CNC 2008 MP Physique 2 Corrige
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CNC 2008 MP Physique 2 Corrige
Le flux du champ électrique à travers une surface fermée Σ est égal à la charge intérieure à Σ divisée par ε 0
1.1.1.2 Un système de conducteur est en équilibre électrostatique si à l’intérieur de chaque conducteur les
charges électriques sont immobiles :
→
− →
−
j (M ) = 0
Par conséquence :
→
− →
−
– le champ électrique est nul : E (M ) = 0 ;
– la charge volumique est nulle ρ(M ) = 0, les charges éventuelles sont réparties sur sa surface ;
– le potentiel est constat : Φ(M ) = cte, le conducteur en équilibre électrostatique est un volume équipotentiel.
1.1.2.2 Les plans (M, ~er , ~ez ) et (M, ~er , ~eθ ) sont des plans de symétrie de la distribution de charges : donc
~
de E(M ~
), le champ E(M ) appartient alors à leur intersection :
~
E(M ) = E(M ) ~er
~
La distribution de charge est invariante par translation suivant Oz et par rotation autour de Oz donc E(M )
l’est aussi. Donc :
~
E(M ~
) = E(r)
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1.1.2.3 Considérons comme surface de Gauss un cylindre d’axe Oz, de rayon r et de hauteur h :
ZZ ZZ ZZ ZZ
E~ · dΣ
~ = ~ · dΣ
E ~ + E~ · dΣ
~ + E~ · dΣ
~
| {z } | {z }
Σ ΣL Σbase 1 Σbase 2
=0 =0
ZZ
⇒ ~ · dΣ
E ~ = E(r) 2πr h
Σ
Deux cas sont à distinguer :
→ r < R1 : Qint = 0 ⇒ ~
E(r) = ~0
~ Q σR1
→ r > R1 : Qint = σ 2πR1 h ⇒ E(r) = ~er = ~er
2πε0 h r ε0 r
~
|E|
PSfrag replacements σ
ε0
r
0
R1
Fig. 1 –
1.1.2.4
~ = R− ) = ~0 ;
E(r ~ = R+ ) = σ ~er
E(r
1 1
ε0
~ + ) − E(R
Donc : E(R ~ − ) = σ ~er .
1 1 ε0
On retrouve l’équation de passage du champ électrique traduisant la discontinuité de la composante normale
du champ électrique à la traversée d’une surface chargée.
1.1.3.3 Les plans d sont des plan d’antisymétrie de la distribution des charges, donc :
Les cylindres C2 et C4 présentent le même potentiel négatif
Q2 = Q 4 < 0
De même, Les cylindres C1 et C3 présentent le même potentiel positif
Q1 = Q 3 = Q > 0
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PSfrag replacements
~
|E|
σ
r
ε0
R1
0
Fig. 2 –
1.1.3.5 En X, le champ est orthogonal aux équipotentielles d. Puisqu’il ne peut pas avoir deux directions
différentes, il est alors nul.
→
− →
−
E (X) = 0
1.1.4.2 La distribution étant à symétrie cylindrique et il n’ y a pas d’influence extérieure, donc Q ext
2 est
répartie sur la face externe de C2 .
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→
− ρ(M )
div E (M ) =
ε0
1.1.4.5 On a : −−→
→
−
div E (M ) = −div gard[φ(M )] = −∆Φ(M )
→
− ρ(M )
div E (M ) = = −∆φ(M )
ε0
d’où l’équation de Poisson :
ρ(M )
∆φ(M ) + =0
ε0
Entre les deux conducteurs il y a le vide où ρ(M ) = 0, d’où :
∆φ(M ) = 0
où : φ0 = φ(R1 ) = U . Donc :
r ≤ R1
φ(r) = U
Q1 r
r ≥ R1
φ(r) = U − ln
2πε0 h R1
Ce potentiel diverge lorsque r → +∞ car le modèle du conducteur infini n’est plus valable dans ce cas (la
longueur du conducteur n’est plus très grande devant la distance d’observation).
