Prévention Incendie - Protection Civile
Prévention Incendie - Protection Civile
Prévention Incendie - Protection Civile
la prévention
Un devoir de prévention pour un droit à la sécurité
ENPC-2005
1
PREFACE
Ce
2
SOMMAIRES
1- Introduction
2- Généralités sur l’incendie
3- Les différents aspects de la défense contre l’incendie
3
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INTRODUCTION
Le rôle des pompiers a été pour longtemps centré sur la lutte contre l’incendie
(l’intervention). Ce n’est que dans un passé relativement récent que les pompiers ont
su élargir leur domaine de compétence, passer du stade de soldat du feu à celui de
spécialiste du risque (préventionniste) en étudiant l’incendie, ses causes, son
évolution, ses effets, et par conséquent en recherchant les mesures et les méthodes
permettant de s’opposer, à la naissance et à la propagation du feu, à ses effets direct et
indirect sur les personnes, sur les animaux, et les biens.
Les résultats sont là : l’incendie paradoxalement n’est plus qu’une activité
secondaire des pompiers. On ne peut que s’en féliciter.
A ce propos, il faut souligner que, pour assumer leur rôle de prévisionnistes, les
pompiers doivent posséder de solides connaissances en matière :
- d’architecture : la construction et ses représentations graphiques (les études de
prévention se faisant d’abord à partir des plans d’architecte).
- de la chimie organique et chimie de la combustion : combustion; réaction au feu;
- de la résistance des matériaux : résistance au feu;
- de la thermodynamique : modes de transfert de chaleur, explosion.
Dans la suite de ce modeste travail on verra dans un chapitre (Chap2) tout ce qui
est nécessaire pour comprendre cette réglementation (causes d’incendie, propagation
du feu, comportement au feu), puis dans les chapitres qui suivent (Chap 2 à 11) on
passe au fond de la réglementation : ordonnance, décrets, règlements (arrêtés)...
Mais avant tout on va présenter la prévention; en parlant de sa définition, ses
objectifs et ses principes ; ce qui est le but du chapitre qui suit.
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Généralités sur l’incendie
1- Définitions
• Combustion
La combustion est un processus d’oxydation qui se produit par réaction chimique
entre deux corps, un combustible et un comburant, pour donner naissance à d’autres
corps. Il s’agit d’une réaction chimique s’accompagnant d’un dégagement de chaleur.
• Comburant
Un comburant est le corps qui provoque et entretient la combustion du
combustible; le plus souvent, le comburant est constitué par l’oxygène présent dans
l’air ambiant (la réaction de combustion est alors une oxydation) mais il existe de
multiples autres comburants (halogènes, soufre, phosphore); si l’oxygène est le
comburant, sa concentration diminue très rapidement dans l’atmosphère (par
phénomène de consommation oxydative) et expose les victimes au risque asphyxique.
Dans la pratique, l’oxygène peut se trouver soit à l’état pur, soit en mélange avec
d’autres gaz, soit lors de la décomposition de certains produits chimiques. Dans la
plupart des cas, le comburant est l’oxygène de l’air ambiant (environ 21 % d’oxygène
79 %d’azote). Pour que l’air soit un comburant efficace, il faut qu’il contienne plus de
15 % d’oxygène.
• Combustible
Toute substance susceptible de brûler, c’est-à-dire pouvant être partiellement ou
totalement détruite par le feu, est considérée comme combustible. Les solides et les
liquides ne brûlent pas en tant que tels. Ce sont les gaz et les vapeurs qu’ils émettent
qui brûlent.
• L’énergie d’activation
Pour déclencher le phénomène de combustion, un apport d’énergie, dite énergie
d’activation, est nécessaire. Il peut s’agir d’une flamme, d’une étincelle, d’un
frottement, d’une source de chaleur. C’est la quantité de chaleur dégagée par cet
apport d’énergie qui est à l’origine de la combustion, mais la chaleur n’est en fait
qu’une manifestation de l’énergie.
La source de chaleur apporte l’énergie d’activation nécessaire au démarrage de
la réaction chimique de combustion; au cours d’un incendie, la chaleur produite par le
feu lui-même est responsable de l’auto-entretien de cette réaction.
• Limite d’inflammabilité
Les concentrations limites d’un gaz ou d’une vapeur combustible, dans l’air ou
dans tout autre comburant en aval et en amont desquelles la propagation de la flamme
n’est pas possible, sont appelées « limites d’inflammabilité ». Si le mélange est trop
pauvre en combustible, l’inflammation ne se produit pas. Le pourcentage est alors au-
dessous de la limite inférieure d’inflammabilité (LII). Au-dessus de ce seuil, le
mélange combustible comburant pourra brûler tant que l’on n’aura pas dépassé un taux
maximum de combustible au-delà duquel le mélange serait trop pauvre en comburant;
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ce second seuil est la limite supérieure d’inflammabilité (LSI). L’intervalle entre la
limite inférieure et la limite supérieure d’inflammabilité s’appelle « domaine
d’inflammabilité » ou « intervalle d’inflammabilité ». Celui-ci varie fortement selon
les gaz ou vapeurs combustibles, la température, le taux d’oxygène et la pression. Une
matière combustible sous forme gazeuse ou de vapeur ne peut exploser que si elle est
mélangée à de l’air avec une concentration comprise entre LII et LSI. Ces valeurs sont
généralement exprimées en pourcentage du volume de gaz inflammable dans le volume
total du mélange.
• Point éclair
Un liquide est dit « inflammable» lorsqu’il émet des vapeurs qui, en mélange dans
les proportions du domaine d’inflammabilité avec un comburant, sont susceptibles de
s’enflammer. La condition principale pour qu’il puisse y avoir combustion est que le
liquide émette des vapeurs en quantité suffisante pour atteindre une concentration
supérieure à la limite inférieure d’inflammabilité. Il existe donc, pour chaque liquide,
une température à partir de laquelle se forment des vapeurs en quantité suffisante pour
former avec l’air un mélange inflammable pouvant être allumé, mais insuffisamment
pour que la combustion amorcée ne puisse se poursuivre d’elle même si la source
d’inflammation est supprimée.
• Point d’inflammation
Supérieur au point éclair de quelques degrés, c’est la température à laquelle le
liquide inflammable émet suffisamment de vapeurs pour former avec l’air un mélange
inflammable qui, une fois allumé, est capable de rayonner assez de chaleur vers la
surface du liquide pour que la combustion puisse s’entretenir d’elle-même.
