Comment Devenir Le Coach Scolaire de Son Enfant
Comment Devenir Le Coach Scolaire de Son Enfant
Comment Devenir Le Coach Scolaire de Son Enfant
enfant ?
Hélène VINCENT
Introduction
Pourquoi ce livre ? Pour qui ?
L’importance du silence
Nous avons tous besoin de silence pour travailler, pour nous
concentrer. Si vous tentez d’apprendre une poésie dans un milieu
sonore vous serez parasité par le bruit indubitablement. Vos canaux
sensoriels seront bouchés : il est rare de pouvoir faire plusieurs
choses à la fois ! Je vous donne un exemple : vous êtes au
restaurant, un soir, placé en face de la personne qui vous
accompagne. Vous passez une agréable soirée quand soudain vos
oreilles captent des bribes de la conversation de la table de derrière.
Tous vos sens vont alors se mobiliser afin d’écouter au mieux (et le
plus discrètement possible évidemment) cette conversation. En
faisant cela, vous répondez à votre curiosité la plus coriace, mais
vous passez également à côté des propos de votre interlocuteur
situé en face de vous ! Vous ne pouvez pas suivre deux
conversations en même temps. Votre enfant est comme vous. Il ne
peut pas non plus écouter et chanter sa chanson préférée tout en
donnant du sens à ses exercices de grammaire. De même, il ne peut
pas suivre vos propos s’il est possible pour lui de capter les
dialogues du téléfilm diffusé tout près du bureau où il travaille !
En outre, les neurosciences sont formelles, le silence est un
élément indispensable à notre bon fonctionnement cérébral[6]. Vous
avez donc tout intérêt à réduire au maximum les sources de
nuisances acoustiques lorsque se dérouleront vos séances de
coaching.
La place de la musique ?
Il est possible que le silence provoque une sorte d’angoisse
chez votre enfant. Dans la société agitée et très bruyante dans
laquelle il évolue, il sera peut-être difficile de le convaincre dans un
premier temps d’effectuer ses devoirs dans un silence absolu. Un
fond musical peut alors être proposé si vous avez remarqué que la
musique fait diminuer l’appréhension de votre enfant face au travail
scolaire. Toutefois, à mon sens, il est préférable d’utiliser la musique
en fond sonore pour certaines tâches seulement : techniques
opératoires déjà acquises, réalisation de carte mentale, arts
plastiques. Aussi, vous devrez privilégier les morceaux
instrumentaux aux morceaux avec des textes qui perturberont la
concentration de votre enfant. Selon le professeur de
neuropsychologie à l’université de Caen, Hervé Platel « Les paroles
nous distraient cognitivement. Etant donné que le travail nécessite
de manipuler par le langage notre réflexion intérieure, notre réflexion
linguistique sera bien évidemment perturbée par le texte. »[7] La
musique agissant comme un aimant face à l’attention[8], nous
pouvons comprendre que le silence soit à privilégier lors des devoirs
à la maison.
Mais alors la musique est-elle totalement à balayer lorsque l’on
touche aux apprentissages scolaires ? Bien sûr que non, seulement
elle doit moins s’inscrire dans l’écoute passive que dans la pratique
dirons-nous. Il est important de relever que les dernières recherches
scientifiques tendent à prouver que le langage et la musique
partagent les mêmes réseaux neuronaux et que
consubstantiellement, en faisant agir différentes zones du cerveau,
la pratique de la musique aiderait les petits apprenants souffrant de
troubles cognitifs comme les enfants dyslexiques[9] ! La musique,
facteur de gaieté et de plaisir, entraîne, par ses notes, par ses
rythmes propres, la mémoire de travail. Ainsi, une leçon plus difficile
que les autres, une poésie perçue comme rébarbative, peuvent être
mises en chanson afin de stimuler la mémoire mais également le
plaisir et le partage. Concrètement, demandez à votre enfant quelle
est sa chanson préférée du moment, écoutez-la ensemble puis
identifiez avec lui la structure du morceau (introduction, couplet,
refrain, couplet…). Ensuite, tentez de caler les termes de la leçon
sur cette fameuse structure. Le succès sera garanti même pour les
personnes qui n’ont pas l’oreille musicale ! Vous risquez seulement
de partager un franc fou rire en cas de dysharmonie ! Parfois, il faut
se risquer à composer comme pour l’apprentissage des
terminaisons de l’imparfait par exemple. Je vous propose un aperçu
de paroles, à vous de deviner sur quel « tube » je l’ai appliqué :
Partie du premier couplet :
« L’imparfait s’installe doucement dans la pièce,
La conjugaison est reine à son tour
Ais, ais, ait, ions, iez, aient (…)
Refrain : « L’imparfait ! c’est gagné, il me suffit de réviser
AIS AIS AIT
IONS IEZ AIENT
Me voilà, roi/reine de l’imparfait ! J’aime conjuguer !