Le potentiel du conducteur C1 est U .
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Graphe :
φ(r)
PSfrag replacements
U
r
R1 R2 R2ext
Fig. 3 –
Lorsqu’on relié C2 au sol, toute sa charge extérieure s’écoule vers la terre d’où :
Qext
2 =0
Q1
C=
φ1 − φ 2
Avec U = φ1 − φ2 (φ2 = 0)
Donc :
2πε0 h
Q1 = × (φ1 − φ2 )
ln(R2/R1 )
On en déduit que :
2πε0 h
C=
ln(R2/R1 )
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→
−
1.1.4.10 Le champ électrique E en un point M entre C1 et C2 s’écrit :
→
− Q1 → −
E = er
2πε0 h.r
Alors :
ε0 Q21 Q21 ε0 U 2
ωe = = = pour R1 < r < R2
2 4π 2 ε20 h2 r2 8π 2 ε0 h2 r2 2 r2 (ln(R2 /R1 ))2
et
ωe = 0 ailleurs.
L’énergie emmagasinée dans l’espace entre C1 et C2 est :
soit :
Q21 π ε0 hU 2
We = ln(R2/R1 ) =
4πε0 h ln(R2 /R1 )
Σ = 2πhR1 et e = δR1
On retrouve l’expression de la capacité d’un condensateur plan idéal, de surface Σ dont les armatures sont
distantes de e.
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1.2.1.2 Dans le cadre de l’ARQS, les équations de Maxwell s’écrivent (dans un milieu conducteur) :
→
−
→
− ρ(M, t) −→→
− ∂ B (M, t)
(1) div E (M, t) = (M.G) (3) rot E (M, t) = − (M.F )
ε0 ∂t
→
− −→→− →
−
(2) div B (M, t) = 0 (M.Φ) (4) rot B (M, t) = µ0 J (M, t) (M.A)
→
− −−→ Q
1.2.1.3 En régime permanent : E = −grad φ et C = φ, Q étant la charge du condensateur.
−
→ → − →
−
∂ A (M,t) −−→ Q
Dans le cadre de l’ARQS : E 0 = E − ∂t = −grad φ0 et C 0 = φ0 .
→
−
(M,t) →
−
Les deux capacités sont identiques si on peut négliger le terme ∂ A ∂t devant E , c’est à dire si :
→
∂−
→
−
A
E =
E
>>
= wA
∂t
1.2.2.2 L’association des deux conducteurs est équivalent à l’association de deux condensateurs en parallèle
(les deux cables reliés bout à bout sont soumis à la même différence de potentiel (Voir Fig. 4-) ) comme le
montre le schéma suivant : La capacité équivalente est : Ce = C1 + C2 = 2C ≈ 80 pF
C1 U C1
C1 C1
U
PSfrag replacements U
C2 C2 C2
C2
Fig. 4 –
X Y
PSfrag replacements
L C
R
ug (t) Ug UR
Fig. 5 –
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Donc :
Ug
i= 1
R + j(Lw − cw )
Ce qui donne :
1
Lw − cw
φi = φg − arctg( )
R
C’est à dire : !
1
Lw − cw
∆φ = φg − φi = arctg
R
1 1
Lw0 − = 0 et ν0 = √
cw0 2π LC
1.2.2.5
Fig. 6 – Hors résonance la figure obtenue est une ellipse Fig. 7 – À la résonance la figure devient une droite
1.2.2.6 Plus R augmente, plus la résonance devient "floue" (Voir Fig. 8-) : elle devient difficile à mettre
en évidence expérimentalement.
i
R1
R2 > R 1
PSfrag replacements
R3 > R 2 > R 1
w
0
Fig. 8 –
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1.2.2.7 AN :
1
ν0 = √ = 79449, 5Hz ' 79, 5kHz
2π LC
"R est une donnée inutile pour cette question".
