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Comprehension des écrits


Examen 1
La randonnée, un sport qui marche
La marche fait partie des sports préférés des Français. Ils sont entre 16 et 18 millions,
selon les enquêtes, à partir s’évader pour de petites balades ou de vraies randonnées. «
On observe un véritable engouement. Depuis quatre à cinq ans, le nombre de nos
licenciés augmente de près de 3 % par an », note Robert Azaïs, président de la
Fédération française de randonnée. Pourquoi un tel engouement ? « La marche est un
loisir simple, peu coûteux, bon pour la santé, qui permet de sortir de l’isolement et de
se rapprocher de la nature », assure Robert Azaïs.

Pour David Le Breton, sociologue et grand amoureux de la nature, le succès de cette


pratique est dû à plusieurs circonstances. « Nous sommes aujourd’hui dans une
humanité assise et immobile, explique-t-il. Beaucoup de nos contemporains passent
leur temps dans leur voiture, derrière leur bureau, devant leur ordinateur. Le corps est
peu à peu oublié, effacé. Avec la marche, on rend son corps à la sensorialité du
monde, à une relation physique. »

De nombreux artistes et écrivains ont fait l’éloge de la marche. Au XVIIIe siècle déjà,
Jean-Jacques Rousseau prenait plaisir à évoquer ses voyages effectués seul et à pied.
Plus près de nous, Sylvain Tesson raconte dans son dernier livre, Sur les chemins
noirs, sa traversée de l’Hexagone et son retour à la vie après une terrible chute.
Pourquoi la marche inspire-telle autant ces artistes ? « Notre routine étouffe notre
créativité, analyse David Le Breton. Arrêter de penser à nos soucis nous permet de
réinventer le monde qui nous entoure et libère l’imagination. »

Mais les écrivains ne sont pas les seuls à partir sur les chemins en quête d’inspiration
ou de sens. « Il y a une tendance très française à aimer conjuguer marche et nature,
mais aussi patrimoine et démarche spirituelle », observe Laurent Bourdenet, directeur
d’une agence de voyages pédestres. De plus en plus de marcheurs suivent ainsi le
chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, ce pèlerinage qui date du Moyen-âge et qui
est devenu « une véritable autoroute des marcheurs », comme le confie Robert Azaïs
en pointant le nombre de personnes qu’on y croise.

Ce chemin, c’est le rêve de Marthy et Marie-Laure, deux amies sexagénaires qui


souhaitent relier Vézelay à Saint-Jacques-de-Compostelle en trois mois avec un âne,
lorsqu’elles seront à la retraite. « Ce n’est pas l’aspect religieux qui m’attire, mais le
fait de partir dans une aventure qui mène à la méditation », résume Marie-Laure.
Marthy ajoute : « La randonnée nous renvoie à nos besoins de base : qu’est-ce que je
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vais manger ? Où est-ce que je vais dormir ce soir ? Elle permet de se recentrer, de se
retrouver en harmonie avec soi-même, d’éviter de se disperser en futilités. »

D’après Flore Mabilleau, www.leparisien.fr , 08.06.2017

1. 1. D’après Robert Azaïs, la marche est un sport… (2


points)
o sain et facile à pratiquer.
o exigeant au niveau physique.
o en recul ces dernières années.
1. 2. David Le Breton considère que la plupart des gens
aujourd’hui… (3 points)
o apprécient les défis.
o négligent leur corps.
o soignent leur physique.
1. 3. Dans son livre, Sylvain Tesson évoque… (2 points)
o les accidents de randonnée.
o son voyage à travers la France.
o le côté artistique de la marche.
1. 4. Pour David Le Breton, la marche à pied… (3 points)
o trouble la créativité.
o stimule la créativité.
o ralentit la créativité.
1. 5. Laurent Bourdenet explique le succès de la marche
par… (3 points)
o la volonté de dépasser ses limites.
o l’envie de satisfaire ses sens et son esprit.
o la beauté et le charme des paysages français.
1. 6. Le chemin de Compostelle est un sentier très… (2
points)
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o équipé.
o moderne.
o fréquenté.
1. 7. Pour Marthy, la pratique de la marche à pied est une
recherche… (3 points)
o de repos.
o d'extrême.
o d'équilibre.
Exercice 2. Comprendre un texte informatif ou argumentatif. (18 points)

Sur un site d’actualité francophone, vous lisez cet article sur la colocation.

