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Filière : Electrotechnique
Thème :
Je dédie ce travail
À mon défunt père que j’espère fier de moi, que dieu
l’accueille dans son vaste paradis.
A mes frères et sœurs Yahia, Ismahane et Meissa.
A ma meilleure amie Maroua qui n’a jamais cessé de
croire en moi.
A mon amie Amani pour son aide précieux.
BAAZIZI Yasmine
Dédicaces
MEROUANE Naim
Remerciements
Figure 1.2 : Statistiques d’utilisation de robot industriel pour 10 000 employés an 2018
Figure 2.2 : Apposition des repères au robot HBM dans sa configuration initiale
Figure 3.2 : Loi horaire de type Bang-Bang avec palier de vitesse de l'angle de balayage (t )
Figure 3.3 : Loi horaire de type Bang-Bang avec palier de vitesse de la hauteur (t )
Figure 4.1 : Schéma global du robot et de son système de commande
Introduction générale……………………………………………………………...
1.6.5. Répétabilité…………………………………………………..11
1.8. Conclusion…………….…………………………………………………..13
الهيكل المدروس هو.يهدف هذا العمل إلى نمذجة والتحكم في روبوت من نوع ذراع آلية صلبة بثالث درجات من الحرية
وتم إنشاء المسار،تم حساب نماذج الروبوت بشكل تحليلي. خطي- دوراني –خطي: ذوي المفاصلSCARA من نوع
تمت، في النهاية.المطلوب في شكل دوامة أرخميدس المخروطية باتباع الق انون الزمني بانج بانج مع خطوة السرعة
في حالة سليمة وفي، الذي يطلق عليها أيضا بعزم الدوران المحسوب،محاكات التحكم الخطي بعودة الحالة الغير خطية
. من أجل دراسة متانة عنصر التحكم،حالة خلل
Abstract:
This work aims to model and control a rigid manipulator robot with three degrees of
freedom in task space. The structure studied is a SCARA manipulator with revolute-
prismatic-prismatic (RPP) joints. The three models of the manipulator were analytically
calculated, in order to follow the desired trajectory which is an Archimedes' conical spiral.
The trajectory was then generated by following the bang-bang time law with speed step. At
the end, the linearization control by nonlinear state loop, also called calculated torque control,
was simulated both in normal and failure situations, in order to study the robustness of the
control.
Résumé :
L’homme a longtemps eu recours aux machines pour accomplir ses tâches les plus
complexes, et ce en usant de ses découvertes pour façonner son environnement, ainsi, cette
bataille pour l’évolution technologique le mène à asservir ce même environnement à sa propre
guise.
Un robot se contente d’exécuter une tâche dont l’homme est incapable ou inapte à
reproduire à long terme (que cela soit lié aux propriétés de l’environnement ou à
l’épuisement), cette tâche est tout d’abord planifiée puis assignée au robot à travers un
programme.
Le robot manipulateur est le plus souvent utilisé pour les opérations tels que
l’assemblage, le soudage ou la peinture, pour cela il lui faut suivre un certain nombre de
points planifiées ainsi que leurs dérivées, ces derniers représentent les consignes du système,
cette étape est appelée « génération de la trajectoire ».
Introduction :
Un robot manipulateur varie selon la tâche dont celui-ci est destiné à accomplir. Selon
la norme internationale ISO 8378, le robot industriel est : « Un manipulateur multi-
application reprogrammable commandé automatiquement, programmable sur trois axes ou
plus, qui peut être fixé sur place ou mobile, destiné à être utilisé dans des applications
d’automatisation industrielle ».
Le premier robot industriel date d’avant les années 50, où Willard L. G. Pollard a fait la
demande d’un brevet d’invention pour son robot parallèle à deux degrés de liberté utilisé pour
l’application de la peinture sur la carrosserie automobile en 1934. Juste après, Pollard a vendu
la licence de son brevet à la compagnie « DEVilbiss », qui, en 1941, a fabriqué leur premier
robot industriel destiné à la peinture aussi sous la direction de Harold Roselund inventé par
lui-même.
Entre temps Willard L. G. Pollard Jr a continué ses inventions jusqu’à arriver à un robot
de peinture qui ressemble beaucoup au fameux robot Delta, fort intéressant puisqu’il possède
5 degrés de liberté. Mais ses dernières inventions n’ont pas abouti au fonctionnement désiré.
Jusqu’au jour où George Devol crée le premier robot programmable, c’est ce dernier qui
donne naissance à la robotique industrielle telle qu’on la connaît aujourd’hui.
En l’an 1963, le premier robot avec système de vision fut développé, et c’est qu’en 1971
que Victor Scheinman développe le STANFORD ARM à l’université de Stanford.
Le STANFORD Arm possède l’architecture qui est aujourd’hui utilisée par presque tous
les robots série à 6 degrés de liberté, ce robot fut ensuite commercialisé sous le nom de
Vicarm.
2
Chapitre I : Généralités sur la robotique
Unimation qui a entre-temps construit plus de 1000 robots achète le Vicarm en 1977 et
l’améliore puis le renomme PUMA pour Programmable Universal Machine For Assembly.
La fin d’Unimation fut déclarée en 1989 après avoir été vendue à l’entreprise suisse
Staubli.
