Ameddah, Chafia
Ameddah, Chafia
Ameddah, Chafia
Mémoire de MASTER 2
Spécialité : génie civil.
Option : Géotechnique et environnement.
Présenté par : Melle : AMEDDAH Chafia
Thème :
Influence de la perméabilité d’un milieu granulaire sur la
résistance au cisaillement.
Application aux matériaux : granite, grès, calcaire, sable
d’oued.
Promotion: 2010/2011
CHAFIA
Introduction générale………………………………………………………………….…..1
• PARTIE THEORIQUE
a) Granite………………………………………………………...3
b) Grès ………………………………………………………...4
c) Calcaire………………………………….…………..….........5
A. Granite.…..…………………………………………………..8
B. Grès …………………………………………………..……9
C. Calcaire……………………………………………..………10
a. Granulats naturels………………………………………....…11
b. Granulats artificiels……………………………………….….13
II.3.2.1-Concassage :………………………………………..…….……...17
II.3.2.2-Criblage :…………………...……………………………….…….17
III.1Définition. ………………………………………………………………….…19
A. Essais de pompage…………………………………………………..23
B. Essai de LEFRANC…………………………………………………..23
C. Essai LUGEON……………………………………………………....24
Introduction…………………………………………………………………..……26
cisaillement :
principales………………………………………………………………..29
cisaillement……………………………………………………….………29
• PARTIE EXPERIMENTALE
V.1.1.1Tamisage…………………………………………………...40
V.1.1.2 Sédimentométerie………………………………………...41
V.2.4.2-La porosité
IV.2.1Appareillage……………………………………………………….…..57
IV.2.2Mode opératoire………….……………………..………………………57
IV.2.2-Principe de l’essai………………………………………………………..…….….60
………………………………………………………………………………………….23
cisaillement………………………………………………………..…………..…….…33
Figure (IV.16) Essai non consolide non drainé(K. MEFTAH ,2008) …………....38
Tableau(IV.1) :Angle de frottement Interne effectif des sols pulvérulents sec (d’après
Lambe et Whitman,1979,et Bowles,1984)……………………………………………….30
Tableau (V.12) les résultats obtenus sont montrés sur le tableau suivant………….56
du bâtiment et des travaux publics ont connu une évolution rapide conduisant à une
demande de plus en plus importante en quantité et en qualité de matériau, tels que les
ciments, les aciers et les granulats. Ces derniers utilisés sous leurs aspects naturels,
sont de plus en plus rares, résultat d’une forte demande et d’un usage anarchique, ce
qui a poussé à la recherche d’autre ressources telle que la fabrication des granulats
par concassage.
jouent un rôle important dans le choix des granulats, ce qui a suscite à traiter le thème
granulaire ».
chapitres :
Le premier Chapitre est consacré pour l’étude géologique des matériaux étudiés.
chapitres qui définissent les différents essais effectués sur les matériaux traités,
Introduction :
Depuis des temps reculés, l’art de construction est lié à l’usage des roches.
Le génie civil fait usage de ces matériaux sous la forme de granulats, constituant de
base de ses techniques. Les caractéristiques des granulats dépendent de plusieurs
paramètres tels que la nature de la roche d’origine.
Ce chapitre comporte les définitions et les caractéristiques des matériaux étudiés.
a) Définition de Granite :
Le granite est une roche éruptive intrusive dure formée de grains plus ou moins
volumineux et qui se compose essentiellement de feldspath , de quartz et de mica .
Le quartz est incolore lorsqu’il est pur et se teinte lorsqu’il contient des
impuretés tels que le quartz jaune, rose, violet, brun.
• Feldspath : les feldspaths font partie des aluminosilicates de potassium,
de sodium, de calicium.il existe en deux couleurs, blanc ou rose.il est très dur mais il
n’est pas stable.
• Les micas : ils ont la forme des petites plaques circulaires ou hexagonales,
de couleur brillante ou noir.