• L’incendie
« L’incendie : est une combustion qui se développe sans contrôle, dans le temps et
dans l’espace »
• Le feu
Le terme de « feu » est généralement donné au phénomène physique et chimique
courant qui est le résultat de la combustion rapide de l’oxygène avec une substance
combustible ; il est caractérisé par une émission de chaleur, de lumière, et
ordinairement de flammes.
• Pouvoir calorifique :
Le pouvoir calorifique d’un matériau combustible est la quantité de chaleur
dégagée par 1 kg de ce matériau lors d’une combustion complétée. Il s’exprime en MJ.
• Potentiel calorifique :
Est la quantité de chaleur que dégage par combustion l'ensemble des matériaux
situés dans un local considéré. Il s’exprime en mégajoules (MJ).
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2- Les causes des incendies
a. Causes humaines :
- Imprudence de fumeurs ;
- Ignorance, inconscience ;
- Négligence ;
- Malveillance.
b. Causes naturelles :
- Foudres ;
- Soleil (effet de loupe, surpression des bouteilles de gaz, de pétrole liquéfié, etc.) ;
- Fermentations (fourrages, fumier, etc.).
c. Causes techniques :
- Etincelles, arcs électriques ;
- Frottements, chaleur ;
- Echauffement anormal de conducteurs électriques sous tension ;
- Réactions chimiques exothermiques ;
- Retour de flamme au carburateur ;
- Electricité statique (camion dépotant ou se remplissant en liquide inflammable).
3- La propagation du feu
• Par transfert de chaleur.
• Par contact direct avec le feu.
3.1 Propagation par transfert de chaleur
On distingue trois modes de transfert :
a. Conduction
C’est un transfert de chaleur dans la masse du matériau, il se fait de proche en
proche sans aucun transfert de matière.
Le phénomène de conduction est inéluctable. La mauvaise conductibilité d’un
matériau n’est pas une garantie de sécurité. Aux pertes près, l’énergie calorifique
reçue par un matériau sera diffusée dans toute sa masse. L’égalisation des
températures ne sera qu’une question de temps. C’est pourquoi une surveillance
attentive et prolongée du matériau ou du « point chaud » est nécessaire.
b. Convection
Ce mode est propre aux mouvements mécaniques des masses liquides ou gazeuses
(fluides) ; elle n’existe pas chez les solides.
Ceci apparaît bien lorsqu’un poêle chauffe une pièce ; il y a transport de chaleur par
convection ; la température de l’air chauffé s’augmente, la masse volumique de l’air
décroît et l’air chauffé s’élève poussé vers le haut par l’air froid.
Dans un incendie la convection joue un rôle important, on peut se servir par
exemple d’orienter cette propagation par des ouvertures en haut des locaux.
c. Rayonnement :
Le rayonnement est le troisième processus par lequel l’énergie calorifique est
transmise de sa source à un objet.
Tous les objets rayonnent de la chaleur. Le rayonnement calorifique a
exactement la même nature physique que le rayonnement lumineux (sauf qu’il n’est
pas visible à l’œil nu) : il est électromagnétique. Le rayonnement solaire est la
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principale source de toute chaleur sur terre, il en résulte que la chaleur absorbée
par un objet, devient plus grande que celle rayonnée par cet objet à son tour. Le
taux de transfert d’énergie calorifique par rayonnement à partir d’un corps jusqu’à
un autre est proportionnel à la différence de température des deux corps.
Les différences de températures seules ne déterminent pas la vitesse de transport
de l’énergie rayonnée. Cette vitesse dépend aussi de la nature des surfaces
exposées et surtout de leur degré de réflexion des rayons calorifiques. D’ailleurs,
les objets qui rayonnent facilement la chaleur l’absorbent aussi facilement. Les
objets de couleur noire absorbent et rayonnent à la fois mieux que les objets de
couleur claire.
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Les différents aspects de la défense contre l’incendie
2- PREVISION :
Dans la préparation à l’intervention, une autre notion intervient, celle de prévision.
S’il n’est évidemment pas possible de prévoir la survenance de tel ou tel sinistre, il est
toutefois possible d’apprécier son éventualité et donc de mettre en œuvre les moyens
permettant le cas échéant d’intervenir rapidement ;
On entend par la prévision ; les mesures préparatoires destinées à déceler le feu dès
son origine et à assurer, avec le maximum de rapidité et d’efficacité, la mise en action
des moyens d’intervention.
Exemples :
- Mise en place de la détection;
- Mise en place d’extincteurs, de plans, de consignes ;
- Installation de systèmes d’alarme et de moyens d’alerte.
3- PREVENTION :
3.1 Définition :
La prévention contre "l’incendie" est l’ensemble de mesures propres à empêcher
la naissance de l’incendie dans une enceinte, un bâtiment, une installation ou un local
donné, et si malgré tout, il éclôt, à en limiter les effets au maximum.
Exemples :
- Dégagements suffisants en nombres et en largeurs.
- Isolement des tiers.
- Désenfumage des circulations.
En fait la Prévention, la Prévision et l’Intervention forment une chaîne aux
maillons indispensables pour la sécurité contre l’incendie.
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3.2 Les objectifs de la prévention
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La panorama de la réglementation
¾ Ordonnance n° 76-04 du 20 février 1976, relative aux règles applicables en
matière de sécurité contre les risques d’incendie et de panique, et à la création des
commissions de prévention et de protection civile.
¾ Décret n° 76-34 du 20 février 1976, relatif aux Etablissements Dangereuses,
Insalubres et Incommodes. (JORA N°021 DU 12-03-1976 P)
¾ Décret n° 76-35 du 20 février 1976, portant règlement de sécurité contre les
risques d’incendie et de panique dans les immeubles de grande hauteur. (JORA N°021
DU 12-03-1976 P242)
¾ Décret n° 76-36 du 20 février 1976, relatif à la protection contre les risques
d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public. (JORA N°021 DU
12-03-1976 P244)
¾ Décret n° 76-37 du 20 février 1976, portant règlement de sécurité contre les
risques d’incendie dans les bâtiments d’habitation. (JORA N°021 DU 12-03-1976
P246)
¾ Décret n° 76-38 du 20 février 1976, relatif aux commissions de prévention et
de protection civile.
¾ Décret n° 76-55 du 25 mars 1976, fixant la classification des matériaux et
éléments de construction par rapport au danger d’incendie dans les établissements
recevant du public. (JORA N°026 DU 30-03-1976 P313)
¾ Arrêté n° 00149 du 15 juillet 1976, portant approbation du règlement de
sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les immeubles de grande
hauteur.
¾ Arrêté n° 007/DGPC/DAO/SDSR du 13 MARS 1977 portant approbation du
règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les
établissements recevant du public.
