Conception Et Commande D'un Servomoteur
Conception Et Commande D'un Servomoteur
Conception Et Commande D'un Servomoteur
Thème
Le système servomoteur
CHAKIRI Fayrouz
FAKER El mouatez KHAOUCH ZAKARIA
On dédie ce rapport à :
Nos grands-mères, nos grands-pères, nos mères et nos tantes avec tous nos sincères
sentiments de respects, d’amour, de gratitude et de reconnaissance pour leur patience
illimitée, leurs sacrifices déployés pour nous éduquer dignement en assument nos
éducations dans les meilleures conditions ;
Nos frères, nos oncles, et à tous nos cousins et cousines, vraiment aucune dédicace
n’exprimera nos attachements, notre amour et nos affections, on vous offre ce travail en
témoignage de toutes l’immense tendresse dont vous avez toujours su nous combler, que
Dieu vous protège et vous prête longue santé et longue vie…
Et tous ceux qui ont veillé de près ou de loin pour ce travail soit à la hauteur, que Dieu le
tout puissant vous préserve tous et vous procure sagesse, bonheur, santé et prospérité…
i
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier toute l’équipe pédagogique de Faculté des sciences et techniques et
en particulier tout le corps professoral intervenant dans la filière « Productique mécatronique »
pour l’effort fourni pour réussir notre formation et mieux atteindre tous les objectifs attendus
des différentes matières.
Nos remerciements les plus distingués sont à l’égard de notre encadrant, Monsieur ZAKARIA
KHAOUCH, qui en tant que professeur, a bien voulu accepter de suivre notre travail, nous
diriger, afin de pouvoir mener ce projet à terme.
Nous tenons également à remercier toutes les personnes, qui, de près ou de loin, se sont
impliquées dans la réalisation de ce rapport, tant par le soutien opérationnel que professionnel.
Nous adressons également nos sincères remerciements aux membres de nos familles qui n’ont
jamais hésité à nous offrir le meilleur d’eux-mêmes et surtout nos parents qui ont supporté les
frais de nos études.
ii
Résumé
Les servomoteurs sont des dispositifs électromécaniques qui font tourner ou pousser des pièces
mécaniques avec une grande précision.
Aujourd'hui les servomoteurs sont utilisés dans des domaines extrêmement vastes, dans les
jouets dans l’électronique à domicile pour les voitures ou les avions ou pour contrôler des
vannes.
Dans des modèles de voitures ou d’avions les servomoteurs déplacent les leviers de haut en
bas ou d’avant à arrière pour contrôler la direction ou ajuster les surfaces des ailes en faisant
tourner un arbre relié à la manette des gaz du moteur.
Les servomoteurs apparaissent également sous couvercle des appareils que nous utilisons tous
les jours, des appareils électroniques tél que des lecteurs des vidéos utilisent des servomoteurs
pour déployer ou rétracter le plateau du disque
Dans les automobiles modernes les servomoteurs gèrent la vitesse, la pédale de l’accélérateur
semblable au contrôle du volume d’une radio ca envoie un signal électrique qui indique à
l’ordinateur de bord de la voiture à quelle distance elle est enfoncé cette pédale, l’ordinateur
de la voiture calcule ces informations et d’autres données provenant d’autres capteurs et envoie
un signal au servomoteur attaché à la manette des gaz sur le moteur pour ajuster la vitesse
Ces multiples utilisations nous ont encouragés de faire une étude complète sur le servomoteur
en effet
Pour assimiler la structure externe du servomoteur nous avons présenté le fonctionnement du
servomoteur, ses différents types et leur utilisation.
Pour caractériser les fonctions offertes par le servomoteur Nous avons exploité les diagrammes
et les méthodes de l’analyse fonctionnelle ; Le diagramme Bête à Cornes Les méthodes SADT
et FAST ,Diagramme Pieuvre et le cahier de charges
Pour bien comprendre la structure interne du servomoteur nous avons étudié les composants
du servomoteur coté modélisation leur principe de fonctionnement et leur dimensionnement.
Pour appréhender l’électronique interne du servomoteur nous avons présenté l’asservissement
du système où on a bien détaillé le contrôle par l’électronique à consigne manuelle et par
l’électronique à consigne PWM
Et finalement pour contrôler et commander le servomoteur nous avons expliqué le code et ses
différentes instructions en utilisant une carte Arduino Uno équipée d'un microcontrôleur qui
permet de commander le servomoteur à partir de programme de contrôle.
iii
Listes de figures
iv
FIGURE 39: LA CONCEPTION DU REDUCTEUR DE VITESSE ........................................................ 52
FIGURE 40: CONCEPTION DE LA CARTE ELECTRONIQUE DE CONTROLE......................................53
FIGURE 41: CONCEPTION DE LA PARTIE ROTATIVE DE POTENTIOMETRE .................................... 53
FIGURE 42: CONCEPTION DE LA PARTIE STATIQUE DE POTENTIOMETRE .................................... 54
FIGURE 43: CONCEPTION DE PALONNIER ................................................................................ 54
FIGURE 44: CONCEPTION DE VIS D’ASSEMBLAGE ..................................................................... 55
FIGURE 45: L’ASSEMBLAGE DE SERVOMOTEUR....................................................................... 55
FIGURE 46: LA VUE EN COUPE DE SERVOMOTEUR ................................................................... 56
FIGURE 47: SCHEMA EQUIVALENTE D’UN MOTEUR A COURANT CONTINUE ............................... 60
FIGURE 48: SCHEMA BLOC DU MOTEUR A COURANT CONTINUE ................................................ 67
FIGURE 49: SCHEMA BLOC DE SYSTEME MOTEUR + REDUCTEUR .............................................. 68
FIGURE 50: BONDE GRAPH DU MOTEUR A COURANT CONTINUE ............................................... 70
FIGURE 51: BONDE GRAPH DU MOTEUR + REDUCTEUR ............................................................ 71
FIGURE 52: DIAGRAMME ICONIQUE DU MOTEUR A COURANT CONTINUE.................................. 72
FIGURE 53: DIAGRAMME ICONIQUE DU SYSTEME MOTEUR + REDUCTEUR ................................ 72
FIGURE 54: SIMULATION PAR SCHEMA BLOC DU MOTEUR A COURANT CONTINUE ..................... 73
FIGURE 55: SIMULATION PAR BANDE GRAPH DU MOTEUR A COURANT CONTINUE .................... 74
FIGURE 56: SIMULATION PAR DIAGRAMME ICONIQUE DU MOTEUR A COURANT CONTINUE ....... 75
FIGURE 57: SIMULATION PAR SCHEMA BLOC DU SYSTEME MOTEUR + REDUCTEUR .................... 76
FIGURE 58: SIMULATION PAR BONDE GRAPH DU SYSTEME MOTEUR + REDUCTEUR ................... 77
FIGURE 59: SIMULATION PAR DIAGRAMME ICONIQUE DU SYSTEME MOTEUR + REDUCTEUR ......78
FIGURE 60: VUE SCHEMATIQUE DU MONTAGE ........................................................................ 82
FIGURE 61: VUE PROTOTYPAGE DU MONTAGE ........................................................................ 82
FIGURE 62 OUVERTURE DU FOND DU SERVOMOTEUR ET SEPARATION DU BRAS DU
SERVOMOTEUR ............................................................................................................... 89
FIGURE 63: FIN DE COURSE DU BRAS DU SERVOMOTEUR AVANT ET APRES LA DECOUPE............ 90
FIGURE 64: POTENTIOMETRE DU SERVOMOTEUR APRES LA DECOUPE ....................................... 91
v
Listes de tableaux
vi
Table des matières
Dédicaces ............................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................... ii
Résumé ............................................................................................................................................. iii
Listes de figures ............................................................................................................................... iv
Listes de tableaux ............................................................................................................................. vi
Introduction générale .......................................................................................................................1
Chapitre I : Présentation de système ....................................................................................................2
I-Principe de fonctionnement ..........................................................................................................3
III-Types de servomoteur ................................................................................................................6
Conclusion ......................................................................................................................................7
Chapitre II : Analyse fonctionnelle de besoin du système ....................................................................8
o Bête à cornes ...........................................................................................................................9
o Méthode SADT ..................................................................................................................... 10
Méthode SADT: Modélisation systématique ...................................................................... 11
Méthode SADT: Analyse Descendante .............................................................................. 11
o Diagramme pieuvre ............................................................................................................... 12
o Diagramme FAST ................................................................................................................. 13
o Cahier des charges fonctionnel ............................................................................................. 14
Conclusion.................................................................................................................................... 14
Chapitre III : Etude du système ......................................................................................................... 15
I-Analyse cinématique .................................................................................................................. 16
I-1. Classe d’équivalence........................................................................................................... 16
I-2. Graphe de liaison ................................................................................................................ 16
I-3. Schéma cinématique ........................................................................................................... 17
II-Etude des composants ............................................................................................................... 18
II-1. Moteur à courant continue ................................................................................................. 18
II-2. Réducteur à engrenage ....................................................................................................... 21
II-3. Potentiomètre .................................................................................................................... 33
II-4. Carte électronique de commande (asservissement de système) .......................................... 37
vii
II-5. Signal de commande de servomoteur ................................................................................. 43
Conclusion.................................................................................................................................... 46
Chapitre IV : Conception du système ................................................................................................ 47
I-Généralités sur SolidWorks ........................................................................................................ 48