On distingue deux types :
Ø Le mica noir ou biotite : très abondant dans le granite
Ø Le mica blanc : rare dans le granite, il est caractérisé par une
résistance à de très grandes températures.
b) Définition de Grés :
Le Grès est une roche sédimentaire formée de grains de sable liés par le ciment.
Celui-ci peut être siliceux, calcaire, argileux, ferrugineux ou autre .C’est la
composition de ce liant qui détermine en générale la tenue, la compacité, la solidité
des grés. [4]
Ø Composition minéralogique :
Les principaux minéraux essentiels constituant les grés sont le quartz, le
feldspath, et le mica.
c) Définition de Calcaire :
Les calcaires sont des roches sédimentaires, facilement solubles dans l'eau.Ils
sont composés d'au moins 70 % de calcite et peuvent contenir de la silice, de l'argile
et de la matière organique ainsi quelques autres minéraux dont les plus courants
sont la dolomite. Lorsque la roche comporte une proportion non négligeable d'argile,
on parle plutôt de marne.
Le calcaire est reconnaissable par sa teinte blanche et généralement la présence de
fossiles.
Les calcaires se forment par accumulation, au fond des mers, à partir des
coquillages et squelettes des micros algues.
d) Sable d’oued :
Les sables proviennent de la désagrégation des roches préexistantes. Selon la
composition minéralogique on distingue :
-Sables siliceux : constituée essentiellement de grains de quartz (sio2).
-Sables calcaires : sont des sables comporte des grains de quartz et des
grains de calcaire.
-Sables argileux : dont lesquels les grains de quartz sont mélangés avec des
grains d’argile.
-Sables ferrugineux : dont lesquels les grains de quartz sont liés par des
oxydes de fer.
Le sable d’oued a une composition très variable, mais, en générale, il renferme des
grains de quartz et de nombreux petits fragments de même couleur que les roches
qui entourent l’oued.
Réserves ou paramètres
N° du gîte Nom de gîte substance
estimatif
Filonnets et amas de
52 Tizi-talkht Pegmatites
pegmatites
N° du
Nom de gîte substance Réserves ou paramètres estimatif
gîte
Tabourt nat
32 Grés siliceux 10 millions de tonnes
degane
Grés
34 Ghallam 5 millions de tonnes
quartzeux
Grés
36 Bouzeguene Massif de dimension 500X700m
quartzeux
Grés
38 Boghni 2,5 millions de m3
quartzeux
Grés silico-
39 Souk el tlata Réserve importante
argileux
Grés
40 El kalaa Monticule de dimension 250X250X50
quartzeux
Grés
41 Tedles 9millions de tonnes
quartzeux
10
a. Granulats naturels :
Granulats d’origine minérale n’ayant subi aucune transformation autre que
mécanique. Ils proviennent de roche sédimentaire, siliceuses ou calcaire, de roche
métamorphique telles que les quartzs et quartzites ; ou des roches éruptives telles
que les basaltes, les granites ou les porphyres.
Indépendant de leur origine minéralogique on classe les granulats en deux
catégories :
11
o Les granulats de dunes : ils sont constitués par des matériaux très fins,
généralement siliceux, accumulés par le vent.
o Les granulats de mer : ils peuvent être utilisés à condition d’être lavées et
exemptés de coquillage.Ils contiennent des sels minéraux qui risquent de
provoquer des efflorescences ultérieures à la surface des travaux en
élévation.
-Les calcaires : ils sont attaquables par des acides. Les calcaires durs
donnent de bons granulats concassés, mais ils sont à éviter pour des
bétons dans le milieu agressif.
12
-Les granites : ils s’altèrent avec le temps, mais les pierres compactes non
fissurés peuvent fournir des bons granulats pour le béton.
-Les grès : le type de grès trop poreux est friable, ne sont pas bon pour
les bétons ; donc seuls les grès durs sont utilisable.
- Les quartzs : ils sont constitués par de la silice cristallisée qui donne des
granulats durs, peu déformables.
b. Granulats artificiels :
Ils sont d’origine minérale résultant d’un procédé industriel comprenant des
modifications thermiques ou autres.
