Class

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 11

3 - CLASSIFICATION DES FORMATIONS FORESTIERES ET

POTENTIEL DE PRODUCTION
Ce chapitre traite de la classification des formations forestières en vigueur au Bénin, puis du
potentiel de production desdites formations.

3.1. Classification des formations forestières à l’échelle 1/ 100.000


L’établissement de la carte de végétation au Bénin par le CENATEL à la demande du Projet
de Gestion des Ressources Naturelles s’est fondé sur trois critères principaux, notamment :

-la densité des arbres ou le recouvrement ;

-le nombre de strates ;

-le tapis herbacé.

Sur la base de ces critères, la classification suivante a été retenue, et se présente comme
suit :

Forêt galerie : ce sont des formations fermées de forêt dense qui accompagnent les cours
d’eau dans les régions de formations ouvertes et de savanes à la faveur de l’humidité
qu’elles entretiennent. Au stade d’évolution actuelle de la carte, les forêts galeries
représentent 2,67 % de la superficie totale réalisée.

Les espèces caractéristiques sont : diospyros mespiliformis. Ficus Spp, Khaya senegalensis,
Cola cordifolia, Ceiba pentandra, Vitex doniana, Elaeis guineensis, Anogeissus leiocarpus.

Forêt dense sèche : formation à peuplement fermé avec des arbres et des arbustes
atteignant diverses hauteurs. La plupart des arbres des étages supérieurs perdent leurs
feuilles une partie de l’année. Le sous-bois est formé d’arbustes décidus et sur le sol se
trouvent çà et là des touffes de graminées. Elle occupe une superficie de 2, 25 %. Les
espèces caractéristiques sont : Antiaris africana, Melicia excelsa, Cola spp Khaya
senegalensis ; Celtis spp, Afzelia africana, Triplochiton seleroxylon, Ceiba pentandra.

Forêt claire : formation à peuplement ouvert avec les arbres de petites et moyennes tailles
dont les cimes sont plus ou moins jointives, l’ensemble du couvert laissant largement filtrer la
lumière. Au sol, les graminées sont peu abondantes et peuvent être mélangées à d’autres
plantes suffrutescentes ou herbacées.

Savane boisée : constituée d’arbres et d’arbustes formant un couvert clair laissant largement
passer la lumière.

Les deux formations ci-dessus occupent une superficie de 18,16 % avec des espèces
caractéristiques que sont : Anogeissus leiocarpus, Vitellaria paradoxa, Daniellia oliveri,
Isoberlinia doka, Parkia biglobosa, Ceiba pentandra, Melicia excelsa, Combretum spp.

Savane arborée : formation dans laquelle arbres et arbustes sont disséminés parmi le tapis
graminéen.
Savane arbustive : arbustes uniquement parmi le tapis graminéen. Les deux dernières
formations occupent à elles seules 33,01 % de superficie. On y rencontre les espèces
suivantes :

Daniellia oliveri, Elaeis guineensis, Lophira lanceolata, Anogeissus leiocarpus, Vitellaria


paradoxa, Isoberlinia doka, Parkia biglobosa, Combretum spp, Acacia spp, Balanites
aegyptiaca, Ziziphus mauritiana.

Savane arborée et arbustive saxicoles

Ce sont des formations précédemment définies, mais qui se retrouvent sur des rochers.
Elles occupent 2,15 % de superficie. Les espèces caractéristiques sont : Vittellaria paradoxa,
combretum spp, Adansonia digitata.

Savane marécageuse : Ce sont des formations arborée et arbustive des milieux inondables.
Elles couvrent 0,71 % de superficie. Les espèces caractéristiques sont : Terminalia spp,
Acacia sieberiana, Mitragyna inermis.

Savane herbeuse : Les arbres et arbustes sont absents dans cette formation. Seul le tapis
graminéen domine. Cette formation occupe 0,05 % de superficie.

Formation raphiale : C’est une formation sur sol gorgé d’eau et constituée presque
uniquement de Raphia gigantea. Elle couvre 0,13 % de superficie.

Prairie C’est une formation sur sol gorgé d’eau plus ou moins en permanence. Elle couvre
0,54 % de superficie avec les espèces dominantes suivantes : Mitragyna inermis,
Rhizophora racemosa, Avicennia africana.

