Cours A G Electron I Que
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Cours A G Electron I Que
Electronique
Résumé de Cours
Autres outils de calcul importants : les théorèmes de Thévenin & Norton. Mais attention ! Comme en
électronique, on a souvent affaire à des générateurs commandés, on ne peut les éteindre & la forme
classique des théorèmes de Thévenin & Norton n’est plus applicable. On utilisera donc les formulations
suivantes :
Tout dipôle actif est équivalent à un générateur réel de tension (courant) dont la caractéristique est la
caractéristique de sortie du dipôle, soit u E éq Réq .i (ou : i I éq G éq .u ).
Conventions d'orientation (cf figure) : la référence de potentiel sera le fil du bas, donc les tensions
d'entrée Ue & de sortie Us auront leurs flèches vers le haut, & les courants d'entrée Ie & de sortie Is
s'écoulent du générateur vers le récepteur. Suivant les cas, on utilisera des schémas avec des liaisons à
un ou deux fils.
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De façon générale, la grandeur d'entrée Xe pourra être le courant Ie ou la tension Ue, & de même la
grandeur de sortie Ys pourra être le courant Is ou la tension Us.
Notations : on représentera par des petites lettres les grandeurs variables instantanées, & par des grandes
lettres les grandeurs de repos correspondantes (composantes continues ou valeurs moyennes).
On s'intéressera (sauf au paragraphe III) à des systèmes linéaires analogiques, donc pour lesquels les
grandeurs Xe & Ys sont continues.
* Fonction de transfert : elle est traditionnellement notée H, & est définie comme le rapport des
Ys
grandeurs de sortie & d'entrée, soit : H . Suivant les cas, la fonction de transfert correspondra au
Xe
gain en tension si Xe = Ue & si Ys = Us, & au gain en courant si Xe = Ie & si Ys = Is.
En régime sinusoïdal forcé, H sera complexe, comme toutes les grandeurs, donc : H H .e j . Alors,
elle correspondra à l'impédance complexe de transfert si Xe = Ie & si Ys = Us , & de même à l'admittance
complexe de transfert si Xe = Ue & si Ys = Is.
* Gain en décibels : le gain en puissance exprimé en bel est égal au logarithme à base 10 du gain en
Ps
puissance. En introduisant le décibel, on aura donc : G P (dB ) 10. log . Comme les puissances sont
Pe
des fonctions quadratiques de la tension ou de l'intensité, on définira le gain en décibels du montage par
la relation : G dB 20. log H . Si on a mis la fonction de transfert sous la forme standard :
Hm
H , donc maximal pour X² = 0, & la constante Hm représente (au signe près) le maximum du
1 X 2
module de la fonction de transfert. Il en résulte que le gain maximal est donné par :
G max 20. log H m .
* Bande passante : c’est un domaine de fréquences [1, 2] telle que la puissance mise en jeu par le
montage soit supérieure ou égale à la moitié de la puissance maximale. Il en résulte que, aux frontières
de la bande passante (donc en 1 ou 2), la chute du gain en puissance (par rapport au maximum) vaut
1
G P 10. log 3 dB . En ces mêmes frontières, comme la puissance est une fonction quadratique
2
H max
de H, il en résulte que : H (1 ou 2 ) . Si on a mis la fonction de transfert sous la forme
2
H max Hm
standard : , & donc les frontières de la bande passante correspondent simplement à :
2 1 X 2
X 2 (1 ou 2 ) 1 , équation qui doit avoir au plus deux solutions réelles positives.
3. Filtres idéaux : un filtre idéal ne doit pas transmettre de signal en dehors de sa bande
passante. On supposera toujours la sortie ouverte donc Is = 0). On distingue des filtres passifs (constitués
de résistances & de capacités) & des filtres actifs comprenant, en plus, des AO. On rencontre quatre
types de filtres : passe-bas, passe-haut, passe-bande & réjecteur ou coupe-bande. S'ils sont idéaux, leurs
diagrammes de Bode du gain ont l'allure suivante :
D. AO idéal :
On conviendra de ne jamais représenter, pour ne pas alourdir les schémas, la source d’alimentation
(+15V, 0, - 15V), mais il ne faut pas oublier que c’est elle qui assure la conservation de l’énergie dans
les montages. La courbe donnant sa caractéristique de transfert V S f ( V V ) met en évidence
deux types de fonctionnement :
non linéaire (ou commutation) pour 0
linéaire (en amplification) pour = 0.
