De Ocf
De Ocf
De Ocf
11
DISPOSITIONS D’EXECUTION
(DE–OCF)
vu
a r r ê t e:
1)
RS 742.141.1
Editées par : Office fédéral des transports (OFT), 3003 Berne
Diffusion : Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL), 3003 Berne (n° d’art. 802.650f)
Dispositions d'exécution sur l’ordonnance sur les chemins de fer
(DE-OCF)
DISPOSITIONS GENERALES 1 - 15 1
CONSTRUCTIONS ET INSTALLATIONS 16 - 36 2
37 - 41 3
42 - 46 4
VEHICULES 47 - 58 5
EXPLOITATION FERROVIAIRE 71 - 80 6
DISPOSITIONS FINALES 81 - 84 7
ANNEXES 8
DE 1.3
2.1 Dans la mesure où il n’existe pas de dispositions pour les voies spéciales, on
applique par analogie celles de la voie métrique en tenant compte de l’écartement de
la voie.
1
RS 742.173.001
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 2
DE 2.2
1 Les normes techniques, règlements, notices explicatives, etc. mentionnés dans les
présentes dispositions d’exécution sont précisés dans l’annexe n° 3.
1.1 Les références sont valables sous réserve de l’art. 2, al. 2 à 4, de l’ordonnance du
23 novembre 1983 sur les chemins de fer (OCF)1, qui prescrit que les règles
reconnues de la technique ou l’état de la technique sont applicables en complément
ou à la place des normes indiquées au cas où ces dernières ne seraient pas
adéquates pour concrétiser les prescriptions de la législation ferroviaire.
DE 2.3
1 Les normes techniques spécifiques doivent être utilisées pour déterminer les règles
reconnues de la technique. Il s’agit notamment des normes et recommandations ci-
après :
a. Spécifications techniques pour l’interopérabilité (STI) conformément à l’annexe 7
OCF ;
b. Normes du CEN relatives aux applications ferroviaires ;
c. Normes du CENELEC relatives aux applications ferroviaires ;
d. Normes de l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute) ;
e. Ouvrage de référence en matière de technique ferroviaire (RTE) ;
f. Commission fédérale de coordination pour la sécurité du travail (CFST) ;
g. Fiches UIC ;
h. Règlement pour l’emploi réciproque des voitures et fourgons en trafic international
du 1er janvier 1922 (RIC) ;
i. Règlement pour l’emploi réciproque des wagons en trafic international du 1er janvier
1922 (RIV) ;
j. Recommandations de l’ITU (International Telecommunication Union) concernant la
technique de transmission (ITU-T, analogique et numérique) ;
k. SN 521 500 / SIA 500 ‘constructions sans obstacles’2.
1
RS 742.141.1
2
Edition 2009
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 2
DE 2.4
3
RS 814.012
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 3
DE 3.2
1
RS 151.3
2
RS 151.34
3
RS 151.342
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 4
DE 4
1
RS 742.141.1
2
RS 734.1
3
RS 734.2
4
RS 734.26
5
RS 734.27
6
RS 734.31
7
RS 734.5
8
RS 742.143.6
9
ASIT 762
10
RS 742.173.001
11
RS 742.401.6
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 4
(DE 4)
5.1 Les valeurs limites suivantes sont valables pour les véhicules à voie métrique ou à
écartements spéciaux ainsi que pour les véhicules non interopérables à voie normale
(LpAeq, T , mesuré selon ISO 3095:2005):
a. Locomotives 83 dB(A)
b. Automotrices, rames automotrices 82 dB(A)
c. Tramways 74 dB(A)
d. Voitures voyageurs 80 dB(A)
e. Wagons marchandises 83 dB(A)
5.1.1 Dans des cas justifiés, des dérogations à ces valeurs peuvent être fixées dans le
cahier des charges.
5.1.2 Les valeurs limites d’émission s’appliquent pour une vitesse constante v0 de 80 km/h;
pour les tramways à une vitesse de 40 km/h.
12
RS 784.10
13
RS 784.40
14
RS 742.144.1
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 4
(DE 4)
5.2 Les mesures doivent être effectuées à une vitesse constante (± 5 %) de 80 km/h et à
la vitesse de marche maximale prévue du véhicule, pour les tramways à 40 km/h.
Les valeurs mesurées à des vitesses v différentes doivent être converties en vitesse
normale v0 par addition de la valeur Z = 30 x log (v [km/h] / v0 [km/h]). Dans certaines
circonstances, il est approprié de choisir une valeur plus faible : le coefficient 30
résulte d’études pour la plage de vitesses de 60 à 250 km/h des véhicules à voie
normale qui circulent en trafic interopérable.
5.3 Pour les chemins de fer à exploitation mixte crémaillère - adhérence, la preuve doit
être fournie pour l’exploitation en adhérence.
5.4 Les véhicules de service et les chemins de fer uniquement à crémaillère font
exception. Les émissions doivent cependant être limitées, sur les plans technique et
opérationnel, à un niveau aussi bas que possible, tout en restant économiquement
supportable.
5.5 Aucune preuve n’est nécessaire pour les véhicules ou les séries de véhicules dont la
construction est identique, du point de vue acoustique, à celle des véhicules déjà
vérifiés au sens des présentes dispositions. Un examen complémentaire peut
toutefois être ordonné.
6 Les émissions de gaz des nouveaux véhicules à moteurs thermiques sont, quant à
leur composition et leur quantité, limitées aux valeurs mentionnées dans le règlement
(UE) 2016/1628 pour toute la durée de vie prévisible du véhicule.
Cela est également valable pour les véhicules existants dont les moteurs sont
remplacés dans le cadre d’une modernisation ou d’une transformation.
6.1 Les moteurs à allumage par compression qui fonctionnent moins de 50 heures par an
sont exclus de cette disposition.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 5c
DE 5c.1
1.1 Les installations, systèmes et véhicules qui contiennent ou utilisent des systèmes de
technologies de l’information et de la communication (TIC) doivent être protégés
contre les accès abusifs, compte tenu du principe de proportionnalité. Sur la base
d’une analyse des risques, un concept de protection doit être élaboré et mis en
œuvre, ainsi que continuellement réexaminé et mis à jour.
1.2 L’application de mesures suffisantes pour maîtriser les risques d’accès abusifs aux
systèmes TIC pendant tout leur cycle de vie doit se faire dans le cadre d’un système
de gestion de la sécurité de l’information (SGSI) faisant partie du système de gestion
de sécurité (SGS). Il est souhaitable d’assurer la conformité avec la norme SN
ISO/IEC 27001 et, lorsque cela s’avère pertinent, avec sa caractéristique spécifique
IEC 62443.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 6
DE 6.1
1 La procédure d’approbation des plans pour les constructions et les installations est
régie par l’ordonnance du 2 février 2000 sur la procédure d’approbation des plans
pour les installations ferroviaires (OPAPIF)1.
1.1 Les conditions que doivent remplir les projets de construction sont régies par la
directive ad hoc de l’Office fédéral des transports (OFT) du 1er juillet 2013.
2 Pour les projets d’installations électriques à courant fort destinés à l’exploitation des
chemins de fer, on applique, à titre subsidiaire, l’ordonnance du 2 février 2000 sur la
procédure d’approbation des plans d’installations électriques (OPIE)2.
1
RS 742.142.1
2
RS 734.25
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 8
DE 8.3
1 Les exigences relatives au dossier de sécurité des véhicules sont fixées à l’annexe 5
des DE-OCF.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 8a
DE 8a.4
1 Un projet est considéré comme présentant une grande importance pour la sécurité
lorsqu’il faut s’attendre à ce qu’un dysfonctionnement ou la défaillance de construc-
tions, de systèmes techniques, d’installations, de véhicules, de processus ou d’élé-
ments de ceux-ci entraîne selon toute vraisemblance un événement causant la mort
de plus d’une personne.
2 On peut renoncer à un examen d’expert notamment dans les cas suivants:
a. Pour des éléments dont la sécurité a déjà été attestée dans le cadre d’une homolo-
gation de série, à condition qu’ils soient utilisés dans le cas concret conformément
aux dispositions de ladite homologation. Ce cas de figure n’est pas exempté de rap-
ports d’examens d’experts qui pourraient s’avérer nécessaires en rapport avec des
interfaces et des conditions d’utilisation.
b. Lorsqu’on peut démontrer qu’un examen d’expert ne peut pas contribuer à diminuer
les erreurs qui ont des effets sur la sécurité.
3 Le ch. 2 ne concerne pas l’examen du projet par le requérant selon les prescriptions
spécialisées (par ex. validation, etc.).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 10
DE 10.1
1 Il y a lieu de garantir le maintien durable d’un état d’exploitation sûr à l’aide d’un type
d’installation approprié et grâce à la surveillance de cet état à tous les niveaux, par
des spécialistes, en fonction des conditions existantes.
2.1 Une entreprise ferroviaire ou un exploitant (selon l’art. 42 OCF) doit supposer qu’une
modification est déterminante pour la sécurité lorsqu’une mesure peut entraîner:
a. soit des modifications de fonctions ou de fonctionnement dues à l’approbation des
plans, à l’autorisation d’exploiter ou aux prescriptions sur lesquelles lesdits
documents sont fondés;
b. soit, notamment, une inégalité entre les caractéristiques déterminantes pour la
sécurité des éléments de construction, de systèmes ou d’installations à modifier ou
modifiés.
DE 11
DE 11a.1
1 Les prescriptions suisses de circulation des trains (PCT) sont valables dans toute la
Suisse et elles sont contraignantes pour toutes les entreprises ferroviaires régies par
la législation suisse sur les chemins de fer. Les PCT règlent les processus
d’exploitation opérationnels d’ordre supérieur.
L’OFT peut étendre le champ d’application des PCT à d’autres entreprises ou prévoir
des exceptions.
1.1 Lors du développement des PCT, il y a lieu de tenir compte des exigences de la STI
« Exploitation et gestion du trafic » (conformément à l’annexe 7 OCF) en vue de
l’application des processus d’exploitation au réseau principal interopérable
(conformément à l’annexe 6 OCF).
2 L’OFT règle la marche à suivre pour la promulgation des PCT dans une directive.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 12
DE 12.1
1 Les prescriptions d’exploitation sont des règlements écrits qui sont promulguées par
les entreprises ferroviaires afin de réglementer l’exploitation et la maintenance dans
leur domaine de responsabilité, d’une part, et les instructions de travail du personnel
dans des processus d’exploitation, d’autre part. Ces réglementations visent à garantir
un déroulement fiable de l’exploitation aussi bien en situation normale qu’en cas de
perturbation; à ce titre, elles servent de base pour la commande, la maintenance et la
surveillance des installations, véhicules et processus importants pour l’exploitation.
Ces documents contiennent toutes les prescriptions liées à la circulation des trains,
organisationnelles et techniques éditées sous forme de règlements, manuels,
circulaires, instructions de service (par ex. schémas de caténaire, plans des signaux,
instructions d’entretien), instructions (par ex. Business-Continuity-Management
(BCM), gestion des interventions, gestion des dérangements) etc.
DE 12.2
1 Les prescriptions d’exploitation qui concernent un objet soumis à une procédure (par
ex. approbation des plans, homologation de série) doivent être présentées à l’OFT
dans le cadre de la procédure en question. Les exigences en la matière sont réglées
dans les prescriptions spécifiques aux différentes procédures (par ex. dans
l’ordonnance du 2 février 2000 sur la procédure d’approbation des plans pour les
installations ferroviaires [OPAPIF]; RS 742.142.1).
2 Les prescriptions d’exploitation liées aux PCT qui règlent une situation soumise à
aucune procédure doivent être mises à disposition de l’OFT dans les délais prescrits
ou lui être présentées pour approbation.
2. 1 Les prescriptions d’exploitation qui dérogent aux PCT doivent être présentées pour
approbation à l’OFT au moins trois mois avant la date d’entrée en vigueur prévue. Sont
exceptées de cette règle les mesures d’urgence immédiates et temporaires requises
pour garantir la sécurité de l’exploitation. Il y a toutefois lieu d’informer sans délai l’OFT
afin de s’accorder sur la marche à suivre. Les exigences relatives à la demande de
dérogation sont régies par l’art. 5, al. 2, OCF.
2.1.1 Les prescriptions d’exploitation à caractère d’exploitation opérationnelle, par ex.
concernant les interdictions de voie, les marches des trains spéciaux, les
communications sur les chantiers et les horaires, peuvent contenir des dérogations à
court terme aux PCT, par ex. en vue d’une phase de construction ou de l’utilisation de
trains d’essai. Les entreprises ferroviaires règlent les processus d’approbation internes.
Au total, les dérogations aux PCT ne doivent pas durer plus de deux mois. Les
dérogations permanentes et les dispositions de durée indéterminée doivent être
traitées conformément au ch. 2.1.
2. 2 Les prescriptions d’exploitation qui contiennent uniquement des réglementations
conformes aux prescriptions d’ordre supérieur doivent être mises à disposition de
l’OFT spontanément, en règle générale trois mois mais au plus tard deux semaines
avant l’entrée en vigueur. Il s’agit par ex. de dispositions d’exécution / précisions par
rapport aux PCT, de dispositions locales résumées, de prescriptions de conduite de
l’exploitation, de tableaux de parcours (RADN). L’OFT peut désigner d’autres
prescriptions d’exploitation par le biais d’une directive.
2.2.1 Les prescriptions d’exploitation qui ne sont appliquées que dans des cas isolés
spécifiques (par ex. check-list circulation) ou dans des situations isolées doivent être
mises à disposition de l’OFT uniquement à la demande de celui-ci.
2. 3 En trafic international sur des réseaux interopérables, les prescriptions d’exploitation
qui s’adressent au mécanicien de locomotive doivent remplir en plus les exigences de
la STI OPE, conformément à l’annexe 7 OCF.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 13
DE 13.1
GÉNÉRALITÉS
1 L’entreprise ferroviaire établit et met en œuvre un concept de sécurité actuel pour son
organisation. Elle doit le présenter à l’Office fédéral des transports (OFT) à la
demande de celui-ci.
2 L’entreprise ferroviaire et l’exploitant (art. 42 OCF) consignent (à titre de preuves) :
a. les résultats de la surveillance effectuée sur l’état de la sécurité ainsi que sur les
travaux simples de maintenance réalisés (documentation de la maintenance)
b. Toute lacune ou perturbation constatée, tout incident particulier ainsi que les
mesures prises pour y remédier.
DE 13.3
VÉHICULES
1 On peut se baser sur les directives suivantes pour la planification des travaux de
maintenance des véhicules. Elles présument que les défauts qui se produisent soient
toujours supprimés dès qu’ils ont été constatés et que les véhicules soient également
entretenus pendant qu’ils sont maintenus en service (p. ex. par les mécaniciens,
visiteurs et agents de train). Pour les véhicules à crémaillère, les contrôles et les
intervalles de temps selon chiffre 5, 5.1, 5.1.1 - 5.1.4 doivent être impérativement
respectés. D’autres contrôles et intervalles de temps peuvent être approuvés par
l’office fédéral sur demande.
(DE 13.3)
VÉHICULES
3.2 C2:
Contrôle, par des courses d’essai, du fonctionnement du dispositif de protection
contre la survitesse, et pour les chemins de fer à crémaillère du frein anti-recul.
Contrôle du maintien de l’effort de freinage pour les véhicules des trains non
accompagnés des chemins de fer à adhérence.
3.3 C3:
Contrôle de l’efficacité des freins (essai de frein) des véhicules moteurs à crémaillère,
ainsi que du fonctionnement, sur tous les groupes de véhicules, des portes et de
leurs dispositifs de protection.
3.4 C4:
Visite approfondie des dispositifs de sécurité, des indicateurs de vitesse et des
dispositifs électriques servant à protéger les voyageurs (p. ex. mises à la terre), ainsi
que des freins. Dans le cas des chemins de fer à crémaillère, l’essai de frein effectué
ensuite avec un véhicule chargé sur une pente déterminée fera l’objet d’un procès-
verbal qui pourra être consulté à tout moment par l’Office fédéral. Si l’on dispose de
mesures portant sur le véhicule chargé et le véhicule vide, les essais de frein peuvent
être exécutés avec des véhicules vides. Si les résultats d’essais comparatifs sont
connus, il est permis, pour les voitures, de remplacer l’essai de frein par des mesures
de la pression des sabots. Contrôle de la couche de protection des axes et des
roues.
4.1 R0:
Reprofilage des roues.
4.2 R1:
Révision des organes de roulement et du mécanisme moteur, de la suspension et de
l’appui de la caisse, des freins (y compris frein moteur et instruments). Examen visuel
et contrôle d’étanchéité des réservoirs à air, des systèmes hydrauliques et de frein.
Examen visuel des chaudières et installations de chauffage à vapeur. Contrôle des
valves de sécurité et manomètres des installations hydrauliques et à air comprimé.
Contrôles non destructifs des axes et des roues.
4.3 R2:
Révision d’autres éléments basée sur l’expérience des véhicules. Visite intérieure des
réservoirs selon les DE-OCF ad art. 51, DE 51.1, ch. 10.2. Visite intérieure des
chaudières.
4.4 R3:
Renouvellement partiel.
(DE 13.3)
VÉHICULES
5 Intervalles de temps
5.1 Contrôles
Genres de chemins de fer
A = à adhérence, Z = à crémaillère
Groupes de véhicules:
I = véhicules moteurs, II = voitures à voyageurs, III = wagons et véhicules
équipement de fourgons et wagons de service
conduite des voitures postaux
de commande
Intervalle de temps:
5.1.1 C1: Contrôle chaque semaine
– du fonctionnement de la commande
du dispositif de sécurité ZI
– du fonctionnement de la commande
par le dispositif de protection
contre la survitesse ZI
– du fonctionnement des freins ZI
5.1.2 C2: Contrôle chaque trimestre
– du fonctionnement du dispositif
de protection contre la survitesse
(course d’essai) ZI
– du fonctionnement du frein de
recul (course d’essai) ZI
– du maintien de l’effort de freinage
pour les véhicules de trains non
accompagnés AI A II
5.1.3 C3: Contrôle chaque semestre
– de l’efficacité des freins (essais) ZI
– du fonctionnement des portes et
de leurs dispositifs de protection ZI Z II
5.1.4 C4: Visite approfondie chaque année
– des dispositifs de sécurité Z I Z II
– des indicateurs de vitesse ZI
– des dispositifs électriques servant
à protéger les voyageurs (mises à la terre) Z I Z II Z III
– des freins suivie d’essais Z I Z II Z III
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 13
(DE 13.3)
VÉHICULES
5.2 Révisions
Les délais commencent à courir le jour de la livraison par le fournisseur ou le jour où
se termine la révision d’un véhicule. Ils prennent fin à la date à laquelle le véhicule est
retiré du service pour sa prochaine révision. En cas de conditions particulières, par
exemple lorsqu’un véhicule est retiré du service pour une longue période, le délai
entre deux révisions consécutives peut être prolongé, notamment pour les RI. Il
faudra toutefois tenir compte des dommages pouvant résulter de la mise hors
service. D’autre part, le délai sera réduit lorsque l’état du véhicule l’exige.
5.2.1 Intervalle de temps:
R0: selon expérience
5.2.2 R1: Selon le genre de construction du véhicule 4 à 6 ans pour A, Z I
et en tenant compte des conditions d’exploi- 6 à 8 ans pour A, Z Il
tation et du kilométrage effectué 8 à 10 ans pour A, Z III
(désignations, voir chiffre 5.1)
5.2.3 R2: Visite intérieure des réservoirs selon expérience
Visite intérieure des chaudières selon prescriptions ad hoc
5.2.4 R3: Renouvellement partiel ne doit pas être repoussé
jusqu’au moment où le véhicule
est sujet à de nombreuses
pannes où lorsque le renouvel-
lement n’en vaut plus la peine.
5.2.5 R4 ... Rn: Transformations et modernisations selon les besoins de
l’exploitation
5.2.6 Les révisions R1 à R3 seront inscrites sur les véhicules avec mention de l’indice et de
la date.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 13
(DE 13.3)
VÉHICULES
6 Installations sous pression
6.1 L’état des installations sous pression des véhicules doit être contrôlé régulièrement
par des épreuves de pression.
7 Equipement électrique:
Le contrôle de l’équipement se fera conformément aux dispositions de la législation
sur les installations électriques.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 13
(DE 13.3)
9 Domaines
Sur les voies de circulation (voir DE-OCF ad art. 17, DE 17, ch. 2.2), la surveillance
de l’état nécessaire à la sécurité de l’exploitation a lieu notamment dans les
domaines suivants:
– qualité de l’assiette de la voie (à l’aide d’une voiture d’auscultation de la voie sur
voie normale, repérage de la voie)
– stabilité de l’assiette de la voie, ballastage conforme aux règles, degré de
compactage du lit de ballast (voiture d’auscultation de la voie, mesure locale,
contrôles visuels)
– Apparition d’éventuels défauts de rail ou dommages aux composantes d’appareils
de voie sur la voie (examen par des méthodes non destructives comme p. ex.
ultrasons et de visu)
– état de l’attache de rail, des traverses et autres composants de la voie
(visuellement par sondages sur la voie, modifications de l’écartement de la voie)
– contrôle de l’écartement de la voie, des ornières de guidage, de la cote de libre
passage et des largeurs de passage aux branchements, du contre-rail, de l’état du
matériel et des arêtes (mesures locales, contrôles visuels)
– Etat des moteurs et des verrouillages des branchements (contrôles locaux, à la
rigueur avec le soutien de systèmes automatiques de surveillance)
La surveillance des voies de manœuvre et de raccordement (voir DE-OCF ad art. 17,
DE 17, ch. 2.2) doit être adaptée aux conditions locales.
10 Fréquence
10.1 Les intervalles entre les examens doivent être fixés en fonction des conditions
spécifiques des sections / catégories de voie concernées et des sollicitations qu’elles
subissent.
10.2 Les DE ad art. 17, DE 17, voie normale, chiffre 8 (notamment les DE 17, voie
normale, chiffre 8.6) contiennent toutes les informations relatives à la surveillance des
plans de voies et des installations de branchement sur lesquels circulent les trains de
la catégorie N (trains pendulaires).
11 Documentation
Les résultats doivent être analysés et répertoriés une fois par an en fonction des
modifications de l’état moyen du réseau. Les statistiques sur l’assiette de la voie, la
statistique des défauts de rail, celle des déformations de rail et de leur évolution dans
le temps doivent être présentés à l’OFT sur demande.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 14
DE 14.1
1 Le personnel doit être engagé par des cadres aux qualifications correspondantes.
Les exigences que doivent satisfaire les cadres sont notamment:
a. avoir de l’expérience en tant que spécialiste ou supérieur hiérarchique dans un
domaine similaire;
b. avoir fait preuve, dans des activités précédentes, de grandes compétences
personnelles et sociales;
1.1 L’introduction ou l’instruction des cadres doit être adaptée au futur travail à accomplir,
à l’échelon hiérarchique ultérieur et à leur expérience.
2 Les entreprises ferroviaires font en sorte que leur personnel spécialisé dispose des
connaissances spécialisées nécessaires pour maintenir la sécurité de l’exploitation
ferroviaire.
3 Afin d’éviter des erreurs systématiques, il faut examiner l’implication de personnel
indépendant pour la planification, la construction, l’exploitation et la maintenance. Il
convient d’en tenir compte notamment pour la surveillance de l’état d’entretien.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 15
DE 15.1
1 L'Office fédéral doit en particulier être informé des irrégularités d'ordre technique et
d'exploitation intéressantes du point de vue de la sécurité et des expériences à en
tirer pour l'avenir.
1.1 Il y a lieu notamment de signaler toute rupture de rail, distorsion latérale de la voie et
écrasement (gauchissements selon les CSI [Common Safety Indicators]), rupture
d’essieu.
1.2 Les entreprises annoncent ces incidents conformément aux prescriptions de l’Office
fédéral des transports (OFT).
2.2 la date de la dernière révision de chaque véhicule et, le cas échéant lorsqu'une
révision est exécutée dans l'année en cours, également la date de la révision
précédente;
2.3 les parcours réalisés par chaque véhicule moteur depuis la dernière révision et durant
l'année de référence.
2.4 Les chiffres 2.2 et 2.3 ne concernent pas les tramways ni les véhicules spéciaux.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 16
VOIE NORMALE
DE 16
VOIE NORMALE
(DE 16)
R ≥ 275 0
275 > R ≥ 185 6
185 > R ≥ 150 10
150 > R ≥ 130 16
R < 130 20
R ≥ 230 0
230 > R ≥ 185 5
185 > R ≥ 150 10
150 > R ≥ 130 15
R < 130 20
VOIE NORMALE
(DE 16)
1
Voir OCF, annexe 7, ch. 1
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 16
VOIE MÉTRIQUE
DE 16
2 Valeurs-limites
2.1 En régime d’exploitation des voies et branchements, les valeurs-limites suivantes
doivent être respectées:
2.1.1 Lorsque la largeur des roues est ≥ 110 mm :
écartement minimal de la voie en cas de sous-écartement
(erreur isolée) : 997 mm
écartement maximal de la voie en cas de surécartement
et d’usure latérale des rails (erreur isolée) : 1 030 mm
2.1.2 Lorsque la largeur des roues est < 110 mm :
– écartement minimal avec ornières porteuses
(erreur isolée) : 996 mm
– écartement maximal de la voie en cas de surécartement
et d’usure latérale des rails (erreur isolée) : 1 020 mm
2.1.3 Il faut s’assurer en outre des points suivants :
la fonction de l’attache de rail, déterminante pour la sécurité, doit être garantie en
tout temps. Des restrictions additionnelles peuvent en découler.
d’autres restrictions peuvent résulter du comportement à la marche des véhicules.
il faut toujours évaluer les écartements des rails (le cas échéant y c. les
surécartements) dans la zone de cœurs de branchement fixes en relation avec les
largeurs d’ornières des contre-rails et des pattes de lièvre, c.-à-d. avec les cotes
de libre passage. Il faut agrandir les largeurs d’ornières en fonction d’éventuels
surécartements (cf. aussi DE-OCF ad art. 32, voie métrique, DE 32.1).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 16
VOIE MÉTRIQUE
(DE 16)
VOIE NORMALE
DE 17
1 Généralités
1.1 Les dispositions des ch. 1 à 7 ci-après s’appliquent au tracé géométrique des voies
pour des vitesses de la catégorie de train R jusqu’à VR = 250 km/h ainsi qu’à leur
planification. Les prescriptions doivent également être prises en compte lors de la
fixation de la vitesse maximale conformément aux DE-OCF art. 76, DE 76.1a.
Les vitesses de la catégorie de train A découlent en principe de la relation suivante
(voir aussi le chiffre 3.6.2.1) :
VA = VR - 5 VA [km/h], VR [km/h]
Des dispositions complémentaires pour la technique des caisses inclinables, les
installations de débranchement et les voies de raccordement sont définies aux chiffres
8, 9 et 10.
1.2 Les règlements et instructions internes des entreprises ferroviaires régissent le tracé
géométrique de la voie dans le respect des prescriptions des présentes DE compte
tenu des conditions topographiques en présence et des conditions d’exploitation de
chaque entreprise ferroviaire.
1.3 Les valeurs admissibles qui exigent la maintenance et le rétablissement de l’état
réglementaire lorsqu’elles sont atteintes, doivent être fixées également – dans le
respect des règles du chiffre 4.2.4 – dans les règlements internes et instructions des
entreprises ferroviaires.
2 Principes et définitions
2.1 Tracé de la voie
2.1.1 Le tracé des voies de circulation devrait permettre une vitesse de marche stable. II faut
éviter les fréquents changements de vitesse.
2.1.2 II faut tendre à un tracé continu, tendu, afin d’éviter les éléments de tracé courts et
changeant fréquemment (alignement, courbe de raccordement, courbe circulaire) car
ils entraînent des dépenses d’entretien plus élevées et se répercutent négativement
sur la marche du véhicule et sur le confort.
2.1.3 Lorsque l’on fixe les vitesses maximales admissibles du point de vue de la voie, il faut
tenir compte non seulement de la géométrie théorique de la voie, mais aussi des
facteurs déterminants suivants :
– résistance et stabilité du corps de la voie.
– état de la voie, garantie de la qualité de l’assiette de la voie exigée.
– points fixes : on entend par points fixes, du point de vue de l’étude de tracé, toutes
les singularités de la voie constructivement nécessaires qui peuvent entraîner des
effets dynamiques amplifiés suite à des discontinuités forcées au niveau de la voie
(par ex. appareils de voie, appareils de dilatation) et du support du corps de la voie
(transitions aux ponts avec fixation directe, à la voie sans ballast ou aménage-
ments similaires, comme par ex. les passages à niveau).
– sollicitations que le véhicule transmet à la voie (compte tenu de la charge à l’es-
sieu réduite autorisée pour la plage de vitesses VR > 200 km/h).
– types de transport, marchandises ou transport des voyageurs et la proportion de
leur répartition.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
(DE 17)
VOIE NORMALE
(DE 17)
1
RS 151.3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
(DE 17)
3.4 Dévers d
3.4.1 Valeurs-limites du dévers d
Dévers maximal autorisé :
valeur-limite en cas normal : 160 mm
valeur-limite maximale : 180 mm (1)
(1)Un dépassement des valeurs-limites en cas normal n’est possible que sur les
tronçons où la part du trafic marchandises est nulle ou très faible et compte tenu des
spécificités locales (par ex. emplacements des signaux).
3.4.2 Conditions supplémentaires
3.4.2.1 Lorsque le dévers est important et le rayon faible, le risque de déraillement des trains
de marchandises lents augmente. La roue directrice extérieure, notamment en cas de
forts gauches, est nettement moins chargée. Pour les wagons inaptes à la torsion, il
faut respecter les valeurs-limites suivantes pour les nouvelles installations :
R 50 dmax [mm]
d max R [m]
1,5
(voir référence ORE B 55/Rp 5 et 8).
3.4.2.2 A proximité des quais, il faut viser un dévers d ≤ 100 mm.
Pour la mise en œuvre de la loi sur l’égalité pour les handicapés (LHand) en matière
d’accès autonome des personnes à mobilité réduite, il faut respecter les exigences de
dévers des DE-OCF ad art. 21, DE 21.3 dans les zones correspondantes de la bordure
du quai.
3.4.2.3 Des restrictions supplémentaires du dévers peuvent être nécessaires en raison des
spécificités locales, par exemple dans la zone des points fixes (voir chiffre 6.3.1), des
travaux de maintenance et de construction, etc.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
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VOIE NORMALE
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VOIE NORMALE
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VOIE NORMALE
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rayon id
[m] [mm]
(2) Pour la plage de vitesses 200 < VR ≤ 250 km/h (pour les véhicules correspondants
conformément au chiffre 2.1.3), on applique la règle suivante :
valeur-limite en cas normal : 130 mm
valeur-limite maximale : 150 mm
(3) La vitesse de la catégorie de train A reste limitée à:
VA ≤ V(id = 130 mm) – 5 VA, V(id = 130 mm) [km/h]
VOIE NORMALE
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VOIE NORMALE
(DE 17)
Pour déterminer la longueur minimale des éléments intermédiaires (voir chiffre 5.4), la
somme des deux insuffisances de dévers est déterminante.
(1) Pour le cas spécial de bretelles reliant des voies de circulation non parallèles, voir
aussi chiffre 5.4.1.3.
(2) Dans des cas particuliers (en règle générale seulement dans des installations
existantes), des valeurs jusqu’à 126 mm sont possibles à condition qu’une
augmentation des rayons ou une réduction de vitesse à V < 40 km/h ne soient pas
possibles.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
(DE 17)
VOIE NORMALE
(DE 17)
5.4.1.3 Dans les bretelles des voies de circulation, les règles selon chiffre 5.4.1.1 sont en prin-
cipe valables.