Parmi ce type de granulats on peut trouver les suivants :
-Les laitiers : ou scorie de haut fourneau sont des co-produits formés lors de
l’élaboration de la fonte à partir de minerai de fer.
Selon le processus de refroidissement du laitier en fusion, on distingue deux
familles :
• Laitier cristallisé : sont des granulats de couleur grise obtenu par
refroidissement lent à l’air, de la gangue prévenant de la fusion des
minerais de fer au haut fourneau et soumis à un concassage et à un
criblage.
• Laitier granulé : granulats obtenu par refroidissement brusque dans un
accès d’eau de la gangue provenant de la fusion des minerais de fer au
haut fourneau.il a la même composions chimique que la laitier cristallisé
mais a une structure vitreuse.
13
-Les granulats allégés : Ces granulats légers sont allégés par expansion ou
frittage et ils présentent des caractéristiques de résistance, d’isolation et de poids
très intéressants.
-Les granulats très légers : ils sont d’origine végétale et organique (la pierre
ponce, liège, etc.) aussi bien que minérale (bois, polystyrène expansé).
Concassage
Criblage
Stockage
14
II.3.1-L’extraction :
L’extraction s’effectue dans des carrières qui utilisent des techniques différentes
selon qu’il s’agit de roches massives ou meubles, soit à sec, soit en milieu
hydraulique. [6]
-Le décapage : c’est retirer les terrains situés au dessus de niveaux à exploiter :
• Terre végétale.
• Roches plus ou moins altérées.
• Niveaux stériles.
15
venant qui est ensuite chargé sur bateaux, sur camions ou sur bandes
transporteuses en bord de rive. [6]
Dans ce type de gisement compact, l’extraction des roches nécessite l’emploi des
explosifs. Les tires de mines provoquent l’abattage d’une grande quantité de
matériaux éclatés.les éclats de roche sont ensuite chargés et transportés au centre
de traitement, procéder à un tir nécessaire un plan de tir comprenant :
II.3.2-Le traitement :
Une fois extrait, les matériaux sont transportés jusqu’au site de traitement où
Intervient le scalpage. Cette opération consiste à trier les éléments indésirables : les
blocs, l’argile, etc.
Cette phase comporte les opérations suivantes :
-Concassage
-Criblage
-Lavage
-Stockage
16
II.3.2.1-Concassage :
Le produit scalpé est concassé : il passe de l’état de bloc à l’état de pierre.
L’opération est renouvelée une ou plusieurs fois pour réduire le produit.
Il existe différents types de concasseurs :
-1-concasseurs à mâchoires.
-2-concasseurs à percussion.
-4-concasseurs giratoires.
II.3.2.2-Criblage :
Le criblage est l’opération qui permet de séparer un ensemble de granulats en
deux sous-ensembles, l’un contenant les éléments plus gros d’une dimension
donnée, l’autre les plus fins.
Les deux fonctions principales de cette opération sont :
-le criblage technique destiné à orienter les granulats dans une installation de
production soit vers des broyeurs, soit vers le criblage final. [8]
-le criblage de classement destiné à trier les produits, suivant des spécifications
dimensionnelles donnés en catégories marchandes. [8]
II.3.2.3-Lavage :
Le lavage des matériaux tout-venant après extraction permet l’élimination de
l’essentielle des éléments polluants ; le lavage assure un approvisionnement des
concasseurs et broyeurs en gros matériaux propres, condition indispensable à
l’obtention de granulats concassés et broyés de propreté satisfaisante. Le lavage
17
II.3.2.4-Stockage :
En fin de traitement, on obtient des produits de qualité répondant à des
critères bien précis :
o Nature des granulats : calcaire, silice,….
o Forme des grains : anguleux, arrondis.
o Granulométrie précise ou fourchette granulométrique.
Une fois réduit, traités et classés, les granulats sont acheminés vers les aires de
stockage, soit sous forme de tas individualisés, soit en trémies ou silos.
