Travail 2 Liszt
Travail 2 Liszt
Travail 2 Liszt
Par
Camille Roy
Présenté à
Carole Grégoire
4 Avril 2021
I. INTRODUCTION
Tout pianiste connaît le nom du célèbre compositeur hongrois Franz Liszt. Ce compositeur
est grandement admiré pour ses chefs d’œuvres comme «Liebesträume» et «La Campanella ». Il
est non seulement un compositeur innovateur, mais aussi un pianiste- virtuose, un grand
arrangeur et un chef- d’orchestre. 1 Mais, l’influence la plus grande qu’il porte sur le monde de la
musique classique ce sont ses innovations dans la musique pour piano. Pour comprendre ces
compositeur et de ceux qui l’ont influencé. Puis, il faut comprendre la relation que Liszt
eu une influence sur l’étude du piano de Liszt. 2Il avait un style musical large et varié. C’est ainsi
qu’en tant que compositeur, plusieurs de ses collègues romantiques ont marqué ses compositions.
étranges et audacieuses. D’autre part, Niccolo Paganini, un violoniste virtuose de l’Italie l’inspira
1
Patricia Fallows-Hammond, Three Hundred Years at the Keyboard : A Piano Sourcebook from Bach to the Moderns
(Berkeley, California : Ross Books, 1984), 145.
2
Serge Gut, Franz Liszt : les éléments du langage musical, (France : Éditions Robert Martin, 2012), 7-8.
3
Finalement, son engagement dans les différentes sphères culturelles de l’époque fut reflété dans
sa musique. Notamment, le bel canto italien, la romance française, les airs folkloriques et
Comprendre le style musical de Liszt est une étude en soi. D’abord, il démontrait un
manque d’unité à cause de son amour et de son engagement dans les différentes culturelles
autour de lui. 5 En général, il essayait de se libérer des formes « classiques » de l’époque. Pour le
rythme, il était attiré vers des formes plus libres. Mélodiquement, il aimait utiliser plusieurs
styles dont : les mélodiques lyriques, les phrases déclamatoires, les fanfares et la monotonie.
Harmoniquement, il explorait des harmonies et des cadences moins usuelles. De plus, il aimait
utiliser les gammes pentatoniques, modales, « gypsy » et la gamme par ton dans ses
compositions. Même s’il était un virtuose, Liszt croyait que l’expression musicale était plus
importante qu’une simple technique impressionnante. 6Le style musical que Liszt incarnait était
Liszt avait une relation intéressante avec ses contemporains romantiques. Il les admirait
et apprenait de leurs œuvres, mais il préserva des buts différents d’eux pour lesquels il avait
besoin d’autres modes d’expression. Il n’était pas satisfait d’écrire de belles petites pièces
3
Patricia Fallows-Hammond, Three Hundred Years at the Keyboard: A Piano Sourcebook from Bach to the Moderns
(Berkeley, California: Ross Books, 1984), 144.
4
Serge Gut, Franz Liszt : les éléments du langage musical, (France : Éditions Robert Martin, 2012), 307.
5
Ibid.
6
Derek Watson, Liszt, (New York: Schirmer books, 1989), 171.
Brahms étaient bien confortables dans leur petit monde de bourgeoisie romantique et ne
voulaient pas de « feu du ciel » comme Liszt. Par exemple, Schuman fut horrifié par l’agressivité
brutale de la sonate en si mineur. Chopin quant à lui, l’admirait comme pianiste mais il croyait
que ses œuvres allaient être oubliées. Brahms s’endormit pendant que Liszt interprétait la
fameuse sonate. Ils reconnaissaient que Liszt était un génie, mais ils ne l’acceptèrent jamais
comme l’un d’eux. En revanche, même si Liszt n’était pas ouvertement méchant avec eux, son
7
orgueil fut fouetté. Parfois, les grands innovateurs doivent savoir être rejetés par leurs pairs
pour avancer.
développa une harmonie de chromatisme extrême pour supporter ses nouvelles formes. Cette
harmonie poussa les relations de clé aux limites d’être reconnaissables. De plus, il développa des
8
techniques de piano aux limites des possibilités pianistiques. Il produisit un son orchestral en
adoptant la technique de « piano à trois mains ». 9Qui plus est, il fit sauter la mélodie d’un étage
à l’autre. Puis, il ajouta des trémolos, des notes répétées rapides, des accords arpégés de
quinzième sur deux octaves et des croisements de mains. 10D’une autre part, il demanda de la
force égale dans les deux mains pour les octaves, les accords, les notes répétées et les trilles.
7
Alan Walker, Franz Liszt: The Man and his Music, (London: Barrie and Jenkins, 1976), 81-82.
