Cours Incendie 5 Version A Imprimer
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Cours Incendie 5 Version A Imprimer
•La combustion
•Du feu à l’incendie
•Les techniques d’extinction
•La construction
•Le désenfumage
•La détection
•L’évacuation
•Analyse du risque incendie
La combustion
1
La combustion
La combustion
2
Le combustible
Le Comburant
Il s'agit d'un corps simple qui, mis en présence d'un combustible, permet puis
entretien la combustion. Le comburant le plus répandu est l'oxygène.
Certains corps peuvent dégager de l’oxygène. On les appelle les oxydants : acide
nitrique – peroxyde... Les combustibles réagissent dans ce cas en retirant au
comburant son oxygène et le mélange s’auto-alimente en oxygène.
Les métaux alcalins, comme le sodium par exemple, décomposent l’eau (H2O), et
produisent ainsi l’oxygène qui leur permet de brûler dans l’eau.
Mais, dans la plus grande partie des cas l’oxygène qui alimente la combustion se
trouve dans l’air (21%).
3
L’énergie d’activation
L'Énergie d'activation
4
L'Énergie d'activation
Entretien de la combustion
5
Entretien de la combustion
Énergie du système
État de transition
Énergie d’activation
État initial
Énergie de réaction
État final
Source Énergie
d ’allumage d ’activation
Évacuation
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Les types de combustibles
volatilisation
A température constante et
volume constant, le liquide Vapeur
émet des vapeurs de manière
à atteindre un équilibre
caractérisé par la pression de
la phase gazeuse. Cette
pression est dite pression de Liquide
vapeur saturante Ps.
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Combustion des liquides et des gaz
Point éclair
8
Combustion des liquides et des gaz
Point éclair
Autres définitions
Point d ’inflammation : c’est à dire la température à partir de laquelle il faut
porter les liquides pour que les vapeurs soient émises en quantité suffisante
pour former avec l’air un mélange inflammable et que la combustion puisse
continuer d’elle même au moins pendant 5 secondes.
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Combustion des liquides et des gaz
la limites d’inflammabilité
la limites d’inflammabilité
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Combustion des liquides et des gaz
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Combustion des matériaux solides
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Combustion des matériaux solides
L'oxydation des métaux est en général lente. La chaleur dégagée est donc faible
et est lentement dissipée dans l'environnement ; c'est le domaine de la corrosion
(par exemple la rouille du fer et de l'acier).
Cependant, dans certains cas, l'oxydation est violente et constitue donc une
combustion. :
•Action de l’eau sur les métaux alcalins (sodium, potassium) : exemple combustion
du sodium dans l'eau dans ce cas ce n'est pas à proprement parler le sodium qui
brûle ; le sodium réagit violemment avec l'eau et provoque un dégagement de
dihydrogènes, et avec la chaleur produite par la réaction, le dihydrogène
s'enflamme dans l'air.
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Feux des métaux
• lorsque le métal est chauffé très fort et que l'on envoie du dioxygène pur, la
réaction est suffisamment rapide pour s'auto-entretenir ; ce phénomène est
utilisé par exemple pour l'oxycoupage au chalumeau,
L'oxycoupage
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Combustion des matériaux
thermoplastiques
• Polyéthylène
• PVC
• Polypropylènes
• Polystyrènes
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Facteurs affectant la vitesse de combustion
- La nature du combustible
- l’état physique du combustible
- la quantité de combustible, et la chaleur dégagée par unité de masse
- l’état de division de la matière: pour une même masse, la vitesse de
combustion est fonction du rapport surface/volume. Par exemple, un tas de
copeaux brûle plus vite qu’une bûche.
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La combustion spontanée
La combustion spontanée
•Charbon de bois
•Huile de foie de morue
•Huile de poisson
•Farine de poisson
•Déchets de poisson
•Huile de lin
•Vêtements, soie, tissus et chiffons imprégnés d'huile
•Nourriture pour animaux à base de semoule de maïs
•Aliments pour animaux
•Caoutchouc mousse
•Certaines poudres métalliques
•Charbon bitumineux
•Chaux vive
•Fertilisants
•Foin
•Écorce de noix de coco
•Fumier
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Types de combustion avec flammes
La flamme de diffusion
Elle est appelée ainsi car, les réactifs étant séparés, ils doivent venir au contact
l'un de l'autre, par le phénomène de diffusion. Les cas typiques sont :
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La flamme de prémélange
• le brûleur de la cuisinière : ce dispositif présente une entrée d'air permettant aux gaz
de se mélanger avant de sortir ;
• le chalumeau : il est alimenté en gaz combustible et en dioxygène pur, le mélange
se faisant avant la buse ;
• le moteur à allumage commandé (moteur essence), l'allumage des gaz prémélangés
étant réalisé par une bougie
combustion complète
• complète : si l’air arrive en quantité suffisante, les flammes sont bleues, peu
éclairantes et les produits de combustion, pour des combustibles
hydrocarbonés, sont principalement formés de dioxyde de carbone (CO2) et
d’eau (H2O),
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Du feu à l’incendie
Du feu à l’incendie
20
Du feu à l’incendie
Dégagement de chaleur
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Dégagement de chaleur
Combustible PCI en kcal/ Nm³ PCSen kcal/ Nm³ PCI en kWh/ Nm³ PCSen kWh/ Nm³
Le mètre cube normale (Nm³) est la quantité de gaz qui à une température
0°c et une pression 1,01325 occupe un volume de 1 mètre cube
Dégagement de chaleur
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Dégagement de chaleur
Dégagement de chaleur
Débit calorifique
Charge calorifique : la quantité de chaleur que dégagerait par combustion l’ensemble des
matériaux situés dans un local considéré
Débit calorifique : la chaleur dégagée par unité de temps par unité de masse d’un combustible.
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Potentiel calorifique
20 m
2,5 m 2,5 m 4m
52,5 m
Dégagement de chaleur
Débit calorifique
• forme et état physique du combustible
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Dégagement de chaleur
Débit calorifique
T0 : température initiale
• potentiel calorifique T : température atteinte à l’instant t
T : temps en mn
Dégagement de chaleur
Débit calorifique
• alimentation en air
Facteur de ventilation
Fv = A√h/At
A = surface de l’ouverture (m2)
h = hauteur de l’ouverture de ventilation (m)
At = surface totale des parois du local (m2)
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Dégagement de chaleur
Débit calorifique
• mode d’implantation et de rangement
• Dimensions du local
Propagation de la chaleur
Température
La température est liée à la vitesse des molécules du matériau
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Propagation de la chaleur
Transmission de la chaleur
- la conduction,
- la convection,
- le rayonnement.