La vie en colocation
Plébiscité par les étudiants, le système séduit aussi de plus en plus de jeunes actifs.
Mais lorsqu’on partage un lieu de vie, on partage aussi bien davantage : des règles
d’hygiène, un réfrigérateur, du temps passé en commun…. Colocataires actuels ou
anciens livrent leurs expériences et leurs conseils.

« Ma coloc, c’est une oasis de douceur dans un désert urbain », décrit poétiquement
Robin. Comme lui, nombreux sont les étudiants qui ont quitté la tranquillité du foyer
familial pour poursuivre leurs études dans une mégapole. Vivre ensemble, même avec
des gens qu’on ne connaît pas, c’est un bon remède contre la solitude. Quand la
mélancolie se fait ressentir, « l’autre est là pour partager un moment de peine. On se
remonte le moral mutuellement », raconte Pierrick.

Mais la coloc, ce n’est pas seulement prendre un verre ensemble sur le canapé et
échanger sur les soucis du quotidien. C’est aussi partager une chaîne hi-fi, un
abonnement Internet, une cuisine, un réfrigérateur, une salle de bains, des toilettes…
Et là, ça se complique. Ainsi, deux écoles de la gestion de la colocation se distinguent
: la première regroupe les adeptes d’une réglementation décidée en amont et respectée
à la lettre, notamment pour le fonctionnement des repas, le ménage des parties
communes ou les invitations de personnes extérieures.

La seconde école est celle de la tolérance. « Il faut être ouvert d’esprit et accepter le
mode de vie d’autrui », explique Guillaume. « Mettre son ego de côté et accepter des
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habitudes différentes », confirme Robin. Claire, étudiante à Montpellier, fait aussi


partie des partisans de la souplesse plutôt que du règlement strict : « Chez nous, il n’y
a pas de tours de ménage, les courses sont communes et nous sommes libres
d’accueillir amis ou famille. »

Toutefois, les colocations implosent régulièrement. Sylvain, étudiant à Angers, a


rapidement changé d’avis après avoir été enthousiasmé par la bonne ambiance d’une «
coloc de copains ». Après quelques semaines, les problèmes arrivent : « L’évier
toujours très sale, les poils dans la douche, le sol qui colle le jour d’après une fête et
les dix jours qui suivent. » Idem dans la colocation d’Alix, où la propreté, comme
partout, est la première cause de conflits et provoque tout le temps des disputes.

Établir des règles, faire preuve de patience donc. Mais également prendre le temps de
se connaître « avant de s’engager », conseille Anne. Il est indispensable de se faire «
une bonne idée de la personnalité de ses colocs », appuie Jeanne. Ne surtout pas se
précipiter vers la première place qui s’offre, mais mettre sur la table rythme de vie,
charge de travail, répartition des frais, règles de fonctionnement que chacun est prêt à
partager… ou pas.

D’après Éric Nunès, www.lemonde.fr, 08.09.2016

1. 1. Selon cet article, la pratique de la colocation… (3


points)
o se développe aussi chez les salariés.
o représente un mode de vie très ancien.
o est réservée uniquement aux étudiants.
2. 2. Vivre en colocation permet de… (2 points)
o lutter contre l’isolement.
o se faire des amis pour la vie.
o rester en contact avec sa famille.
3. 3. Pour certains adeptes de la colocation, il est
important… (3 points)
o de partager les loisirs et les repas.
o d’adopter des règles de vie commune.
o d’échanger des conseils pour les études.
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4. 4. D’après Guillaume, Robin et Claire, partager une


colocation nécessite… (3 points)
o d’établir un règlement écrit.
o de se montrer parfois égoïste.
o d’être bienveillant avec les autres.
5. 5. Pour Sylvain, la colocation a été une expérience… (2
points)
o réussie.
o difficile.
o heureuse.
6. 6. La principale source de tensions dans une colocation
est… (3 points)
o le loyer.
o les fêtes.
o le ménage.
7. 7. Avant de se mettre en colocation, Anne et Jeanne
recommandent… (2 points)
o de bien réfléchir.
o de signer un contrat.
o de partager tous les frais.