II.3.2.5-La distribution :
Les granulats sont livrés à une clientèle généralement de proximité (usines de
produits en béton, centrales de fabrication d’enrobés, chantiers routiers, etc.),
l’essentiel du transport se faisant par la route.
18
Introduction :
L’eau libre se déplace dans le sol à travers un réseau poreux connecté constitué
de canaux, de pores et de fissures. Plus l’eau circule rapidement et plus le sol est
perméable.
Dans un sol dont les vides sont obstrués, il ya pas d’écoulement : c’est un sol
imperméable.
III.1-Définition de la perméabilité :
On définit la perméabilité, la capacité d’un sol ou d’un massif de se laisser
traverser par un fluide (généralement l’eau). Elle s’exprime par un coefficient appelé
coefficient de perméabilité qui égale au rapport de la vitesse d’écoulement et le
gradient hydraulique.
19
Darcy constate que le rapport de débit par unité d’aire (Q / S ) est proportionnel
points ( A) et (B ) .
Q h
= K . ………..(1)
S L
Q
• = V est appelée vitesse de filtration du fluide à travers la section S.
S
h
• i= : Gradient hydraulique, c'est la perte de charge par unité de longueur.
L
• K : représente le coefficient de perméabilité du sol et de fluide, il s’exprime en
m .
s
Les valeurs de K sont très diverses suivant la nature du sol.
Tableau (III .1) : Les valeurs de coefficient de perméabilité
(Jean-Pierre MAGNAN.1999.)
Méthode de
mesure en Perméamétre à charge constante Perméamétre à charge variable
laboratoire
Remarque :
Le gradient est obligatoire négatif car la charge ne peut que décroitre dans le sens
de l’écoulement .si l’on veut que K soit positive il faut introduire le signe (-) dans la
formule(1) .
20
III.3.2-La forme des grains : La forme des grains a également une influence
sur la perméabilité : un sol dont les particules sont angulaires sera moins perméable
qu’un sol dont les particules sont arrondies. [18]
21
q
Le débit de filtration : Q =
t
Q
Loi de Darcy : V= = K.i
S
Q q.L
La perméabilité du sol vaut : K= =
S .i S .t.h
Ce type d’essai est utilisé pour les sols fins (argiles) de faible perméabilité.
On commence par amener l'échantillon à saturation. Le moule est alors plein d'eau et
relié au tube gradué. On constate que le niveau d’eau baisse dans le tube et on
mesure le temps (t ) qui s'écoule entre les niveaux (h1 ) et (h2 ) , ces deux niveaux
étant repérés par rapport au niveau de l'ajutage de sortie.
Si (S ) est la section de l'échantillon et (s ) celle du tube gradué, le débit
(Q ) sera égal à : Q = S .V
Le volume d'eau qui sort de l'échantillon est égal à la diminution de volume
s L h
K = . . ln 1
S dt h2
A : Rayon du puits.
B : Rayon de rabattement de la nappe.
a : La hauteur de du niveau d’eau à l’intérieur du puits.
b : La hauteur de la nappe.
23
sphérique de rayon r.
R
ln
1 r
on peut alors appliquer l'équation : K = ( ). Q .
π L .H
K : est exprimé en (m / s ) .
Q : Débit en m3/s.
R : Rayon d'action de l'essai, estimé à 200 mètres.
r : Rayon du forage (de la chambre) en mètre.
24
25
Introduction :
Les sols sont constitués de particules indépendantes les unes des autres.
Cependant, lorsqu’une force est appliquée dans le but de les déplacer, les
particules du sol s’y opposent, développant une résistance appelée « résistance au
cisaillement », engendrée par l’arrangement des particules.
27
r
Lorsque dans le plan physique la normale n tourne d’un angle (a ) ,
l’extrémité du vecteur contrainte tourne d’un angle ( 2α ) sur le cercle de Mohr.
