Booklet 190295740610
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FRANCIS POULENC (1899-1963)
Sonata for cello & piano (1948-9)
5. Allegro - Tempo di marcia - 5’58
6. Cavatine - 6’25
7. Ballabile - 3’22
8. Finale - 7’08
FRANCIS POULENC
14. Souvenirs for cello & piano · Inédit · World Premiere Recording - 3’49
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L’histoire du violoncelle en France, au XIXe siècle,
LE VIOLONCELLE s’écrit en trois chapitres : c’est d’abord la
ROMANTIQUE FRANÇAIS génération de Duport, Levasseur et Janson
(héritière de l’école de Boccherini) qui imagine,
Le siècle romantique constitue un point d’apogée dès la fin du XVIIIe siècle, une virtuosité renouvelée
dans l’histoire du violoncelle, dans le sillage de hissant le violoncelle au même rang que le violon.
l’essor connu par l’instrument au XVIIIe siècle qui Une abondante littérature pédagogique fixe
supplante peu à peu la viole de gambe et dont le alors les prouesses du moment (facilitées par
jeu s’enrichit de nouvelles techniques : invention la généralisation de la « pique » et de l’archet
de la position du pouce, notamment, qui permet « Tourte ») et forme la génération de Baudiot et
de conquérir le registre aigu de l’instrument Platel à l’excellence. Ce sont enfin les fruits de cet
et d’augmenter la virtuosité de la main gauche, enseignement – Franchomme, Servais ou encore
facilitant en particulier l’emploi de doubles cordes Chevillard – qui diffusent internationalement
sur la partie du manche la plus proche du chevalet. un art français longtemps jugé comme référent
Mis à l’honneur par les plus grands compositeurs mondial. Malgré l’engouement général pour le
du temps – Beethoven, Mendelssohn, Brahms, violoncelle à l’époque romantique, le corpus
Schumann, Lalo, Saint-Saëns, Chopin –, français de sonates et concertos reste marginal
l’instrument s’émancipe définitivement du rôle en regard des ouvrages pour piano ou violon
traditionnel d’accompagnement que lui avaient concertants. En sonate, la postérité n’a guère
attribué la période baroque puis l’ère classique. retenu (et encore parcimonieusement) que les
L’apparition d’une littérature spécialisée écrite par pièces d’Onslow, Alkan, Saint-Saëns, Fauré et
des violoncellistes qui explorent les possibilités Lalo ; en concerto, seuls survivent aujourd’hui
tant techniques qu’expressives de l’instrument – les ouvrages magistraux de Saint-Saëns et Lalo.
notamment Jacques Offenbach, David Popper et Parmi les pièces à redécouvrir figurent pourtant
Bernhard Romberg – fait aussi considérablement les splendides sonates de Pierné, Vierne, Strohl,
évoluer le jeu et permet de révéler aux autres Magnard ou Ropartz, et – avec orchestre –
compositeurs les possibilités de cet instrument, les Variations symphoniques de Boëllmann, les
dont le lyrisme s’accorde bien avec l’esthétique concertos de Widor et de Marie Jaëll, ou encore
romantique du temps. la Fantasie-Stück de Théodore Dubois.
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Pédagogue réputé, nommé professeur d’orgue au
CÉSAR FRANCK Conservatoire en 1871, il influence bon nombre
(1822-1890) d’artistes tels Chausson, d’Indy, Duparc, Vierne
et Tournemire. Il est l’un des membres fondateurs
Sonate pour violon de la Société nationale de musique, dont il prend
(transcription pour la présidence en 1886. Il laisse derrière lui une
œuvre puissante et profonde, témoignant d’une
violoncelle) haute maîtrise de l’écriture et animée d’un souci
constant de perfection formelle. Citons, à titre
Bien que né à Liège, César Franck est un d’exemples, outre ses poèmes symphoniques et ses
personnage clé du paysage musical français à pièces pour orgue, les oratorios Rédemption et Les
la fin du XIXe siècle. C’est au conservatoire de Béatitudes, le Quintette pour piano, la Sonate pour
sa ville natale qu’il reçoit, à partir de 1831, sa violon et la Symphonie en ré mineur.
première formation, dans les classes de Jalheau
(piano) et Daussoigne-Méhul (harmonie). Quatre Franck composa sa Sonate pour violon et piano – ici
ans plus tard, peu après avoir fait ses débuts en proposée dans une transcription pour violoncelle –
concert, il s’installe à Paris où il étudie avec Reicha, en 1886 et l’offrit à Eugène Ysaÿe, son dédicataire, le
puis, au Conservatoire, avec Zimmerman (piano), jour de son mariage. Ce 28 septembre, le violoniste
Leborne (contrepoint), Berton (composition) et la déchiffra avec Marie-Léontine Bordes-Pène. Les
Benoist (orgue). Mais ces études prometteuses mêmes interprètes assurèrent la création publique
sont interrompues par un père qui, pressé au Cercle artistique et littéraire de Bruxelles, le
d’exploiter les talents de virtuose de son fils, 16 décembre suivant, puis la révélèrent au public
décide de retourner en Belgique dès 1842. Trois parisien le 5 mai 1887. Défendue sans relâche
ans plus tard, de nouveau en France après une par Ysaÿe tout au long de sa carrière, la plus
brouille familiale, César Franck occupe divers célèbre des sonates françaises du XIXe siècle serait
postes d’enseignant et d’organiste. Cette situation l’une des sources d’inspiration de la « Sonate
précaire ne prend fin qu’avec son accession en 1859 de Vinteuil », que Swann associe à son amour
à la tribune de l’église Sainte-Clotilde, où il fait pour Odette dans À la recherche du temps perdu :
preuve d’un exceptionnel talent d’improvisateur. « Cette soif d’un charme inconnu, la petite phrase
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l’éveillait en lui, mais ne lui apportait rien de
précis pour l’assouvir. De sorte que ces parties
RITA STROHL
de l’âme de Swann où la petite phrase avait effacé (1865-1941)
le souci des intérêts matériels, les considérations
humaines et valables pour tous, elle les avait
Grande sonate dramatique
laissées vacantes et en blanc, et il était libre d’y « Titus et Bérénice »
inscrire le nom d’Odette. Puis à ce que l’affection
d’Odette pouvait avoir d’un peu court et décevant,
la petite phrase venait ajouter, amalgamer son Enfant au talent précoce, Rita Strohl est admise
essence mystérieuse. » La Sonate de Franck est au Conservatoire de Paris à l’âge de treize ans. Les
connue pour sa forme à la fois libre et rigoureuse. premières diffusions publiques de sa musique ont
Elle alterne successivement Allegro ben moderato lieu en 1884 (Trio avec piano), puis l’année suivante
– Allegro – Recitativo-Fantasia. Ben moderato – à Rennes et à Chartres (Messe à six voix, orchestre et
Allegretto poco mosso. Le thème cyclique de orgue). Ses œuvres témoignent d’une propension
l’Allegro initial reparaît dans toute l’œuvre, au mysticisme et mêlent diverses inspirations
parfois de façon quasi imperceptible. Après le religieuses : ces influences culminent dans Les
deuxième mouvement, passionné et tumultueux, Noces spirituelles de la Vierge Marie (1903), Le
la déclamation du Recitativo-Fantasia s’émancipe Suprême Puruscha, cycle mystique en sept parties
des structures préétablies. Le Finale, qui traite (1908) et le drame lyrique La Femme pécheresse (1913),
avec souplesse la forme rondo, est fondé sur toutes œuvres aux titres évocateurs. Ces influences
l’écriture canonique, tout en conservant une se retrouvent plus indirectement dans d’autres
remarquable clarté. compositions : par exemple ses opéras hindou et
celtique, imprégnés d’autres formes de spiritualité,
et dans des œuvres teintées de panthéisme, comme
sa Symphonie de la forêt (1901) et sa Symphonie de
la mer (1902). Rita Strohl, fortement marquée par
les théories symbolistes, crée en 1912 l’éphémère
Théâtre de La Grange, avec le soutien financier
de souscripteurs et l’appui de personnalités
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comme Odilon Redon, Gustave Fayet et de son Bérénice : Je m’agite, je cours, languissante,
second mari le maître verrier Richard Burgsthal. abattue / La force m’abandonne, et le repos me
Elle y donne des œuvres lyriques composées tue (Racine). » – 4e mouvement : « Le terrible
dans sa veine mystique et symboliste. Ses moment approche, la séparation s’accomplira.