Dans le cas spécial de bretelles reliant des voies de circulation non parallèles, la lon-
gueur déterminante de l’élément intermédiaire peut être déterminée comme suit :
Longueur de l’élément intermédiaire (alignement ou courbe circulaire) additionnée de
la longueur de la pièce de cœur droite du branchement (1).
Dans ce cas il faut respecter les valeurs-limites (valeurs-limites en cas normal) sui-
vantes :
a) Longueur déterminante de l’élément intermédiaire :
Longueur correspondant à un temps de parcours de 0,7 s.
b) Somme des insuffisances de dévers dans la déviation du branchement et dans l’élé-
ment intermédiaire déterminant mais en tenant compte des insuffisances de dévers
maximales suivantes :
VR ≤ 60 km/h : 130 mm
60 < VR < 100 km/h : 125 mm
(1) pas admis pour les branchements avec clothoïde
5.4.1.4 Dans les voies de manœuvre et de raccordement, entre deux brusques changements
de courbure (courbes circulaires sans courbe de raccordement) il faut disposer comme
suit – en tenant compte de l’influence réduite de la dynamique de roulement (voir
chiffre 2.2) – un alignement ou une courbe circulaire dans les voies et dans les appa-
reils de voie :
Cas a)
Somme des deux insuffisances de dévers > valeur-limite selon le chiffre 5.3.2 :
Longueur correspondant au temps de parcours suivant :
valeur-limite en cas normal : 0,7 s (1) (mais longueur au moins selon le chiffre
5.4.2)
(1) Dans les installations existantes un temps de parcours inférieur est possible si les
centres des courbes sont situés du même côté du tracé.
Cas b)
Somme des deux insuffisances de dévers ≤ valeur-limite selon le chiffre 5.3.2 :
valeur-limite en cas normal et valeur-limite minimale : longueur selon le chiffre 5.4.2
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
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VOIE NORMALE
(DE 17)
6 Appareils de voie
6.1 Principes
6.1.1 Avec un choix habile des types d’appareils de voie et une disposition optimale de ces
derniers dans un tracé géométrique de voie de comportement dynamique favorable, on
peut nettement influencer la longévité, la disponibilité et les investissements en
maintenance. Il faut viser l’utilisation d’appareils de voie dans leur forme fondamentale
pour chaque projet de voie.
6.1.2 La disposition d’appareils de voie dans la zone d’influence de ponts, en particulier dans
la zone des appuis mobiles, doit être évitée en raison de la sollicitation supplémentaire
dans les éléments constructifs de la voie. Lorsque de telles dispositions sont
inévitables, elles nécessitent une approbation au cas par cas de l’OFT (voir DE-OCF
art. 26, DE 26.1, ch. 2.3.6).
6.1.3 Les traversées-jonctions présentes dans les voies de circulation du réseau existant
avec Rmin = 160 m doivent, partout où ceci est justifiable, être remplacées par des
traversées-jonctions avec Rmin = 185 m
6.1.4 Des pointes de cœur mobiles doivent être prévues en règle générale au moins dans
les cas suivants :
– branchements avec VR ≥ 200 km/h dans la branche principale.
– branchements en courbe avec VR > 160 km/h dans la branche principale.
– branchements avec VR > 140 km/h dans la branche secondaire (déviation
signalisée).
6.2 Appareils de voie dans leur forme fondamentale
6.2.1 Insuffisance de dévers id
Lors de la définition de la vitesse maximale autorisée sur la déviation d’appareils de
voie en forme de courbe circulaire, les valeurs-limites suivantes doivent être
respectées pour l’insuffisance de dévers id :
valeur-limite en cas normal : - à VR ≤ 100 km/h: 100 mm
- à 100 < VR ≤ 200 km/h: 100 mm à 70mm
valeur-limite maximale : - à VR ≤ 100 km/h: 120 mm
- à 100 < VR ≤ 200 km/h: 120 mm à 85 mm
Pour les vitesses 100 < VR ≤ 200 km/h, il faut déterminer les valeurs-limites
correspondantes pour id par interpolation linéaire entre les valeurs de référence en
fonction de la vitesse.
Les valeurs-limites précitées sont également obligatoires pour les appareils de voie
dans leur forme fondamentale dont la déviation se compose de plusieurs et/ou
différents éléments (courbes circulaires, clothoïdes). Lors de la conception de tels
branchements, la vitesse maximale prévue doit être autorisée à l’aide de courses
d’essai avec le véhicule caractéristique du point de vue du confort de roulement et des
forces roue-rail.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
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VOIE NORMALE
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vitesse VR id
[km/h] [mm]
VOIE NORMALE
(DE 17)
7 Profil en long
7.1 Principes
7.1.1 La pente longitudinale maximale admise doit être déterminée en tenant aussi compte
des conditions d’exploitation (en ce qui concerne les gares, voir aussi art. 34, al. 2,
OCF).
7.1.2 Les changements de déclivité sont raccordés avec des courbes circulaires sans
courbes de raccordement.
7.1.3 Les rayons des raccordements doivent être les plus grands possibles et il faut
respecter les valeurs-limites selon les chiffres 7.2 à 7.4, sauf si le changement de
déclivité est ≤ 2 ‰.
7.1.4 Les valeurs-limites pour les raccordements verticaux Rv doivent aussi être respectées
dans la zone des ponts. Il faut prendre en compte la déformation réelle des ponts en
plus de la valeur géométrique du rayon de raccordement.
7.2 Rayons de raccordement verticaux Rv dans les voies de circulation
Les valeurs-limites sont les suivantes :
valeur-limite en cas normal : Rv = 0,35 VR2 Rv [m]
en plus s’applique raccordement convexe : Rv ≥ 3000 m
raccordement concave : Rv ≥ 2000 m
valeur-limite minimale : raccordement convexe : Rv = 0,25 VR2 VR [km/h]
raccordement concave : Rv = 0,175 VR2
en plus s’applique : en raccordement convexe: Rv ≥ 500 m
en raccordement concave : Rv ≥ 900 m
7.3 Rayons de raccordement verticaux Rv dans les appareils de voie (voies de circulation)
Les appareils de voie et les traversées de voie ne peuvent être posés dans des rayons
de raccordement verticaux Rv que lorsque les conditions suivantes sont respectées :
valeur-limite en cas normal : Rv = 0,35 VR2 Rv [m]
en plus s’applique raccordement convexe : 5 000 m
raccordement concave : 3 000 m
valeur-limite minimale : à fixer spécifiquement selon le type d’appareil de voie,
mais au moins la limite minimum selon le chiffre 7.2.
La position verticale de chaque file de rail doit être adaptée aux conditions
constructives au sein des installations avec des appareils de voie en courbe et en
dévers.
7.4 Rayons de raccordement verticaux Rv dans les voies de manœuvre (voies et appareils
de voie)
Pour les raccordements convexes et concaves :
valeur-limite en cas normal : Voies : 1 000 m
Appareils de voie et traversées de voie : 2 000 m
valeur-limite minimale : raccordement convexe : Rv ≥ 500 m
raccordement concave : Rv ≥ 900 m (1)
(1) Des valeurs Rv ≥ 500 m sont éventuellement possibles dans les installations existantes.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
(DE 17)
VOIE NORMALE
(DE 17)
8.2.5 La commande des caisses doit garantir une circulation sûre et confortable dans les
courbes en S aux brusques changements de courbure (à VR), ceci même sur des
appareils de voie à courbures divergentes avec insuffisance de dévers négative dans
une des deux branches. Le respect des insuffisances de dévers admissibles de la
catégorie de train R est exigé dans de telles situations.
8.2.6 Les réserves de sécurité de la catégorie de train N en fonction de la vitesse face à la
limite de renversement sont réduites d’env. 50 % par rapport aux trains conventionnels
dans les insuffisances de dévers élevées.
La surveillance de la vitesse doit donc être renforcée par des mesures appropriées
(par ex. contrôle de la marche des trains), compte tenu des spécificités locales et en
particulier lors de passages d’une vitesse élevée à une vitesse faible.
De plus, il faut contrôler l’influence éventuelle du vent latéral.
8.3 Valeurs-limites du comportement dynamique pour le cas général
8.3.1 Les valeurs-limites indiquées ci-après ont été définies sur la base du tracé prescrit
(catégorie de train R) et du comportement dynamique accru résultant de la VN
supérieure (par rapport à VR). Ces valeurs-limites ne doivent donc pas être dépassées
sans autre étude.
8.3.2 Courbes circulaires avec courbe de raccordement et rampe de dévers
8.3.2.1 L’insuffisance de dévers maximale autorisée pour les trains pendulaires idN max dépend
du type de véhicule, du type de tronçon et des propriétés de la voie.
idN max = 275 mm (rayons ≥ 250 m)
Pour les rayons inférieurs à 250 m, des études spéciales au cas par cas sont
nécessaires.
8.3.2.2 La variation de dévers en fonction du temps dd/dt maximale autorisée (dd/dtN max) vaut
75 mm/s.
8.3.2.3 La variation d’insuffisance du dévers en fonction du temps did/dt maximale autorisée
(did/dtN max) vaut 150 mm/s.
8.3.2.4 Les possibilités d’application des valeurs-limites en exploitation conformément aux
chiffres 8.3.2.1 à 8.3.2.3 doivent être prouvées lors de l’homologation de véhicule liée
au tronçon (conformément au chiffre 8.5). Il faut également prouver que les longueurs
des courbes de raccord ou des rampes de dévers sont suffisantes eu égard au temps
de réaction et à la vitesse de rotation atteinte par le dispositif d’inclinaison des caisses
(voir chiffres 8.2.4 et 8.5).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
(DE 17)
VOIE NORMALE
(DE 17)
VOIE NORMALE
(DE 17)
8.6 Surveillance
8.6.1 La surveillance de l’état de la voie est conforme aux règles pour les trains
conventionnels (catégorie de train R). Au besoin, elle est intensifiée. Lorsqu’on
ordonne des réparations de détériorations, il faut veiller le cas échéant à la vitesse VN
augmentée par rapport à la catégorie de train R.
8.6.2 Il faut notamment intensifier la surveillance en matière de défaut de rail de tout type
ainsi que le contrôle par ultrasons et par courants de Foucault du rail en fonction de la
fréquence, du type et de l’ampleur des détériorations survenues, sur les tronçons avec
trains pendulaires dans les sections où la vitesse des trains pendulaires est plus
élevée que celle des trains conventionnels. Les contrôles par ultrasons et courants de
Foucault doivent avoir lieu au moins une fois par semestre.
8.6.3 Courses de répétition (courses d’inspection)
8.6.3.1 Les modifications déterminantes pour la sécurité des interactions véhicule/voie (effets
des éventuelles modifications de l’assiette de la voie sur le comportement dynamique
du véhicule) doivent être recensées, contrôlées et documentées tous les 18 mois pour
chaque type de train pendulaire circulant sur un tronçon, au moyen de courses de
répétition pour trains pendulaires (mesure des forces roue-rail à la vitesse de la
catégorie de train N). Ce délai peut être prolongé de 2 mois au plus.
8.6.3.2 Les courses de répétition peuvent être effectuées par un véhicule de comparaison se
suppléant à tous les types de train pendulaire circulant sur un tronçon, à condition que
la corrélation entre les types de train pendulaire et le véhicule de comparaison soit
établie.
8.6.3.3 Les courses de répétition doivent être évaluées en analysant notamment la
vulnérabilité de trains pendulaires aux défauts de géométrie de la voie (même dans les
limites de tolérance de l’assiette de la voie autorisées). Il y a lieu le cas échéant de
réaliser les mesures nécessaires découlant de l’évaluation.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
(DE 17)
9 Installations de débranchement
Il faut veiller aux particularités suivantes dans les installations de débranchement :
2
Courses de manœuvre directs ou indirects selon les PCT
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
(DE 17)
10 Voies de raccordement
10.1 Principes
10.1.1 Ces dispositions supplémentaires s’appliquent conformément à l’ordonnance du 26
février 1992 sur les voies de raccordement3 sur la base des conditions spéciales des
voies de raccordement (voir chiffre 2.2).
10.1.2 Le point de raccordement au réseau ferroviaire du gestionnaire de l’infrastructure n’est
pas régi par les dispositions du présent chiffre. Il doit être conçu selon les règles des
chiffres 1 – 8 de la présente disposition.
10.1.3 La vitesse maximale autorisée s’élève à 40 km/h et doit être adaptée en fonction des
conditions effectives en présence.
10.1.4 Pour les voies de raccordement, seules les valeurs-limites en cas normal (voir chiffre
2.3.1) sont indiquées (à l’exception des chiffres 5.3.2 et 5.4.2) (voir en complément
2.3.3).
10.1.5 L’OFT peut fixer dans une directive les conditions dans lesquelles des valeurs hors des
seuils des valeurs-limites en cas normal peuvent être en principe autorisées.
10.2 Tracé de la voie
10.2.1 Les règles des voies de manœuvre s’appliquent au tracé des voies de raccordement, à
l’exception des divergences ci-dessous.
10.2.2 Pour le surécartement en courbe, on applique les règles des DE-OCF ad art. 16, voie
normale, DE 16, chiffre 3.2.
Dans la mesure où l’on renonce à la praticabilité pour certains véhicules (en particulier
les véhicules moteurs de ligne), il est possible de déroger aux dispositions (voir chiffres
2.3.3 et 10.1.5).
10.2.3 Tracé horizontal
10.2.3.1 Courbes circulaires (sans courbe de raccordement)
Il est possible que le rayon minimal R soit inférieur à la valeur-limite en cas normal si la
vitesse est réduite (voir chiffres 5.2.2 et 5.3.2), si des mesures complémentaires sont
appliquées aux convois et si la praticabilité est limitée à certains véhicules (voir aussi
chiffres 10.1.4 et 10.1.5).
10.2.3.2 Pour la longueur de l’alignement intermédiaire, les dispositions du chiffre 5.4.1.3 et
5.4.2 sont applicables. Sur les installations sans voitures voyageurs, on peut appliquer
les valeurs correspondantes.
3
RS 742.141.51
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE NORMALE
(DE 17)
VOIE MÉTRIQUE
DE 17
1 Généralités
1.1 Les dispositions des ch. 1 à 7 ci-après s’appliquent au tracé géométrique des voies
pour des vitesses de la catégorie de train R jusqu’à VR = 120 km/h ainsi qu’à leur
planification. Les prescriptions doivent également être prises en compte lors de la
fixation de la vitesse maximale conformément aux DE-OCF ad art. 76, DE 76.1a. Des
dispositions complémentaires pour les voies de raccordement sont définies au ch. 8.
1.2 La position des voies et des branchements doit être indiquée, au moins dans les
voies principales, par un système de repères permanents (le plus possible en
coordonnées en position absolue).
1.3 Les règlements et instructions internes des entreprises ferroviaires régissent le tracé
géométrique de la voie dans le respect des prescriptions des présentes DE compte
tenu des conditions topographiques en présence et des conditions d’exploitation de
chaque entreprise ferroviaire.
1.4 Les valeurs admissibles qui exigent la maintenance et le rétablissement de l’état
réglementaire lorsqu’elles sont atteintes, doivent être fixées également – dans le
respect des règles du chiffre 4.2.4 – dans les règlements internes et instructions des
entreprises ferroviaires.
2 Principes et définitions
2.1 Tracé de la voie
2.1.1 Le tracé des voies de circulation devrait permettre une vitesse de marche stable. II faut
éviter les fréquents changements de vitesse.
2.1.2 II faut tendre à un tracé continu, tendu, afin d’éviter les éléments de tracé courts et
changeant fréquemment (alignement, courbe de raccordement, courbe circulaire) car
ils entraînent des dépenses d’entretien plus élevées et se répercutent négativement
sur la marche du véhicule (y c. crissement dans les courbes) et sur le confort.
2.1.3 Pour les voies implantées sur des routes, on doit faire coïncider la géométrie de la voie
et celle de la route.
2.1.4 Lorsque l’on fixe les vitesses maximales admissibles du point de vue de la voie, il faut
tenir compte non seulement de la géométrie théorique de la voie, mais aussi des
facteurs déterminants suivants :
résistance et stabilité du corps de la voie.
état de la voie, garantie de la qualité de l’assiette de la voie exigée.
– comportement des véhicules sur la voie (p.ex. coefficient d’inclinaison, dimensions
des véhicules, qualités de roulement, genre d’exploitation) et sollicitations que le
véhicule transmet à la voie.
– points fixes : on entend par points fixes, du point de vue de l’étude de tracé, toutes
les singularités de la voie constructivement nécessaires qui peuvent entraîner des
effets dynamiques amplifiés suite à des discontinuités forcées au niveau de la voie
(par ex. appareils de voie, appareils de dilatation) et du support du corps de la voie
(transitions aux ponts avec fixation directe, à la voie sans ballast ou
aménagements similaires, comme par ex. les passages à niveau).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
2.3 Valeurs-limites
2.3.1 Les valeurs-limites mentionnées ci-après sont subdivisées en deux degrés avec la
signification suivante :
– valeur-limite en cas normal
Ces valeurs-limites doivent être prises en compte lors de la planification de
nouvelles installations et autant que possible lors de transformations d’installations
ou de renouvellements de la voie. S’il est inévitable d’atteindre les valeurs-limites,
il n’y a pas lieu de prendre des mesures supplémentaires spéciales à condition
qu’il soit possible de supporter les frais d’entretien plus élevés.
– valeur-limite maximale ou minimale
Ces valeurs-limites ne sont applicables que dans des cas particuliers inévitables et
rares, en cas de conditions particulières ou pour certains types de véhicules, pour
autant qu’une réduction du confort et des frais d’entretien plus élevés puissent être
acceptés. L’application de valeurs hors des seuils des « valeurs-limites en cas
normal » est soumise à l’approbation de l’Office fédéral des transports (OFT) au
cas par cas. La garantie de stabilité de roulement des véhicules et le respect des
valeurs-limites de sollicitation de la voie doivent être prouvés (voir art. 47 OCF et
DE-OCF ad art. 31, voie métrique, DE 31).
1
RS 742.411
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
3.4 Dévers d
3.4.1 Valeurs-limites du dévers d
valeur-limite en cas normal: 105 mm
exploitation par truc ou par bogies transporteurs: 90 mm
dans les voies à crémaillère 35 mm
Des dévers plus importants ne sont admissibles que dans des circonstances
particulières et à des conditions fixées par l’OFT.
Dans des cas spéciaux, une preuve de sécurité est requise quant au risque de
renversement des véhicules.
3.4.2 Conditions supplémentaires
3.4.2.1 Lorsque le dévers est important et le rayon faible, le risque de déraillement des trains
lents augmente. La roue directrice extérieure, notamment pour les véhicules inaptes à
la torsion en cas de forts gauches, est nettement moins chargée. Lorsque les rayons
sont petits, la voie doit faire l’objet de mesures supplémentaires. Le cas échéant, il faut
prendre des mesures techniques et d’exploitation sur la composition de la rame (par
ex. limitation de l’effort de traction à la jante au démarrage ou de la force de freinage,
genre de véhicule, régime d’exploitation). Il faut par ailleurs s’attendre à des frais
d’entretien plus élevés et à une diminution du confort de roulement.
Ces aspects doivent notamment être pris en compte lorsque le rayon R < env. 100 m.
3.4.2.2 A proximité des quais, il faut viser un dévers d ≤ 70 mm.
Pour la mise en œuvre de la loi sur l’égalité pour les handicapés (LHand)2 en matière
d’accès autonome des personnes à mobilité réduite, d’autres exigences de dévers
maximal peuvent le cas échéant être imposées dans la zone de la bordure du quai.
3.4.2.3 Des restrictions supplémentaires du dévers peuvent être nécessaires en raison des
spécificités locales, par exemple dans la zone des points fixes (voir chiffre 6.3.1), des
travaux de maintenance et de construction, etc.
2
RS 151.3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
8,26 V R
2 VR [km/h]
id d id, d [mm]
R R [m]
Le rapport entre l’accélération centrifuge non compensée aq et l’insuffisance de dévers
id est calculé comme suit:
id 107 a q aq [m/s2]
id [mm]
Le rapport général indépendant de la voie est:
v
2
d aq, g [m/s2]
aq R g vR [m/s]
R s d [mm]
R [m]
s [mm] (écartement des âmes,
milieu de rail à milieu
de rail)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
VOIE MÉTRIQUE
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VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
5.4.1.3 Dans les voies de manœuvre et de raccordement, entre deux brusques changements
de courbure (courbes circulaires sans courbe de raccordement) il faut disposer
comme suit – en tenant compte de l’influence réduite de la dynamique de roulement
(voir chiffre 2.2) – un alignement ou une courbe circulaire dans les voies et dans les
appareils de voie:
Cas a)
Somme des deux insuffisances de dévers > valeur-limite selon le chiffre 5.3.2 :
Longueur correspondant au temps de parcours suivant :
valeur-limite en cas normal : 0,7 s (mais au moins la longueur requise selon le
chiffre 5.4.2)
Cas b)
Somme des deux insuffisances de dévers ≤ valeur-limite selon le chiffre 5.3.2 :
valeur-limite en cas normal et valeur-limite minimale : longueur requise selon
chiffre 5.4.2
5.4.2 Systèmes d’attelage et passerelles d’intercirculation
5.4.2.1 Pour éviter les déraillements dus à un chevauchement du déport de la géométrie
spécifique des attelages ainsi que des dégâts aux passerelles d’intercirculation, un
alignement intermédiaire suffisamment long est nécessaire dans les contre-courbes de
faible rayon. La longueur minimale dudit alignement est fixée notamment selon les
facteurs d’influence suivants :
– systèmes d’attelage des véhicules.
– système d’intercirculation entre les véhicules.
– forces longitudinales au sein de la rame.
– longueur des éléments de courbes circulaires.
Les exigences spécifiques à la voie normale sont en principe applicables en cas
d’utilisation de bogies transporteurs.
6 Appareils de voie
6.1 Principes
6.1.1 Avec un choix habile des types d’appareils de voie et une disposition optimale de ces
derniers dans un tracé géométrique de voie de comportement dynamique favorable, on
peut nettement influencer la longévité, la disponibilité et les investissements en
maintenance. Il faut viser l’utilisation d’appareils de voie dans leur forme fondamentale
pour chaque projet de voie.
6.1.2 La disposition d’appareils de voie dans la zone d’influence de ponts, en particulier dans
la zone des appuis mobiles, doit être évitée en raison de la sollicitation supplémentaire
dans les éléments constructifs de la voie. Lorsque de telles dispositions sont
inévitables, elles nécessitent l’approbation de l’OFT au cas par cas (voir DE-OCF ad
art. 26, DE 26.1, ch. 2.3.6).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
7 Profil en long
7.1 Principes
7.1.1 Lors de la détermination de la pente longitudinale maximale admise, il faut aussi tenir
compte des conditions d’exploitation (en ce qui concerne les gares, voir aussi art. 34,
al. 2, OCF).
7.1.2 Les changements de déclivité verticaux sont raccordés par des courbes circulaires
sans courbes de raccordement.
7.1.3 Pour la définition de la position des entrées et sorties de crémaillère du point de vue
de la technique et de la construction, il faut, outre les aspects d’exploitation, tenir
compte également du tracé de la voie dans ses plans horizontal et vertical.
7.1.4 Les rayons des raccordements doivent être les plus grands possibles et il faut
respecter les valeurs-limites selon les chiffres 7.3 à 7.5, sauf si le changement de
déclivité est ≤ 2 ‰.
7.1.5 II faut éviter les changements de déclivité dans les courbes de transition avec rampes
de dévers. Si l’on ne peut satisfaire à cette exigence, les rayons des raccordements
verticaux seront aussi grands que possible.
7.1.6 Les valeurs-limites pour les raccordements verticaux Rv doivent aussi être respectées
dans la zone des ponts. Il faut prendre en compte la déformation réelle des ponts en
plus de la valeur géométrique du rayon de raccordement.
7.2 Déclivité longitudinale des voies de circulation
Les valeurs-limites suivantes sont applicables :
valeur-limite en cas normal : 40 ‰ (1)
– pour les chemins de fer à crémaillère : 250 ‰ (1)
(1) Des déclivités plus grandes ne sont admises que dans des circonstances
particulières déterminées par l’OFT.
valeur-limite maximale :
– pour les tramways : 70 ‰ (2)
(2) Pour les nouveaux tronçons, la déclivité longitudinale ne doit en aucun cas être
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
8 Voies de raccordement
8.1 Principes
8.1.1 Ces dispositions supplémentaires s’appliquent conformément à l’ordonnance du 26
février 1992 sur les voies de raccordement3 sur la base des conditions spéciales des
voies de raccordement (voir chiffre 2.2).
8.1.2 Le point de raccordement au réseau ferroviaire du gestionnaire de l’infrastructure n’est
pas régi par les dispositions du présent chiffre. Il doit être conçu selon les règles des
chiffres 1 à 7 de la présente disposition.
8.1.3 La vitesse maximale autorisée s’élève à 40 km/h et doit si nécessaire être adaptée en
fonction des conditions effectives en présence.
8.1.4 Pour les voies de raccordement, seules les valeurs-limites en cas normal (voir chiffre
2.3.1) sont indiquées (à l’exception des chiffres 5.3.2 et 5.4.2) (voir en complément
chiffre 2.3.3).
8.1.5 L’OFT peut fixer dans une directive les conditions dans lesquelles des valeurs hors des
seuils des valeurs-limites en cas normal peuvent être en principe autorisées.
8.2 Tracé de la voie
8.2.1 Les règles des voies de manœuvre s’appliquent au tracé des voies de raccordement, à
l’exception des divergences ci-dessous.
8.2.2 Pour le surécartement en courbe circulaire, on applique les règles des DE-OCF ad art.
16, voie métrique, DE 16, ch. 3.
8.2.3 Tracé horizontal
8.2.3.1 Courbes circulaires (sans courbe de raccordement)
Il est possible que le rayon minimal R soit inférieur à la valeur-limite en cas normal si la
vitesse est réduite (voir chiffres 5.2 et 5.3.2), si des mesures complémentaires sont
appliquées aux convois et si la praticabilité est limitée à certains véhicules (voir aussi
chiffres 8.1.4 et 8.1.5).
8.2.4 Pour la longueur de l’alignement intermédiaire, les dispositions des chiffres 5.4.1.3 et
5.4.2 sont applicables.
8.2.5 Appareils de voie
8.2.5.1 Afin d’obtenir un tracé économique du plan des voies, dans l’optique d’un
remplacement ultérieur et pour garantir autant que possible la libre praticabilité, il faut
tendre à l’emploi de branchements standards en forme fondamentale.
3
RS 742.141.51
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 17
VOIE MÉTRIQUE
(DE 17)
VOIE NORMALE
DE 18.1
1.1 Le profil d’espace libre (conception selon DE 18, figures, figure 1) englobe les es-
paces au-dessus et à côté de la voie. Il se compose de l’espace circonscrit par le ga-
barit limite des obstacles et des espaces de sécurité du profil d’espace libre confor-
mément aux DE 18.3. En principe, il y a lieu d’appliquer les profils d’espace libre con-
formément aux DE 18, figures, figure 7 - 10.
1.1.1 Les autres espaces de sécurité destinés au personnel et à des tiers ainsi que les es-
paces requis à des fins techniques et d’exploitation spéciales sont régis par les
DE 18.4.
1.1.2 La zone I (voir DE 18, figures, figures 7 – 10) comprend :
- l’espace circonscrit par le gabarit limite des obstacles
- le dégagement pour portes ouvertes (y c. dégagement réduit à la hauteur
des fenêtres)
La zone II (voir DE 18, figures, figures 7 - 10) comprend :
- la zone I
- le dégagement à la hauteur des fenêtres
- le dégagement d’évacuation
- le dégagement de service à la largeur requise
- l’espace entre le dégagement d’évacuation ou de service et la zone I dans
les parties basses
- l’espace pour la ligne de contact aérienne
1.2 Sauf mention contraire, toutes les cotes se rapportent à la position de la voie selon le
tracé défini géométriquement (niveau théorique, position repérée de la voie) et au
système d’axe du profil d’espace libre. Celui-ci est défini par la droite reliant le niveau
supérieur des rails (plan de roulement) et l’axe de la voie qui lui est perpendiculaire
(voir DE 18, figures, figure 1).
VOIE NORMALE
DE 18.2
1.1 Le gabarit limite des obstacles (valeur nominale voir DE 18, figures, figures 2 – 6) est
le contour minimum nécessaire pour le passage des véhicules, compte tenu d’un
comportement des véhicules défini (conformément aux DE-OCF ad art. 18/47, voie
normale, DE 18.2/47.2).
1.1.1 Il est déterminé à partir du contour de référence ; celui-ci est traité dans une disposi-
tion d’exécution particulière et commune ad art. 18.2/47.2, voie normale.
1.1.2 La valeur nominale tient compte des saillies dans les courbes de rayon R ≥ 250 m,
des rayons de raccordement vertical Rv ≥ 5000 m, des dévers et des insuffisances de
dévers ≤ 150 mm, des tolérances définies des défauts de géométrie de la voie (con-
formément au ch. 2) ainsi que de la distance de sécurité électrique dans la zone du
pantographe.
1.1.3 Pour les rayons R < 250 m et les rayons de raccordement vertical Rv < 5000 m, il faut
tenir compte des variations de la surlargeur du profil d’espace libre selon
DE 18, figures, figure 13 et des extensions (surlargeur en courbe ou adaptation de la
hauteur) conformément aux ch. 3 et 4.
1.1.4 Dans des cas isolés motivés, notamment concernant des constructions et des instal-
lations existantes et lorsque le respect de la valeur nominale entraînerait une dé-
pense disproportionnelle, l’OFT peut approuver le calcul du gabarit limite des obs-
tacles effectué sur la base des caractéristiques effectives de la voie (valeur spéciale,
valeur exceptionnelle ; voir commentaire n° 2 de l’OCF, KOM EBV 2).
1.1.5 Pour les voies de raccordement et les installations d’entretien appartenant au chemin
de fer, le gabarit limite des obstacles peut être calculé sur la base de la géométrie ef-
fective de la voie (valeur spéciale).
1.2 Pour les constructions et les installations fixes, le gabarit limite constitue un espace
minimum. Il doit aussi être respecté pour les constructions temporaires destinées aux
équipements de technique ferroviaire.
1.3 Les parties nécessaires au fonctionnement de la ligne contact aérienne peuvent em-
piéter dans l’espace pour le pantographe à condition qu'elles aient le même potentiel
électrique que la ligne de contact aérienne et qu’à aucun moment un contact méca-
nique ne puisse être établi avec le pantographe.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18.2)
VOIE NORMALE
(DE 18.2)
3 Surlargeur en courbe
3.1 Dans les courbes avec un rayon R ≥ 250 m, la surlargeur en courbe (e) est comprise
dans les demi-largeurs du gabarit limite des obstacles respectivement du profil d’es-
pace libre ; pour les rayons R < 250 m, les demi-largeurs doivent être majorées des
valeurs ei resp. ea suivantes :
Rayon Surlargeur en Surlargeur en Surlargeur en courbe Remarques
R [m] courbe côté inté- courbe côté exté- zone du pantographe
rieur ei [mm] rieur ea [mm] ei = ea [mm]
≥ 250 0 0 0
220 27 33 1 Circulation des vé-
185 70 84 4 hicules sans restric-
160 113 135 6 tion
150 133 160 7
135 170 204 9 Circulation des vé-
120 217 260 11 hicules soumise à
110 255 305 13 restriction
100 300 360 15 𝑝
𝑎𝑛 𝑛 100
90 356 427 18 4
80 425 510 21 𝑝
𝑎𝑛 𝑛 120
4
a= distance entre les essieux extrêmes ou entre les pivots des bogies, en m
n= distance entre la section considérée et le prochain essieu extrême ou le prochain
pivot de bogie, en m (ni = côté intérieur ; na = côté extérieur)
p= écartement des essieux du bogie, en m
VOIE NORMALE
DE 18.3
2 Dégagement de service
2.4 Dans les tunnels et galeries existants sans dégagement de service, il faut au moins
que la zone I (voir DE 18.1, ch. 1.1.2) et le dégagement d’évacuation soient dispo-
nibles ainsi que l’espace entre le dégagement d’évacuation et la zone I des parties
basses. De plus il faut prévoir des mesures particulières pour assurer la sécurité du
personnel occupé dans le tunnel (voir aussi DE-OCF ad art. 28, DE 28.2, ch. 1).