28
29
Tableau (IV.1) : Angle de frottement Interne effectif des sols pulvérulents sec
(d’après Lambe et Whitman,1979,et Bowles,1984) .
30
La teneur en eau du sol agit elle aussi de façon importante sur la valeur des
paramètres de la résistance au cisaillement.Les sols argileux à teneur en eau
élevée ont une consistance molle et une résistance au cisaillement faible.par contre,
les argiles faiblement humides présentent une consistance relativement raide et une
résistance au cisaillement assez élevée. [19]
31
IV.4.1-Essais de cisaillement rectiligne (direct) à la boite (NF P94 – 071- 1): [11]
Cet essai consiste à provoquer une rupture de l’échantillon suivant un plan
imposé.
L’échantillon est placé dans une boite constituée de deux parties qui peuvent glisser
horizontalement l’une sur l’autre.
On applique sur l’échantillon un effort normal de compression N , verticalement par
l’intermédiaire d’un piston et un effort tranchant T horizontalement en déplaçant la
demi-boite inferieure.
32
33
Comme l’essai est long, et n’est réalisé que sur des sols argileux, la saturation de
l’échantillon de sol nécessite que la boite soit immergée dans une enceinte pleine
d’eau.
L’essai est effectué dans des conditions drainées, c’est-â-dire avec une vitesse de
déplacement relatif des demi boites très faible, adaptée à la perméabilité du sol.
Il comporte deux phases:
- Une phase de consolidation sous l’effort normal N .
- Une phase de cisaillement alterné d’amplitude constante, prolongée jusqu‘à
ce que l’effort de cisaillement T se stabilise.
L’exploitation des résultats est identique à celui de l’essai de cisaillement
direct à la boite : on reporte sur un diagramme de Mohr (σ , τ ) les valeurs des
contraintes normale et tangentielle en fin d’essai. On exécute au moins trois essais.
N T
σ= et τ =
A A
σ 3 sur l’ensemble
On exerce d’abord une pression hydrostatique d’intensité
de l’éprouvette par l’intermédiaire de l’eau qui remplit la cellule. Ensuite, on
34
35
Dans le cas d’une argile saturée non drainée pour laquelle ϕ=0 : CU= RC /2
36
37
apparentes). [12]
Dans le cas des sols cohérent saturés, la courbe intrinsèque est une droite
horizontale et la résistance au cisaillement ne varie pas : τ = CU
Figure (IV.16): Essai non consolide non drainé. (K. MEFTAH ,2008)
non consolidé non drainé , soit par un essai de cisaillement non consolidé rapide.
Les caractéristiques effectives (C ′,ϕ ′) sont mesurées soit par un essai triaxial
consolidé drainé (CD ) , soit par un essai triaxial consolidé non drainé avec mesure
39
Introduction :
Les matériaux sont extraits sous forme de blocs qui sont soumis au concassage
pour obtenir des grains de différents diamètres.
Une étude d’identification a été réalisée au laboratoire de génie civil.
Cette étude comporte les essais suivants :
-Analyse granulométrique
-Mesure des caractéristiques physiques.
V.1-Analyse granulométrique :
V.1.1-Définition :
V.1.1.1Tamisage :
Le tamisage consiste à faire passer une quantité de sol à travers une série de
tamis emboités les uns sur les autres et classés dans l’ordre décroissant des ouvertures
de haut en bas. On peut réaliser l’opération par voie sèche (pour les sols pulvérulents)
ou par voie humide (pour les sols cohérents). Dans ce cas, il faudra sécher les
matériaux retenus par chaque tamis avant pesage.
On appelle tamisât la partie des grains qui traverse le tamis et refus celle qui y
retenue. Le refus cumulé représente tous les grains bloqués jusqu’au tamis considérer.
Les résultats de l’analyse sont exprimés sous forme d'une courbe appelée
courbe granulométrie, en portant les ouvertures des tamis en abscisse sur une
échelle logarithmique, et les pourcentages des tamisât cumules en ordonnée, sur une
échelle arithmétique.