Unimation n’était pas la seule compagnie de fabrication de robots dans les années 70, en
effet Asea, connue sous le nom aujourd’hui de « ABB » développe son propre robot : l’IRB6,
le premier robot à 6 degrés de liberté avec un parallélogramme. C’est sur ce dernier qu’est
placé le troisième moteur le plus proche de la base, il sert à diminuer l’inertie du robot.
L’automatisation industrielle monte en puissance, les ventes des robots industriels ont
atteint un niveau record en 2018. Ce développement est particulièrement aperçu en Asie, là où
3
Chapitre I : Généralités sur la robotique
par exemple, la Corée du Sud compte 774 robots industriels installés pour 10 000 salariés, et
Singapour encore plus avec 831 robots.
En Europe, l’Allemagne est le pays le plus automatisé avec 338 pour 10 000 employés,
la France le plus faible de la plupart de ses voisins de l’Union Européenne, avec 154 robots.
Figure 1.2 : Statistique d’utilisation de robots industriels pour 10 000 employés année 2018.
Il existe différentes classes de robots manipulateurs ainsi que leurs configurations, nous
allons dans ce chapitre introduire quelques notions de base de la robotique.
Il y a deux catégories de robots manipulateurs, ceux qui ont une structure cinématique
ouverte (série) et ceux qui ont une structure cinématique fermée (parallèle).
4
Chapitre I : Généralités sur la robotique
d’emmener l’organe terminal dans une position et orientation désirée. Elle est constituée de
liens connectés entre eux grâce à des liaisons appelées articulations formant une chaîne
cinématique.
- Une articulation rotoïde permet une rotation entre deux liens autour d’un axe qui leur
est commun, l’orientation relative entre les deux corps est donnée par l’angle autour
de cet axe (R).
- Une articulation prismatique permet un déplacement linéaire relatif entre deux liens le
long d’un axe commun, la position relative entre les deux corps est mesurée par la
distance le long de cet axe (P).
Les chaînes peuvent être ouvertes et simples : aucun retour mécanique d’un segment à
un autre dans la chaîne (voir Figure 1.4), arborescentes : il existe plusieurs organes terminaux
qui agissent en parallèle (voir Figure 1.5), ou bien fermées : il existe un retour mécanique
d’un ou plusieurs segments à un autre dans la chaîne (voir Figure 1.6).
5
Chapitre I : Généralités sur la robotique
La motorisation du robot est réalisée grâce à des actionneurs dont l’alimentation est soit
pneumatique, hydraulique ou électrique, le choix dépend du besoin, du coût et de la fiabilité.
Les robots pneumatiques sont les moins efficaces car ils ne peuvent être contrôlés avec
précision, malgré leur coût relativement bas, leur champs d’application reste très limité.
Les robots hydrauliques sont imbattables en leur rapidité de réponse et en leur capacité
de produire un couple important, c’est pour cela qu’ils sont très utilisés pour soulever des
charges très lourdes, cependant, ceux-ci génèrent énormément de bruits qui sont provoqués
par les fuites hydrauliques.
6
Chapitre I : Généralités sur la robotique
C’est pour cela que les robots électriques sont les meilleurs puisqu’ils sont moins
chers, plus propres et silencieux. On distingue deux genres :
L’effecteur : c’est l’organe terminal du robot et l’objet d’interaction du robot avec son
environnement. La fixation de plusieurs effecteurs à un robot universel se fait
généralement par une plaque percée de trous filetés, pour adapter le robot à la tâche
spécifique à réaliser, par exemple manipuler des objets, soudage, pistolet de peinture …etc.
7
Chapitre I : Généralités sur la robotique
Les robots sont classés par méthode de commande en robots asservis ou non-asservies.
- Robot non-asservis : Ces robots sont essentiellement des dispositifs à boucle ouverte
dont le mouvement est limité à des arrêts mécaniques prédéterminés. Ces robots sont
utilisés dans le transfert de matériaux.
- Robots asservis : Ils utilisent un système de commande en boucle fermée pour
déterminer le mouvement et sont reprogrammables, plusieurs méthodes de commande
sont à présent possibles, elles sont plus ou moins complexes mais restent très
sophistiquées.
Système robotique :
Un robot manipulateur est bien plus qu’une série de liens mécaniques, le bras mécanique n’est
qu’un composant appartenant au système robotique qui est constitué de :
- Un bras.
- Alimentation externe.
- Outillage en bout de bras.
- Capteurs internes et externes : ce sont des organes de perception, ils sont dits
proprioceptifs lorsqu’ils mesurent l’état interne du robot qui veut dire : position et
9
Chapitre I : Généralités sur la robotique
Le logiciel programmé peut faire partie du système puisque celui-ci joue un très grand
rôle dans l’amélioration des performances du robot.
Système mécanique
Actionneur articulé + organe Capteurs
s terminal
Système de
commande et de
traitement de
l'information
C’est le volume de point balayé par l’effecteur, il est limité par les contraintes mécaniques des
articulations et il peut être divisé en deux :
C’est l’espace où est représentée la situation de tous ses corps, cela consiste à utiliser les
variables ou les coordonnées articulaires, le nombre de ces dernières correspond au nombre de
degrés de liberté de la structure mécanique, et qui exprime sa dimension N.
L’espace opérationnel est celui dans lequel est représentée la situation de l’effecteur. Sa
dimension est égale au nombre de paramètres indépendants nécessaire pour décrire la
situation de l’organe terminale dans l’espace. Dans l’espace tridimensionnel ce nombre est de
six : 3 pour la position, et 3 pour l’orientation du corps.