Exercice 3. Comprendre le point de vue d’un locuteur francophone. (14 points)

Vous lisez l’opinion de ces trois personnes sur un forum français dont le sujet est
« Faut-il interdire la trottinette électrique en ville ? »

Lucas
Il est évident que les trottinettes électriques n’ont pas leur place sur les trottoirs et
dans les rues piétonnes. Comment voulez-vous faire cohabiter des engins qui roulent à
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25 km/h avec des gens qui se déplacent à moins de 5 km/h ? C’est beaucoup trop
dangereux, à la fois pour les piétons mais aussi pour les amateurs de trottinette eux-
mêmes. C’est pourquoi je souhaiterais que ces véhicules soient exclusivement utilisés
sur les pistes cyclables ou sur des voies spéciales, comme les voies de bus. Et bien
sûr, il faudrait aussi mettre en place une réglementation stricte, qui exigerait
notamment des conducteurs de passer une sorte de permis trottinette avant de pouvoir
se lancer dans les rues.

Laure
Le problème ne vient pas des trottinettes, mais de leurs utilisateurs. Certains d’entre
eux se conduisent de manière irresponsable et mettent en danger les piétons, sans
parler des trottinettes qui sont garées n’importe comment sur les trottoirs. Ce qu’il
faut, c’est sensibiliser les usagers, les responsabiliser pour que ce genre de
comportements cessent. Pour cela, malheureusement, il me paraît nécessaire, non pas
d’interdire les trottinettes, mais de mettre en place des sanctions plus sévères pour les
mauvais conducteurs : des amendes élevées ou le retrait du permis de conduire voiture
pour ceux qui l’ont. Dans tous les cas, la police doit être plus vigilante et ne pas
hésiter à verbaliser.

Fabienne
À l’heure où on l’on souhaite réduire les émissions de gaz à effet de serre, à une
époque où l’on fait partout la promotion des mobilités durables et écologiques, il me
paraît invraisemblable de vouloir bannir les trottinettes de nos villes… C’est un mode
de transport vert, peu encombrant, qui permet de réaliser la plupart de nos trajets
quotidiens. S’il y a bien un moyen de locomotion qui pose problème, ce ne sont
sûrement pas les trottinettes, mais ces voitures qui polluent nos villes depuis tant
d’années. À la rigueur, je suis d’accord pour revoir certaines règles de
fonctionnement, d’interdire par exemple l’usage de la trottinette électrique aux moins
de douze ans. Mais les supprimer totalement en zone urbaine, sûrement pas !

1. 1. Les trottinettes électriques constituent un moyen de


transport écologique. (2 points)
o Lucas.
o Laure.
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o Fabienne.
2. 2. Il faut interdire les trottinettes électriques dans les
zones piétonnes. (3 points)
o Lucas.
o Laure.
o Fabienne.
3. 3. Les enfants ne devraient pas avoir le droit de
conduire une trottinette électrique. (2 points)
o Lucas.
o Laure.
o Fabienne.
4. 4. Les utilisateurs de trottinette doivent prendre
conscience des dommages qu’ils peuvent provoquer. (3
points)
o Lucas.
o Laure.
o Fabienne.
5. 5. Il est nécessaire de créer un permis spécial pour
conduire une trottinette électrique. (2 points)
o Lucas.
o Laure.
o Fabienne.
6. 6. Il est indispensable de punir fermement les
conducteurs indisciplinés. (2 points)
o Lucas.
o Laure.
o Fabienne.

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