Pour aboutir à classer notre matériau on doit calculer les coefficients granulométriques
suivant :
40
(d 30 )2
CC =
courbure et vaut
(d 60 × d 10 )
On reconnait trois classe de granulométrie suivant la valeur de CU :
V.1.1.2-Sédimentométerie :
L’opération s’effectue pour les sols ayant des particules fines (de diamètre
<0 ,08mm), on prélève une quantité de fraction fine de sol que l’on place dans une
solution défloculante .Le sol étant dispersé par agitation mécanique ,pour
homogénéisation ,on effectue la mesure de la densité à l’intervalle de temps régulier à
l’aide d’un « densimètre torpille » .L’interprétation se fait en utilisant la loi de Stockes
qui donne la vitesse de chute d’une particule tombant sous l’action de la pesanteur
dans un liquide visqueux. [1]
V.1.2-Equipement nécessaire :
• Les tamis de classes 6,3 , 5 , 4 , 3,15 , 2,5 , 2 , 1,6 , 1 , 0,5 , 0,315 , 0,08.
• Un vibro-tamis électrique.
• Une balance.
• La masse de chaque matériau : M = 1500g
(M (Kg) ≥ 0,2 D)
Avec : D la plus grande dimension de la série utilisée.
Dans notre cas D=6,3
41
V.1.3-Description de l’essai :
On classe une série de tamis par ordre décroissant de haut vers le bas , on
verse l’échantillon en haut de la colonne de tamis et on fait vibrer l’ensemble à l’aide
de vibro-tamis pendant 10 mn et à une fréquence de 50 Hz. On pèse le refus de
chaque tamis et on détermine le pourcentage des tamisât cumulées.
42
43
44
6,30 0 0 0 100
45
90
80
70
Tamisats cumules (%)
60
50
40
30
20
10
0
10 1 0,1 0,01
Diamétres des ouvertures des tamis (mm)
46
90
80
70
Tamisats cumulés (%)
60
50
40
30
20
10
0
10 1 0,1 0,01
diametres des ouvertures des tamis (mm)
47
90
80
70
Tamisats cumules (%)
60
50
40
30
20
10
0
10 1 0,1 0,01
diametres des ouvertues des tamis (mm)
48
90
80
70
Tamisats cumulés (%)
60
50
40
30
20
10
0
10 1 0,1 0,01
Diamétres des ouvertures des tamis (mm)
49
Matériau Diamètres
D60 1,58
D10 0,48
D60 2
D10 0,95
D60 2,9
D10 0,25
D60 2
D10 1,2
Matériau = =
.
Granite 2 ,1 1,73
50
Ø Sable d’oued :
Plus de 50% d’éléments ont un diamètre inférieur à 2 mm et moins de 5%
d’éléments ont un diamètre inférieur à 0,08 mm.
CU=3,29 et CC=1,26
D’après ces conditions, l’échantillon est classé comme étant un sable propre mal
gradué.
Puisque 2 <CU <5 ceci dit que l’échantillon a une granulométrie serrée.
Ø Granite :
Plus de 50% d’éléments ont un diamètre inférieur à 2 mm et moins de 5%
d’éléments ont un diamètre inférieur à 0,08 mm.
CU=2,1et CC=1,73
D’après ces conditions, l’échantillon est classé comme étant un sable propre mal
gradué.
2< CU<5 donc l’échantillon a une granulométrie serrée.
Ø Grès :
Plus de 50% d’éléments ont un diamètre inférieur à 2 mm et moins de 5%
d’éléments ont un diamètre inférieur à 0,08 mm .
CU=11,6 et CC=1,98
D’après ces conditions, l’échantillon est classé comme étant un sable propre bien
gradué.
5 <CU donc l’échantillon a une granulométrie étalée.
Ø Calcaire:
Plus de 50% d’éléments ont un diamètre inférieur à 2 mm et moins de 5%
d’éléments ont un diamètre inférieur à 0,08 mm.