F. AO réel :
On corrige le modèle de l’AO idéal en tenant compte des imperfections suivantes :
Résistance d’entrée Re finie, impliquant des courants d’entrée i+ & i- non nuls ;
Résistance de sortie Rs non nulle ;
Tension différentielle d’entrée non nulle, impliquant un gain µ fini ;
o
Gain µ dépendant de la fréquence suivant (filtre passe bas d’ordre 1) ;
1 j
o
dV S
Limitation de la vitesse de balayage (« slew-rate ») : ;
dt
G. Analyse de Fourier :
On considère un filtre très sélectif (de bande passante très étroite), alimenté par un signal f (t) non
sinusoïdal, périodique de période T. Alors très peu d’harmoniques (souvent un seul) contribuent au
A. Filtres du premier ordre : en régime transitoire, l’équation différentielle est du premier ordre,
dU s
& son premier membre s’écrit : U s . Le dénominateur de la fonction de transfert s’écrira donc
dt
1
1 j , où o est la pulsation propre, & la constante de temps. Le numérateur correspond au
o
terme du dénominateur dominant dans la bande passante du filtre.
1. Filtre passe-bas :
dU s
Alors l'équation différentielle s’écrit : U s H oU e . On en déduit la fonction de transfert :
dt
Ho
H ( j) , la constante Ho correspondant au gain statique en continu (en basse fréquence,
1 j ( / o )
le terme j est négligeable, d’où la forme de la fonction de transfert). On pose x , de sorte que
o o
Ho
la fonction de transfert devient H ( jx) , conforme à la notation standard. Les frontières de la
1 jx
bande passante correspondent à x² = 1, soit à = o.
Exemple de circuit, & diagramme de Bode avec x = RC :
2. Filtre passe-haut :
dU s dU e
L'équation différentielle s’écrit : U s . On en déduit la fonction de transfert :
dt dt
B. Filtres du second ordre : en régime transitoire, l’équation différentielle est du second ordre, &
son premier membre est de la forme : y ' '2 y ' o2 y 0 . Avec la notation p = j, le dénominateur
1 1
de la fonction de transfert complexe s’écrira toujours : 1 2 p 2 p 2 , où o est la
LC
1 1 L
pulsation propre du système ( étant sa constante de temps) & Q son facteur de qualité
2 R C
(2 étant le facteur d’amortissement). On distinguera les types de filtres suivant l’importance relative
des termes du dénominateur (on aurait pu faire de même pour les filtres du premier ordre), & on se
ramènera à un circuit RLC série.
1. Filtre passe-bas : c’est la tension aux bornes de C (élément dominant aux basses
fréquences). Dans ces conditions, c’est le terme 1 qui domine au dénominateur, donc la fonction de
1
transfert s’écrit : H , résultat cohérent avec ce que donne le diviseur de tension sur C :
1 2 p 2 p 2
1 / jC 1 1
H ( j) H
R jL 1 / jC
. On en déduit
1 x
2 2
4 2 x 2
f ( x) maxi si f (x) mini, donc on
dérive : 4 x(1 x 2 ) 8 2 x 4 x m 2 2 1 x m
2
0 x m 0 ou x m 1 2 2 .
1 1
Remarquer que xm n’existe que pour , donc Q , résultat connu pour les oscillateurs.