1.13.5. Précision est la mesure de combien est-ce que le manipulateur peut être proche d’un
quelconque point de l’espace de travail.
1.13.6. Répétabilité est la mesure de combien est ce que le manipulateur peut être proche de
retourner à un point enseigné précédemment. La majorité des manipulateurs sont très
répétable mais pas très précis.
La précision est affectée par les erreurs de calcul informatique, la précision des
machines, la construction du robot, les effets de flexibilité dû à la flexion des liens. C’est pour
cela que les robots sont construits avec une grande rigidité, sans haute rigidité la précision ne
peut être améliorée que par une sorte de mécanisme pour capter directement la position de
l’effecteur, par exemple : par vision.
La répétabilité est affectée par la résolution du régulateur, qui est le plus petit incrément
de mouvement détecté par le régulateur.
11
Chapitre I : Généralités sur la robotique
Le déplacement d’un objet d’un endroit à un autre est une action simple pour un être
humain, mais pour un robot ce n’est pas aussi facile, plusieurs méthodes ont été développées
pour définir la position de ce dernier dans un référentiel connu par le robot. Pour cela il faut
fixer un système de coordonnées sur l’outil et sur la base ou aussi appelé repère atelier, et
enfin trouver les transformations nécessaires qui décrivent les positions et orientations du
repère de l’outil dans le repère de base.
L'étude de la géométrie directe consiste à placer des repères sur chaque lien du robot et
d’établir les relations entre ces derniers, la méthode la plus répandue est celle de Denavit-
Hartenberg développée pour les structures ouvertes.
Le modèle cinématiques comme son nom l’indique est un modèle de vitesses, il exprime
les relations entre les vitesses articulaires de chaque joint et les vitesses cartésiennes de
l’effecteur. La variation des valeurs articulaire dans le temps qui implique une variation de la
position de l’organe articulaire est considérée comme vitesse.
12
Chapitre I : Généralités sur la robotique
Définit les équations de mouvement du robot, qui permettent d’établir les relations entre
les couples ou forces exercés par les actionneurs et les positions, vitesses et accélérations des
articulations. Cette modélisation peut être simulée par ordinateur pour synthétiser une
commande afin d’atteindre les performances désirées.
1.15. Conclusion :
Au cours du présent chapitre portant sur les généralités, il a été présenté un bref
historique de la robotique, l'évolution dans le domaine de l’industrie des robots en basant sur
les composantes d’un bras articulé ainsi que les propriétés et les différents types de robots.
Il a été cité aussi, quelques notions élémentaires de la robotique en se focalisant sur les
notions d'espace articulaire propre au robot et espace opérationnel propre à la tâche, de degré
de liberté, et d'actionneurs dédiés à la robotique. Enfin, le chapitre expose quelques
définitions des modèles mathématiques utilisés dans le domaine de la robotique et qui sont
nécessaires à la simulation et la commande de robots industriels.
13
Chapitre II
Modélisation de la structure
mécanique articulée du robot
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
2.1. Introduction :
En général, la commande d’un robot requiert non seulement le modèle dynamique sur
lequel est basée la synthèse de la loi de commande mais aussi, les modèles mathématiques,
dits de passage, qui permettent de faire le passage entre les différents espaces de coordonnées.
En effet, l’espace opérationnel où sont décrites les différentes tâches à réaliser par le robot
n’est pas adapté à la description des mouvements articulaires et vice versa
Dans le présent travail, la structure articulée d’un robot de type SCARA (Selective
Compliance Assembly Robot Arm) est étudiée, en vue d’établir ses différents modèles puis
tester son fonctionnement par simulation.
Il s’agit d’un bras manipulateur spatial à trois degrés de liberté de type RPP constitué
d’une articulation rotoïde suivie de deux articulations prismatiques, voir figure 2.1 :
Le robot baptisé HBM est constitué de trois segments actionnés par trois moteurs : le
premier est rotatif servant à la rotation de l'articulation rotoïde art.1, quant aux deux autres,
ils sont linéaires et servent à la translation des articulations prismatiques art.2 et art.3.
14
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
art.2
art.3
q2
q3
L
q1
z0
y0
art.1
x0
Figure 2.1 : Structure articulée du robot HBM.
Les repères associés aux différents articulations du robot sont apposées en adoptant telle
que représenté à la figure 2.2 [SPO] :
La situation d’un repère Ri par rapport à un repère Ri 1 peut être représentée par quatre
paramètres géométrique dits de Denavit-Hartenberg (D-H).
15
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
y1
x1 x2
z1 y2
q2
z2
q3
z3
L x3
q1 y3
z0
y0
x0
Figure 2.2 : Apposition des repères au robot HBM dans sa configuration initiale.
16
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
Numéro de Type de
d m a m
liaison liaison
1 rotoïde q1 90 L 0 90
2 prismatique 0 q2 0 90
3 prismatique 180 q3 0 90
C C S S S aC
S C S S C aS
Ti 1
i
(2.1)
0 S C d
0 0 0 1
l’argument est x .
