eviter de rejeter n’importe quel produit dans l’évier ou les toilettes.
Choisir les produits de lavage les mois pollution et la quantité utilisée.
Eviter de rejeter des détruits dans les rivières.
Faire vérifier que les eaux usées de la maison passent soit par une installation
d’assainissement individuel soit par des égouts qui aboutissent à la station d’épuration.
* Lorsque l’eau est polluée il faut :
Utiliser des moyens de réduction des rejets.
Répondre à la demande d’assainissement de base ;
Elargir l’accès à l’eau potable ;
En signer les règles d’hygiène de base ;
Promouvoir le traitement de l’eau et sa conservation dans de bonnes conditions à
domicile.
V. Résultats et discussion
V.1 Paramètres indicateurs de pollution
L'analyse des paramètres indicateurs de pollution a été effectuée en se basant sur des
données mesurées dans la station hydrométrique de Chemorah (W. Batna), élaborés par le
barrage de Koudiat Medouar durant la période (2009 -2012).
V.2. Etude du paramètre NO3- et M.O :
3,5 3,5
NO³⁻(mg/l) M.O(mg/l).
3 3
2,5 2,5
NO3-(mg/l)
M,O mg/l
2 2
1,5 1,5
1 1
0,5 0,5
0 0
Date
6
5
4
3
2
1
0
Date
10
8
6
4
2
0
Date
La valeur de turbidité varient respectivement de la même façon avec des les matières en
suspension dans l’eau à cause de l'érosion des sols dans le bassin versant et l’instabilité des
berges des oueds, et qui ont un pouvoir d'adsorption ce qui constituent des supports aux
bactéries.
V.6 Variation de paramètre NO2- et PO43- :
0,02 0,04
PO4 3-
0,015 0,03
0,01 0,02
0,005 0,01
0 0
Date
0,12 0,50
NO3-
0,10 0,40
0,08 0,30
0,06
0,20
0,04
0,02 0,10
0,00 0,00
Date
160
SO4 2-(mg/l)
120
80
40
Date
2,00
NO³⁻ (mg/l)
1,95
1,90
1,85
NO3-(mg/l)
1,80
1,75
1,70
1,65
Date
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
Date
O2 disous(%)
1 5
Cl2 libre
0,8 4
0,6 3
0,4 2
0,2 1
0 0
Date
Remarque :
Conclusion
Dans ce partie, à pour objectif, le contrôle des paramètres de pollution des cours d’eau
du bassin Chemorah pour une période de quelque mois et l'analyse physico – chimique, des
eaux de la retenue du barrage de Koudiat Medouar .
Certains paramètres analysés sont en relation avec la structure naturelle des eaux tels que le
PH, la conductivité, la turbidité, les ions chlorures, les ions sulfates … etc. et D'autres
concernant les substances indésirables tels que la teneur en nitrates (NO-3), en phosphates
(PO4-3), qui sont les principaux facteurs responsables de la prolifération des algues et
l'accélération du phénomène d'eutrophisation.
L’accumulation des sédiments au fond des canaux, cours d’eau et plans d’eau est un
phénomène naturel souvent amplifié par l’activité humaine. D’autre part, ces sédiments sont
potentiellement pollués par des rejets industriels et agricoles ainsi que des eaux urbaines par
temps de pluie, après en va avoir quelques rappels sur l’origine et la nature des sédiments
[Schneider, 2001].
Dans le dictionnaire de géologie [Foucault & Raoult, 1980], les sédiments, plus
communément appelés vases, sont définis comme « un ensemble constitué par la réunion
certain transport ». La sédimentation désigne l'ensemble des processus par lesquels ces
particules organiques ou minérales en suspension et en transit cessent de se déplacer. On
distingue 2 origines aux sédiments [Schneider, 2001], [Bertreau & al., 1993] :
Origine exogène : il s’agit des particules qui sont issues du ruissellement des eaux ou
bien transportées par les vents. D’origine naturelles ou anthropiques, elles proviennent de
l’érosion des sols, de la décomposition de matière végétale, de l’apport de matière en
suspension, de matières organiques, de nutriments ou de micropolluants en raison des rejets
agricoles, industriels et domestiques.
