Eco Entreprise
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Économie d’entreprise
Sommaire
L’ACTIVITÉ PRODUCTIVE............................................................................................................................4
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Séquence 07
L’ACTIVITÉ PRODUCTIVE
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Séquence 07
Document
Dossier de presse Renault
Le système de production RENAULT (SPR)
Initié en 1998, le Système de production Renault (SPR) a pour objectif de hisser le système industriel
du Groupe au meilleur niveau de performance mondial.
Véritable projet d’entreprise, il fédère autour de cibles, de principes et de règles d’action communes
l’ensemble des acteurs du système industriel : acheteurs/fournisseurs, logisticiens, concepteurs
produit-process et fabricants. Démarche de management centrée sur le progrès continu au poste
de travail, le SPR mobilise donc les fabricants, mais aussi les principaux acteurs qui contribuent à
leur performance finale. Ainsi les concepteurs qui ont mis en pratique les règles du SPR sur la toute
récente Mégane II. La mise en œuvre d’un système de production commun à l’ensemble des usines
dans le monde est un soutien efficace à l’internationalisation de Renault. De même, le SPR contribue
à la convergence des systèmes de production de Renault et de Nissan, facilitant la mise en œuvre de
la politique de plates-formes et d’organes mécaniques communs.
I. Une démarche initiée en 1998 et accélérée par l’alliance avec Nissan
En 1998, Renault, dont la performance industrielle était déjà parmi les meilleures au sein des
constructeurs européens, a décidé de développer encore cette dynamique et de faire de son système
industriel l’un des plus compétitifs :
– en accélérant et soutenant dans la durée les progrès de l’appareil industriel de Renault dans les
domaines Qualité, Coûts, Délais et Ressources Humaines ;
– en accompagnant la croissance rentable de l’entreprise, y compris à l’international : capitalisation,
transfert des méthodes, des organisations et des outils, formation.
La création en 1998 de la Direction de la performance du système industriel (DPSI) a initié
l’élaboration du SPR. La démarche s’est appuyée sur l’étude d’autres systèmes de production et a
bénéficié depuis 1999 des échanges d’expérience approfondis avec Nissan. L’usine de montage de
Sunderland (Grande-Bretagne) se classe régulièrement au premier rang des sites les plus performants,
avec des écarts de près de 40 %, comparé à la moyenne européenne.
Depuis septembre 1999, les échanges entre collaborateurs de Renault et de Nissan au sein du CCT
Manufacturing & Logistics ont permis de mener une étude approfondie du NPW, et de profiter
de l’expérience de Nissan pour mettre en place de façon pragmatique les fondations du SPR. Le
SPR s’appuie sur les points forts identifiés dans le NPW (ex. : management de terrain‚) tout en
conservant les atouts du système industriel de Renault (ex. : la flexibilité de l’appareil industriel, les
acquis du Plan d’Accélération du Progrès, l’ergonomie des postes).
II. Le SPR : vers un système industriel au meilleur niveau de performance mondial
Le SPR place le poste de travail au cœur des préoccupations, et a été construit autour de cibles
QCDRH (qualité, coût, délai, ressources humaines) communes à l’ensemble du Groupe :
– Qualité demandée par les clients internes et externes. Tout ce qui est livré doit être systématiquement
au niveau demandé par les clients. Les clients sont ceux qui achètent les véhicules mais également
tous les clients internes dans l’entreprise.
– Coût : réduire le coût global. La notion de coût doit s’apprécier globalement ; il s’agit
d’optimiser les coûts dans tous leurs composants (matière, amortissements, heures passées...),
sur le périmètre le plus large, sans oublier la qualité ou les délais.
– Délai : fabriquer les produits demandés au moment demandé : respecter la demande du client,
interne ou externe, dans les délais, fabriquer exactement ce qui est demandé dans la quantité
demandée.
– RH : responsabiliser et respecter les hommes. Le progrès QCD, en effet, ne peut se faire sans
l’adhésion, la participation et les idées des hommes, au sein de l’entreprise comme chez les
fournisseurs.
Ces cibles, qui se déclinent en principes opérationnels et en règles d’action concrètes, associent
l’ensemble des acteurs contribuant à la fabrication des véhicules et des organes :
– les acheteurs/fournisseurs qui fournissent les pièces, les matières et les équipements dans les
délais, au meilleur niveau de qualité et dans le conditionnement adéquat,
– les logisticiens qui organisent les flux d’approvisionnement et prennent en compte les demandes
des clients internes ou externes comme pour la Nouvelle Distribution,
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Questions
1. Quel est l’objectif global de ce SPR (système de production Renault) ?
2. Quels sont les acteurs du SPR ?
3. En quoi le SPR est-il un outil de soutien efficace à l’internationalisation de Renault ?
4. Quelles sont les cibles du SPR (à ne pas confondre avec les cibles mercatiques / ici les cibles de Renault en
terme de production sont les sous-objectifs à atteindre par le système de production) ?