II-Conception des pièces du servomoteur ...................................................................................... 49
o La Boite : .......................................................................................................................... 49
o Le moteur .......................................................................................................................... 51
o Réducteur à engrenages ..................................................................................................... 52
o Carte électronique.............................................................................................................. 53
o Potentiomètre .................................................................................................................... 53
o Palonnier ........................................................................................................................... 54
o Les Vis d’assemblage ........................................................................................................ 55
III-Assemblage de servomoteur .................................................................................................... 55
o Vue en coupe d’assemblage : ............................................................................................. 56
Conclusion.................................................................................................................................... 56
Chapitre V : Modélisation de système .............................................................................................. 57
I- La modélisation fonctionnelle : .................................................................................................. 58
I-1. Modélisation d’un moteur à courant continue ...................................................................... 60
I-2. Modélisation de système moteur +réducteur ........................................................................ 62
II- La modélisation structurelle : ................................................................................................... 65
II-1. Généralité sur 20-Sim ........................................................................................................ 65
II-2. La modélisation par schéma bloc ...................................................................................... 66
II-3. La modélisation par Bonde graph...................................................................................... 68
II-4. La modélisation par diagramme iconique .......................................................................... 71
III- La simulation : ........................................................................................................................ 73
III-1. Simulation de moteur à courant continue .......................................................................... 73
III-2. Simulation de système moteur + réducteur........................................................................ 76
Conclusion.................................................................................................................................... 79
Chapitre VI : Contrôle de servomoteur par l’Arduino ........................................................................ 80
I- Câblage ..................................................................................................................................... 81
II- Code ........................................................................................................................................ 83
Conclusion.................................................................................................................................... 86
Chapitre VII : Bricolage d’un servomoteur à rotation continue .......................................................... 87
I-Définition d’un servomoteur à rotation continue ......................................................................... 88
II- Le matériel nécessaire pour modifier un servomoteur en servomoteur à rotation continue ......... 88
III- Les étapes de la modification : ................................................................................................ 89
viii
Conclusion.................................................................................................................................... 92
Conclusion générale ....................................................................................................................... 93
Bibliographie ................................................................................................................................... 94
Mise en plan ..................................................................................................................................... 95
ix
Introduction générale
e nos jours, presque la plupart des systèmes contient des Servomoteurs. Ces derniers sont
1
Chapitre I :
Présentation de
système
2
Dans ce chapitre, nous allons parler sur l’historique de Servomoteur et son principe de
fonctionnement. On définit le servomoteur standard comme un système relativement complexe
qui intègre dans un boîtier de petite taille des constituants électroniques et électromécaniques.
Sa fonctionnalité est de tenir une position angulaire donnée fournie au système en entrée sous
forme d’un signal électrique. Premièrement on va présenter le principe de fonctionnement, puis
nous allons parler sur les différents types de servomoteurs.
I-Principe de fonctionnement
Les servomoteurs sont des moteurs particuliers. En détail, voyons à quoi ils servent. De manière
semblable aux moteurs à courant continu, les servomoteurs disposent d’un axe de rotation. Sur
la photo, il se trouve au centre de la roue blanche. Cet axe de rotation est en revanche entravé
par un système de bridage. Cela ne veut pas dire qu’il ne tourne pas, mais cela signifie qu’il ne
peut pas tourner au-delà d’une certaine limite. Par exemple, certains servomoteurs ne peuvent
même pas faire tourner leur axe de rotation en leur faisant faire un tour complet, d’autres en
sont capables, mais pas plus d’un tour. Enfin, un cas à part que nous ne ferons qu’évoquer, ceux
qui tournent sans avoir de limite (autant de tours qu’ils le veulent).
3
On utilise les servomoteurs dans les systèmes de guidage. Pour comprendre bien le principe de
fonctionnement, on va Prendre l’exemple d’une petite voiture de modélisme à quatre roues. Les
roues arrière servent à faire avancer la voiture, elles sont mises en rotation par un moteur à
courant continu, tandis que les roues avant, qui servent à la direction de la voiture pour ne pas
qu’elle se prenne les murs, sont pilotées par un servomoteur.
Regardons l’image que nous vous avons préparée pour comprendre à quoi sert un servomoteur
Chaque roue est positionnée sur un axe de rotation (partie vert) lui-même monté sur un pivot
sur le châssis de la voiture (en orange). La baguette rouge permet de garder le parallélisme entre
les roues. Si l’une pivote vers la gauche, l’autre en fait de même, sinon la voiture devrait se
couper en deux pour aller dans les deux directions opposées. Cette baguette est fixée, par un
pivot encore, au bras de sortie du servomoteur. Ce bras est à son tour fixé à l’axe de rotation du
4
servomoteur. Ainsi, lorsque le servomoteur fait tourner son axe, il entraine le bras qui entraine
la baguette et fait pivoté les roues pour permettre à la voiture de prendre une direction dans son
élan: tourner à gauche, à droite, ou aller tout droit. Il n’y a rien de bien compliqué. Ce qu’il faut
retenir est que le servomoteur va entrainer la baguette pour orienter les roues dans un sens ou
dans l’autre. Elles auront donc un angle d’orientation par rapport au châssis de la voiture.
Alors, pourquoi on ne peut pas mettre un moteur à courant continu avec un bras sur son axe, ce
serait plus simple, Eh bien non, car cela ne conviendrait pas. Nous vous expliquons pourquoi.
Nous l’avons vu, un moteur à courant continu tourne sans s’arrêter, sauf si on lui coupe
l’alimentation. Le problème c’est que, dans notre cas, si on laisse le moteur tourner, il pourrait
faire pivoter les roues plus loin que leur angle maximal et casser le système de guidage car il
ne saura pas quand il faut s’arrêter. On pourrait très bien faire un système qui coupe
5
l’alimentation quand les roues arrivent sur leur butée. En plus, les moteurs à courant continu
sont de bien piètres athlètes, il leur faudrait nécessairement un réducteur pour arriver à avoir
une vitesse faible et un couple plus élevé. Mais pourquoi s’embêter avec ça plutôt que d’utiliser
quelque chose de déjà tout prêt ? C’est le servomoteur qui va faire tout ça. Pour être précis, le
servomoteur est commandé de telle sorte qu’au lieu de donner une vitesse de rotation de son
axe, il donne une position angulaire de l’arbre relié à son axe. Donc, on lui demande de faire
tourner son axe de 10° vers la gauche et il s’exécute.
III-Types de servomoteur
Il y a 3 grands types de servomoteur, le premier type est les servomoteurs standards, ce type
peut faire un déplacement de 0° A 180°. Le deuxième type est les servomoteurs a rotation
continu, ce type est différent du servomoteur standard, le servomoteur à rotation continue
tourne comme un motoréducteur à courant continu : c’est l’impulsion de commande qui définit
le sens et la vitesse de rotation. Le troisième type est le servomoteur analogique avec signal
de feedback, ce type est commandé par un signal analogique dépendant de la position du
servomoteur permet de connaître la position réelle de celui-ci. Ce signal permet d’améliorer la
précision et la stabilité. Il est très utilisable dans le domaine robotique. Le signal de retour
analogique est disponible sur un quatrième fil. L’avantage de ce dernier type est l’apprentissage
de mouvement et l’enregistrement de positions des robots.
HS-50 et HS-55
N’importe quel servo Hitec de taille standard. Même les servos HS-755HB, HS-
755MG, HS-765HB et HS-785HB utilisent cette spline de taille standard.
6
o H25T Servomoteurs Hitec standard Spline (25 dents)
HS-83XXTH et HSB-93XXTH.
HS-805BB et HS-815BB
La plupart des servos Futaba de taille standard possèdent une cannelure 3F.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté l’histoire de servomoteur. Nous avons ensuite présenté le
principe de fonctionnement d’un servomoteur et nous avons expliqué le rôle de servomoteur
dans les systèmes de guidage. Nous avons ensuite présenté les différents types de servomoteurs
et les grandes entreprises qui fabriquent les servomoteurs. Ce chapitre nous donne des idées sur
le rôle important des servomoteurs dans les robots.
Donc après comprendre le principe de servomoteur nous allons essayer de faire une étude totale
pour arriver à fabriquer un servomoteur. Alors pour ce faire on va premièrement faire une
analyse fonctionnelle de besoin et ça sera le but de prochain chapitre.
7
Chapitre II :
Analyse
fonctionnelle
de besoin du
système
8
L’analyse fonctionnelle est une démarche qui consiste à rechercher et à caractériser les
fonctions offertes par notre servomoteur pour satisfaire les besoins de nos clients.
o Bête à cornes
Cet outil se situe dans la première étape de l’analyse fonctionnelle. Il a pour objectif de
représenter graphiquement l'expression du besoin à travers 3 questions simples autour du sujet
étudié :
Sur quoi agit-il ? : éléments sur lesquels agit mon produit, la matière d’œuvre.