Propagation de la chaleur
La conduction
27
Propagation de la chaleur
La conduction
Propagation de la chaleur
la convection
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Propagation de la chaleur
Le rayonnement
Le transfert se fait par rayonnement électromagnétique
Les fumées qui naissent dans le local en feu vont avoir tendance à occuper le
maximum de volume; elles suivent en effet la loi de MARIOTTE :
PV
= constante
T
P : pression du local, V : le volume du local, T : température
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Propagation des fumées
Tirage thermique
Au phénomène précédent vient s’ajouter un phénomène vertical, le tirage
thermique, qui favorise la migration des fumées vers le haut.
Propagation de la chaleur
Transmission de la chaleur
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Les cinq phases schématiques du développement
d’un incendie dans un local de petites dimensions
1. Phase préliminaire
Cette phase préliminaire qui peut avoir une longue durée, est celle au cours de
laquelle se développe le phénomène qui va donner naissance à l’incendie. Les
aspects peuvent en être très variés : feux couvants, câbles électriques surchargés,
échauffements mécaniques (frottements), etc.
En principe, au cours de cette phase préliminaire, aucun symptôme de début
d’incendie ne sera décelé, sauf si on dispose de systèmes appropriés de
surveillance ou de détection.
Si cette baie est une fenêtre vitrée, le développement du feu est lié au bris de la
première vitre qui va créer une entrée d’air. La possibilité d’éclatement rapide de
cette première vitre est liée au voisinage du foyer initial et de la baie vitrée.
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Les cinq phases schématiques du développement
d’un incendie dans un local de petites dimensions
L’ouverture des baies
12-13 min
: pas de rupture de vitre
: éclatement de vitre à t1
température
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Propagation du feu
5. Phase III
Au cours de cette phase, la température baisse assez régulièrement tout en
demeurant nettement supérieure à la température ambiante. Un certain nombre de
développements de l’incendie peuvent encore se produire. C’est en particulier
pendant cette période qu’on remarque fréquemment que les flammes, sortant par
les baies, lèchent les façades en entraînant souvent le bris des châssis vitrés des
niveaux supérieurs et des développements du feu. La destruction des structures
entamé au cours de la phase II se prolonge et s’étend aux façades.
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Température Fin de la combustion vive
Embrasement généralisé
Courbe ISO
T0 : température initiale
T : température atteinte à l’instant t
T : temps en mn
t
Phase préliminaire
Phase intermédiaire
Phase II
Phase I
Phase III
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Propagation à l’extérieur du local sinistré
La propagation à l’intérieur d’un bâtiment d’un incendie d’un local ayant dépassé le
stade de l’embrasement généralisé dépend :
De la disposition des locaux
Des moyens de communication entre les différentes zones
De la nature des surfaces exposées
De la conception des parois
De l’état des portes
De la présence de cages, de gaines, etc.
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Les fumées
Le danger des fumées résulte de : leur température, leur opacité, leur toxicité (CO,
COCl2, HCN, HCL..) et de leur corrosivité (HCL, H2SO4, HNO, HNO2..)
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Les techniques d’extinction
1. Les classes de feu
37
Les classes de feu
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Les classes de feu
• L’eau
• L’eau pulvérisée
• L’eau avec additif
• La mousse
• La poudre
• Le dioxyde de carbone
• Le halon
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Les agents extincteurs
ISOLEMENT ETOUFFEMENT INHIBITION REFROIDISSEMENT
PRODUITS DE
COMBUSTIBLE COMBURANT = COMBUSTION ENERGIE
A, B, C, D ou F + Oxygène Fumées, vapeurs, + CALORIFIQUE
gaz, cendres
PROPAGATION
Rayonnement
ENERGIE Conduction
Source D’ACTIVATION Convection
d’allumage Barrière d’énergie projection
L’eau
C'est le produit extincteur le plus simple, le plus répandu et le moins coûteux.
Qualités
• L'eau est un produit extincteur qui agit par refroidissement principalement. En
effet, un gramme d'eau liquide à 25 C consomme 612 calories pour se
transformer en vapeur.
• agent extincteur privilégié pour les feux de classe A
• peut être utilisée massivement en installation fixe ou installation mobile
• permet une grande portée
• permet de dissocier les éléments en combustion
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L’eau
Inconvénients :
• l’eau est d’une part insoluble dans les hydrocarbures et plus lourde qu’eux et
d’autres part elle est soluble dans les solvants polaires comme l’alcool elle n’est
donc pas efficace pour ces types de feu.
• Utilisée en jet plein, l'eau conduit l'électricité.
• craint le gel
• peut provoquer des corrosions
• conduit l’électricité
• contient de l’oxygène : l’oxygène contenu dans la molécule entretient et
développe les feux de métaux
Jet pulvérisé
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Jet pulvérisé avec additif
Goutte d’eau
Eau pulvérisé avec additif
Pour augmenter la valeur extinctrice de l'eau, on y ajoute des
produits tensioactifs mouillants (additifs). Le mouillant est un
Eau naturelle :S1
produit qui augmente les possibilités de pénétration de l'eau
(feux de classe A) et de ce fait il diminue les pertes de liquide
par ruissellement
Eau avec additif :S2
Qualités
L’eau avec additif s’étale mieux à la surface des combustibles solides, en particuliers
sur les matières plastiques et les fibres synthétiques. La production d’une fine pellicule
de mousse permet l’extinction des foyers de type B
Certains additifs particuliers appelés AFF (agent formant un film flottant) isolent de l’air
à la surface en combustion.
Il existe des additifs spéciaux pour lutter contre les feux de solvants miscibles à l’eau.
Inconvénients
La présence d’additif peut accentuer les problèmes de corrosion. Elle augmente aussi
la conductibilité électrique de l’eau
La mousse
Les émulseurs
Les émulseurs sont des produits qui, ajoutés à l’eau, permettent d’obtenir de la
mousse au moyen de lances spéciales ou de générateurs. Ce sont les agents
extincteurs privilégiés pour lutter contre les feux de nappe d’hydrocarbures ou de
produits chimiques.
Émulseur : Liquide livré par le fournisseur qui doit être mélangé à l’eau pour être
utilisé.
Solution : mélange de l’émulseur et de l’eau. Ce mélange est parfois appelé solution
moussante. Elle se caractérise par sa concentration
Concentration : Taux d’émulseur dans la solution en volume
Générateur : appareil qui permet d’obtenir de la mousse en incorporant de l’air dans
la solution.
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La mousse
émulseur air
air
La mousse
PRINCIPE
Une mousse est un mélange hétérogène d'air et d'eau, obtenu à l'aide d'un agent
émulseur et d'un générateur. Cet assemblage de bulles, non toxique, non agressif vis-
à-vis des matériaux et plus léger que les liquides, est envoyé sur la surface du feu
(cuvette de rétention associée au réservoir par exemple) ou dans le volume en feu afin
d'éteindre l'incendie.
Une mousse agit principalement par étouffement, mais aussi par refroidissement.