Les verbes n’ont pour moi plus de secret[10] »
De tout temps, les jeux tiennent une place forte dans les
apprentissages, dans les stratégies pédagogiques. Facteurs de
socialisation, les jeux se révèlent être des mécanismes
d'apprentissage communs à toutes les cultures humaines mais
également chez de nombreuses espèces animales. Les lions, par
exemple, n’apprennent pas à chasser par instruction directe mais
par modélisations et jeux[24].
Sans exclure la notion d’effort, l’apprenant, à travers le jeu, est
plus enclin à s’investir dans les apprentissages. L’aspect rébarbatif
des apprentissages est ainsi gommé. Les jeux de cartes, d’adresse,
de mémoire et de plateaux sont des ressources inépuisables. Les
jeux vidéo peuvent également devenir de bons outils afin de
renforcer la motivation des enfants envers les apprentissages.
Quand votre enfant joue à un jeu vidéo, il est concentré et attentif.
Un joueur n’est pas passif, il doit toujours définir ses objectifs, établir
des stratégies et persévérer afin de performer puis passer au niveau
supérieur. Il fait preuve en parallèle d’une grande habilité puisqu’il
manipule son clavier/sa manette sans regarder ses doigts. Toutefois,
il est important de souligner que les écrans font travailler la mémoire
à court terme et la gratification immédiate.
La ludification des apprentissages par le numérique ou
comment adapter les mécaniques du jeu dans le domaine des
apprentissages
Films
Séries
De nos jours, les séries font florès et, tout comme les films,
constituent un fond précieux à exploiter, en particulier pour les
adolescents. Les épisodes, souvent courts, peuvent assurer une
certaine détente, apporter un vrai plus au programme scolaire et en
même temps faire travailler le vocabulaire (français ou étranger si
jamais les épisodes sont visionnés en version originale). La série
Casa de Papel peut être choisie pour travailler l’espagnol,
l’indémodable série Friends pour travailler son accent américain et
réviser les mots de tous les jours, Un village français afin de
connaître le quotidien des Français pendant l’occupation allemande
ou encore sur le même sujet en version animée Les grandes
grandes vacances... Vous avez le choix de piocher aussi bien dans
les grands « classiques » que dans les nouveautés. Vous pourriez
être happés aussi par les intrigues et en profiter pour consolider vos
compétences avec votre enfant !
Applications
Sophrologie
La balade en forêt
Il était une fois, un roi bon et juste qui avait pris beaucoup de
soin à agrémenter les immenses jardins de son château avec toutes
sortes d’arbres, de plantes et de fleurs, tous aussi beaux,
majestueux et parfumés les uns que les autres. Ses jardins
resplendissaient de beauté et offraient un spectacle inégalé à mille
lieues alentours.
Il prenait un plaisir chaque jour renouvelé à se promener dans ces
jardins habillés par autant de grands arbres dont les cimes tutoyaient
les nuages que de petits massifs de fleurs aux couleurs
changeantes et aux parfums enivrants.
Un jour, le bon roi dut s’absenter pour un voyage officiel.
À son retour, il n’avait qu’une hâte : retrouver les couleurs, les
parfums et la composition harmonieuse de ses jardins. Il eut un choc
en constatant que les plantes et les arbres qu’il aimait tant étaient en
train de mourir et sécher. Il s’adressa au pin, autrefois majestueux et
plein de vie, et lui demanda ce qui avait bien pu se passer.
Le pin lui répondit avec un air triste : « J’ai regardé le pommier
et je me suis dit que jamais je ne serai capable de produire d’aussi
beaux et bons fruits qu’il ne porte. Je me suis découragé et j’ai
commencé à sécher. »
Le roi alla trouver le pommier qui lui aussi était sur le point de mourir.