Servomoteur
Orienter l’objet
9
o Méthode SADT
La méthode SADT, est une méthode graphique qui part du général pour aller au particulier.
Dans cette méthode on modélise le système sous forme d’une boite noire. Cette dernière
contient :
Fonction : Elle est caractérisée par une action sur des matières d'œuvres ou
entrées. La fonction définie au niveau A-0 s'appelle fonction globale.
Question à se poser : A quoi sert le système ?
Matière d'œuvre entrante : Elles sont les matières d'œuvres modifiées par la
fonction considérée. Elles sont de trois types : produit (matière), énergie,
information.
Question à se poser : Sur quoi agit le système ?
10
Méthode SADT: Modélisation systématique
R W E C
Servomoteur
Energie
Energie
Électrique
Contrôler
Energie
le moteur
Transform Mécanique Vitesse de
er l’énergie rotation
électrique Adapter adaptée
l’énergie
Carte Potentiomètre mécanique
électronique
Moteur
Réducteur Tourner Objet
Objet l’objet
Orienté
Palonnier
11
o Diagramme pieuvre
Le diagramme pieuvre est utilisé pour analyser les besoins et identifier les fonctions de service
d’un produit. Il met en évidence les relations entre les différents éléments du milieu environnant
et notre servomoteur. Ces différentes relations sont appelées les fonctions de service qui
conduisent à la satisfaction du besoin.
L’Objet
L’utilisateur Energie
FP FC6
FC4
FC3
FC2 Environnement
Eco- extérieur
conception
Fabrication
12
o Diagramme FAST
Cet outil permet, à partir d'une fonction de service, par un questionnement, d'aboutir aux
fonctions techniques et aux solutions constructives associées au mécanisme étudié.
Permettre à Transformer
l’utilisateur l’énergie
électrique en
Moteur DC
d’orienter un
énergie
objet mécanique
Réduire la vitesse
du moteur et Réducteur à
augmenter le engrenage
couple
Mesurer l’angle
de déviation Potentiomètre
Gérer Carte
l’asservissement électronique
Fixer l’objet à
orienter Palonnier
Alimenter le
système Batterie 5V
13
o Cahier des charges fonctionnel
Le cahier des charges a pour fonction de formaliser le besoin afin que ce dernier soit compris
par l'ensemble des acteurs impliqués dans notre servomoteur. Il précise les spécifications
attendues.
No Fonction K Critère Niveau Flexibilité
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté l’analyse fonctionnelle de servomoteur. Cette analyse va
nous permet de comprendre les besoins, alors après comprendre ces besoins nous avons arrivé
à trouver les solutions technique pour satisfaire ces besoins et à la fin nous avons arrivé à
construire le cahier des charges, ce cahier doit être validé pour commencer la conception des
composants. Mais avant de commencer la conception, nous allons faire une étude totale et le
principe de fonctionnement de chaque composant de servomoteur pour comprendre le
fonctionnement électrique et mécanique de système. Ça sera le but de prochain chapitre.
14
Chapitre III :
Etude du
système
15
Après avoir analysé le système au niveau de fonctionnement, Durant ce chapitre on va faire une
étude globale sur le servomoteur. Ce dernier se compose de plusieurs éléments :
Une boite dans laquelle on va mettre les autres éléments pour les protéger.
Un moteur à courant continue pour transformer l’énergie électrique en énergie
mécanique de rotation.
Un réducteur à engrenages pour réduire la vitesse de rotation de moteur et augmenter
le couple à la sortie.
Une carte électronique pour contrôler le moteur
Un potentiomètre pour déterminer l’angle à la sortie et envoyer la valeur de cet angle à
la carte électronique.
Un palonnier pour fixer les objets sur le servomoteur.
Donc premièrement nous allons faire une analyse cinématique de servomoteurs, puis nous
allons étudier les composants principaux du système et leur principe de fonctionnement.
I-Analyse cinématique
16
Figure 9: Schéma présente le graphe de liaison mécanique
17
II-Etude des composants
Le moteur à courant continu transforme l'énergie électrique qu'il reçoit en énergie mécanique
de rotation, tout comme le moteur à courant alternatif. Pour rentrer dans le vif du sujet, nous
allons expliquer le principe par la suite. D'un point de vue constitutif, voici ce qu'on retrouve
dans le moteur électrique à courant continu :
18
Le principe de fonctionnement d’un moteur à courant continue
Le courant traverse les balais, jusqu'au collecteur. Apres le courant va se divise en deux, par
conséquent ce courant va circuler dans deux sens différents. Alors ça va générer deux champs
magnétiques de sens contraires. Le charbon court-circuite la troisième bobine qui était quelques
instants auparavant de polarité Sud pour qu'elle ne freine pas le moteur car elle serait arrivée à
destination. Une fois que le moteur a tourné, la bobine du haut n'est plus court-circuitée, et elle
prend la polarité Nord. En bas, notre bobine polarisée Nord arrive presque à destination, tandis
que notre bobine polarisée Sud continue sa course vers l'aimant permanent Nord. Donc notre
bobine inférieure est arrivée à destination, et elle est court-circuitée par le charbon d'en bas. La
bobine du bas, n'étant plus court-circuitée, a été polarisée Sud. Les autres bobines continuent à
se rapprocher de plus en plus du pôle permanent opposé.
Ce principe va nous permet de choisir le sens de rotation de moteur selon le sens dans lequel
on la branche. L’image suivante explique bien le principe de fonctionnement de ce type des
moteurs.
1
2
3 4
19
Le diagramme suivant représente le bilan des puissances d’un moteur à courant continue :
PJ
par de l'intensité.
PJ = R. Im2 +r.IE 2 est la puissance dissipée par effet joule, et elle correspond au
20
II-2. Réducteur à engrenage
Dans cette partie nous allons étudier premièrement les réducteurs et leur rôle de manière
générale dans les systèmes mécaniques pour arriver à modéliser un réducteur pour notre
système. On peut définir un réducteur comme un ensemble d’organes mécaniques comprenant
un générateur de puissance (moteur), des engrenages, des mécanismes entraînés
(accouplements, frein), des structures servant de support (arbres, paliers) généralement
incorporés dans un carter. Chacun des composants influe sur le comportement dynamique du
réducteur.
o Rôle du réducteur
21
o Les conditions d’entrainement :
o Le rapport de réduction :
Donc :
𝐾=1⇒ 𝑁𝑟 = 𝑁𝑚
𝐾 <1⇒ 𝑁𝑟 < 𝑁𝑚 ⇒ Réducteur.
𝐾 >1⇒ 𝑁𝑟 > 𝑁𝑚 ⇒ Multiplicateur.
22
o Différents types de réducteurs :
On peut classer les réducteurs en deux grandes familles vis-à-vis de la technologie employée
pour transmettre le mouvement :
Dans le cas général, pour transmettre un mouvement de rotation d'un arbre moteur à un arbre
récepteur qui lui est parallèle. La transmission par roues de friction présente des avantages
parmi lesquels on pourrait citer : Entraînement sans choc, Fonctionnement silencieux,
Possibilité d'un rapport de vitesse considérable, Sécurité d'emploi due à l'entraînement par
adhérence, Glissement relatif important et le couple transmis limité.
En contrepartie, la transmission ne peut se faire qu'entre arbres rapprochés (Somme des rayons
des roues égale à leur entraxe).
La transmission nécessite un effort important entre les deux roues et doit être constante.
23
Les réducteurs poulies/courroies:
Une poulie est une pièce en forme de roue et servant à la transmission du mouvement. Elle est
destinée à être utilisée avec une courroie, une corde, une chaîne ou un câble. Le système
poulie/courroie est utile lorsque le moteur à entraîner est trop loin de la poulie. L'entraînement
se fait alors par friction. Les différents types de courroies sont les courroies plates, dentées et
trapézoïdales. La transmission par poulies/courroies présente des avantages parmi lesquels on
pourrait citer : Marche silencieuse et bon rendement, Montage et entretien simple, Frais
d’installation peu élevés.
En contrepartie, le glissement éventuel de la courroie limite la puissance à transmettre, le
patinage ne permet pas d'obtenir une vitesse constante.
Réducteur à engrenages :
C’est un réducteur ou on utilise seulement un engrenage (une roue dentée et un pignon). Il y a
deux type : À roues cylindriques et À roues coniques.
24
Réducteur à roue et vis sans fin :
C’est un réducteur à engrenages hélicoïdaux dont les axes sont orthogonaux et non concourants.
La transmission par ce type d’engrenage donne une solution simple pour les grands rapports de
réduction, avec un fonctionnement peu bruyant.
Ce type est caractérisé par une transmission irréversible permettant de bloquer la machine
réceptrice. Rendement et puissance transmise faible et un grand rapport de réduction.
Un train d’engrenage est une suite d’engrenage destiné à transmettre une puissance d’un arbre
d’entrée vers un arbre de sortie avec ou sans modification de la vitesse ou de sens de rotation
en absorbant le moins possible d’énergie. On distingue deux familles de train d’engrenages
sont: les trains simples ou ordinaires et les trains épicycloïdaux ou planétaires.
25
Pour réducteur à train épicycloïdal on utilise la Formule de WILLIS pour calculer Raison
d’un réducteur, la formule est définit de la manière suivante :
Ω: Fréquence de rotation.