Votre réponse
Réponses
1. Objectif global de ce SPR (système de production Renault).
Être un système industriel compétitif au niveau mondial.
2. Acteurs du SPR
Les acteurs sont internes et externes :
– internes : acheteurs, logisticiens, concepteurs produits-process, personnel des sites de fabrication ;
– externes : les fournisseurs, comme partenaires importants.
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remarque
Dans le SPR, Renault insère ses fournisseurs, son approvisionnement et sa logistique. Ces trois acteurs sont
étudiés dans les séries sur la logistique et l’approvisionnement mais même si dans cette série nous travaillons
de façon plus cloisonnée le système de production, il ne faut pas oublier que tous les services et le partenariat
concourent à la réussite d’une entreprise pour répondre aux cibles qualité, délai, coût et RH (ressources
humaines).
1. Définition
Un système de production est un processus de création de biens et services (outputs) apte à satisfaire
une demande sur un marché grâce à la transformation des facteurs de production acquis sur un marché
(entrées ou inputs).
Le système de production englobe donc les opérations qui vont de l’approvisionnement en intrants (ou inputs)
jusqu’à la livraison en extrants (ou outpouts).
Ce processus de production concerne tant les entreprises de biens que les entreprises de services (Renault
producteur de véhicules ; le Groupe Accor, spécialisé dans l’hôtellerie-restauration, le tourisme (tour-opérateur),
les casinos, les tickets-restaurants).
Un système de production qui a pour finalité de produire un bien ou service poursuit d’autres objectifs afin de
permettre à l’entreprise d’être compétitive face à une concurrence exacerbée et à une demande de plus en plus
exigeante.
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2. Objectifs
Les objectifs poursuivis (appelés cibles chez Renault) sont :
Objectif de coût
Au sein d’un monde économique dans lequel la concurrence est virulente, la stratégie de prix est importante.
Même si certaines entreprises pratiquent une stratégie d’écrémage (voir cours sur le plan de marchéage) les
stratégies de prix les plus utilisées sont les stratégies de pénétration de marché qui proposent des prix plus bas
que celui des concurrents pour augmenter leurs parts de marché.
Pour proposer des prix de vente inférieurs à ceux de concurrents (à qualité égale), le système de production doit
permettre de réduire les coûts des facteurs de production (capital technique mieux utilisé, main-d’œuvre plus
productive, matières premières de qualité obtenues rapidement et à moindre coût et sans gros stockage) et les
coûts de détention des produits finis.
Les centres opérationnels vont évaluer le coût de chaque produit (coût prévisionnel) et le contrôle de gestion
calculera le coût exact. Il y aura ensuite calcul des écarts entre le prévisionnel et le réel pour améliorer le coût
de production.
Objectif de qualité
La qualité d’un produit ou d’un service est son aptitude à satisfaire les besoins des utilisateurs (définition
de l’Afnor). Pour Renault, la qualité est l’aptitude à satisfaire les acheteurs de véhicules de la marque, mais
aussi les divers services dans l’entreprise considérés comme clients internes. Dans les théories actuelles
économiques, il est courant de considérer que les différentes fonctions de l’entreprise sont partenaires et
entretiennent des relations fournisseurs-clients surtout au niveau des sous-services de production. Ainsi chaque
atelier est responsable du coût de sa production par la méthode des centres de profit et devient le client de
l’atelier précédent et fournisseur de l’atelier suivant. Il intègre dans son coût de production les achats de
matières premières, composants, produit semi-fini de l’atelier précédent et calcule un prix de vente du produit
semi-fini qu’il vend à l’atelier suivant.
La qualité totale proposée par Ohno (toyotisme) avec les 5 zéros (zéro panne, zéro stock, zéro défaut, zéro
papier, zéro délai) sera approfondie dans la suite de cette série.
Objectif de délai et de quantité
Le respect des délais est important :
– mise à disposition du client du bien ou du service dans des délais raisonnables ;
– mise à disposition de chaque service des biens et services dont il a besoin (matières premières, composants,
produits semi-finis, machines, etc.).
Les biens et services demandés doivent être livrés dans la quantité demandée.
L’entreprise doit être flexible pour remplir les objectifs de délai et de quantité demandés.
Objectif de flexibilité
Toute entreprise doit pouvoir s’adapter aux évolutions du marché (demande de ses clients, concurrence et
environnement).