2.5 Sur les tronçons utilisés exclusivement par des tramways, on peut renoncer au déga-
gement de service si les voies
2.5.1 ne sont pas séparées du reste du trafic routier ou
2.5.2 sont séparées de l’espace routier tout en étant facilement accessibles depuis celui-ci.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18.3)
3 Dégagement d’évacuation
3.1 Le dégagement d’évacuation doit permettre le passage le long des trains à l’arrêt. Il
faut tenir compte de la possibilité d’utiliser des véhicules dont les portes ou les mar-
chepieds ouverts dépassent les parois (voir ch. 4) et empiètent en partie sur le déga-
gement d’évacuation.
Ce dégagement est conçu verticalement et doit être tenu libre au droit de toutes
constructions et installations fixes.
3.2 Les obstacles qui peuvent être enjambés, tels que des signaux nains et des lanternes
d’aiguille, sont admis s’ils n’empêchent pas l’évacuation.
3.3 Les quais de chargement sont soumis à des dispositions particulières.
3.4 La disposition et les dimensions sont fixées au ch. 6.1 et au ch. 6.4.
VOIE NORMALE
(DE 18.3)
6.2.2 Dégagement réduit à la hauteur des fenêtres (voir DE 18.5, ch. 1.5, 2.3 et 3.3 (1)) :
Largeur minimale bFred,min = 0,20 m
(1) Un dégagement réduit à la hauteur des fenêtres est possible dans des cas tels que
les tunnels, les longs murs de soutènement et d’autres ouvrages similaires mais, en
règle générale, pas au droit d’objets isolés tels que les mâts des signaux, les mâts
de la ligne de contact etc.
En règle générale, les objets isolés existants qui ne permettent que le dégagement
réduit à hauteur des fenêtres doivent être signalés conformément aux PCT (si-
gnaux).
6.3 Espace pour le dégagement de service
6.3.1 Toutes les dimensions indiquées sont dans le système de coordonnées horizontal–
vertical, voir aussi DE 18, figures, figure 1.
6.3.2 Dimensions
Largeur minimale : dégagement de service simple bDmin = 0,50 m (1)
dégagement de service élargi bDmin = 0,70 m (1)
dégagement de service simple dédoublé bDmin = 1,00 m (1)
dégagement de service simple plus
dégagement de service élargi bDmin = 1,20 m
dégagement de service élargi dédoublé bDmin = 1,40 m
Restriction admissible du côté opposé à la voie (par ex. garde-
corps) pour
h 1,00 m : bD bDmin - 0,10 m
(1) Si la largeur requise pour le dégagement de service ne peut
pas être respectée entre une voie et un obstacle fixe, il faut
prévoir des mesures supplémentaires, telles que :
- possibilités particulières d’évitement pour le personnel
(niches, baies de stationnement etc.),
- implantation à l’écart de la voie du dégagement de
service, (le cas échéant avec des mesures d’exploitation)
- mains-courantes.
Hauteur hD 2,00 m au-dessus de la piste horizontale
(hauteur minimale : 2,00 m au-dessus du PDR)
6.3.3 Hauteur de la piste
horizontale ≤ 0,42 m (2) au-dessus du PDR
Lorsque la hauteur dépasse 0,30 m, des marches
sont requises.
(2) Si le dégagement de service se trouve sur un quai (ou un
VOIE NORMALE
(DE 18.3)
DE 18.4
1 Les autres espaces de sécurité destinés au personnel ou à des tiers sont fixés au cas
par cas et notamment compte tenu des DE-OCF ad art. 19, DE 19.3 et DE 19.4.
2 Les espaces requis à des fins particulières techniques ou d’exploitation doivent être
fixés au cas par cas. Il s’agit en particulier des
- espaces de sécurité électrique supplémentaires,
- espaces requis pour la construction de la ligne de contact et de sa suspension,
- réserves de relèvement de la superstructure,
- l’extension du dégagement à la hauteur des fenêtres jusqu’à la hauteur des fenêtres
latérales de la cabine du mécanicien des locomotives dans les zones
de manœuvres,
- espaces pour la visibilité des signaux,
- espaces pour le déblaiement de la neige,
- espaces pour transports extraordinaires avec engagement du gabarit,
- espaces destinés à l’entretien, y c. l’entreposage de matériaux de construction, ainsi
que des
- espaces de travail en dehors du profil d’espace libre
(par ex. nettoyage et travaux sur des bâtiments à proximité de la voie ).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
DE 18.5
1 Profil d’espace libre minimal et gabarit limite des obstacles sur les tronçons sans exi-
gences particulières concernant le profil d’espace libre (tronçons qui ne sont pas sou-
mis aux exigences des ch. 2, 3 ou 4, pas même à long terme)
1.1 En règle générale, il s’agit uniquement de tronçons existants.
1.2 Pour les ouvrages et installations existantes le profil d’espace libre OCF 1 conformé-
ment aux DE 18, figures, figure 7 et le gabarit limite des obstacles OCF 1 conformé-
ment aux DE 18, figures, figure 2 sont applicables.
1.2.1 Le trafic combiné C25/344 est admis si le gabarit limite des obstacles OCF 1 et le
profil d’espace libre OCF 1 sont appliqués.
1.3 Le ch. 5 doit être pris en compte lors de constructions et d’installations nouvelles.
1.4 Lors de transformations de constructions et d’installations et lors de la pose de nou-
veaux éléments d’installation, il y a lieu d’appliquer, en règle générale, le profil d’es-
pace libre et le gabarit limite des obstacles conformément au ch. 2.1, et conformé-
ment aux ch. 3.1 ou 4.1 si la durée d’utilisation prévue est longue.
1.5 Les ouvrages et installations existants qui ne satisfont pas au ch. 1.1 doivent respec-
ter au moins un profil d’espace libre réduit enveloppant la zone I (y c. le dégagement
réduit à la hauteur des fenêtres, voir DE 18.3, ch. 6.2.2) et le dégagement d’évacua-
tion.
1.5.1 Les empiètements d’ouvrages et installations existants sur ce profil réduit doivent être
enregistrés dans une «liste des empiètements sur le profil d’espace libre». Ils doivent
faire l’objet d’une surveillance particulière et être éliminés à la première occasion, en
particulier lors d’un changement d’utilisation.
2 Profil d’espace libre et gabarit limite des obstacles pour les tronçons en vue
- de la circulation de voitures à deux étages et
- du trafic combiné portant les codes P60/384, C60/384, W50/375 et NT50/375
2.1 Le profil d’espace libre OCF 2 conformément à la DE 18, figures, figure 8 et le gabarit
limite des obstacles OCF 2 conformément à la DE 18, figures, figure 3 sont appli-
cables aux ouvrages et installations existants.
2.2 Le ch. 5 doit être pris en compte lors de constructions et d’installations nouvelles (y c.
pose de nouveaux éléments d’installation sur des ouvrages et installations existants).
2.3 Sur les tronçons à aménager (changement d’utilisation), les ouvrages et installations
existants qui ne satisfont pas au ch. 2.1 doivent respecter au moins un profil d’espace
libre réduit enveloppant la zone I (y c. le dégagement réduit à la hauteur des fenêtres,
voir DE 18.3, ch. 6.2.2) et le dégagement d’évacuation.
3 Profil d’espace libre et gabarit limite des obstacles applicable aux tronçons destinés
au trafic combiné portant les codes P80/408, C80/409 et NT 70/398
3.1 Le profil d’espace libre OCF 3 conformément à la DE 18, figures, figure 9 et le gabarit
limite OCF 3 conformément à la DE 18, figures, figure 4 sont applicables aux ou-
vrages et installations existants.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18.5)
3.2 Le ch. 5 doit être pris en compte lors de constructions et installations nouvelles (y c.
pose de nouveaux éléments d’installation sur des ouvrages et installations existants).
3.3 Sur les tronçons à aménager (changement d’utilisation), les ouvrages et installations
existants qui ne satisfont pas au ch. 3.1 doivent respecter au moins un profil d’espace
libre réduit enveloppant la zone I (y c. le dégagement réduit à la hauteur des fenêtres,
voir DE 18.3, ch. 6.2.2) et le dégagement d’évacuation.
5 Profil d’espace libre et gabarit limite des obstacles pour les constructions et installa-
tions nouvelles
5.1 Dans la perspective du développement à long terme du système ferroviaire, il y a lieu
d’appliquer en principe le profil d’espace libre et le gabarit l’imite des obstacles con-
formément au ch. 4.1, à moins qu’il n’en résulte des coûts disproportionnés.
5.1.1 Si le tronçon n’est pas utilisé conformément aux ch. 3 ou 4, pas même à long terme, il
est possible d’appliquer, le cas échéant, le profil d’espace libre et le gabarit limite des
obstacles conformément au ch. 2.1.
6 Cas particuliers
6.1 Dans des cas particuliers, par exemple sur les lignes à crémaillère, ou pour tenir
compte des besoins spécifiquement ferroviaires, il est possible de fixer des profils
d’espace libre spéciaux avec des gabarits limites des obstacles correspondants.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
DE 18, figures
Légende
1 Espace pour véhicules et chargements 10 Dégagement à la hauteur des fenêtres
2 Espace du pantographe (largeur bF)
3 Espace pour la ligne de contact aé- 11 Dégagement de service à la largeur
rienne requise (largeur bD)
4 Gabarit des véhicules, resp. des 12 Dégagement pour portes ouvertes
chargements et du pantographe 13 Espace entre le dégagement
5 Encombrement dû aux caractéristiques d’évacuation et la zone I dans les parties
du véhicule et au jeu des essieux, à basses
respecter par le constructeur 14 Profil d’espace libre (gabarit limite des
6 Contour de référence obstacles et espaces de sécurité du
7 Élargissement dû à la géométrie et à profil d'espace libre)
l’assiette de la voie, à respecter par le 15 PDR
gestionnaire d’infrastructure (service 16 Système d’axes du profil d’espace libre
des travaux) 17 Système d’axes horizontal–vertical
8 Gabarit limite des obstacles 18 Origine du système d’axe
9 Dégagement d’évacuation (largeur bS) be Distance de sécurité électrique
h Hauteur de la piste
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 PDR
2 Espace pour le panto-
graphe (voir figure 12) :
En règle générale OCF S2
(OCF S1 admissible)
Valable pour
R ≥ 250 m
Rv ≥ 5000 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
Figure 2 : Gabarit limite des obstacles OCF 1 (champ d’application : voir DE 18.5, ch. 1)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 PDR
2 Espace pour le panto-
graphe
(voir figure 12) :
En règle générale OCF S2
Valable pour
R ≥ 250 m
Rv ≥ 5000 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
Figure 3 : Gabarit limite des obstacles OCF 2 (champ d’application : voir DE 18.5, ch. 2)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 PDR
2 Espace pour le panto-
graphe
(voir figure 12) :
En règle générale OCF S2
Valable pour
R ≥ 250 m
Rv ≥ 5000 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
Figure 4 : Gabarit limite des obstacles OCF 3 (champ d’application: voir DE 18.5, ch. 3)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 PDR
2 Espace pour le panto-
graphe
(voir figure 12) :
En règle générale OCF S3
Valable pour
R ≥ 250 m
Rv ≥ 5000 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
Figure 5 : Gabarit limite des obstacles OCF 4 (Champ d’application : voir DE 18.5, ch. 4)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Valable pour
R ≥ 250 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
Remarque :
Dans les parties basses, la zone I du
profil d’espace libre est identique
au gabarit limite des obstacles.
Pour les éléments de construction fixés à la voie, les cotes de hauteur peuvent être majorées de
30 mm (suppression de la tolérance de hauteur ∆h).
Exemple : contre-rail
Figure 6 : Gabarit limite / profil d’espace libre pour les parties basses
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 Gabarit limite des obstacles
OCF 1 (voir figure 2)
2 Zone I (1)
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
3 Zone II (2)
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
4 PDR
5 Piste horizontale
6 Point déterminant pour le
calcul dBa
7 Point déterminant pour le
calcul dBi (dépend de h)
8 Espace pour le panto-
graphe
En règle générale OCF S2
(S1 admissible)
h Hauteur de la piste horizon-
tale
(voir DE 18.3, ch. 6.3.3 et
ch. 6.4.3)
dBa Largeur Zone II (côté exté-
rieur de la courbe),
voir figure 11
dBi Largeur Zone II (côté inté-
rieur de la courbe),
voir figure 11
Valable pour
R ≥ 250 m
Rv ≥ 5000 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
(1) Les empiétements des installations existantes sur la zone I doivent être enregistrés et éliminés
à la prochaine occasion, en particulier lors d’un changement d’utilisation. Les empiétements
provisoires au maximum jusqu’au gabarit limite des obstacles sont admis sous certaines con-
ditions.
(2) Les empiétements sur la zone II ne sont en principe admissibles que s’ils font l’objet d’une ho-
mologation de série ou d’une approbation en cas particulier dans le cadre de l’approbation des
plans et au maximum jusqu’à la zone I. Font exception les cas spéciaux décrits aux
DE 18.3, ch. 2.3.3, 2.4 et 3.2.
Figure 7 : Profil d’espace libre OCF 1 (champ d’application : voir DE 18.5, ch. 1)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 Gabarit limite des obstacles
OCF 2 (voir figure 3)
2 Zone I (1)
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
3 Zone II (2)
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
4 PDR
5 Piste horizontale
6 Point déterminant pour le
calcul dBa
7 Point déterminant pour le
calcul dBi (dépend de h)
8 Espace pour le panto-
graphe
En règle générale OCF S2
h Hauteur de la piste horizon-
tale
(voir DE 18.3, ch. 6.3.3 et
ch. 6.4.3)
dBa Largeur Zone II (côté exté-
rieur de la courbe),
voir figure 11
dBi Largeur Zone II (côté inté-
rieur de la courbe),
voir figure 11
Valable pour
R ≥ 250 m
Rv ≥ 5000 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
(1) Les empiétements des installations existantes sur la zone I doivent être enregistrés et éliminés
à la prochaine occasion, en particulier lors d’un changement d’utilisation. Les empiétements
provisoires au maximum jusqu’au gabarit limite des obstacles sont admis sous certaines con-
ditions.
(2) Les empiétements sur la zone II ne sont en principe admissibles que s’ils font l’objet d’une ho-
mologation de série ou d’une approbation en cas particulier dans le cadre de l’approbation des
plans et au maximum jusqu’à la zone I. Font exception les cas spéciaux décrits aux
DE 18.3, ch. 2.3.3, 2.4 et 3.2.
Figure 8 : Profil d’espace libre OCF 2 (champ d’application: voir DE 18.5, ch. 2)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 Gabarit limite des obstacles
OCF 3 (voir figure 4)
2 Zone I (1)
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
3 Zone II (2)
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
4 PDR
5 Piste horizontale
6 Point déterminant pour le
calcul dBa
7 Point déterminant pour le
calcul dBi (dépend de h)
8 Espace pour le panto-
graphe
En règle générale OCF S2
h Hauteur de la piste horizon-
tale
(voir DE 18.3, ch. 6.3.3 et
ch. 6.4.3)
dBa Largeur Zone II (côté exté-
rieur de la courbe),
voir figure 11
dBi Largeur Zone II (côté inté-
rieur de la courbe),
voir figure 11
Valable pour
R ≥ 250 m
Rv ≥ 5000 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
(1) Les empiétements des installations existantes sur la zone I doivent être enregistrés et éliminés
à la prochaine occasion, en particulier lors d’un changement d’utilisation. Les empiétements
provisoires au maximum jusqu’au gabarit limite des obstacles sont admis sous certaines con-
ditions.
(2) Les empiétements sur la zone II ne sont en principe admissibles que s’ils font l’objet d’une ho-
mologation de série ou d’une approbation en cas particulier dans le cadre de l’approbation des
plans et au maximum jusqu’à la zone I. Font exception les cas spéciaux décrits aux
DE 18.3, ch. 2.3.3, 2.4 et 3.2.
Figure 9 : Profil d’espace libre OCF 3 (champ d’application: voir DE 18.5, ch. 3)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 Gabarit limite des obstacles
OCF 4 (voir figure 5)
2 Zone I (1)
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
3 Zone II (2)
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
4 PDR
5 Piste horizontale
6 Point déterminant pour le
calcul dBa
7 Point déterminant pour le
calcul dBi (dépend de h)
8 Espace pour le panto-
graphe
En règle générale OCF S3
h Hauteur de la piste horizon-
tale
(voir DE 18.3, ch. 6.3.3 et
ch. 6.4.3)
dBa Largeur Zone II (côté exté-
rieur de la courbe),
voir figure 11
dBi Largeur Zone II (côté inté-
rieur de la courbe),
voir figure 11
Valable pour
R ≥ 250 m
Rv ≥ 5000 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
(1) Les empiétements provisoires jusqu’au gabarit limite des obstacles au maximum sont admis à
certaines conditions.
(2) Les empiétements sur la zone II ne sont en principe admissibles que s’ils font l’objet d’une ho-
mologation de série ou d’une approbation en cas particulier dans le cadre de l’approbation des
plans et au maximum jusqu’à la zone I. Font exception les cas spéciaux décrits aux
DE 18.3, ch. 2.3.3 et 3.2.
Figure 10 : Profil d’espace libre OCF 4 (champ d’application: voir DE 18.5, ch. 4)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 Mâts sur les champs de voies
2 Bâtiments et ouvrages d’art (cons-
tructions nouvelles)
3 PDR
4 Espaces en dehors du profil d’espace
libre selon DE 18.4 (1)
ü Dévers d
hf Hauteur nominale du fil de contact
dMi Distance minimale pour mâts sur les
champs de voies ou installations si-
milaires (côté intérieur de la courbe)
dMa Distance minimale pour mâts sur les
champs de voies ou installations si-
milaires (côté extérieur de la courbe)
bD Largeur requise pour le dégagement
de service selon DE 18.3, ch. 2.3.2
dBi Largeur Zone II (côté intérieur de la
courbe)
dBa Largeur Zone II (côté extérieur de la
courbe)
dN Distance minimale par rapport aux
constructions nouvelles (bâtiments et
ouvrages d’art) (1), (2)
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 Fil de contact à la
hauteur nominale
2 PDR
3 Superstructures
LH Hauteur libre des
superstructures
Dimensions en mm
Valable pour
R ≥ 250 m (1)
Rv ≥ 5000 m
id ≤ 150 mm
ed (ou d) ≤ 150 mm
Tolérances de l’assiette
de la voie selon
DE 18.2, ch. 2
(1) Surlargeur en courbe pour rayons < 250 m conformément à la DE 18.2, ch. 3
Zone du pantographe OCF S1 (A) OCF S2 (B) OCF S3 (C) OCF S4 (D)
largeurs maximales d’archet à cornes iso- 1320 mm 1450 mm 1600 mm 1950 mm
lantes 1450 mm 1600 mm
bx valeur nominale (2) 767 mm 767 mm 826 mm 1085 mm
by valeur nominale (2) 840 mm 900 mm 975 mm 1150 mm
bp valeur nominale (2) 990 mm + be 1050 mm + be 1125 mm + be 1300 mm + be
hf hauteur nominale du fil de contact Conformément aux DE-OCF ad art. 44, DE 44.c, ch. 5.3.3, lit. f
hfo position supérieur du fil de contact hfo = hf + Zhf, max
y 220 mm 250 mm 235 mm 250 mm
α 31 ° 30 ° 25 ° 40 °
(2)
Valeurs spéciales selon le calcul spécial conformément aux DE-OCF ad art. 18/47, voie normale,
DE 18.2/47.2, ch. 6
Champs d’application (A) – (D):
A) OCF S1: admissible pour OCF 1
B) OCF S2: application réglementaire pour OCF 1, OCF 2, OCF 3
C) OCF S3: application réglementaire pour OCF 4
D) OCF S4: tronçons sur lesquels circulent des véhicules moteurs étrangers avec une largeur d’archet
de 1950 mm. Les autres applications sont fixées au cas par cas.
Valeurs selon les DE-OCF:
be distance de sécurité électrique conformément aux DE-OCF ad art. 44, DE 44.c, ch. 5.9
Valeurs à déterminer par le gestionnaire d’infrastructure (GI) en fonction du type de la ligne de contact et des
données locales :
Zhf, max Somme des majorations conformément aux DE-OCF ad art. 44, DE 44.c, ch. 5.2.2.2
hk (3) Hauteur de la construction de la ligne de contact
bk (3) Demi-largeur de la construction de la ligne de contact
LH Hauteur libre des superstructures (LH = hfo + hk + be)
(3)
dans le système d’axes horizontal–vertical (voir aussi figure 11)
Figure 12 : Espace pour le pantographe (OCF S1 à S4) et espace pour la ligne de contact
aérienne
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE NORMALE
(DE 18, figures)
Légende
1 Début de la courbe de raccordement (OR)
2 Fin de la courbe de raccordement (FR) / Début de la courbe
3 Début de la courbe
4 Tracé de la surlargeur en courbe en cas de changement abrupt de courbure
b Demi-largeur du gabarit limite des obstacles pour des courbes R ≥ 250 m
(voir figures 2 à 5)
L Longueur de transition du profil d’espace libre
(= longueur de la courbe de raccordement, mais au minimum 20 m à partir de FR)
ei Surlargeur en courbe (côté intérieur de la courbe) selon DE 18.2, ch. 3
ea Surlargeur en courbe (côté extérieur de la courbe) selon DE 18.2, ch. 3
x Transition du profil x=7m Lorsque 150 m ≤ R < 185 m
d’espace libre
x=6m Lorsque 185 m ≤ R < 250 m
VOIE MÉTRIQUE
DE 18.1
1.1 Le profil d’espace libre (conception selon DE 18, figures, figure 1) englobe les es-
paces au-dessus et à côté de la voie. Il se compose de l’espace circonscrit par le ga-
barit limite des obstacles et des espaces de sécurité du profil d’espace libre confor-
mément aux DE 18.3. En principe, il y a lieu d’appliquer les profils d’espace libre con-
formément aux DE 18, figures, figures 5 - 7.
1.1.1 Les autres espaces de sécurité destinés au personnel et à des tiers ainsi que les es-
paces requis à des fins techniques et d’exploitation spéciales sont régis par les
DE 18.4.
1.1.2 La zone I (voir DE 18, figures, figures 5 - 7) comprend:
- l’espace circonscrit par le gabarit limite des obstacles
- le dégagement pour portes ouvertes (y c. dégagement réduit à la hauteur des fe-
nêtres)
La zone II (voir DE 18, figures, figures 5 - 7) comprend:
- la zone I
- le dégagement à la hauteur des fenêtres
- le dégagement d’évacuation
- le dégagement de service à la largeur requise
- l’espace entre le dégagement d’évacuation ou de service et la zone I dans les par-
ties basses
- l’espace pour la ligne de contact aérienne
1.2 Sauf mention contraire, toutes les cotes se rapportent à la position de la voie selon le
tracé défini géométriquement (niveau théorique, position repérée de la voie) et au
système d’axe du profil d’espace libre. Celui-ci est défini par la droite reliant le niveau
supérieur des rails (plan de roulement) et l’axe de la voie qui lui est perpendiculaire
(voir DE 18, figures, figure 1).
1.3 Abréviations utilisées dans le domaine de la construction de la voie et du comporte-
ment dynamique :
fd écart de dévers
R rayon de courbe circulaire
RV rayon de raccordement vertical (de changement d’inclinaison)
PDR Plan de roulement
e écartement des rails
t1 tolérance de déplacement latéral de la voie par rapport au tracé défini
géométriquement
d dévers
id insuffisance de dévers
ed excès de dévers
h tolérance de hauteur de la voie par apport au tracé défini
géométriquement
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
DE 18.2
1.1 Le gabarit limite des obstacles (valeur nominale voir DE 18, figures, figures 2 - 4) est
le contour minimum nécessaire pour le passage des véhicules, compte tenu d’un
comportement des véhicules défini (conformément aux DE-OCF ad art. 18/47, voie
métrique, DE 18.2/47.2).
1.1.1 Il est déterminé à partir du contour de référence ; celui-ci est traité dans une disposi-
tion d’exécution particulière et commune ad art. 18.2/47.2, voie métrique.
1.1.2 La valeur nominale tient compte des rayons de raccordement vertical, des dévers et
des insuffisances de dévers conformément aux DE 18, figures, figures 2 - 4, des tolé-
rances des défauts de géométrie de la voie (conformément au ch. 2) ainsi que de la
distance de sécurité électrique dans la zone du pantographe.
1.1.3 Dans les courbes, il faut tenir compte des variations de la surlargeur du profil d’es-
pace libre conformément aux DE 18, figures, figure 10 et des extensions (surlargeur
en courbe) conformément au ch. 3.
1.1.4 Dans des cas isolés motivés, notamment concernant des constructions et des instal-
lations existantes et lorsque le respect de la valeur nominale entraînerait une dé-
pense disproportionnelle, l’OFT peut approuver le calcul du gabarit limite des obs-
tacles effectué sur la base des caractéristiques effectives de la voie (valeur spéciale,
valeur exceptionnelle ; voir commentaire n° 3 de l’OCF, KOM EBV 3).
1.1.5 Pour les voies de raccordement et les installations d’entretien appartenant au chemin
de fer, le gabarit limite des obstacles peut être calculé sur la base de la géométrie ef-
fective de la voie (valeur spéciale).
1.2 Pour les constructions et les installations fixes, le gabarit limite constitue un espace
minimum. Il doit aussi être respecté pour les constructions temporaires destinées aux
équipements de technique ferroviaire.
1.3 Les parties nécessaires au fonctionnement de la ligne contact aérienne peuvent em-
piéter dans l’espace pour le pantographe à condition qu'elles aient le même potentiel
électrique que la ligne de contact aérienne et qu’a aucun moment un contact méca-
nique puisse être établi avec le pantographe.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.2)
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.2)
VOIE MÉTRIQUE
DE 18.3
2 Dégagement de service
2.2 Au moins un dégagement de service à la largeur requise doit être accessible directe-
ment sans qu’il soit nécessaire de franchir une autre voie ou un obstacle.
2.2.1 Si le dégagement de service n’est aménagé que d’un côté de la voie, ce côté doit être
identifiable. Il faut éviter de le faire passer d’un côté à l’autre.
2.4 Dans les tunnels et galeries existants sans dégagement de service, il faut au moins
que la zone I (voir DE 18.1, ch. 1.1.2) et le dégagement d’évacuation soient dispo-
nibles ainsi que l’espace entre le dégagement d’évacuation et la zone I des parties
basses. De plus il faut prévoir des mesures particulières pour assurer la sécurité du
personnel occupé dans le tunnel (voir aussi DE-OCF ad art. 28, DE 28.2, ch. 1).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.3)
2.5 Sur les tronçons utilisés exclusivement par des tramways, on peut renoncer au déga-
gement de service si les voies
2.5.1 ne sont pas séparées du reste du trafic routier ou
2.5.2 sont séparées de l’espace routier tout en étant facilement accessibles depuis celui-ci.
3 Dégagement d’évacuation
3.1 Le dégagement d’évacuation doit permettre le passage le long des trains à l’arrêt. Il
faut tenir compte de la possibilité d’utiliser des véhicules dont les portes ou les mar-
chepieds ouverts dépassent les parois (voir ch. 4) et empiètent en partie sur le déga-
gement d’évacuation.
Ce dégagement est conçu verticalement et doit être tenu libre au droit de toutes
constructions et installations fixes.
3.2 Les obstacles qui peuvent être enjambés, tels que des signaux nains et des lanternes
d’aiguille, sont admis s’ils n’empêchent pas l’évacuation.
3.3 Les quais de chargement sont soumis à des dispositions particulières.
3.4 La disposition et les dimensions sont fixées au ch. 6.1 et au ch. 6.4.
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.3)
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.3)
DE 18.4
1 Les autres espaces de sécurité destinés au personnel ou à des tiers sont fixés au cas
par cas et notamment compte tenu des DE-OCF ad art. 19, DE 19.3 et DE 19.4.
2 Les espaces requis à des fins particulières techniques ou d’exploitation doivent être
fixés au cas par cas. Il s’agit en particulier des
- espaces de sécurité électrique supplémentaires,
- espaces requis pour la construction de la ligne de contact et de sa suspension,
- réserves de relèvement de la superstructure,
- espaces pour la visibilité des signaux,
- espaces pour le déblaiement de la neige,
- espaces pour transports extraordinaires avec engagement du gabarit,
- espaces destinés à l’entretien, y c. l’entreposage de matériaux de construction, ainsi
que des
- espaces de travail en dehors du profil d’espace libre (par ex. nettoyage
de bâtiments à proximité de la voie et travaux sur ces bâtiments).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
DE 18.5
1 Profil d’espace libre minimal et gabarit limite des obstacles pour nouvelles installa-
tions
1.1 Les profils d’espace libre et les gabarits limites des obstacles suivants sont appli-
cables aux nouvelles installations et aux transformations importantes :
1.1.1 OCF A : DE 18, figures, figures 2 et 5 valable pour les chemins de fer
à voie métrique à adhérence, à crémaillère et mixtes;
1.1.2 OCF B : DE 18, figures, figures 3 et 6 valable pour les chemins de fer
à adhérence, à crémaillère et mixtes utilisant des trucks ou des bogies transporteurs;
1.1.3 OCF C : DE 18, figures, figures 4 et 7 valable pour les tramways.
2 Profil d’espace libre et gabarit limite des obstacles pour les installations existantes
2.1 Par souci d’uniformisation, les profils d’espace libre et les gabarits limites des obs-
tacles correspondants aux DE 18, figures, figures 2 - 7 devraient également être ap-
pliqués aux installations existantes.
2.1.1 En accord avec l’Office fédéral des transports, les chemins de fer peuvent cependant
fixer des profils d’espace libre et des gabarits limites des obstacles dérogeant aux
DE 18, figures, figures 2 – 7.
2.2 Lors de transformations de constructions et d’installations et lors de la pose de nou-
veaux éléments d’installation, il y a lieu d’appliquer, en règle générale, le profil d’es-
pace libre et le gabarit limite des obstacles conformément au ch. 1.1.
2.3 Toutes les installations qui ne satisfont pas au ch. 1.1 doivent respecter un profil d’es-
pace libre réduit enveloppant la zone I (y c. le dégagement réduit à la hauteur des fe-
nêtres, voir DE 18.3, ch. 6.2.2) et le dégagement d’évacuation.
2.3.1 Les empiètements d’ouvrages et installations existants sur ce profil réduit doivent être
enregistrés dans une « liste des empiètements sur le profil d’espace libre ». Ils doi-
vent faire l’objet d’une surveillance particulière et être éliminés à la première occa-
sion.