recherches, parfois ésotériques, et son goût Scène d’amour – déchirements. Titus : Ce jour
pour le mystère apparaissent dans ses préfaces surpasse tout. Jamais je le confesse / Vous ne
et dans les annotations de ses partitions. Elle fûtes aimée avec tant de tendresse / Et jamais…
compose également de la musique pour piano, Bérénice : Vous m’aimez, vous me le soutenez / Et
de la musique de chambre et des mélodies, en cependant je pars et vous me l’ordonnez ! Ah, cruel !
particulier Les Chansons de Bilitisen 1898 – sur Par pitié, montre-moi moins d’amour ! (Racine) ».
douze poèmes teintés d’érotisme de Pierre Louÿs – Cette œuvre, publiée en 1892, a la particularité de
qui connaissent un vif succès. conjuguer le genre traditionnel de la sonate avec
un procédé narratif. « Dramatique », sa partition
Parmi les curiosités du catalogue des œuvres de raconte l’histoire de Titus et Bérénice en s’appuyant
Strohl figure sa magnifique sonate pour violoncelle sur des citations de la tragédie Bérénice de
intitulée Titus et Bérénice. La partition est Racine (1670). Chacun des mouvements dépeint
surmontée du résumé suivant : « Titus qui aimait toutefois l’étape d’un récit plutôt qu’une action
passionnément Bérénice, et qui même, à ce qu’on continue. L’œuvre se signale par ses contrastes
croyait, lui avait promis de l’épouser, la renvoya de et son grand souffle expressif, obtenus au moyen
Rome, malgré lui et malgré elle, dès les premiers d’écritures amples et très variées. Elle est dédiée
jours de son empire. » (Préface de Bérénice de au violoncelliste Charles Furet. À l’introduction
Racine). 1er mouvement : « Incertitude de Titus… mystérieuse succède un Moderato déployant une
passion… espoir de fléchir Rome qui, Par une loi belle mélodie, longuement développée. Il fait place
qui ne se peut changer / N’admet avec son sang à un Molto movimento sombre et heurté. Par son
aucun sang étranger (Racine). » – 2e mouvement : animation rythmique, sa légèreté, son atmosphère
« Appartements de Bérénice. Ses femmes par de mystère, le deuxième mouvement Vivace évoque
leurs chants et leurs danses s’efforcent de la le scherzo de type mendelssohnien. La section
distraire. » – 3e mouvement : « Bérénice sait tout… centrale est marquée par une basse obstinée.
Titus malgré son amour, la sacrifie à l’Empire. Après un choral dans l’aigu du piano, la section
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initiale revient, altérée. Le troisième mouvement de la Première Guerre mondiale avec les Trois
est un Lento, Tristamente. Le ton de déploration est Mouvements perpétuels pour piano (1918) et Le
rendu par des chromatismes expressifs. Peu à peu Bestiaire pour voix et piano (1919). Son esthétique
l’écriture se charge et gagne en intensité. Silence... élégante et spirituelle, fortement influencée
Le violoncelle déclame un « récitatif », qui ramène par la musique de Satie, le place au cœur d’une
le chant de déploration. Avec son flot d’arpèges avant-garde musicale parisienne opposée tout
au piano et sa ligne mélodique continue au autant au wagnérisme qu’au romantisme : le
violoncelle, le quatrième mouvement Allegro molto « Groupe des six » (avec Georges Auric, Louis
movimento dégage une grande force dramatique. Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud et
Dans la partie Ben cantando, moins haletante, le Germaine Tailleferre). Durant l’entre-deux
piano fait contrechant au violoncelle. Après de guerres il compose un grand nombre de mélodies
violents contrastes, le thème initial réapparaît, (notamment le cycle Cocardes sur des textes de
et engage le Molto appassionato conclusif, à Cocteau) tout en explorant différents genres : le
l’expression exacerbée. ballet Les Biches, la cantate Le Bal masqué et quatre
concertos notamment pour piano, deux pianos et
clavecin. Des sentiments religieux et humanistes
FRANCIS POULENC orientent ses sujets d’inspirations après 1935. Les
Litanies à la Vierge noire (1936), les Quatre Motets
(1899-1963) pour un temps de pénitence (1938) ou encore Figure
Sonate pour violoncelle humaine (sur des poèmes de Paul Éluard, 1943)
définissent ainsi une esthétique nouvelle du
chœur a cappella : une musique hors du temps,
Né à Paris et issu d’une famille d’industriels entre polyphonie du XVIe siècle et modernité. Les
prospères, Francis Poulenc s’initie au piano auprès opéras Dialogues des Carmélites (Bernanos, 1956)
du virtuose Ricardo Viñes. Bien que sa formation et La Voix humaine (Cocteau, 1958) parviennent
de compositeur soit plus sommaire (il ne reçoit à imposer définitivement Poulenc comme un
que quelques cours particuliers de Charles compositeur clé du XXe siècle français.
Koechlin) il se consacre très vite à l’écriture et
connaît ses premiers succès aux lendemains
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C’est pendant l’été 1940, juste après avoir été Composé au mois de mars 1944, il fait partie d’un
démobilisé suite aux événements de la guerre, ensemble de petites pièces réunissant de manière
que Poulenc esquisse sa sonate pour violoncelle souple un hautbois, un clarinette, un violoncelle
et piano. Il faudra pourtant attendre 1948 pour que et un piano, avec le projet d’accompagner Le
l’œuvre soit achevée. On a dit l’auteur peu inspiré Voyageur sans bagage d’Anouilh, pièce initialement
par les instruments à cordes (la sonate pour violon créée en 1937 avec de la musique de scène de
n’a pas rencontré la postérité de celles pour flûte ou Darius Milhaud. C’est pour une reprise prévue
clarinette, notamment) afin d’expliquer le succès au Théâtre de la Michodière six ans plus tard que
modeste de cette sonate. Pourtant le mouvement Poulenc est sollicité afin de proposer une nouvelle
lent et le final comptent parmi les inventions conception sonore. Le manuscrit fut conservé à
caractéristiques de leur auteur. Seule sonate de la Bibliothèque de la Ville de Paris et signalé par
Poulenc écrite en quatre mouvements (Allegro. Bérengère de l’Épine dans le fonds de l’Association
Tempo di marcia / Cavatine / Ballabile / Finale), de la Régie théâtrale. La partition complète
elle ne dure pas plus d’une vingtaine de minutes comporte 9 numéros dont seul le deuxième est
et correspond bien à l’esthétique néoclassique qui proposé dans une version alternative à la fin du
rejette l’emphase romantique pour lui préférer manuscrit, en l’occurrence ce mouvement lent
l’étude synthétique d’atmosphères. Pierre pour violoncelle et piano. Comme souvent chez
Fournier, son dédicataire, créa la sonate à la salle Poulenc, le matériau se retrouve dans une ou
Gaveau à Paris, le 18 mai 1949, avec Poulenc au plusieurs autres œuvres, en l’occurrence dans
piano.