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Production unitaire
Dans la production unitaire, l’entreprise doit flexibiliser ses facteurs de production (main-d’œuvre, matières
premières en quantité et qualité) et produire un bien ou service de qualité.
– Avantages : si la flexibilisation est bien gérée, permet une bonne utilisation des ressources.
– Inconvénients : exige une bonne organisation pour respecter les délais.
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Production en continu
La production en continu exige une forte automatisation à tous les stades de la production et une bonne
logistique entre les fonctions.
– Avantages en terme de coût : réduction des coûts de production grâce à des économies d’échelle, à l’effet
d’expérience.
– Inconvénients :
– Risques de rupture d’approvisionnement ;
– Coûts importants des stocks ;
– Problèmes de qualité si le contrôle n’est pas exhaustif.
Critères de coût
L’entreprise choisira un système de production ou une implantation qui permette de réduire les coûts. Le
système de production en série permet de fabriquer à moindre coût alors que le système par lots ou à l’unité
est plus onéreux.
Pour réduire le coût, l’entreprise peut également décider d’une implantation ou d’un sous-traitant exerçant
dans un pays étranger où le prix de la main-d’œuvre est faible.
Ainsi, le producteur qui veut répondre à une demande en quantité flexible préférera produire en grandes séries
en France, quitte à réduire ses marges puisque la quantité vendue peut compenser la perte de chiffre d’affaires
liée à un prix bas et un coût de production plus élevé.
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Ainsi, l’entreprise Kaisui dont nous avons déjà parlé dans les séries précédentes avait commencé sa production
en Asie puis avait installé son unité de production en France pour répondre plus vite aux commandes des
hypermarchés lorsque ces derniers voulaient un réassortiment rapide de produits en promotion.
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2. L’organisation de la production
Plan, dessins
utilisation de la CAO
Quel produit l’entreprise
peut-elle fabriquer ? Composants du produit, nomenclature
Bureau des études
« plan de production »
Lancement de la production
Bureau de lancement
Établissement des
documents de travail
La production est gérée par deux sortes de services différents, les services fonctionnels et les services
opérationnels.
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Le bureau d’ordonnancement
Il répond aux questions : qui va fabriquer ? dans quel atelier ? en combien de temps ? quelles ressources
utiliser ?
Il a pour mission de planifier la production en utilisant des outils comme le planning, le réseau Pert ou la GPAO
(gestion de la production assistée par ordinateur), ou la CFAO (conception fabrication assistée par ordinateur)
et d’affecter les ressources en personnel ou en machines en utilisant la programmation linéaire. Il va ensuite
assurer le lancement proprement dit de la phase de production en cherchant à minimiser le délai global de
production et le coût de production. Le lancement va faire l’objet de rédaction de documents de travail (bon de
matière, fiche de travail, fiche de suivi).
Le service fabrication
Sa mission est de produire les biens. Il va gérer les quantités, la qualité, les délais de fabrication selon les
méthodes programmées par les services fonctionnels. L’utilisation massive de l’outil informatique pour
produire constitue la productique (production assistée par l’informatique).
Le service expédition
Son rôle est de préparer les commandes et de les mettre à la disposition des services de transport. Si l’entreprise
fonctionne en flux poussés, ce service aura la responsabilité de la gestion des stocks.
Le service manutention
Sa mission est d’organiser la circulation des flux physiques entre les différents services (voir série suivante sur
la logistique).
Le service outillage
Son rôle est de gérer, d’acheter ou produire voire d’entretenir avec le service entretien les stocks d’outils
indispensables au service fabrication.
Le service entretien
Il peut être intégré dans le service outillage. Son rôle est de maintenir en bon état de fonctionnement les outils
de production. Pour cela il doit procéder à un entretien régulier et ponctuel pour intervenir sur les pannes
éventuelles.
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La programmation linéaire
C’est un outil mathématique de gestion utilisant les équations et la méthode graphique qui permet de déterminer
la quantité de la production de chacun des produits de l’entreprise qui permet d’optimiser le coût ou la rentabilité
compte tenu des contraintes en ressources (facteurs de production).
Par exemple
Une entreprise produit deux biens A et B dont la rentabilité et les quantités de facteurs de production nécessaires
à leur fabrication sont différentes. Si ses facteurs de production sont limités (heures de main-d’œuvre, capacité
machines) et sont sollicités différemment par la production (peu de main-d’œuvre pour A, beaucoup pour B),
l’entreprise va devoir effectuer des choix. Quel produit privilégier ? Celui qui aura la plus forte rentabilité. Elle
va donc choisir la quantité de A et de B à produire pour maximiser la rentabilité.