S1 0 C1 0 1 0 0 0 1 0 0 0
C 0 S1 0 0 0 1 0 0 0 1 0
T0 1
1
; T1
2
; T2
3
(2.2)
0 1 0 L 0 1 0 q2 0 1 0 q3
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1
17
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
Les matrices de transformation homogène correspondant aux repères liés aux segments
par rapport au repère de la base respectent la relation de Chasles et sont telles que :
S1 C1 0 q2C1
C1 S1 0 q2 S1
T1 T0 T1
2 1 2
(2.3)
0 0 1 L
0 0 0 1
S1 0 C1 q2C1
C 0 S1 q2 S1
T0 T0 T0 T2 1
E 3 2 3
(2.4)
0 1 0 L q3
0 0 0 1
Le modèle géométrique direct (MGD) est l’ensemble des relations qui permettent
d’exprimer la situation de l’organe terminal E , c’est-à-dire les coordonnées opérationnelles de
l’outil, en fonction de ses coordonnées articulaires. Dans le cas d’une chaîne ouverte simple,
le MGD se lit dans la matrice T0E . En effet, la position de l’outil est donnée par les trois
x q2C1
y q2 S1 (2.5)
z L q
3
L’orientation de l’outil est définie par la manière dont les trois axes du repère de l’outil
sont disposés par rapport au repère de la base. Elle est donnée par la matrice de rotation
correspondant aux trois premières lignes et trois premières colonnes de T0E . Ce qui donne :
S1 0 C1
R C1 0 S1
E
0 (2.6)
0 1 0
18
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
Pour faire coïncider le repère de la base et celui de l'outil, ce dernier subit une rotation
autour de l'axe Z de q1 90 suivie d'une rotation autour du nouvel axe X de 90 suivie d'une
rotation autour du nouvel axe Z de 180 . Aussi, l’orientation de l’outil est-elle paramétrisée
par les angles d'Euler ZXZ suivants :
q1 90
90 (2.7)
180
Dans le cas du robot HBM, la matrice de rotation de l’outil est inutile car celle-ci est
invariante par rotation étant donné que l’outil présente une symétrie de révolution. Cela
signifie que le robot HBM peut seulement positionner l'outil sans l'orienter. Cela s'adapte,
bien-entendu, aux tâches industrielles les plus élémentaires comme le perçage, le fraisage
…etc.
q1 atan 2( x; y )
q2 x y
2 2
(2.8)
q L z
3
Le modèle cinématique direct (MCD) ou modèle des vitesses est l'ensemble des
relations exprimant les vitesses opérationnelles de l'outil (ou de l'un des segments) du robot en
fonction des vitesses articulaires. Il s'obtient intuitivement par dérivation du modèle
géométrique direct. Dans ce travail, le modèle cinématique direct s'obtient par dérivation de
(2.5) par rapport au temps. Il est donné comme suit :
19
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
x q2C1 q1q2 S1
y q2 S1 q1q2C1 (2.9)
z q
3
X=Jq (2.10)
q2 S1 C1 0
où: J = q2C1 S1 0
0 0 1
x q1
X= y ; q= q2 .
z q
3
q=J 1 X (2.11)
Il est à noter que le déterminant de J est det J q2 . Par conséquent, la seule position
singulière correspond à q2 0 qui ne peut en aucun cas se produire, car les butées mécaniques
ne le permettent pas.
S1 q2C1 0
1
J 1 = C1 q2 S1 0
q2
0 0 q2
X=Jq+Jq (2.12)
Inversement,
q = J 1 X J q (2.13)
x q1
X= y ; q= q2 .
z q
3
C'est l'ensemble des équations différentielles qui régissent les mouvements des
différentes articulations. De façon rigoureuse, le modèle dynamique d'un robot exprime les
positions, vitesses et accélérations articulaires en fonction des efforts (forces ou couples)
développés par les actionneurs équipant chaque articulation. Il a la forme suivante :
Γ = f (q, q, q) (2.14)
où : Γ C1 f 3 est le vecteur des couples/forces développés par les actionneurs, selon
T
f2
21
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
M : est la matrice d'inertie du robot, elle est symétrique définie positive et dépend
seulement des variables articulaires. Elle englobe tous les termes d'inertie ou de masse
des segments.
Pci est le vecteur position du centre de masse du segment i projeté dans le repère de la base. Il
est généralement difficile à obtenir pour une géométrie complexe du segment. Cependant dans
le cas d’un segment présentant une symétrie axiale, les deux composantes non axiales sont
nulles et l’autre est une fraction de sa longueur, voir figure 2.3.
22
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
D
L'application de (2.16) au robot HBM de la figure 2.2 permet d'obtenir les énergies
potentielles de chaque segment comme suit :
0
U1 m1 0 0 g 0 , ce qui donne :
L
1
U1 m1 g 1L
(2.17)
2 q2C1
U 2 m2 0 0 g 2 q2 S1 , ce qui donne :
L
U 2 m2 gL
(2.18)
q2C1
U 3 m3 0 0 g q2C1 , ce qui donne :
L q
3 3
4
U U i m1 1 m2 3m3 L 3m3q3 g (2.20)
i 1
23
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
1 1
K i mi v i2 I iωi2 (2.21)
2 2
Ii est le moment d’inertie du segment i autour de l'axe passant par son centre de masse.