la section « Lent et mélancolique » de L’Histoire
de Babar, exactement contemporaine puisque
Souvenirs composée entre 1940 et 1945, sans qu’il soit de
fait pourtant possible de savoir quelle pièce plagie
l’autre. Écrite dans la tonalité peu usuelle de
Souvenirs est le titre choisi en 2014 avec à-propos fa dièse majeur, la partition déroule un chant
par Benoît Seringe, ayant-droits de Poulenc – au élégiaque de violoncelle rendu plus poignant par
moment de l’édition posthume de ce morceau pour un ostinato rythmique implacable.
violoncelle et piano demeuré à l’état de manuscrit.
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religieuses ou profanes, pages orchestrales ou
FERNAND pianistiques, musiques de scène accompagnées ou
DE LA TOMBELLE non de fantaisies lumineuses, etc.), se complète en
effet de photographies, dessins, peintures, écrits
(1854-1928) – théoriques ou littéraires – et ouvrages touchant
Andante espressivo à l’astronomie ou à l’art culinaire. L’ensemble
constitue, en définitive, le fruit du travail d’un
artiste doué et possédant une culture générale
Élève de Théodore Dubois et d’Alexandre remarquable, digne d’un « honnête homme » qui
Guilmant, proche de Camille Saint-Saëns dont il œuvra aussi beaucoup en faveur de l’éducation
bénéficia des conseils, Fernand de La Tombelle musicale des milieux populaires.
mena une double carrière de compositeur et
d’interprète virtuose, aussi bien comme pianiste Comme l’essentiel des pièces instrumentales dites
que comme organiste. Doté d’un tempérament « de genre », l’Andante espressivo pour violoncelle
révolutionnaire sans prétention, bien trempé et piano de La Tombelle est de forme tripartite
et farouchement indépendant, La Tombelle (c’est-à-dire répondant à la structure « A-B-A »).
constitue une figure attachante et intéressante Publié en 1900, il est dédié « à Monsieur Maxime
à plus d’un titre. S’il fut amené à côtoyer des Thomas, fondateur des Concerts hebdomadaires
artistes dont la postérité a davantage retenu le de Tours ». Aux deux mains, le piano impose une
nom, tels Edvard Grieg, Charles Gounod, Vincent figure d’arpèges très calme. Le violoncelle s’y
d’Indy ou Jules Massenet (dont il fut très proche), superpose pour énoncer un chant noble, usant de
il laisse une œuvre considérable, protéiforme, notes régulièrement longues et expressives. Les
stylistiquement éclectique voire atypique, qui moyens mis en œuvre sont simples, mais l’effet
mérite d’être reconsidérée non seulement pour ses produit est celui d’une torpeur sensuelle et d’une
propres mérites, mais aussi parce qu’elle illustre sérénité enveloppante. Quelques modulations
une forme d’activité sociale et artistique en France donnent l’occasion de contrechants au piano,
au tournant des XIXe et XXe siècles. Son catalogue, enserrés à l’intérieur du motif d’accompagnement.
qui embrasse tous les genres (mélodies, musique En guise de transition, cette figure est brièvement
de chambre, pièces d’orgue, œuvres chorales reprise à nu. La partie centrale peut commencer :
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elle propose un dialogue plus dynamique entre
les instruments, de courtes figures ascendantes
passant de l’un à l’autre. L’une d’elle conduit le
piano à amorcer à la main droite des gammes et
arpèges. L’échange des motifs reprend, avant que
des accords décomposés n’annoncent le retour
de la première partie, subtilement différente
de son énoncé initial. Car, comme si le flux du
discours possédait une mémoire, certains motifs
de la partie centrale apparaissent distillés à la
main droite du pianiste. La conclusion, sur des
harmonies suspendues, fait émerger un fragment
de gamme au violoncelle, sur l’accompagnement
en arpèges du piano. Par son calme majestueux,
cet Andante peut bien passer pour être à
La Tombelle ce que « Le Cygne » du Carnaval des
animaux fut à Saint-Saëns.
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perfectly in tune with the Romantic aesthetic of
FRENCH ROMANTIC the time – was capable of.
CELLO MUSIC
The history of the cello in France during the
The nineteenth century was a highpoint in the Romantic period can be subdivided into three
history of the cello, one that was made possible chapters. The first chapter is dominated by Duport,
by the significant advances achieved during the Levasseur and Janson (all of whom were born in
previous century, when the cello gradually replaced the eighteenth century). This generation of cellists,
the viola da gamba and techniques were developed which was directly descended from the Boccherini
that offered new possibilities to performers. The school, had by the turn of the century raised the
most important of these was the invention of the technique of the instrument to the same level as
thumb position, which allowed players to exploit that of the violin. Their achievements (facilitated by
the instrument’s upper register and facilitated the adoption of the cello spike and the Tourte bow)
greater left-hand virtuosity, making it easier to were enshrined in a copious pedagogical literature
produce double-stoppings on the part of the that made it possible for the next generation, that
neck closest to the bridge. Favoured by some of of Baudiot and Platel, to aspire to an even higher
the greatest composers of the time – Beethoven, degree of virtuosity. And it was the cellists who
Mendelssohn, Brahms, Schumann, Lalo, benefited from their teaching – Franchomme,
Saint-Saëns and Chopin – the cello finally freed Servais and Chevillard – who made internationally
itself from the accompanying role to which it was famous the French school of cello playing, which
almost invariably assigned during the Baroque and was long considered to be one of the best in the
Classical periods. The emergence of a dedicated world. Despite the general enthusiasm for the
repertoire created by performers such as Jacques instrument during the Romantic era, the corpus
Offenbach, David Popper and Bernhard Romberg, of French cello sonatas and concertos is small
who realised to the full both the technical and the compared to those for the piano or the violin.
expressive potential of the instrument, was also The only sonatas to have secured a permanent
an important factor in the development of cello place in the repertoire are those by Onslow,
technique and made other composers more aware Alkan, Saint-Saëns, Fauré and Lalo, while the
of just what this instrument – whose lyricism was only cello concertos to figure regularly in concert
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programmes are the masterworks of Saint-Saëns these promising studies were interrupted by
and Lalo. However, among the works waiting Franck’s father, who, keen to exploit his son’s
to be rediscovered there are some wonderful virtuosity, decided in 1842 to go back to Belgium.