¾ Décret n° 91-176 du 28 mai 1991, relatif aux permis de construire.
¾ Décret n°98-339 du 03 novembre 1998 : les Installations Classées.
¾ Décret n°99-253 du 07 novembre 1999 commission de sécurité et de
surveillance et de contrôle des Installations Classées.
¾ Loi 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cas du
développement durable.
¾ Décret exécutif n ° 06-198 du 31 Mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classées pour la protection de l’environnement
12
13
Ordonnance 76/04 (JO RA N°21 du 20 /02 /1976)
R e l at i v e aux r èg l e s a p p l i c a bl es e n m at i èr e d e s éc u r i t é ,
c ontr e l es r i sq u es d ’inc endi e et d e p ani que et à l a cr éati on d es comm is sio ns CPPC
* Elle fixe les critères de la sécurité incendie dans les ERP et les IGH (Art. 2.) :
- Nombre de personnes susceptibles d’être admises dans l’établissement ;
- Les dimensions des bâtiments ;
- La nature de l’exploitation ;
- Le mode de construction.
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* Elle déclare la création de commissions de la prévention et de la protection civile
et défini leurs missions (Arts.6-7-8).
* Elle fait recours pour la composition, le fonctionnement et les attributions de ces
CPPC (Art.9.): décret 76/38 du 20/02/1976
Remarque :
Le décret 76/34 relatif aux EDII a été abrogé et remplacé par le décret 98/339 du
03-11-98 définissant la réglementation applicable aux installations classées.
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Les acteurs da la prtévention
- Ministre
- Wali
- Maire (PAPC)
- Commission de prévention et de protection civile centrale.
- Commissions de prévention et de protection civile de wilaya.
- Commission de I.C
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Classification des matériaux et éléments de construction
Décret 76-55 du 25/03/1976
1. Introduction :
Telle que définie à l’article premier de l’ordonnance 76-04 relative aux règles
applicables en matière de sécurité contre les risques d’incendie et de panique, la
classification des matériaux et éléments de construction par catégories est faite selon
leur comportement au feu et les méthodes d’essais.
En application de cette disposition, on a élaboré le décret 76-55 du 25/03/1976,
ayant pour objet de fixer cette classification dans les E.R.P.
Toutefois, elle est applicable aussi sur les B.H. et les I.G.H. conformément aux
articles Art.2 et GH.3 respectivement, des décrets en relation avec la sécurité dans ces
établissements.
Il faut souligner que les matériaux et éléments de construction sont définis
comme suit:
2. Comportement au feu :
Selon l’article.2 du décret 76-55, le comportement au feu, en cas d’incendie est
apprécié d’après deux critères :
- La réaction au feu ;
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- La résistance au feu.
2.1. Réaction au feu : C’est l’ensemble des phénomènes qui se manifestent à partir
d’une élévation de température et qui aboutissent à la désagrégation des matériaux,
puis à l’inflammation des gaz dégagés.
Il s’agit :
- du ramollissement ;
- de la carbonisation ;
- de la pyrolyse ;
- de l’émission de gaz inflammables et/ou de fumées ;
- de la production éventuelle de gouttes enflammées.
Du point de vue de réaction au feu, les matériaux sont soit incombustibles, soit
combustibles qui, à leur tour, sont distingués par leurs points d’inflammation. Ainsi
les matériaux sont classés comme suit:
- Incombustible;
- les matériaux combustibles, ininflammables : se décomposent sans
flamme, sans émission sensible de chaleur, sans dégagement appréciable
de gaz;
- Les matériaux combustibles, faiblement inflammables : La combustion ou
l’incandescence des matériaux cesse dès la suppression de la source de
chaleur;
- Les matériaux combustibles, moyennement inflammables : La combustion
ou l’incandescence des matériaux se poursuit malgré la suppression de la
source de chaleur puis cesse;
- Les matériaux combustibles, fortement inflammables : La combustion ou
l’incandescence des matériaux se poursuit malgré la suppression de la
source de chaleur et se propage jusqu’à destruction complète.
Les matériaux dont la combustion est extrêmement vive suite à la mise à feu sont
dits « non classés ».
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2.2. Résistance au feu :
C’est la caractéristique que présente un élément de construction au cours d’un
incendie. L’évaluation de la résistance au feu est déterminée selon la fonction ou le
rôle qu’est appelé à jouer vis-à-vis du feu, on distingue ainsi trois catégories des
éléments de construction :
- Stable au feu (SF) : Résistance mécanique.
Résistance à la charge
Résistance à la charge
Fumée et
gaz chauds
Flamme
Chaleur
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- Coupe feu (CF) : PF + Isolation thermique.
Résistance à la charge
Fumée et
gaz chauds
Flamme
Chaleur
20
21
Bâtiments d’habitation
( D é cret n° 76-37 )
Texte applicable
- Décret n° 76-37 du 20 février 1976 relatif à la sécurité contre l'incendie
dans les bâtiments d'habitation.
Textes de référence
- Ordonnance 76-4
- Décret n° 76-55 du 20 février 1976
En bande
H<8 m
En bande
(R+2 minimum)
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- Troisième famille : Habitations n'entrant pas dans les catégories précédentes et
don le plancher bas du logement le plus haut est situé à moins de 28 mètres au-
dessus du sol utilement accessible aux engins des services publics de secours et
de lutte contre l'incendie.
H<28 m
2
1
R
- Quatrième famille : Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est
situé a plus de 28 mètres et à 50 mètres au plus au-dessus du niveau du sol
utilement accessible aux engins des services publics de secours et de lutte contre
l'incendie.
2
1
R
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Mesures constructives
40 à 45 m maximum 40 à 45 m maximum
CF° 1 ½ h
3ème Famille
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Les planchers, à l'exclusion de ceux établis à l'intérieur d'un même logement,
doiv ent présenter des degrés coupe-feu ci-après :
- Habitations de la première famille : un quart d 'heure ;
- Habitations de la deuxième famille : une demi-heure ;
- Habitations de la troisième famille: une heure.
- Habitations de la quatrième famille, dont le plan cher bas du logement le plus haut est
situé à 35 mètres au plus au-dessus du sol utilement accessible aux engins des services
publics de secours et de lutte contre l'incendie: une heure.
- Autres habitations de la quatrième famille, une heure et d emie.
2-PLANCHERS
• 1ère Fam. CF° ¼ h
• 2ème Fam. CF° ½ h
• 3ème Fam. CF° 1 h Parois
• 4ème Fam.:
(h<35m):CF° 1 h
Autres: CF° 1 h 1/2
extérieures
(des façades) (Art. 6.)