Il l’interrogea à son tour et celui-ci dit avec un air plus triste encore
: « En regardant la rose et en sentant son parfum enivrant, je me
suis dit que jamais je ne serai aussi agréable à regarder et aussi
parfumé qu’elle. C’est alors que je me suis mis à sécher. »
Comme la rose était elle-même en train de sécher, il alla lui
parler et elle lui avoua avec l’air le plus triste du monde : « Comme
c’est dommage que je n’aie pas l’âge de l’immense érable sage
planté au loin ! Comme c’est dommage que mes feuilles ne
deviennent pas aussi dorées comme les siennes à l’automne ! Dans
ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs, aussi parfumées
soient-elles ? Je me suis donc mise à dépérir. »
C’est alors qu’une toute petite fleur attira l’attention du roi.
Alors qu’il l’avait à peine remarquée auparavant, elle semblait
aujourd’hui capter toute la lumière et baigner les jardins de son doux
parfum. Elle n’était en rien comparable aux autres végétaux
desséchés du jardin. Le roi, intrigué, l’interrogea sur sa surprenante
vitalité.
« J’ai failli me dessécher, répondit-elle, car au début je me désolais.
Jamais je n’aurai la majesté d’un pin qui conserve sa verdure toute
l’année ; ni la beauté et encore moins le parfum de la rose ; et que
dire de la sagesse de l’érable ! Désespérée que j’étais, j’ai voulu
mourir moi-aussi. Puis je me suis rappelé que vous aviez choisi de
me placer ici, de m’arroser, de prendre soin de ma terre, vous
m’avez accordé autant d’importance qu’au pin, qu’à la rose et qu’à
l’érable, c’est donc que vous vouliez de moi autant que des autres,
telle que je suis, et que j’ai toute ma place dans ce jardin. A partir de
ce moment-là, j’ai décidé de m’aimer telle que je suis et de
contribuer à mon niveau à rendre ce jardin aussi agréable que
possible. C’est exactement ce à quoi je m’emploie depuis que vous
êtes parti et ce à quoi je m’emploierai tant que je serai en vie. »
Auteur inconnu
Le stress peut à la fois être un outil de performance mais
également un facteur sclérosant. En conscientisant grâce à ces
disciplines douces les formes de stress auxquelles il est soumis,
votre enfant franchira des paliers significatifs. Tentez l’expérience
auprès de lui et observez les bénéfices au bout de quelques de
semaines de pratique. En parallèle de ces pratiques, ayez cette
exigence de toujours vous adresser avec bienveillance et empathie
à votre fille ou votre fils. Aussi, ne soyez pas économe en gestes
réconfortants, en câlins, car ces attitudes sont hautement précieuses
puisqu’elles influent sur la maturation du cerveau, des lobes frontaux
et ses circuits cérébraux[51].
Apprendre une leçon et préparer les présentations orales
La répétition
La répétition est l’exercice le plus important car l’aisance vient
de la répétition. Dans sa tête, à voix haute, à voix basse, l’apprenant
« redit » avec les mêmes mots. Il s’entraîne à la maîtrise de sa
leçon. Il n’est pas nécessaire de faire répéter son enfant une heure
entière. Au contraire, encouragez-le à fractionner son temps
d’apprentissage. Les pauses sont nécessaires d’autant que les
neuroscientifiques ont mis au jour le fait que les déchets propres au
cerveau s’évacuent lorsque nous nous reposons, lorsque nous nous
immergeons notamment dans nos rêveries[53].
La récitation
La récitation est associée à la répétition. Une fois la leçon
apprise et travaillée, il est temps de réciter son savoir à quelqu’un
d’autre : ses parents, sa nounou, son frère ou sa soeur... Le fait que
la récitation se fasse devant quelqu’un d’autre est essentiel puisqu’il
induit que la leçon doit être sue. L’enfant ne sollicitera pas son public
pour une poésie apprise à moitié. De même, seule la personne face
à laquelle il restituera sa leçon pourra donner un regard objectif et
apporter d’éventuelles corrections ou remarques constructives. Si
l’élève est seul(e), il n’est pas impossible qu’il ou elle ait de mauvais
réflexes, apprenne des petites erreurs. L’enfant peut répéter devant
son miroir, s’enregistrer ou encore se filmer, mimer, marcher, mais il
doit en parallèle réciter devant quelqu’un d’autre pour avoir un vrai
retour. Votre présence auprès de lui dans cette démarche
d’apprentissage est primordiale.