L’analyse de la valeur
C’est une méthode inventée dans les années 50 aux USA d’abord pour le secteur de l’industrie de défense, qui
permet de traquer les coûts superflus liés à chacune des fonctions d’un produit ou d’un service. Elle a pour
objectif d’abaisser le coût de production total en recherchant les économies réalisables sur chacun des postes
de dépense sans réduire la qualité ni les performances techniques du produit ou du service. Elle consiste à
analyser les différentes fonctions d’un produit. Le but est de vérifier pour chaque fonction si elle correspond à
un réel besoin du consommateur, ainsi que son coût et comment il peut être réduit. Pour réduire le coût, il est
indispensable de bien identifier les différentes fonctions.
Le Benchmarking : c’est une méthode mise au point dès le début des années 80 par la société Xerox pour une
prise de décision concernant un investissement lourd destiné à moderniser la gestion des stocks. Xerox s’est
intéressé alors aux « meilleures pratiques de la concurrence » mais également aux pratiques dans d’autres
secteurs sur le sujet étudié. La comparaison s’est finalement faite avec une firme de vente d’articles de sport
par correspondance qui excellait pour la gestion des commandes. La méthode employée a été formalisée et
reconnue par la suite.
Le Benchmarking consistera à « trouver, au niveau mondial, l’entreprise ou les entreprises qui réalisent
de la manière la plus performante un processus ou une tâche donnée, d’aller l’étudier (« benchmarker ces
entreprises ») et d’adapter ensuite ce processus à sa propre entreprise ».
Pour une entreprise, il s’agit de se comparer aux « Leaders » qui se positionnent sur le marché, de s’inspirer
de leurs idées, de leurs pratiques, de leurs fonctionnements et de leurs expériences afin que les pratiques en
interne s’améliorent.
b. Les outils de gestion des flux utilisés par les services fonctionnels
Le réseau Pert
Cet outil créé en 1957 pour l’US Navy (développement du programme des fusées Polaris) permet de calculer
le meilleur temps de réalisation d’un projet et d’établir le planning correspondant.
La méthode PERT (Program Evaluation Research Task) consiste à mettre en ordre sous la forme d’un graphe,
plusieurs tâches qui grâce à leur dépendance et à leur chronologie concourent toutes à la réalisation d’un
projet.
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La réalisation d’un projet nécessite souvent une succession de tâches auxquelles s’attachent certaines
contraintes :
– de temps = délais à respecter pour l’exécution des tâches ;
– d’antériorité = certaines tâches doivent être exécutées avant d’autres ;
– de simultanéité = certaines tâches peuvent être réalisées en même temps ;
– de production = temps d’occupation du matériel ou des hommes qui l’utilisent.
Le réseau Pert va permettre de déterminer la durée maximale de réalisation du projet et les chemins critiques
qui n’admettent aucun retard sous peine de compromettre dans le temps les tâches d’autres services.
L’élaboration de ce réseau Pert se fait à la main ou sur informatique grâce à des logiciels (logiciel Project par
exemple).
La CAO, GPAO
CAO : ce sont des logiciels permettant de concevoir des plans, des dessins, des simulations de fonctionnement
de produits, de résistance des matériaux.
GPAO : logiciel permettant de gérer la production. Ce logiciel permet de gérer les nomenclatures et les gammes
d’opérations et d’élaborer les plans de charge.
Les modules gérés par la GPAO concernent l’ordonnancement, le pilotage de la production, le calcul des coûts
de revient et la gestion des stocks.
MRP
La méthode Kanban est applicable à des productions pour lesquelles le nombre de références n’est pas trop
élevé et la demande régulière ou à faibles variations. L’implantation dans l’entreprise d’un système Kanban
est l’aboutissement d’une réforme des méthodes de travail, réforme inspirée par la philosophie du « juste-à-
temps » (JAT).
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Document 1
Dans un système de production fordiste, l’intégration du système est souvent discontinue et sujette
à de nombreux délais à travers la chaîne de transport. La liaison entre les différentes composantes
fonctionnelles au sein du système implique généralement une accumulation des stocks (matières
premières, pièces et biens manufacturés). Des rendements élevés d’une ligne d’assemblage nécessite
un entreposage des pièces utilisées à proximité. Ceci ne peut avoir lieu sans le concours d’une
demande stable et constante, supposée absorber une production génératrice d’offre. Le rôle des
transports au sein d’un tel environnement recherche l’application du principe d’économies d’échelle,
mais souffre d’accumulations et de délais aux points de rupture de charge.