PS : Porte satellite.
Z : Nombre de dents.
𝑛 : Nombre de contacts extérieurs.
Le choix d’un moteur puissant pour notre servomoteur est très important, alors nous allons
utiliser un moteur DC dont les caractéristiques sont les suivantes :
26
o Choix du des engrenages
Le choix de la forme et la nature de matériau pour les engrenages est très important pour
assurer une grande durée de vie pour notre servomoteur, c’est pour cela nous allons choisir
des engrenages avec les caractéristiques suivantes :
27
Données initiales :
On a :
Alors :
On a :
4
Z1 .Z 3 .Z 5 .Z 7
i = (−1)
Z2 .Z 4 .Z 6 .Z 8
Avec : Z1 =Z 3 =Z 5 =Z 7 et Z2 =Z 4 =Z 6 =Z 8
Donc
Z14
i= = i1 . i2
4
Z2
Z1 Z 3 .Z 5 .Z 7 Z13
Avec : i1 = i2 = =
Z2 Z 4 .Z 6 .Z 8 Z23
4 4
D’où i1 = √𝑖 et 𝑖2 = √𝑖 3
28
Alors : i1= 0.25637 et i2= 0 .01685
𝑖 : Rapport de transmission total du réducteur.
𝑖1 : Rapport de transmission entre l’arbre 1 et l’arbre 2.
𝑖2 : Rapport de transmission entre l’arbre 2 et l’arbre 3.
NI = ωm =10650 tr/min
Cette vitesse peut se calculer selon la distribution de rapport de réduction du réducteur entre
les roues dentées:
Donc :
On a :
Donc :
29
o Calcul des puissances transmises par les arbres
En partant de la puissance d’entrée du réducteur 𝑃I, on calcule les puissances reçues par
chacun des arbres de la transmission :
Arbre d’entrée :
Arbre intermédiaire :
Dans le tableau suivant, on indique des ordres de grandeur des rendements de quelques
couples de frottement présents dans une transmission mécanique :
30
On a : PS = PE ∗ 𝜂tot
PII = PE . 𝜂r3. 𝜂𝑒𝑛𝑔 = 1,312 W
Arbre de sortie:
On a :
Ou :
31
Calcul des diamètres primitifs approximatifs
On a :
D’où
𝑑1 = 2,501 mm
{
𝑑2 = 9,758 mm
Détermination du module « m »
4 𝑇
𝑚 ≥ 2,34 √
𝐾 𝜎𝑝𝑒
T est la composante tangentielle de la force exercée sur la dent et σpe est la contrainte pratique
en extension.
Donc m ≥ 0. 2492 mm
32
Calcul de nombre des dents
Donc :
Prenons Z1 =Z 3 =Z 5 =Z 7 = 10 et Z2 =Z 4 =Z 6 =Z 8 = 39.
Les diamètres primitifs deviennent : d1=2,5 mm et d2=9,75 mm.
Alors les entraxes devient : a1= a2=6,125 mm.
II-3. Potentiomètre
Les potentiomètres sont des résistances que l’on peut faire varier manuellement ou avec un
tournevis. Ils peuvent être aussi appelés rhéostat ou résistance variable. On peut faire varier la
valeur ohmique entre deux points, par simple action mécanique sur un axe rotatif ou rectiligne.
Il est constitué d'une piste résistive sur laquelle entre en contact un curseur mobile, qui peut se
promener d'une extrémité à l'autre de la piste.
Ce sont des éléments résistifs possédant trois bornes:
Deux correspondent aux extrémités du corps de la résistance.
La dernière correspond au curseur qui peut se déplacer sur le corps de la résistance.
Extrémité Extrémité
Curseur
Figure 21: Représentation symbolique d’un potentiomètre
33
Les différents types de potentiomètres
Potentiomètre ajustable multi-tours (15 ou 25 tours): on utilise ce type pour les réglages
fins mais leur coût est plus élevé.
34
Potentiomètre de tableau : ce type permet à l’utilisateur de changer la valeur de la
résistance, il y a deux modèles pour ce type : Modèle rotatif et modèle linéaire à
glissière (table de mixage).
La rotation du curseur sur la couche de carbone entraîne une usure. Les constructeurs
garantissent un nombre de manœuvres que peut supporter le potentiomètre avant que ses
caractéristiques ne se dégradent. De 10000 à plusieurs millions de manœuvres, il faut seulement
choisir sérieusement le type de potentiomètre en fonction de l’application.
Alors nous allons choisir un potentiomètre de tableau avec modèle rotatif pour construire notre
servomoteur.
Nous pouvons modéliser un potentiomètre par une résistance variable, les extrémités de cette
dernière sont branchées aux bornes de la source de tension. La sortie qui se branche entre le
curseur et une des extrémités de la résistance variable, agit comme un pont diviseur de tension
avec les mêmes caractéristiques mais permet de faire varier la tension de sortie. On considère
comme pour le pont diviseur que l'intensité de sortie est négligeable.
35
Figure 25: Schéma de principe d’un potentiomètre.
Le point C représente le curseur qui peut "glisser" de A vers B sur une piste résistive. On peut
remplacer la résistance variable par 2 résistances fixes reprenant les mêmes caractéristiques.
Donc le potentiomètre est un pont diviseur de tension à point milieu réglable.
On se retrouve donc avec une résistance "Req" traversée par un courant d'intensité I avec une
tension d'alimentation Ve appliquée à ses bornes. L'intensité reste la même quel que soit la
position du curseur.
On a :
On trouve à la sortie :
36
On simplifie par R2 :
Dans cette partie Nous allons voir un peu comment se profile le fonctionnement de
l’électronique interne des servomoteurs analogiques. Nous avons dit des servomoteurs
analogiques parce qu’il y a des servomoteurs numériques mais ces derniers beaucoup plus
complexes au niveau de l’électronique. Durant cette partie nous allons voir le contrôle par
l’électronique à consigne manuelle et par l’électronique à consigne PWM.
37
On peut dire que la consigne donnée par l’utilisateur dans notre cas la consigne envoyé par la
carte Arduino est comparée par rapport à la position réelle de l’axe du moteur. Alors s’il y a
une différence d’angle entre la consigne et l’angle mesuré par le potentiomètre, le comparateur
va commander le moteur et le faire tourner jusqu’à ce que cette différence s’annule.
38
Donc en entrée il y a deux paramètres : la consigne et l’angle réel de l’axe du moteur. Et en
sortie, la tension qui va commander le moteur. On sait que un moteur à courant continu doit
être commandé par une tension continue, si cette tension est positive, le moteur tournera dans
un sens, si elle est négative, le moteur tournera dans l’autre sens. C’est pour cela le comparateur
délivrera une tension positive ou négative selon la correction d’angle à effectuer.
o Schéma de principe
Le schéma de principe qui a pour fonctionnement celui expliqué par le synoptique précédent est
le suivant:
o Fonctionnement du comparateur
Un comparateur est un composant électronique de la famille des circuits intégrés car, il contient
en vérité d’autres composants, essentiellement des semi-conducteurs (diodes, transistors) et des
résistances. Ce composant a toujours besoin d’une alimentation externe pour fonctionner, c’est-
à-dire qu’on ne peut lui mettre des signaux à son entrée que s’il est alimenté.
39
Il est un composant qui possède deux entrées et une sortie. Son fonctionnement est simple, il
réside sur le principe suivant :
En résumé :
Il est impossible que les tensions V1 et V2 soient égales, car le comparateur ne peut pas fournir
une tension positive et une tension négative en sa sortie, c’est pourquoi, même si vous reliez E1
et E2 avec un fil, la tension en sortie du comparateur sera toujours +Vcc ou-Vcc.
o PWM
La PWM est une technique couramment utilisée pour synthétiser des signaux pseudo
analogiques à l'aide de circuits à fonctionnement tout ou rien, ou plus généralement à états
discrets.
Elle sert à générer un signal pseudo analogique à partir d'un environnement numérique ou
analogique pour permettre un traitement de ce signal par des composants en commutation (se
comportant comme des interrupteurs ouverts ou fermés).
Le principe de PWM est de créer un signal logique (valant 0 ou 1), à fréquence fixe mais dont
le rapport cyclique est contrôlé numériquement, la valeur moyenne de ce signal étant une
grandeur analogique, égale au produit du rapport cyclique par l'amplitude maximale du signal.
40
o Synoptique de l’électronique interne
On peut remarquer que ce synoptique est le même que le synoptique dans le cas une consigne
manuelle, on va seulement faire l’extraction de la composante continue à l’entrée du
comparateur.
41
o Schéma de principe
Le schéma électrique ne change pas non plus de beaucoup, on retire le potentiomètre qui
permettait de régler la consigne manuellement en le remplaçant par le montage qui fait
l’extraction de la composante continue
Si on arrête d’envoyer le signal VPWM le moteur reprend sa position initiale, car la tension
continue V1 n’existe plus puisqu’elle est créée à partir du signal VPWM. Quand il y avait le
potentiomètre, la tension V1 gardait la même valeur tant que vous ne tourniez pas l’axe du
potentiomètre, hors là, si on enlève le signal VPWM, la tension V1 perd sa valeur et retombe à
0V. Par conséquent, le moteur redonne à son bras sa position initiale.