Par ailleurs, les vecteurs v i et ωi s'expriment en fonction des vitesses articulaires q et des
ωi =J i (q)q (2.22.b)
relative au segment i.
torseurs cinématiques. Elle est donnée par la concaténation de i colonnes J ik , k=1…i comme
suit :
a0k 1
0
J ik Si l’articulation k est prismatique (2.23.b)
0
0
24
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
où : a0i est le vecteur constitué des trois premiers éléments de la troisième colonne de la
0
0
0
J1 J11
0
0
1
1 1 1
K1 m1v12 I1ω12 I1q12 (2.24)
2 2 2
q2 S1 C1 q2 S1 C1
q2C1 S1 q2C1 S1
0 0 0 0
J 21 ; J 22 ; J 2 ;
0 0 0 0
0 0 0 0
1 0 1 0
25
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
K K1 K 2 K 3 K 4
(2.27)
1
2
I1 I 2 I 3 m2 m3 q22 q12 m2 m3 q22 m3q32
1
2
1
2
d Lag Lag
i ; i 1, ,n (2.28)
dt qi qi
26
Chapitre II : Modélisation de la structure mécanique articulée du robot
1ère articulation :
d Lag Lag
C1 I1 I 2 I 3 m2 m3 q22 q1 (2.29)
dt q1 q1
2ème articulation :
d Lag Lag
f2 m2 m3 q2 m2 m3 q2 q12
dt q2 q2
(2.30)
3ème articulation :
d Lag Lag
f3 m3q3 3m3 g (2.31)
dt q3 q3
Les équations (2.29), (2.30) et (2.31) ensemble peuvent se mettre sous la forme (2.14). La
matrice d'inertie M(q) et le vecteur H(q,q) sont ainsi aisément identifiés :
I1 I 2 I 3 m2 m3 q22 0 0
M(q) 0 m2 m3 0 (2.37)
0 0 m3
0
2
H(q, q) m2 m3 q2 q1 (2.38)
3m3 g
L'effort de maintien (holding effort), correspondant à l’effort que doivent développer les
moteurs pour maintenir la configuration du robot en l’absence de tout mouvement, est donné
par l'expression :
0
Γ h 0 (2.39)
3 m3 g
2.8. Conclusion :
Pour expliciter les relations mathématiques de base qui lient les deux espaces de coordonnées
relatifs à la robotique à savoir l’espace articulaire et l’espace opérationnel, tous les modèles de
passage directs et inverses ont été développés.
28
Chapitre III
Génération de la trajectoire
de référence
Chapitre III : Génération de la trajectoire de référence
3.1. Introduction :
Les robots sont largement utilisés en industrie automobile, fabrication de circuits intégrés,
milieux hostiles, voire même en médecine pour déplacer, trancher, ébavurer, façonner…etc.
En industrie, le plus souvent ces tâches sont répétitives et exigent une trajectoire bien définie
en termes de cinématique et que l'outil du robot devra suivre dans l’environnement qui lui est
réservé.
Avant d’engager le robot dans l’usinage, les concepteurs font la planification de la tâche à
réaliser, en établissant une géométrie assez complète du parcours à emprunter par l’outil du
robot dans le temps et dans l’espace.
29
Chapitre III : Génération de la trajectoire de référence
Trajectoire désirée
2.5
1.5
1
Z0 (m)
0.5
0 Y0 (m)
0.5
0.4
0.3
2
0.2 X0 (m) 1.8
0.1 1.6
0 1.4
-0.1 1.2
1
-0.2 0.8
-0.3 0.6
-0.4 0.4
0.2
-0.5 0
30
Chapitre III : Génération de la trajectoire de référence
Autrement dit,
x x0 a b cos
y y0 a b sin (3.3)
z z
0
3.4. Evolution des paramètres de la trajectoire par la loi horaire de type Bang-bang
avec palier de vitesse :
La loi bang-bang avec palier de vitesse est la loi horaire optimale, parmi celles qui assurent la
continuité de la vitesse et de la position, cependant l’accélération reste discontinue. Cette loi
convient bien au cahier des charges. En effet, le mobile démarre à vitesse de balayage
nulle ( (0) 0) , accélère jusqu'à atteindre une vitesse maximum max à l’instant ta qu’il
maintient jusqu'à l’instant t f ta puis décélère pour atteindre une vitesse nulle à l’instant
max
t , 0 t ta
t a
(t ) max , ta t t f ta (3.4)
max (t t ), t t t t
ta f f a f
L’accélération (t ) est déduite en dérivant (3.4) par rapport au temps, elle est donnée par :
max
, 0 t ta
at
(t ) 0, ta t t f ta (3.5)
max , t t t t
ta f a f
La position t est obtenue en intégrant les équations de vitesse dans l’intervalle de temps
31
Chapitre III : Génération de la trajectoire de référence
Pour t 0, ta :
d
d dt (3.6)
dt
En intégrant les deux membres de (3.6) dans l’intervalle considéré,
t t
d dt
0
(3.7)
il vient :
t
max max
t tdt t2 (3.8)
0
ta 2ta
max
(ta ) ta (3.9)
2
Pour t ta , t f ta :
(t ) t
(t ) max
( ta )
d max dt
ta
(3.10)
Ce qui donne :
ta
(t ) max t (3.11)
2
Ainsi la position à l’ instant t f ta est donnée par :
3ta
t f ta max t f
2 (3.12)
Pour t t f ta , t f :
max
(t )
ta
t f t (3.13)
Ce qui donne :
max t
(t )
2ta
t 2
t f 2 ta 2 2tt f max t f 3 a
2
(3.15)
32
Chapitre III : Génération de la trajectoire de référence
max ta
(t )
2ta
t
a
2
max 3
2
(3.16)
ou encore :
(t f ) max (t f ta ) (3.17)
Or le cahier des charges, (t f ) = 8 la valeur de max est imposée par l’expression suivantes :
8
max (3.18)
t f ta
max 2
t , 0 t ta
2t a
t
(t ) max t a , ta t t f ta (3.19)
2
max (t 2 t 2f ta2 2t f t ), t f ta t t f
2ta
30
20
(t) [rad]
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
3
'(t)[rad/s]
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
"(t)[rad/s2]
-1
-2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps [s]
Figure 3.2 : Loi horaire de type Bang-Bang avec palier de vitesse de l'angle de balayage (t ) .