3 Cas particuliers
3.1 Dans des cas particuliers et pour tenir compte des besoins spécifiquement ferro-
viaires, il est possible de fixer des profils d’espace libre spéciaux avec des gabarits
limites des obstacles correspondants.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
DE 18, figures
Légende
1 Espace pour véhicules et chargements 10 Dégagement à la hauteur des fenêtres
2 Espace du pantographe (largeur bF)
3 Espace pour la ligne de contact aérienne 11 Dégagement de service à la largeur
4 Gabarit des véhicules, resp. des requise (largeur bD)
chargements et du pantographe 12 Dégagement pour portes ouvertes
5 Encombrement dû aux caractéristiques 13 Espace entre le dégagement
du véhicule et au jeu des essieux, à d’évacuation et la zone I dans les parties
respecter par le constructeur basses
6 Contour de référence 14 Profil d’espace libre (gabarit limite des
7 Élargissement dû à la géométrie et à la obstacles et espaces de sécurité du profil
position de la voie, à respecter par le d'espace libre)
gestionnaire d’infrastructure (service des 15 PDR
travaux) 16 Système d’axes du profil d’espace libre
8 Gabarit limite des obstacles 17 Système d’axes horizontal–vertical
9 Dégagement d’évacuation (largeur bS) 18 Origine du système d’axe
h Hauteur de la piste be Distance de sécurité électrique
Ce dessin ne tient pas compte des espaces
supplémentaires (voir DE 18.4) pour
- la visibilité des signaux,
- la réserve de relèvement de la superstruc-
ture,
- le déblaiement de la neige,
- les transports hors gabarit, etc.
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18, figures)
Légende
1 PDR
2 Espace pour le panto-
graphe:
voir figure 9
a 60 mm à l’exception
des éléments de la su-
perstructure
e Surlargeur en courbe
selon DE 18.2 ch. 1.1.3
[ ] Gabarit limite des obs-
tacles contigu à celui
d’une voie voisine
( ) Pour les lignes sur les-
quelles des véhicules à
crémaillère sont autori-
sés à circuler
Valable pour
Rv ≥ 500 m
id ≤ 99 mm
ed (ou d) ≤ 105 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
Figure 2 : Gabarit limite des obstacles OCF A (Champ d’application : voir DE 18.5, ch. 1)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18, figures)
Légende
1 PDR
2 Espace pour le panto-
graphe:
voir figure 9
H Différence de hauteur
entre les PDR de la
voie normale et de la
voie métrique
a 60 mm à l’exception
des éléments de la su-
perstructure
e Surlargeur en courbe
selon DE 18.2,
ch. 1.1.3
f Adaptation de la hau-
teur pour les raccorde-
ments verticaux con-
vexes et concaves
[ ] Gabarit limite des obs-
tacles contigu à celui
d’une voie voisine
( ) Pour les lignes sur les-
quelles des véhicules à
crémaillère sont autori-
sés à circuler
Valable pour
id ≤ 107 mm
ed (ou d) ≤ 105 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Figure 3 : Gabarit limite des obstacles OCF B (Champ d’application : voir DE 18.5, ch. 1)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18, figures)
Légende
1 PDR
2 Espace pour le panto-
graphe:
voir figure 9
a 60 mm à l’exception
des éléments de la su-
perstructure
e Surlargeur en courbe
selon DE 18.2,
ch. 1.1.3
[ ] Gabarit limite des obs-
tacles contigu à celui
d’une voie voisine
Valable pour
Rv ≥ 300 m
Id ≤ 99 mm
ed (ou d) ≤ 105 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm
Remarque:
Ce gabarit limite des obstacles est
basé sur un contour de référence
résultant d’un véhicule dont la caisse
a une largeur de 2,2 m.
Pour les éléments de construction fixés à la voie, les cotes de hauteur peuvent être majorées de
30 mm au plus (suppression de la tolérance de hauteur ∆h)
Exemple : contre-rail
Figure 4 : Gabarit limite des obstacles OCF C (Champ d’application: voir DE 18.5, ch. 1)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18, figures)
Légende
1 Gabarit limite des obstacles
OCF A (voir figure 2)
2 Zone I
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
3 Zone II
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
4 PDR
5 Piste horizonale
6 Point déterminant pour le
calcul dBa
7 Point déterminant pour le
calcul dBi (dépend de h)
8 Espace pour le panto-
graphe:
voir figure 9
e Surlargeur en courbe selon
DE 18.2, ch. 1.1.3
h Hauteur de la piste horizon-
tale (voir DE 18.3, ch. 6.3.3
et 6.4.3)
dBa Largeur Zone II (côté exté-
rieur de la courbe),
voir figure 8
dBi Largeur Zone II (côté inté-
rieur de la courbe),
voir figure 8
Valable pour
Rv ≥ 500 m
id ≤ 99 mm
ed (ou d) ≤ 105 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm (1) voir également DE 18.3, ch.6.5
Zone I : Les empiétements des installations existantes doivent être enregistrés et éliminés à la
prochaine occasion. Les empiétements provisoires au maximum jusqu’au gabarit limite
des obstacles sont admis sous certaines conditions.
Zone II : Les empiétements ne sont en principe admissibles que s’ils font l’objet d’une homolo-
gation de série ou d’une approbation en cas particulier dans le cadre de l’approbation
des plans et au maximum jusqu’à la zone I. Font exception les cas spéciaux décrits
aux DE 18.3, ch. 2.3.3, 2.4 et 3.2.
Figure 5 : Profil d’espace libre OCF A (Champ d’application: voir DE 18.5, ch. 1)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18, figures)
Légende
1 Gabarit limite des obstacles
OCF B (voir figure 3)
2 Zone I
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
3 Zone II
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
4 PDR
5 Piste horizontale
6 Point déterminant pour le
calcul dBa
7 Point déterminant pour le
calcul dBi (dépend de h)
8 Espace pour le panto-
graphe:
voir figure 9
h Hauteur de la piste horizon-
tale (voir DE 18.3,
ch. 6.3.3 et 6.4.3)
dBa Largeur Zone II (côté exté-
rieur de la courbe),
voir figure 8
dBi Largeur Zone II (côté inté-
rieur de la courbe),
voir figure 8
Valable pour
Rv ∞ (2)
id ≤ 107 mm
ed (ou d) ≤ 105 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
(2) Correction de hauteur voir figure 3 (1) voir également DE 18.3, ch. 6.5
Dimensions en mm
Zone I : Les empiétements des installations existantes doivent être enregistrés et éliminés à la
prochaine occasion. Les empiétements provisoires au maximum jusqu’au gabarit limite
des obstacles sont admis sous certaines conditions.
Zone II : Les empiétements ne sont en principe admissibles que s’ils font l’objet d’une homolo-
gation de série ou d’une approbation en cas particulier dans le cadre de l’approbation
des plans et au maximum jusqu’à la zone I. Font exception les cas spéciaux décrits
aux DE 18.3, ch. 2.3.3, 2.4 et 3.2.
Figure 6 : Profil d’espace libre OCF B (Champ d’application: voir DE 18.5, ch. 1)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18, figures)
Légende
1 Gabarit limite des obstacles
OCF 3 (voir figure 4)
2 Zone I
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
3 Zone II
(voir DE 18.1, ch. 1.1.2)
4 PDR
5 Piste horizontale
6 Point déterminant pour le
calcul dBa
7 Point déterminant pour le
calcul dBi (dépend de h)
8 Espace pour le panto-
graphe:
voir figure 9
e Surlargeur en courbe selon
DE 18.2, ch. 1.1.3
h Hauteur de la piste horizon-
tale (voir DE 18.3, ch. 6.3.3
et 6.4.3)
dBa Largeur Zone II (côté exté-
rieur de la courbe),
voir figure 8
dBi Largeur Zone II (côté inté-
rieur de la courbe),
voir figure 8
Valable pour
Rv ≥ 300 m
id ≤ 99 mm
ed (ou d) ≤ 105 mm
Tolérances de l’assiette de la
voie selon DE 18.2, ch. 2
Dimensions en mm (1) voir également DE 18.3, ch. 6.5
Zone I : Les empiétements des installations existantes doivent être enregistrés et éliminés à la
prochaine occasion. Les empiétements provisoires au maximum jusqu’au gabarit limite
des obstacles sont admis sous certaines conditions.
Zone II : Les empiétements ne sont en principe admissibles que s’ils font l’objet d’une homolo-
gation de série ou d’une approbation en cas particulier dans le cadre de l’approbation
des plans et au maximum jusqu’à la zone I. Font exception les cas spéciaux décrits
aux DE 18.3, ch. 2.3.3, 2.4 et 3.2.
Figure 7 : Profil d’espace libre OCF C (Champ d’application: voir DE 18.5, ch. 1)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18, figures)
Légende
1 Mâts sur les champs de voies
2 Bâtiments et ouvrages d’art (cons-
tructions nouvelles)
3 PDR
4 Espaces en dehors du profil d’es-
pace libre selon DE 18.4 (1)
ü Dévers d
hf Hauteur nominale du fil de contact
dMi Distance minimale pour mâts sur
les champs de voies ou installa-
tions similaires (côté intérieur de
la courbe)
dMa Distance minimale pour mâts sur
les champs de voies ou installa-
tions similaires (côté extérieur de
la courbe)
bD Largeur requise pour le dégage-
ment de service selon
DE 18.3, ch. 2.3.2
dBi Largeur Zone II (côté intérieur de
la courbe)
dBa Largeur Zone II (côté extérieur de
la courbe)
dN Distance minimale par rapport aux
Toutes les dimensions indiquées dans le système
constructions nouvelles (bâti-
d’axes horizontal–vertical
ments et ouvrages d’art) (1), (2)
(1) Les DE 27 et 28 peuvent donner lieu à des exigences supplémentaires.
(2) Les distances minimales par rapport à des constructions nouvelles (bâtiments et ouvrages
d’art), notamment de tiers, doivent être fixées au cas par cas. Les distances minimales dBi et
dBa ne doivent en aucun cas être réduites. Il faut éviter les distances inférieures à 3000 mm.
Dévers d [mm] Tableau valable pour:
0 50 100 - Rv, et id voir figures 1, 2
dBi OCF A 1650 + bD + ei 1763 + bD + ei 1872 + bD + ei et 3
[mm] OCF B 1900 + bD + ei (1) 2013 + bD + ei (1) 2120 + bD + ei(1) - Piste horizontale
OCF C 1400 + bD + ei 1514 + bD + ei 1623 + bD + ei ≤ 420 mm au-dessus du
dBa OCF A 1650 + bD + ea 1605 + bD + ea 1557 + bD + ea PDR (valeurs calculées
[mm] OCF B 1900 + bD + ea (1) 1783 + bD + ea (1) 1756 + bD + ea (1) pour piste horizontale
OCF C 1400 + bD + ea 1356 + bD + ea 1308 + bD + ea 420 mm au-dessus du
dMi OCF A 1950 + ei 2093+ ei 2231+ ei PDR)
[mm] OCF B 2100 + ei (1) 2213 + ei (1) 2320 + ei (1) - Tolérances de l’assiette
OCF C 1700+ ei 1843+ ei 1982+ ei de la voie selon
dMa OCF A 1950 + ea 1869 + ea 1783 + ea DE 18.2, ch. 2
[mm] OCF B 2100 + ea (1) 1983 + ea (1) 1956 + ea (1) (1)
valable pour H (voir fi-
OCF C 1700 + ea 1619 + ea 1534 + ea gure 3) ≤ 535 mm.
Figure 8 : Profil d’espace libre - distances pour mâts et ouvrages
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18, figures)
Légende
1 Fil de contact à la hauteur nominale
2 PDR
3 Superstructures
LH Hauteur libre des superstructures (LH = hfo + hk + be)
hf Hauteur nominale du fil de contact, conformément aux
DE-OCF ad art. 44, DE 44.c, ch. 5.3.3, lit. f
hfo Position supérieur du fil de contact, hfo = hf + Zhf, max
Zhf,max Somme des majorations conformément aux DE-OCF ad art. 44, DE 44.c, ch. 5.2.2.2
hk (1) Hauteur de la construction de la ligne de contact
be Distance de sécurité électrique conformément aux DE-OCF ad art. 44, DE 44.c, ch. 5.9
bk (1) Demi-largeur de la construction de la ligne de contact
bR Demi-largeur du contour du pantographe (bw + 65 [70] (y c. déplacement latéral sous
l’effet d’une force horizontale ainsi que les tolérances de fixation latérales en fonction de
la hauteur), bw - demi-largeur de l’archet du pantographe
(1)
Dans le système d’axes horizontal–vertical (voir aussi figure 8)
Dimensions en mm
Les valeurs indiquées sont valables pour des positions supérieures du fil de contact jusqu’ à
5500 mm [valeurs entre crochets valables jusqu’à 5700 mm]. Ces valeurs doivent être redéfinies
lorsque les positions sont plus élevées.
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18, figures)
Légende
1 Début de la courbe de raccordement (OR)
2 Fin de la courbe de raccordement (FR) / Début de la courbe
3 Début de la courbe
4 Transition linéaire
b Demi-largeur du gabarit limite des obstacles (voir figures 2 – 4)
L Longueur de la courbe de raccordement
ei Surlargeur en courbe (côté intérieur de la courbe) conformément aux DE 18.2, ch. 3
ea Surlargeur en courbe (côté extérieur de la courbe) conformément aux DE 18.2, ch. 3
a Distance des pivots de bogie du véhicule déterminant
a = 14 m (a = 7 m pour les tramways)
n Porte-à-faux du véhicule déterminant (n = 3 m)
À la transition d’un alignement à une courbe, selon l’entraxe de voie effectif, les voies parallèles en
pleine voie peuvent présenter un recoupement local des deux gabarits limites (y c. surlargeur en
courbe), parce que la surlargeur en courbe requise peut déjà se situer sur l’alignement. Un tel re-
coupement est tolérable sans certificat supplémentaire jusqu’à 50 mm au plus (ei + ea ≤ 50 mm,
mesuré au début de la courbe de raccordement).
VOIE SPÉCIALE
DE 18.5
Pour les chemins de fer à écartement spécial, le profil d'espace libre et le gabarit-limite des
obstacles seront calculés et fixés compte tenu des dispositions valables pour la voie métrique.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE NORMALE
DE 18.2/47.2 contour de référence
1.2 L’axe du contour de référence coïncide, pour les installations fixes, avec l’axe de la
voie et, pour les véhicules et les chargements, avec l’axe des véhicules. Il est
perpendiculaire au plan de roulement.
2 Pour le gabarit des véhicules et des chargements (DE-OCF ad art. 47), il sera tenu
compte:
2.4 des déports géométriques verticaux résultant de l’inscription des véhicules dans les
raccordements verticaux;
2.5 des déplacements, latéraux quasi-statiques selon ch. 6, résultant de l’inclinaison des
parties suspendues sous l’influence, soit du poids (véhicule à l’arrêt ou à faible
vitesse sur une voie en dévers), soit d’une accélération centrifuge (véhicule circulant
sur une voie en courbe);
2.7 des déplacements latéraux de l’archet du pantographe sous l’effet d’une force latérale
de 300 N.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
3 Pour le gabarit limite des obstacles et par là également pour le profil d’espace libre
(DE-OCF ad art. 18), il sera tenu compte:
3.1 des oscillations latérales engendrées de manière aléatoire aussi bien par le véhicule
lui-même que par la voie;
3.2 de l’influence, jusqu’à concurrence de 1o, des dissymétries qui résultent des
tolérances de construction et de réglage des véhicules ainsi que de la répartition
éventuellement inégale de la charge normale.
3.3 des déplacements latéraux quasi-statiques selon ch. 6 qui n’ont pas été pris en
compte pour le gabarit des véhicules et des chargements.
5 Dans les raccordements verticaux (Rv), les cotes de hauteur du contour de référence
seront modifiées de la valeur f, comme suit:
25'000
f (mm) = pour les cas prévus aux ch. 7 et 9
R v (m)
50'000
f (mm) = pour les cas prévus au ch. 8
R v (m)
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Il en résulte:
– les gabarits des parties basses (DE-OCF ad art. 18, voie normale, DE 18, figures,
figure 6).
Valable pour:
– les installations fixes, à l’exception des dispositifs spéciaux des installations de
triage.
– les véhicules autorisés à circuler sur des installations de triage sans dispositifs
spéciaux (de freinage, de triage ou d’arrêt) non escamotables et autorisés à circuler
sur les dispositifs escamotables uniquement en position abaissée.
Les véhicules doivent pouvoir franchir des changements de déclivité comportant un
rayon de raccordement vertical Rv 500 m sans qu’aucun organe, excepté les roues,
ne descende au-dessous du plan de roulement (PDR).
Légende
1 PDR
2 espace pour le
bandage de roue
s écartement
Dimensions en mm
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Valable pour :
– les dispositifs spéciaux homologués des installations de triage en position de travail.
– les véhicules qui peuvent circuler sans restriction.
Légende
1 PDR
2 espace pour le
bandage de roue
s écartement
Dimensions en mm
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
(locomotives)
Légende
1 PDR
2 espace pour le
bandage de roue
s écartement
Dimensions en mm
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Légende
1 PDR
2 Contour de référence
pour les éléments
conducteurs de courant
situés sur le toit de
véhicule
be Distance de sécurité
électrique be: selon
DE-OCF ad art. 44,
DE 44.c, ch. 5.9
bRu voir ch. 14
Dimensions en mm
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Légende
1 PDR
2 Contour de référence
pour les éléments
conducteurs de courant
situés sur le toit de
véhicule
be Distance de sécurité
électrique be: selon
DE-OCF ad art. 44,
DE 44.c, ch. 5.9
bRu voir ch. 14
E à l’intérieur de l’espace
E, les éléments des
véhicules et des
chargements doivent
être arrimés et, le cas
échéant, mis à la terre
Dimensions en mm
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Légende
1 PDR
2 Contour de référence
pour les éléments
conducteurs de courant
situés sur le toit de
véhicule
be Distance de sécurité
électrique be: selon
DE-OCF ad art. 44,
DE 44.c, ch. 5.9
bRu voir ch. 14
E à l’intérieur de l’espace
E, les éléments des
véhicules et des
chargements doivent
être arrimés et, le cas
échéant, mis à la terre
Dimensions en mm
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Légende
1 PDR
2 Contour de référence
pour les éléments
conducteurs de courant
situés sur le toit de
véhicule
be Distance de sécurité
électrique be: selon
DE-OCF ad art. 44,
DE 44.c, ch. 5.9
bRu voir ch. 14
E à l’intérieur de l’espace
E, les éléments des
véhicules et des
chargements doivent
être arrimés et, le cas
échéant, mis à la terre
Dimensions en mm
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE NORMALE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Légende
1 PDR
1) Toutes les largeurs de l’archet inférieures, spécifiées dans ce tableau, sont également possibles
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE MÉTRIQUE
DE 18.2/47.2 contour de référence
1.1 Dans les courbes, le contour de référence sera élargi conformément au ch. 6.
1.2 L’axe du contour de référence coïncide, pour les installations fixes, avec l’axe de la
voie et, pour les véhicules et les chargements, avec l’axe des véhicules. Il est
perpendiculaire au plan de roulement.
1.4 Si des trucs ou des bogies transporteurs sont utilisés, il faut tenir compte de l’effet
combiné des suspensions du truc ou du bogie transporteur et du véhicule à voie
normale.
2 Pour le gabarit des véhicules et des chargements (DE-OCF ad art. 47), il sera tenu
compte:
2.3 des déplacements géométriques résultant du jeu des boudins dans la voie et de
l’inscription des véhicules en courbe et en alignement;
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
2.8 des déports géométriques verticaux résultant de l’inscription des véhicules dans le
plus petit raccordement vertical (500 m de rayon et 300 m pour les tramways);
2.9 des déplacements latéraux de l’archet du pantographe sous l’effet d’une force latérale
de 300 N;
3 Pour le gabarit limite des obstacles et par là également pour le profil d’espace libre
(DE-OCF ad art. 18), il sera tenu compte:
3.3 des déplacements résultant d’oscillations latérales de 1° (côté extérieur des courbes
et en alignement), respectivement de 0,2° (côté intérieur des courbes), engendrées
de manière aléatoire aussi bien par le véhicule lui-même que par la voie;
3.6 des imprécisions de mesure de 0,01 m pour les hauteurs inférieures à 0,90 m au-
dessus du PDR et de 0,05 m pour les hauteurs supérieures à cette cote.
3.7 des suppléments particuliers tels que, par exemple, la distance de sécurité électrique
dans l’espace du pantographe et de la ligne de contact.
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
5.1 Dans des cas justifiés, les chemins de fer peuvent cependant, en accord avec l’Office
fédéral, fixer des contours de référence différents.
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
6 SURLARGEUR EN COURBE e
+ 200 à H+50 25
R
ch. 8
H+50 à mêmes valeurs que pour la
H+4530 voie normale
H+50 à 40 25
H+4530 R R
Trucs transporteurs avec de 0 à + 200 12,5
véhicules à voie normale à
R
deux essieux
+ 200 à H+50 25
ch. 8 R
H+50 à 25
H+4530 R
C Tramways toute la hauteur 5,7 11,25
ch. 9 (R 1,3 ) (R 2,7)
R rayon de la courbe en m
H différence de hauteur entre les PDR de la voie normale et de la voie métrique en mm
e surlargeur en courbe en m
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Légende
1 PDR
2 Contour de référence pour
les éléments conducteurs
de courant situés sur le toit
du véhicule
e Surlargeur en courbe selon
ch. 6
[ ] Véhicules moteurs, voitures
de commande et trucks
transporteurs des chemins
de fer à adhérence
( ) Pour les lignes sur
lesquelles des véhicules à
crémaillère sont autorisés à
circuler
bw Demi-largeur de l’archet du
pantographe;
Pour les véhicules avec une
suspension souple peut être
pris en compte:
bw +90 au lieu de bw +75
bw -55 au lieu de bw -70
bw +56 au lieu de bw+40
be Distance de protection
électrique selon DE-OCF
ad art. 44, DE 44.c, ch. 5.9
Dimensions en mm
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Légende
1 PDR
2 Contour de référence pour
les éléments conducteurs
de courant situés sur le toit
du véhicule
e Surlargeur en courbe selon
ch. 6
H Différence de hauteur entre
les PDR de la voie normale
et de la voie métrique
[ ] Véhicules moteurs, voitures
de commande et trucks
transporteurs des chemins
de fer à adhérence
( ) Pour les lignes sur
lesquelles des véhicules à
crémaillère sont autorisés à
circuler
bw Demi-largeur de l’archet du
pantographe;
Pour les véhicules avec une
suspension souple peut être
pris en compte:
bw +90 au lieu de bw +75
bw -55 au lieu de bw -70
bw +56 au lieu de bw+40
be Distance de protection
électrique selon DE-OCF
ad art. 44, DE 44.c, ch. 5.9
Dimensions en mm
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 18/47
VOIE MÉTRIQUE
(DE 18.2/47.2 contour de référence)
Légende
1 PDR
2 Contour de référence pour
les éléments conducteurs
de courant situés sur le toit
du véhicule
e Surlargeur en courbe selon
ch. 6
bw Demi-largeur de l’archet du
pantographe
be Distance de protection
électrique selon DE-OCF
ad art. 44, DE 44.c, ch. 5.9
Dimensions en mm
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 19
VOIE NORMALE
DE 19.1
1 La distance minimale entre les axes de voies parallèles ainsi qu’entre l’axe d’une voie
et un ouvrage ou une installation résulte en principe du gabarit limite des obstacles et
des espaces de sécurité nécessaires. Il en va de même pour l’espace à laisser libre à
côté d’une voie.
1.1 Les distances entre les voies et à côté de celles-ci sont déterminées en principe par
la vitesse maximale de passage des différentes catégories de train1.
1.1.1 La vitesse des trains bien profilés aérodynamiquement (catégorie de train N) ne doit
pas être prise en compte de manière particulière dans la gamme de vitesses V ≤
160 km/h.
1.1.2. Pour les trains de marchandises circulant à une vitesse V > 120 km/h, il faut éven-
tuellement augmenter la distance, notamment la largeur minimale du dégagement
de service, compte tenu des effets aérodynamiques.
1.1.3 Pour les vitesses V > 160 km/h, la distance doit être augmentée compte tenu des
effets aérodynamiques.
2 Les exigences du profil d’espace libre (notamment en ce qui concerne ses espaces
de sécurité) ainsi que les exigences relatives aux espaces de sécurité destinés au
personnel, aux tiers et aux espaces dévolus à d’autres activités techniques et
d’exploitation doivent être respectées conjointement.
3 Les espaces de sécurité de voies parallèles peuvent être utilisés par les deux voies si
les exigences sont respectées pour les deux voies concernées.
DE 19.2
1 L’entraxe minimal de deux voies parallèles sans espaces de sécurité, ouvrages ou
installations entre les voies, est fixé comme suit :
1.1 Entraxe réglementaire (valable pour les nouvelles constructions et, si possible, lors
de modifications d’installations) : 3,80 m.
Cet entraxe est valable pour les rayons ≥ 250 m et pour les excès ou insuffisances
de dévers ≤ 150 mm ; il est suffisant pour les vitesses V ≤ 160 km/h.
1.1.1 Un entraxe plus grand que l’entraxe réglementaire peut être nécessaire pour cer-
taines raisons (p. ex. besoin d’un drainage entre les voies).
1
Catégorie de train (RADN)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 19
VOIE NORMALE
(DE 19.2)
1.3 Pour les vitesses 160 km/h < V ≤ 250 km/h, l’entraxe minimal nécessaire doit être
fixé de manière spécifique compte tenu des influences aérodynamiques en particu-
lier lors de rencontres de trains ou d’ouvrages situés à proximité des voies (notam-
ment murs de soutènement, tunnels, passages supérieurs routiers), du régime
d’exploitation (notamment en cas de trafic mixte) ainsi que du régime d’entretien et
de surveillance.
1.3.1 L’entraxe minimal vaut en principe 4,50 m.
1.3.2 Sur les tronçons existants avec les vitesses 160 km/h < V ≤ 200 km/h, l’entraxe peut
être maintenu à 4,20 m sans mesures particulières.
1.3.3 Dans la zone des appareils de voie, il faut également tenir compte du danger accru
que représentent les véhicules déraillés pour la voie adjacente.
1.4 La vitesse déterminante est la vitesse de passage la plus élevée (cf. DE 19.1,
ch. 1.1).
DE 19.3
1 Entre les voies et à côté de celles-ci, il faut prévoir à titre d’espace de sécurité un
espace pour le dégagement de service selon les DE-OCF ad art. 18, voie normale,
DE 18.3, avec la largeur requise selon le ch. 2. Il faut qu’au moins un dégagement de
service soit accessible directement depuis chaque voie.
2 Compte tenu de la vitesse, la largeur minimale du dégagement de service est fixée
comme suit :
VOIE NORMALE
(DE 19.3)
2.1.3 Sont considérés comme obstacles fixes dans ce contexte les ouvrages et les instal-
lations pour lesquels il faut s’attendre à ce que le personnel soit soumis à des in-
fluences aérodynamiques lors du passage d’un train. Il s’agit en particulier de murs
de tunnels et de galeries ainsi que de murs le long des voies.
En règle générale, pour les vitesses V ≤ 160 km/h, les ouvrages ou les installations
dont la hauteur à partir du PDR ≤ 1,2 m ou dont la longueur ≤ 5 m ne doivent pas
être considérés comme des obstacles fixes.
2.2 Pour se tenir entre deux voies sur lesquelles des trains circulent ou pour des activi-
tés d’exploitation sur un train à l’arrêt avec train en marche sur la voie adjacente :
– V ≤ 40 km/h : dégagement de service simple
– 40 km/h < V ≤ 60 km/h : dégagement de service élargi (1)
– 60 km/h < V ≤ 100 km/h : dégagement de service simple dédoublé (2)
– 100 km/h < V ≤ 125 km/h : dégagement de service simple plus dégagement de
service élargi (3)
– 125 km/h < V ≤ 160 km/h : dégagement de service élargi dédoublé
– 160 km/h < V ≤ 250 km/h : à fixer de manière spécifique compte tenu du régime
d’exploitation (notamment en cas de trafic mixte)
ainsi que du dispositif de sécurité défini pour les
travaux et la surveillance.(Voir aussi ch. 5)
La vitesse la plus élevée est déterminante.
(1) Un dégagement de service élargi est suffisant lorsque V ≤ 40 km/h sur une voie
et V ≤ 80 km/h sur l’autre.
(2) Un dégagement de service simple dédoublé est suffisant lorsque V ≤ 65 km/h sur
une voie et V ≤ 125 km/h sur l’autre.
(3) Un dégagement de service simple plus dégagement de service élargi est suffi-
sant lorsque V ≤ 90 km/h sur une voie et V ≤ 140 km/h sur l’autre.
2.2.1 L’entraxe réglementaire qui résulte des exigences du ch. 2.2 (valable pour les cons-
tructions nouvelles et, si possible, lors de modifications d’installations) sans ouvrage
ni installation entre les voies vaut :
– avec dégagement de service simple : 4,30 m (1)
– avec dégagement de service élargi : 4,50 m
– avec dégagement de service simple dédoublé : 4,80 m
– avec dégagement de service simple plus dégagement de service élargi : 5,00 m
– avec dégagement de service élargi dédoublé : 5,20 m
(1) Sur les installations existantes, lorsque le dévers ≤ 100 mm et le rayon > 500 m,
un entraxe minimal de 4,20 m peut être maintenu sans mesures particulières.
Ces entraxes sont valables si les conditions suivantes sont remplies :
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 19
VOIE NORMALE
(DE 19.3)
– rayon ≥ 250 m,
– excès ou insuffisance de dévers ≤ 150 mm,
– les deux voies sont au même niveau et ont un dévers semblable,
– la piste horizontale du dégagement de service est au niveau des voies.
Lors de la mise en place d’ouvrages ou d’installations entre les voies, l’entraxe des
voies doit être augmenté conformément au ch. 4.
2.2.2 Si, entre deux voies, il y a un dégagement d’évacuation et un dégagement de ser-
vice et que ces espaces sont séparés de manière appropriée, les vitesses admis-
sibles sur les voies et la mise en place d’une séparation protectrice doivent être
fixées au cas par cas.
Les deux espaces sont considérés comme séparés de manière appropriée lorsque la
séparation protectrice
– empêche sur toute la longueur la pénétration accidentelle dans le dégagement
d’évacuation depuis le dégagement de service (des passages isolés à titre d’accès
sont permis),
– n’a pas d’influence aérodynamique supplémentaire sur le personnel se trouvant sur
le dégagement de service et
– est équipée sur toute la longueur de mains-courantes stables pour le personnel.
2.3 La vitesse déterminante est la vitesse de passage la plus élevée (cf. DE 19.1,
ch. 1.1).
2.4 L’aménagement détaillé du dégagement de service à la largeur requise est régi par
les DE-OCF ad art. 18, voie normale, DE 18.3.
3 Si la nécessité d’activités d’exploitation conformément aux DE-OCF ad art. 71 est
avérée, les espaces de sécurité supplémentaires requis doivent être prévue si né-
cessaire. La largeur et l’aménagement de ces espaces de sécurité sont régis par
les ch. 1 et 2.
3.1 Pour les travaux sur l’infrastructure, le dispositif de sécurité correspondant est dé-
terminant.
4 Lors de la mise en place d’installations telles que des mâts, des barrières, des pan-
neaux d’indication, etc. ainsi que d’ouvrages entre les voies ou à côté de celles-ci, il
faut notamment que toutes les exigences applicables au profil d’espace libre (y
compris les espaces de sécurité) selon les DE-OCF ad art. 18, voie normale, soient
remplies.