42
II-5. Signal de commande de servomoteur
Durant cette partie on va faire la commande de notre système. Il existe deux types de
servomoteur : ceux qui possèdent une électronique de commande de type analogique, qui sont
les plus courants et les moins chers et ceux qui sont asservis par une électronique de commande
numérique, très fiables et très performants, mais bien plus onéreux que leurs homologues
analogiques.
Nous allons choisir le premier type parce que leur contrôle est bien plus simple que les
servomoteurs à régulation numérique qui utilisent parfois des protocoles bien particuliers.
La fréquence fixe
Le signal envoyer au servomoteur doit avoir une fréquence de 50 Hz. Puisque F=1/T alors Il y
a 20 ms entre deux fronts montants.
43
La durée d’état HAUT elle aussi fixée à certaines limites
La durée de l’état HAUT du signal PWM est ce qui compose l’essentiel du signal. Car c’est
selon elle que le servomoteur va savoir comment positionner son bras à un angle précis.
En fait, un signal ayant une durée d’état HAUT très faible donnera un angle à 0°, le même
signal avec une durée d’état HAUT plus grande donnera un angle au maximum de ce que peut
admettre le servomoteur. Les valeurs limitent pour cet état HAUT et ce n’est pas pour rien, car
ce dernier est limité entre une valeur de 1ms au minimum et au maximum de 2ms pour les
servos standards.
Donc on peut remarquer que la durée de l’état HAUT fixe la position du bras du servomoteur à
un angle déterminé.
44
Si on veut un angle de 45°, il va être compris entre 1ms et 1,5ms. À 1,25ms précisément. Donc
on va utiliser une relation très simple pour obtenir Tous les angles compris dans la limite de
débattement du bras du servomoteur, tout ça possible grâce à ce fameux état HAUT.
Aussi on peut prendre n’importe quel angle comme origine, n’est pas nécessairement 0 °. Par
exemple on peut prendre 90° comme origine, ce qui lui donne un débattement de -90° à +90°.
Remarque :
Dans cette partie nous avons présenté la manière avec laquelle on va commander un
servomoteur standard, de la même manière on peut commander les servomoteurs à rotation
continue. La commande de ces derniers est simple. Le signal ayant un état HAUT de 1ms
donnera l’ordre "vitesse maximale dans un sens", la même ayant 2ms sera l’ordre pour
"vitesse maximale dans l’autre sens" et 1.5ms sera la consigne pour "moteur arrêté". Entre
chaque temps (par exemple entre 1ms et 1,5ms), le moteur tournera à une vitesse
proportionnelle à la durée de l’état HAUT. On peut donc commander la vitesse de rotation du
servo.
45
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté l’analyse cinématique de servomoteur. Cette analyse va
nous permet de comprendre le fonctionnement mécanique de système, puis nous avons étudié
le fonctionnement des composants principales de servomoteur, dans cet étude nous avons
dimensionné le réducteur. Donc maintenant nous avons toutes les informations pour faire la
conception de toutes les pièces, ça sera l’objectif de chapitre suivant.
46
Chapitre IV :
Conception du
système
47
Dans ce chapitre, nous allons se limiter dans les différentes étapes que nous allons suivre pour
concevoir le servomoteur sur SolidWorks. On peut dire que dans la conception assistée par
ordinateur ou CAO, il y a un ensemble des logiciels et des techniques de modélisation
géométrique permettant de concevoir, de tester virtuellement à l'aide d'un ordinateur et des
techniques de simulation numérique – et de réaliser des produits manufacturés et les outils pour
les fabriquer. La CAO offre une visibilité globale du comportement d'un objet avant qu'il
n'existe, tant au niveau de son aspect que de sa structure et de son fonctionnement. Les objets
peuvent être représentés en deux ou en trois dimensions (2D ou 3D). Leur apparence peut être
filaire, volumique, surfacique, elle peut aussi simuler la texture.
Parfois les gens confondent entre CAO et DAO mais il y a une différence entre les deux. La
CAO n'a pas pour fonction première l'édition du dessin. C’est un outil qui nous permet de faire
une organisation virtuelle de fonctions techniques. Cela va nous permet ensuite de faire une
simulation de comportement de l'objet conçu, l'édition éventuelle d'un plan ou d'un schéma
étant automatique et accessoire. Par contre dans la DAO, un trait est un trait et le logiciel ne
permet pas l'interprétation technique de l'ensemble.
Aujourd'hui, lorsque les ingénieurs décident de concevoir un nouveau produit, ils n'utilisent
plus de stylo. Les plans sont réalisés sur ordinateur. On parle donc de Conception Assistée par
Ordinateur (C.A.O.). Parmi les logiciels de CAO on trouve SolidWorks.
48
Ce mode de modélisation permet d’exporter aisément et de façon beaucoup plus légère des
fichiers comprenant un grand nombre de parties courbes. Toutefois ceci restreint les possibilités
d’importer des fichiers définis par un système de maillage, comme le sont par exemple les
fichiers .stl ou encore .obj. Heureusement, il est possible d’exporter directement de SolidWorks
en .stl avec un assez grand niveau de précision. Cela permet, à conditions de respecter quelques
règles, de modéliser avec SolidWorks pour l’impression 3D.
o La Boite :
Partie inférieure :
49
Partie moyenne
Partie supérieure
50
o Le moteur
Ce composant transforme l’énergie électrique en énergie mécanique de rotation.
51
1
2
3 4
6 7
5
o Réducteur à engrenages
Ce composant diminue la vitesse du moteur et augmente le couple à la sortie.
52
o Carte électronique
Elle permet de contrôler le moteur.
o Potentiomètre
C’est un capteur qui va nous permet de connaitre la valeur de l’angle de servomoteur, il se
compose de deux partie une partie rotative et une partie statique.
Partie rotative
53
Partie statique
o Palonnier
Ce composant va nous permet de fixer le objet sur le servomoteur.
54
o Les Vis d’assemblage
On va utiliser ces vis pour assembler les trois parties de la boite. On besoin de 4 vis de même
forme et de même type.
III-Assemblage de servomoteur
Après avoir conçu nos pièces on passe au partie d'assemblage pour assurer le bon
fonctionnement du système et d'éviter l'erreur de la fabrication. Notre servomoteur peut se
présenter comme suit :
55
o Vue en coupe d’assemblage :
Remarque
Les dimensions des pièces de servomoteur sont précisées dans Les mises en plan (voir l’annexe
à la fin de ce rapport). Pour bien comprendre le mouvement de servomoteur voir l’animation
que nous avons faite dans SolidWorks (Voir le fichier vidéo de l’animation).
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons représenté la conception de toutes les pièces de servomoteur.
L’assemblage de ces pièces nous a montré une visualisation de ce à quoi ressemble réellement
le servomoteur, donc maintenant nous avons toutes les informations pour commencer la
fabrication de servomoteur, il reste seulement de modéliser le système pour connaitre le
comportement pour chaque cas.
56
Chapitre V :
Modélisation
de système
57
Dans le chapitre précédant nous allons arriver à faire la conception de notre servomoteur, donc
durant ce chapitre nous allons modéliser le système. La bonne modélisation va nous permet de
s’assurer que les simulations du comportement de notre servomoteur sont plus proche que
possible de la réalité lorsque on commande le système.
La modélisation est un problème bien posé, un résultat concret. C’est un langage mathématique,
qui permet de transcrire des problèmes de nature quantitative. Une fois cette transcription est
faite, des outils sont disponibles pour résoudre ces problèmes, partiellement ou complètement.
On ramène ensuite la solution dans son contexte d’origine. C’est la représentation d'un système
par un autre, plus facile à appréhender. Il peut s'agir d'un système mathématique ou physique.
Le modèle sera alors numérique ou analogique.
La modélisation numérique consiste à construire un ensemble de fonctions mathématiques
décrivant le phénomène. En modifiant les variables de départ, on peut ainsi prédire les
modifications du système physique. Par contre la modélisation analogique consiste à construire
un système physique qui reproduit plus ou moins un phénomène que l'on souhaite étudier.
L'observation du comportement du modèle permet de tirer des enseignements sur le phénomène
d'intérêt.
Pour réaliser une modélisation il faut tout d’abord comprendre ce qui se passe. Généralement il
existe deux approches de modélisation dans la phase de pré dimensionnement des systèmes
mécatroniques : approche de modélisation fonctionnelle et approche de modélisation
structurelle.
I- La modélisation fonctionnelle :
o L’analyse cinématique
Dans cette étape nous allons déterminer les variables généralisées de systèmes, par conséquent
le degré de liberté de système.
Pour chaque système, il y a un nombre minimal de variables de déplacement qui est nécessaire
pour déterminer de manière unique l'état ou la configuration du système. Cet ensemble minimal
de variables de déplacement s'appelle les déplacements généralisés. L'ensemble de variables de
flux correspondant est appelé flux généralisé. Le nombre de variables de déplacement
généralisées utilisées pour décrire le système est égal au nombre de degrés de liberté.