33
Chapitre III : Génération de la trajectoire de référence
max 2
t , 0 t ta
2ta
t
(t ) max t a , ta t t f ta (3.20)
2
max (t 2 t 2f ta2 2t f t ), t f ta t t f
2ta
max
t , 0 t ta
t a
(t ) max , ta t t f ta (3.21)
max (t t ), t t t t
ta f f a f
max
, 0 t ta
t a
(t ) 0, ta t t f ta (3.22)
max , t f ta t t f
ta
0.8
0.6
(t) [m]
0.4
0.2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0.08
0.06
'(t)[m/s]
0.04
0.02
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0.04
0.02
"(t)[m/s2]
-0.02
-0.04
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps [s]
Figure 3.3 : Loi horaire de type Bang-Bang avec palier de vitesse de la hauteur (t ) .
34
Chapitre III : Génération de la trajectoire de référence
xref x0 a b cos
yref y0 a b sin (3.23)
zref z0
T
Si X ref est le vecteur position désirée : xref yref zref alors,
x0 a b cos
Xref y0 a b sin (3.22)
z0
a cos a b sin
X ref a sin a b cos (3.23)
De même, la dérivation par rapport au temps de X ref conduit à :
35
Chapitre III : Génération de la trajectoire de référence
3.6. Conclusion
Le présent chapitre a été consacré à la description de la tâche à réaliser par le robot. Cette
description se traduit par une trajectoire à suivre par l'outil du robot. Il s’agit d’une spirale
conique d’Archimède. Pour la générer, une loi horaire bien adaptée de type loi bang-Bang
avec palier de vitesse a été utilisée pour paramétriser les paramètres générateurs et à partir de
laquelle ont été déduites toutes les grandeurs opérationnelles de références à savoir la
position, la vitesse et l’accélération.
36
Chapitre IV
Commande de mouvements
Chapitre IV : Commande de mouvements
4.1. Introduction :
En se basant sur l’équation dynamique du robot, différentes techniques ont été utilisées
pour la commande des bras manipulateurs, pour cela les contraintes dynamiques du robot
doivent être prises en compte ainsi que les paramètres qui les caractérisent.
1.1. Objectif :
Après avoir planifié la tâche à réaliser par le robot (spirale conique d’Archimède) et
déterminé les références en position, vitesse et accélération (chapitre précédent), il reste à
calculer une commande pour piloter les actionneurs des différentes articulations du robot afin
d’assurer la poursuite de la trajectoire désirée dont dépend essentiellement la qualité du
produit.
La stratégie de commande des mouvements d’un robot repose sur trois niveaux, à
savoir :
37
Chapitre IV : Commande de mouvements
Les efforts développés par les moteurs et appliqués aux articulations permettent au
robot de changer sa configuration. Selon les performances de la technique de commande
implémentée dans le régulateur, l’outil du robot parcourra une trajectoire réelle similaire à
celle qui est conçue par le générateur de trajectoire, voir figure 4.1.
Le problème de commande d’un robot manipulateur réside dans le fait que celui-ci
possède un modèle dynamique complexe, fortement non linéaire et fortement couplé. De plus,
il prend souvent une forme vectorielle.
Toutes les techniques de commande précédentes peuvent être comparées selon les
indices de performances fixés a priori. En effet, les performances de chaque système de
commande diffèrent selon la technique de synthèse et les spécifications du cahier des charges.
q3 , q3
Trajectoire
q2 , q2
v2 v3
X ref q ref Γ
Xq Régulateur
q1 , q1 z0
v1
1.3. Commande linéarisante par retour d’état non linéaire (computed torque) :
38
Chapitre IV : Commande de mouvements
ce qui constitue souvent une limite. En effet, le modèle dynamique d’un robot est dans la
majorité des cas est inextricable voire même impossible à établir. Lorsque l’application exige
des évolutions rapides avec des contraintes dynamiques, la commande doit prendre en compte
les forces d’interaction entre articulations. Cette théorie utilise le modèle dynamique du robot
pour le calcul de la loi de commande, ce qui conduit à des lois de commande centralisées non
linéaires. La commande par couple calculé permet de synthétiser facilement des régulateurs
de robots très efficaces, tout en fournissant un cadre pour rassembler les techniques de
commande classiques et quelques techniques de commande modernes.