Les vases sont constituées de 4 éléments principaux [Agence de l’eau (1), 2002] :
Les argiles sont des silicates d’aluminium hydratés qui présentent une structure cristalline
en feuillets. Cette constitution permet l’hydratation des argiles, avec parfois un phénomène de
gonflement très important. La plupart des argiles sont thixotropiques. Elles perdent leur
rigidité en présentant le comportement d’un liquide lorsqu’elles subissent une sollicitation
mécanique, et retrouvent leurs caractéristiques initiales au repos.
En ce qui concerne la matière organique, on retrouve dans les sédiments tous les
composés organiques naturels, issus des végétaux, des algues et des animaux, ou
biosynthétisés par la microflore, ainsi que les colloïdes humiques. La décomposition de ces
matières est très lente (plusieurs centaines d’années) et combine de très fortes propriétés
tensioactives et complexantes. Les substances humiques colorent la vase en noir et
interagissent avec la partie minérale, provoquant des conglomérations. En général, la
proportion massique de matière organique est de l'ordre de 2 à 10 % pour les sédiments des
cours d'eaux et elle est constituée à 60% de composés humiques [Schneider, 2001].
Enfin, la nature de l’eau contenue dans les vases, appelée « eau interstitielle » afin de la
différencier de la colonne d’eau qui se trouve au-dessus, peut être répartir en 4 catégories :
constituant la phase solide du matériau. D’autre part, la répartition de fréquence de taille des
grains explique la répartition des sédiments dans un milieu aquatique. En effet, les grosses
particules restent en amont tandis que les plus fines se retrouvent en aval. Les différentes
Diamètre Dénomination
> 20 mm Cailloux
2 mm à 20 mm Graviers
63 μm à 2 mm Sables (grossiers et fins)
2 μm à 63 μm Limons (ou silt)
< 2 μm Argiles
Une vase est généralement constituée des 3 dernières classes : sables, limons et argiles.
Précisons que le terme d’argile utilisé en minéralogie n’a pas le même sens que celui utilisé
en granulométrie. Ici, c’est un critère uniquement basé sur la taille des particules et non sur
leur composition chimique et minéralogique.
La proportion de sables, limons et argiles d’un sédiment peut varier très fortement en
fonction de leur provenance géographique, du lieu de prélèvement (portuaire, estuarien ou
Pour classer les matériaux fins dont la taille des particules est inférieure à 2 mm, les
géotechniciens utilisent le diagramme triangulaire des sols fins de la figure 2. Ce type de
diagramme est particulièrement adapté aux sédiments [Bonnet, 2000].
Le milieu naturel et notamment les cours d’eau et les lacs sont très souvent soumis à des
rejets industriels, urbains ou agricoles, entraînant l’apport d’un grand nombre de substances
toxiques. Il est admis depuis les années 1970 que les sédiments sont la destination finale des
polluants. En conditions normales, ils sont peu solubles dans l’eau. Ils prédominent dans
les matières en suspension et dans les sédiments qui deviennent alors des réserves de
composés toxiques potentiellement mobilisables. Cependant, de nombreux paramètres
influent sur le comportement des polluants comme on peut s’en apercevoir sur le diagramme
de la (Figure V.3)
Les études menées sur les interactions entre les polluants et les matériaux montrent que
les polluants vont préférentiellement se fixer sur la fraction fine, c'est-à-dire les argiles, ceci
lourds.
Cette famille regroupe tous les composés à base de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et
d’azote. Ce sont pour la plupart des produits fabriqués par l’homme. Il en existe des dizaines
de milliers, dont 60 000 sont couramment utilisés. Comme ils ne sont pas présents à l’état
naturel, les organismes vivants ne sont pas adaptés pour les éliminer. Aussi leur durée de
vie est souvent longue et leur dangerosité élevée. On distingue particulièrement 3 composés
Les métaux lourds sont présents à l’état naturel dans les sédiments car ils entrent dans la
composition de nombreuses roches. N’étant pas biodégradables, leur durée de vie est infinie.