L'étouffement par la couverture isolante de mousse qui empêche l'apport d'oxygène
vers le liquide en feu, arrête les émissions de vapeurs inflammables et isole les
flammes du combustible.
Cependant, une mousse peut être détruite par certains fluides ou par des turbulences.
Elle trouve sa principale application là où l'eau est peu ou pas efficace, comme sur
certains feux de liquides inflammables ou pour noyer de grands volumes. Son
utilisation est spécialement recommandée pour les feux de surfaces horizontales
d'hydrocarbures liquides, de produits polaires du type alcools, amines, cétones, esters,
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La mousse
Les propriétés et les applications des mousses dépendent principalement de leur taux
de foisonnement et des émulseurs utilisés.
Taux de foisonnement
Le taux de foisonnement (TF) est le rapport du volume de mousse sur le volume de
solution moussante (eau + émulseur). On comprend donc aisément que plus TF
augmente, plus la mousse est légère et son volume important, donc plus les distances
de projection de celle-ci baissent et plus les capacités de "noyage" d'un volume
augmentent :
- Si TF < 4, on parle de mousse à très bas foisonnement. Elle forme un gel ou un
film à la surface des liquides avec les émulseurs filmogènes, ce qui contribue à
ralentir l'évaporation.
- Si 4 < TF < 20, on parle de mousse à bas foisonnement. C'est une mousse lourde
qui peut être projetée à de grandes distances. Elle est employée pour des lances
mobiles ou des canons à balayage automatique mais aussi pour des installations
fixes sur des réservoirs.
- Si 20 < TF < 200, il s'agit de mousse à moyen foisonnement. Elle est aussi
principalement utilisée avec des dispositifs de projection et parfois dans des petites
enceintes confinées, en particulier pour les feux proches du sol.
- Si 200 < TF, il s'agit de mousse à haut foisonnement. Elle permet de "noyer" de
grands volumes, mais résiste moins bien au feu que les autres mousses et peut être
dispersée
LES EMULSEURS
Protéiniques Synthétiques
-Brun foncé -Jaune clair
-Bas foisonnement -Tous foisonnement
+ tension actifs fluorés
Fluoroprotéiniques Fluorosynthétiques
Résistent à la contamination
AFFF à base protéinique AFFF à base synthétique
Excellente résistance à la contamination
Polyvalentes à base protéinique Polyvalentes à base synthétique
-Solvants polaires (très volatile) -Formation d’un gel flottant
-Solvants polaires
Durée de vie > 5 ans
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La mousse
Dans les cas difficiles (grandes surfaces en feu par exemple), on leur préfère les
fluoroprotéiniques, pouvant être utilisées en application violente. On peut aussi
utiliser les AFFFs (protéiniques et fluoroprotéiniques) qui donnent des mousses à
très faibles ou faibles TF. Les mousses engendrées agissent non seulement par
étouffement mais aussi en donnant naissance par décantation à un film aqueux flottant
qui limite l'évaporation. Elles résistent par ailleurs à la contamination.
La mousse
Pour les liquides polaires (alcools, cétones, ...), il faut utiliser d'autres types
d'émulseurs, les émulseurs polyvalents (protéiniques, fluoroprotéiniques,
synthétiques et AFFFs ). En effet les mousses classiques sont détruites par ces
liquides du fait de leur affinité avec l'eau.
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La mousse
Décantation : perte d’eau de la mousse après sa formation. Bien que les bulles
persistent, les parois s’amincissent et un peu de solution apparaît sous la mousse.
On dit que la mousse se dessèche. Après un temps variable les bulles se brisent et
la mousse se détruit.
Liquide polaire : la définition stricte d’un liquide polaire est complexe. Pour le
choix des émulseurs, un liquide polaire est un produit chimique soluble dans l’eau,
comme l’alcool, l’acétone, etc. Les liquides polaires détruisent les mousses qui ne
sont pas spécialement conçues à cet usage
La poudre
La poudre est un produit chimique finement broyé qui agit principalement en étouffant
le feu et en isolant le combustible. Son mode d’action fait intervenir des phénomènes
complexes d’anti-catalyse, pour cela on classe la poudre dans les inhibiteurs de
flamme, elle n'a strictement aucun pouvoir refroidissant
qualités
• La poudre éteigne le feu très rapidement
• La poudre est le seul agent extincteur efficace sur les feux de gaz (classe C) de
grande ampleur
• Peut être utilisée à des températures négatives
• Peut être utilisée sur l’électricité même pour une tension supérieure à 1000 volts
inconvénients.
• la poudre s’insinue partout,
• mélangée à l’eau elle devient fortement corrosive (notamment pour les circuits
électriques).
• Les nuages de poudre qu'ils provoquent réduisent beaucoup la visibilité du sinistre,
• Les nuages de poudre sont très fortement irritants.
• Sur les liquides (classe B), la poudre rend la réinflammation difficile mais pas
impossible.
• La poudre est sensibles aux vibrations qui la tassent en l'empêchant de sortir
correctement.
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La poudre
On distingue trois types de poudre :
Poudre BC
Elle est composée principalement de bicarbonate de sodium ou de bicarbonate de
potassium (85-95%) qui sous l'effet de la chaleur se décomposent en donnant
notamment du CO2. Ils ont également une action inhibitrice sur les réactions
chimiques au sein de la combustion.
Poudre ABC
Elle est composée principalement (jusqu'à 95%) de phosphate ou sulfate
d'ammonium, de phosphate monoamonique ou de carbamate ou bicarbonate de
sodium. Les sels d'ammonium, outre de dégager du CO2 et d'être de meilleurs
inhibiteurs que ceux de sodium/potassium, ont la propriété de fondre sous l'effet de
la chaleur et de former à la surface des solides une croûte les isolant de l'air.
C'est ce qui rend cette poudre utilisable aussi bien sur les feux de classe A, B ou C.
Poudre D
Elle est principalement composée (80-90%) de carbonate ou chlorure de sodium et
de phosphate de calcium. la poudre D sert principalemet à isoler le feu sous une
croûte afin d'éviter sa propagation et dans le meilleur cas de l'étouffer. La
composition de la poudre va ainsi dépendre du métal particulier à éteindre.
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Le dioxyde de carbone
densité
Le CO2 est un gaz plus lourd que l'air. Il se mélange à l’air et descend en bas et
peut fuir sous la porte et sous le faux plancher.
Le dioxyde de carbone
Qualités
• Ne salit pas les locaux ou les appareils sur lesquels il est projeté
• ne conduit pas l’électricité
• ne craint pas le gel
• il n’est pas corrosif
inconvénients
• l’abaissement de la teneur en oxygène rend l’atmosphère non compatible
avec la vie dans les locaux.