I1 I 2 I 3 m2 m3 q22 q1 = C1
m2 m3 q2 m2 m3 q2 q1 = f 2
2
(4.2)
m q m g = f
3 3 3 3 3
u3 f3 . Le système différentiel (4.2) peut être mis sous forme d’état comme suit :
I1 I 2 I 3 m2 m3 x32 x2 = u1
m2 m3 x4 m2 m3 x3 x2 = u2
2
(4.3)
m x m g = u
3 6 3 3 3
39
Chapitre IV : Commande de mouvements
x1 x2
u1
x2 =
I1 I 2 I 3 m2 m3 x32
x3 x4
1
x4 = x3 x22 u2
m2 m3
x5 x6
1
x6 = 3 g u3
m3
y x
1 1
y2 x3
y3 x5
(4.4)
En analysant le système d’état (4.4), il en ressort que le robot est, du point de vue
automatique, un système carré causal à trois entrées de commande et trois sorties. De plus, il
est essentiellement et fortement non linéaire. Par ailleurs, il peut être décomposé en trois
sous-systèmes monovariables mais à interactions fortes, en prenant les couples
d’état : x1 , x2 , x3 , x4 et x5 , x6 . Cela permet d’avoir les sous-équations d’état suivantes :
x x
1 2
1
x2 = u1
(4.5.a)
I1 I 2 I 3 m2 m3 x3
2
y x
1 1
x3 x4
1
x4 = x3 x2
2
u2 (4.5.b)
m2 m3
y2 x3
40
Chapitre IV : Commande de mouvements
x5 x6
1
x6 = 3 g u3 (4.5.c)
m3
y3 x5
Les trois sous-systèmes non linéaires possèdent le même degré relatif qu’est 2. En effet,
1
y x u1
1 2
I1 I 2 I 3 m2 m3 x32
1
y2 x4 x3 x2
2
u2 (4.6)
m 2 m 3
1
y3 x6 3 g u3
m3
xi xi 1
xi 1 = fi ( X ) gi ( X )ui (4.7)
y x
i i
où X est le vecteur d’état du système global, i est un indice de génération tel que :
i 1,3,5 , fi et g i sont des champs de vecteurs de dimensions appropriées.
ei ei 1
(4.9)
ei 1 = fi ( X ) gi ( X )ui yiref
41
Chapitre IV : Commande de mouvements
ei ei 1
(4.11)
ei 1 = i
d ei 0 1 ei 0
i (4.12)
dt ei 1 0 0 ei 1 1
e
i kip kid i kip ei kid ei 1 (4.13)
ei 1
où les gains de conception kip et kid sont calculés de manière à assigner à l’asservissement une
paire de pôles dominants. Ces derniers s’expriment en fonction du temps de réponse désiré ts
p1,2
3
tr
j 1 2 (4.14)
Afin d’assurer une poursuite de la trajectoire, les erreurs de poursuite doivent être
asymptotiquement stable avec un régime dynamique doux sans forte sollicitation des moteurs,
les spécifications temporelles ts et sont choisies telles que :
La loi de commande décentralisée réelle est déduite de (4.10). Elle est donnée par :
42
Chapitre IV : Commande de mouvements
ui =
1
gi ( X )
i yiref fi ( X ) (4.18)
A partir de (4.6), (4.8), (4.13), (4.17) et (4.18), les trois lois de commande décentralisées
s’expriment comme suit :
u1 = I1 I 2 I 3 m2 m3 q22 1000 q1 q1ref 44.3 q1 q1ref q1ref
u2 = m2 m3 1000 q2 q2 ref 44.3 q2 q2 ref q2 ref q2 q1
2
(4.19)
u3 = m3 1000 q3 q3ref 44.3 q3 q3ref q3ref 3 g
Il faut noter que cette loi de commande décentralisée, qui utilise la technique de
linéarisation, exige la connaissance parfaite du modèle dynamique notamment, la matrice
M et le vecteur H . Cela représente un inconvénient majeur du point de vue robustesse de la
commande aux incertitudes de modélisation qui sont, dans la plupart des cas, inévitables
[SPO]. Néanmoins, actuellement les systèmes robotique industriels sont le plus souvent dotés
de systèmes d’estimation paramétrique qui les aident à identifier la moindre modification ou
variation des paramètres du robot. De plus, dans l’espace d’état linéaire, la marge de phase
vaut :
Qui est considérée assez suffisante pour couvrir les faibles déviations paramétriques.
Longueurs en m : L 1.00 .
Moment d’inertie en K.m2 : I1 0.1 , I3 I 4 0.02 .
43
Chapitre IV : Commande de mouvements
Situation de défaillance : des incertitudes de modélisation non structurées de l’ordre 30% sur
la matrice d'inertie M(q) et de 90% sur le vecteur H(q,q) sont considérées.
Pour chaque situation, un indice de performance IAE est calculé comme suit :
I
0
e( ) d (3.8)
Cet indice quantifie la norme de l'écart entre la position désirée et la position réelle de
l'outil. Par conséquent, il mesure l'efficacité du système de commande du robot en termes de
précision.