P our les habitation des pre mière et deuxième familles, l'emploi de matériaux
class és facilement inflammables dans les conditions de leur mise en oeuvre effective
est interdit pour la constitution des faces externes des parois extérieures Verticales.
Toutefois, pour les habitations de la première famille, il pourra être fait exceptio n
à cet te règle lorsque la façade facilement inflammable se trouve à plus de 4 mètres de
la limite de parcelle.
1ère Fam.
1ère Fam.
Plus de 4 m
Limite de la
parcelle
Matériaux classés au moins
facilement inflammables
2ème Fam.
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Les paliers et les volées d'escaliers doivent être d'un degré de stabilité au feu une
heure. Toutefois, aucune de ces dispositions n'est exigée pour les maisons
individuelles en bandes à deux niveaux.
Les circulations des étages des caves ou des celliers ne doivent pas comporter de
cul-de-sac de plus de 20 mètres. Ces étages doivent être desservis par un escalier
propre s'ils sont en sous-sol.
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NIVEAUX CAVES
20m
EXTERIEUR
max
27
- à l'abri des fumées :
Les circulations horizontales à l'abri des fumées doivent être aménagées de façon
à réaliser l'évacuation efficace de la fumée et de la chaleur. On peut admettre, pour le
cas de ventilation collective, dont le conduit collecteur et les raccordements auront
une section de 10 dm 2 pour la ventilation basse et 20 dm 2 pour la ventilation haute,
qu'ils sont réputés satisfaire cette exigence dans les conditions climatologiques
moyennes.
20 dm² 20 dm²
AV
≤15 m
AF
La porte des
logements
Les parois de ces circulations doivent être coupe-feu de degré une demi-heure et
leurs revêtements obligatoirement réalisés en matériaux au moins difficilement
inflammables; les distances à parcourir entre la porte des logements et l'accès à
l'escalier ne devront pas dépasser 15 mètres.
La ventilation mécanique n'est admise que si elle peut être secourue par une
source d'énergie autonome.
• Un escalier protégé :
L'escaler protégé doit, dans tous les cas :
- être desservi à chaque niveau par une circulation horizontale à l'air libre, ou à
l'abri des fumées;
- ne comporter aucune gaine, trémie, canalisation, vide-ordures, locaux, divers,
ascenseurs, à l'exception de leurs propres canalisations électriques d'éclairage, de
colonnes sèches, des canalisations d'eau chaude et chutes d'eau métalliques;
- comporter un éclairage électrique dont les conducteurs sont indépendants de ceux
des autres parties de l'immeuble. Les câbles, conducteurs et conduits non encastrés
doivent être non propagateurs de flammes;
28
- déboucher directement à l'extérieur ou dans un hall largement ventilé ou ne
comportant aucun risque d'incendie ou d'enfumage;
- avoir des paliers et volées stables au feu de degré une heure au moins.
29
Il doit comporter, à sa partie supérieure, une ventilation haute de 1 m² de
surface en position horizontale, débouchant en toiture. Cette ventilation peut
être soit permanente et non condamnable, soit asservie à un système de détection
des fumées. Dans ce dernier cas, il doit exister une commande manuelle,
maintenue en parfait état de fonctionnement, au niveau d'accès des agents de
la protection civile. Cette disposition peut ne pas être exigée dans le cas des
ventilations mécaniques. La porte palière d'accès, d'une largeur minimale de
0,80 mètre, doit être pare-flammes de degré une demi-heure au moins, être à
fermeture automatique et s'ouvrir dans le sens de la sortie, en venant des
logements. Si l'escalier comporte des revêtements, ces derniers doivent être
incombustibles
1m²
- à l'air libre : est un escalier dont une des parois au minimum est entièrement
ouverte sur l'extérieur de la façade, cette ouverture, qui doit avoir une largeur
au moins égale à deux fois celle de la volée doit également se trouver à 2 mètres
au moins des baies de l'immeuble qu'il dessert ou d'un autre immeuble. Lorsque
cet escalier a une ou des parois contiguës à un bâtiment, ces éléments doivent
être coupe-feu de degré une heure au moins. S'il est à plus de 2 mètres des baies
de tout bâtiment, il peut ne pas comporter de parois. S'il comporte un
revêtement, celui-ci sera au moins difficilement inflammable. S'il comporte des
portes, celles-ci répondront aux dispositions prévues pour celles des escaliers
« à l'abri des fumées ».
Baie ouverte
2m
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Défense contre l’incendie (Art. 17.)
Les immeubles dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 28
mètres du sol doivent comporter :
- une colonne sèche par escalier;
- un dispositif d'appel prioritaire d'un ascenseur au moins par batterie, destiné à
mettre ces appareils à la disposition des agents de la protection civile dès leur
arrivée sur les lieux.
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32
LES IMMEUBLES DE GRANDE HAUTEUR
( Décret n° 76 /35 du 20/02 /1976)
Texte applicable
- Décret n° 76-35 du 20 février 1976 portant règlement de sécurité contre les risques
d'incendies et de panique dans les immeubles de grande hauteur ;
- Règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les
immeubles de grande hauteur (approuvé par l’arrêté 00149 du 15 juillet 1976).
Textes de référence
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EMPLACEMENT (art.4)
La construction d’un immeuble de grande hauteur n’est permise qu'à des
emplacements situés à 3 Km au plus d'une unité de protection civile. Cependant, le
wali peut l’autoriser, à une distance supérieure, après avis de la commission de
sécurité de la wilaya, par un arrêté motivé.
18
SAPEURS-POMPIERS DE PARIS
1°) Pour permettre de vaincre le feu avant qu’il n’ait atteint une dangereuse extension:
- L’immeuble est divisé en compartiments dont les parois ne doivent pas permettre le
passage du feu de l’un à l’autre en moins de deux heures.
- Les matériaux combustibles se trouvant dans chaque compartiment sont limités.
- Les matériaux susceptibles de propager rapidement le feu sont interdits.
2°) l’évacuation des occupants est assurée au moyen de deux escaliers au moins par
compartiment. Cependant, pour les immeubles de la classe G.H.W.1, le règlement de
sécurité précise les conditions auxquelles il pourra être dérogé à cette règle.
L'accès des ascenseurs est interdit dans les compartiments atteints ou menacés par
l'incendie.
Les sorties de l’immeuble de grande hauteur doivent être au plus à 30 m d’une voie
publique non en impasse.