• diminue la température de l’ambiance
• nécessite de lourds conteneurs avec des parois épaisses pour résister à la
pression
• non efficace sur les métaux
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Autres agents extinceurs
Halon
Il existait auparavant une cinquième catégorie : le halon ; il est en voie de
disparition. En effet ces gaz sont visés par le Protocole de Montréal qui est un
accord international visant à réduire et à terme éliminer complètement les
substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Il a été signé actuellement par
191 pays. Ce gaz était plus efficace que le CO2.
Autres gaz
Des alternatives aux halons existent sur le marché :
•Argonite : 50% d'argon et 50% de diazote
•Inergen : 52% de diazote, 40% d'argon et 8% de CO2
•HFC-125
•Novec 1230
•FM-200
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Classes de feux exemples Produits extincteurs
Classe A •Bois Eau – jet plein
Feux de solides •Cartons Eau – jet diffusé ou pulvérisé
Eau + mouillants
Mousse
Poudre A-B-C
Classe B •Hydrocarbures Poudre BC ou A-B-C
Feux de liquides ou de •Alcool Dioxyde de carbone
solides liquéfiables Mousse
Classe C •Gaz Poudres BC et ABC
Feux de gaz
50
Les extincteurs mobiles
51
Les extincteurs mobiles
52
Extincteur à Pression Permanente
eau poudre
Principe de fonctionnement 4
6 5
1
1 : Gaz sous pression
53
Extincteur à CO2
Principe de fonctionnement
5 3
Utilisation :
Dégoupillez,
Essayez l’appareil, 1 : Tube plongeur
1
Contrôlez le débit. 2 : Contrôle du débit
3 : Tromblon
4 : CO2 liquide
4 5 : CO2 gazeux (50 b)
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Les extincteurs à pression auxiliaire
Utilisation
Principe de fonctionnement
4
5
1 : Sparklet
Utilisation : 1
2 : Agent extincteur
Dégoupillez,
Percutez, 3 : Tube plongeur
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Les sprinklers
Principe de Fonctionnement
Le sprinklage consiste à libérer dans les plus brefs délais une quantité d'eau
adaptée au sinistre redouté sur une zone où un début d'incendie est détecté.
L'arrosage est maintenu pour contenir le feu jusqu'à intervention des secours et
fermeture manuelle des vannes.
L'efficacité du système repose sur une adéquation parfaite entre, d'une part, le
débit des têtes, leur densité d'implantation et les ressources en eau
disponibles, d'autre part, la nature des biens protégés (potentiel calorifique et
débit calorifique, vitesse de propagation, solide, liquide ou gazeux...) et leur
mode d'entreposage.
Les sprinklers
Principe de Fonctionnement
Les statistiques montrent que 80% des incendies sont maîtrisés ou éteints avec
moins de 5 sprinkleurs; 95% des départs de feux sont maîtrisés par l'installation
sprinkleur et les 5 % d'échecs restant sont dus à des cas de malveillance ou de
dépassement des capacités de stockage prévues à la conception
56
Les sprinklers
Les sprinklers
Une installation sous eau est une installation de sprinkleurs dont les canalisations
du réseau de protection sont remplies en permanence d’eau sous pression.
Une installation sous air est une installation dont les canalisations du réseau de
protection sont maintenues sous air comprimé en permanence
57
Les sprinklers
Une installation déluge est une installation dont le réseau de protection est équipé
de sprinkleurs ouverts. L’envahissement des canalisations du réseau de
protection par l’eau est commandé soit par un système de détection agréé, soit
par un réseau pilote de sprinkleurs conventionnels.
Les sprinklers
58
Les sprinklers
Les sprinklers
- Les têtes sprinklers
Lorsqu'un incendie éclot, la chaleur dégagée s'élève et atteint une des têtes
de sprinkleur réparties sur le plafond. Sous l'effet de la chaleur, l'ampoule ou
le fusible qui maintient la tête fermée se rompt.
Ou déflecteur
59
Les sprinklers
- Les têtes sprinklers
Les sprinklers
conventionnel ou standard
Ces sprinkleurs sont conçus pour produire une projection
d’eau dans toutes les directions, une partie de l’eau étant
projetée au plafond. Ils sont généralement équipés de
diffuseurs de type universel qui permettent de les utiliser
aussi bien dans la position « debout » que dans la position «
pendant ».
Sprinkleurs spray
Spray signifie pulvérisation en fines gouttelettes. Ils
permettent de protéger les stations de production
d’énergie, transformateurs, turboalternateurs…
Les sprinkleurs spray sont conçus pour produire une
projection d’eau vers le bas, la quantité d’eau projetée
au dessus pour mouiller le plafond étant faible ou nulle.
Ces sprinkleurs sont fabriqués selon deux types : l’un
destiné à fonctionner en position « debout », l’autre en
position « pendant ».
60
Les sprinklers
décoration
Ces sprinkleurs sont conçus pour des
raisons d’esthétique : entrée d’hôtels,
salles de réunions, musées…)
side-wall ou muraux
cette tête peut être placé prés des murs, en effet le déflecteur permet d’orienter
le jet dans une direction préférentielle.
antigel
Utilisées sur les installation sous air, ils sont montés debout pour permettre une
vidange par simple gravité.
Les sprinklers
Installations de type déluge et installations de type « rideaux d’eau »
Une installation « déluge » est une installation de type sprinkleurs dont le réseau
de protection est équipé de têtes sprinkleurs ouvertes (sans thermofusible).
L’arrosage se fait sur l’ensemble de la zone concernée. Il est commandé :
- manuellement,
- par un système de détection (type préaction),
- par un réseau pilote de sprinkleurs.
Ce type d’installation est généralement mise en place pour la protection de risques
spéciaux, quand des incendies à développement rapide et intense sont à craindre.
Une installation « rideau d’eau » est une installation de type déluge qui est
destinée à la protection d’une cible donnée (mur, cuve de stockage, etc…) contre
l’exposition à un incendie.
61
Les sprinklers
Les ESFR
La dernière génération de sprinklers, les sprinklers ESFR (Early Suppression Fast
Response) sont quant à eux prévus pour éteindre le feu. L’innovation est un
temps de réponse extrêmement rapide, le but étant de déverser un maximum
d’eau en un minimum de temps au foyer de l’incendie.
Pour ce faire, les installations ESFR sont obligatoirement des installations sous
eau. De plus, la technologie de la tête ESFR est sensiblement différente des
autres têtes :
- fusible à faible inertie thermique,
- orifice plus large,
- déflecteur particulier,
- pressions et débits plus importants, pouvant atteindre 460 l/min.
Ces installations sont adaptés aux feux à développement rapide et à sévérité
élevée, comme les incendies d’entrepôts .