5 Dans la zone des appareils de voie et à des vitesses 160 km/h < V ≤ 250 km/h, il faut
également tenir compte du danger accru que représentent les véhicules déraillés
pour la voie adjacente.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 19
VOIE NORMALE
DE 19.4
1.1 L’entraxe des voies entre lesquelles les voyageurs montent dans les trains ou en
descendent régulièrement vaut au moins 5,20 m.
1.2 Aux endroits où les voyageurs utilisent les quais comme zone d’attente, l’entraxe
doit être augmenté conformément aux DE-OCF ad art. 21, voie normale, DE 21.2.
2 Espaces de sécurité le long des voies de débord, des voies longeant un quai de
chargement et des voies de raccordement
2.1 Entre une voie de débord ou une voie longeant un quai de chargement et la voie
adjacente, il faut, à titre d’espace de sécurité, au moins un dégagement de service
de la largeur suivante :
– en règle générale : dégagement de service simple plus dégagement de service
élargi (1)
– pour les voies à faible trafic : dégagement de service élargi (1)
(1) Largeur minimale conformément aux DE 19.3, ch. 2.2.
2.2 Lorsque les quais de chargement ont une longueur supérieure à 10 m, qu’ils se
trouvent à plus de 0,80 m au-dessus du plan de roulement, que des tiers peuvent
stationner au niveau de la voie et que les exigences du profil d’espace libre (y com-
pris les espaces de sécurité) ne sont pas respectées sans restriction, alors ils doi-
vent être conçus en porte-à-faux avec un espace de protection.
2.3 Des espaces de sécurité supplémentaires requis du point de vue de la protection
des employés (prévention des accidents) doivent être maintenus libres si néces-
saire.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 19
VOIE MÉTRIQUE
DE 19.1
1 La distance minimale entre les axes de voies parallèles ainsi qu’entre l’axe d’une voie
et un ouvrage ou une installation résulte en principe du gabarit limite des obstacles et
des espaces de sécurité nécessaires. Il en va de même pour l’espace à laisser libre à
côté d’une voie.
1.1 Les distances entre les voies et à côté de celles-ci sont déterminées en principe par
le profil d’espace libre déterminant (cf. DE-OCF ad art. 18, voie métrique, DE 18.5) et
par la vitesse maximale de passage des différentes catégories de train 1.
1.1.1 Pour les trains circulant à une vitesse V > 120 km/h, il faut éventuellement augmen-
ter la distance, notamment la largeur minimale du dégagement de service, compte
tenu des effets aérodynamiques.
2 Les exigences du profil d’espace libre (notamment en ce qui concerne ses espaces
de sécurité) ainsi que les exigences relatives aux espaces de sécurité destinés au
personnel, aux tiers et aux espaces dévolus à d’autres activités techniques et
d’exploitation doivent être respectées conjointement.
3 Les espaces de sécurité de voies parallèles peuvent être utilisés par les deux voies si
les exigences sont respectées pour les deux voies concernées.
DE 19.2
1 L’entraxe minimal de deux voies parallèles sans espaces de sécurité, ouvrages ou
installations entre les voies est fixé comme suit :
1.1 Entraxe réglementaire (valable pour les nouvelles constructions et, si possible, lors
de modifications d’installation) :
1.1.1 Un entraxe plus grand que l’entraxe réglementaire peut être nécessaire pour cer-
taines raisons (p. ex. besoin d’un drainage entre les voies).
1.2 Il faut contrôler, répertorier et particulièrement surveiller les tronçons à double voie
existants où l’entraxe est inférieur aux valeurs indiquées ci-dessus.
1.3 La vitesse déterminante est la vitesse de passage la plus élevée
(cf. DE 19.1, ch. 1.1).
1
Catégorie de train (RADN)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 19
VOIE MÉTRIQUE
DE 19.3
1 Entre les voies et à côté de celles-ci, il faut prévoir à titre d’espace de sécurité un
espace pour le dégagement de service selon les DE-OCF ad art. 18, voie métrique,
DE 18.3 avec la largeur requise selon le ch. 2. Il faut qu’au moins un dégagement de
service soit accessible directement depuis chaque voie.
2 Compte tenu de la vitesse, la largeur minimale du dégagement de service est fixée
comme suit :
2.2 Pour se tenir entre deux voies sur lesquelles des trains circulent ou pour des activi-
tés d’exploitation sur un train à l’arrêt avec train en marche sur la voie voisine :
– V ≤ 40 km/h : dégagement de service simple
– 40 km/h < V ≤ 60 km/h : dégagement de service élargi (1)
– 60 km/h < V ≤ 100 km/h : dégagement de service simple dédoublé (2)
– 100 km/h < V ≤ 120 km/h : dégagement de service simple plus dégagement de
service élargi
La vitesse la plus élevée est déterminante.
(1) Un dégagement de service élargi est suffisant lorsque V ≤ 40 km/h sur une voie
et V ≤ 80 km/h sur l’autre.
(2) Un dégagement de service simple dédoublé est suffisant lorsque V ≤ 65 km/h sur
une voie et V ≤ 120 km/h sur l’autre.
2.2.1 L’entraxe réglementaire qui résulte des exigences du ch. 2.2 sans ouvrage ni instal-
lation entre les voies se compose du gabarit limite des obstacles et du dégagement
de service à la largeur requise (la surlargeur en courbe et la conception verticale du
dégagement de service lorsque la voie est en dévers doivent être considérées).
Lors de la mise en place d’ouvrages ou d’installations, l’entraxe des voies doit être
augmenté conformément au ch. 4.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 19
VOIE MÉTRIQUE
(DE 19.3)
2.3 Sont déterminants le profil d’espace libre (cf. DE-OCF ad art. 18, voie métrique, DE
18.5) et la vitesse de passage la plus élevée (cf. DE 19.1, ch. 1.1).
2.4 L’aménagement détaillé du dégagement de service à la largeur requise est régi par
les DE-OCF ad art. 18, voie métrique, DE 18.3.
3 Si la nécessité d’activités d’exploitation conformément aux DE-OCF ad art. 71 est
avérée, les espaces de sécurité supplémentaires requis doivent être prévus si né-
cessaire. La largeur et l’aménagement de ces espaces de sécurité sont régis par
les ch. 1 et 2.
3.1 Pour les travaux sur l’infrastructure, le dispositif de sécurité correspondant est dé-
terminant.
4 Lors de la mise en place d’installations telles que des mâts, des barrières, des pan-
neaux d’indication etc. ainsi que d’ouvrages entre les voies ou à côté de celles-ci, il
faut notamment que toutes les exigences applicables au profil d’espace libre (y
compris les espaces de sécurité) conformément aux DE-OCF ad art. 18, voie mé-
trique soient remplies.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 19
VOIE MÉTRIQUE
DE 19.4
1.1 L’entraxe des voies entre lesquelles les voyageurs montent dans les trains ou en
descendent régulièrement est d’au moins :
ch. 1.1.3
1.2 Aux endroits où les voyageurs utilisent les quais comme zone d’attente, l’entraxe
des voies doit être augmenté conformément aux DE-OCF ad art. 21, voie métrique,
DE 21.2.
2 Espaces de sécurité le long des voies de débord, des voies longeant un quai de
chargement et des voies de raccordement
2.1 Entre une voie de débord ou une voie longeant un quai de chargement et la voie
adjacente, il faut, à titre d’espace de sécurité, au moins un dégagement de service
de la largeur suivante :
– en règle générale : dégagement de service simple plus dégagement de service
élargi (1)
– pour les voies à faible trafic : dégagement de service élargi (1)
(1) Largeur minimale conformément aux DE 19.3, ch. 2.2.
2.2 Lorsque les quais de chargement ont une longueur supérieure à 10 m, qu’ils se
trouvent à plus de 0,80 m au-dessus du plan de roulement, que des tiers peuvent
stationner au niveau de la voie et que les exigences du profil d’espace libre (y com-
pris les espaces de sécurité) ne sont pas respectées sans restriction, alors ils doi-
vent être conçus en porte-à-faux avec un espace de protection.
2.3 Des espaces de sécurité supplémentaires requis du point de vue de la protection
des employés (prévention des accidents) doivent être maintenus libres si néces-
saire.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 20
VOIE NORMALE
DE 20
Abrogée
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 20
VOIE MÉTRIQUE
DE 20
Abrogée
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 21
VOIE NORMALE
DE 21.2
1 Définition
Sur les quais, pour protéger les personnes du danger représenté par le passage des
trains, on distingue :
– la zone de danger,
– la zone sûre.
2 Zone de danger
2.1 La zone de danger est déterminée depuis l’axe de la voie en fonction de la vitesse de
passage des trains et des conditions locales.
2.2 En règle générale, la zone de danger est déterminée comme suit :
1
Catégorie de train (RADN)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 21
VOIE NORMALE
(DE 21.2)
2.3 Particularités
Là où les effets du souffle d’air peuvent être amplifiés et provoquer une aspiration
dangereuse, on prévoira des mesures de protection supplémentaires ainsi que des
largeurs plus grandes pour la zone de danger.
Lorsque des trains de marchandises circulent à plus de 120 km/h, il faut examiner sur
la base de leurs caractéristiques aérodynamiques si la zone de danger selon chiffre
2.2 suffit ou s’il faut l’augmenter.
3 Zone sûre
La zone sûre est déterminée sur la base de l’affluence prévisible à long terme sur le
quai.
Si des largeurs réduites suffisent selon cette détermination, on respectera toutefois
les dimensions minimales suivantes :
3.1 En règle générale 1,50 m.
3.2 Le long d’obstacles courts dotés de mains-courantes (p.ex. escaliers d’accès, abris
pour voyageurs, longueur maximale indicative de 10 m) ainsi qu’à l’extrémité des
quais, une largeur réduite est admise, mais au minimum 0,90 m. Dans tous les cas,
les voyageurs doivent pouvoir se tenir entièrement hors de la zone de danger.
3.3 Pour la plage de vitesses de 161 à 200 km/h, des mesures de protection spéciales
contre l’effet de surprise doivent être prises conformément à la directive de l’Office
fédéral des transports (OFT) du 2.7.2006 « Protection des voyageurs sur les quais
pour des vitesses de passage supérieures à 160 km/h ».
3.4 Le respect de la présente disposition relative à la zone sûre n’assure que
partiellement la sécurité des voyageurs sur un quai. Pour pouvoir atteindre une
sécurité suffisante, il faut, avec le respect de la zone sûre, effectuer une planification
globale du quai selon DE-OCF ad art. 34, DE 34.4.
4 Limite des zones (ligne de sécurité)
La limite entre la zone de danger et la zone sûre doit être indiquée de manière
clairement visible sur le quai par une ligne de sécurité. Celle-ci sera optique et tactile
(détectable avec les pieds et la canne d’aveugle). Pour l’exécution de ces lignes
tactilo-visuelles, le guide de l’OFT « Marquage tactilo-visuel des quais de gare »2 est
déterminant. La ligne appartient à la zone sûre.
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 21
VOIE NORMALE
(DE 21.2)
5 Dispositions transitoires
L’office édicte sous la forme d’une directive des dispositions transitoires pour
l’aménagement de la zone sûre (selon chiffre 3) des constructions existantes. Cette
directive fixe les modalités matérielles et les délais dans le délai-cadre
de l’art. 22, al. 1, LHand. Si des raisons de sécurité l’exigent impérativement, les
installations doivent être adaptées.
DE 21.3
3
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 21
VOIE MÉTRIQUE
DE 21.2
1 Les DE-OCF ad art. 21, DE 21.2, voie normale, est applicable pour la voie métrique
sous réserve des ch. 2 et 3 ci-après.
2 Zone de danger
Les distances doivent être adaptées comme suit :
2.1 La distance doit être augmentée de la surlargeur en courbe selon DE-OCF ad art. 18,
voie métrique, DE 18.2 ch. 3.
3 Zone sûre
Pour la zone sûre aux arrêts de tramways, la largeur réduite d’au moins 0,90 m selon
les DE-OCF ad art. 21, voie normale, DE 21.2, ch. 3.2 est admise de manière
générale.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 21
VOIE MÉTRIQUE
DE 21.3
1
Véhicule normalisé A selon commentaire n° 3 à l’OCF (COM OCF 3) et relativement à la marche
coulissante intelligente avec son déploiement maximal de 1'795 mm à partir de l’axe du véhicule
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 21
VOIE MÉTRIQUE
(DE 21.3)
1.1.2 Sur les lignes avec une distance de la bordure du quai à l’axe de la voie divergeant
de celle du ch. 1.1.1, le rayon minimal (ch. 1.1.1 let. b.) doit être fixé pour le véhicule
normalisé A3 selon les directives des DE-OCF ad art. 53, DE 53.1, ch. 4.
1.1.3 Sur les lignes avec des conditions différentes de celles du ch. 1.1.1 (p. ex. tramways,
chemins de fer avec profils d’espace libre spéciaux selon l’art. 18 al. 5 OCF), il est
possible de déroger au rayon minimal (ch. 1.1.1 let. b.).
La preuve de l’accès autonome pour le rayon choisi doit être apportée pour le
véhicule normalisé adapté en conséquence et pour les propriétés définies de la
bordure de quai selon les directives des DE-OCF ad art. 53, DE 53.1, ch. 4.
2 Les chemins de fer fixent pour chaque ligne ou groupe de lignes de leur réseau
ferroviaire les propriétés de leur bordure de quai (hauteur de quai et distance à l’axe
de la voie) définies selon ch. 1.1 ainsi que si nécessaire le rayon minimal défini et
portent ces données à la connaissance de l’OFT.
3
Indépendamment du type de marche du véhicule
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 22
VOIE NORMALE
DE 22
1 En règle générale, les signaux limites de garage seront posés aux endroits où
l’entraxe de deux voies convergentes est de 3,50 m. Ils délimitent la longueur utile
des voies de gare.
Implantation simplifiée :
Légende
1 Axe de la voie
2 Point théorique de
croisement
3 Pointe du
branchement
Disposition des signaux limites de garage: 1:n Inclinaison
deux piquets
2 Lorsque la place disponible est très restreinte, la position des signaux limites de
garage sera fixée au point de contact des gabarits limites des obstacles, sur la base
de l’implantation effective des voies, compte tenu des défauts de géométrie tolérés.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 22
VOIE MÉTRIQUE
DE 22
1 Les signaux limites de garage seront posés au point de contact des gabarits limites
des obstacles. Ils délimitent la longueur utile des voies de gare.
2 Aux bifurcations de voies dont l’une est en alignement et dont l’autre a un dévers ne
dépassant pas 20 mm, les signaux limites de garage seront posés à l’endroit où
l’entraxe des voies atteint au moins la valeur suivante :
Voie métrique A :
3,40 m lorsque le rayon de la voie déviée est de 60 - 79 m
3,30 m lorsque le rayon de la voie déviée est de 80 - 129 m
3,20 m lorsque le rayon de la voie déviée est de 130 - 249 m
3,10 m lorsque le rayon de la voie déviée est 250 m
Voie métrique B :
3,90 m lorsque le rayon de la voie déviée est de 60 - 70 m
3,80 m lorsque le rayon de la voie déviée est de 80 - 184 m
3,70 m lorsque le rayon de la voie déviée est de 185 - 249 m
3,60 m lorsque le rayon de la voie déviée est 250 m
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 23
DE 23.1
1 Nouvelles installations
1.1 Lorsque les tracés d’une route et d’une voie ferrée sont parallèles ou rapprochés, il y
a lieu de réserver une distance suffisante pour les signaux ferroviaires et routiers,
l’évacuation des eaux, l’entretien, les dispositifs de protection contre l’éblouissement,
les plantations, les amas de neige, etc.
1.2 Aux endroits où des véhicules routiers ou des pertes de chargement risquent
d'empiéter sur le tracé ferroviaire et de mettre en danger la sécurité du chemin de fer,
il y a lieu de prescrire des distances de sécurité supplémentaires et/ou des mesures
de protection entre la voie ferrée et la route.
1.3 Les distances de sécurité et les mesures de protection sont définies conformément à
la norme VSS 71 2531.
2 Installations existantes
2.1 Pour les tracés existants parallèles ou rapprochés, il y a lieu de définir des distances
de sécurité et/ou des mesures de protection en cas de modifications importantes de
la construction ou de l’exploitation de la route ou de la voie ferrée, ou en cas
d’accidents fréquents.
2.1.1 On entend par modification importante de la construction des modifications du tracé
horizontal et du profil en long qui augmentent de façon déterminante la probabilité de
collision, la probabilité d’une sortie de route ou la distance de sortie de route des
véhicules routiers.
2.1.2 On entend par modification importante de l’exploitation en particulier le changement
de mode d’exploitation ferroviaire (par ex. circulation de trains au lieu de tramways),
l’augmentation de la vitesse de plus de 10 km/h, l’emploi de nouveau matériel roulant
susceptible d’augmenter la probabilité de collisions (par ex. caisses plus larges,
moindre performance des freins) ou une augmentation de la vitesse maximale sur la
route.
2.2 La vérification conformément au chiffre 2.1 peut se faire au moyen d’une analyse de
risques basée sur des situations comparables ou par application de la norme VSS
71 2531. La méthode de vérification doit être fixée au cas par cas en accord avec
l’OFT.
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
DE 25
Généralités
1.1 L’infrastructure est l’ouvrage situé entre la superstructure et le terrain. Elle peut être
formée de plusieurs couches (par ex. couche d’imperméabilisation, couche de
fondation, remblai).
Surface de la
couche de base
Plate-forme
Terrain naturel
1.2 Les présentes dispositions s’appliquent tant aux nouvelles constructions qu’à la
maintenance d’installations dont on planifie le renouvellement, l’adaptation, la
transformation ou l’extension1.
1.3 Lorsque, pour des raisons d’exploitation principalement, il n’est pas possible de
réaliser de tels projets de maintenance d’après le procédé pour les nouvelles
constructions (par ex. mise en place d’une seule couche de fondation au lieu de
plusieurs), de sorte que le niveau de qualité des nouvelles constructions ne peut être
imposé, un niveau d’exigences réduit est autorisé de cas en cas. Cet état de fait est
pris en compte ci-après par une différenciation entre les exigences relatives aux
nouvelles constructions (NC) et celles relatives aux projets de maintenance (PM) des
installations existantes.
1.4 Malgré ces exigences réduites, les projets de maintenance doivent viser le niveau de
qualité des nouvelles constructions dans toute la mesure du possible.
1.5 L’épaisseur du lit de ballast est traitée ici en raison de son lien étroit avec
l’infrastructure. Pour les autres aspects qui concernent l’aménagement du lit de
ballast, il est renvoyé aux dispositions de la DE 31.
1
Définition des termes conformément à SN 588 469, cf. DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
1.6 L’infrastructure doit être résistante et peu déformable. Elle doit être dimensionnée de
manière à supporter sans dégât les sollicitations transmises par le lit de ballast
pendant une durée d’utilisation économique (en règle générale 100 ans pour les
nouvelles constructions ; pour les projets de maintenance [cf. chiffre 1.2] év. en
fonction des tronçons limitrophes) et à les répartir sur le terrain naturel dans des
valeurs acceptables.
1.7 Pour obtenir une durée d’utilisation économique de l’infrastructure, il faut viser pour
chaque partie la meilleure qualité possible au départ, tant pour les nouvelles
constructions que pour les projets de maintenance d’installations existantes (cf.
chiffre 1.2). A cet effet, il faut déterminer adéquatement les conditions géologiques,
géotechniques et hydrologiques sur la base des informations vérifiées et veiller à ce
que la planification soit rigoureuse et la construction contrôlée.
1.8 Le dimensionnement et la conception de l’infrastructure doivent répondre en principe
aux normes suisses (SN) ad hoc.
1.9 La classification des multiples charges des voies en groupes de charges des voies
valables pour les chemins de fer à voie normale, à voie métrique et à voie spéciale
permet de tenir compte des différentes exigences en en simplifiant le traitement.
1.10 L’infrastructure doit être réalisée de manière homogène et uniforme, dans le sens
longitudinal et surtout transversal de la voie, afin d’obtenir un appui continu et d’éviter
ainsi tous tassements différentiels ou différences de rigidité sous les traverses.
1.11 L’infrastructure et le lit de ballast doivent être drainés partout. Sur les tronçons à
double voie et à plusieurs voies, la pente transversale de la surface de la couche de
base et de la plate-forme doit être en règle générale symétrique et en forme de toit,
avec rupture de pente entre deux voies même dans les zones de courbes, d’appareils
de voie et de passages à niveau.
1.12 Si des géosynthétiques sont utilisés, leurs propriétés doivent répondre aux exigences
de la SN EN 132502.
Groupes de charges des voies
2.1 Les voies, distinction faite entre les nouvelles constructions (NC) et les projets de
maintenance (PM) selon le chiffre 1.2, sont classées en fonction de leur sollicitation
en tonnes-brutes par jour (TB/j) ou de la vitesse de projet (V) en groupes de charges
des voies conformément au tableau ci-après. Le critère déterminant est celui qui
débouche sur le groupe de charges des voies le plus élevé.
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
2.2 Groupes de charges des voies : nouvelle construction (NC) et projets de maintenance
(PM) :
3
Voir DE-OCF, annexe n° 4
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
3.6 La qualité des voies ferrées doit correspondre aux normes SN 670 110 / EN 134504.
Surface de la couche de base, couche d’imperméabilisation, couche de fondation et
plate-forme
4.1 Déformabilité
4.1.1 Les valeurs indicatives de déformabilité sont le module de déformation ME1 déterminé
au premier chargement par l’essai de charge statique avec plaque sur les roches
meubles conformément à la norme VSS 70 3174 ou la déflexion élastique retour d
mesurée sur la couche d’imperméabilisation bitumineuse avec la poutre de
Benkelman conformément à la norme VSS 70 3624.
4.1.2 Le déflectomètre à masse tombante légère (LFWD - Light Falling Weight
Deflectometer; diamètre de la plaque 30 cm; détermination du module dynamique de
déformation Evd) peut être utilisé pour déterminer la déformabilité. Concernant le
LFWD, les modalités d'exécution de l’essai avec le LFWD et l’exploitation des
mesures, il y a lieu de tenir compte de la norme VSS 70 3134. Lors de mesures, il faut
décrire le sol (classification) et, en particulier, dans le cas de sols fins il faut en plus
donner des indications relatives à la consistance.
4.1.3 Si la déformabilité est déterminée à l'aide d'un LFWD, l'évaluation doit être effectuée
par un spécialiste en géotechnique au moyen des valeurs exigées selon le sol pour le
module Evd qui reposent sur des valeurs d’expérience fiables. Ces valeurs requises
doivent être déterminées de façon à ce que les déformabilités correspondantes soient
comparables avec les valeurs-limites relatives à la valeur ME1, mentionnées au
chiffre 4.2.4.
4.1.4 Les normes VSS 40 5854 et VSS 70 3114 s’appliquent par analogie aux exigences
d’uniformité et aux méthodes de contrôle possibles.
4.2 Valeurs-limites de déformabilité
4.2.1 La déformabilité sur l’infrastructure doit être adaptée aux sollicitations de la
superstructure. Un surdimensionnement ou un sous-dimensionnement de
l’infrastructure entraîne des sollicitations trop élevées et un vieillissement anticipé de
la superstructure.
4.2.2 La rigidité de l’infrastructure doit être déterminée de manière que les sollicitations de
la superstructure ne dépassent pas les valeurs admissibles.
4.2.3 Indépendamment du groupe de charges des voies, la valeur ME1 sur la surface de la
couche de base ne doit pas dépasser 150 MN/m2 et la déflexion élastique retour d sur
la couche d’imperméabilisation bitumineuse ne doit pas être inférieure à 0,4 mm.
4
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
4.2.5 Les valeurs qui figurent dans le tableau doivent être prises en compte dans le
dimensionnement de l’infrastructure et sont valables immédiatement avant la pose du
ballast, c’est-à-dire après un éventuel passage de véhicules à pneus sur la surface
de la couche de base pendant la construction.
4.2.6 Si pour des projets de maintenance la surface de la couche de base est parcourue
par des véhicules à pneus ou par un finisseur, il y a lieu de respecter les valeurs des
exigences de déformabilité applicables aux nouvelles constructions.
4.2.7 Si la pose de traverses en béton est prévue sur les voies des groupes de charges
des voies NC4, PM3 et PM4, il faut respecter, sur la surface de la couche de base,
les valeurs minimales de déformabilité du groupe de charges des voies supérieur.
4.3 Couche d’imperméabilisation et couche de fondation
4.3.1 Les épaisseurs de la couche d’imperméabilisation et de la couche de fondation
doivent être dimensionnées ou fixées en fonction de la procédure de construction
(nouvelle construction ou projet de maintenance [cf. chiffre 1.2]), de la charge de la
voie, du type de superstructure (voie avec ou sans ballast, type de traverse etc.), de
la déformabilité du sol naturel, de l’effet du gel présumé et compte tenu des
exigences relatives à la construction et à l’exploitation.
4.3.2 Le tableau suivant indique, pour les voies ballastées, les épaisseurs de couches
minimales à respecter pour la couche d’imperméabilisation (S), la couche de
fondation (F) ou des combinaisons de ces dernières (S/F), des nouvelles
constructions et des projets de maintenance en fonction du groupe de charges des
voies, de la déformabilité sur la plate-forme, du matériau et des divers types de
construction :
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
Déformabilité
sur la Construction
charges des
Groupe de
plate-forme
Épaisseur
ME1 Matériau
voies
[MN/m2]
minimale
[cm]
S: couche d’imperméabilisation bitumineuse 71)
15 à 30 F: grave 40
NC1
S: couche d’imperméabilisation bitumineuse 71)
supérieure à 30 F: grave 25
S: couche d’imperméabilisation bitumineuse 71)
NC2 F: grave 25
supérieure à 15
NC3 S: couche d’imperméabilisation minérale 5
F: grave 25
S: couche d’imperméabilisation minérale 5
NC4 supérieure à 15 F: grave 20
F: grave 25
6à8 S/F: grave PSS 40
PM1
8 à 10 S/F: grave PSS 35
PM2
supérieure à 10 S/F: grave PSS 30
S/F: grave PSS 30
S: couche d’imperméabilisation minérale 5
6à8
F: grave 25
F: grave 30
PM3
S/F: grave PSS 30
S: couche d’imperméabilisation minérale 5
supérieure à 8
F: grave 20
F: grave 25
S/F: grave PSS 25
S: couche d’imperméabilisation minérale 5
PM4 au moins 6
F: grave 20
F: grave 20
1) dans le cas d’une couche d’imperméabilisation bitumineuse, l’expérience montre
qu’il est indiqué de poser entre la grave et la couche d’imperméabilisation une
couche de compensation de 3 cm d’épaisseur en granulés d’asphalte bitumineux
0/16 conforme à la SN EN 13108-85. Cela augmente l’épaisseur participante de la
couche d’imperméabilisation bitumineuse ainsi que l’élasticité de l’infrastructure.
4.3.3 Si le module de déformation ME1 sur la plate-forme est inférieur à 15 MN/m2 pour une
nouvelle construction ou à 6 MN/m2 pour un projet de maintenance, il faut prendre
des mesures d’amélioration de la plate-forme.
4.3.4 La couche d’imperméabilisation bitumineuse doit être composée d’enrobé bitumineux
de type AC RAIL 16 ou AC RAIL 22 conformément à la norme VSS 40 4305.
5
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
4.3.5 Afin d’éviter une trop grande rigidité de la surface de la couche de base, l’épaisseur
de la couche d’imperméabilisation bitumineuse doit être limitée à 10 cm au maximum.
4.3.6 Les couches d’imperméabilisation minérales doivent être formées d’une grave
0-16 mm bien graduée, qui contient un liant naturel argileux ou calcaire.
4.3.7 Pour les couches de fondation, il faut utiliser des graves 0/22 ou 0/45 conformément
aux SN 670 119-NA / SN EN 13242 / SN EN 132856. De telles graves doivent être
posées si les contraintes d’exploitation permettent de construire l’infrastructure en
plusieurs couches, ce qui est notamment la règle pour les nouvelles constructions.
4.3.8 Dans les projets de maintenance de voies existantes, lorsque, pour des raisons
d’exploitation, une seule couche peut être mise en place au lieu de deux, une grave
PSS doit être utilisée pour cette couche combinée de couche d’imperméabilisation et
de couche de fondation.
4.3.9 Le matériau appelé grave PSS pour des raisons historiques est une grave sans liant
résistante au gel, relativement imperméable, constituée d’agrégats minéraux solides,
durables et de granulométrie continue 0/32, qui doit répondre aux exigences des
SN 670 119-NA / SN EN 13242 / SN EN 132856, des SN 670 330-2 / SN EN 13286-
2/AC6, des SN EN 13286-476 ainsi que de la norme VSS 70 3216.
4.3.10 Sur une roche non altérée assurant la fonction filtrante (notamment résistante au gel),
on peut renoncer à la pose d’une couche d’imperméabilisation et d’une couche de
fondation.
4.3.11 En cas de données géotechniques spéciales, il faut prendre des mesures adéquates
qui peuvent entraîner une adaptation de la construction de l’infrastructure décrite au
chiffre 4.3.2. Cela peut être nécessaire par ex. pour un terrain à haute teneur en
éléments fins, en cas de risque de pression hydrostatique sous la couche
d’imperméabilisation, de haut niveau de la nappe phréatique, de niveau du lac
variable atteignant la couche de fondation ou de terrain très sensible aux tassements.
4.3.12 Les infrastructures qui, à cause de données géotechniques spéciales (cf. chiffre
4.3.11), diffèrent des constructions mentionnées au chiffre 4.3.2 doivent être
concertées suffisamment tôt avec l’OFT et dûment motivées.
4.3.13 La mise en place de couches en graves 0/22, 0/45 et grave PSS doit être contrôlée.
Les contrôles d’exécution des couches de graves et de grave PSS sont régis par la
norme VSS 40 5856.
4.4 Tolérances de construction
Les écarts admissibles par rapport aux cotes de projet sont de 3 cm pour la plate-
forme, de 2 cm pour la surface de la couche de base et de ± 1 cm pour une couche
d’imperméabilisation bitumineuse. Sous la latte de 3 m7, on peut tolérer des cuvettes
de 3 cm au maximum. Pour les surfaces de la couche de base bitumineuses, la
norme VSS 40 5256 est applicable.
6
Voir DE-OCF, annexe n° 3
7
Les lattes de 4 m ne doivent pas être utilisées pour les voies sous la ligne de contact.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
Gel
5.1 Généralités
Il y a lieu d’examiner des mesures de protection contre le gel au moins pour les
groupes de charges des voies NC1, NC2, NC3, PM1, PM2 et PM3 lorsque le terrain
se compose de sols de la catégorie G3 ou G4 conformément à la norme VSS 70 1408
et qu’en même temps, au moins l’une des conditions hydrologiques défavorables ci-
après est vérifiée :
– profondeur de tranchée de plus de 3 m (de l'arête supérieure du talus jusqu'au
niveau supérieur de la traverse),
– niveau déterminant de la nappe phréatique à moins de 2 m des traverses,
– eau sous pression dans le sol.
5.2 Dimensionnement de l’infrastructure en fonction du gel
La profondeur de gel dépend des conditions climatiques locales et des
caractéristiques thermiques des sols. Le paramètre de dimensionnement le plus
important est l’indice de gel de l’air selon la norme VSS 70 1408. La couche de
protection contre le gel doit être dimensionnée d’après des méthodes éprouvées
scientifiquement. Pour les lignes ferroviaires situées dans des régions où le climat
n’est pas extrême, on peut utiliser la méthode de dimensionnement ci-après,
simplifiée par rapport à celle utilisée dans la construction routière :
Épaisseur de comparaison : z f s d s f b db f k d k
Facteurs de correction :
– Ballast : fs 0,5 (0,8 en cas de conditions climatiques
locales favorables)
– couche d’imperméabilisation
bitumineuse : f b 0,7
– grave : f k 1,0
8
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
Drainage
6.1 En ce qui concerne les exigences et l’admissibilité d’un drainage conforme à la loi et
à l’ordonnance sur la protection des eaux, il est fait référence à la directive
« Evacuation des eaux des installations ferroviaires »9.