1.3.1.3 L’énergie fournie par le générateur pour maintenir la tension U constante est :
δWg = U dQ
or : Q = C U , soit :
δWg = U 2 dC
1.3.2.2 On a :
ε0 Σ
δWg = U 2 dC = −U 2 δx
x2
et
1 1 ε0 Σ
dEe = dC U 2 = − U 2 2 δx
2 2 x
et
δWop = Fop δx
On déduit alors l’expression de la force :
1 ε0 Σ
Fop = U 2 2
2 x
Fop dépend x, donc la mesure du déplacement permet la mesure de la force de l’opérateur.
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soit :
U 2 ε0 Σ 1 1 ε0 ΣU 2 ∆x
Wop = − =
2 x0 x0 + ∆x 2 x0 (x0 + ∆x)
∆x > 0 donc Wop > 0, ce travail est moteur.
v0
v
i1 A
−
E1 R
ε
i1 R S1
+
PSfrag replacements
v AO1
i1
vS1
vc
R
R 2
iT
iB
iB + i T
Fig. 9 –
vc (t)
vc (t) = 2Ri1 ⇒ i1 =
2R
R vc (t) R vc (t)
vc (t) = Ri1 + iT = + iT ⇒ iT =
2 2 2 R
R vc (t)
iT − v 0 − vS1 = 0 ⇒ vS1 = − v0
2 2
vc dv 0 dv 0
i1 − i T = − =C ⇒ vc (t) = −2RC
2R dt dt
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vc (t) 0
vS1 = −v dvS1 1 dvc (t) dv 0 1 dvc (t) vc (t)
2 ⇒ = − = +
dv 0
dt 2 dt dt 2 dt 2RC
vc (t) = −2RC
dt
d’où l’équation différentielle demandée :
vc
vS1 (t) = t + C1
2τ
vS1 (t)
C1
PSfrag replacements
Fig. 10 –
2.1.2
Pour iB = 0, le transistor T fonctionne comme un interrupteur ouvert idéal, soit i T = 0.
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C
i
v v0
i A
PSfrag replacements
−
E1 R
R ε
i S1
+
v i AO1
i1 − i T
R
2
iT
iB vc vS1
iB + i T
R
Fig. 11 –
vc (t)
vc (t) = 2Ri ⇒ i=
2R
vc (t)
vS1 + v 0 − Ri = 0 ⇒ vS1 + v 0 − =0
2
dv 0 vc (t) dv 0 vc (t)
i=C = ⇒ =
dt 2R dt 2τ
vc (t)
vS1 + v 0 − =0 dvS1 vc (t) 1 dvc
2 ⇒ + =
dv 0 vc (t)
dt 2τ 2 dt
=
dt 2τ
Si vc = Cte, l’équation différentielle vérifiée par vS1 (t) s’écrit :
dvS1 vc (t)
+ =0
dt 2τ
Sa solution est :
Z
1 vc
vS1 (t) = − vc (t) dt + C2 = − t + C2
2τ 2τ
Graphe (dans le cas où vc > 0) :
vS1 (t)
C2
PSfrag replacements
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Fig. 12 –
Ici aussi, la portion E1 − S1 du circuit effectue une opération d’intégration (sans inversion de signe).
2.2.2
Dans ce cas, la tension vS2 prend les valeurs ±Vsat .
2.2.3
Le potentiel du nœud A = E+ (Voir Fig. 12-) s’écrit :
R1 R1
VA = vS2 = ±βVsat = ±V0 avec β = et V0 = βVsat
R1 + R2 R1 + R2
La ddp ε = V+ − V− s’écrit :
ε = V+ − V− = VA − vS1
vS1 AO2
PSfrag replacements − S2
ε
A +
vS2
VA R2
R1
Fig. 13 –
Lorsque vS1 arrive à la valeur VA = V0 , c’est-dire ε s’annule pour devenir négative, le système commute vers
−Vsat caractéristique de l’état (2).