34
b- Un système d’alarme efficace, ainsi que des moyens de lutte à la disposition des
services publics et de lutte contre l’incendie et, s’il y a lieu, à la disposition des
occupants
4°) En cas de sinistre dans une partie de l’immeuble, les ascenseurs et monte-charge
doivent continuer à fonctionner pour le service des étages et compartiments non
atteints ou menacés par le feu.
6°) Les communications d’un compartiment à un autre ou avec les escaliers doivent
être assurées par des dispositifs étanches aux fumées en position de fermeture et
permettant l’élimination rapide des fumées introduites.
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Caractéristiques des compartiments (art.8.)
Un compartiment a :
- La hauteur d’un niveau;
- Une longueur n’excédant pas 75 mètres;
- Une surface au plus égale à 2500 mètres carrés;
Longueur ≤75 m
CF 2 h Un seul niveau
S≤ 2500 m²
S ≤ 1200 m²
S ≤ 1200 S ≤ 1200 m²
S ≤ 1200 S ≤ 1200 m²
36
Les parois de ces compartiments y compris les dispositions telles que SAS ou portes
permettant l’accès aux escaliers, ascenseurs et montes charges, et entre compartiments
doivent être coupe feu de degré deux heures
PERMIS DE CONSTRUIRE
Le permis de construction, tant pour la construction d'un immeuble de grande
hauteur, que pour tous travaux à exécuter dans ces immeubles et normalement
subordonnés à la délivrance de ce permis, est délivré dans les formes habituelles,
après avis de la commission de sécurité de la wilaya ( Art. 9. ).
Les documents fournis à l'appui de la demande du permis de construire, doivent
indiquer avec précision les dispositions prises pour satisfaire aux mesures prévues par
règlement de sécurité. En outre, les demandes de permis de construire de l'espèce
seront accompagnées d'une notice présentée selon un formulaire par le ministre des
travaux publics et de la construction ( Art. 13. ).
• Tenir à jour un registre de sécurité sur lequel sont portés les renseignements
indispensables au contrôle de la sécurité (art.24).
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• Ne pas apporter aucune modification aux lieux en méconnaissance des dispositions
du présent décret et du règlement de sécurité.
Mesures de contrôles
Des membres de la commission de sécurité de wilaya peuvent être habilités par le
wali à effectuer les visites périodiques ou inopinées, pendant les heures d'ouverture,
dans les établissements recevant du public situés dans ces immeubles.
A l'issue de ces visites, il est dressé un procès-verbal qui constate notamment :
- l'exécution des prescriptions formulées à l'occasion d'une visite antérieure,
- éventuellement, les mesures proposées ou injonctions faites.
38
LE RÈGLEMENT DE SÉCURITÉ
DES IMMEUBLES DE GRANDE HAUTEUR
A rrêté 00149 du 15 juillet 1976
MESURES CONSTRUCTIVES
Implantation
La construction des IGH, doit être réalisée conformément aux dispositions des
règles parasismiques prévues par la réglementation en vigueur (GH 4.).
Les sorties des immeubles sur le plan accessible aux engins de la protection
civile, ne pourront se trouver à plus de 30 mètres d'une voie ouverte à la circulation
publique, permettant leur circulation et leur stationnement. Sur ces voies, un
cheminement répondant aux caractéristiques minimales suivantes doit être réservé en
permanence aux agents de la protection civile (GH 5.) :
hauteur libre sous voûte 3,50 mètres ;
largeur de la chaussée 3,50 mètres ;
rayon de braquage :
• intérieur 11 mètres ;
• extérieur 14,50 mètres ;
pente inférieure ou au plus égale à 10 %;
résistance : 13 tonnes minimum, dont 4 tonnes sur essieu avant, et 9 tonnes sur
essieu arrière ; ceux-ci étant distants de 4 ,50 mètres.
IGH
PC
≤ 30 m Au niveau et à proximité
de l’accès des secours
PC à moins de 3
39
Structures
Stabilité au feu :
La stabilité au feu des éléments porteurs de la structure de l'immeuble (poteaux,
poutres, planchers, etc.) doit être au moins de degrés deux heures (GH 8.) .
Les parois de l'immeuble en contiguïté avec d'autres constructions, doivent être
coupe-feu de degré deux heures au maximum. Toutefois, Les parois séparant
l'immeuble des locaux destinés au stationnement de véhicules automobiles, doivent
être coupe-feu de degré quatre heures (GH 9.) .
Façades et couvertures
Les parements extérieurs des façades, menuiseries exclues doivent être
incombustibles. Le potentiel calorifique des façades, menuiseries exclues, doit être
inférieur à 25 MJ, soit 1,5 kg de bois, par mètre carré (GH 11.) .
L'utilisation comme matériaux superficiels de couverture, d'éléments légers
combustibles susceptibles de s'arracher enflammés en cas d'incendie est interdite. Les
immeubles doivent être dotés de paratonnerres (GH 12.) .
40
Dispositions générales relatives aux cages, trémies, gaines et conduits
Les parois de toutes les cages d'ascenseurs et d'escaliers, les cages, et de toutes
les gaines verticales (gaines pour passage des canalisations, monte-charge, vide
ordure, chute de courrier, monte linge, etc.) doivent être coupe-feu de degré deux
heures, et les matériaux constituant ces gaines doivent être incombustibles.
Les gaines verticales contenant des canalisations (techniques) doivent être,
compartimentés (recoupées) au niveau de chaque étage (au droit de chaque plancher)
par des séparations coupe-feu de degré deux heures, occupant tout l’espace laissé libre
par les conduits
Les trappes et portes de visite de ces gaines doivent être coupe-feu de degré une
demi-heure au minimum (GH 15.) .
Local 10 m ≤ d ≤30 m
Accessible ≤10 m
au public
≤10 m
Local
Accessible au public
A tous les niveaux, chacun des deux escaliers visés par l'article 7 du décret, doit
être accessible depuis tout local occupé. La distance maximale, mesurée dans l'axe des
41
circulations à partir de la porte d'un local situé en cul-de-sac jusqu'à l'embranchement
de deux circulations menant chacune à un escalier, ne doit pas excéder 10 mètres (GH
20.) .
Les portes des locaux accessibles au public donnant sur des dégagements en cul-
de-sac ne doivent pas être à plus de 10 m du débouché du cul-de-sac (GH 20.) .
Par dérogation à l'article G.H. 19, les escaliers peuvent ne comporter qu'une unité
de passage de 0.80 lorsqu'ils desservent des locaux n’abritant pas plus d'une personne
par 100 mètres carrés de surface hors œuvre (GH 22.) .