58
Donc on peut dire que l’analyse cinématique est nécessaire pour déterminer la vitesse du centre
de masse de chaque corps du système afin de définir les déplacements de configuration. Les
équations de transformation entre les déplacements de configuration et les déplacements
généralisés sont ensuite utilisées pour écrire les vitesses de configuration en termes de
déplacements et flux généralisés.
Dans cette étape nous allons déterminer Le travail virtuel. Nous allons déterminer les sources
d’effort qui sont données en termes de déplacements de configuration, pas de déplacements
généralisés. Puis pour déterminer les efforts généralisés nous allons utiliser La transformation
de coordonnées reliant les déplacements de configuration au déplacement généralisé dans
l'expression du travail virtuel.
δqi sont les déplacements virtuels, ei sont les efforts appliqués, δpi est le moment virtuel, fi sont
les flux et i = 1,2, ···, n, n étant le nombre de degrés de liberté.
L’équation de Lagrange peut être utilisée avec n’importe quelle discipline technique. Il s’agit
d’un ensemble d’équations différentielles ordinaires de second ordre, impliquant les variables
de déplacement généralisées du système. Avec un ensemble approprié de conditions initiales,
ces équations différentielles peuvent être résolues pour trouver la trajectoire du système.
Où :
59
L'application de l'équation de Lagrange nécessite :
La sélection d'un ensemble des n déplacements généralisés q = [q1, q2, ···, qn] T, et des
flux généralisés correspondants f = [f1, f2, ···, fn] T.
La formulation de la co-énergie cinétique T*(f,q,t), de l’énergie potentielle V(q), et de
la fonction de dissipation D(f), en termes de déplacement généralisé et de variables de
flux.
La détermination du travail virtuel effectué par les efforts appliqués, qui donne les
efforts généralisés dus aux sources d’efforts,
Application des équations de Lagrange et extraction des équations différentielles
Pour résoudre le problème différentiel, les équations de Lagrange peuvent être
transformées en fonction de transfert, représentation d'état ou schéma bloc.
60
paramètre Valeur
U 3V
R 0,02 Ω
L 0,0000875 H
K 6,87625 × 10 -7 N.m/A
Jm 8,5× 10 -7 Kg. m2
b 9,25×10 -8 N. m. s/rad
Analyse cinématique :
= eqS δq + eθS δθ
Donc :
eqS = U - E
eθS = Cm
Avec :
61
Les équations de Lagrange :
1 1
T* = 2 𝐿 𝑞 2̇ + 2 𝐽𝑚 𝜃̇ 2
La fonction de dissipation :
1 1
D=2 𝑅 𝑞 2̇ + 2 𝑏𝜃̇ 2
l’énergie potentielle :
V=0
𝑑 𝜕𝑇 ∗ 𝜕𝑇 ∗ 𝜕𝐷 𝜕𝑉
( )− + + = 𝑒𝑞 𝑆
𝑑𝑡 𝜕𝑞̇ 𝜕𝑞 𝜕𝑞̇ 𝜕𝑞
𝑑 𝜕𝑇 ∗ 𝜕𝑇 ∗ 𝜕𝐷 𝜕𝑉
( )− + + = 𝑒𝜃 𝑆
{𝑑𝑡 𝜕𝜃̇ 𝜕𝜃 𝜕𝜃̇ 𝜕𝜃
𝐿 𝑞̈ + 𝑅𝑞̇ = 𝑈 − 𝐸
{
𝐽𝑚 𝜃̈ + 𝑏𝜃̇ = 𝐶𝑚
𝐿 𝑞̈ + 𝑅𝑞̇ = 𝑈 − K𝜃̇
{
𝐽𝑚 𝜃̈ + 𝑏𝜃̇ = k q̇
Les deux dernières équations caractérisent le moteur à courant continue.
62
Donc ce système est caractérisé notamment par :
La tension U envoyé par la carte électronique.
Le moteur à courant continu modélisé par une résistance R et une bobine de paramètre
constant L en série.
Un couplage électromécanique E de couple K.
Un arbre moteur, d’inertie Jm, supposé infiniment raide et soumis à des frottements
visqueux de coefficient b1.
Un réducteur de rapport r.
Un arbre de sortie, d’inertie JS et soumis à des frottements visqueux de coefficient b2.
paramètre Valeur
U 3V
R 0,02 Ω
L 0,0000875 H
K 6,87625 × 10 -7 N.m/A
Jm 8,5× 10 -7 Kg. m2
b1 9,25×10 -8 N. m. s/rad
JS 9,6× 10 -6 Kg. m2
b2 9,25×10 -8 N. m. s/rad
r 0,00432
Analyse cinématique :
eqS = U - E
𝐶𝑚
Donc : 𝑒𝜃𝑆 𝑠 =
𝑟
63
Avec :
1 1 2 1 2
T* = 2 𝐿 𝑞 2̇ + 2 𝐽𝑚 𝜃̇𝑚 + 2 𝐽𝑆 𝜃̇𝑆
1 1𝐽 2 1 2
= 2 𝐿 𝑞 2̇ + 2 𝑟𝑚2 𝜃̇𝑠 + 2 𝐽𝑆 𝜃̇𝑆
1 1 𝐽 2
= 2 𝐿 𝑞 2̇ + 2 ( 𝑟𝑚2 + 𝐽𝑆 )𝜃̇𝑆
1 1 2
= 2 𝐿 𝑞 2̇ + 2 𝐽 𝜃̇𝑆
Avec :
𝐽𝑚
𝐽= + 𝐽𝑆
𝑟2
La fonction de dissipation :
1 1 2 1 2
D = 2 𝑅 𝑞 2̇ + 2 𝑏1 𝜃̇𝑚 + 2 𝑏2 𝜃̇𝑆
1 1𝑏 2 1 2
= 2 𝑅 𝑞 2̇ + 2 𝑟 12 𝜃̇𝑠 + 2 𝑏2 𝜃̇𝑆
1 1 𝑏 2
= 2 𝑅 𝑞 2̇ + 2 ( 𝑟12 + 𝑏2 )𝜃̇𝑆
1 1 2
= 2 𝑅 𝑞 2̇ + 2 𝑏 𝜃̇𝑆
Avec :
𝑏1
𝑏= + 𝑏2
𝑟2
64
l’énergie potentielle :
V=0
𝑑 𝜕𝑇 ∗ 𝜕𝑇 ∗ 𝜕𝐷 𝜕𝑉
( )− + + = 𝑒𝑞 𝑆
𝑑𝑡 𝜕𝑞̇ 𝜕𝑞 𝜕𝑞̇ 𝜕𝑞
𝑑 𝜕𝑇 ∗ 𝜕𝑇 ∗ 𝜕𝐷 𝜕𝑉
( )− + + = 𝑒𝜃𝑆 𝑠
{𝑑𝑡 𝜕𝜃̇𝑆 𝜕𝜃𝑆 𝜕𝜃̇𝑆 𝜕𝜃𝑆
𝐿 𝑞̈ + 𝑅𝑞̇ = 𝑈 − 𝐸
{ 𝐶𝑚
𝐽 𝜃̈𝑆 + 𝑏𝜃̇𝑆 =
𝑟
Les modèles structurels sont construits selon la structure physique du système ou encore la
façon dont les éléments d'un système mécatronique réel sont assemblés, les modèles structurels
peuvent en quelque sorte se superposer aux schémas physiques (schémas cinématiques,
schémas électriques, etc.) utilisés en début de la modélisation pour représenter de manière
simplifiée la topologie du système. Pour ce type de modèles, les liaisons entre les éléments
définis sur un schéma cinématique permettent de guider leur construction.
65
Avec ces modèles, il est possible de simuler et d'analyser le comportement des systèmes
dynamiques multi-domaines et de créer des systèmes de contrôle. Il est même possible de
générer du code C et d'exécuter ce code sur du matériel de prototypage rapide.
20-sim fournit des outils qui permettent de créer des modèles très rapidement et
intuitivement. Il est possible de créer des modèles en utilisant des équations, des blocs
diagrammes, des composants physiques et des Bond Graph. Diverses boîtes à outils aident à
construire les modèles, à simuler et à analyser leurs performances.
La modélisation par schémas-bloc est connue depuis les débuts de l'automatique. Aussi, seules
leurs caractéristiques essentielles seront donc rappelées. Les schémas-blocs représentent des
relations fonctionnelles entre des entrées et des sorties. La modélisation par schémas bloc est
dit informationnel (ou encore de type signal) dans la mesure où les liens entre les blocs ne
fournissent qu'une seule information et en aucun cas les transferts d'énergie comme le Bond
Graph qui sera décrit dans la suite de ce chapitre. Les modèles fonctionnels peuvent être
hiérarchisés. La décomposition de ces modèles est alors réalisée de manière fonctionnelle c'est-
à-dire qu'une fonction peut être décomposée en sous-fonctions.