6.2 Un bon drainage qui fonctionne durablement est décisif pour une longue durée
d’utilisation de la voie. L’eau infiltrée dans l’infrastructure diminue les propriétés des
diverses couches qui sont importantes pour la diffusion des charges; elle peut,
conjointement à la sollicitation dynamique du trafic, conduire à un mélange des
couches de sol. Les matériaux de l’infrastructure peuvent, de ce fait, se trouver
mélangés et conduire à des remontées de fines dans le lit de ballast. Il faut donc
éviter le plus possible l’infiltration d’eau dans l’infrastructure, notamment en nivelant
autant que possible la surface de la couche de base avec une pente latérale
suffisante, en posant éventuellement une couche d’imperméabilisation bitumineuse
(cf. chiffre 4.3) et en captant le cas échéant l’eau de ruissellement latéral.
6.3 La SN 640 3409et les normes VSS 40 3509, 40 3539, 40 3579 et 40 3609 sont
applicables par analogie à la planification et à la construction des systèmes de
drainage.
6.4 Les talus, fossés, fossés de drainage, conduites ou combinaisons de ces types sont
des systèmes de drainage admis.
6.5 Les conduites de drainage doivent être prévues en règle générale si la voie ne passe
pas sur un remblai et si les eaux météoriques ne peuvent pas s’infiltrer sans dégâts
ou si les fossés ou les tranchées drainantes ne sont pas suffisamment efficaces.
6.6 Les systèmes de drainage doivent pouvoir être entretenus avec un minimum de
perturbation pour l’exploitation.
6.7 Les conduites qui passent sous la voie doivent être disposées à angle droit par
rapport à l’axe de la voie et en dehors des zones des appareils de voie.
6.8 Le sommet des conduites ferroviaires passant sous la voie doit se trouver à plus de
1,30 m en dessous de l’arête supérieure de la traverse. Pour les conduites
appartenant à des tiers, il y a lieu de respecter la norme VSS 71 2609.
6.9 L’infiltration des eaux évacuées des voies doit se faire en dehors de l’infrastructure de
sorte que cette dernière reste drainée durablement. Si ce n’est pas possible pour un
projet de maintenance (cf. chiffre 1.2) par manque de place, le maintien de la fonction
filtrante doit être garanti conformément au chiffre 7 entre le terrain en place et le
matériau drainant.
6.10 Pour un drainage par infiltration, une perméabilité suffisante du sol naturel doit être
prouvée (valeur k selon Darcy).
6.11 La pente latérale de la plate-forme et de la surface de la couche de base par rapport
à l’installation de drainage doit atteindre au moins:
5% en cas d’utilisation de terre,
3% en cas d’utilisation de matériaux appropriés et stabilisés ou d’une couche
d’imperméabilisation bitumineuse
Pour l’infrastructure rigide (par exemple en béton), le chiffre 2.5.2 de la DE 26.1 est
applicable.
9
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
6.12 Les tuyaux de drainage doivent être posés en règle générale avec une pente d’au
moins 5 ‰ et leur diamètre doit atteindre au moins 20 cm.
6.13 Les tuyaux de drainage (notamment les collecteurs) doivent être posés de manière
que leur sommet se trouve autant que possible en dessous de la profondeur de gel et
en tout cas en dessous de la couche de fondation.
Maintien de la fonction filtrante
Afin de réduire autant que possible le lessivage, l'érosion interne due à l’écoulement
des eaux et surtout les mélanges de couches de granulométrie différente dus aux
sollicitations dynamiques, les critères de filtre doivent être respectés dans les
surfaces-limites des couches conformément à la norme VSS 70 12510.
Remblais
8.1 Aménagement
8.1.1 La largeur de la surface de la couche de base doit être déterminée selon les critères
du génie civil (machines d’entretien) et les conditions locales (dévers de la voie,
pente latérale de la surface de la couche de base, etc.). Elle doit notamment être
définie de manière que la stabilité des flancs du ballast (inclinaison du talus hauteur
par largeur [H:B] = 2:3) reste garantie à tout moment.
8.1.2 Les nouveaux remblais doivent être pourvus d’un couronnement assez large pour
que la largeur requise de la surface de la couche de base soit garantie sans dispositif
de maintien de la banquette (voir chiffre 11).
8.1.3 La largeur de la banquette (cf. chiffre 1.1) devrait atteindre au moins 50 cm à partir du
pied du talus du profil théorique du lit de ballast.
8.1.4 Des élargissements supplémentaires peuvent résulter d’autres exigences
(praticabilité, espaces de sécurité conformément à la DE 18, etc.).
8.1.5 Les sommets des talus des remblais doivent être conçus de manière que le
personnel d’entretien puisse s’y mouvoir en sécurité.
8.2 Stabilité et aspects constructifs
8.2.1 Les remblais ferroviaires doivent être dimensionnés selon la SN 505 26710. La
vérification des remblais existants peut se faire sur la base de la série de normes
SN 505 26910. En ce qui concerne la sécurité sismique, il y a lieu de respecter en sus
la directive « Sécurité sismique des installations ferroviaires »10.
8.2.2 Les exigences à respecter relatives au compactage et à la déformabilité des
remblayages figurent dans la norme VSS 40 58510.
10
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
8.2.3 La pente des talus de remblai doit tenir compte des propriétés géotechniques du
matériau (terre ou roche). L’inclinaison du talus de terre ne doit pas dépasser le
rapport de 2:3. La stabilité doit être vérifiée.
8.2.4 Les remblayages sur les versants doivent être protégés de l’eau de pénétration par
des nattes de drainage étagées.
8.2.5 Si le niveau de la nappe phréatique est élevé, il faut aménager un drainage
superficiel arrêtant l’effet de capillarité et assurant la fonction filtrante entre le terrain
et le remblai.
8.2.6 Pour élargir un remblai, on formera des redans entre les anciennes et les nouvelles
parties. Si le matériau utilisé pour l’élargissement est moins perméable que le remblai
existant, il y a risque d’accumulation d’eau entre les deux parties. Pour l’éviter, l’eau
sera évacuée au moyen de couches drainantes appropriées.
8.2.7 Si les sollicitations d’un remblai augmentent (par ex. superstructure plus lourde, plus
grande densité du trafic, vitesse supérieure, etc.), il faut en vérifier la stabilité.
8.3 Surveillance et maintenance
8.3.1 En cas d’élargissement d’un remblai alors que la voie est en service pendant les
travaux de construction, la stabilité de ce dernier doit être surveillée par des moyens
appropriés.
8.3.2 Si la hauteur d’un talus dépasse 6 m, il faut examiner si sa maintenance requiert un
palier intermédiaire carrossable.
8.3.3 Les plantes sont interdites sur les talus lorsqu’elles portent atteinte à la sécurité de
l’exploitation ferroviaire ou du personnel chargé de l’entretien. La VSS 71 56011 doit
être respectée.
Tranchées
9.1 La pente du talus des tranchées doit tenir compte des propriétés géotechniques du
matériau (terre ou roche). L’inclinaison du talus de terre ne doit pas dépasser le
rapport de 2:3. Si ce rapport ne peut pas être respecté, la stabilité du talus doit être
vérifiée.
9.2 Il faut drainer par des mesures adéquates les coupes aquifères en pied de talus pour
éviter des lessivages, des marigots ainsi qu’un effet de barrage en cas de gel.
9.3 Le chiffre 8.2.3 est applicable par analogie.
11
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
Ouvrages de soutènement
10.1 Généralités
10.1.1 Il faut faire la distinction entre les ouvrages de soutènement rigides et flexibles. Les
ouvrages de soutènement rigides sont des constructions rigides en poussée et
déformation avec ou sans ancrage tels que murs-poids, murs de soutènement en L,
parois de palplanches et assimilés. Les ouvrages de soutènement flexibles sont des
éléments de construction de sol déformables tels que murs en caissons, corbeilles en
treillis empilées (gabions), clouages de sol et assimilés qui forment un massif mixte
autoportant par liaison des forces et déformations entre l’armature, les géotextiles, les
clous, les corbeilles en treillis ou les éléments en béton préfabriqué et le sol.
10.1.2 Les ouvrages de soutènement durables servant à la sécurisation du tracé ferroviaire
doivent être conçus de manière que les déformations et les déplacements du
soutènement qui peuvent entraîner des modifications défavorables de l’assiette de la
voie soient exclus.
10.1.3 Les ouvrages flexibles sont en règle générale inappropriés du fait de leur élasticité,
notamment pour les constructions durables sous la voie, et ne doivent pas être
employées.
10.1.4 Dans la zone de transmission des charges ferroviaires, dont la propagation à partir de
l’arête inférieure de l’extrémité de traverse peut être estimée par simplification à 45°
par rapport à l’horizontale, seuls les ouvrages de soutènement rigides sont autorisés.
10.1.5 Le dimensionnement des ouvrages de soutènement doit respecter les SN 505 260 à
505 26712. La vérification des ouvrages de soutènement existants doit respecter la
série de normes SN 505 26912. En ce qui concerne la sécurité sismique, il y a lieu de
respecter en sus la directive « Sécurité sismique des installations ferroviaires »12.
10.1.6 L’utilisation des tirants d’ancrage est régie par la directive de l’OFROU « Tirants
d’ancrage »12.
10.1.7 Pour empêcher une pression hydrostatique sur les ouvrages de soutènement, il faut
prévoir des mesures de drainage appropriées qui puissent être contrôlées et
entretenues durablement.
10.2 Ouvrages de soutènement rigides
10.2.1 Le calcul de la poussée des terres présumée pour le dimensionnement des ouvrages
de soutènement rigides se base entre autres sur leur rigidité, leur déplaçabilité, le
degré de compactage du remblayage et la proximité des voies en exploitation.
10.2.2 S’il faut admettre que la rupture active d’un ouvrage de soutènement rigide, en raison
de sa grande rigidité et/ou de son absence de déplaçabilité, ne pourra s’interrompre
que partiellement ou pas du tout, il faut le dimensionner en calculant une poussée
des terres majorée (au moins une valeur moyenne entre la poussée des terres active
et la poussée des terres au repos).
12
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
(DE 25)
Ouvrages de protection
12.1 Généralités
12.1.1 Il faut éviter autant que possible les dangers naturels par une optimisation du tracé.
12.1.2 La plate-forme de la voie doit être protégée autant que possible des dangers tels que
les chutes (chute de pierres et de blocs, éboulement, écroulement, chute de glace),
crues et laves torrentielles (remous, inondation, débordement de laves torrentielles,
épandage d’alluvions), formation d’affouillements (affouillements, érosion latérale),
avalanches (avalanches denses, avalanches poudreuses, reptation de la neige),
congères, glissements de terrain et pentes de fluage (glissements de terrain
permanents ou spontanés, coulées de terre), etc.
12.1.3 Des ouvrages de protection adéquats sont notamment les filets de protection contre
les chutes de pierres, paravalanches, digues de protection (digues de canalisation,
digues de retenue), recouvrements de falaise au moyen de grillages, enrochement de
protection contre l’érosion et assimilés.
12.1.4 La planification et la réalisation de structures porteuses en rapport avec des ouvrages
de protection contre les dangers naturels doivent se baser sur les normes suisses
relatives aux projets de structures porteuses SN 505 260 à 505 26713. La vérification
des ouvrages de protection existants doit respecter la série de normes SN 505 26913.
En ce qui concerne les actions, il y a lieu notamment de respecter la SN 505 261/113
et en ce qui concerne la sécurité sismique, il y a lieu de respecter en sus la directive
« Sécurité sismique des installations ferroviaires »13.
12.1.5 La planification des ouvrages de protection doit prendre pour base les risques liés
aux dangers naturels au sens d’une estimation des dangers aussi exacte que
possible, les recenser intégralement et les évaluer.
12.1.6 L’emplacement, la hauteur et la capacité d’absorption nécessaire des forces des
ouvrages de protection destinés à absorber les actions dues à des chutes doivent
être dimensionnés d’après des expertises ad hoc fondées sur les scénarios de chute
possibles, avec des calculs de trajectoire, compte tenu des propriétés du sol et des
aspects météorologiques.
12.2 Filets de protection contre les chutes de pierres
12.2.1 Les filets de protection contre les chutes de pierres doivent être planifiés et réalisés
dans le respect des « Bases de l'évaluation de la qualité des filets pare-pierres et
leurs fondations »13.
12.2.2 Seuls les filets de protection contre les chutes de pierres figurant sur la liste
« Répertoire des ouvrages de protection contre les chutes de pierres » de l’OFEV14
peuvent être utilisés.
13
Voir DE-OCF, annexe n° 3
14
Adaptée en permanence, cf. site Internet OFEV (www.bafu.admin.ch/homologation)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 25
(DE 25)
12.2.3 Les mortiers d’ancrage doivent être contrôlés et homologués et figurer sur la « Liste
des mortiers d’ancrage homologués » de l’OFEV15.
12.2.4 Les emplacements des filets de protection contre les chutes de pierres doivent être
choisis de manière que les parties se déformant en cas d’événement (par ex.
poteaux, filets) ne puissent en aucun cas empiéter sur le profil d’espace libre de la
voie ni toucher des parties des installations ferroviaires fixes (par ex. mâts de la ligne
de contact).
12.3 Digues de protection
12.3.1 La construction des digues de protection doit être conçue et dimensionnée en
fonction des exigences individuelles imposées par la situation.
12.3.2 Le talus amont des digues de retenue contre les chutes de pierres et de blocs doit
être sécurisé par des blocs et aussi pentu que possible afin d’éviter que des
matériaux passent par-dessus la digue.
12.4 Protection contre les affouillements
12.4.1 Lorsque se produisent des écoulements d’eau à vitesse élevée (env. v > 2 m/s), la
stabilité du radier dans le domaine de la fondation d’un ouvrage d’art (par ex. pont
ferroviaire) doit être vérifiée sous l’angle du risque d’érosion et, le cas échéant,
assurée au moyen d’une protection contre les affouillements.
12.4.2 Une protection contre les affouillements (un enrochement sur une couche-filtre
empêchant le lessivage d’éléments fins du terrain) doit être prévue contre la force
d’érosion de l’eau.
12.5 Avalanches
12.5.1 Les constructions anti-avalanches sont par exemple des ouvrages de stabilisation de
la neige et ouvrages à vent, des digues d’arrêt, de canalisation et de déviation, des
galeries, etc.
12.5.2 Pour les ouvrages de stabilisation de la neige dans les zones de décrochement
d’avalanches, il y a lieu de respecter la directive technique et l’aide à l’exécution
« Constructions d’ouvrages paravalanches dans la zone de décrochement »16.
12.5.3 Seuls les ouvrages de stabilisation de la neige figurant sur la « Liste des ouvrages
paravalanches homologués » de l’OFEV15 peuvent être utilisés.
12.5.4 Les mortiers d’ancrage doivent être contrôlés et homologués et figurer sur la « Liste
des mortiers d’ancrage homologués » de l’OFEV15.
15
Adaptée en permanence, cf. site Internet OFEV (www.bafu.admin.ch/homologation)
16
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 26
DE 26.1
1 Bases du projet
1.1 Principes
1.1.1 Il faut appliquer les normes suisses (SN) déterminantes ou les normes européennes
(SN EN) reprises dans les normes suisses pour planifier, calculer et réaliser des
ponts ferroviaires. Les SN EN ne peuvent être utilisées que conjointement avec les
annexes nationales. Les principes des codes UIC 7171, 774-31, 776-21 et 776-31
doivent également être respectés.
1.1.2 Les aménagements actuel et futur de la ligne déterminent les exigences relatives à
l’assise de la voie et à la résistance. Pour les ponts existants de la voie normale, la
classe de ligne détermine l’exigence minimale concernant la sécurité structurale.
1.1.3 Les dispositions de la SN 588 4691 et de la série de normes SN 505 2691 seront
observées pour la mise en service, la surveillance et l’entretien des ponts ferroviaires.
En ce qui concerne la sécurité sismique, il y a lieu de respecter en sus la directive
« Sécurité sismique des installations ferroviaires »1.
1.1.4 Des mesures particulières (terre de l’ouvrage, conducteur de retour du courant de
traction, isolation, etc.) seront prises pour protéger les ouvrages contre la corrosion
due aux courants vagabonds.
1.1.5 Les ponts doivent être conçus de manière à ce que les répercussions sur les
modifications de l’assiette de la voie ou la transmission de sollicitations
supplémentaires sur la voie soient réduites au minimum absolu. Le concept de la
structure du pont sera choisi de telle sorte que des appareils de dilatation des rails
ne soient nécessaires que pour les cas inévitables.
1.1.6 Pour les longs ponts à plusieurs travées, on disposera judicieusement les appuis
fixes et mobiles pour éviter autant que possible les appareils de dilatation ou pour
en minimiser le nombre.
1.1.7 Les culées et les joints de dilatation seront disposés autant que possible en
alignement. Aucune voie ne doit être posée sur les joints longitudinaux.
1.1.8 Les extrémités des tabliers doivent être aussi compactes que possible et les appuis
disposés de telle sorte que les mouvements de l’arête supérieure de l’extrémité des
tabliers dus aux sollicitations tels que trafic, température, fluage et retrait,
déformation de l'infrastructure, etc., restent aussi faibles que possible et ne soient
possibles pour l’essentiel que dans la direction de l'axe de la voie.
1.1.9 En règle générale, les ponts doivent être conçus de manière à pouvoir poser le
même système de voie que dans les zones adjacentes.
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 26
(DE 26.1)
Plan de roulement
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 26
(DE 26.1)
3
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 26
(DE 26.1)
1.4.5 D'autres indications pour déterminer la longueur de dilatation admissible figurent dans
la norme SN EN 1991-2:20034 (ch. 6.5.4 et annexe G) ou dans le rapport technique
CEN TR 17231:2018/Annexe D4.
2 Construction
2.1 Infrastructure
2.1.1 Les caractéristiques du sol seront déterminées pour les fondations des infrastructures
des ponts (culées, parois et piliers).
2.1.2 Les remblayages situés derrière les culées et les murs de soutènement seront
compactés afin de limiter au minimum les tassements de la voie.
4
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 26
(DE 26.1)
2.3.4 Dans des cas isolés justifiés, en particulier dans le cas d’installations existantes
faisant l’objet de mesures d'entretien (renouvellement, adaptation, transformation
ou extension), l'OFT peut autoriser la pose de voies sans ballast si les adaptations
des voies ballastées rendues nécessaires sur les parties d’ouvrage existantes
entraîneraient des dépenses excessives.
2.3.5 Les exigences pour ces ponts sont généralement plus strictes et doivent être
définies à un stade précoce (dès la phase de conception) en concertation avec
l'OFT, en tenant compte du type de voie utilisé.
2.3.6 Pour des pentes longitudinales de plus de 70 ‰ , des dispositions constructives
empêchant le glissement du ballast doivent être prévues.
2.3.7 En règle générale une séparation du lit de ballast doit être prévue au droit des
appareils de dilation. La continuité de la portance et de la stabilité de la voie ne doit
pas en être altérée. Il faut éviter les appareils de dilatation dans les courbes. Ces
appareils sont traités comme point fixe selon les DE-OCF ad. Art 17, DE 17,
ch. 2.1.3, pour la détermination de la vitesse admissible.
2.3.8 Dans la zone d’influence de ponts, la pose d’appareils de voie doit être évitée à cause
des efforts supplémentaires agissant sur la superstructure de la voie à ces endroits.
La zone d’influence mesure 40 % de la longueur de la superstructure du pont mesurée
entre son centre de mouvement et l’extrémité de l’avant-pont (longueur de dilatation).
Dans des cas isolés justifiés, l’OFT peut approuver la pose de branchements dans la
zone d’influence de ponts.
2.3.9 Vu la faiblesse de l’influence des ponts en béton dont la longueur de dilatation ne
dépasse pas 30 m, des ponts métalliques dont la longueur de dilatation ne dépasse
pas 20 m et des ponts intégraux (structures à portiques et ponts en maçonnerie sans
dalle continue), des appareils de voie peuvent être posés dans la zone d’influence de
ce type de ponts.
2.3.10 Les soudures aluminothermiques, les joints isolants collés et les joints éclissés des
voies avec des rails Vignol doivent être si possible placés à plus de 10 m, mais à au
moins 4 m, des extrémités de pont.
2.4 Transitions
2.4.1 Les transitions doivent être conçues de manière à obtenir un passage le plus continu
possible entre la surface de la couche de base et la superstructure du pont.
2.4.2 Les tabliers de pont doivent en règle générale être conçus perpendiculairement à
l’axe de la voie.
2.4.3 Dans le cas de ponts biais, on créera des extrémités perpendiculaires à l’axe de la
voie au moyen d’un bloc de matériau insensible aux tassements (p. ex. béton de
remplissage, béton maigre ou béton caverneux) réalisé entre la culée et le remblai.
Le matériau de remplissage doit être mis en place depuis le terrain en place ou
l’horizon de fondation jusqu’à la face supérieure de la superstructure du pont. Là où
la mise en place d’un bloc de matériau insensible aux tassements n’est pas possible,
des dalles de transition peuvent exceptionnellement être mises en place.
2.4.4 On accordera une attention particulière à la stabilisation latérale du ballast aux
transitions entre le pont et la pleine voie.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 26
(DE 26.1)
DE 26.2
1.3 La pose de contre-rails est particulièrement indiquée pour tous les ponts dont les
structures porteuses pourraient être endommagées par les conséquences d’un
déraillement (par exemple pont en treillis avec tablier inférieur, pont arc avec sous-
tirant, etc.).
1.4 Les ponts métalliques avec voie sans ballast et d’une longueur supérieure à 10 m
seront pourvus d’un platelage serré en traverses (traverses porteuses et traverses de
remplissage intercalées) et de contre-rails.
1.4.1 Les traverses de remplissage doivent être reliées par au moins quatre solides
fixations aux rails de roulement et contre-rails.
1.4.2 On peut renoncer à la fixation aux rails de roulement ou aux contre-rails des
traverses de remplissage en bois si elles sont posées sur les mêmes éléments
porteurs que les traverses porteuses et si leur niveau supérieur n’est pas inférieur de
plus de 2 cm à celui des traverses porteuses.
1.4.3 En règle générale, les contre-rails sont fixés sur chaque traverse porteuse.
5
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 26
(DE 26.2)
1.5 Pour les nouveaux ponts avec des parties de la structure porteuse principale situées
au-dessus de la voie (p. ex. : ponts en treillis, ponts bow-string, ponts en auge), il faut
protéger la structure porteuse d’un choc direct par des bordures massives. Les
exigences relatives à ces bordures découlent en principe des dispositions relatives
aux bordures guide selon l’Annexe n° 1 aux DE-OCF. Les éléments porteurs dont la
distance à l’axe de la voie est inférieure à la distance minimale selon l’Annexe n° 1
aux DE-OCF, ch. 6, doivent être conçus de manière robuste et dimensionnés pour les
actions à fixer en accord avec l’autorité de surveillance.
2 Pose des contre-rails
2.1 Les contre-rails peuvent être disposés à l’intérieur de la voie ou à l’extérieur; sur les
ponts à voies multiples, les contre-rails seront disposés de la manière suivante :
– pour les voies non ballastées sur ponts en acier, à côté de chaque rail de
roulement;
– pour les voies avec ballast, en règle générale uniquement aux voies extérieures et,
s’il n’y a qu’un seul contre-rail, le long du rail intérieur en cas de contre-rail
intérieur et le long du rail extérieur en cas de contre-rail extérieur.
DE 27.1
1 Nouvelles constructions
1.1 Lors de nouvelles constructions, il faut prévoir des distances de sécurité suffisantes
entre la voie et les éléments d’ouvrage porteurs. Les distances de sécurité sont
déterminées en fonction des éléments de tracé, de la vitesse de circulation des trains,
de l’emplacement des appareils et des traversées de voie, du type et de l’utilisation
de l’ouvrage ainsi que des mesures de protection prévues entre la voie et l’ouvrage.
1.2 Les éléments d’ouvrage porteurs à courte distance du chemin de fer doivent avoir
une résistance appropriée par rapport aux actions accidentelles provenant de chocs
de véhicules ferroviaires.
1.3 L’annexe n° 1 des DE-OCF contient des indications concernant les distances de
sécurité, les mesures de protection et les forces dues aux chocs.
DE 27.2 et DE 27.3
1 Constructions existantes
1.2 En principe, les mesures de protection proportionnées doivent être définies sur la
base d’une analyse de risque selon le Code UIC 777-2 « Constructions situées au-
dessus de voies ferrées - Dispositions constructives dans la zone des voies »1. Pour
l’analyse de risque, il convient d’observer les indications mentionnées dans l’annexe
n° 1 aux DE-OCF.
1.3 Pour des ponts routiers au-dessus de lignes ferroviaires à voie unique ou à voies
multiples, la proportionnalité des mesures de protection peut être définie à l’aide du
guide OFT/CFF Evaluation des risques de chocs dans le cas d’ouvrages nouveaux et
existants.
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 27
DE 27.4
1 Les barrières de sécurité pouvant retenir les véhicules routiers sortant de la chaussée
et les pertes de chargement doivent être ordonnées selon les dispositions de la SN
640 5602 et la norme VSS 40 5612 resp. selon la norme VSS 71 2532.
2 Sur les ponts routiers enjambant des voies ferrées, il faut fixer les mesures de
protection nécessaires en fonction des risques. La nécessité de dispositif de retenue
de véhicules ainsi que le niveau minimum de retenue requis doivent être déterminés
selon le guide de l’OFT « Mesures de protection passive sur les ponts routiers
enjambant des voies ferrées »2.
3 Pour les places de parcs et les surfaces de circulation semblables qui bordent des
voies avec circulation de trains, il faut placer des barrières de sécurité ou d’autres
obstacles efficaces.
DE 27.5
1 Des mesures de sécurité particulières ainsi que des distances verticales de sécurité
seront prises en compte pour la construction et l’exploitation d’installations de
transport par conduites sises à proximité d’un chemin de fer (≤ 20 m).
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
3
RS 746.12
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 28
DE 28.1
1 Conditions
1.1 Généralités
Les articles 12 et 13 impliquent les conditions suivantes :
1.1.1 La géométrie de la section du tunnel doit, en tout temps, répondre aux exigences de
l'exploitation.
1.1.2 En règle générale, les tunnels et les galeries doivent être équipés de panneaux
hectométriques. La position des voies et des branchements sera indiquée par des
repères durables.
1.1.3 Un chemin avec une surface plane et dépourvue d’obstacles doit être réalisé le long
du parement du tunnel, compte tenu des exigences du DE-OCF ad art. 28, DE 28.1,
ch. 2.
(DE 28.1)
1.4 Ventilation
Pendant l'exploitation ferroviaire et la durée des travaux d’entretien, les tunnels ainsi
que les gares et stations souterraines doivent être alimentés avec une quantité
suffisante d’air frais.
DE 28.2
(DE 28.2)
1.7 Pour les tunnels existants qui ne respectent pas ces exigences, il faut prévoir des
mesures spécifiques si la protection du personnel d’intervention dans le tunnel l’exige
(mesures techniques, d’exploitation et d’organisation, prises seules ou combinées).
1.8 On ne peut renoncer à des niches que s’il est possible de prouver :
- qu’un espace de sécurité suffisant est disponible entre les voies et le parement du
tunnel,
- que la sécurité du personnel peut être garantie avec des mesures techniques,
d’exploitation et d’organisation et
- que les restrictions d’exploitation nécessaires pour les contrôles et le petit
entretien de tunnels non équipés de niches ne réduisent pas de manière
significative la disponibilité de la ligne en comparaison avec un tunnel équipé de
niches.
1.9 Pour les tunnels non équipés de niches et les tunnels où l’espacement des niches ne
correspond pas aux exigences, il faut garantir que le personnel qui intervient dans le
tunnel en soit informé. En règle générale, un panneau avec l’information
correspondante doit être placé à chaque accès au tunnel.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 29
DE 29
VOIE NORMALE
DE 31
1.2 Les règlements ferroviaires ou les normes et cahiers des charges correspondants
ayant un caractère conceptuel doivent être soumis à l’Office fédéral des transports
(OFT) lorsqu’ils sont promulgués ou modifiés. Dans la mesure où ces règlements ou
leurs modifications concernent des domaines ayant un impact sur la sécurité, qui sont
réglés dans les présentes DE-OCF, ils doivent être approuvés par l’OFT.
VOIE NORMALE
(DE 31)
2.1 Actions maximales liées aux véhicules (voir aussi art. 47, al. 1, OCF et DE 47.1)
Verticalement :
- Charge d’essieu statique Code UIC 7001 : 20.0 t pour classe de tronçon C
22.5 t pour classe de tronçon D
- Charge de roue quasi-statique Qqst max = 145 kN (Code UIC 5181)
- Charge de roue dynamique Qqst dyn = 200 kN (Code UIC 5181)
- Valeurs de pointe en cas d’irrégularités sur la roue ou sur le rail,
(chocs) Qmax bis 350 kN (ERRI D 1701)
Horizontalement :
P
Force de ripage des trains de roues (Y )max 2m 10 [kN]
3
P = charge d’essieu statique
α = 0,85 valeur normale pour l’application générale
α = 1,0 valeur dérogatoire, des études spéciales
sont nécessaires suivant la construction de
la voie
Dans la zone des cœurs d’aiguillage (env. longueur des contre-rails), une
force maximale de ripage de ΣYmax 2m = 25 + P/3 (valeur de pointe) peut
être admise du fait de la plus grande rigidité du cadre des aiguillages.
Force de guidage horizontale sur la roue
quasi-statique (Yqst)max valeur limite en cas normal 60 kN (1)
valeur limite maximale 70 kN
maximale (pointes) Ymax 120 – 140 kN
(p.ex. contre-rail)
Des études de cas spécifiques sont nécessaires lorsque les rayons de
courbure ont une valeur R < 250 m.
(1) Pour les rayons 250 m ≤ R < 400 m, la valeur-limite en cas normal varie
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE NORMALE
(DE 31)
VOIE NORMALE
(DE 31)
VOIE NORMALE
(DE 31)
4.1 La superstructure de la voie doit avoir une résistance et une stabilité suffisante pour
absorber en toute sécurité les forces/contraintes produites par toutes les
configurations d’exploitation (voir ch. 2) entre le véhicule et la voie ainsi que les
forces longitudinales induites dans les rails.
4.2 Une vérification structurale (voir aussi l’art. 47 de l’ordonnance du 23 novembre 1983;
OCF) est nécessaire dans les cas suivants :
- lors de l’introduction de nouveaux véhicules présentant une charge d’essieu ne
correspondant pas à la classe de tronçon selon le Code UIC 7002;
- lors de l’application de modes de construction de voies nouveaux ou modifiés;
- lors de dépassements des limites de charge selon ch. 2.
4.3 En règle générale, dans des conditions ne présentant pas de discontinuités, les
justifications seront apportées d’après la méthode de calcul « Zimmermann », c’est-à-
dire selon le modèle de transformation de la voie à longrines transversales en une
poutre idéalisée, de longueur infinie, posée sur une infrastructure élastique
(«longrine longitudinale»). La flexibilité de la voie (infrastructure et superstructure
avec tous les éléments élastiques) est définie à l’aide du « module de réaction du lit
de ballast » C [N/mm3].