sonatas by Pierné, Vierne, Strohl, Magnard and Three years later, a family row precipitated
Ropartz, as well as some worthwhile pieces with his return to France, where he took up various
orchestral accompaniment: Boëllmann’s Variations posts as a teacher and organist. His precarious
symphoniques, concertos by Widor and Marie Jaëll, situation did not improve until 1859, when he was
plus the Fantasie-Stück by Théodore Dubois. appointed organist of the church of Sainte-Clotilde,
where he demonstrated a remarkable talent for
improvisation. Renowned as a teacher, he became
CÉSAR FRANCK professor of organ at the Conservatoire in 1871, and
(1822-1890) had a profound influence on an entire generation
of composers such as Chausson, d’Indy, Duparc,
Violin sonata Vierne and Tournemire. He was one of the founding
(transcribed for cello) members of the Société nationale de musique, of
which he became the president in 1886. He left
behind a powerful and profound body of work,
Though born in the Belgian city of Liège, by the end which reveals a high level of craftsmanship and
of the nineteenth century César Franck had become is informed by a ceaseless striving for formal
a key figure in French music. He received his initial perfection. This can be seen in his symphonic
musical training at the Liège Conservatoire, where poems and organ works, and also in the oratorios
he studied the piano with Jules Jalheau and harmony Rédemption and Les Béatitudes, the Piano Quintet,
with Joseph Daussoigne-Méhul. Four years later, the Violin Sonata and the Symphony in D minor.
soon after having made his debut as a pianist,
Franck moved to Paris, where he took private Franck composed his Violin Sonata (recorded
lessons with Antoine Reicha and then studied here in the transcription for cello) in 1886, and
at the Conservatoire with Pierre Zimmerman presented it to its dedicatee, the violinist Eugène
(piano), Aimé Leborne (counterpoint), Henri Berton Ysaÿe, as a wedding present. Ysaÿe played the work
(composition) and François Benoist (organ). But with the pianist Marie-Léontine Bordes-Pène
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on his wedding day on 28 September 1886. The Recitativo-Fantasia (Ben moderato) and Allegretto
sonata was given its public premiere by the same poco mosso. The cyclical theme of the opening
performers under the auspices of the Brussels Allegro recurs throughout the work, sometimes in
Artistic and Literary Circle on 16 December 1886. a heavily disguised form. Following the passionate
Ysaÿe and Bordes-Pène also introduced the work to and stormy second movement, the declamation
the Parisian public on 5 May 1887. The violin sonata of the Recitativo-Fantasia refuses to conform
was fervently championed by Ysaÿe throughout his to any kind of pre-determined structure. The
career, and was the best known French sonata of Finale is a free rondo written in canonic style
the nineteenth century. It was to become one of while at the same time exhibiting a remarkable
the sources of inspiration for the violin sonata by clarity of texture.
the imaginary composer Vinteuil, which in Proust’s
novel À la recherche du temps perdu the character
Swann associates with his love for Odette: “This
RITA STROHL
thirst for an untasted charm, the little phrase would (1865-1941)
stimulate it anew in him, but without bringing
him any definite gratification to assuage it. With
Great dramatic sonata
the result that those parts of Swann’s soul in ‘Titus et Bérénice’
which the little phrase had obliterated all care for
material interests, those human considerations
which affect all men alike, were left bare by it, Rita Strohl showed a marked talent for music
blank pages on which he was at liberty to inscribe at an early age and was admitted to the Paris
the name of Odette. Moreover, where Odette’s Conservatoire when she was only thirteen. The
affection might seem ever so little abrupt and first of her compositions to be performed in
disappointing, the little phrase would come to public was the Piano Trio (1884), followed by her
supplement it, to amalgamate with it its own Mass for six voices, orchestra and organ, which was
mysterious essence.” Franck’s Sonata is notable heard in both Rennes and Chartres in 1885. Her
for its formal structure, which is both free and works reveal a tendency towards mysticism and
rigorous at the same time. The four movements are combine various religious sources of inspiration,
marked respectively Allegro ben moderato, Allegro, culminating in Les Noces spirituelles de la Vierge
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Marie (1903), Le Suprême Puruscha, a mystical cycle preceded by the following synopsis of the story
in seven sections (1908), and the lyrical drama behind the work (taken from the preface to Racine’s
La Femme pécheresse (1913) – all pieces with very Bérénice): “Titus, who passionately loved Berenice
evocative titles. The same influences can be felt and who was widely thought to have promised
less directly in Strohl’s other works, such as her to marry her, sent her from Rome, in spite of
operas based on Hindu and Celtic themes, which himself and in spite of herself, in the early days
are imbued with other forms of spirituality, and of his empire.” Movement I: “Titus’s uncertainty...
her pantheist-tinged compositions such as the passion... his hope of moving Rome, which ‘by a
Symphonie de la forêt (1901) and Symphonie de la mer law that cannot be changed, will not allow any
(1902). She was profoundly influenced by Symbolist foreign blood to be combined with its blood’
theories, and in 1912 she founded the short-lived (Racine)”. Movement II: “Berenice’s apartments.
Théâtre de La Grange in the northern town of Her female attendants attempt to distract her
Bièvres, with the financial backing of a group of with their singing and dancing.” Movement III:
subscribers and the support of people such as the “Berenice knows everything... Despite his love for
Symbolist artist Odilon Redon, the painter Gustave her, Titus sacrifices her for the empire. Berenice
Fayet and Strohl’s second husband, the master declares: ‘I am agitated, I run, languishing,
glassworker Richard Burgsthal. It was here that defeated / My strength abandons me, and rest
she put on her mystical and Symbolist operatic kills me’ (Racine). Movement IV: “The terrible
works. Her sometimes esoteric researches and moment draws near, separation is to become a
her taste for the mystical come through clearly reality. Love scene – heartbreak. Titus: “This day
in the prefaces to and annotations in her scores. surpasses all others. Never – I confess it – were
She also composed piano and chamber music and you loved with as much tenderness as today / And
songs, notably the highly successful Les Chansons never...” Berenice: “You insist that you love me, and
de Bilitis (1898) – settings of twelve erotically-tinged yet it is at your command that I must go! Ah, cruel
poems by Pierre Louÿs. one! Show me less love, for pity’s sake!” (Racine)
This work, published in 1892, is distinguished by
One particularly unusual item in Strohl’s catalogue its combination of traditional sonata form and a
of works is her magnificent Cello Sonata, which narrative approach. The “dramatique” element
bears the title Titus et Bérénice. The score is of the title refers to the fact that the telling of the
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story of Titus and Berenice is structured around imbued with dramatic power. In the more relaxed
quotations from Racine’s 1670 tragedy Bérénice. central Ben cantando section, the piano plays a
Each of the four movements depicts a separate counter-melody to the cello theme. A passage
stage in the story, rather than attempting to marked by abrupt contrasts follows, after which
convey the action in its entirety. The sonata is the main theme returns, paving the way for the
characterised by its sharp contrasts and rich Molto appassionato coda, which is characterised
expressive palette, conveyed by means of a wide by an even greater expressive intensity.
range of compositional techniques. It is dedicated
to the cellist Charles Furet.