En revanche, dans un environnement post-fordiste, les principes du juste-à-temps et des flux tendus
tendent à réduire les besoins en entreposage tout en augmentant le degré d’intégration des éléments
du système de production par le biais d’un réseau complexe d’interrelations. Ce système se veut
beaucoup plus à l’écoute de la demande en exigeant de chacune de ses composantes une adaptation
constante aux fluctuations des patterns d’origines/destinations. La composante « transport »
est intimement liée à celle de production-distribution ; elle est l’élément principal permettant de
minimiser les délais et l’entreposage.
http://www.geog.umontreal.ca
Document 2
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Questions
1. Définir le système fordiste et post-fordiste de manière globale.
2. Dressez un tableau comparatif des deux systèmes en sélectionnant des critères clés évoqués dans les
documents.
3. Quel est le rôle de la technologie dans le nouveau système de production ?
Votre réponse
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Réponses
1. Le système fordiste repose sur une organisation taylorienne : les produits sont tous conçus et fabriqués de
la même manière. La standardisation permet une fabrication en grande quantité, donc des économies d’échelle
et une hausse de la productivité. Les opérationnels sont spécialisés dans une tâche, la division du travail étant
très stricte (travail à la chaîne dans le système fordiste).
Dans le système post-fordiste la production fonctionne sur des séries plus petites avec des produis différents. La
rentabilité est assurée grâce à la flexibilité des machines. Pour baisser le coût, les produits ne sont différenciés
qu’à la fin du processus de production (ils sont composés de modules semblables à la base). Les machines sont
donc multifonctionnelles, flexibles et les opérationnels polyvalents.
2. Tableau comparatif
Critères Fordisme Post-fordisme
Place des stocks L’amont commande l’aval : on produit et on L’aval commande l’amont (Juste-à-temps) : 0
stocke stock
Lien entre les intervenants du système Séparation stricte des services, hiérarchie forte, Intégration du système avec réseau
de production aucune intégration des différents intervenants au d’interrelations, relation de confiance
système de production
Place de la demande Aucune écoute de la demande Ecoute de la demande
Rôle de la logistique La logistique n’est pas déterminante Rôle clé de la logistique, notamment du
transport
Flexibilité de la production Aucune, tout est prévu et standardisé Une production qui s’adapte aux fluctuations de
la demande
Quantités produites Stratégie de volume, grandes séries de production Stratégie de différenciation, production par petits
lots
Délais de production Assez longs Baisse des délais de production
Types de produits fabriqués Produits standardisés, basiques Produits diversifiés, différenciés
Performance des machines Machines non flexibles qui ne peuvent fabriquer Machines performantes, flexibles et renouvelées
qu’un type de produits plus souvent
3. Avec le système de production en JAT, les technologies, notamment les technologies de l’information et
de la communication, jouent un rôle clé. L’information permet des relations très serrées entre les partenaires
(par exemple entre fournisseurs et producteurs). Le système d’information est capital dans une logique de
réseau intégré, on assiste à des échanges d’informations en temps réels grâce à l’EDI (échanges de données
informatisées). Cela permet la traçabilité, de meilleures relations entre les partenaires, des délais plus courts,
une meilleure qualité du travail. Avec l’impératif de flexibilité, il faut également des machines performantes
de haute technologie.
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a. Facteurs externes
Ce sont :
– La demande
– augmentation du pouvoir d’achat,
– demande personnalisée et variée des consommateurs,
– demande changeante qui raccourcit le cycle de vie du produit,
– exigence de plus en plus importante des consommateurs au niveau des services associés aux produits
(service après-vente, information, conseil).
– La concurrence
Celle-ci est de plus en plus vive. Les entreprises doivent innover sans cesse dans les produits mais aussi
dans la mercatique pour séduire le public.
– L’internationalisation de la production, des transports.
b. Facteurs internes
L’entreprise recherche :
– la compétitivité :
– Par les coûts : pour les entreprises de production, le coût principal d’un produit est son coût de production
qui inclut les matières premières, la main-d’œuvre et l’amortissement des machines. Pour les entreprises
de distribution, les deux ingrédients principaux sont les marchandises qui représentent la plus grosse
fraction du coût, et la main-d’œuvre. Il est nécessaire de réduire ce coût pour en faire profiter les clients
(prix de vente moins élevés) ou pour accroître les marges donc la rentabilité. Pour réduire les coûts, il faut
une gestion rigoureuse des stocks, des approvisionnements mais surtout des gains de productivité de la
main-d’œuvre et des machines.
– Par la qualité : nous verrons que l’entreprise se doit de proposer sur le marché des produits de qualité mais
aussi de gérer ses processus afin de les améliorer.
– Par les délais : l’entreprise doit respecter les délais de fourniture de ses prestations. Pour cela elle doit
pratiquer la flexibilité qui va lui permettre d’adapter en quantité l’offre à la demande.
– Par l’innovation, qui lui permet de proposer plus vite que les concurrents un produit ou un service sur le
marché.