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE NORMALE
(DE 31)
- Déflexion du rail : 𝑦
- Moment de flexion : 𝑀
- Force d’appui : 𝑆 𝑏𝐶𝑎𝑦
- Largeur de la longrine longitudinale : 𝑏
4.4 En général, les contraintes de flexion en traction disponibles agissant au milieu des
patins de rails, admissibles comme contraintes d’exploitation du fait de la résistance
des rails à la fatigue et compte tenu de la sous-contrainte résultant du soudage sans
joints s’élèvent à
σDadm max = 200 N/mm2.
lorsque ces rails sont en acier de qualité R 260 et que leur profil est du type 54E2,
54E6, 60E1 et 60E2.
3
Pour des traverses non rectangulaires, il faut consulter l’OFT pour déterminer b.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE NORMALE
(DE 31)
5.1 Principes
La construction du panneau de voie doit être suffisamment résistante, en ce qui
concerne la géométrie de la voie, la charge (charge d’essieu) et compte tenu de l’état
de l’assiette de la voie, pour pouvoir absorber les forces et les charges indiquées au
ch. 2 sans qu’il s’ensuive des déformations de la voie (écrasement, déjettement,
soulèvement) susceptibles de provoquer des déraillements.
La voie sans joints est un système exigeant ayant une grande incidence sur la
sécurité; elle doit donc être posée, entretenue et surveillée par du personnel
spécialement formé à cet effet.
En règle générale, ce type de voie ne peut être utilisé qu’en tronçons posés sur des
infrastructures stables et résistantes. Lorsque ces conditions ne sont pas satisfaites, il
est nécessaire de procéder à des investigations et de mettre en œuvre des mesures
spéciales afin de garantir la stabilité de l’assiette de la voie.
4
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE NORMALE
(DE 31)
5.2.3 La voie sans joints est considérée comme stable quand la condition suivante est
remplie :
Tmax = TN + ∆Tt + ∆Tv < ∆Tadm + TN
Tmax = température locale maximale déterminante
TN = température neutre
∆Tt = variation de la température des rails à prendre en compte
(en général 40 °C, voir ch. 2.3)
∆Tv = autres facteurs à prendre en compte (forces de freinage, secteur
d’influence de ponts), convertis en °C
∆Tadm = élévation admise de la température selon modèle de
simulation, voir ch. 5.3 et 5.4
Tb max = température maximale instable de déjettement
au-dessus de TN (*), à laquelle la voie se voile/se déforme sans
action extérieure
Tb min = température stable de déjettement au-dessus de TN (*)
(*) ou l’état des forces correspondant à l’élévation de la
température
5
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE NORMALE
(DE 31)
Cas 1
Elévation de température
Si T ≥ 20 °C
Tbmax
alors Tadm = Tb,min + 0,25T
Tbmin Constructions résistantes sur un lit
de ballast bien stabilisé
Cas 2
Elévation de température
Si 5 °C ≤ T < 20 °C
alors Tadm = Tb,min
Tbmax Si 0 °C ≤ T < 5 °C
Tbmin alors Tadm = Tb,min – 5 °C
Voie stable sans réserves
TN
Ripage latéral (*)
Cas 3
Elévation de température
VOIE NORMALE
(DE 31)
6
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE NORMALE
(DE 31)
7
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE NORMALE
(DE 31)
9.1 Suivant le mode de construction choisi, les systèmes de voie sans ballast peuvent
être utilisés dans des tunnels de plus de 1000 m de long environ présentant des
conditions géologiques stables, pour autant qu’une forme ou un support de ce type,
suffisamment résistant et exempt de tassement ou de déformation à long terme, soit
garanti.
L’application de systèmes de voie sans ballast à l’extérieur de tunnels ou sur des
ponts requiert des études spéciales et doivent être concertées suffisamment tôt avec
l’OFT et dûment justifiées.
Les conditions dynamiques défavorables des constructions transitoires et leur
longueur doivent être considérées lors de l’évaluation de systèmes de voie sans
ballast en ce qui concerne les frais d’entretien. Ces constructions sont traitées
comme point fixe selon les DE-OCF ad art. 17, DE 17, ch. 2.1.3, pour la
détermination de la vitesse admissible.
9.2 Le dimensionnement et la conception de systèmes de voie sans ballast ainsi que les
transitions vers une superstructure avec ballast de même que les transitions entre
différents systèmes de voie sans ballast doit en principe respecter les normes suisses
(SN) correspondantes. Les exigences à respecter sont fixés dans la norme SN EN
164328.
9.3 Afin d’éviter des effets négatifs, sous forme de forces longitudinales causées par des
fortes variations locales de températures des rails, les transitions doivent généralement
être situées dans le tunnel à au moins 60 à 100 m de distance du portail du tunnel.
9.4 Lors de la pose de systèmes de voie sans ballast sur des systèmes d’absorption des
forces par des appuis élastiques, les déformations de la voie chargée ne doivent pas
excéder les amplitudes découlant des valeurs-limites des éléments du tracé (voir DE-
OCF ad art. 17).
Les torsions finales des dalles porteuses posées sur des appuis élastiques ne doivent
pas excéder 0,3 ‰ dans le cas chargé.
8
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE NORMALE
(DE 31)
11.1 Dans la zone des passages à niveau, la superstructure de la voie doit présenter des
caractéristiques de déformation horizontale et verticale comparables à celles de la
voie à laquelle elle est raccordée.
11.2 Dans la zone des voies, le revêtement routier doit présenter, outre une résistance
suffisante, une rugosité répondant aux exigences locales de la route et être résistant
à l’usure.
11.4 L’eau provenant du revêtement routier ou des ornières de guidage ne doit pas être
dirigée dans le lit du ballast.
11.5 Les ornières de guidage ménagées dans le revêtement routier doivent permettre le
passage libre des profils et des boudins des roues des véhicules ferroviaires.
Valeur-limite minimale :
- largeur de l’ornière 45 mm (pour un écartement de 1435 mm,
surécartement supplémentaire
éventuel dans l’alignement intérieur)
- profondeur de l’ornière 40 mm
11.6 La configuration technique des ornières de guidage doit garantir que leurs
dimensions fixées soient durablement préservées.
11.7 En règle générale, le remplissage des ornières de guidage par des matières
élastiques en vue d’éviter les risques d’accident de véhicules à deux roues ne peut
être utilisé que sur des voies de manœuvre et de raccordement. Sur les voies de
circulation, ces remplissages ne peuvent généralement être utilisés qu'à faible vitesse
et à faible charge.
Lors de procédures d’homologation de série ou d’approbation des plans, il faut
prouver que le remplissage par des matières élastiques permet le passage sécurisé
des boudins des véhicules ferroviaires et qu’il n’empiète donc pas sur le gabarit limite
des obstacles selon les DE-OCF ad art. 18.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE NORMALE
(DE 31)
12.1 Lors de l'utilisation des éléments élastiques les codes UIC IRS 70713-19 et UIC 719-19
ainsi que la norme SN EN 167309 doivent être respectés.
12.2 Pour les semelles sous traverses avec un module de réaction statique ≤ 0,25 N/mm3
(définition selon la norme SN EN 167309, ch. 5.3.2) l’aptitude à l’emploi doit être
vérifiée à l’aide d’un test de laboratoire conformément au ch. 5.5.3 et à l’annexe L de
la norme SN EN 167309.
12.3 Les éléments élastiques comme les tapis sous ballast, les semelles sous traverses,
les semelles de rail ou autres éléments similaires doivent être choisis et harmonisés
entre eux de manière à exclure une déstabilisation du lit de ballast.
12.4 La déflexion avec un poids par essieu de 20 t ne doit généralement pas dépasser
plus de 2 mm environ.
12.5 Les transitions entre différentes rigidités de la voie doivent, dans la mesure du
possible, être aménagées de manière continue. Le changement brusque de déflexion
ne doit pas dépasser 0,5 mm et les longueurs des différents niveaux doivent être
adaptées à la vitesse admise.
12.6 Les tapis sous ballast doivent toujours se terminer en angle droit par rapport à l’axe
de la voie.
12.7 Si des tapis sous ballast sont utilisés comme protection contre des vibrations, il faut
veiller à ce que l’infrastructure dispose d’une impédance contraire suffisamment
importante.
9
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE MÉTRIQUE
DE 31
1 Généralités
Les prescriptions des DE-OCF ad art. 31, voie normale, DE 31 s’appliquent par
analogie à la voie métrique, sauf indication contraire ci-dessous.
5.1 Principes
5.1.1 Les effets des voies soudées sans joints et des aiguillages de la voie métrique, lorsque
le rayon R ≥ 200 m et dans des conditions comparables, sont à peu près les mêmes
que pour la voie normale (voir DE-OCF ad art. 31, voie normale, DE 31, ch. 5).
Les conditions topographiques des chemins de fer à voie métrique exigent toutefois
que des voies sans joints soient utilisées de manière sûre et économique même pour
des rayons nettement plus faibles. Le principe applicable aux grands rayons, selon
lequel le panneau de la voie est solidement ancré dans le lit de ballast et
pratiquement que des mouvements élastiques se produisent, ne peut plus être
considéré comme valable dans de telles conditions.
1
RS 742.141.1
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE MÉTRIQUE
(DE 31)
Lorsque le chemin de fer à voie métrique comporte des voies sans joints de faible
rayon de l’ordre de R < 200 m, on admet intentionnellement un mouvement latéral du
panneau de la voie, limité et thermosensible, appelé respiration de la voie en courbe,
à condition de prendre des mesures spéciales.
Les principes mentionnés dans les DE-OCF ad art. 31, voie normale, DE 31, ch. 5
s’appliquent donc à la voie métrique avec les exceptions suivantes :
- Les charges de la voie mentionnées dans les DE-OCF ad art. 31, voie normale,
DE 31, ch. 2, ne sont pas valables pour la voie métrique.
- Suivant le type de superstructure de la voie, le concept de sécurité des DE-OCF
ad art. 31, voie normale, DE 31, ch. 5.4 n’est pas généralement impératif pour la
voie métrique dans le domaine des rayons faibles R < 200 m.
5.1.2 La respiration de la voie en courbe n’est admissible que dans les conditions
suivantes :
5.1.2.1 La respiration de la voie en courbe ne doit pas entraver la viabilité des voies à la
vitesse prescrite.
5.1.2.2 La respiration de la voie en courbe ne doit pas se produire brusquement lorsque le
rail atteint une température déterminée. Les zones du passage de la température
critique au déjettement brusque (voir figures du concept de sécurité sous ch. 5.4.1 et
5.4.2) doivent être évitées en fonction de la construction de la voie.
5.1.2.3 Les ripages latéraux dus aux variations de température doivent pouvoir se
développer en continu sur toute la longueur de l’arc ou de la section avec des valeurs
à peu près stables. Les défauts locaux de la géométrie de la voie doivent être évitées
durablement par le façonnage réglementaire de flancs de ballast et de lit de ballast et
en plus, si nécessaire, par une rigidité plus élevée du panneau de la voie.
5.1.2.4 Les points fixes tels que les ponts, passages à niveau, branchements en courbe etc.
demandent autant que possible des mesures spéciales propres à empêcher la
formation de défauts locaux de la géométrie de la voie. S’il n’est pas possible de les
exclure, il faut ordonner la pose d’une voie éclissée.
5.1.2.5 Les forces de ripage de la voie exercées par les véhicules ne doivent entraîner
aucune déformation supplémentaire irréversible du lit de ballast partiellement
déstabilisé par la respiration de la voie en courbe.
5.1.2.6 Pour évaluer la stabilité de l’assiette de la voie, il est nécessaire d’avoir des
connaissances à long terme des spécificités locales. Il faut notamment connaître les
valeurs maximales locales de la température de la voie et la température de
neutralisation de la voie en place.
5.1.2.7 Une surveillance suffisante de l’assiette de la voie doit être garantie, afin de pouvoir
constater à temps toute irrégularité éventuelle ou formation d’erreurs de position
localisées et de les éliminer au moyen de mesures adéquates.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE MÉTRIQUE
(DE 31)
5.1.2.8 Les indications de la figure représentée sous ch. 5.3 ont valeur de recommandations
(valeurs indicatives) pour déterminer l’augmentation de la température de la voie
maximale admissible ∆Tmax adm par rapport à la température de neutralisation TN.
Suivant le type de superstructure, la résistance au ripage latéral et le rayon, on peut
en déduire, par combinaison avec la température de neutralisation locale effective,
jusqu’à quelle température de la voie TS la respiration de la voie en courbe ne
dépassera probablement pas la valeur d’environ 20 mm.
On applique la formule suivante
TSadm ≤ ∆Tmax + TN où :
TSadm [°C] - valeur maximale de la température
de la voie admissible
∆Tmax [°C] - montée de température du rail au dessus de TN,
voir figure de la ch. 5.3
TN [°C] - température de neutralisation effective de la
section en présence
VOIE MÉTRIQUE
(DE 31)
50
45
40
dT max adm par rapport à T N [°C]
35
T 30
25
20
15
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350
RRL = résistance au ripage latéral de la voie en kN/m’ (force par mètre linéaire de
voie)
La résistance au ripage latéral correspond à la force, calculée en fonction du
travelage sur une longueur de voie de 1 m, qui est nécessaire pour déplacer une
traverse détachée du panneau de la voie de 2 mm lorsque le lit de ballast n’a pas été
consolidé.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 31
VOIE MÉTRIQUE
(DE 31)
c.-à-d.
température
TN
ripage latéral (*)
d’environ 10 cm.
Cet état est comparable avec
ΔT env. 30 – 31° C le déjettement, il ne doit donc
c.-à-d. Tsmax = 55° C pas se produire c.-à-d.
∆Tadm ≤ env. 30°C
TN TSmax = 55°C.
ripage latéral (*)
état sans respiration de la voie
en courbe
TN
ripage latéral (*)
VOIE NORMALE
DE 32.1
1 Les appareils de voie seront aménagés de manière que les voies de circulation aient
un tracé favorable à la dynamique du roulement et ne nécessitent guère d'entretien.
Leur comportement à la déformation doit correspondre le plus possible à celui de la
voie.
3 Les traversées-jonctions et les traversées de voie seront évitées sur les voies de
circulation. Pour les vitesses supérieures à 125 km/h et pour les croisements avec
une inclinaison plus plate que 1:9, il faut utiliser dans les voies de circulation des
cœurs doubles à pointes mobiles. Les inclinaisons plus fortes que 1:8 doivent être
évitées dans les voies de circulation.
4 La géométrie des appareils de voies est régie en fonction des vitesses nécessaires
pour l’exploitation selon les DE-OCF ad art. 17, DE 17, chiffre 6.
5 Les pointes des cœurs et des lames des appareils de voies doivent être équipées de
dispositifs mécaniques de renversement et de verrouillage.
6 Dispositif de guidage
Les dimensions des appareils de voies doivent correspondre aux valeurs suivantes :
Les surécartements des rails dans les branchements en courbe sont traités
dans les DE-OCF ad art. 16, DE 16.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 32
VOIE MÉTRIQUE
DE 32.1
1 Les appareils de voie seront aménagés de manière que les voies de circulation aient
un tracé favorable pour la marche des véhicules et ne nécessitent guère d'entretien.
Leur comportement à la déformation doit correspondre le plus possible à celui de la
voie. Les différents éléments de la voie doivent être pris en considération lors du
choix du profil du rail, de la fixation et du type des traverses.
3 Compte tenu des normes spécifiques de construction des voies, la géométrie des
appareils de voies dépend :
– des vitesses nécessaires sur le plan de l'exploitation, et
– des valeurs-limites données par la dynamique du mouvement des véhicules
conformément aux DE-OCF ad art. 17, DE 17.
6 Les appareils de voie en courbe devront pouvoir être construits en utilisant les pièces
des formes fondamentales.
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 32
VOIE MÉTRIQUE
(DE 32.1)
7 Dispositifs de guidage
7.1 Un guidage impeccable des essieux est obtenu par l'agencement approprié des
changements, des cœurs d’aiguillage et des contre-rails des aiguillages.
7.2 A long terme, un passage progressif à des essieux et des caractéristiques d’appareils
de voie unifiés au sens de la réglementation R RTE 29500 « Standardisation Essieux
et branchements, Voie métrique »2 de l’UTP est nécessaire. Ceci revient à tendre vers
une généralisation du type d’ appareils de voie « a » (à condition que les véhicules
soient équipées d’essieu « A »). (Pour les voies des tramways ou des chemins de fer
ayant des conditions semblables aux tramways : voir chiffre 4.)
Si cela ne devait pas être possible en raison des dimensions des essieux, il faut
employer des appareils de voie de type « b » (essieu « B », cf. DE-OCF ad art. 51,
DE 51) jusqu'à l’achèvement de l’équipement en essieux de type « A » (cf. DE-OCF
ad art. 51, DE 51).
Conditions :
L’emploi d’appareils de voie de type « b » n’est possible qu’après / à l'occasion de
l’introduction des essieux « B »;
L’emploi d’appareils de voie de type « a » n’est possible qu’après / à l'occasion de
l’introduction des essieux « A »;
Ordre chronologique d’introduction (si nécessaire) des équipements suivants :
essieu « B » → branchement « b » → essieu « A » → branchement « a »
Les modifications d’appareils de voie peuvent se faire par le remplacement complet
de l’appareil de voie ou en remplaçant le cœur d'aiguillage et/ou les contre-rails. Le
cas échéant, une modification constructive d’éléments d’appareils de voie existants
est possible.
Les véhicules de service équipés d’un essieu « C » peuvent circuler en principe sur
tous les types d’appareils de voie. Chaque entreprise ferroviaire est toutefois obligée,
avant d’utiliser de tels véhicules, de vérifier les conditions en présence.
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 32
VOIE MÉTRIQUE
(DE 32.1)
plan de
mesure de
la voie
Sh
VOIE MÉTRIQUE
(DE 32.1)
– Ecartement de la voie s
condition : s > écartement de l’essieu Sm
Le tableau ci-après contient les valeurs déterminantes pour les appareils de voie de
type « a » et « b ».
3
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 32
VOIE MÉTRIQUE
(DE 32.1)
DE 33.1
1 Dimensionnement
Les éléments de construction du système crémaillère/superstructure doivent être
dimensionnés de manière à assurer l’exploitation en toute sécurité de tous les
véhicules circulant sur la ligne, pendant toute la durée de service et pour tous les
états d’exploitation prévisibles.
1.1 La crémaillère doit présenter pour chacun de ses éléments (entrées, ligne,
aiguillages, etc.) la sécurité à la rupture suivante :
Un facteur de sécurité triple pour la charge maximale des dents, charge qui est
déterminée par calcul ou par des essais lors de l’examen de la sécurité au
déraillement (DE-OCF ad art. 54, DE 54.1). Les effets dynamiques et les facteurs de
forme ne doivent pas être pris en considération.
1.2 Pour les systèmes de crémaillères avec liaisons bout à bout sans jeu ou liaisons avec
un autre type de transmission de force, il faut employer des méthodes de vérification
et de calcul plus fines, le facteur de sécurité peut alors être inférieur à celui qui est
mentionné au chiffre 1.1.
1.2.1 Les systèmes de crémaillères avec liaisons bout à bout sans jeu ou liaisons avec un
autre type de transmission de force doivent présenter les sécurités suivantes :
1.2.1.1 La valeur de l’effet dynamique doit être déterminée en fonction du type de véhicules
et en accord avec l’office fédéral. Pour l’action de traction, il n’y a pas lieu de prendre
en compte d’effet dynamique.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 33
(DE 33.1)
1.2.1.2 Les facteurs de sécurité doivent être vérifiés pour la section transversale des dents et
du corps de la crémaillère ainsi que pour les éléments de liaisons et d’assemblages.
1.2.1.3 Pour des états de contraintes multidirectionnelles, les facteurs de sécurité doivent
être déterminés à l’aide des caractéristiques des matériaux correspondants et des
contraintes de comparaison (selon le critère de von Mises).
1.2.1.4 Il faut considérer les influences de l’effet d’entaille et de la rugosité de la surface pour
la vérification à la fatigue uniquement.
1.2.1.5 La variation de température de la crémaillère Tt est de :
– Pour des tronçons à l’air libre avec ensoleillement direct
Tt = ± 40 °C
– Pour des tronçons en tunnel
Tt = ± 10 °C
– Dans les zones de portails
Tt = ± 25 °C
Des divergences dues à des conditions et observations locales doivent être prises en
compte.
1.2.1.6 En outre, la DE-OCF ad art. 31, voie métrique, DE 31, chiffre 5.2, doit être prise en
compte.
2 Usure
En ce qui concerne la résistance, l’usure des dents ne peut être admise que dans la
mesure où le facteur de sécurité mentionné au chiffre 1.1 atteint encore :
2.1 70 % au moins de la valeur précitée pour les vitesses de la catégorie 2,
2.2 85 % au moins de la valeur précitée pour les vitesses de la catégorie 3.
2.3 Pour ce calcul, il est admis que toutes les autres parties de la crémaillère se trouvent
en parfait état.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 33
(DE 33.1)
3 Bases de calcul
Dans tous les cas, les hypothèses suivantes doivent être prises en considération :
3.1 La part de la charge totale sur une des couronnes de la roue dentée n’est supportée
que par une seule dent de ladite couronne (conditions d’engrènement voir DE-OCF
ad art. 54, DE 54.2.b.1).
3.2 Les pressions de contact entre le flanc de la dent et la roue dentée peuvent être
réunies de manière simplifiée en une résultante.
3.3 Compte tenu des conditions d’engrènement, la résultante est placée au point
d’application le plus défavorable de la section à vérifier sur le flanc de la dent, avec
une excentricité par rapport à l’axe de la crémaillère. L’excentricité doit valoir au
moins un quart de l’épaisseur de la dent. On tiendra compte de conditions
particulières qui nécessiteraient ou permettraient des excentricités plus
conséquentes.
3.4 La force de frottement entre la roue dentée et la crémaillère doit être déterminée
selon DE-OCF ad art. 54, DE 54.1, ch. 3.4.3 (coefficient de frottement s = 0,15).
3.5 Les dimensions des parties non sujettes à usure (corps de la crémaillère) peuvent
être telles que leur facteur de sécurité corresponde encore à celui des dents
comportant une usure admissible. La diminution du flanc efficace de la dent prête à
s’engrener, par suite du fléchissement de la crémaillère, ne doit pas excéder 10 %
dans les cas extrêmes à prendre en considération pour le calcul de la sécurité au
déraillement (moment résistant du corps de la crémaillère, distance des points
d’appui ou d’encastrement). Pour ce calcul, la partie de la crémaillère entre deux
points de fixation doit être considérée comme encastrée à une extrémité et posée
librement à l’autre.
4 Fabrication
Les tolérances de fabrication doivent rester dans les limites suivantes pour chaque
élément de crémaillère pris en particulier :
4.1 Pas de dent à dent ou distance entre l’extrémité et les trous de fixation de l'élément
de crémaillère, dans le cas :
4.1.1 des crémaillères à lamelles (Abt) et des rails à clavette (Strub), ± 0,2 mm
(DE 33.1)
5 Pose
Lorsque la voie et/ou la crémaillère sont renouvelées, il faut respecter les tolérances
suivantes :
6 Surveillance
En exploitation et à l'état non chargé, les limites suivantes doivent être respectées :
6.5 Position réciproque des lamelles dans le sens de la longueur avec une ± 1 mm
crémaillère à plusieurs lamelles.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 33
(DE 33.1)
joint
l: longueur d'un élément de crémaillère l: longueur d'un élément de crémaillère
7 Pour les crémaillères à engrènement vertical, les conditions suivantes doivent être
remplies en ce qui concerne le danger d’escalade :
7.1 Pour que la roue dentée retombe en cas de début d’escalade, l’angle à la tête de la
dent ne doit pas être inférieur à 45°.
7.2 Pour que le facteur de sécurité S ne soit pas inférieur à la valeur S*, l’angle du flanc
ne doit pas, dans la moyenne de dents voisines, être supérieur à l’angle *
déterminé ci-après (voir dessin).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 33
(DE 33.1)
f
le p rimiti
Cerc
o
(DE 33.1)
7.3.3 Ro Charge statique d’une roue, exercée sur une voie en palier sans effort de
traction ni de freinage, compte tenu cependant de l’action d’éventuels
dispositifs de transfert de charge d’essieu, même si ceux-ci n’agissent
qu’en régime de traction ou de freinage;
7.3.4 SR Facteur de sécurité résultant d’une crémaillère en parfait état (0) et de zg
(= valeur résultant du calcul de la sécurité au déraillement et devant attein-
dre au moins 1,2 pour la catégorie de vitesses 2, et 1,25 pour la catégorie
de vitesses 3);
7.3.5 SR* Facteur de sécurité minimum admissible pour une crémaillère usée (= 1,05
pour catégorie de vitesses 2, et 1,1 pour catégorie de vitesses 3);
7.3.6 o Angle du flanc de la crémaillère non usée (tg o en général = 0,25);
7.3.7 Ro Facteur qui en principe a une valeur propre pour chaque roue du véhicule
r zg circulant sur la crémaillère considérée. La roue déterminante est celle pour
laquelle la valeur de ce facteur est la plus faible, en considérant tous les
véhicules circulant sur le tronçon en question.
7.3.8 L’angle * doit être mesuré à la hauteur de la ligne primitive effective qui résulte de la
suspension élastique des roues dentées, du fléchissement de la crémaillère et du
diamètre à l’état neuf des roues porteuses.
DE 34
1 Limite de manœuvre
1.1 Pour marquer la limite de manœuvre, des indicateurs de début ou de fin de gare sont
apposés aux signaux d’entrée comme suit :
1.1.1 Les indicateurs de début de gare doivent être placés :
– dans les installations avec système de signalisation N dans tous les cas
– dans les gares avec système de signalisation L dont les limites se touchent ainsi
que dans des installations compliquées, dans lesquelles la limite de manœuvre
n’est pas simple à reconnaître.
1.1.2 Les indicateurs de fin de gare doivent être placés :
– dans les gares dont les limites se touchent
– dans les installations compliquées, dans lesquelles la limite de manœuvre n’est
pas simple à reconnaître.
2 Installations ouvertes au public des gares
Il faut différencier les installations ouvertes au public suivantes :
a) Quai :
- zone de danger
- zone sûre :
- surfaces de circulation et d’attente à laisser libre de mobilier
- zones qui peuvent être meublées
b) Autres zones ouvertes au public
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 34
(DE 34)
1
Conformité partielle de quai = les valeurs de hauteur de quai prescrites sont satisfaites sur toute la
longueur du quai mais les exigences attendues de l’infrastructure pour l’accès de plain-pied ne sont
satisfaites que sur une partie du quai.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 34
(DE 34)
3.1.2 Pour les personnes en chaise roulante ou se servant d’un déambulateur, l’accès aux
quais doit être garanti de la manière suivante :
– de préférence à l’aide de rampes. La déclivité des rampes ne doit pas dépasser :
– 6 % pour les rampes d’une hauteur ≤ 1,50 m ;
– pour les rampes d’une hauteur supérieure à 1,50 m, 12 % si elles sont
couvertes ou chauffées, sinon 10 %.
– accessoirement, à l’aide d’ascenseurs, (longueur de l’ascenseur au minimum
1,80 m), avec éléments de commande tactiles, conformes aux besoins des
malvoyants et des personnes en chaise roulante et avec annonce acoustique de
l’étage lorsqu’il y a plus de deux étages accessibles au public.
Lorsque l’accès à niveau se fait par les voies, il faut qu’au moins à un endroit l’accès
au quai pour les chaises roulantes et les déambulateurs soit possible au moyen d’une
rampe. La déclivité de la rampe ne doit pas dépasser 6 %. L’accès des chaises
roulantes et des déambulateurs ne doit pas présenter d’aspérités, la gorge du rail doit
être aussi étroite que possible.
Les gares avec accès au quai par la voie présentent un danger supplémentaire et
une complication particulière pour les voyageurs aveugles et malvoyants. Pour cette
raison, les instructeurs à la mobilité et à l’orientation des voyageurs aveugles et très
malvoyants devraient particulièrement prendre en compte ce type de gare lors de
leurs cours.
3.1.3 Mobilier
3.1.3.1 Les rampes et escaliers doivent être entièrement libres de mobilier fixe ou déplaçable
(p. ex. panneaux publicitaires), les passages inférieurs autant que possible.
3.1.3.2 Sur le quai, la zone sûre doit comporter une bande de circulation de 1,20 m de large
libre de tout obstacle.
Exceptionnellement, une largeur minimale de 0,90 m peut être autorisée sur une
longueur limitée.
Pour les tramways, la largeur du passage pour les chaises roulantes et les
déambulateurs (largeur entière du quai jusqu’à la bordure) doit être d’au moins
0,90 m. S’il y a risque de chute sur la voie pour les chaises roulantes ou les
déambulateurs, la largeur du passage doit être d’au moins 1,20 m.
(DE 34)
3.2 Les différents types de zones des installations ouvertes au public dans les gares et
leurs fonctions (ch. 2) doivent être aussi reconnaissables par les personnes
malvoyantes et aveugles. Le guide de l’OFT « Marquage tactilo-visuel des quais de
gare »2 est déterminant.
3.4.2 S’il n’est pas autorisé de traverser la voie, il faut installer une signalisation tactilo-
visuelle le long de la bordure d’arrêt. Ce marquage doit être réalisé de manière
analogue à la ligne de sécurité.
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 34
DE 34.3
1 But et limites
1.1 Le but de la présente disposition d’exécution est d’éviter la mise en danger des
voyageurs et de maîtriser les risques inhérents à l’accès au quai.
1.3 Les conditions qui permettent un accès non séparé spatialement de la voie ou un
accès par la voie séparé temporellement sont données sous chiffres 3 à 5.
1.4 On ne peut considérer comme accès non séparé spatialement de la voie ou comme
accès par la voie séparé temporellement que les cas pour lesquels le quai (y c. un
quai extérieur) ne peut être atteint en traversant la ou les voies qu’à partir d’un seul
côté du champ de voies.
1.5 Toutes les traversées de voie aux points d’arrêt avec une seule voie doivent être
conçues comme passages à niveau (art. 37ss OCF).
1.6 Les accès par les voies qui ne servent pas exclusivement à l’accès au train doivent
être conçus comme passages à niveau (art. 37ss OCF).
1.7 Des installations qui sont exploitées avec une réglementation d’exploitation
(processus des prescriptions d’exploitation) peuvent représenter des exceptions au
chiffre 1.6.
3 Dispositions générales aux accès non séparés spatialement de la voie (ch. 4) et aux
accès par la voie séparés temporellement (ch. 5)
3.1 La gare doit être planifiée du point de vue de son exploitation. Pour assurer la
sécurité, la forte interdépendance de la construction, de l’exploitation ferroviaire, des
installations de sécurité (cf. DE-OCF ad art. 39, DE 39.2 et DE 39.3a, ch. 11), de
l’horaire et des voyageurs (y c. flux de piétons) doit être prise en compte lors de la
planification.