CU=1,66 et CC=0,93
51
D’après ces conditions, l’échantillon est classé comme étant un sable propre mal
gradué.
Puisque CU < 2 ceci dit que l’échantillon a une granulométrie très serrée.
La masse volumique des grains solides est la masse de granulats secs (Ms)
M
rapporté au volume absolu. ρ S = g
Vg
52
53
ω moyennes
Matériau échantillon 1 échantillon 2 échantillon 3
(%)
54
L’essai consiste à mesurer la masse de moule vide (M1), la masse de moule remplie
de matériau (M2), on déduit la masse de l’échantillon qui est égale à la différence entre
M1 et M2.
les résultats obtenus sont montrés sur le tableau suivant.
Tableau (V.12) Les masses volumiques sèches.
ρd moy
Matériau échantillon V (cm3) m (g) ρd
( g/cm3)
1 1046,09 1,61
Sable
2 649,09 1128,5 1,73 1,71
d’oued
3 1160,3 1,78
1 1171,8 1,75
3 1171, 1,8
1 1013,7 1,56
3 1021,1 1,57
1 1038,3 1,59
V.2.4.1-Indice des vides : C’est le rapport de volume des vides contenus dans les
granulats au volume des grains solides.
γS
L’indice des vides est donné par la formule suivante : e = −1
γd
V.2.4.2-La porosité : C’est le rapport de volume des vides contenus dans les granulats
VV
au volume des granulats, exprimé en pourcentage : n =
Vt
55
V.2.4.3-Le degré de saturation : C’est le rapport de volume d’eau contenue dans les
VW
granulats au volume des vides, exprimé en pourcentage : S r = . 100
VV
56
Introduction :
IV.1. 1.Appareillage:
Le perméamétre comporte :
• Une cellule de diamètre φ=10cm et d’hauteur L= 13cm.
• Un réservoir d’eau sert à alimenter la cellule.
• En gardant la cellule dans un vase de sert à mesurer le volume d’eau.
• Un panneau de trois tubes en verre relie à la cellule à l’aide de tuyau.
• Un chronomètre pour mesurer le temps.
Q q.L
-la détermination de coefficient de perméabilité : K= =
S .i S .t.dh
Avec :
S : la section de l’échantillon qu’est égale à la section de la cellule.
S = 78,5cm 2
q : Volume d’eau traversé l’échantillon.
dh : La perte de charge dh = h1 − h2
dh
i : Gradient hydraulique. i =
L
57
58
59
Introduction :
Ces essais ont été effectués sur les quatre type des matériaux (granite,
grès, calcaire et sables d‘oued) à l’état saturé sous des contraintes normales
variant de 100 Kpa à 300 Kpa .
-Une demi- boite inférieure munie d’une pierre poreuse plate, striée ou denté.
60
-Le dispositif produisant le déplacement relatif horizontal entre les deux demi-
boites.
IV.2.2-Description de l’essai :
61
T
-déterminer la contrainte de cisaillement (τ ) par la relation : τ = (N )
SC
de la déformation horizontale (δ L ) .