Ascenseurs et monte-charges
Les ascenseurs et monte-charge, et d'une façon générale, tous les appareils
élévateurs mettant en liaison deux ou plusieurs niveaux doivent être établis
conformément aux normes en vigueur, dans des gaines répondant en outre aux
dispositions de l'article G.H 15. Ils doivent déboucher, dans tous les cas, sur des
circulations horizontales communes et leur accès doivent être protégés en cas
d'incendie selon les spécifications de l'article G.H 27 (GH 25.) .
En complément des dispositions de l’article G.H. 21, les déformations des guides
et la température à l'intérieur des cages, doivent être compatibles avec le
fonctionnement sûr des ascenseurs et monte-charges, pendant deux heures d'un feu
évoluant, selon la réglementation en vigueur. Pour ce faire, les parois des cages
42
d'ascenseurs doivent être telles que soumises au programme thermique précité, la
température de leur paroi intérieure n'excède pas 70°C au bout de deux heures (GH
26.) .
La durée coupe-feu de degré deux heures, exigée par l'article G.H. 15, des
dispositifs de communication entre les cages d'ascenseurs et les étages, peut être
obtenue à l'aide de portes coupe-feu à fermeture automatique en cas d’incendie isolant
les accès à ces appareils du reste de l'étage et de l’immeuble. La somme des durées
coupe-feu respectives de ces portes et des portes palières de l'ascenseur doit être de
deux heures.
La fermeture des portes coupe-feu à fermeture automatique doit être opérée dés que
la sensibilisation des dispositifs de détection d’incendie enclenche l’alarme ou dès que
la température du dispositif thermique atteint 70°C à leur partie supérieure (GH 27.) .
Toutes les cabines doivent pouvoir, en cas de panne ou lors d'une mise hors
service volontaire, être amenées à un niveau d'accès.
S'il n'y a pas de porte palière ou de trappe d'accès coupe-feu de degré deux heures à
tous les niveaux, il doit y avoir au minimum deux ascenseurs dans la même gaine de
sorte que l'évacuation des passagers d'une cabine en panne se fasse vers une autre
cabine arrêtée à la même hauteur, les cabines étant équipées de portes de secours
latérales. Dans tous les cas, il ne peut y avoir plus de trois ascenseurs dans une même
gaine (GH 28.) .
Les dispositifs de fermeture des paliers de desserte, quand ils existent, et les portes
d'ascenseurs, ne doivent ni recouper ni rétrécir les circulations générales communes du
compartiment.
43
Chaufferie
Gaz
Les cuisines collectives fonctionnant au gaz, sont autorisées dans les mêmes
conditions.
Pour l'application des dispositions de l'article G.H.10, les parois séparant ces
locaux de l'immeuble de grande hauteur doivent être coupe-feu de degré quatre heures,
résister à une pression d'une tonne par mètre carré et ne pas comporter de dispositif de
franchissement.
44
– Les équipements de désenfumage ;
– Les pompes de réalimentation en eau et éventuellement d’exhaure ;
– Les télécommunications de l'immeuble ;
– L’ensemble des canalisations des circuits d'alarme.
Eclairage
Les couloirs de circulation, paliers, et cabines d’ascenseurs, escaliers, doivent être
pourvus d’un éclairage de sécurité électrique suffisant pour assurer à lui seul une
circulation facile, signaler les cheminements vers les issues, notamment les
communications entre les compartiments et avec les escaliers et paliers d’ascenseurs,
et permettre d’effectuer les manœuvres intéressant la sécurité.
Les immeubles de grande hauteur doivent être alimentés en eau potable par deux
canalisations au moins, d'un diamètre égal à 100 millimètres.
La distance des prises d'incendie (bouches ou poteaux d'incendie) aux entrées des
immeubles aux niveaux accessibles aux agents de la protection civile doit être
inférieure ou au plus égale à 60 mètres.
Il doit y avoir une colonne sèche par escalier dont les prises seront situées dans à
chaque niveau dans les dispositifs d'accès aux escaliers.
45
a) Deux prises de 40 mm, dans les niveaux exclusivement réservés à l'habitation des
G.H.Z. et dans les immeubles de grande hauteur dont la superficie d’un compartiment
sera inférieure à 750 mètres carrés ;
b) Une prise de 65 mm et deux de 40 mm dans les sous-sols des immeubles visés à
l'alinéa à ci-dessus.
Elles doivent être situées comme il est dit pour les colonnes sèches, et ne doivent pas
courir de risque de gel.
Les réservoirs doivent être conformes aux normes en vigueur et avoir une capacité
telle que 120 mètres cubes au moins soient exclusivement réservés au service
d'incendie. Ils doivent être alimentés par le service normal de l’immeuble avec un
débit minimal de 60 mètres cubes par heure.
Cette capacité pourra être réduite à 60 mètres cubes dans les immeubles de hauteur
inférieure à 100 mètres et de moins de 750 mètres carrés de superficie par
compartiment, à condition que ces réservoirs ne servent pas à l'alimentation en eau
potable de l'immeuble et puissent être réalimentés par l'un des deux moyens suivants :
– soit par le service normal de l'immeuble avec un débit minimal de 60 mètres
cubes par heure ;
– soit par les agents de la protection civile, au moyen d’une colonne sèche de 100
mm munie d’un orifice d'alimentation de 100 mm, ou de deux de 65 mm
conformes aux normes en vigueur et qu’ils ne servent pas à l’alimentation en eau
potable de l’immeuble.
46
Tous les dispositifs prévus dans la présente section (Alarme, alerte, moyens de lutte
contre l'incendie) doivent être agréés par la commission centrale de prévention et de
protection civile ou par la commission de prévention et de protection civile de la
wilaya.
Chapitre III
Dispositions concernant les obligations
des propriétaires et des occupants
Limitation du potentiel calorifique
Le potentiel calorifique des éléments mobiliers doit toujours être inférieur, par
compartiment à 400 MJ (soit 25 kg de bois) par mètre carré de surface dans l’œuvre.
Au delà de 1200 MJ par mètre carré et jusqu’à 1600 MJ par mètre carré, le degré
coupe-feu des parois sera porté à six heures.
47
TITRE II
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX DIVERSES CLASSES D’I.G.H.
48
Dispositions particulières aux diverses classes d'I.G.H.
• Distance maximale ≤ 20 m
d'évacuation
Immeuble à
usage
d'habitation
(Arts. G.H.A.) Placé à proximité :
des dispositifs d’accès aux escaliers. Ou
Moyens d’extinction
des dispositifs d’intercommunication
entre compartiments (éventuellement).