Trajectoire
80
70
60
50
z [cm]
40
30
20
10
60
40
160
20 140
0 120
100
-20 80
-40 60
40
-60 20
y [cm]
x [cm]
44
Chapitre IV : Commande de mouvements
Coordonnées opérationnelles
150
xref
x
Position x [cm]
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
100
yref
50 y
Position y [cm]
-50
-100
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
80
zref
60 z
Position z [cm]
40
20
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps [s]
Vitesses opérationnelles
800
vxref
vitesse sur x [cm/s
600 vx
400
200
-200
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
100
vyref
vitesse sur y [cm/s
50 vy
0
-50
-100
-150
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
300
vzref
vitesse sur z [cm/s
200 vz
100
-100
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps [s]
45
Chapitre IV : Commande de mouvements
Coordonnées articulaires
50
q1 [°]
-50
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
150
100
q2 [cm]
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
100
80
q3 [cm]
60
40
20
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps [s]
Efforts de commande
2
1
Couple 1 [N.m]
-1
-2
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
150
100
Force 2 [N]
50
-50
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
0
Force 3 [N]
-5
-10
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps [s]
46
Chapitre IV : Commande de mouvements
Trajectoire
90
80
70
60
z [cm]
50
40
30
20
10
60
40
160
20 140
0 120
100
-20 80
-40 60
40
-60 20
y [cm]
x [cm]
Coordonnées opérationnelles
150
xref
x
Position x [cm]
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
100
yref
50 y
Position y [cm]
-50
-100
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
100
zref
80 z
Position z [cm]
60
40
20
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps [s]
47
Chapitre IV : Commande de mouvements
Vitesses opérationnelles
600
vxref
vitesse sur x [cm/s
400 vx
200
-200
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
100
vyref
vitesse sur y [cm/s
50 vy
0
-50
-100
-150
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
200
vzref
vitesse sur z [cm/s
150 vz
100
50
-50
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps [s]
Coordonnées articulaires
50
q1 [°]
-50
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
150
100
q2 [cm]
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
100
80
q3 [cm]
60
40
20
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps [s]
48
Chapitre IV : Commande de mouvements
Efforts de commande
2
1
Couple 1 [N.m]
-1
-2
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
100
50
Force 2 [N]
-50
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
0
Force 3 [N]
-5
-10
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps [s]
D’après les résultats de simulation donnés aux figures 4.2 et 4.3, il est clair que la
propriété d'atteignabilité est satisfaite avec une continuité des mouvements opérationnels et
articulaires. De même, la propriété de répétabilité est effective avec des mouvements continus
dans les deux espaces opérationnel et articulaire. En effet, les mouvements en x et y sont
quasi-périodiques sur le palier de vitesse.
L’analyse des courbes relatives aux efforts développés montre qu'ils sont admissibles et
loin des limites des actionneurs. La commande par couple calculé s’avère donc très
performante et donne de bons résultats dans le cas où le modèle est certain, avec un indice I =
23.1%. Néanmoins, dans la situation de défaillance les performances du système de
commande sont très légèrement dégradées avec un indice I = 26.90 %.
D’après ce qui précède, la loi de commande décentralisée est très performante et est
considérée donc fiable. De plus, elle a montré une habileté remarquable dans le rejet de
perturbations relatives aux incertitudes paramétriques. En effet, avec 10% seulement de
connaissance sur le vecteur H(q,q) , la loi de commande a maintenu le fonctionnement avec
des performances très acceptables. Cela signifie que, avec cette loi de commande, il n’est pas
nécessaire lors de la conception d’aller dans les détails concernant les termes gravitationnels
et de Coriolis.
49
Chapitre IV : Commande de mouvements
4.7. Conclusion :
Le choix a été fait sur la technique du couple calculé décentralisé où tout moteur a son propre
système de commande. Cette méthode de commande a été appliquée avec succès au système
robotique dans l'objectif de piloter les moteurs de manière à astreindre l’outil à parcourir la
trajectoire opérationnelle conçue précédemment. De plus, la loi de commande proposée a
montré une robustesse en performance très suffisante ce qui permettra d’apaiser la tâche du
concepteur.
50
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
applications industrielles néanmoins la majorité utilisent dans la commande de ces robots des
commandes linéaire, qui ne prennent pas en considération la dynamique du manipulateur, ces
dernières peuvent donner du bon résultat mais rencontrent des difficultés pour les grandes
vitesses où les forces centrifuges et de Coriolis ne peuvent etre négligées.
Pour cette raison dans ce projet nous avons traité le probleme de la modélisation et la
commande d’un robot de type SCARA afin d’effectuer une tache désirée. En tenant en
compte la géométrie de ce dernier, Et des forces qui lui sont appliquées.
Dans le chapitre suivant nous avons générer la trajectoire désirée, en suivant la loi horaire
Bang-Bang afin d’éviter les rebonds et ainsi protéger notre robot.
Afin de piloter le manipulateur, et avant toutes choses il est très judicieux de voir si le
système est commandable, nous avons effectué une étude de la dynamique des zéros, pour
vérifier si ces derniers sont stables ou pas, à la fin le robot n’en possédait pas.
Même si les résultats de simulation ont été satisfaisants, ils montrent de légère
perturbation face aux erreurs de modélisation. Cela n’est pas fatal pour la majorité des
applications industrielles. Néanmoins si une grande précision est imposée par le cahier de
charge, ce manque de robustesse peut s’avérer nocif.
Meme si cette méthode nécessite un temps de calcul plus élevé que les commandes dites
classique, elles donnent de meilleurs résultats, de précision et robustesse surtout lors des
applications à grande vitesse, le choix d’une technique de commande au profit d’un autre doit
faire l’objet d’un compromis et dépend surtout du cahier des charges.
Le choix d’un projet pluridisciplinaire comme celui-ci nous a permis d’approfondir nos
connaissances dans ses différents domaines, cela a été une riche expérience notamment dans
un domaine tel que la robotique qui par ailleurs est d’actualité. Cependant, le problème auquel
nous nous sommes heurtés a été le manque de connaissances précédentes en robotique, ce
projet est justement un grand pas vers la découverte des concepts fondamentaux de ce vaste.
https://fr.statista.com/infographie/15793/densite-robots-industriels/