C’est à vous de définir les axes à prioriser dans cette optique. Par
exemple, si vous faites le constat que votre enfant peine dans la
compréhension des consignes des exercices donnés, n’hésitez pas
à intégrer la lecture de consignes dans vos pratiques
pluridisciplinaires quotidiennes. Effectivement, lire les consignes,
c’est lire pour faire. Une compréhension imparfaite d’une consigne
écrite engendre des difficultés majeures et peuvent impacter
gravement le parcours scolaire d’un enfant. D’où l’importance
d’entraînements quotidiens.
Questions Réponses
A. Calcule 1004 X 2406 1. L’Amazone.
B. Quel est le plus long fleuve 2. Londres est la capitale de
du monde ? l’Angleterre.
C. Cite trois noms communs 3. Le point 0 est le centre du
commençant par la lettre b. cercle.
D. Raconte tout ce que tu as fait 4. 2 415 624
avant d’arriver à l’école ce 5. Lorsque mon réveil a sonné,
matin. j’avais déjà les yeux ouverts
car j’avais hâte de retrouver
mes copains après ce long
week-end. Papa avait déjà
dressé la table pour le petit
déjeuner. J’ai englouti deux
tartines au beurre salé et bu
mon chocolat chaud. Ensuite,
je me suis habillé et brossé
les dents. J’ai vérifié que tout
était bien mis dans mon
cartable puis je suis allé à
l’école.
6. Biberon, breloque, bureau.
7. La pyramide de Kheops.
8. À 16h45.
8) Se faire confiance !
Conclusion
ABT Clark, Serious Games, New York, The Viking Press, 1975
LEVITIN Daniel J., This is your brain in music, The science of the
human obsession, Penguin, 2006, 336 pages
VAN ECK Richard, « Digital game-based learning: it’s not just the
digital natives who are restless ». EDUCAUSE Review, vol. 41, no. 2
(March/April 2006)
http://www.sahaja-var.com/medias/files/recherches-medicales-sur-
les-effets-de-la-meditation-sahaja-yoga.pdf;
http://www.nytimes.com/2010/12/07/science/07brain.html
Introduction
Un espace dédié
Un bon éclairage
Un bureau ou une table de travail ?
L’environnement sonore
L’importance du silence
La place de la musique ?
Séances de travail en semaine après l’école
Les séances de travail plus longues : week-end ou vacances scolaires
Apprendre à apprendre
Optimiser le coaching scolaire et créer des stratégies
L’attention, le nerf de la guerre
Les différents contextes
Mieux se connaître pour être plus attentif
L’alliance parent-professeur
Appréhender et gérer l’échec/l’erreur
Conclusion
Bibliographie
Table des matières
[1] BETTELHEIM Bruno, Pour être des parents acceptables, Paris, Robert Laffont, 2001,
400 pages
[2] GLASEL Hervé, Une école sans échec. L’enfant en difficulté et les sciences cognitives,
Paris, Odile Jacob, collection dirigée par Stanislas Dehaene, 2013, p.23
[3] GRIMPET Matthieu, Le coaching scolaire. Aidez votre enfant à découvrir et à
développer son potentiel, Paris, Eyrolles, Apprendre autrement, 154 pages, p. 81
[4] Dossier « L’éclairage dynamique en milieu scolaire facteur de « meilleur
apprentissage » » dans Lux n° 259, pp.28-30
[5] http://www.syndicat-eclairage.com/wp-content/uploads/2016/06/SyndEclairage-
Renovation-des-ecoles-SMCL2016.pdf
[6] LE VAN QUYEN Michel, Cerveau et silence, Les clés de la créativité et de la sérénité,
Paris, Flammarion, 2019
[7] PLATEL Hervé, « Travailler en musique : pourquoi ça peut être efficace mais pas
n'importe comment » dans Atlantico, mars 2014 ; PLATEL Hervé (dir.), LE CHEVALIER
Bernard (dir.), EUSTACHE Francis (dir.), Le cerveau musicien. Neuropsychologie et
psychologie cognitive de la perception musicale, Paris, De Boeck Supérieur, coll Questions
de personne, 2010, 328 pages.