3.2. Potentiel de production des formations forestières (estimation


des volumes de bois)
Il n’a jamais été réalisé au Bénin un inventaire national des ressources forestières. Il n’est
donc pas possible de connaître aujourd’hui la potentialité en bois de tous les massifs
forestiers. Des données existent çà et là sur le potentiel de production des ressources
forestières de certaines zones couvertes par certains projets forestiers et Office. C’est le cas
notamment :

-du Projet de Gestion des Ressources Naturelles dans les forêts classées de Tchaourou –
Toui – Kilibo sur 48.000 ha et dans la forêt classée de l’Ouémé supérieur et de N’dali sur
198.235 ha.

-du Projet Aménagement Participatif des Forêts Naturelles et Reboisement Villageois pour la
Réduction de Carbone dans les forêts classées de la Sota, de Goungoun et de la Rômerie
de Goroubi sur 127.595 ha.

-du Projet Restauration des Ressources Forestières dans la Région de Bassila, dans la forêt
classée de Pénessoulou sur 5.470 ha.

-du Projet Monts Kouffé dans les forêts classées des Monts Kouffé, d’Agoua et de Wari-Maro
sur 349.100 ha.

-de l’Office National du Bois dans les forêts classées d’Agrimey, de Djigbé, de Toffo et des
secteurs d’Akpè, de Koto et de Massi sur 15.559 ha.
-du Projet Plantations de Bois de Feu dans le Sud-Bénin dans les forêts classées de Sèmè-
Podji, de Itchédé-Toffo de Ouèdo, de Pahou et de Toffo (Lama-Sud) sur 10.078 ha.

Les données d’inventaires dans les différentes zones sont présentées dans les rubriques
suivantes :

3.2.1. Dans les forêts classées de Tchaourou et de Toui – Kilibo.

Situées dans les sous-préfectures de Tchaourou, dans les Départements du Borgou et


Ouessè, dans le Département du Zou, les forêts classées de Tchaourou et de Toui – Kilibo,
d’une superficie totale de 48.000 ha ont fait respectivement l’objet des arrêtés de classement
n° 367 SE du 30 janvier 1942, n° 369 SE du 30 janvier 1942 et n° 3677 SE du 15 octobre
1943.

La végétation naturelle de cet ensemble inventorié en 1993 et 1994 par le Volet


Aménagement Forestier (VAF) du Projet de Gestion des Ressources Naturelles (PGRN) est
riche et variée. Elle se compose de :

Forêt claire d’Isoberlinia, 

Forêt claire dominée par l’Anogeissus leiocarpus et le Daniellia oliveri,

Forêt claire à dominance d’anogeissus leiocarpus,

Forêt septentrionale pâturée plus riche en bois énergie avec une présence remarquée de
pieds d’Afzelia élagués par les éleveurs.

Mosaïque de types forestiers avec la présence des essences telles que : l’Isoberlinia doka,
l’Anogeissus leiocarpus dans toutes les classes de diamètres et la dominance de
pterocarpus erinaceus dans certaines formations.

Forêt méridionale pâturée avec une présence d’arbres de bois-énergie à l’hectare plus
élevée.

Au cours de la rotation fixée à 25 ans dans le plan d’aménagement des forêts classées de
Tchaourou et de Toui-Kilibo, il est calculé un prélèvement annuel de bois sous forme de
sciage égale à environ 1 .122 m3

Ces sciages proviendront de l’exploitation des essences telles que : Pterocarpus erinaceus,
Pseudocedrela kotschyi, Afzelia africana, Lamnea acida, Isoberlinia doka, Lophira
lanceolata, Terminalia lasiflora, Burkea africana, Prosopris africana, Anogeissus, leiocarpus,
Daniellia oliveri, Ceiba pentandra, Mitragyna inermis, Vitex doniana etc.…

Outre les sciages, il sera fabriqué du charbon à partir des essences de bois énergie et des
houppiers des essences de bois d’œuvre. Pendant la rotation, il est envisagé la production
de 1000 à 2000 tonnes de charbon par an.

3.2.2. Dans les forêts classées de l’Ouémé Supérieur et de N’dali

La forêt classée de l’Ouémé Supérieur est à cheval sur les Départements de l’Atacora et du
Borgou. Elle couvre une superficie sous aménagement de 193.406 hectares.
La forêt classée de N’dali est située dans la sous-préfecture de N’dali, dans le Département
du Borgou et couvre une superficie sous aménagement de 4.829 ha.

La végétation de ces deux forêts a fait l’objet d’un inventaire en 1997. Sur le plan
phytosociologique, elle est faite de mosaïque de forêt claire, de savane boisée, de savane
arborée, de savane arbustive et de forêts galeries.