Température Température
Code couleur du Code couleur de
nominale de nominale de
liquide l’étrier
déclenchement °C déclenchement °C
57 Orange 57 à 77 Incolore
68 Rouge 80 à 107 Blanc
79 Jaune 121 à 149 Bleu
93 Vert 163 à 191 Rouge
141 Bleu 204 à 246 Vert
182 Mauve 260 à 302 Orange
227 Noir 320 à 343 Orange
260 Noir
343 Noir
62
Les sprinklers
2 - Le réseau SPRINKLEURS
Les canalisations
Ce sont des tuyauteries qui relient le poste de contrôle aux têtes sprinklers. Elles
sont le plus souvent remplies d'eau (réseau sous eau), ou quelquefois d'air
(réseau sous air) lorsqu'elles risquent d'être soumises au gel.
Les diamètres nominaux des tuyaux vont en diminuant des canalisations
principales jusqu’aux rangées (de 200 à 25 mm). Ils dépendent des facteurs
suivants :
• quantité d’eau à déverser
• espacement des sprinkleurs
• Diamètre des orifices des sprinkleurs
• pertes des charges
Le poste de contrôle
Le poste de contrôle a pour but de faire fonctionner le signal d'alarme. La pièce
essentielle en est un clapet battant qui sépare les sources d'eau (en amont), de
l'installation de protection (en aval). Lorsque la pression dans le réseau de protection
devient inférieure à la pression des sources d'eau, le clapet se soulève et dégage une
arrivée d'eau sur turbine qui actionne la cloche d'alarme.
63
Les sprinklers
3 - L’alimentation en eau
Le dimensionnement du réseau se fait à partir de l'analyse du risque à protéger, est
classifié de la façon suivante par la règle R1 de l'APSAD
Risque à faible potentiel calorifique (RFPC) : activités n'ayant un caractère ni
industriel, ni commercial
Risques Courants (RC) : ils comprennent les activités industrielles et
commerciales qui ne sont pas susceptibles de donner lieu, dans la phase initiale
d'un incendie, à un feu de développement rapide et intense
Risques Très Dangereux (RTD) : activités de fabrication ou de stockage
susceptibles de donner lieu, dans la phase initiale d'un incendie, à des feux de
développement rapide et intense en raison de leur nature ou de leurs conditions de
stockage. Exemples : industrie automobile, papeteries, logistique, etc.
Risques Spéciaux (RS). Ils comprennent les risques pour lesquels une protection
spécifique doit être mise en place, et pour lesquels le CNPP doit être consulté.
Exemple : stockage de gaz, parfumeries.
Les sprinklers
Densité d’eau :
C’est la quantité d’eau déversée par le sprinkler le plus défavorisé, elle dépend du
risque, de la hauteur de stockage (de 2,25 à 30 litres/m²/mn).
64
Les sprinklers
Les sources A, dites « limitées »
Elles sont conçues pour alimenter 5 sprinkleurs en moyenne pendant 30 minutes.
Les principales sources de type A sont :
• Les réservoirs sous pression
• Les réserves d’eau à charge gravitaire : réservoirs élevés, réserves hautes
• Les pompes électriques à démarrage automatique puisant dans leurs propres
réserves
• Le réseau de ville surpressé ou non
Local Technique
Les sprinklers
Les sources B, dites « inépuisables »
Elles sont conçues pour alimenter l’installation dans les conditions prévues par les
règles, c’est-à-dire assurer la densité d’eau fixé par les règles (quantité exprimée en
l x m ² x mn ) sur la totalité de la surface impliquée pendant une durée également
fixée par les règles, à savoir 60 mn pour une installation «risques courants », 90 mn
pour une installation «risques très dangereux » .
Les principales sources de type B sont :
•Les réserves d’eau à charge gravitaire.
•Le réseau d’eau public qui respecte certaines exigences.
•Les pompes à démarrage automatique en aspiration dans un réservoir
65
Les installations fixes d’extinction à gaz
66
Les installations fixes d’extinction à gaz
Mécanisme d’extinction
On distingue, parmi les agents extincteurs gazeux, deux familles dont les principes
d’extinction sont différents :
• Les gaz inertes, dits à action physique : dioxyde de carbone (CO2), Azote (N2),
argon (Ar), ils sont utilisés purs ou en mélange (Inergen, Argonite, Argo55, …)
L’extinction avec ces agents est obtenue par diminution de la teneur en oxygène
dans l’atmosphère (de 21% à 12% environ) et étouffement du feu
67
Les installations fixes d’extinction à gaz
Émission du
gaz
68
Les installations fixes d’extinction à gaz
Principe de l'installation
Composition :
- des réservoirs contenant la poudre,
- des bouteilles de C02 ou d'azote comprimé nécessaire à l'expulsion de la
poudre,
- des canalisations,
- des diffuseurs,
- un système de déclenchement manuel ou manuel et automatique (le
déclenchement automatique est obtenu par système de détection),
- des dispositifs permettant de donner l'alarme, de commander diverses actions
mécaniques (fermeture d'orifices d'aération, de ventilation, etc.).
69
Installations fixes d'extinction par mousse
Principe de l'installation
Composition:
- une source d'eau à forte pression (entre 5 et 10 bars),
- des réservoirs de produit émulseur,
- des canalisations aussi courtes que possible et d'un diamètre largement calculé,
- un injecteur (principe de la trompe de Venturi),
- des appareils générateurs de mousse et un brasseur de mélange,
- des déversoirs.
- un système de déclenchement manuel ou manuel et automatique (le
déclenchement automatique est obtenu par système de détection),
70
Colonnes sèches et colonnes humides
Réglementation française
71
incendie - Construction
72
incendie - Construction
L'évolution d'un feu qui a pris naissance dans un local est tributaire d'un
ensemble de phénomènes complexes. Le comportement au feu des
matériaux est apprécié d'après deux critères:
LA REACTION AU FEU
LA RESISTANCE AU FEU
incendie - Construction
73
LA REACTION AU FEU
74
Réaction au feu – classification européenne
Essai SBI
75
Réaction au feu - Essais
• Essai SBI (Single Burning Item) (classes B, C, D). Ce nouvel essai est décrit
dans la norme NF EN 13823 et concerne les matériaux autres que les
revêtements de sol.
76
Réaction au feu – ancienne
classification française
M0:
M0 matériaux incombustibles. (PCS < 2.5 MJ/kg)
M1:
M1 matériaux combustibles qui se consument sans flamme (PCS > 2.5
MJ/kg)
M2: matériaux inflammables dont la combustion cesse dès la suppression
de la source de chaleur
M3: matériaux inflammables dont combustion se poursuit après
suppression de la source de chaleur, puis cesse
M4: matériaux inflammables dont la combustion se poursuit jusqu'à
destruction totale
NC: matériaux n'ayant pas subi d'essais en laboratoire ou n'entrant pas
dans les catégories précédentes
77
Amélioration du classement
par l’ignifugation
On peut, dans certains cas, améliorer la réaction au feu d’un matériau combustible
par l’ignifugation. L’ignifugation peut être partielle (en surface) ou totale (dans la
masse), plus ou moins durable suivant le procédé utilisé et les conditions de
service. L’ignifugation permet de diminuer ou de retarder l’inflammabilité du
matériau traité et peut diminuer la vitesse de propagation de la flamme, mais, en
aucun cas, elle ne peut diminuer le pouvoir calorifique propre au matériau. Ainsi,
des matériaux classés initialement M4 ou M3 peuvent obtenir après traitement le
classement M2 ou M1, mais jamais M0.