[8] Les travaux du docteur Daniel J. Levitin, musicien et chercheur en psychologie cognitive,
ont même fini de me convaincre sur le sujet : LEVITIN Daniel J., This is your brain in music,
The science of the human obsession, Penguin, 2006, 336 pages
[9] Habib, Michel, et al. « Musique et dyslexie : vers une rééducation cognitivo-musicale
intermodalitaire des « troubles dys » », Développements, vol. 16-17, no. 3, 2013, pp. 36-60
[10] La chanson « Libérée, délivrée » du film de la Reine des Neiges.
[11] LETRAIT Muriel, SALANE Fanny, « Le temps consacré aux enfants : les enseignantes
et les enseignants se distinguent-ils des autres diplômés de l’enseignement supérieur ? »
dans Economies et statistiques, n°478- 479-480, 2015
[12] DEHAENE Stanislas, Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines, Paris,
Odile Jacob, 2018, 320 pages, p. 315
[13] Terme introduit et conceptualisé par Flavell en 1976 : "La métacognition se rapporte à
la connaissance qu´on a de ses propres processus cognitifs, de leurs produits et de tout ce
qui touche, par exemple, les propriétés pertinentes pour l´apprentissage d´informations et
de données... La métacognition se rapporte entre autres choses, à l´évaluation active, à la
régulation et l´organisation de ces processus en fonction des objets cognitifs ou des
données sur lesquelles ils portent, habituellement pour servir un but ou un objectif concret."
dans FLAVELL J.H., « Metacognitive aspects of problem-solving », In L.B., Resnick
(Ed.). The nature of intelligence. Hillsdale, N.J.: Lawrence Erlbaum Associates, 1976
[14] BARTH Britt-Mari, Le savoir en construction, former à une pédagogie de la
compréhension, Paris Retz, 1993
[15] DEHAENE Stanislas, op. cit., p. 28
[16] DELVOLVÉ Nicole, Tous les élèves peuvent apprendre. Aspects psychologiques et
ergonomiques des apprentissages scolaires, Paris, Hachette Education, 2005.
[17]
SOPRANO Ana Maria sur « La mémoire humaine : nature et types » dans SOPRANO
Ana Maria, NARBONA Juan, La mémoire de l'enfant : Développement normal et
pathologique, traduit de l’espagnol par VANNETZEL Léonard et LEMAINE Isa Laure,
Vottem, Elsevier- Masson, 2009, 200 pages, pp.2-38
[18] Conclusions proposées par le philosophe allemand Hermann Ebbinghaus après avoir
étudié la mémoire avec une méthode expérimentale en 1885, SOPRANO Ana Maria,
NARBONA Juan, idem, pp. 27-28
[19] SOPRANO Ana Maria sur « La mémoire humaine : nature et types » dans SOPRANO
Ana Maria, NARBONA Juan, La mémoire de l'enfant : Développement normal et
pathologique, p. 29
[20] Le logiciel nommé “Inspiration” est formidable afin de réaliser de belles cartes
mentales.
[21] Plus concrètement, lorsqu’elle parle de la méditation Sahaya Yoga par exemple, elle
indique que cette méditation particulière permet de résoudre des problèmes découlant
directement des troubles d’attention tels qu’un manque d’estime de soi, l’anxiété et une
amélioration de la qualité de la relation parent enfant http://www.sahaja-
var.com/medias/files/recherches-medicales-sur-les-effets-de-la-meditation-sahaja-yoga.pdf;
Linda J. Harrisson, Ramesh Manocha et Katya Rubia, « Sahaya yoga Maditation as Family
Treatment Programme for Children with attention Deficit Hyperactivity Disorder”, Clinical
Child Psychology and Psychiatry 9, n°4 2004, pp.479-497
[22] DEHAENE Stanislas, s’appuyant en particulier sur les travaux de la psychologue
BAVELIER Daphné (vous pouvez d’ailleurs consulter en ligne l’un de ses articles datant de
2012 sur ce sujet : Bavelier, Daphne, 2012, « Learning, Attentional Control, and Action
Video Games », Current Biology,vol. 22, no 6, p. 197-206), Apprendre ! , op. cit., p. 216.