FRANCIS POULENC
The mysterious introduction is followed by a
Moderato section in which a beautiful melody is
(1899-1963)
elaborated at length. This gives way to a sombre and Cello sonata
abrupt section marked Molto movimento. With its
rhythmic sparkle, fleetness and sense of mystery,
the second movement – marked Vivace – recalls the Poulenc was born in Paris into a family of wealthy
scherzos of Mendelssohn. The central section of industrialists. He studied the piano with Ricardo
this movement features an ostinato bass. Following Viñes, and although his training as a composer
a hymn-like theme in the upper register of the was more sketchy (he had only a few private
piano, the opening section returns in an altered lessons from Charles Koechlin), before very long
form. In the third movement – marked Lento, he devoted himself to composition and scored
Tristamente – the expressive chromatic language his first successes in the immediate aftermath of
conveys an atmosphere of lamentation. The music the First World War, with the Trois Mouvements
gradually becomes more intense, culminating in perpétuels for piano (1918) and the song cycle
a moment of silence. The cello then launches into Le Bestiare (1919). The elegance and wit of Poulenc’s
an instrumental recitative, which effects a return artistic aesthetic were strongly influenced by
to the opening lament. With its flurry of piano the music of Satie and place him firmly at the
arpeggios and unbroken cello melody, the fourth heart of the Parisian musical avant-garde group
movement – marked Allegro molto movimento – is known as Les Six (whose other members were
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Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, the work. The fact that Poulenc clearly preferred
Darius Milhaud and Germaine Tailleferre), which wind to string instruments has been put forward
was then equally opposed to both Wagnerism as an explanation for the limited success of this
and Romanticism. During the interwar years he work. (The sonata for violin has also failed to
composed numerous mélodies (notably the Cocardes achieve the same popularity as those for flute and
cycle, which sets three poems by Cocteau), while clarinet.) Yet the slow movement and the finale of
still devoting attention to other genres: the ballet the cello sonata both belong to Poulenc’s most
Les Biches, the cantata Le Bal masqué and four personal creations. Though this is the composer’s
concertos (the most important ones being those only sonata in four movements (Allegro: Tempo di
for harpsichord, two pianos and solo piano). After marcia / Cavatine / Ballabile / Finale), it lasts for
1935, Poulenc began to look more to religious and barely twenty minutes and is a perfect example of
humanist subjects for inspiration. The Litanies the Neo-Classical style in its rejection of Romantic
à la Vierge noire (1936), Quatre Motets pour un heaviness and preference instead for evoking
temps de pénitence (1938) and Figure humaine (1943; atmosphere. The work was first performed by its
based on poems by Paul Éluard) ushered in a new dedicatee, Pierre Fournier, on 18 May 1949 at the
aesthetic approach centred on the unaccompanied Salle Gaveau in Paris, with Poulenc at the piano.
chorus: this is a timeless kind of music, situated
somewhere between sixteenth-century polyphony Souvenirs
and modernity. The operas Dialogues des Carmélites
(1956), based on a screenplay by Georges Bernanos,
and La Voix humaine (1958), based on a play by Souvenirs was the very fitting title chosen in 2014 by
Jean Cocteau, confirmed Poulenc’s stature as a Benoît Seringe, guardian of the rights to Poulenc’s
key figure in twentieth-century French music. music, at the time of the posthumous publication
of the previously undiscovered manuscript of this
Poulenc sketched his Sonata for cello and piano piece for cello and piano. Written in March 1944,
during the summer of 1940, not long after he had it is part of a collection of short pieces in which
been demobilised from the army following the oboe, clarinet, cello and piano elegantly combine
German invasion of France. However, it was not in music to accompany Anouilh’s Le Voyageur sans
until 1948 that he finally succeeded in completing bagage [The Traveller Without Luggage], the original
18
version of which was first performed in 1937 with
stage music by Darius Milhaud. When the Théâtre
FERNAND
de la Michodière was planning a revival of the work DE LA TOMBELLE
six years later, Poulenc was asked to come up with
a new sound design. The manuscript had been
(1854-1928)
lying in the Bibliothèque de la Ville de Paris until Andante espressivo
Bérengère de l’Épine announced its discovery in
the Association de la Régie Théâtrale collection.
The complete score consists of 9 pieces of which Fernand de La Tombelle was a pupil of Théodore
only the second is presented in an alternative Dubois and Alexandre Guilmant, and also benefited
version at the end of the manuscript as a slow from the advice of his good friend Saint-Saëns.
movement for cello and piano. As is often the He was able to combine the careers of composer
case with Poulenc, the material occurs in one and concert performer, on both the piano and the
or more other works, in this case in the ‘Lent et organ. La Tombelle’s down-to-earth and rebellious
mélancolique’ section of L’Histoire de Babar. Both outlook, his toughness and fiercely independent
works were written at the same time between 1940 stance make him a congenial and fascinating
and 1945, although it is impossible to tell which one figure in more than one respect. While several
came first. Written in the rather unusual key of F of the artists with whom he associated (such as
sharp major, the score unfolds in a lyrical elegy Edvard Grieg, Charles Gounod, Vincent d’Indy and
for cello. Its poignancy is further intensified by a Jules Massenet – to whom he was very close) are
relentless rhythmic ostinato. now much better known than he is, La Tombelle
produced an impressive and varied body of work.
His eclectic style puts his music in a class of its
own, and it deserves to be re-evaluated not only
for its own sake, but also because it arose out of
a particular kind of social and artistic activity in
France at the turn of the nineteenth and twentieth
centuries. His musical output, which covered all
genres (mélodies, chamber music, organ works,
19
both sacred and secular choral pieces, orchestral consists of a more active dialogue between the
and piano works, brilliantly imaginative stage two instruments, with short ascending figures
works, both with and without accompaniment, etc.) being passed from one to the other. One of these
was complemented by his photography, drawings, prompts the piano to launch into a flurry of scales
paintings, writings – both theoretical and literary and arpeggios in the right hand. The exchange of
– and by his activities in the fields of astronomy motifs resumes, after which some broken chords
and cookery. In short, all these things can be lead to the return of the first section, which is now
seen as the achievements of a gifted artist with heard in a slightly altered form. Both instruments
a remarkable breadth of outlook – a thoroughly then reflect on what has gone before, with some
decent person who worked tirelessly to make ideas from the central section reappearing in the
music education accessible to those from less right hand of the piano. In the coda, a scale-like
privileged backgrounds. passage emerges in the cello part, accompanied by
piano arpeggios featuring harmonic suspensions.
La Tombelle’s Andante espressivo for cello and piano With its calm and stately demeanour, this piece
is typical of the category of work known as “genre” could be seen as La Tombelle’s answer to The Swan
pieces in that it is in ternary form (that is to say, it from Saint-Saëns’ The Carnival of the Animals.
has an A-B-A structure). It was published in 1900
and is dedicated “to Monsieur Maxime Thomas, PALAZZETTO BRU ZANE
the founder of the Tours weekly concerts”. The (taken from the Bru Zane Mediabase, an online
work begins with a serene arpeggio figure played database devoted to French Romantic music)
in both hands of the piano part, to which the bruzanemediabase.com
cello adds a nobly expressive and slow-moving Translation: Paula Kennedy
melody. The means employed are simple, but the
effect produced is one of sensual somnolence
and utter serenity. A change of key introduces a
countermelody in the piano part, which is woven
into the accompanying motif. The new melody is
then heard briefly without accompaniment and
forms a transition to the central section, which
20
Komponisten auf das Ausdrucksspektrum dieses
DAS VIOLONCELLO Instrumentes, dessen Lyrik der Ästhetik der
DER FRANZÖSISCHEN Romantik in dieser Zeit entsprach.