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Vsat
−Vsat
Fig. 14 –
2.2.4
D’après les résultats de 2.2.3,
• La sortie S2 passe de sa valeur minimale à sa valeur maximale pour v S1 (t) = V0 = R1R+R
1
2
Vsat
La sortie S2 passe de sa valeur maximale à sa valeur minimale pour vS1 (t) = −V0 = − R1R+R
1
2
Vsat
iD
0 vD
PSfrag replacements
Fig. 15 –
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2.3.2
Lorsque vS2 = +Vcc (valeur maximale), D est bloquée ⇒ iD = 0 ⇒ iB > 0.
Lorsque iB > 0, VB = Us ≈ 0, 6 V, on a :
Vcc − Us
iB =
R3
Le transistor est équivalent à un interrupteur fermé.
Vcc
iB ≈
R3
vc
vS1 (t) = t + C1
2τ
2.3.3
Lorsque vS2 = −Vcc (valeur minimale), D est conductrice ⇒ uD = 0 ⇒ iB = 0.
donc :
Vcc
iD =
R3
Le transistor est équivalent à un interrupteur ouvert.
D’après 2.1.2 :
vc
vS1 (t) = − t + C2
2τ
2.4.1
On a vS2 = +Vcc (ε > 0), d’après 2.3.2 le transistor est équivalent à un interrupteur fermé.
et on a :
vc
vS1 (t) = t + C1
2τ
avec : vS1 (t = 0) = 0 ⇒ C1 = 0.
d’où :
vc
vS1 (t) = t
2τ
R1
à t = t1 , vS1 = v0 = R1 +R2 Vcc , d’où :
2R1 τ
t1 = Vcc
vc (R1 + R2 )
d’après la caractéristique, lorsque vS1 = v0 en montant, vS2 bascule vers −Vcc
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2.4.2
Pour t > t1 on a : vS2 = −Vcc . D’après 2.3.2 le transistor est équivalent à un interrupteur ouvert.
et on a :
vc
vS1 (t) = − t + C2
2τ
vc
par continuité de vS1 on a : vS1 (t = t1 ) = v0 ⇒ C2 = v0 + 2τ t1 = 2v0 , d’où :
2R1
C2 = Vcc
R1 + R2
soit :
vc 2R1
vS1 (t) = − t+ Vcc
2τ R1 + R2
à t = t2 : vS1 (t2 ) = − R1R+R
1
2
Vcc . La tension vS2 bascule vers +Vcc , d’où :
6τ R1
t2 = Vcc
vc R1 + R2
2.4.3
Lorsque vS1 = 0, on revient au point A (vS1 = 0, vS2 = +Vcc ) :
•– vS1 augmente jusqu’à v0 où vS2 bascule vers −Vcc .
– puis, vS1 diminue jusqu’à −v0 où vS2 bascule vers +Vcc .
– puis, vS1 ré-augmente jusqu’à 0 où on revient au point de départ
– puis, la boucle recommence...
Les signaux vS1 et vS2 sont alors périodiques.
vS2 (t)
Vcc
vS1 (t)
v0
t1 t2
PSfrag replacements
t
−v0
−Vcc
T
Fig. 16 –
2.4.4
La période T est T = 2(t2 − t1 ), soit :
8τ R1
T = Vcc
vc R1 + R2
et la fréquence est :
1 1 R1 + R2
ν= = vc
T 8τ Vcc R1
Cette fréquence est commandée par la tension vc .
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ν ≈ 333 Hz
2.5
L’OCT est utilisé en transmission des signaux radio par modulation de fréquence (FM). Il permet de réaliser
un signal (porteuse) dont la fréquence est modulée au rythme du signal utile (la voix par exemple).
Si vous avez des réponses plus élégantes, n’hésitez pas de nous les communiquer aux adresses suivantes :
[email protected] et [email protected]
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