2 2
Pour calculer la bande passante, on détermine d’abord :
H ( x1 ou x 2 )
Hm
2
1 x 2 2 4 2 x 2 8 2 (1 2 ) . On a une équation bicarrée :
x 4 2 x 2 1 2 2 1 8 2 1 2 0 , ' 4 2 (1 2 ) x 1 2 2 2 1 , ce qui conduit bien
1
à la relation classique : x 2 . D’où le diagramme de Bode :
o Q
2. Filtre passe-haut : c’est la tension aux bornes de L (élément dominant aux hautes
fréquences). Dans ces conditions, c’est le terme ²p² qui domine au dénominateur, donc la fonction de
2 p2
transfert s’écrit : H , résultat cohérent avec ce que donne le diviseur de tension
1 2 p 2 p 2
1 1
jL H
: H ( j) R jL 1 / jC . 2 f ( x ) . Même type de
sur L On en déduit : 1 4 2
1
x2 x2
calculs, d’où le diagramme de Bode :
4. Filtre coupe-bande : pas réalisable avec un circuit RLC série, c’est nécessairement un filtre
actif. Le premier montage simule l’impédance complexe Z’e, insérée dans le second dérivé du
soustracteur. On donne les valeurs numériques suivantes : R = 1 k, C1 = 100 µF, C2 = 1 pF.
Sur le premier montage, on calcule l’impédance d'entrée définie par : Z'e = V’e / I'e en utilisant le
théorème de Millmann en M, V+ = VB & les lois d'Ohm. On obtient :
1
Z ' e 2 R j. R ²C1 2 R jX , & le circuit proposé simule un circuit (R, L, C) série avec Req
C 2
= 2R, Leq = R²C1, & Ceq = C2.
1 1 C1
Les caractéristiques de ce circuit sont : o & Q . Il suffit de réaliser C1 >> C2
R C1C 2 2 C2
pour obtenir un très bon facteur de qualité.
Ce premier circuit est ensuite inséré dans le second, dont on cherche la fonction de transfert définie par
Vs
H . On écrit un diviseur de tension en V+, puis le théorème de Millmann en V-, avec V+ = V- :
Ve
Z ' e R ' 2 R R ' jX 1
H , où X R ²C1 . A la résonance, = o, donc X = 0. Pour que le
Z ' e R ' 2 R R' jX C2
gain s'annule à cette fréquence (coupe-bande parfait), il faut que 2R = R', soit :
jX 1
H H H , d’où la courbe.
4 R jX 1 16 R ² / X ² 2
Compte tenu des valeurs numériques données, le circuit est très sélectif : Q = 5000 ! Le calcul de la
4 4 C 2 o Q
bande passante conduit à : 2 1 , où Q ' = 2500 représente le
RC1 R C1C 2 C1 Q' 2
facteur de qualité du filtre réjecteur.
A. Montages de base :
La première figure correspond au comparateur simple. La commutation a lieu pour Ve = 0. Compte tenu
de la caractéristique de transfert de l’AO idéal, Vs vaut + Vsat si Ve > 0, & - Vsat si Ve < 0.
V sat
La seconde figure correspond au comparateur à hystérésis. La commutation a lieu pour Ve Vo ,
1
& la troisième figure donne l’allure de la courbe de transfert.
B. Générateur de fonctions :
Le premier montage fournit un signal carré en U1, & un signal triangulaire symétrique en U2. Le second
montage fournit une rampe en VS.
C. AO en rétroaction :
Si l’opérateur µ est un AO, son gain dépend de la
o
fréquence suivant : . Si on constitue
1 j ( / o )
une chaîne bouclée avec un opérateur passif de faible
gain , de façon que le système soit stable quel que
soit le signe de . La chaîne bouclée est de même
nature que la chaîne directe, donc ici un filtre passe-
bas du premier ordre, tel que le produit gain-bande
passante soit constant : H o c o o avec
o & 1 . D’où le
Ho c o o
1 o
diagramme de Bode.
D. Généralisation :
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Le programme imposant un prélèvement de tension, donc une liaison parallèle en sortie, on n’étudiera
que deux types de sources commandées : SCV->V (ampli de tension) & SCI->V (convertisseur courant -
tension). Dans le premier cas, le soustracteur opère sur des tensions (liaison série en entrée), & sur des
courants (liaison parallèle en entrée) dans le second.
La philosophie du programme est de justifier les branchements des deux montages amplificateurs à AO,
non-inverseur & inverseur.