Les essences les plus représentées dans chacune des formations végétales sont
mentionnées ci-dessous.

Forêt claire et savane boisée : Isoberlinia doka, Isoberlinia tomentosa, Anogeissus


leiocarpus, Pterocarpus erinaceus , Afzelia africana, Pseudocedrela kotschyi.

- Savane arborée : Afzelia africana, Pseudocedrela kostchyi, Lamnea acida Pericopsis


laxiflora, Burkea africana, Parkia clapertoniana, Sterculia setigera, Terminalia spp.

savane arbustive = psorospermum febrifugum , lippia multiflora, Cochlospermum planchonïï,


Combretum hypopilimum, Gardenia spp, Pteleopsis suberosa, etc. …

Forêt galerie : elle est fortement présente à cause de l’importance du réseau


hydrographique. Les essences principales rencontrées sont : Isoberlinia doka, Isoberlinia
tomentosa, Pterocarpus erinaceus, Pseudocedrela kotschyi, Afzelia africana, etc.…

L’inventaire effectué en 1997, a donné un volume exploitable de bois (tout produit confondu)
de 154.239.351 m3 dans la forêt classée de l’Ouémé Supérieur et 1.500.032 m3 dans celle de
N’dali.

Dans le plan d’aménagement, les parcelles à parcourir en coupes par an couvrent 1.060 ha
dans la forêt classée de l’Ouémé Supérieur et 137 ha dans celle de N’dali. Ce qui
correspond à un volume annuel de bois exploitable égale à 845.339 m3 pour la première forêt
et 42.556 m3 pour la seconde forêt.

Compte tenu de l’état de dégradation très avancé de la forêt classée de N’dali, il n’est pas
prévu dans le plan l’exploitation de bois d’œuvre et de bois de service.

3.2.3. Dans les forêts classées des Monts Kouffé, de Wari-Maro et d’Agoua

D’une superficie de 201.000 ha, le massif forestier des Monts Kouffé a fait l’objet de l’arrêté
de classement n° 2078 SE du 21 avril 1949. Administrativement, il se situe sur les deux
Départements de l’Atacora et du Zou, et est à cheval sur les trois circonscriptions
administratives de Bassila, de Bantè et de Ouessè.

En 1957, cette superficie est passée de 201.000 ha à 180.300 ha selon l’arrêté n° 2484 du
14 mars 1957. Sur la base de l’inventaire réalisé en 1996, les résultats suivants sont
obtenus.

superficie échantillonnée 179.920 ha

forêt dense 4.815 ha ;

savane boisée 119.385 ha

Savane arbustive 55.430 ha


Cultures et jachères 290 ha.

Ces différents types de formations végétales offrent une possibilité en bois estimée à :
1.099,716 m3 /100 ha, et un volume total de 9.534.162,2 m3 pour l’ensemble de la forêt

-La forêt de Wari-Maro est reconnue forêt domaniale classée par l’Arrêté n° 5194 SE du 02
décembre 1946. Elle a une superficie de 115.000 ha, répartie sur les sous-préfectures de
Tchaourou dans le Département du Borgou, de Ouessè dans le Zou et sur celle de Bassila
dans l’Atacora.

Les différentes données de l’inventaire forestier réalisé par le Projet Bois de Feu en 1996 se
présente comme suit :

Superficie mesurée 102.130 ha,

Forêt dense 610 ha,

Savane 100.900 ha

Culture et jachères 570 ha

La possibilité de cette forêt est de : 1.110,221 m3/100 ha avec une potentialité totale de
produit ligneux estimée à environ 6.381.319,4 m3.

- Par l’Arrêté de classement n° 8104 SE du 04 novembre 1953, la forêt classée d’Agoua a


été constituée et couvre 75.300 hectares répartis entre les sous-préfectures de Savalou et
de Bantè dans le Département du Zou.

Elle est aujourd’hui la plus dégradée parmi cet ensemble de trois massifs forestiers comme
en témoignent les résultats d’inventaire.

La superficie mesurée de 67.050 hectares est constituée de :

-60.630 ha de savanes ;

-6.420 ha de cultures et jachères.

Toutefois, cette forêt a encore une possibilité en produits ligneux de l’ordre de 762,394
m3 /100 ha et un volume total de 3.002.215,7 m3.

La végétation dans ces trois massifs forestiers est très riche et variée allant de la savane
guinéenne à la soudano-guinéenne. Cinq types de formations végétales sont rencontrés
dans ces zones, il s’agit de :

-la forêt galerie,

-la forêt dense sèche,

-la forêt dense humide,

-la forêt rupicole et


-la savane

avec des espèces caractéristiques citées dans les autres forêts déjà passées en revue.