Cependant, depuis le début de l’ère industrielle, des changements importants ont eu lieu dans
le bilan global de la répartition des métaux à la surface de la terre. Ainsi, dans les sédiments,
les teneurs de certains métaux ont été multipliées d’un facteur allant de 100 à 1000,
notamment à cause des rejets générés par certaines activités industrielles. Les principaux
secteurs concernés sont la métallurgie, la galvanoplastie, la production de teinture et
l’industrie du textile en général.
Dans les sédiments, les métaux lourds peuvent se présenter sous différentes formes : ions,
complexes, adsorbés à la surface d’autres particules, etc. Cela conditionne leur disponibilité et
donc leur toxicité. Ils sont en général en équilibre avec l’eau interstitielle mais
de remobilisation des métaux. Les principaux métaux que l’on retrouve dans les sédiments
As Cd Cr Cu Hg Ni Pb Zn
Arsenic Cadmium Chrome Cuivre Mercure Nickel Plomb Zinc
Tableau V.7 : Métaux lourds présents dans les sédiments fluviaux
Le dragage est une technique de d’envasement sure, mais selon certains auteurs, la
récupération d’une capacité. de stockage est une opération très couteuse et n’est pas
économique pour les grandes retenues. Dans certains pays, cette opération s’impose surtout
lorsqu’il y a moins de sites favorables . la réalisation de nouveaux barrages, ou
lorsque la digue est menacée par la forte poussée des sédiments. Le lieu du rejet de
la vase draguée se pose . chaque opération de dévasement. Généralement, les sédiments
dragués sont jetés directement dans le cours d’eau . l’aval du barrage ou transportés jusqu’. la
zone de dépôt la plus proche sans tenir compte des probl.mes d’ordre esthétiques ou autres
qui ont un impact écologique.
Nous allons retenir finalement la définition proposée par Migniot : « Les vases sont
des sédiments complexes qui couvrent une gamme étendue de particules inférieures à 40
microns mais peuvent contenir une quantité notable d'éléments sableux ».Suivant le système
hydrodynamique (fleuve, estuaire, mer) ou la région étudiée la constitution des vases peut être
très variable. Le domaine granulométrique est essentiellement celui des silts argileux. La
teneur en sable est le plus souvent inférieure à 20%.
II. Essais et méthodes :
Les analyses physiques et chimiques ont été réalisées sur des échantillons de vase
prélevée au niveau de la cuvette et l’oued du barrage de Koudiat Medouar. Ce barrage est
programmé par l'Agence Nationale des barrages et des transferts pour le dévasement à court
terme.
Durant nos essais, les analyses granulométriques ont été réalisés par les méthodes de
sédimentation « pipette de Robinson » qui est basée sur la quantité de particules dispersées
d'un échantillon par ordre de grosseur d'après leur temps de sédimentation dans un milieu
liquide. Les analyses chimiques et granulométriques ont été réalisées respectivement par le
laboratoire de l’Institut National du Sol, Irrigation et de drainage (I.N.S.I.D) a Oum –El
Bouaghi.
La préparation des échantillons de briques pleines a été réalisée dans plusieurs
laboratoires de briqueteries d'Alger. Le processus de la fabrication peut être schématisé selon
la figure V.16. Au début, les deux matières (vase et argile) ont été traitées séparément
(séchage à l'air libre, broyage dans un broyeur à bille, puis tamisage au moyen d'un tamis de
1mm). Après ce traitement, nous avons préparé des pâtes céramiques plastiques qui ne collent
pas à la main. Chaque pâte préparée est soumise au façonnage dans une étireuse (façonnage
par étirage). Les échantillons de briques semi-finis sont soumis à deux modes de séchage
successifs (séchage naturel puis séchage dans l'étuve à 105 -110°C). Les briques sèches
sorties de l'étuve ont été cuites dans un four tunnel à une température de cuisson de 900°C
pendant 32 heures et 30 minutes
Séchage à l'air
Séchage à l'air
libre libre
Broyage dans un
Broyage dans un
broyeur à bille broyeur à bille
Dosage
Dosage
Mélange de 0 ; 25 ; 50 ; 75 à
100% de la vase
Homogénéisation
Humidification et malaxage
Les résultats des analyses chimiques de l’échantillon 1et 2 comparés à une argile
utilisable pour la fabrication de la brique (selon les normes Françaises), sont représentés dans
le tableau V.3.