Alors :
1
𝑞̈ = ( 𝑈 − K𝜃̇ − 𝑅𝑞̇ )
𝐿
1
𝜃̈ = (k q̇ − 𝑏𝜃 ̇ )
{ 𝐽𝑚
66
Figure 48: schéma bloc du moteur à courant continue
Alors :
1 K
𝑞̈ = ( 𝑈 − 𝜃̇𝑆 − 𝑅𝑞̇ )
𝐿 𝑟
1 k q̇
𝜃̈𝑆 = ( − 𝑏𝜃̇𝑆 )
{ 𝐽 𝑟
67
Le schéma bloc de système moteur + réducteur est la suivante :
Un graphe de liaisons, également appelé graphe à liens ou bond graph, est une représentation
graphique d'un système dynamique physique (mécanique, électrique, hydraulique,
pneumatique, etc.) qui représente les transferts d'énergie dans le système.
Les graphes de liaisons sont basés sur le principe de la conservation de la puissance. Les liens
d'un graphe de liaisons sont des symboles qui représentent soit des flux d'énergie, soit des flux
d'information. Le graphe de liaisons est un outil mathématique utilisé en ingénierie des
systèmes. Il permet de modéliser un système piloté afin d'optimiser son dimensionnement et la
conception de ses lois de commande. Comparés à une autre représentation visuelle du système
en schéma-bloc, les graphes de liaisons ont plusieurs avantages :
68
Ils distinguent les flux d'énergie des flux d'information.
Puisqu’ils reposent sur le principe de la conservation de l'énergie, ils rendent impossible
d'insérer de l'énergie inexistante dans le système.
Ils mettent en évidence la causalité entre les efforts (force, tension, pression) et les flux
(vitesse, courant, débit). Cette causalité est rajoutée une fois que le schéma initial a été
construit, ce qui permet entre autres de détecter des phénomènes modélisés qui ne sont
pas physiques tels qu'imposer un courant dans une bobine, la vitesse d'un volant
d'inertie, etc.
Comme chaque lien représente un flux bidirectionnel, les systèmes qui produisent des
contreforts (exemple : force électromotrice des moteurs) qui agissent sur le système se
représentent sans ajout de boucle de contre-réaction.
Les étapes pour construire une bonde graph sont les suivantes :
1) Disposer les sources d’énergie : les sources d’efforts (Se) et/ ou source de flux
(Sf).
2) 2- Placer les principaux éléments BG représentant les phénomènes énergétiques
des éléments du système : les éléments de stockage (I et C) et de dissipation (R).
3) 3- Interconnecter ces éléments en effectuant des bilans d’énergie en respectant
les lois de conservation de la physique. Cette étape est réalisée à l’aide des
éléments de jonction (les jonctions 0,1) et des éléments de transduction (les
éléments transformateurs (TF) et les éléments gyrateurs (GY)).
Affecter les causalités imposées par les éléments sources d’effort et de flux et les
propager aussi loin que possible en prenant en compte les contraintes imposées par les
transformateurs, gyrateurs, 0-jonctions et 1-jonctions.
Affecter la causalité intégrale (de préférence) aux éléments de stockage I et C et la
propager dans le bond graph. Affecter une causalité arbitraire aux éléments dissipatifs
R et la propager dans le bond graph.
69
Si le bond graph n’est pas complet d’un point de vue causal, affecter une causalité arbitraire
aux éléments non traités et la propager au sein du bond graph.
Si lors des étapes 2 à 4, il existe un conflit, il faut alors utiliser une causalité différentielle pour
les éléments C et I de manière à lever le conflit. La présence d’éléments de stockage en causalité
dérivée indique les équations déduites du bond graph seront des équations
algébrodifférentielles. Cette situation se rencontre lors de la représentation bond graph de
systèmes mécaniques bouclés. Dans ce manuscrit, la technique des perturbations singulières a
été utilisée pour modifier le modèle de manière à éviter d’avoir des éléments de stockage en
causalité dérivée.
70
II-3-b. Bonde graph de système moteur à courant continue :
71
Le diagramme iconique de moteur à courant continue est le suivant :
72
III- La simulation :
La simulation va nous permettre d’étudier les résultats et les performances d’un système de
façon virtuelle, sans réaliser l’expérience et le testé sur le système réel. Dans cette partie, nous
allons simuler le modèle précédent, et discuter les différents résultats qu’on a obtenus.
73
Par Bonde graph :
74
Par Diagramme iconique :
75
Remarque
On peut remarquer que les trois méthodes donnent le même résultat et qu’on obtient une vitesse
de rotation maximale égale 1114,78 rad/s lorsque on dépasse 50 second. Donc la vitesse
maximale obtenue par simulation de notre moteur DC est 10 650,76 tr/min c’est exactement la
même valeur théorique qu’on a choisi dans le dimensionnement de réducteur.
76
Par Bonde graph :
77
Par Diagramme iconique :
78
Remarque
On peut remarquer que les trois méthodes donnent le même résultat et qu’on obtient une vitesse
de rotation maximale égale 4,81 rad/s lorsque on dépasse 50 second. Donc la vitesse maximale
obtenue par simulation de notre moteur DC est 45,95 tr/min c’est à peu près la même valeur
théorique qu’on a choisi dans le dimensionnement de réducteur qui égale 46 tr/min.
Conclusion
79
Chapitre VI :
Contrôle de
servomoteur
par l’Arduino
80
Dans ce chapitre nous allons s'intéresser à l'utilisation de servomoteurs avec une carte Arduino.
Une carte Arduino est équipée d'un microcontrôleur qui permet de commander le servomoteur
à partir de programme de contrôle. Il y a plusieurs types des cartes arduino mais La carte la plus
utilisée est la carte Arduino Uno. Nous allons premièrement présenter le câblage pour faire le
montage puis nous allons écrire le code avec lequel nous allons commander la carte arduino.
I- Câblage
Nous avons déjà vu, la connectique d’un servomoteur se résume à trois fils : deux pour
l’alimentation positive et la masse et le dernier pour le signal de commande.
Dans le cahier de charge nous allons dit que le servomoteur accepte généralement une plage
d’alimentation comprise entre 4.5V et 6V, et on sait qu’à 6V il aura plus de couple et sera un
peu plus rapide qu’à 4.5V. On va utiliser un seul servomoteur, alors nous pouvons les brancher
sur la sortie 5V de la carte Arduino. Le câble permettant le transit du signal de commande du
servo peut-être branché sur n’importe quelle broche de l’Arduino. Sachez cependant que
lorsque nous utiliserons ces derniers, les sorties 9 et 10 ne pourront plus fournir un signal PWM
(elles pourront cependant être utilisées comme de simples entrées/sorties numériques). C’est
une des contraintes de la bibliothèque que nous allons utiliser.
Un servomoteur
Le câblage est très simple : nous allons mettre le fil rouge du servomoteur sur la broche 5V de
la carte Arduino, le fil noir sur la broche GND et le fil blanc (ou jaune en fonction des
constructeurs) sur la broche D9 de la carte Arduino.
81
Figure 60: Vue schématique du montage
82
II- Code
Pour programmer le servomoteur, nous allons besoin devoir utiliser une bibliothèque de code,
nommée "Servo", celle-ci est fournie de base avec l'environnement de développement
Arduino.
Après on va créer un objet Servo, il suffit de déclarer une variable (globale) de type "Servo",
par exemple :
Puis pour initialiser la bibliothèque Servo, on va utiliser la fonction attach(), cette fonction
existe par défaut dans la bibliothèque Servo, la fonction attach() prend en argument un unique
paramètre obligatoire correspond au numéro de broche sur laquelle le servomoteur est câblé.
L’initialisation se fait de la manière suivante :
La fonction attach() peut prendre en plus deux paramètres optionnels, "min" et "max",
correspondant respectivement à la durée minimum et maximum en microsecondes de
l'impulsion de contrôle.
Les durées par défaut sont de 544µs pour 0° ~ 240µs pour 180°.
Pour modifier l'angle du bras du servomoteur, il existe deux solutions. Soit on utilise la
fonction write() ou bien on utilise la fonction writeMicroseconds(). Ces deux fonctions sont
des fonctions existent par défaut dans la bibliothèque Servo.
83
La fonction write() permet de modifier l'angle du bras du servomoteur en donnant en paramètre
l'angle en question, sous la forme d'un nombre entier compris entre 0° et 180°. Par exemple on
écrit :
Si par la suite, nous voulons récupérer la dernière valeur d'angle affectée avec la
fonction write(), il suffit d'appeler la fonction read() qui retourne la dernière valeur connue. Et
on écrit :
Voilà le code total pour faire tourner le bras du servomoteur dans un sens puis dans l'autre,
indéfiniment avec les deux solutions :
84
Solution 2 : utilisation de Servo.writeMicroseconds()
Si plus tard dans notre code nous souhaitons vérifier qu'un objet Servo est bien attaché à une
broche, nous pouvons utiliser la fonction attached(). Cette fonction retourne un booléen, Vrai
(true = 1) si l'objet Servo est attaché à une broche, Faux (false = 0) dans le cas contraire. Par
exemple :
85
Et si nous souhaitons détacher un objet Servo d'une broche, il suffit d'appeler la
fonction detach(). Cette fonction ne prend aucun paramètre et ne retourne aucune valeur. Il
suffit de l'appeler pour détacher l'objet Servo de sa broche. Par exemple :
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté la manière avec laquelle on va coder un servomoteur,
nous avons présenté le montage et les différentes composantes pour réaliser ce montage, puis
nous avons expliqué le code et les différentes instructions de ce dernier, ce code est valable
pour un seul servomoteur, on peut faire la même pour construire un code pour plusieurs
servomoteur, parce que la bibliothèque Servo permet de contrôler jusqu'à 12 servomoteurs
simultanément avec une carte Arduino UNO et 48 avec une carte Arduino Mega, il suffit de
créer plusieurs variables, une par servomoteur, mais il faut utiliser une alimentation extérieure
qui sera dépend de nombre des servomoteurs utilité.