8
Patricia Fallows-Hammond, Three Hundred Years at the Keyboard: A Piano Sourcebook from Bach to the Moderns
(Berkeley, California: Ross Books, 1984), 145.
9
« Cela consiste à jouer la mélodie avec les pouces de chaque main au centre du clavier alors que les huit doigts
restants font des accompagnements en arpèges dans les registres grave et aigu. » (Mon Portail)
10
Jean-Benoît Tremblay, « La virtuosité instrumentale », Dans Chefs-d’œuvre de l'histoire de la musique, Mon
Portail-Université Laval, https://sitescours.monportail.ulaval.ca/ena/site/module?
idSite=126861&idModule=1093573&editionModule=false&idPage=2956998.
11
Finalement, il utilisa les parties extrêmes du piano avec une grande liberté et flexibilité. Ces
harmoniques de Liszt. Ces études sont placées en ordre descendant du cercle des quintes, laissant
le cycle à moitié terminé. Après avoir composé la première version primitive à 15 ans, il réalisa
leur plein potentiel en 1838, une version qui était sur le point d’être injouable. Puis, en 1851, il
créa la version finale en la simplifiant et en ajoutant des titres descriptifs pour la plupart des
études. 12 Chacune des études aborde différents points techniques. Par exemple, la sixième étude
(« Vision ») est une étude d’arpège qui explore les limites du clavier et l’indépendance des
mains. L’étude numéro sept (« Eroica ») est une étude d’octaves dans la forme d’une marche
héroïque. Enfin, la neuvième étude (« Ricordanza ») est une étude mélodique qui travaille
l’égalité des doigts et les trilles. 13 Les études d’exécution transcendante sont indispensables pour
tout pianiste qui veut comprendre les techniques et les innovations de Franz Liszt.
3. Chasse-neige
Selon plusieurs « Lisztiens », Chasse-Neige est la plus grande des études d’exécution
transcendante. Cette étude est une image musicale d’une tempête de neige qui couvre
graduellement tout le monde, enterrant homme et bête pendant que le vent souffle. En d’autres
termes, c’est une étude de la nature qui est sans pitié. 14 Écrite dans une tonalité mineure, la pièce
communique le froid d’un blizzard hivernal. Dans cette pièce, Liszt se sert de plusieurs trémolos
11
Patricia Fallows-Hammond, Three Hundred Years at the Keyboard: A Piano Sourcebook from Bach to the
Moderns (Berkeley, California: Ross Books, 1984), 145.
12
Alan Walker, Franz Liszt: The Man and his Music, (London: Barrie and Jenkins, 1976), 105.
13
Derek Watson, Liszt, (New York: Schirmer books, 1989), 222-226.
14
Alan Walker, Franz Liszt: The Man and his Music, (London: Barrie and Jenkins, 1976), 109.
pour représenter la tempête de neige incessante. De plus, les gammes chromatiques imitent le
vent froid et intensifient le sentiment de peur et de désolation. Pour créer un son orchestral, le
piano est divisé en trois parties. La plupart du temps, l’accompagnement se trouve dans le centre
du clavier et la mélodie se retrouve dans les parties graves et aiguës du piano. 15Chasse-neige est
IV. CONCLUSION
Enfin de compte, nous pouvons dire que le style créatif de Liszt s’est formé sous
l’influence de plusieurs musiciens, mais a aussi contribué à son rejet par plusieurs de ses
Il est un véritable pionnier dans le monde de la musique pour piano. Où serions-nous sans des
personnes comme Galileo Galilei et Martin Luther King – sans ces gens qui ne se soucient pas
du rejet de leurs contemporains et qui bouleversent le monde avec leurs idées et leurs
innovations ? Dans le domaine de la musique pour piano, Franz Liszt est ce genre de personne.
BIBLIOGRAPHIE
15
Han Wang, « A Performance Guide to Liszt’s 12 Transcendental Etudes, S. 139”, consulté le 19 mars 2021,
https://kuscholarworks.ku.edu/bitstream/handle/1808/27852/Wang_ku_0099D_16210_DATA_1.pdf?
sequence=1&isAllowed=y.
16
Serge Gut, Franz Liszt : les éléments du langage musical, (France : Éditions Robert Martin, 2012), 253.
Fallows-Hammond, Patricia. Three hundred years at the keyboard, A piano sourcebook from
Gut, Serge. Franz Liszt, les éléments du langage musical. France : Éditions Robert Martin, 2012.
idSite=126861&idModule=1093573&editionModule=false&idPage=2956998.
Walker, Alan. Franz Liszt, The man and his music. London: Barrie and Jenkins, 1976.
https://kuscholarworks.ku.edu/bitstream/handle/1808/27852/Wang_ku_0099D_16210_DATA_1.