v Courbes contrainte-déformation τ = f (δ L )
350
300
contrainte tangentielle τ ( Kpa)
250
200
1bars
150 2bars
100 3bars
50
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8
62
400
350
contrainte tangentielle (Kpa)
300
250
1bar
200
2bars
150
3bars
100
50
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8
déplacement horizontal ∆L (mm)
350
300
contrainte tangentielle(Kpa)
250
200
1bar
150
2bars
100 3bars
50
0
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
10
10,5
63
400
350
300
contrainte tangentielle τ (Kpa)
250
200
1bar
150 2bars
3bars
100
50
0
0
10,5
0,5
1,5
2,5
3,5
4,5
5,5
6,5
7,5
8,5
9,5
10
déplacement horizontal ∆L(mm)
δV
v Courbes Déformation –variation de volume : = f (δ L )
V
3,5
2,5
variation de volume (%)
1bars
1,5
2bars
1
3bars
0,5
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8
-0,5
64
2,5
2
variation de volume (%)
1,5
1 1bar
2bars
0,5
3bars
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5
-0,5
0
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
10
10,5
-0,1
-0,2
variation de volume (%)
-0,3
1bar
-0,4
2bars
-0,5
3bars
-0,6
-0,7
-0,8
-0,9
déplacement horizontal ∆L (mm)
65
1,5
variation de volume (%)
1bar
0,5 2bars
3bars
0
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
10
10,5
-0,5
déplacement horizontal ∆L (mm)
-1
350
300
contrainte tangentielle (Kpa)
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale σ (Kpa)
Figure (VI.10) La droite intrinsèque (sable d’oued)
66
400
350
contrainte tangentielle τ (Kpa)
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
300
250
contrainte tangentielle τ(Kpa)
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale σ(Kpa)
67
400
350
contrainte tangentielle τ(Kpa)
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
68
-le granite est le matériau le plus résistant au cisaillement par rapport aux autres
matériaux , car il comporte des minéraux durs avec des proportions importantes
tels que le quartz.
-La résistance au cisaillement est importante pour les matériaux concassés car la
forme anguleuse et rugueuse provoque l’enchevêtrement entre les grains. A
l’exception du grès.
69
70
Les résultats obtenus nous permettent de conclure qu’on peut établir une relation
et ϕ).
En effet le tableau ci-dessous montre les différentes valeurs de τ max des quatre
matériaux en fonction de ( K )
Plus le matériau est compact, plus il n’y a plus de possibilité aux grains de
frotter ( ϕ plus faible) plus la perméabilité est petite.
71
Plus le matériau est dilatant, plus l’angle de frottement (ϕ ) en plus important (il y
a plus de possibilité aux grains de frotter donc ϕ plus élevé) et ( K ) plus élevé.
72
[8] DELLILE J-P, MOUTOT J-P (1990) (Granulats) .Presse de l’école nationale
des ponts et chaussés. Paris
[12] MEFTAH.K (2008) .Cours Mécanique des sols Première version Septembre.
(www.Mécanique -sols.pdf)
[2] YAKOUB. B (1994). (cours de géologie). Edition Aurassi. Drâa ben –khedda
Sable d’oued
σ(Kpa) σ=100 σ=200 σ=300
∆L LA LV LA LV LA LV
0 0 0 0 0 0 0
25 85 -1,5 66 -1 145 -1
50 139 -2,5 145 -5 245 -4
75 185 -3 240 -8 310 -5
100 210 -1 290 -11 375 -6
125 240 2 335 -12 410 -7
150 255 6 380 -13 445 -7
175 268 10 417 -13 475 -5
200 282 15 444 -12 510 -4
225 289 21 460 -10 537 -3
250 295 27 475 -7 550 -1
275 297 33 494 -4 560 2
300 305 38 510 -1 570 5
325 308 45 520 3 573 8,5
350 309 51 525 6 575 12
375 305 57 535 10 575 15
400 305 63 539 13 590 17
425 304 70 547 17 602 19,5
450 303 75 548 21 612 22
475 303 81 545 25 615 25
500 300 88 545 28 613 27
525 295 95 545 32 612 29
550 295 101 540 36 611 31
575 293 105 541 39 608 32,5
600 293 109 541 41 605 34
625 292 112 540 44 603 35
650 290 115 536 46 602 36,5
675 289 118 535 48 598 37,5
700 285 121 534 49 590 38,5
725 277 122 530 50 570 38,5
750 275 124 526 51 570 38,5
775 274 125 526 53 565 38,5
800 269 127 524 54 565 38
825 565 38
73
74
75
76
77
78
79
80
Afin d’atteindre cet objectif, on a réalisé un nombre d’essais sur des différents
matériaux granulaires qui sont granite, grès , calcaire et sable d’oued .
D’après les résultats obtenus, on a remarqué que la perméabilité peut influencer les
caractéristiques mécaniques au cisaillement (ϕ, τmax).
81