• Encloisonnement
• Distance maximale Dispositions identiques à celles de la classe G.H.A
d'évacuation
Les prescriptions des articles « O.14 à O.16, O.18, O.22 à O.26, O.40 et
Réglementation
O.41, O.67, O.72 » du règlement de sécurité des ERP sont applicables.
applicable
49
Classe
Rubriques Dispositions particulières
d'IG.H
Utilisation de Il est interdit de conserver dans chaque chambre ou appartement plus
Immeuble liquides inflammables d'un litre de liquide inflammable (essence, pétrole, benzine, alcool,
à usage produits de nettoyage ou insecticides).
d'hôtel Service de sécurité Organiser un service permanent de sécurité
(Arts. G.H.O.)
(suite) Dans les locaux occupés par les personnes étrangères à l’établissement, un
Plans
plan sommaire indiquera les cheminements à emprunter en cas d'évacuation.
50
51
LES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC
(Décret 76-36 du 20/02/1976)
1. Références :
Puisque l’ordonnance 76-04 dans son article 1 e r stipule que son objet est de
définir les règles applicables à la protection contre les risques d’incendies et de
panique dans les établissements recevant du public (ERP) entre autres, on a donc
élaboré le décret 76-36 en relation.
Et pour édicter ces mesures de sécurité que ces établissements doivent observer,
l’arrêté n° 007 /DGPC/DAO/SDSR du 12 mars 1977 les mettait en application par
approbation d’un règlement dit de sécurité contre les risques d’incendies et de panique
dans les établissements recevant du public.
Dans ce qui suit les principales dispositions sont reprises, tout en faisant référence
aux articles à partir desquels sont extraites, que se soit pour la présente section visant
le décret 76-36 ou la section citée ci-après du règlement de sécurité.
sont considérés comme établissements recevant du public (E.R.P), tous ceux dans
lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou
une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à
tout venant ou sur invitation, payante ou non.
52
2.2. Classement des ERP selon effectif (Art.7) :
Quelque soit la nature de leurs activités, les E.R.P sont classés en quatre
catégories, d’après l’effectif total des personnes reçues, à savoir :
2.3. Qu'est-ce qui détermine l’effectif total des personnes reçues (Art.6) ?
b- Et l’effectif du personnel employé s’il ne lui pas était prévu des locaux
indépendants possédant leurs propres dégagements. Dans le cas contraire, il n’entre
pas en ligne de compte pour déterminer l’effectif fréquentant l’établissement.
53
54
3. Règlement de sécurité
Pour édicter les mesures de sécurité que les établissements recevant du public
doivent observer, l’arrêté n° 007 /DGPC/DAO/SDSR du 12 mars 1977 les mettait en
application par approbation d’un règlement dit de sécurité contre les risques
d’incendies et de panique dans les établissements recevant du public.
TITRE PREMIER
CLASSEMENT ET CONTROLE DES ETABLISSEMENTS.
TITRE II
DISPOSITIONS GENERALES COMMUNES
A TOUS LES ETABLISSEMENTS DES TYPES A à X
CHAP. Articles Libellés
GENERALITES
CHAP. I
CO 1 à CO 10 Conditions d’implantation
CO 11 à CO 12 Mesures d’isolement
CONSTRUCTIONS
CO 29 à CO 37 Aménagements intérieurs
CO 38 à CO 69 Dégagements, portes, escaliers, sorties
CO 70 à CO 74 Entretien et vérification
CO 75 Mesures d’application aux établissements existants
55
IE 1 à IE 2 Généralités
IE 3 à IE 8 Locaux et dégagements où le public a accès
INSTALLATIONS
ELECTRIQUES
CHAP. III
IE 9 à IE 16 Locaux et dégagements où le public n’a pas accès
IE 17 à IE 18 Entretien et vérification
IE 19 à IE 23 Installations temporaires
IE 24 à IE 26 Mesures d’application aux établissements existants
IGEH 1
INSTALLATIONS AU GAZ COMBUSTIBLES ET
à Généralités
IGEH 11
AUX HYDROCARBURES LIQUEFIES
IGEH 13
à Mesures d’application aux établissements existants
IGEH 14
EC 1 à EC 6 Généralités
EC 7 à EC 9 Eclairage normal
ECLAIRAGE
CHAP. V
EC 10 à EC 23 Eclairage de sécurité
EC 24 Eclairage de remplacement
56
CHAP. Articles Libellés
EC 1 à EC 6 Généralités
EC 7 à EC 9 Eclairage normal
ECLAIRAGE
CHAP. V
EC 10 à EC 23 Eclairage de sécurité
EC 24 Eclairage de remplacement
CVRC 1 à
Généralités
CVRC 12
CHAUFFAGE, VENTILATION,
CONDITIONNEMENT D’AIR
CVRC 13 à
Dispositions générales relatives aux chaufferies
REFRIGERATION ET
CVRC 21
CVRC 22 à Dispositions particulières aux chaufferies utilisants des
CHAP. VI
CVRC 62 à
Entretien et vérification
CVRC 66
MSSA 1 à
Généralités
MSSA 2
L’INCENDIE, SURVEILLANCE ET
MOYEN DE SECOURS CONTRE
MSSA 3 à
Moyens d’extinction
MSSA 38
AVERTISSEMENT
MSSA 39 à
Dispositifs et aménagements divers
MSSA 40
CHAP. VII
MSSA 41 à
Service de surveillance
MSSA 47
MSSA 48 à
Installation de détection automatique
MSSA 49
MSSA 50 à
Dispositif d’alarme et d’avertissement
MSSA 51
MSSA 52 à
Mesures d’application aux établissements existants
MSSA 56
57
TITRE III
DISPOSITIONS PARTICULIERES
58
3.2. PRINCIPES DU REGLEMNT DE SECURITE DES E.R.P:
59
3.3. Classement des ERP selon la nature de leurs exploitations (CCE 1.)
TYPES Définitions
60
L Bains à vapeur et douches publiques.
précédents, répartis selon leur destination. M Magasins de vente. Centres commerciaux, etc.
Les établissements autres que les
X Piscines.
61
3.4. Dispositions générales communes :
3.4.1. Implantation :
¾ Des voies privées présentant les mêmes garanties que celles de voies publiques.
¾ Des impasses répondant aux mêmes conditions et d’une largeur n’est pas inférieure à
10 m.
62
≥ 10 m
Voie en impasse
1 m maxi
≥4m
Voie en impasse
¾ Des espaces libres, jardins, parcs, etc.., d’une largeur minimale de 12 m et d’une
superficie de 300 m² au moins.
63
Espace libre.