3.2.4. Dans la forêt classée de Pénessoulou

Conformément à l’Arrêté n° 2394/S/E/F du 07 juillet 1946, la forêt de Pénessoulou dans


l’actuelle circonscription urbaine de Djougou, dans le Département de l’Atacora, est
constituée en forêt domaniale classée et couvre une aire de 5.470 hectares. Les formations
végétales rencontrées sont :

-la forêt galerie ;

-la forêt dense sèche ;

-la forêt claire et savane boisée et

-les savanes arborée et arbustive.

Selon le Plan d’aménagement participatif de cette forêt, réalisé par le Projet de Restauration
des Ressources Forestières dans la Région de Bassila, la possibilité pour tous produits
confondus varie entre 3.423 et 8.557 m3 soit en terme de volume de sciage entre 57 m3 et
148 m3 et de sacs de charbon entre 3.423 sacs et 7.987 sacs.

3.2.5. Dans les forêts de Goungoun, de la Sota et de la Rôneraie de Goroubi

Situées toutes les trois dans le Département du Borgou, les forêts classées de la Sota, de
Goungoun et la Rôneraie de Goroubi présentent les caractéristiques suivantes :

La forêt classée de la Sota

D’une superficie globale de 53.000 ha, la forêt classée de la Sota est à cheval entre la
circonscription urbaine de Kandi et la sous-préfecture de Ségbana. Elle a été classée depuis
le 16 mai 1949 par l’Arrêté de classement n° 1862/SE.

La forêt classée de Goungoun

Elle est constituée en forêt classée conformément à l’Arrêté n° 1914/SE du 04 avril 1950.
D’une superficie de 73.200 ha, elle est située entièrement dans la sous-préfecture de
Malanville.

La Rôneraie de Goroubi

Conformément aux dispositions de l’article 39 de la Loi 93-009 du 02 juillet 1993 et à la


demande des populations riveraines, la Rôneraie de Goroubi a été incorporée dans le Plan
d’Aménagement Participatif des Forêts Classées de la Sota et de Goungoun. Elle couvre
une superficie de 1.395 ha et est située dans la sous-préfecture de Karimama, au bord du
Fleuve Niger.

Du point de vue des formations végétales, seule la Rôneraie fait exception avec comme
seule essence, le rônier.
Dans les domaines classés de la Sota et de Goungoun se retrouvent presque toutes les
autres formations des forêts naturelles allant de la savane boisée à la végétation saxicole en
passant par les galeries et les savanes arborée et arbustive.

Les données du Plan d’Aménagement de ces deux massifs fournissent une possibilité en
bois de feu de 1.714 m3 pendant la durée d’aménagement fixée à 15 ans (poids du bois de
feu = 18.000 tonnes et densité du bois = 0,7).

La carte du Bénin avec implantation des principales forêts classées est en annexe.

3.2.6. Dans les plantations gérées par l’Office National du Bois

Les superficies productives des plantations gérées par l’Office National du Bois et qui sont
sous aménagement couvrent 13.264 ha répartis sur plusieurs sites en deux catégories : les
anciennes plantations et les plantations récentes.

Les vieilles plantations sont celles de :

-Agrimey sur 2.234,7 ha ;

-Djigbé sur 3.403,8 ha et

-Toffo sur 723,8 ha

Les plantations récentes sont celles installées à :

-Akpè sur 2.626,6 ha ;

-Koto sur 1.844,7 ha ;

-Massi sur 2.430,4 ha

Les plans d’aménagement en cours d’exécution fournissent les éléments caractéristiques


suivants :

A) Plantations d’Agrimey

Période d’aménagement 1992 – 2011

Surface boisée 2.234,7 ha ;

Age moyen des plantations 31 ans ;

Surface terrière 22,7 m²/ha ;

Volume total 159 m3/ha ;

Volume/grumes 116 m3/ha ;

Accroissement courant annuel 4,8m3/ha/an

Possibilité totale 19.000 m3 dont 12.800 m3/grumes

B) Plantations de Djigbé :
Période d’aménagement 1992 – 2011 ;

Surface boisée 3.403,8 ha ;

Age moyen des plantations 26 ans ;

Surface terrière 22,7 m²/ha

Volume total 159 m3/ha ;

Volume/grumes 116 m3/ha

Accroissement courant annuel 6,3 m3/ha/an ;

Possibilité totale 38.000 m3 dont 27.500 m3/grumes.