21
gibt es immerhin die herrlichen Sonaten von zurückzukehren. Drei Jahre später, nach einem
Pierné, Vierne, Strohl, Magnard oder Ropartz und – Familienstreit wieder in Frankreich, schlug
mit Orchester – die Symphonischen Variationen von sich César Franck mit verschiedenen Posten
Boëllmann, die Konzerte von Widor und Marie Jaëll als Lehrer und Organist durch. Diese prekäre
oder auch das Fantasie-Stück von Théodore Dubois. Situation endete erst 1859 mit seiner Ernennung
zum Organisten der Kirche Sainte-Clotilde, wo er
seine außergewöhnliche Begabung als Improvisator
CÉSAR FRANCK bewies. Als renommierter Pädagoge wurde er 1871
(1822-1890) als Professor für Orgel ans Conservatoire berufen
und beeinflusste eine beträchtliche Anzahl von
Sonate für violone Musikern wie Chausson, d’Indy, Duparc, Vierne
(transkription für violoncello) und Tournemire. Er gehörte zu den Gründungs-
mitgliedern der Société Nationale de Musique und
wurde 1886 der Präsident dieser Vereinigung. Er
César Franck war, wenngleich in Lüttich geboren, hinterließ ein beachtliches und tiefsinniges Werk,
eine Schlüsselfigur der französischen Musikszene das von einer hohen stilistischen Meisterschaft
des ausgehenden 19. Jahrhunderts. 1831 begann er zeugt und von einem beständigen Streben nach
seine musikalische Ausbildung am Konservatorium Formvollendung durchdrungen ist. Als Beispiele
seiner Heimatstadt, lernte Klavier bei Jalheau und seien, neben seinen symphonischen Dichtungen
Harmonie bei Daussoigne-Méhul. Vier Jahre später, und Orgelstücken, die Oratorien Rédemption und
kurz nach seinen ersten Konzertauftritten, ließ er Les Béatitudes sowie das Quintett für Klavier, die
sich in Paris nieder, nahm Unterricht bei Reicha Sonate für Violine und die Symphonie in d-moll
und studierte schließlich am Conservatoire bei genannt.
Zimmermann (Klavier), Leborne (Kontrapunkt),
Berton (Komposition) und Benoist (Orgel). Diese Franck komponierte seine Sonate für Violine und
vielversprechenden Studien musste er jedoch Klavier (hier in einer Transkription für Violoncello)
auf Geheiß seines Vaters abbrechen, der sich 1886 als Geschenk für Eugène Ysaÿe zur Hochzeit.
die virtuosen Talente seines Sohnes zunutze An jenem 28. September spielte sie der Geiger vom
machen wollte und 1842 beschloss, nach Belgien Blatt, zusammen mit der Pianistin Marie-Léontine
22
Bordes-Pène, und beide führten sie am 16. Recitativo-Fantasia von den etablierten Strukturen.
Dezember im Cercle Artistique et Littéraire in Das Finale in geschmeidiger Rondoform, auf dem
Brüssel zum ersten Mal öffentlich auf, am 5. Mai Prinzip des Kanons basierend, bewahrt eine
1887 dann auch in Paris. Ysaÿe spielte sie immer erstaunliche Transparenz.
wieder in seinen Konzerten, und als berühmteste
französische Sonate des 19. Jahrhunderts gilt sie
als eine der Inspirationsquellen der ‚Sonate von
RITA STROHL
Vinteuil‘, die Swann in Prousts Roman Auf der Suche (1865-1941)
nach der verlorenen Zeit mit seiner Liebe zu Odette
assoziiert: ‚Diesen Durst nach einem unbekannten
Grande sonate dramatique
Zauber, den erweckte die kleine Phrase in ihm, „Titus et Bérénice“
brachte ihm jedoch nichts Greifbares, um ihn zu
stillen. So dass jene Bereiche in Swanns Seele,
wo die kleine Phrase die Sorge um materielle Rita Strohl begann ihr Studium am Pariser
Interessen, menschliche und allgemein gültige Conservatoire als dreizehnjähriges Wunderkind.
Erwägungen ausgelöscht hatte, blank und leer Mit ihrer Musik trat sie 1884 zum ersten Mal
geblieben waren, und ihm stand es frei, dort öffentlich auf (Trio mit Klavier), dann im
Odettes Namen hinzuschreiben. Und was an folgenden Jahr in Rennes und Chartres (Messe
Odettes Zuneigung etwas kurzlebig und trügerisch für sechs Stimmen, Orchester und Orgel). Ihre Werke
sein mochte, bereicherte die kleine Phrase und zeigen eine Neigung zur Mystik und vermischen
verschmolz es mit ihrem geheimnisvollen Wesen unterschiedliche religiöse Einflüsse. Diese
.‘ Francks Sonate ist für ihre freie und gleichzeitig sind besonders häufig anzutreffen in Les Noces
strenge Form bekannt, in der Satzfolge Allegro spirituelles de la Vierge Marie (1903), dem mystischer
ben moderato – Allegro – Recitativo-Fantasia. Zyklus in sieben Teilen Le Suprême Puruscha (1908)
Ben moderato – Allegretto poco mosso. Das sowie dem lyrischen Drama La Femme pécheresse
einleitende Allegro-Thema zieht sich zyklisch (1913), alle mit aussagekräftigen Titeln. Eher
durch das ganze Werk, zuweilen fast unmerklich. indirekt finden sie sich in anderen Kompositionen,
Nach dem leidenschaftlichen und turbulenten zum Beispiel ihren Opern (eine hinduistisch, eine
zweiten Satz befreit sich die Deklamation des keltisch), die andere Formen der Spiritualität
23
aufweisen, und in pantheistisch geprägten Werken ‚durch ein Gesetz, das nicht geändert werden kann,
wie ihrer Symphonie de la forêt (1901) und der verbietet, sein Blut mit fremdem zu vermischen‘
Symphonie de la mer (1902). Stark von den Theorien (Racine). – Zweiter Satz: ‚Gemächer der Bérénice.