– Par les services en plus : la compétitivité se fait de plus en plus sur les « plus » offerts à la clientèle.
– la flexibilité (pour respecter les délais sans trop alourdir les coûts) ;
– l’adaptabilité : l’entreprise doit s’adapter aux mutations de l’environnement et principalement pour ses
produits et ses processus de production.
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1. La course à l’innovation
Une entreprise qui innove se procure un avantage compétitif non négligeable. Des innovateurs comme Bill
Gates ont même un monopole qui leur permet de fixer leurs règles au marché.
Pour innover, l’entreprise se doit d’avoir un service de recherche et développement.
Il existe trois niveaux de recherche :
– recherche fondamentale : qui est réalisée par des savants et des chercheurs et qui permet de découvrir de
nouvelles lois de la nature (exemple : le rayon laser) ;
– recherche appliquée : qui est réalisée en partenariat entreprises-chercheurs. Il s’agit de trouver des domaines
d’application à la loi de la nature qui a été découverte par la recherche fondamentale. Exemple : applications
du rayon laser dans le domaine médical ;
– recherche et développement : les entreprises vont mettre au point des produits ou des processus de fabrication
susceptibles d’être demandés sur le marché. Ainsi les lecteurs de CD-ROM et les CD-ROM, le disque laser,
le matériel chirurgical utilisant les vertus du laser. C’est à ce niveau que l’on trouve l’innovation.
L’innovation est un processus mené par l’entreprise pour introduire sur le marché des produits nouveaux.
Les stratégies d’innovation s’appuient sur des études de marché qui mettent en évidence les besoins non
satisfaits et sur les découvertes de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée.
Cette innovation doit faire l’objet d’une protection juridique par le dépôt d’un brevet qui permet de conserver
pendant 20 ans le monopole de fabrication du produit.
2. La productivité
Les nouvelles technologies et les nouveaux moyens de gestion de la production doivent permettre de réaliser
des gains de productivité. Pour cela l’entreprise doit adapter les procédés de fabrication afin qu’ils soient plus
courts, qu’ils exigent moins d’opérations et qu’ils requièrent à la fois moins de facteur travail, et moins de
facteur capital.
La formation des salariés, une meilleure organisation de la production, l’utilisation du SMED (changement
rapide d’outil) permettent d’améliorer la productivité du travail et la productivité du capital technique.
3. La qualité
La qualité des produits est un souci croissant des fabricants. Désormais, la recherche de la qualité totale, du
zéro défaut devient la priorité de la plupart des entreprises. Elle s’inscrit dans leur désir de diversification des
produits et de fidélisation de la clientèle.
La qualité concerne aussi bien le produit final que le processus de production dans son ensemble.
a. Notion de qualité
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Il s’agit des besoins auxquels le produit doit répondre pendant son cycle de vie.
Ces besoins recouvrent les fonctions assurées par le produit : ses performances, sa fiabilité, sa sécurité d’emploi,
son coût d’exploitation, son coût de maintenance, l’efficacité de son service après-vente.
Pour l’entreprise, s’assurer de la qualité d’un produit, c’est contrôler sa conformité au cahier des charges
qu’elle a élaboré en fonction des besoins des utilisateurs, aux dispositions légales en vigueur et aux normes.
c. La qualité certifiée
L’ensemble des procédures mises en œuvre dans l’entreprise peut faire l’objet d’une reconnaissance officielle :
c’est la certification qui a pour but d’attester de la conformité aux normes internationales Iso 9001.
Le principal organisme certificateur français est l’Afaq. Les normes visées ci-dessus sont détaillées dans la série
12 sur l’adaptation de l’entreprise aux impératifs de qualité. La première concerne le système de management
de la qualité et la seconde la qualité dans le management environnemental.
La première norme vise à augmenter la qualité des processus tant au niveau de la production que des autres
services pour répondre au mieux à la demande qui est la source de réflexion. Si les processus sont bien organisés,
bien gérés, l’entreprise y gagnera en qualité d’organisation ; l’entreprise doit d’abord réfléchir aux attentes
des clients puis mettre à plat toute son organisation et ensuite formaliser les normes de production. Elle doit
informer les salariés sur ces normes d’organisation et les motiver pour adhérer au projet.
La seconde norme vise à sensibiliser l’entreprise à l’environnement afin qu’elle se comporte en entreprise
citoyenne soucieuse de la qualité de la nature.
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4. La flexibilité
La flexibilité est l’aptitude de l’entreprise à adapter en quantité et en qualité son offre à l’évolution de la
demande du marché.
La flexibilité concerne donc à la fois les facteurs de production qui doivent pouvoir répondre aux évolutions
quantitatives et qualitatives de l’offre de l’entreprise (production interne) et le recours à la sous-traitance
(production à l’extérieur).