C) Plantations de Toffo

Période d’aménagement 1992 – 2011

Superficie boisée 723,8 ha ;

Age moyen des plantations 23 ans ;

Surface terrière 11,7 m²/ha

Volume total 79 m3/ha

Volume grumes 54 m3/ha

Accroissement courant annuel 3,0 m3 /ha/an

Possibilité totale 3.100 m3 dont 2.000 m3/grumes.

D) Plantations d’Akpè

Période d’aménagement 1999 – 2008

Superficie productive 2.644,3 ha ;

Age moyen des plantations 5,2 ans :

Possibilité totale 16.000 m3 dont 4.800 m3 /grumes pour la période


de 1999 à 2000 m3 et 13.000 m3 dont 7.600
m3/grumes pour la période de 2004 à 2008.

E) Plantations de Koto

Période d’aménagement 20 ans (1992 – 2011)

Superficie productive 1.844,7 ha ;


Age moyen des plantations 5 ans ;

Accroissement courant annuel 13.8 m3/ha/an

Possibilité 6.350 m3/an en volume total et 3.300 m3 en


volume /grumes.

F) Plantations de Massi

Période d’aménagement 20 ans  (1992 – 2011)

Superficie productive 2.430,4 ha ;

Age moyen des plantations 3 ans ;

Accroissement courant annuel 16,5 m3/ha/an ;

Possibilité 11.700 m3 en volume total et 6.700 m3 en


volume/grumes.

Dans les plantations du Projet ‘’Plantations de Bois de Feu dans le Sud-Bénin’’

Les plantations du Projet Plantations de Bois de Feu dans le Sud-Bénin’’ couvrent 10.078 ha
dont :

5.374 ha de plantations domaniales ;

4.427 ha de plantations rurales ;

277 ha de replantations des parcelles domaniales exploitées.

En 1998, des inventaires des plantations domaniales ont été faits et en juin 1999 des plans
d’aménagement en avaient été élaborés.

Quelques résultats de ces inventaires consignés dans les plans d’aménagement sont
présentés ci-dessous.

A) Plantations domaniales de Itchédé-Toffo

Lieu d’implantation A Itchédé-Toffo, dans le Département de


l’Ouémé ;

Superficie 94 ha ;

Durée d’aménagement 10 ans (1999 à 2008)

Age moyen des plantations (1998) 4,5 ans

Accroissement courant annuel 13,8 m3/ha/an


Possibilité 663 m3/ha dont 89% de bois de feu et 11% de
bois d’œuvre.

B) Plantations domaniales de Toffo (Lama-Sud)

Lieu d’implantation A Toffo (Lama-Sud), dans le Département de


l’Atlantique.

Superficie 3.318 ha dont 2.321 ha plantés et 997 ha


enrichis ;

L’inventaire effectué en 1998 a porté sur les plantations réalisées en 1990 à 1995 couvrant
2.014 ha. Il a donné les résultats suivants :

Durée d’aménagement 10 ans (1999 à 2008)

Age moyen des plantations 6,1 ans ;

Accroissement courant annuel 4,9 m3/ha/an

Possibilité 9.828 m3/ha tous produits confondus (bois de feu


65 % en bois d’œuvre : 35 %).

C) Plantations domaniales de Ouèdo

Lieu d’implantation A Ouèdo, dans le Département de l’Atlantique

Superficie 279 ha ;

Durée d’aménagement 10 ans (1999 à 2008)

Age moyen des plantations 4,3 ans

Accroissement courant annuel 5,5 m3/ha/an

Possibilité 1.534 m3/ha

D) Plantations domaniales de Pahou

Lieu d’implantation A Pahou, dans le Département de l’Atlantique ;

Superficie 525 ha ;

Durée d’aménagement 8 ans (1999 à 2008)

Accroissement courant annuel 14,3 m3/ha/an

Possibilité 8.603,m3/ha

E) Plantations domaniales de Sèmè


Lieu d’implantation A Sèmè, dans le Département de l’Ouémé

Superficie 1.222,8 ha ;

Durée d’aménagement 10 ans (1999 à 2008)

Age moyen des plantations 6,5 ans

Accroissement courant annuel 5,7m3/ha/an

Possibilité 7.180 m3./ha

Quelques données complémentaires et des précisions sur les inventaires réalisés dans les
forêts naturelles classées et les plantations forestières étudiées sont apportées dans les
différents tableaux en annexes.

Vous aimerez peut-être aussi