L ≥ 12 m.
Surface ≥ 300m²
64
VOIES ENGINS/ECHELLES
Pour que l’engin de secours puisse accéder à l’endroit proche de l’établissement et
se stationner devant pour mettre en œuvre l’échelle mécanique, il faut que la desserte
du bâtiment le permise ce qui implique les caractéristiques suivantes :
BATIMENT
4m VOIE ECHELLES
3m
VOIE ENGINS
VOIE PUBLIQUE
Dans quel cas on doit prévoir une voie échelle ( et par conséquent voie engin)?
H
<
8
m H
>
8
m
65
66
LES ETABLISSEMENTS CLASSEES
67
LES ETABLISSEMENTS CLASSEES
Classification
Les établissements classés sont subdivisés en quatre catégories (art.3) :
- Installation de première catégorie : comportant au moins une installation soumise
à autorisation Ministérielle.
- Installation de deuxième catégorie : comportant au moins une installation soumise
à autorisation du Wali territorialement compétent.
68
- d’une enquête publique effectuée conformément aux modalités fixées par la
réglementation en vigueur.
Commission de contrôle des établissements classés de wilaya (art.28. 29. 30. et 32.)
Instituée au niveau de chaque wilaya, présidée par le wali territorialement
compétent ou son représentant, et dont la composition est indiquée par l’article 28.,
cette commission est chargée de :
- De veiller au respect de la réglementation régissant les établissements classés ;
- D’examiner les demandes de création des établissements classés ;
- De veiller à la conformité des nouveaux établissements, au terme de la décision
d’accord préalable de création d’établissements classés
69
Nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement
(page extraite du JORA No 82 du 4 novembre 1998 )
Désignation des activités Rayon
N° Catégorie D'affichage
(Km)
1 Abattage des animaux. Le poids de carcasses susceptibles d'être
abattues étant :
1 - Supérieur à 2t/j ..................................................... AW
2 - Supérieur à 500 kg/j mais inférieur ou égal à 2t/j ................ APAPC 3
3 - Inférieur ou égal à 500 kg/j ....................................... D 0.5
2 Abrasives (emploi de matières) telles que sable, corindon, grenaille
métallique, etc. sur un matériau quelconque, pour gravure,
dépolissage, décapage, grainage, etc. ................................. D
3 accumulateurs (fabrication des plaques d') au plomb .............. AW 1
4 Accumulateurs (ateliers de charge d').
1 - Lorsqu'il s'agit de charges ordinaires sur des accumulateurs
n'ayant pas de plaques à réformer la puissance maximum du courant
continu utilisable pour cette opération étant supérieure à 2,5 kw … APAPC 0.5
2 - Lorsqu'on "réforme" ou régénère des plaques d'accumulateurs, à
l'exclusion de toute opération d'empattage, la puissance maximum
du courant continu utilisable pour cette opération étant supérieure à
0,5 kw ............................................................. D
70
ANNEXE I
Classement - catégorie :
Il s’agit de déterminer la nature des bâtiments et des activités ainsi que
l’effectif des personnes qui les exercent. Ce «classement » permettra de définir quelle
est (ou quelles sont) la (les) réglementation (s) qui s’y applique (nt).
Implantation - isolement:
Il s’agit d’étudier l’environnement des installations, accès, voisins, distances
d’isolement par rapport aux tiers.
L’implantation et la conception des bâtiments doivent être telles que l’évacuation des
occupants soit rapide et sure, que l’accès des secours extérieurs soit facile, que la
propagation d’un incendie vers l’extérieur ou venant de l’extérieur ne puisse
s’effectuer.
Construction:
Les matériaux et éléments de construction doivent présenter des qualités de
résistance au feu (stabilité, caractères pare - flammes ou coupe-feu) compatibles avec
les caractéristique des bâtiment et son type d’activité. De même, les aménagements
doivent présenter certaines qualités de résistance ou de réaction au feu
(caractéristiques d’inflammabilité et de combustibilité des matériaux utilisés). Le
71
comportement au feu de tous ces éléments doit être tel que les personnes aient le
temps et la possibilité d’être mises en sécurité
Dégagements:
Les dégagements et les sorties doivent être suffisants en largeur (débit) et en
nombre, et praticables en toutes circonstances pour assurer une évacuation rapide et
sûre ;les règles de calcul du nombre et de la largeur des dégagements sont précisées
par les règlements (notion d’unités de passage) ;en principe tout local doit disposer
d’au moins deux sorties.
Ventilation - désenfumage :
Ventilation et désenfumage doivent permettre :
- d’éviter l’accumulation de gaz ou vapeurs inflammables ;
- d’éviter la propagation des incendies,
Electricité - éclairage :
Les défauts en matière d’électricité constituent la première cause d’incendie. Il
est donc nécessaire de vérifier l’installation électrique qui doit être réalisée selon les
règles de l’art, les normes en vigueur et les prescriptions des règlements de sécurité.
En particulier, les postes de livraison et cellules à haute tension sont considérées
comme locaux à risques importants et isolés des autres locaux. Les locaux recevant du
public doivent pouvoir bénéficier d’un éclairage permanent naturel sinon artificiel.
D’où la nécessité d’un éclairage de sécurité qui pallie la défaillance de l’éclairage
normal.
72
Risques spéciaux :
Selon l’activité exercée, le préventionniste, et c’est là que son « flair » et son
expérience vont être déterminants, identifiera des risques particuliers pour lesquels
des mesures spéciales seront nécessaires notamment dans des entreprises à caractère
industriel : on déterminera les points dangereux ou particulièrement sensibles dont la
destruction peut être catastrophique pour l’entreprise, les locaux à risques mal
entretenues…(petites causes, grands effets : combien de sinistres ont eu pour origine
des négligences dans l’entretien, accumulation des déchets, de chiffons, échauffement
de paliers par manque de graissage, moyens de secours hors d’usage par absence
d’entretien..
Moyens de secours :
Il faut vérifier non seulement l’existence de moyens de secours adaptés
(extincteurs, colonnes sèches, RIA, systèmes de sécurité, alarme, alerte, etc..), mais
aussi l’exécution des opérations de maintenance, l’existence des plans et consignes, la
présence des personnels désignés pour assurer la sécurité incendie de l’établissement.
On notera que le découpage de règlement du sécurité ERP est conçue d’une manière
presque analogue : articles relatives au classement des établissement (articles CE),
suivi de ceux concernant la construction (articles CO) : Implantation, isolement,
construction proprement dite, dégagements ; etc..
73
ANNEXE II
74
BIBLIOGRAPHIE
75