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Principes
L’OST a été élaborée sur deux divisions :
– la division verticale : elle consiste à séparer les tâches de conception et d’exécution du travail.
– la division horizontale : il s’agit de décomposer le travail des exécutants en tâches élémentaires qui
elles-mêmes sont divisées en gestes rationnels, chaque tâche étant au préalable chronométrée pour établir
les prévisions et les exigences.
Les responsables vont mettre en place des mesures d’incitation du personnel (salaire au mérite) et un
système de contrôle indépendant (contremaîtres) ; Henry Ford a mis en place sur cette base le travail à la
chaîne qui consiste pour les salariés à travailler en continuité dans des ateliers proches les uns des autres.
Conséquences
Positives : l’OST a fait ses preuves en développant la production de masse face à une consommation de masse
et en permettant la réalisation de gains de productivité ;
Négatives : le personnel privé de responsabilité et effectuant toujours les mêmes tâches (spécialisation) s’est
lassé de ce mode de travail d’autant plus que le niveau scolaire augmentait.
Les conséquences suivantes ont été relevées :
– Absentéisme élevé,
– Mauvaise qualité des produits,
– Turn over élevé,
– Conflits du travail permanents,
– Nombreux accidents du travail,
– Stress.
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À court terme, la machine remplace l’homme (substitution du capital au travail) et entraîne des licenciements.
L’État propose des reconversions des personnes éjectées par la machine. Selon le degré de spécialisation et
l’âge des personnes licenciées, les reconversions peuvent être difficiles. Il y a donc chômage pour certains.
À moyen et long terme, il y a création de nouveaux emplois dans des secteurs de pointe tels que la robotique,
l’informatique et la maintenance. On parle de déversement de l’emploi d’abord du primaire dans le secondaire
(début du XXe siècle) puis du secondaire vers le tertiaire (1970).
Cependant, on ne peut pas ne pas évoquer un certain nombre de problèmes posés par cette création d’emplois
à long terme.
Les nouveaux emplois créés ne s’adressent pas toujours aux personnes licenciées. Il y a un déplacement de
l’emploi vers des catégories de salariés plus diplômés.
Un autre problème s’ajoute au premier. Il s’agit de la délocalisation qui en raison de salaires moindres et
d’avantages offerts par certains pays en développement déplace les lieux de production de la France vers
d’autres endroits au détriment de l’emploi national. Il est aisé de transporter les biens de production.
Exercice 1
À partir du document en annexe et de vos connaissances, vous analyserez ce document et répondrez aux
questions suivantes (pour les connaissances revoyez les séquences 01 et 03) :
1. Quelles sont les personnes concernées par la qualité totale ?
2. Qu’est-ce que la qualité totale ?
3. Quels sont les principes fondamentaux de la qualité totale ?
4. Pour atteindre la qualité totale l’entreprise, système complexe, doit tenir compte des facteurs d’influence
interne et externe. Donnez quelques exemples tirés des cours pour étayer cette affirmation. En ce qui concerne
les facteurs d’influence externe vous ne traiterez que le système client, la recherche et les fournisseurs.
Exercice 2
Vous analyserez les causes et les conséquences de la flexibilité.
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Séquence 07
Document
LA QUALITÉ TOTALE
Pourquoi la qualité doit être totale ?
L’entreprise qui réussit est profitable, pour ses actionnaires, ses salariés, la collectivité. La satisfaction
permanente et toujours améliorée de ses clients est la condition sine qua non du succès.
La qualité totale a pour vocation d’aider l’entreprise dans cette recherche. Elle propose une approche globale
de l’entreprise reposant sur les principes fondamentaux suivants :
– Une stratégie orientée client déployée dans tous les secteurs de l’entreprise,
– Un management ouvert associant toutes les parties prenantes (salariés, partenaires, clients...),
– Une maîtrise de tous les processus,
– Une mesure des résultats financiers et non financiers pour mesurer l’efficience du système mis en place,
– Une recherche permanente de l’amélioration et de la performance.
L’entreprise est un système complexe qui doit tenir compte pour se développer des facteurs d’influence
INTERNE EXTERNE
– Organisation – Conjoncture, système client, concurrence
– Produits / Prestations – Société, collectivité, réglementation
– Ressources humaines – Fournisseurs, parties intéressées, actionnaires
– Moyens financiers et techniques (culture, – Recherche / technologies,
qualification, motivation, âge...) – Ressources externes
– Management (politique, stratégie, mode de
management...)
– Résultats (financiers, commerciaux...)
La qualité totale conduit l’entreprise à rechercher l’excellence dans tous les domaines. C’est une méthode
utilisée par les meilleurs pour maintenir et accroître leur leadership sur le marché.