Amélioration du classement
par l’ignifugation
Pour les matériaux textiles, il peut être adjoint aux épreuves de vieillissement
des épreuves de nettoyage à sec ou de trempage à l’eau.
78
Le comportement au feu des
matériaux de construction
LA RESISTANCE AU FEU
• QUANTITATIF
• QUALITATIF
LA RESISTANCE AU FEU
1/4 heures
1/2 heures
3/4 heures
1 heures
1 heures 1/2
2 heures
3 heures
4 heures
6 heures
79
Le comportement au feu des
matériaux de construction
LA RESISTANCE AU FEU
• 659° 10 minutes
• 718° 15 minutes
• 827° 30 minutes
Les essais permettent
d'effectuer les classement • 925° 1 heures
des éléments en se basant
sur un programme
• 986° 1 heures 30
thermique normalisé: • 1030° 2 heures
• 1090° 3 heures
• 1123° 4 heures
• 1194° 6 heures
LA RESISTANCE AU FEU
les matériaux sont essayés en grandeur véritable chaque fois que cela est
possible :
80
LA RESISTANCE AU FEU
Stable au feu
Résistance
mécanique
LA RESISTANCE AU FEU
PARE FLAMME
SF+ étanchéité
aux flammes
81
LA RESISTANCE AU FEU
PARE FLAMME
20 secondes
LA RESISTANCE AU FEU
COUPE FEU
PF+ isolation
thermique
82
LA RESISTANCE AU FEU
LA RESISTANCE AU FEU
1/4 heures
1/2 heures
3/4 heures
Le degré
degrés retenu est égale ou imméimmédiatement
1 heures infé
inférieur aux duré
durées pendant lesquelles l'é
l'élément a
1 heures 1/2 satisfait aux conditions requises.
2 heures
3 heures
4 heures
6 heures
83
LA RESISTANCE AU FEU
Soit un mur dont les résultats aux essais sont les suivants:
Classification européenne
Critères
R E I Exemples
Classement
SF R Poutres, poteaux
RE Murs
PF
E Portes, cloisons, conduits
REI Planchers, murs
CF
EI Portes, conduits, gaines
84
incendie - Construction
Termes en construction
Semelle (fondations)
Élément de transmission d'efforts destiné à augmenter l'aire de la
surface de répartition des charges : semelle de fondation notamment.
Poteau
Pièce de charpente dressée verticalement et servant à supporter ou à
maintenir des câbles, une structure, etc.
Le poteau peut être en bois, en métal, en béton armé en ciment...
incendie - Construction
Termes en construction
Poutre
Pièce de forme allongée en bois, en métal, en
béton armé, etc., servant de support de
plancher, d'élément de charpente.
Ossature
Ensemble des éléments de structure de
structure qui ont une fonction de portance.
Charpente de toiture
éléments horizontaux de l ’ossature qui
supportent la couverture
Plancher
Élément de construction horizontal entre deux
étages d'un bâtiment
85
incendie - Construction
Termes en construction
Couverture
Disposée sur la charpente de toiture elle assure le couvert du bâtiment. Elle peut être
constituée par des plaques simples , de panneaux composites...
incendie - Construction
Termes en construction
Béton armé
Parpaing
86
Tenue au feu des éléments du bâtiments
objectif
La résistance au feu du bâtiment doit permettre d’assurer :
• l’évacuation totale ou partielle et la protection des personnes
• l’accessibilité et la protection des secours
• la protection des biens
• l’évacuation des biens
• la sauvegarde du bâtiment
87
Stabilité au feu des matériaux
• Le fer et l’acier:
– L’acier se dilate sous l’action du feu et offre une mauvaise résistance
et stabilité au feu.
A 500 C° la résistance du
fer diminue de moitié
A 700 C° elle est réduite
au tiers
A 800 C° elle est nulle, le
fer plie sous son propre
poids
Le fer et l’acier
88
Le fer et l’acier
89
Les dispositions constructives
Limitation de la propagation du feu
90
établissements recevant du public (ERP)
Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments, locaux et enceintes dans
lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une
participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes a tout venant ou
sur invitation, payantes ou non. Sont considérées comme faisant partie du public toutes les
personnes admises dans l’établissement a quelque titre que ce soit, en plus du personnel.
Dont le plancher du dernier niveau accessible n’est pas a plus de 28 m du niveau du sol
extérieur. Le seuil de 28 mètres a été fixé en fonction des possibilités offertes par les échelles
aériennes en usage chez les sapeurs pompiers. Ainsi au delà de 28 m un ERP sera classe
immeuble de grande hauteur (IGH).
91
L’accessibilité des bâtiments
Voie engin
IMMEUBLE
IMMEUBLE
VOIE
8 m à 12 m
Trottoir Trottoir
Largeur utilisable
92
Voie échelle
93
L’accessibilité des bâtiments
La V.E. permet aux engins d ’accéder depuis la voie publique sous conditions :
Surlargeur
L
S
R
Rayon intérieur R R
Surcharge : 160 kn L
•L≥3m
L
• R ≥ 11 m SAPEURS POMPIERS DE
PARIS
18
S = 15/R si R <1550m A
E
S
U
R
S
-
P
• H ≥ 3,50 m
O
M
P
I
E
90 kn 70 kn
• P ≤ 15 % 3,50m
D < 60m
Esp. Libre.
L ≥ 3 m si
h bât. > 8m D
L ≥ 1,8 m si
h bât. ≤ 8m
94
Cloisonnement traditionnel
A = Portes PF 1/2 h
(+ ferme-porte pour
les escaliers)
B = Parois PF 1/2 h
C = Parois CF 1 h
95
Cloisonnement par compartiment
Le désenfumage
96
Le désenfumage
Les dangers des fumées
TEMPERATURE
COMBUSTIBILITE
Le désenfumage
PRINCIPE
le désenfumage a un double rôle :
97
Le désenfumage
Le désenfumage naturel
En raison de leur faible masse volumique, les fumées chaudes ayant
tendance à s’élever, près du sol les températures sont les plus basses
l’air est le moins toxique, et le plus riche en oxygène.