der Symbolisten beeinflusst, eröffnete Rita Strohl Ihre Dienerinnen versuchen sie durch Lieder und
1912 das (nur kurze Zeit bestehende) Théâtre de Tänze aufzuheitern.‘ – Dritter Satz: ‚Bérénice
La Grange, mit finanzieller Unterstützung von weiß alles … Titus opfert sie dem Reich, obwohl
Subskribenten und Persönlichkeiten wie Odilon er sie liebt. Bérénice: ‚Ich errege mich, laufe,
Redon, Gustave Fayet und Richard Burgsthal, dem schmachte, verzage, die Kräfte schwinden mir, und
Glasermeister ihres zweiten Ehemanns. Sie führte die Ruhe tötet mich‘ (Racine). – Vierter Satz: ‚Der
dort mystisch und symbolistisch geprägte Opern schreckliche Augenblick naht, die Trennung wird
auf. Ihre Forschungen, zuweilen esoterisch, mit vollzogen. Liebesszene – tiefer Schmerz. Titus:
ihrem Hang zum Mysteriösen, finden sich in ihren ‚Dieser Tag übertrifft alles. Nie bist du, ich gestehe
Vorworten und in den Anmerkungen zu ihren es, mit solcher Zärtlichkeit geliebt worden, und
Partituren. Sie komponierte auch Klaviermusik, nie … Bérénice: ‚Du liebst mich, du beteuerst es,
Kammermusik und Lieder, darunter vor allem doch ich muss gehen, und du befiehlst es mir! Ach,
1898 die Vertonung von zwölf erotisch getönten Grausamer! Erbarme dich, liebe mich weniger!‘
Gedichten von Pierre Louÿs, Les Chansons de Bilitis, (Racine). Dieses Werk, 1892 veröffentlicht, weist die
die zu einem großen Erfolg wurden. Besonderheit auf, dass die traditionelle Gattung der
Sonate mit einem narrativen Verfahren kombiniert
In Strohls Werkkatalog von besonderem Interesse wird. Die ‚dramatisch‘ gestaltete Partitur erzählt
ist die wunderbare Sonate für Violoncello mit dem die Geschichte von Titus und Bérénice auf der
Titel Titus et Bérénice. Der Partitur ist eine kurze Basis von Zitaten aus Racines Tragödie Bérénice
Inhaltsangabe vorangestellt: ‚Titus, der Bérénice (1670). Allerdings schildern die einzelnen Sätze
leidenschaftlich geliebt und ihr wohl auch die Ehe eher eine bestimmte Situation in der Erzählung
versprochen hat, schickt sie schon in den ersten statt einer fortlaufenden Handlung. Das Werk,
Tagen seiner Herrschaft zurück nach Rom, was das dem Cellisten Charles Furet gewidmet ist,
weder ihm noch ihr gefällt. (Racines Vorwort zu zeichnet sich aus durch seine Gegensätze und
Bérénice). Erster Satz: Unsicherheit des Titus … die ausdrucksvolle Spannung, die durch einen
Leidenschaft … Hoffnung, Rom zu beugen, das breitgefächerten, variantenreichen Stil erreicht
24
wird. Auf die geheimnisvolle Einleitung folgt ein
Moderato, das eine schöne Mélodie ausbreitet und
FRANCIS POULENC
ausführlich verarbeitet und schließlich einem (1899-1963)
düsteren und verkrampften Molto movimento
weicht. Durch seine rhythmische Kraft, seine
Sonate für violoncello
Leichtigkeit und geheimnisvolle Atmosphäre
erinnert der zweite Satz Vivace an ein Scherzo in Francis Poulenc, in Paris geboren, stammte aus
der Art Mendelssohns. Den Mittelteil bestimmt einer Familie reicher Industrieller. Seinen ersten
ein ostinater Bass. Nach einem Choral in der Klavierunterricht erhielt er bei dem Virtuosen
hohen Lage des Klaviers kehrt der Anfangsteil Ricardo Viñes. Obwohl seine musikalische
in veränderter Gestalt zurück. Der dritte Satz Ausbildung eher oberflächlich war (er hatte nur
ist ein Lento, tristamente. Der klagende Ton ein paar Privatstunden bei Charles Koechlin),
wird durch eine ausdrucksvolle Chromatik begann er sehr früh zu komponieren und erntete
hervorgebracht. Die Atmosphäre verdichtet nach dem Ersten Weltkrieg erste Erfolge mit den
sich allmählich und gewinnt an Intensität. Stille Trois Mouvements perpétuels für Klavier (1918) und
… Das Cello deklamiert ein ‚Rezitativ‘, das den Le Bestiaire für Singstimme und Klavier (1919).
klagenden Gesang zurückkehren lässt. Mit seiner Seine elegante und spirituelle Ästhetik, stark
Flut von Arpeggien auf dem Klavier und der beeinflusst von der Musik Saties, wies ihm einen
kontinuierlichen Melodielinie des Cellos gewinnt Platz im Zentrum einer musikalischen Pariser
der vierte Satz Allegro molto movimento eine große Avantgarde zu, die sich dem Wagnerismus wie auch
dramatische Kraft. In dem weniger atemlosen Teil der Romantik widersetzte: die ‚Groupe des Six‘
Ben cantando liefert das Klavier die Gegenstimme (mit Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger,
zum Cello. Nach heftigen Kontrasten taucht das Darius Milhaud und Germaine Tailleferre). In der
Anfangsthema wieder auf und leitet in einer Zwischenkriegszeit schrieb er eine große Zahl
übersteigerten Atmosphäre das abschließende Lieder (erwähnenswert besonders der Zyklus
Molto appassionato ein. Cocardes auf Texte von Cocteau) und erkundete
verschiedene Gattungen: Ballett Les Biches, Kantate
Le Bal masqué und vier Konzerte vor allem für
Klavier, zwei Klaviere und Cembalo. Religiöse
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und humanistische Empfindungen bestimmten ein synthetisches Studium von Stimmungen
nach 1935 die Wahl seiner Themen. Les Litanies à vorzieht. Pierre Fournier, der Widmungsträger des
la Vierge noire (1936), Quatre Motets pour un temps Werkes, spielte am 18. Mai 1949 die Uraufführung
de pénitence (1938) oder auch Figure humaine (auf der Sonate in der Salle Gaveau in Paris mit dem
Gedichte von Paul Éluard, 1943) definierten somit Komponisten am Klavier.
eine neue Ästhetik des a-cappella-Chors: eine
Musik außerhalb der Zeit, zwischen der Polyphonie Souvenirs
des 16. Jahrhunderts und der Moderne. Die Opern
Dialogues des Carmélites (Bernanos, 1956) und
La Voix humaine (Cocteau, 1958) etablierten Mit Bedacht wählte 2014 Benoît Seringe, der die
Poulenc endgültig als einen der bedeutendsten Rechte an den Werken Poulencs hält, den Titel
französischen Komponisten des 20. Jahrhunderts. „Souvenirs“ („Erinnerungen“) – und zwar in dem
Moment, in dem dieses Manuskript gebliebene
Im Sommer 1940, gleich nachdem er infolge der Stück für Violoncello und Klavier posthum
Kriegsereignisse aus der Armee wieder entlassen veröffentlicht wurde. Poulenc komponierte es im
worden war, skizzierte Poulenc seine Sonate für März 1944 als Teil einer Gruppe kleiner Stücke, bei
Violoncello und Klavier. Das Werk wurde allerdings denen eine Oboe, eine Klarinette, ein Violoncello
erst 1948 vollendet. Es hieß, Streichinstrumente und ein Klavier flexibel zusammenkommen.