Les paramètres à prendre en compte pour progresser vers la qualité totale
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Séquence 07
Exercice 1
Introduction
Ce document proposé par la chambre de commerce et d’industrie de Moselle montre les enjeux de la qualité
totale. Nous connaissons tous l’importance des chambres de commerce et d’industrie pour la réussite des
entreprises françaises en France et à l’étranger. Ce document est donc un élément de réflexion à destination des
entreprises pour la réussite française.
1. Les personnes concernées
Tout le monde est concerné dans l’entreprise, les actionnaires, les salariés mais aussi la collectivité et bien sûr
les clients car le succès de l’entreprise provient de la sensibilité des consommateurs à la qualité.
2. La qualité totale
La qualité totale est une recherche d’amélioration constante, continue qui affecte tous les aspects de l’entreprise
et qui est orientée vers la satisfaction des besoins des clients ; les clients, leurs besoins et leurs attentes
constituent l’ultime référence pour définir la qualité recherchée pour le produit ou le service offert par telle ou
telle organisation.
Elle doit conduire à rechercher l’excellence dans tous les domaines.
3. Les principes fondamentaux de la qualité totale
– une orientation dirigée vers les clients,
– une forte mobilisation de tous les partenaires,
– la domination des processus,
– des indicateurs de mesure des résultats financiers et non financiers,
– recherche d’amélioration constante.
4. L’entreprise, système complexe, doit tenir compte de :
– Facteurs internes
– Une bonne organisation de la production, de la logistique, de l’approvisionnement.
– Une bonne structure adaptable à l’environnement :
Produits/prestations : un produit qui réponde aux besoins du marché. Il faut analyser son cycle de vie.
Ressources humaines : comment les motiver pour une qualité totale ?
Moyens financiers et techniques. Moyens financiers : avoir une bonne rentabilité et une bonne solvabilité ;
moyens techniques : les types de machine mais aussi la formation et les compétences de chacun, et
surtout l’immersion dans la culture d’entreprise agissant comme un ciment pour atteindre les objectifs
communs.
Le style de management (autoritaire ou au contraire très bienveillant, intérêt porté aux hommes ou au
contraire à la production).
Les résultats des politiques commerciales : distribution intensive ou au contraire exclusive, retour sur
investissement en publicité, autres modes de communication interne et externe.
– Facteurs externes
– Client : base de données clients fiables pour fidéliser, suivre les relations professionnelles. Analyse du
marché (quantitative et qualitative de l’étude de marché).
– Fournisseurs : essayer d’en faire des partenaires pour améliorer l’approvisionnement.
– Recherche et développement : avoir une fonction recherche et développement pour innover de façon
continue et ainsi obtenir un monopole (provisoire).
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Séquence 07
Exercice 2
Introduction
Insister sur l’actualité du thème de la flexibilité dans le contexte de mondialisation, d’environnement incertain
et turbulent, de déréglementation…. Idée des contrats précaires…
Flexibilité adaptabilité, variabilité, élasticité, souplesse, qui s’adapte aux circonstances, que ce soit au
niveau quantitatif, qualitatif ou au niveau des coûts. Contraire de rigidité. La flexibilité de l’entreprise fait
référence à la structure de l’entreprise, c’est-à-dire la façon dont les différents organes (les différentes parties
d’un ensemble) sont agencés.
Flexibilité renvoie à la flexibilité du travail.
– Flexibilité quantitative externe évolution du nombre de salariés de l’entreprise en fonction des besoins
et de la production.
– Flexibilité quantitative interne variation du nombre d’heures de travail effectuées par les salariés selon
les périodes de l’année en fonction des besoins de la production.
– Flexibilité qualitative capacité des travailleurs à changer de poste, à être mobiles.
– Flexibilité salariale adaptation des salaires en fonction des résultats de l’entreprise.
La question de la flexibilité se pose depuis la crise économique contemporaine et les mutations de l’environnement
que les entreprises ont connu.
Pourquoi la flexibilité est-elle aujourd’hui un impératif pour les entreprises et en quoi la flexibilité de
l’entreprise et la flexibilité des hommes permettent de répondre à l’objectif économique de compétitivité ?
Nous ne manquerons pas de dénoncer les limites de la flexibilité.
Annonce du plan : plan causes/conséquences
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Séquence 07
Conclusion
Entreprise en tant que système complexe, ouvert sur son environnement… : interdépendance de ses éléments
« organisationnels » et humains.
Flexibilité offensive : mise en place de nouvelles logiques (notamment technologiques et sociales)
Flexibilité défensive : se fait aux dépens des travailleurs et entraîne des coûts sociaux importants.
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