Le désenfumage
Le désenfumage naturel
Le désenfumage naturel issu du tirage thermique, est réalisé par des
amenées d’air extérieur et des évacuations de fumée en toiture appelées
exutoires de désenfumage qui communiquent directement avec l’extérieur.
exutoire
balayage
amené
e d'air
98
Le désenfumage
Le désenfumage naturel
Les volumes à désenfumer doivent rester raisonnables, la première des contraintes
est donc de créer des zones ou compartiments susceptibles de contenir les fumées
avant l’évacuation pour éviter leur propagation. Ce compartimentage est réalisé par
des écrans verticaux (ou écrans de cantonnement) situés en partie haute des locaux
directement sous la toiture ou sous plafond.
Le désenfumage
Le désenfumage naturel
niveau supérieur
de la couverture
niveau médian
de la couverture
Hauteur de référence (B)
niveau inférieur
enfumée (A)
de la couverture
Zone
limite inférieure
des retombées
face supérieure
du plancher
99
Le désenfumage
Le désenfumage artificiel
Le désenfumage
100
Détection incendie
évacuation
La détection incendie
1.Définition et principe
• le compartimentage;
• l‘évacuation des occupants ;
• le désenfumage;
• l‘extinction automatique;
• la mise en arrêt de certaines installations techniques.
101
La détection incendie
Les détecteurs sont classés selon le phénomène physique détecté et selon leur
configuration (ponctuel, linéaire ou multiponctuel) :
Chaleur thermostatique /
thermovélocimétrique
La détection incendie
2. Les détecteurs et les déclencheurs manuels
Le graphique qui suit permet de savoir quel type de détecteur utiliser pour
les phénomènes physiques à détecter :
102
La détection incendie
2. Les détecteurs et les déclencheurs manuels
a - Détecteurs ioniques
Ils fonctionnent sur le principe de la variation du courant électrique dans une
atmosphère ionisée.
Ils utilisent une chambre de mesure formée de deux électrodes conductrices et
d'une source radioactive émettant un rayonnement alpha, permettant ainsi
l’ionisation de l’air.
Les aérosols de combustion qui pénètrent dans cette chambre font diminuer la
conductibilité de l’air. Une électronique appropriée, alimentée par une tension
régulée et protégée contre les perturbations électromagnétiques transforme le
phénomène physique en un signal d'alarme à la centrale.
Ces détecteurs sont utilisables sur tous les risques, ils seront toutefois plus
sensibles aux foyers ouverts générant des aérosols de diamètre inférieur à 0,5
microns. Ils sont particulièrement bien adaptés à la détection des feux à évolution
lente ou rapide dégageant une fumée visible ou non visible.
La détection incendie
103
La détection incendie
La détection incendie
Réglementation applicable
104
La détection incendie
Réglementation française
La détection incendie
Réglementation française
105
La détection incendie
Ces détecteurs sont généralement utilisés dans les stockages de grande hauteur
La détection incendie
106
La détection incendie
La détection incendie
d. Détecteurs thermiques
107
La détection incendie
d. Détecteurs thermiques
f. Déclencheurs manuels
Ils sont constitués d'un coffret de couleur rouge muni d'une vitre ou d'un élément
déformable. Le bris de vitre ou la déformation doit pouvoir s'effectuer sans outil et
provoque le changement d'état d'un dispositif constituant l'organe de commande
électrique.
L'inscription "Alarme Incendie - Brisez la glace en cas de nécessité" doit être portée
en lettres noires sur fond blanc.
La détection incendie
g. Détecteurs multi-ponctuels
108
La détection incendie
3. Le tableau de signalisation
109
La détection incendie
3. Le tableau de signalisation
• Définition:
– Ensemble des matériels servant à collecter toutes les informations ou
ordres liés à la seule sécurité incendie, à les traiter et effectuer les
opérations nécessaires à la mise en sécurité des bâtiments.
• Composition:
– Système de détection automatique (SDI);
– Système de mise en sécurité incendie (SMSI);
• Catégories:
– 5 catégories de A à E, par ordre de complexité décroissante.
110
Système de sécurité incendie
• Fonctions:
– SDI: prise d’information et affichage de celle-ci (ECS)
– SMSI: gestion des dispositifs actionnés de sécurité (D.A.S)
• Compartimentage;
• Évacuation des personnes (équipement d’alarme);
• Désenfumage;
• Extinction automatique;
• Arrêt de certaines installations techniques.
111
112
• Systèmes de sécurité incendie (S.S.I) : ensemble des matériels servant à
collecter toutes les informations ou ordres liés à la seule sécurité incendie, à les
traiter et à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité d’un bâtiment ou
d’un établissement.
Dans sa version la plus complexe, un SSI est composé de deux sous-systèmes
principaux : un système de détection incendie SDI et un système de mise en
sécurité incendie SMSI
113
• Équipement d’Alarme (E.A) : ensembles des appareils nécessaires au
déclenchement et à l’émission des signaux sonores d’évacuation d’urgence.
• Déclencheur manuel (DM) : appareil qui à partir d’une action manuelle, émet une
information à destination d’une UGA, d’un bloc autonome d’alarme sonore BAAS
ou de l’équipement de commande et de signalisation d’un SDI
114
• Unité de signalisation U.S : dispositif qui assure la signalisation des
informations nécessaires pour la conduite du SMSI. L’unité de signalisation fait
partie intégrante d’un CMSI ou d’un DCS
Alarme restreinte
Signal sonore et/ou visuel ayant pour but de prévenir soit le poste de sécurité
incendie de l'établissement, soit la direction ou le gardien, soit le personnel désigné
à cet effet, de la naissance d'un feu et de sa localisation.
Alarme générale
Signal sonore ayant pour but de prévenir les occupants d'avoir à évacuer les lieux.
Ce signal peut être complété dans certains cas par un signal visuel.
Alerte
Action de demander l'intervention d'un service public de secours et de lutte contre
l'incendie.
Le message d'alerte doit contenir :
• l'identification de la personne qui appelle ;
• l'adresse exacte du sinistre et le numéro de téléphone ;
• la nature et l'ampleur du sinistre ;
• le nombre de blessés éventuellement ;
• les risques particuliers, les facteurs aggravants.
115
Systèmes d'alarme
Il existe quatre équipements d'alarme qui peuvent comprendre :
- des dispositifs à commande automatique : détecteur d'incendie,
- des dispositifs à commande manuelle : bris de glace
- un tableau de signalisation,
- une source d'alimentation de sécurité,
- des diffuseurs d'alarme générale.
Systèmes d'alerte
Les liaisons nécessaires pour pouvoir alerter immédiatement les sapeurs
pompiers doivent être assurées par :
- lignes téléphoniques reliées directement au centre de secours de sapeurs-
pompiers le plus proche,
- téléphone urbain,
- tout autre dispositif rapide et sûr.