[23] DEVILLARD Olivier, préface de l’ouvrage GABRIEL Gaëtan, Coaching scolaire,
Augmenter le potentiel des élèves en difficulté, Bruxelles, De Boeck, 2011, 222pages, p.12
[24]Van Eck Richard 2006. « Digital game-based learning: it’s not just the digital natives
who are restless ». EDUCAUSE Review, vol. 41, no. 2 (March/April 2006) 2006 Richard
Van Eck. This article will be published in EDUCAUSE Review, vol. 41, no. 2 (March/April
2006) et TOSCANI Pascale, Comprendre le cerveau de son enfant, Paris, Hatier Grand
Public, Côté parents, 2009, 224 pages
[25] FERREIRA Alcino, « Jeux sérieux et langue de spécialité : trois exemples de
ludification pour l’apprentissage de l’anglais naval », Recherche et pratiques pédagogiques
en langues de spécialité, Vol. XXXIII N° 1 | 2014, 66-90, citant les travaux de Carey, B.
2010. « Tracing the spark of creative problem-solving ». Article en ligne du New York Times.
http://www.nytimes.com/2010/12/07/science/07brain.html; Kounios, J. & M. Beeman. 2009.
« The Aha! moment: the cognitive neuroscience of insight ». Current Directions in
Psychological Science. Vol. 18(4) : 210-216 ; Sussan, R. 2011. « Les ambigüités de la
gamification ». Article en ligne du
site InternetActu.net. http://www.internetactu.net/2011/03/01/les-ambiguites-de-la-
gamification/
[26] ABT Clark, Serious Games, New York, The Viking Press, 1975 et KASBI Yasmine, Les
Serious Games: Une Révolution, Paris, Edipro, 2013.
[27] Nous pouvons également citer les jeux sérieux disponibles en accès libre sur le site
www.cite-sciences.fr tels Le froid c’est chaud ; De simples machines ; Quand la terre
gronde ; Sur les pas de Darwin aux Galapagos ; Ma maison, ma planète et moi…
[28] Minecraft est un jeu de construction mentale d’un monde cubique avec une certaine
appréhension de l’espace géographique (cartes avec boussole, mémorisation des
espaces…). En 2017, Minecraft est le jeu le plus connu et en tête des téléchargements sur
la Nintendo Switch par exemple.
[29] SBT Human(s) Matter
[30] Expression empruntée à Marc Prensky, M. 2001. « Digital natives, digital
immigrants ». On the horizon, vol. 9(5), October 2001
[31] Auteur : Wolfgang Kramer ; Illustrateur : Franz Vohwinkel ; Contenu : 104 cartes, règle
du jeu ; Format boite : 14.5 x 10.7 x 2
[32] Auteur : Jacques Zeimet ; Illustrateur : Johann Rüttinger, Lena Kappler & Rolf Vogt ;
Contenu : 112 cartes Légumes, 16 cartes Légumes tabous (avec des cafards), règle du
jeu ; Format boite : 11 x 11 x 3,5 ; Récompenses : Japan Boardgame Prize 9ème prix
(2008) (JAPON)
[33] FERRO Marc, Cinéma et Histoire, Paris, Bibliothèque médiation, 1977, 168 pages
[34] SCIAUD-FRACHIN Jeanne, Mais qu’est-ce qui l’empêche de réussir ? Paris, Odile
Jacob, 2015
[35] Expertise collective Inserm, Rythmes de l’enfant. De l’horloge biologique aux rythmes
scolaires, Paris Les éditions Inserm, 2001, 106 pages
[36]
M.-J. Guedj-Bourdiau, « Claustration à domicile de l’adolescent. Hikikomori » dans
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, Volume 169, Issue 10, December
2011, Pages 668-673
[37] MCEWEN Bruce, NASCA Carla, D GRAY Jason, “Stress effects on neuronal structure :
Hippocampus, amygdala and prefrontal cortex”, dans Neuropsychopharmacology, 2016, n°
41, pp. 3-43
[38] GUEGUEN Catherine, Heureux d’apprendre à l’école : comment les neurosciences
affectives et sociales peuvent changer l’éducation, Paris, Les Arènes, Robert Laffont, 2018,
342 pages
[39] Aïm Philippe, Ecouter, parler, soigner, Guide de communication et de psychothérapie à
l’usage des soignants, Paris, Sciences du soin, Collection dirigée par Marie-Ange Coudray,
2015, 200 pages
[54]PÉPIN Charles, La confiance en soi, une philosophie, Paris, Allary Éditions, 2018, 120
pages, p. 7
[55] Extrait de TOURNIER Michel, Vendredi ou la vie sauvage, Paris, Gallimard, « Folio
Junior », 1971, pp. 95-96
[56] HALMOS Claude, L’autorité expliquée aux parents, Paris, Le Livre de Poche, 2011 p.
143-144