lägen ihm nicht besonders (die Violinsonate brachte Gedacht waren diese Stücke als Begleitmusik für
es nicht zu dem Ruhm wie die Sonaten für Flöte das Theaterstück „Le Voyageur sans bagage“ („Der
oder vor allem Klarinette), um den bescheidenen Passagier ohne Gepäck“) von Jean Anouilh, das
Erfolg dieses Stückes zu erklären. Der langsame 1937 seine Uraufführung mit einer Bühnenmusik
und der letzte Satz allerdings zählen zu seinen von Darius Milhaud erlebte. Sechs Jahre später
typischen Schöpfungen. Poulencs einzige Sonate, erhielt Poulenc anlässlich einer Wiederaufnahme
die aus vier Sätzen (Allegro. Tempo di marcia – am Théâtre de la Michodière eine Anfrage für eine
Cavatine – Ballabile – Finale) besteht, dauert neue musikalische Gestaltung. Das Manuskript
nicht länger als rund zwanzig Minuten und folgt wurde an der Bibliothèque de la Ville de Paris
dem Ideal der neoklassizistischen Ästhetik, das aufbewahrt und von Bérengère de l‘Épine in
romantischen Bombast ablehnt und der Emphase den Fonds der Association de la Régie théâtrale
26
aufgenommen. Das gesamte Werk umfasst neun
Stücke, von denen nur das zweite am Ende des
FERNAND
Manuskripts in einer alternativen Fassung vorliegt DE LA TOMBELLE
– es handelt sich dabei um diesen langsamen Satz
für Violoncello und Klavier. Wie es häufig bei
(1854-1928)
Poulenc der Fall ist, findet sich das Material in Andante espressivo
einem oder mehreren anderen Werken wieder,
in diesem Fall in dem „Lent et mélancolique“
(„Langsam und melancholisch“) bezeichneten Fernand de La Tombelle, Schüler von Théodore
Abschnitt von Poulencs Bühnenwerk „L’Histoire Dubois und Alexandre Guilmant, Saint-Saëns
de Babar“ („Die Geschichte von Babar, dem kleinen nahestehend, von dessen Ratschlägen er
Elefanten“), das genau zur gleichen Zeit entstand, profitierte, machte sich, neben seinem Schaffen als
nämlich zwischen 1940 und 1945, wobei sich nicht Komponist, als Klavier- und Orgelvirtuose einen
ausmachen lässt, bei welchem dieser beiden Werke Namen. Mit seinem unprätentiösen revolutionären
der Ursprung dieses musikalischen Materials Temperament, seinem ausgeprägtem Willen
anzusiedeln ist. In dem Stück für Violoncello und und Hang zur Unabhängigkeit war La Tombelle
Klavier, das in der ungewöhnlichen Tonart Fis-Dur in mehr als einer Hinsicht eine fesselnde und
steht, entfaltet das Cello einen elegischen Gesang, interessante Persönlichkeit. Wurde er zuweilen
der durch ein unerbittliches rhythmisches Ostinato in der Nähe von Musikern angesiedelt, deren
noch ergreifender wirkt. Namen der Nachwelt in weit stärkerem Maße
geläufig sind, so Edvard Grieg, Charles Gounod,
Vincent d’Indy oder Jules Massenet (dem er sehr
nahestand), so hinterließ er doch ein beachtliches
Werk, vielgestaltig, stilistisch eklektisch, um nicht
zu sagen atypisch, das durchaus verdient, erneut
betrachtet zu werden, nicht nur wegen seiner
Qualitäten, sondern auch weil es uns eine Form
sozialer und künstlerischer Aktivität in Frankreich
an der Wende des 19. zum 20. Jahrhundert
27
beispielhaft vor Augen führt. Seinen musikalischen diese Figur noch einmal kurz in ursprünglicher
Werkkatalog, der alle Gattungen umfasst (Lieder, Form wiederholt. Der Mittelteil kann beginnen:
Kammermusik, Orgelstücke, geistliche und Er bietet einen dynamischeren Dialog zwischen
weltliche Chorwerke, Bühnenmusik, zuweilen von den Instrumenten, kurze aufsteigende Figuren,
strahlenden Fantasien begleitet, usw.), ergänzen die von einem zum anderen wechseln. Aus einer
Fotografien, Zeichnungen, Malereien, Schriften dieser Figuren entwickelt das Klavier in der rechten
– theoretische oder literarische – und Werke Hand Skalen und Arpeggien. Der Austausch der
mit Bezügen zur Astronomie oder Kochkunst. Motive beginnt erneut, bis zerlegte Akkorde auf
All das ist in jedem Fall das Ergebnis der Arbeit die Rückkehr des ersten Teils verweisen, der
eines begabten Künstlers mit beachtlicher auf subtile Weise von seiner ursprünglichen
Allgemeinbildung, eines honnête homme, der sich Form abweicht. Denn als könne sich der Fluss
sehr für die musikalische Bildung der unteren der Rede erinnern, erscheinen bestimmte
Schichten einsetzte. Motive des Mittelteils destilliert in der rechten
Hand des Pianisten. Der Schluss, auf Vorhalten
Wie die meisten instrumentalen „Genrestücke“ basierend, lässt auf dem Cello ein Fragment der
umfasst auch das Andante espressivo für Violoncello Skala erscheinen, von Arpeggien des Klaviers
und Klavier drei Teile (in der Form A–B–A). Es begleitet. Durch seine majestätische Ruhe kann
wurde 1900 veröffentlicht und ist ‚Monsieur dieses Andante für La Tombelle durchaus als das
Maxime Thomas, Begründer der wöchentlichen gelten, was der „Schwan“ für Saint-Saëns‘ Carnaval
Konzerte in Tours‘ gewidmet. Mit beiden Händen des animaux war.
stellt das Klavier eine sehr ruhige Arpeggienfigur
vor. Das Cello überlagert sie mit einem edlen PALAZZETTO BRU ZANE
Gesang, bestehend aus regelmäßig langen, bruzanemediabase.com
ausdrucksvollen Noten. Die eingesetzten Mittel Übersetzung: Gudrun Meier
sind einfach, schaffen jedoch eine heimelige
Atmosphäre sinnlicher Benommenheit. Ein paar
Modulationen geben dem Klavier Gelegenheit,
mit Gegenstimmen aufzuwarten, die in das Motiv
der Begleitung eingefügt sind. Als Übergang wird
28
Le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique The vocation of the Palazzetto Bru Zane – Centre
romantique française a pour vocation de favoriser de musique romantique française is to favour
la redécouverte du patrimoine musical français the rediscovery of the French musical heritage of
du grand XIXe siècle (1780-1920) en lui assurant the years 1780-1920 and obtain international
le rayonnement qu’il mérite. Installé à Venise, recognition for that repertoire. Housed in Venice
dans un palais de 1695 restauré spécifiquement in a palazzo dating from 1695, specially restored
pour l’abriter, ce centre est une réalisation de for the purpose, the Palazzetto Bru Zane – Centre
la Fondation Bru. Il allie ambition artistique de musique romantique française is one of the
et exigence scientifique, reflétant l’esprit achievements of the Fondation Bru. Combining
humaniste qui guide les actions de la fondation. artistic ambition with high scientific standards,
Les principales activités du Palazzetto Bru the Centre reflects the humanist spirit that guides
Zane, menées en collaboration étroite avec the actions of that foundation. The Palazzetto
de nombreux partenaires, sont la recherche, Bru Zane’s main activities, carried out in close
l’édition de partitions et de livres, la production collaboration with numerous partners, are
et la diffusion de concerts à l’international, le research, the publication of books and scores,
soutien à des projets pédagogiques et la publication the production and international distribution of
d’enregistrements discographiques. concerts, support for teaching projects and the
production of CD recordings.
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Der Palazzetto Bru Zane – Centre de musique bru-zane.com
romantique française - hat es sich zur Aufgabe
gemacht, französischen Musikschätzen des 19. Bru Zane Classical Radio
Jahrhunderts (1780-1920) wieder zu gebührender the French Romantic music webradio:
Ausstrahlung zu verhelfen. Sein Sitz ist in classicalradio.bru-zane.com
Venedig in einem von der Stiftung Bru für seine
Zwecke restaurierten Palazzetto aus dem Jahr Bru Zane Mediabase
1695. Er vereint künstlerischen Ehrgeiz mit digital data on the nineteenth-century
wissenschaftlichem Anspruch im humanistischen French repertory:
Geist der Stiftung Bru. Im Zentrum seiner Arbeit bruzanemediabase.com
stehen in Zusammenarbeit mit internationalen
Institutionen Forschungsarbeit, Herausgabe
von Partituren und Büchern, Organisation
internationaler Konzerte, sowie die Förderung
pädagogischer Projekte und CD Produktionen.
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FERME DE VILLEFAVARD
EN LIMOUSIN
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Publishers:
CD 1: 1-4 © Enoch et Cie (1898) – 5 © Publisher: F. Janin et ses fils / 1900 / Lyon
CD 2: 1-4 © Publisher : Henle Verlag (1887) – nota: the violin piano version was published by Durand & Cie
5-8 © Heugel, Paris – 9 © Publisher: Editions Salabert (2016)
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