Éclairage
116
L'ECLAIRAGE DE SECURITE
L'éclairage de Balisage
L'éclairage d'Ambiance
Obligatoire, lorsque l'effectif du public peut atteindre, par local : 100 personnes en
étages et au rez-de-chaussée, ou 50 personnes en sous-sol. Il est suffisamment
uniforme sur toute la surface du local pour permettre une bonne visibilité. Le flux
est égal à 5 lumens/m2. L'ensemble des foyers lumineux ne doit pas être
éblouissant.
DEGAGEMENTS
117
Dégagements
Dégagement normal :
Dégagement comptant dans le nombre minimal de dégagements imposés.
• Dégagement accessoire :
Dégagement imposé lorsque, exceptionnellement, les dégagements normaux
ne sont pas judicieusement répartis dans le local, l'étage, le secteur, le
compartiment ou l'établissement recevant du public. Sa largeur doit dépasser
60 cm.
• Dégagement de secours:
Dégagement qui, pour des raisons d'exploitation, n'est pas utilisé en
permanence par le public.
• Dégagement supplémentaire:
Dégagement en surnombre des dégagements définis ci-dessus.
• Circulation principale : Circulation horizontale assurant un cheminement
direct vers les escaliers, sorties ou issues
• Circulation secondaire : Circulation horizontale assurant un
cheminement des personnes vers les circulations principales
Dégagements
Dégagement Protégé :
118
Dégagements
Les culs-de-sac doivent etre evites dans tous les locaux de travail, sinon
limites a 10 metres pour les locaux nouvellement construits ou amenages.
Dans les ERP, les portes des locaux accessibles au public donnant sur des
degagements en cul-de-sac ne doivent pas etre a plus de 10 m du debouche
de ce cul-de-sac. Dans les IGH, la distance maximale entre la porte d'un local
en cul-de-sac et l'embranchement de deux circulations menant chacune a un
escalier ne doit pas exceder 10 m.
119
Conception des dégagements
La distance a parcourir pour gagner un degagement doit etre limitee :
-,a 40 m maximum en etage ou en sous-sol pour gagner un escalier dans les lieux de
travail
- a 40 m dans le cas general des ERP, a partir d'un point quelconque d'un local, pour
gagner un escalier ou une circulation horizontale proteges, 30 m si l'escalier n'est pas
protege ou si on se trouve dans une partie formant cul-de-sac sauf dispositions
aggravantes ou attenuante prevues dans le present reglement.
- a 30 m maximum pour gagner un escalier dans un IGH, sauf dispositions
particulieres prevues dans la reglementation des IGH.
120
Calcul des dégagements pour les ERP
121
Organisation de l'évacuation
C'est la mise à l'abri d'un danger imminent, du personnel et du public, en
les dirigeant vers une zone de sécurité qui sera souvent l'extérieur.
L'évacuation est l'objectif essentiel de la sécurité des personnes. Tout cela
ne s'improvise pas, cela se prépare minutieusement. C'est en fait un
ratissage complet de la zone ou des zones menacées par l'incendie.
En ce qui concerne la rapidité de l'évacuation, il ne faut pas confondre
vitesse et précipitation. La précipitation n'est pas notre alliée, l'essentiel
étant le strict respect des consignes d'évacuation. D'une manière générale,
l'efficacité en matière d'évacuation et de lutte contre l'incendie repose sur
de fréquents exercices.
l'évacuation
122
l'évacuation
l'encadrement de l'évacuation
Les personnes participant à l'encadrement sont désignées par le responsable de la
sécurité, sélectionner des personnes pour remplir les fonctions de guides, et de
serre-file parmi le personnel occupant habituellement l'établissement, en prenant
en compte les éléments ci-après :
l'évacuation
fermées et que personne ne tente d'utiliser les ascenseurs ainsi que les
monte-charge. Pour finir, ils rendent compte au responsable de la sécurité que
l'ensemble de la zone qu'ils ont en charge a été évacuée.
Un serre files et un guide doivent être prévus pour 20 à 30 personnes.
Le point de rassemblement
Destiné à accueillir le public et le personnel évacué, le point de rassemblement est
situé dans une zone extérieure ( pas trop éloignée des bâtiments ), isolée
des risques. Il ne doit gêner ni l'accessibilité aux façades, ni l‘arrivée et
l’engagement des moyens de secours des services publics (éviter les rues à
traverser, rond point,…). Il doit être d'une capacité d'accueil suffisante.
123
l'évacuation
La décision d'évacuation
Elle revient généralement au responsable de l'établissement. Néanmoins, afin
qu'elle soit prise dans les meilleurs délais, il convient d'étudier si elle doit être
déléguée.
L'évacuation peut être générale ou partielle. Certaines situations, telles que la
perception d'une odeur ou de fumées peuvent engendrer une évacuation
spontanée.
Celle-ci sera d'autant mieux gérée que les personnels d'encadrement seront bien
formés, que la connaissance des itinéraires d'évacuation sera facilitée par une
signalisation sans ambiguïté
Dans certains établissements, la technique se substitue au décideur : suite à
l'activation d'un détecteur automatique d'incendie, la diffusion de l'alarme est soit
immédiate soit retardée de quelques minutes. Dans ce dernier cas une
temporisation permet une reconnaissance des lieux afin de confirmer ou non la
nécessité d'évacuer. L'arrêt du processus appartient au personnel de sécurité qui
fait la reconnaissance, d'où intérêt de son niveau de compétence.
l'évacuation
Le temps d'information :
Délai nécessaire à la découverte du sinistre ( détection automatique, rondes... ).
Le temps de décision :
Délai correspondant à l'alerte du responsable et la prise de décision. Sa réduction joue
un rôle important dans la réussite de l'évacuation.
Temps réellement nécessaire pour rejoindre une sortie de secours ou une zone de
refuge.
124
l'évacuation
Exercices d'évacuation
Les exercices d'évacuation doivent être préparés et non improvisés. Leurs buts
doivent être clairement définis. Ils permettent notamment :
• de sensibiliser l'ensemble des occupants sur leur sécurité ;
• de vérifier que l'alarme est audible de tous les locaux et bien interprétée de tous ;
• de leur faire connaître les cheminements d'évacuation à emprunter ;
• de relever les difficultés rencontrées ou les erreurs commises ;
• de tester la validité des consignes ;
• de réduire le temps total d'évacuation ( voir le délai d'évacuation ) ;
• d'apporter des modifications à l'organisation de la sécurité.
Les exercices peuvent être déclenchés soit inopinément soit en ayant prévenu le
personnel à l'avance, avec ou sans le concours des sapeurs-pompiers locaux.
125
Exemple
1m 1m 1,5 m 1m
4,5 m 4,5 m
1m 1m 1m
Conception de l’évacuation
• Les cheminements ne doivent pas être utilisés par un nombre de salarié
dépassant le maximum fixé par la réglementation
• Evacuer les lots de personnes par les sorties les plus proches pour
favoriser la rapidité de l’évacuation.
126