86
Chapitre VII :
Bricolage d’un
servomoteur à
rotation
continue
87
Parfois Dans des systèmes on veut un servomoteur qui fait une rotation continue mais on n’a
pas les moyens pour l’acheter et on a déjà plusieurs servomoteurs standards. Donc la solution
est de fabriquer un servomoteur à rotation continue à partir d’un servomoteur standard. Alors
la question qui se pose comment on peut fabriquer un servomoteur à rotation continue à partir
d’un servomoteur standard ?
Dans ce chapitre nous allons expliquer comment transformer un simple servomoteur de
modélisme en "servomoteur à rotation continue". On peut dire qu’il y a plusieurs façons pour
faire cette transformation.
D’abord nous allons définir le servomoteur à rotation continue, puis nous allons voir les
pièces nécessaires et la méthode pour transformer un simple servomoteur en servomoteur à
rotation continue.
Un servomoteur à rotation continue est un servomoteur modifié, qui au lieu de garder un angle
précis, tourne dans un sens, ou dans l'autre, comme un moteur classique. C’est une boite dans
laquelle on met un moteur à courant continue, un réducteur de vitesse et une carte électronique.
d'un servomoteur
d'un peu de colle forte (colle cyanoacrylate, colle chaude ou colle époxy)
d'un tournevis
d'une pince coupante
d'une petite pince plate (pour prendre les engrenages et autres pièces)
88
III- Les étapes de la modification :
Décorticage
C’est la première étape pour faire la modification de servomoteur, bien évidement avant de
commencer la modification nous allons ouvrir la boite mais d’une manière gentille et avec
délicatesse.
Premièrement on va retirer les quatre vis à l'arrière du capot et la vis à l'avant qui maintient le
bras du servomoteur. On doit faire attention pour Ne perdre pas les pièces.
Maintenant que le servomoteur est en morceaux donc on peut voir en détail comment le
servomoteur fonctionne. Normalement, quand le moteur du servomoteur tourne, les
engrenages diminuent la vitesse de rotation du moteur et décuplent le couple du moteur. Les
engrenages entrainent ensuite le bras du servomoteur qui est relié à un potentiomètre qui
permet à l'électronique du servomoteur de garder une position précise.
C'est de cette façon qu'un servomoteur conserve toujours l'angle qu'on lui demande de tenir,
même quand quelque chose vient forcer sur le bras du servomoteur. Le problème le
potentiomètre ne peut pas tourner à 360°, c’est pour cela il y a des butées sur le bras du
servomoteur pour protéger le potentiomètre.
89
Donc pour transformer un servomoteur classique en servomoteur à rotation continue, on va
enlever les butées du bras et dissocier le bras du potentiomètre. Cette étape va nous permet de
supprimer l’asservissement de système alors on obtient une boite (tout en un), c’est-à-dire
dans la même boite il y a le moteur le réducteur et la carte électronique de contrôle.
Cette première étape de la modification consiste à supprimer avec une pince coupante les
butées qui empêchent le servomoteur de tourner à 360°.
Guillotiner le potentiomètre
C’est la deuxième étape pour faire la modification de servomoteur, Dans cette étape nous
allons couper la tête du potentiomètre, juste au-dessus de la base du méplat. Nous ne devons
pas couper l'intégralité de l'axe du potentiomètre, nous allons conserver la partie ronde sans
méplat.
90
Figure 64: Potentiomètre du servomoteur après la découpe
91
Ajustement et collage
C’est la dernière étape pour faire la modification de servomoteur, dans cette étape nous allons
régler le potentiomètre pour que le servomoteur ne tourne pas quand on lui demande de rester
à 90°.
Pour trouver le point milieu du potentiomètre. Il existe plusieurs méthodes, nous allons
utiliser l’un des deux méthodes suivantes :
La plus simple est de marquer avec un crayon un trait sur l'axe du potentiomètre puis de le
faire tourner pour voir les limites et déterminer la mi-course du potentiomètre.
Une autre technique consiste à utiliser un code pour déterminer de manière empirique les
durées des signaux de contrôle correspondant aux limites de rotation du potentiomètre, puis
de calculer la valeur médiane.
Une fois le potentiomètre correctement ajusté, nous allons verser une pointe de colle sur le
coin de l'axe du potentiomètre pour l'empêcher de se dérégler avec le temps. Comme ça on
peut dire que notre servomoteur est complètement modifié.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté la méthode avec laquelle on obtient un servomoteur à
rotation continue à partir d’un servomoteur standard. Cette méthode va nous permet de obtenir
un moteur à courant continu avec un coût bas, alors une fois la modification effectuée, on ne
contrôle plus l'angle de rotation du servomoteur, mais sa vitesse. Nous ne pourrons plus
contrôler l'angle du servomoteur, mais en échange, nous pourrons contrôler sa vitesse et son
sens de rotation, de manière relativement précise.
92
Conclusion générale
L ’objectif de notre projet est dédié pour étudier le servomoteur avec sa complexité et ses
composants électroniques intégrés.
L’assimilation de son fonctionnement nécessite tout d’abord une étude complète par des
digrammes et des méthodes de l’analyse fonctionnelle pour construire un cahier de charge qui
doit être validé pour faire la conception de chaque composant avec ses dimensions réelles.
L’étude complète ,du servomoteur standard et l’existence des systèmes utilisant des servo
moteurs à rotation continue, a permis d’ inventer la méthode correcte pour transformer le
servomoteur standard a un servomoteur à rotation continue ce qui nous a donné l’encourage
à le fabriquer prochainement.
93
Bibliographie
https://www.redohm.fr/2015/12/les-servomoteurs/
http://gilles.berthome.free.fr/02-Syntheses/A-
Traitement_signaux_analogiques/synthese_potentiometre.pdf
http://for-ge.blogspot.com/2015/07/potentiometre.html
https://radio-piffret2.pagesperso-orange.fr/1_STI2D_cours/03-
Potentiometre.pdf
http://cpgeptljg.free.fr/scenari/TP_INFO/tp_info_modelisation/modelisati
on_web_gen_web/co/module_modelisation_4.html
https://www.carnetdumaker.net/articles/controler-un-servomoteur-avec-
une-carte-arduino-genuino/
94
Mise en plan
95
6 5 4 3 2 1
0
D D
,5
1,5
R2
0
C C
7,50 0,19
4,97
L
J J
B B
3
13,19 1,50
1
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
0
R1
1,2
1
D D
G G
C 18,56 C
11,50
4
22,50
B B
1,65
0,25
Ech : Matériau
Couvercle inférieur
Date : S/Groupe :
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
5
1,10
1,95
D D
R0
,25
0,96
4,50
0,65
4,35
5,85
C C
2,50
31,50
0,50
5,21
R5 15
R1 1,85
4,47
,35
R
,
G G
B B
1,2
0
0
,5
R1
0,50
11
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
22,50
1,22
10
2
D D
11,50
K K
C 1 C
2,50
3,10
1,50
2,50
1
B B
0,50
1
5
1
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
D D
C C
0,52
0,2
2
0,12
10,24
3
B B
0,80 1
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
D D
0,
35
0,85
1,20
1
1,20
C C
0,70 3,40
R3
R3
,7
,55
5
R2,8
8
B B
0,70
R1,60
0,75
1,20
1
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
D D
C C
R0,20
19
1,60
B B
2
0,60 1
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
2,09 2,25
2,
25
D D
5
R4,7
4,48
R3,75
0,15
0,10
C C
0,84
0,
1,50
75
Rayon vrai0,38
Rayon vrai0,38
0,25
0,50
4
3,53 0,12
B B
9,50
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
D D
K K
C C
10,25
0,80
0,29
1,35
B B
1,95
3,50
0,14
5
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
10
0,25
D D
0,09
0,50
6,32
9
C C
0,25
5
0,51
,2
R0
B B
0,50
0,50
0,50
0,76
3,02
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
11
7
D D
No.
3 ARTICLE NUMERO DE PIECE QTE
1 Couvercle inférieur 1
2 Couvercle du milieu 1
3 couvercle supérieur 1
6
4 assameblage1,1 (4) 1
13 5 assameblage1,1 (4) 1
C C
6 assameblage1,1 (4) 1
4 7 Roue 2 1
8 potentiomètre 1
9 14 9 shaft 1
10 Microcontrôleur 1
8
12 11 Bras 1
B 10 12 Moteur 1 B
ISO - Spur gear 0.25M
13 10T 20PA 2FW --- 1
S10A75H50L0.8N
2
14 Vis 4
6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1
2
4
D 8 D
7
1
3
5
C C
6 5 4 3 2 1