Tableaux V.8 Les résultat des éliment de la vase
Vase 1 Vase 2
(de la (de
cuvette) l’oued)
7.35 7.36
PH eau(5) à 6.5 à 8.5
25° C
223 220
CE (µS/cm) 1000
3.90 3.92
Carbone C% /
6.50 6.53
Matière /
organique
(%)
12 11
Calcaire actif /
%
Grains (mm)
Ce travail a fait pour l’objet d’une estimation quantitative du transport solide au droit du
barrage de Koudiat Medouar destiné au transfert des eaux de l’oued Chemorah vers le
barrage.
Sur la base du modèle puissance nous avons calculé le débit solide en suspension
journalier à partir des relations retenue après avoir comblé toutes les lacunes. Le calcule du
débit solide et sa transformation en tonnage annuel de matériaux en suspension ont été
effectués pour toutes la série du fichier de base.
- Le taux du débit solide charrié était calculé sur la base, qui l’estime à 30% du transport
solide en suspension.
Le calcul de l’érosion spécifique annuelle sur toute la période d’étude a fait sortir les
années qui ont contribuées énergiquement au comblement de la retenue de Koudiat Medouar à
la station de Chemorah.
La mise en évidence par l’analyse en corrélation de quelques indices hydro-
climatologique et du taux d’érosion spécifique a donné des résultats très significatifs quand à
l’évolution temporelle de l’érosion spécifique et des paramètres hydro-climatologique.
L’assemblage des résultats issus des modèles régressifs établis entre QS et Ql a permis
d’estimer les volumes de sédiments transportés par suspension qui présente quantitativement
la partie majeure du transport solide.
Les résultats finaux de quantification du transport solide semblent très proches aux
mesures directes de l’envasement dans la retenue de Koudiat Medouar.
Pour une meilleure gestion et une bonne prédiction des pertes en capacité, cette modeste
contribution est faite dans le but de constituer une base de données fiables susceptible de
servir à l’étude de protection du barrage de Koudiat Medouar contre le phénomène de
l’envasement et permettra aux gestionnaires d’ouvrage de gagner un temps précieux dans
l’estimation du transport solide.
-DOUSSAL H., RABUEL P. (1990). Matériaux de terre cuite et les contrôles de Fabrication
des produits de terre cuite. Techniques de l'ingénieur, C905, E. Bulletin n° 67, 159 p.
EXEMPLES ALGERIENS
-DUBOIS V. Etude du comportement physico-mécanique et caractérisation environnementale
des sédiments marins – Valorisation en technique routière. Thèse de l’Université d’Artois,
2006, 190 p.
-EMIL O. (1978). Technologie de matériaux de construction, Tome II, 335 p. KENAI S.,
REMINI B. (1997). Utilisation de la vase des barrages pour la Fabrication des matériaux de
construction, Journée d'animation scientifique
-Ferradji.I(2002). Mémoire d’Ingéniorat. Quantification du transport solide au droit du
barrage de Beni-Amrane(W.Boumerdes). ENSH N° 02 pp93.
-FOUCAULT A., RAOULT J.F. Dictionnaire de géologie. Editions Masson, Paris, 1980.
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-MIGNIOT C. (1968). Etude des propriétés physiques des différents sédiments très fins et leur
comportement sous des actions hydrodynamiques. Revue la Houille Blanche.
-MAROT F. Caractérisation et traitement de sédiments de dragage contenant des polluants
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-Ramini.B / larhyss journal,5 (2006) 75-89