Dans le premier cas, la tension Ve attaque directement l’AO : c’est donc une source commandée par
tension, & le critère de stabilité impose > 0 car µ > 0 (attaque sur le +).
Vs R V
On le vérifie : le gain en tension vaut G 1 2 , & la fonction de transfert H s G .
Ve R1 Ve 1
1 R2
Pour l’AO, µ >>1 & avec Ve R1 .i e , on obtient : H 1 0.
R1
Dans le second cas, la tension Ve est appliquée à la résistance R1 ; l’AO est donc attaqué par un courant,
c’est une source commandée par courant, & le critère de stabilité impose < 0 car µ < 0 (car attaque sur
le -).
Vs R V
On le vérifie : le gain en tension vaut G 2 , & la fonction de transfert H s . Pour
Ve R1 i e 1
1
l’AO, µ >>1 & avec Ve R1 .i e , on obtient : H R 2 0 .
E. Asservissement :
La grandeur d’entrée e & la grandeur prélevée en sortie s interviennent par l’intermédiaire de capteurs
qui sont des transducteurs électro - mécaniques. La grandeur qui sort du soustracteur est amplifiée avant
d’être envoyée sur l’actionneur, organe de puissance qui commande le système à asservir. La valeur
d’équilibre de la grandeur de sortie doit être atteinte rapidement, donc par u transitoire bref & très
légèrement oscillant. Applications : asservissements de position (tête d’impression d’imprimante), de
vitesse (moteur),..
V. OSCILLATEURS QUASI-SINUSOIDAUX :
A. Oscillateurs à réaction :
Une chaîne bouclée se comportera comme un oscillateur si elle devient autonome, donc si la grandeur de
sortie s est non nulle alors que la grandeur d’entrée e l’est, donc si la fonction de transfert H de la chaîne
bouclée devient infinie, d’où la condition : 1 . 0 .
La résistance négative est soit simulée par un montage avec AO, soit par un composant à caractéristique
en « N » ou en « S ». Il s’agit alors d’une résistance dynamique, & le point de fonctionnement doit être
placé dans cette zone. La résistance négative fournit au reste du circuit (par la tension de polarisation) de
l’énergie compensant les pertes du circuit oscillant légèrement amorti. Les oscillations ont une amplitude
limitée par les non-linéarités du système (saturation de l’AO), & sont quasi-sinusoïdales si la résistance
totale est quasi - nulle. Sinon, on a des oscillations de relaxation.
On peut rendre compte de la stabilité de l’oscillation due aux non-linéarités par une équation du type
Van der Pol, ce qui conduit à ce type de courbes :
B. Règles d’association :
On ne doit pas relier directement deux générateurs idéaux de même type (courant ou tension) ;
On ne doit pas mettre un générateur idéal de tension en court-circuit ;
On ne doit pas mettre un générateur idéal de courant en circuit ouvert ;
On peut connecter directement une source idéale de courant (Io) & une source idéale de tension (E).
Alors le point de fonctionnement vérifie : i = Io & u = E.
C. Fonctions de commutation des interrupteurs : l’interrupteur idéal se présente sous deux états :
ouvert (o) avec i = 0 & fermé (f) avec u = 0. Le passage d’un état à l’autre est appelé commutation.
D. Structures générales :
1. Convertisseurs directs :
Les sources d’entrée & de sortie sont de même nature : alors une liaison directe est possible. Le montage
le plus simple (figure 1) est à deux interrupteurs K & K' qui seront toujours dans des états différents.
Figure 1 Figure 2
2. Convertisseurs à accumulation :
Les sources d’entrée & de sortie sont de nature différente : alors une liaison directe est impossible, & le
montage (figure 2) nécessite un composant réactif pouvant stocker l’énergie sans en consommer, donc
un condensateur ou une inductance pure. Là encore, les phases de commutation seront assurées par deux
interrupteurs K & K' qui seront toujours dans des états différents.
3. Phases de fonctionnement :
Les deux interrupteurs K & K’ sont actionnés de façon périodique (période T), la commutation ayant lieu
à l’instant .T, avec 0 1. La quantité est appelée rapport cyclique.
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