(DE 34.3)
(DE 34.3)
4.2.3 Quai intermédiaire large (avec une zone sûre dimensionnée en suffisance selon DE-
OCF ad art. 21, DE 21.2 et DE-OCF ad art. 34, DE 34.4) :
Dans les gares sur des tronçons à simple voie, avec des conditions d’exploitation
simples (ch. 4.2.1) et des accès au quai intermédiaire large par une voie sur laquelle
il est possible d’entrer en dépendance avec les signaux, il faut remplir les conditions
suivantes :
a. Le déroulement des événements doit être décrit au moyen d’une séquentialisation
(suite d’état et d’événements corrélés) de toutes les phases de l’exploitation, des
installations de sécurité et du comportement des voyageurs.
b. Le quai intermédiaire ne peut desservir qu’une voie qui n’est pas celle à traverser.
c. La zone sûre pour les voyageurs doit être reconnaissable sans équivoque et
clairement aménagée. La différence entre la zone sûre et la zone de danger doit
être évidente.
d. A l’exception de l’accès, le quai intermédiaire doit être fermé, en général
constructivement, du côté de la voie à traverser pour empêcher une traversée de
celle-là.
e. En cas normal, un seul accès conduit au quai intermédiaire.
f. L’accès au quai intermédiaire doit être limité géographiquement de façon claire.
g. Pour pouvoir éviter des mises en danger, l’accès et ses abords doivent être
visibles et reconnaissables à temps par le conducteur de locomotive.
h. Une analyse de risque doit montrer que les mesures de sécurité nécessaires pour
l’accès sont suffisantes.
4.2.4 Dans les cas suivants, la priorité alternée pour atteindre les quais est interdite :
a. Les exigences mentionnées ne sont pas remplies.
b. Le quai intermédiaire large dessert plus d’une voie.
c. Lorsqu’il faut traverser plus d’une voie principale3.
3
« Voie principale » selon définition des PCT.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 34
(DE 34.3)
5.1 Un accès par la voie séparé temporellement doit fixer les priorités, soit aux véhicules
ferroviaires utilisant la voie, soit aux personnes utilisant l’accès par la voie.
5.2 Un dispositif avec retenue physique est indispensable pour réaliser un accès par la
voie séparé temporellement.
5.3 Dans les gares où un accès non séparé spatialement de la voie selon chiffre 4 n’est
pas permis, l’accès au quai doit être séparé temporellement aux conditions ci-après.
Si ces conditions ne sont pas remplies, il faut concevoir un accès séparé
spatialement de la voie.
5.5 Si l’accès par la voie séparé temporellement est assuré par une installation de
barrières, il faut alors concevoir la gare et cet accès de manière à ce :
a. qu’un temps suffisant soit prévu pour l’échange des voyageurs de et vers les
trains (séquentialisation) ;
b. que des zones d’attente suffisamment dimensionnées soient disponibles de part
et d’autre de la traversée ;
c. que, lors de l’utilisation conjointe d’un passage à niveau existant, la sécurité des
piétons face au trafic routier soit assurée, si nécessaire avec des mesures
constructives qui seront conformes aux normes. En règle générale, le passage ne
se trouve pas à plus de 150 m du point d’arrêt du train (milieu du train).
Les barrières doivent être munies de rideaux.
6 Passages de service
L’utilisation des passages de service qui ne sont pas conçus comme accès au quai
pour les voyageurs doit leur être empêchée. Des mesures constructives possibles
sont par ex. un emplacement éloigné des cheminements usuels des voyageurs, des
barrières, etc.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 34
DE 34.4
1 La sécurité du public sur les quais doit être assurée par l’aménagement des
constructions et par le dimensionnement basé sur l’affluence prévisible à long terme.
Les zones réservées au public (secteurs d’attente et cheminements) doivent être
évidentes.
1.1 Il faut concevoir les quais de manière à ce que les voyageurs puissent s’y répartir de
manière optimale.
1.1.1 Lors de la modélisation des flux de piétons sur les quais, il faut prendre en compte
l’effet de retenue créé par les voyageurs en attente.
1.1.2 Il faut éviter les obstacles dans les flux de piétons ; on renoncera en particulier au
mobilier, aux installations ou autres obstacles dans la zone du débouché des accès
sur les quais. Exceptions : équipements essentiels, composteurs de billets, piliers de
marquise en nombre limité.
Pour la longueur de la zone sans obstacles au débouché des accès sur les quais, on
retiendra la valeur indicative de 20 m ; cette valeur :
a. doit le cas échéant être augmentée en fonction de la modélisation (affluence
attendue, largeur) ;
b. peut être réduite dans les cas suivants :
– dans les petites gares avec moins de 500 voyageurs par jour et par bordure de
quai, lorsque l’affluence est inférieure à 60 voyageurs par bordure de quai dans
l’intervalle de pointe de 10 minutes,
ou
– sur un quai d’une longueur inférieure à 100 m.
1.2 Le mobilier, tels les cabines d’attente, les bancs, les automates, les indicateurs
horaires et panneaux d’information, les éléments publicitaires, etc., doivent être
disposés, et si nécessaire leur nombre réduit, pour qu’ils ne forment pas de zones
étroites dans les cheminements préférentiels (lignes de désir).
1.3 La surface des quais ne doit présenter aucun décrochement vertical (longitudinal ou
transversal).
1.4 Les accès aux quais sont les escaliers, les rampes, les passages inférieurs et
supérieurs, les cheminements piétonniers, les escaliers roulants, les ascenseurs et
les installations analogues qui permettent le parcours vers les quais et depuis ceux-
ci. Les accès aux quais doivent être disposés pour former un système cohérent avec
les quais et dimensionnés en conséquence.
1.4.1 La disposition et les dimensions des accès aux quais doivent être fixées de manière à
ne pas compromettre la sécurité sur les quais.
1.4.2 La disposition et les dimensions des accès aux quais doivent être fixées sur la base
de l’utilisation prévisible à long terme. Pour ce faire il faut prendre en compte
l’affluence des personnes, leur répartition et les cas de figure déterminants
(croisements) selon la norme VSS 40 2384 avec leur fréquence.
4
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 34
(DE 34.4)
Pour autant que l’affluence des personnes et les cas de figure déterminants ne
nécessitent pas de valeur supérieure, il faut respecter les valeurs minimales
suivantes de la largeur libre (ouvrages avec limitation latérale) :
a. Passages inférieurs : en fonction de la longueur et de la forme d’exploitation selon
la norme VSS 40 2465, tableau 2.
b. Escaliers et rampes de/vers un passage inférieur ou supérieur :
- 2,50 m
- 2,75 m avec fonction de desserte locale
Des largeurs inférieures jusqu’à 2,00 m sont exceptionnellement possibles dans
des cas justifiés pour de tels escaliers et rampes.
1.4.3 Il faut respecter les valeurs minimales suivantes de la hauteur libre des accès aux
quais :
- Rampes et escaliers partiellement couverts par le quai : valeur minimale hmin en
fonction de la longueur de la couverture selon la norme VSS 40 2465, tableau 6.
Cette valeur peut être réduite jusqu’à 2,50 m à l’extrémité supérieure de la partie
couverte de la rampe ou des escaliers.
5
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 34
(DE 34.4)
3 Signalétique, marquages
3.1 Il faut tendre à une signalétique uniforme pour tous les chemins de fer.
3.3 Sur les quais, les marquages au sol doivent être limités aux seules informations
nécessaires à la sécurité et à l’exploitation.
4 Séparation des zones de quai des autres zones ouvertes au public et des zones de
trafic (non valable pour les zones de tramway)
4.1 Les quais seront constructivement séparés des autres zones ouvertes au public.
Dans les zones d’accès aux quais, la distinction des fonctions doit être claire.
4.2 Les quais doivent être séparés des installations du trafic routier et du trafic lent.
5 Quais souterrains
5.1 Les quais souterrains et leurs accès ou les installations avec des caractéristiques
semblables doivent être équipés de chemins de fuite signalés qui seront planifiés sur
la base d’un concept de sécurité de toute l’installation.
6.1 Si des situations de risques spéciales surgissent lors de l’utilisation des installations
existantes, des systèmes actifs d’avertissement des personnes peuvent être utilisés
afin de renforcer la sécurité du public, lorsque :
a. des mesures constructives provisoires ne suffisent pas et
b. une transformation appropriée est planifiée et
c. les possibilités organisationnelles et d’exploitation sont épuisées et
d. le chemin de fer peut démontrer que des mesures supplémentaires sont
nécessaires en raison de l’affluence ou du comportement du public.
L’Office fédéral des transports (OFT) définit dans une directive comment la
démonstration que ces conditions sont remplies doit être apportée et comment les
systèmes d’avertissement des personnes dans la zone des quais doivent être conçus
et mis en œuvre.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 35
DE 35
1 Heurtoirs
1.1 Les heurtoirs doivent être conçus et placés de telle sorte qu’ils:
– représentent une protection appropriée contre le franchissement de l’extrémité
de la voie,
– puissent absorber et transformer l’énergie d’impact présumée des véhicules qui
n’ont pas pu freiner complètement,
– ne génèrent aucune accélération mettant sérieusement en danger des
personnes ou causant des dommages aux marchandises transportées,
– ne génèrent aucune force causant des dommages considérables aux véhicules
et aux installations.
1.2 Il y a lieu de vérifier la performance des heurtoirs en tenant compte des masses de
train probables sur la voie et de la vitesse à considérer lors de l’impact.
1.2.1.1 La vitesse à considérer lors de l’impact peut être réduite de manière appropriée sur la
base d’une évaluation de la sécurité:
– pour les véhicules dont le frein de sécurité est indépendant de l’adhérence entre
le rail et la roue;
– lorsque l’arrêt de toutes les circulations de trains avant le heurtoir est soutenu par
un contrôle de la marche des trains.
(DE 35)
1.2.3 Le coefficient de prise en compte de la fonction protectrice du heurtoir doit être défini
en fonction des risques et des valeurs indicatives suivantes:
– S = 2,0 pour les heurtoirs situés avant des éléments de structure porteuse dont
la défaillance peut causer de sérieux dommages matériels et corporels et où
l’arrêt de toutes les circulations de trains avant le heurtoir n’est pas soutenu par
un contrôle de la marche des trains.
– S = 1,5 pour les heurtoirs dont la défaillance peut entraîner un empiètement sur
le profil d’espace libre des itinéraires de trains ou amener des véhicules dans des
zones où des personnes se tiennent fréquemment et relativement longtemps.
– S = 1,0 pour les heurtoirs dont la défaillance n’entraîne pas, selon toute
vraisemblance, de mise en danger de personnes ni de dommages à des
infrastructures ferroviaires importantes.
1.3 Afin d’éviter des dommages aux véhicules et aux installations, il y a lieu d’installer en
principe des heurtoirs de freinage déplaçables.
1.4 Des heurtoirs fixes sont autorisés si une mise en danger de personnes en cas de
défaillance ainsi que d’importants dommages aux véhicules et aux marchandises
transportées sont improbables. Cela concerne en principe:
– les extrémités de voie sur lesquelles la vitesse maximale admise est de 5 km/h;
– les extrémités de voie de raccordement sur lesquelles la vitesse maximale
admise est de 10 km/h, à condition que les heurtoirs soient équipés de tampons
absorbant l’énergie et que les rames aient 20 essieux au plus;
– les extrémités de voies à crémaillère sur lesquelles la vitesse maximale est de
20 km/h et les heurtoirs fixes équipés de tampons absorbant l’énergie;
– les bouts des voies métriques et spéciales, à condition que l’arrêt de toutes les
circulations de trains avant le heurtoir soit soutenu par un contrôle de la marche
des trains, que le heurtoir ne revête pas de fonction protectrice particulière et que
la rame déterminante soit équipée de freins de sécurité.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37b
DE 37b
DE 37c Généralités
1.1 Barrières
1.1.1 Les barrières sont striées de bandes rouges et blanches.
1.4 Les signaux placés au passage à niveau doivent avoir un aspect conforme aux
figures 1 à 4 des DE-OCF ad art. 37c.
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
1.5 Emplacement
1.5.1 L’emplacement des signaux est régi par les dispositions de l’art. 103 de l’ordonnance
du 5 septembre 1979 sur la signalisation routière (OSR)2.
1.5.2 Les signaux sont placés avant le passage à niveau.
1.5.2.1 Aux installations avec signaux à feux clignotants sur les tronçons ferroviaires à voie
unique, les signaux peuvent être placés après le passage à niveau pour un sens de
circulation, si
a. le montage avant le passage à niveau est impossible, et
b. une très bonne visibilité des signaux (par ex. gyrophares) pendant au moins 5
secondes est garantie dans toute la zone d’approche.
Les signaux placés après le passage à niveau doivent être posés des deux côtés de la
route.
1.5.2.2 Les signaux à feux clignotants peuvent être placés après le passage à niveau pour
les deux sens de circulation lorsqu’il s’agit:
a. d’un passage à niveau ouvert uniquement aux piétons, ou
b. d’un passage à niveau équipé de barrières à ouverture sur demande.
1.6 Aux passages à niveau qui peuvent être franchis par des véhicules routiers à une
vitesse supérieure à 50 km/h, l’utilisation des signaux clignotants simples pour les
installations de barrières, demi-barrières ou de signaux à feux clignotants est
interdite.
2 Sur les lignes et dans les gares où la vitesse maximale autorisée est supérieure à
140 km/h ou lorsque le dégagement du passage à niveau est difficile, il y a lieu de
prévoir des mesures au passage à niveau pour détecter la présence de véhicules
routiers. Lorsque de telles mesures entravent souvent l’exploitation ferroviaire, on
prévoira des signalisations ou des installations de signalisation lumineuse efficaces
conformément à l’OSR pour favoriser le dégagement du passage à niveau, et on en
fera la demande à l’autorité compétente.
2
RS 741.21
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
3 Processus
3.1 Définitions
Signaux à feux clignotants Signaux lumineux 3 couleurs Signaux lumineux sans vert
Signal
Processus Barrières Mode de fermeture des barrières acou-
stique
simultané échelonné simultané échelonné simultané échelonné
Position de
ouvertes éteints éteints verts verts éteints éteints non
repos
cl.
- - - - 3s 3s oui
jaune
jaune - - 3s 3s 3s 3s oui
Temps ouvertes
d’avertis- cl. 1re phase 8 s
1) 2) 12 s3) - - - - oui
sement rouge 2e phase 12 s3)
1re phase 5 s 1re phase 5 s
rouge - - 9 s3) 9 s3) oui
e 3)
2 phase 9 s 2e phase 9 s3)
Temps de
6 - 11 s1) clignotent clignotent rouge rouge rouge rouge oui
fermeture
Temps de 5s
clignotent clignotent rouge rouge rouge rouge non
sécurité fermées
Barrières
fermées clignotent clignotent rouge rouge rouge rouge non
fermées
3 s rouge + 3 s rouge +
Temps 3 s cl. jaune, 3 s cl. jaune,
6 - 11 s1) éteints éteints jaune, puis jaune, puis non
d’ouverture4) puis éteints puis éteints.
vert vert
1)
Valeurs pour les nouvelles installations. Les anciennes doivent être adaptées lors d’un
renouvellement.
2)
Lors d’une fermeture échelonnée, la première phase ferme après le 1er temps, la 2e
après le deuxième temps.
3)
Lorsque les distances entre signal à feux clignotants ou signal lumineux et barrière
opposée, pour le trafic piétonnier entre les barrières, mesurées dans l’axe du trafic
correspondant, sont supérieures à 12 m, cette partie du temps d’avertissement doit
être vérifiée en fonction de la vitesse de dégagement déterminante selon chiffre 4.1
4)
Comportement des signaux de nouvelles installations uniquement. Les anciennes
doivent être adaptées lors d’un renouvellement.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
Demi-barrières
fermées clignotent rouge rouge oui
fermées
Temps 3 s rouge + jaune, 3 s clignotant jaune, puis
6 - 11 s1) éteints non
d’ouverture3) puis vert éteints
1)
Valeurs pour de nouvelles installations. Les anciennes doivent être adaptées lors d’un
renouvellement.
2)
Lorsque la distance entre le signal à feux clignotants ou le signal lumineux, pour le
trafic piétonnier depuis la barrière, et l’axe de la voie la plus éloignée, mesurée dans
l’axe du trafic correspondant, est supérieure à 6 m, le temps de sécurité minimal doit
être vérifié en fonction de la vitesse de dégagement déterminante selon chiffre 4.1.
3)
Comportement des signaux de nouvelles installations uniquement. Les anciennes
doivent être adaptées lors d’un renouvellement.
3.4 Installation avec signaux à feux clignotants ou à signaux lumineux
Signaux à feux Signaux lumineux Signaux lumineux Signal
Processus
clignotants 3 couleurs sans vert acoustique
Position de repos éteints vert éteints non
cl. jaune - - 3s oui
Temps
d’aver- jaune - 3s 3s oui
tissement cl. rouge 2) 15 s - - oui
1)
rouge2) - 12 s 12 s oui
Temps de mise en
- 3 s rouge + jaune, puis vert 3 s clignotant jaune non
position de repos
1)
Valeurs pour de nouvelles installations. Les anciennes doivent être adaptées lors
d’un renouvellement.
2)
Lorsque la distance entre le signal à feux clignotants ou le signal lumineux et l’axe
de la voie la plus éloignée, mesurée dans l’axe du trafic correspondant, est
supérieure à 6 m, le temps de sécurité minimal doit être vérifié en fonction de la
vitesse de dégagement déterminante selon chiffre 4.1.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
1)
Lorsque la distance entre signal à feux clignotants et barrière opposée, pour le trafic
piétonnier entre les barrières, mesurée dans l’axe du trafic correspondant est
supérieure à 10 m, le temps d’avertissement doit être vérifié en fonction de la vitesse
de dégagement déterminante selon chiffre 4.1.
1)
Lorsque la distance entre le signal lumineux et l’axe de la voie, mesurée dans l'axe
du trafic correspondant, est supérieure à 6 m, le temps d'avertissement doit être
vérifié en fonction de la vitesse de dégagement déterminante selon le chiffre 4.1.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
4.2 Aux passages à niveau signalisés / protégés uniquement par une croix de Saint-
André ou une installation de signaux lumineux avec arrêt de la circulation routière de
niveau sécuritaire en cas de panne, le calcul des distances de visibilité doit tenir
compte des paramètres suivants:
a. pour l’observation si aucun véhicule ferroviaire ne s’approche et pour la décision si
le passage à niveau va être traversé, il faut compter 2 secondes (temps de
réaction);
b. vitesse du trafic piétonnier: 0,7 m/s;
c. accélération du trafic de véhicules au démarrage: 0,4 m/s2.
Si le passage à niveau ne peut pas être emprunté par des camions ou d’autres
véhicules de ce genre, l’accélération des voitures de tourisme peut être calculée
avec 1,2 m/s2.
d. vitesse maximale du trafic de véhicules: 5 m/s; cette vitesse doit être réduite lorsque
les conditions de trafic sont particulières.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
DE 37c.1
1 Installations de barrières
1.3 Si plusieurs barrières barrent la même route, elles peuvent se fermer de manière
échelonnée, c’est-à-dire que la première phase barre la partie droite de la route et, la
seconde, la partie gauche. En cas de fermeture échelonnée, il faut accorder une
attention particulière au trafic des piétons.
1.4 Abrogé.
1.5 Au voisinage des écoles et des places de jeu ainsi qu’aux accès aux quais, les
barrières doivent être munies de rideaux.
1.6 Le temps de blocage des barrières doit être aussi court que possible. Il ne faut pas
excéder 150 secondes pour une circulation de train ou un mouvement de manœuvre.
2 Installations de demi-barrières
2.2 Les barrières barrent l’accès routier au passage à niveau. Leur longueur doit être
dimensionnée de telle sorte que, en position fermée, elles laissent suffisamment de
place sur la partie de la chaussée non barrée, pour qu’il soit possible de quitter sans
empêchement le passage à niveau. En position fermée, les barrières doivent
cependant faire saillie d’au moins un mètre sur la chaussée.
2.3 Les barrières doivent être disposées de manière à former, en position fermée, un
angle droit avec l’axe de la route.
2.4 Les signaux à feux clignotants sont placés sur les bords droit et gauche de la route.
2.5 Le temps de blocage des demi-barrières doit être aussi court que possible. Il ne faut
pas excéder 120 secondes pour une circulation de train ou un mouvement de
manœuvre.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
DE 37c.3
1.1 Les installations de signaux à feux clignotants sont constituées de signaux à feux
clignotants et de croix de Saint-André généralement disposées au-dessus des
signaux à feux clignotants, ainsi que d’un signal acoustique (exceptionnellement
plusieurs).
1.2 Abrogé.
1.3 Les installations de signaux à feux clignotants devant continuer à clignoter pour
annoncer le passage de la circulation de train ou du mouvement de manœuvre
suivant ne sont utilisables qu’exceptionnellement et que dans les gares ou sur les
sections à trafic ferroviaire lent.
1.4 Aux installations décrites au chiffre 1.3, l’usager de la route doit être averti au moyen
d’un panneau supplémentaire de la raison pour laquelle le signal continue de
clignoter.
1.5 Abrogé.
1.6 Le temps d’avertissement des installations de signaux à feux clignotants doit être
aussi court que possible. Il ne faut pas excéder 30 secondes pour une circulation de
train ou un mouvement de manœuvre.
2.1 Sont considérées comme installations de barrières à ouverture sur demande, celles
qui sont ouvertes et fermées par l’usager de la route en fonction de ces besoins. En
règle générale, ces installations sont fermées.
2.2 Les installations de barrières à ouverture sur demande sont constituées de barrières
et d’équipements de commande et de verrouillage appropriés. Au besoin, il faut aussi
apposer un panneau portant les indications décrivant leur mode de fonctionnement
(voir figure 4).
2.4 Si les barrières se ferment automatiquement, ces installations doivent être équipées
de signaux à feux clignotants et d’un signal acoustique. Les signaux à feux
clignotants et le signal acoustique servent à avertir de la fermeture automatique des
barrières.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
(DE 37c.3)
2.6 Installations de barrières à ouverture sur demande avec cercle restreint d’utilisateurs
routiers
2.6.1 Ces installations nécessitent, pour leur emploi, la preuve de la sécurité d’exploitation
établie par le gestionnaire d’infrastructure. Il doit également être prouvé que
suffisamment de temps est à disposition pour la traversée du passage à niveau avant
le prochain parcours possible.
2.6.2 Les droits et les conditions d’utilisation doivent être documentées, faire l’objet d’une
instruction compréhensible et être remis aux utilisateurs.
2.6.3 Les barricades physiques peuvent être autres que des barrières, à condition d’avoir
une fonction équivalente.
3.1 Abrogé.
(DE 37c.3)
3.4 Les passages à niveau croisant des pistes cyclables combinées avec un chemin pour
piétons peuvent être équipés selon l’art. 37c, al. 3, let. c, OCF si des signaux et des
obstacles permettent d’empêcher la circulation directe des cycles.
4.2 Abrogé.
(DE 37c.3)
5.1 Si ces passages à niveau sont complétés par une installation de signaux lumineux,
cette dernière est régie par les dispositions de la législation sur la circulation routière.
5.2 Pour le chemin de fer, il y a lieu d’utiliser des feux blancs disposés d’une manière
particulière (cf. ordonnance sur la signalisation routière; [OSR]3). Ceux-ci se situent
au maximum à 20 m du passage à niveau et sont commandés par l’installation de
signaux lumineux.
6 Aux voies industrielles sur des routes principales, il y a lieu de poser, au lieu du signal
«Tramway», le signal «Autres dangers» (OSR 1.30) assorti d’une plaque
complémentaire «Voie industrielle».
DE 37c.4
1.1 Les signaux lumineux doivent être conçus conformément aux dispositions de la
législation sur la circulation routière. Les dispositions d’exécution relatives aux
signaux à feux clignotants des barrières, demi-barrières et barrières à ouverture sur
demande s’appliquent par analogie.
3
RS 741.21
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
DE 37c.6
1.1 Les signaux avancés et marquages routiers nécessaires pour garantir la sécurité au
passage à niveau seront coordonnés avec l’autorité compétente, conformément aux
dispositions de l’article 104 OSR.
1.2 On ne peut renoncer aux signaux avancés qu’à l’intérieur des localités, sur les
chemins ruraux et les chemins réservés aux piétons ainsi que sur les voies d’accès
appartenant à des particuliers, lorsque les signaux au passage à niveau peuvent être
reconnus assez tôt.
1.3 Abrogé.
1.4 Pour des raisons de sécurité, on prévoira autant que possible de marquer sur la
chaussée devant le passage à niveau, de chaque côté de la voie ferrée, des lignes
d’arrêt conformément aux dispositions de l’OSR.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 37c
DE 37c, dimensions
DE 37f
1 Lorsque des passages à niveau par lesquels passe un chemin pédestre sont suppri-
més, il faut tenir compte de la loi fédérale du 4 octobre 1985 sur les chemins pour
piétons et les chemins de randonnée pédestre (LCPR)1, notamment l’article 7.
2 Si des passages à niveau par lesquels passe un chemin pour piétons ou un chemin
de randonnée pédestre sont supprimés, il faut, selon la LCPR, pourvoir aux rempla-
cements de ces chemins dans les cas suivants :
a. pour les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre, s’il en résulte
un détour de plus de 500 m ;
b. pour les chemins de randonnée pédestre, si ceux-ci doivent être aménagés sur de
longues distances comportant des revêtement inappropriées au sens de l’article 6
de l’ordonnance du 26 novembre 1986 sur les chemins pour piétons et les chemins
de randonnée pédestre (OCPR)2.
1
RS 704
2
RS 704.1
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 38
DE 38.1 Généralités
1.2 Pour la communication de sécurité entre des équipements de sécurité, il faut en outre
appliquer la norme SN EN 501591.
2 Sur les lignes ferroviaires et dans les gares, une communication verbale doit être
possible entre le chef-circulation et le conducteur de véhicule moteur.
2.1 Dans le cadre des processus d’exploitation essentiels sur le plan de la sécurité, la
communication verbale sera enregistrée pour la traçabilité des événements et la
garantie de la qualité tout en respectant le principe de proportionnalité.
3.1 Les prescriptions des DE-OCF ad art. 5c, DE 5c.1 sont valables en matière de
sécurité des TIC
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 38
1 A part les installations de sécurité, les applications télématiques régies par l’art. 38
comprennent notamment les systèmes de contrôle-commande, les systèmes de
gestion des tunnels, les dispositifs de contrôle des trains et les systèmes de conduite
automatique des trains.
2 Il n'y a pas de démarcation claire entre les installations de sécurité et les applications
télématiques.
L’article 38 contient des exigences générales pour les installations de sécurité et
les applications télématiques.
L’article 39 contient des exigences fonctionnelles et techniques détaillées pour les
installations de sécurité.
L'article 40 contient des exigences spécifiques pour les dispositifs de contrôle des
trains
3 La conduite automatique des trains comprend, en plus des fonctions régies par
l’art. 39 pour assurer la sécurité de la circulation des trains, les fonctions
supplémentaires qui sont nécessaires afin de prendre en charge les tâches du
mécanicien ou du personnel de bord. Selon le degré d'automatisation, l'exploitation
automatique des trains nécessite les fonctions2.
Garantir la sécurité du mouvement des trains
Conduire les trains
Superviser la voie
Superviser l’échange voyageurs
Exploiter un train
Garantir la détection et la gestion des situations d’urgence
2
Description des fonctions selon SN EN 62267:2009
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 38
1 Pour que la sécurité soit intégralement garantie, les installations de sécurité et les
applications télématiques installées sur les véhicules doivent aussi remplir les
conditions fixées lors de la conception du système de signalisation et de contrôle de
la marche des trains.
1.1 Sur les lignes équipées de l’ETCS, les « Conditions pour l’utilisation de véhicules sur
les tronçons équipées de l’ETCS » (Voraussetzungen für den Einsatz von
Fahrzeugen auf ETCS-Strecken)3 font partie intégrante des conditions fixées.
2 Afin de découvrir et d’analyser à temps d’éventuelles défaillances, les gestionnaires
de l’infrastructure et les entreprises de transport ferroviaires doivent définir et assurer
l’échange nécessaire d’informations.
3
Voir DE-OCF, annexe n° 3 (Ce document est seulement disponible en allemand.)
4
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
DE 39.2 Généralités
3 Il faut saisir dans une analyse des risques toutes les mises en danger prévisibles qui
peuvent amener à un événement, en fonction des caractéristiques de construction,
d'exploitation, du personnel ou d'autres circonstances.
3.1 En règle générale, il s'agit de mises en danger qui peuvent amener notamment aux
événements suivants:
a. collisions frontales, par l'arrière ou prises en écharpe avec des véhicules ferro-
viaires;
b. déraillements sur des aiguilles, croisements ou dispositifs de protection dont les par-
ties mobiles ne se trouvent pas en position correcte ou qui sont manœuvrés par
inadvertance sous des véhicules ferroviaires;
c. déraillements pour cause de vitesse excessive;
d. collisions avec des personnes ou des véhicules routiers engagés sur des passages
à niveau;
e. collisions avec des personnes ou des véhicules routiers sur des accès non dénive-
lés aux quais.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
4.1 Les fonctions essentielles pour la sécurité doivent se baser sur des processus aussi
simples et de structure aussi claire que possible. Les fonctions utilisées à plusieurs
reprises devront être réalisées, autant que possible, au moyen de solutions uni-
formes.
4.2 Les fonctions essentielles pour la sécurité dont la défaillance peut entraîner immédia-
tement des accidents de gravité critique ou d'ampleur catastrophique, doivent être ré-
alisées au moyen de systèmes ayant un haut niveau d'intégrité de sécurité.
4.2.1 Ces systèmes doivent être conçus selon le principe de la sécurité en cas de panne.
En cas de défaillance d'une fonction, de coupure ou d'interruption temporaire de l'ali-
mentation, ce type de système doit se mettre ou rester dans un état sûr.
4.2.2 Lors de la conception et de la construction, il faut tenir compte des influences sui-
vantes:
a. sources d'erreurs et défaillances à l'intérieur du système;
b. perturbations externes auxquelles le système est exposé avant et pendant l'exploi-
tation;
c. sources d'erreurs auxquelles le système est exposé pendant les travaux de mainte-
nance.
4.2.2.1 Les ruptures de conducteurs, les court-circuits à la terre ou à la masse et, pour les
installations extérieures, les court-circuits entre conducteurs, doivent se répercuter
dans le sens de la sécurité.
4.2.2.2 Des mesures de protection appropriées doivent être prises contre les courants para-
sites et les tensions induites dans les conducteurs des installations extérieures.
4.2.2.3 Il faut tenir compte des situations d’exploitation prévisibles des installations élec-
triques mentionnées dans les DE-OCF ad art. 44, DE 44.e, ch. 3.1.
4.2.2.4 Les normes SN EN 50121-1, -2 et -41 sont applicables en matière de compatibilité
électromagnétique et les normes SN EN 50125-1 et -31 en matière de conditions en-
vironnementales.
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
4.4 Abrogé
4.5 La fiabilité des alimentations en courant doit satisfaire aux exigences posées aux ins-
tallations de sécurité.
4.6 Les DE-OCF ad art. 44, DE 44.d, ch. 2 et 3 sont applicables pour la rencontre de sys-
tèmes de mise à terre et pour les mesures de protection contre la corrosion provo-
quée par les courants vagabonds d’installations à courant continu.
4.7 Tenir compte des DE-OCF ad art. 44, DE 44.e, ch. 1.2.1 pour le dimensionnement de
l’isolation dans les installations de sécurité.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
5 Documentation
5.1 Les installations de sécurité doivent être documentées. La documentation doit être
orientée vers les utilisateurs; elle doit être compréhensible et traiter aussi bien les exi-
gences d'exploitation et d'entretien que l'exécution des travaux correspondants.
5.1.1 Les travaux de contrôle et d'entretien à effectuer doivent être documentés dans un
plan d'entretien.
6 Exploitation et entretien
6.2 La saisie et l'analyse de tous les événements et observations importants ainsi que
des pannes remarquées dans les installations en service doivent être garanties.
6.4 Sur les installations conçues pour des vitesses de plus de 160 km/h, les travaux de
maintenance dans la zone de danger ne sont autorisés que si les risques supplémen-
taires provoqués par ces travaux sont limités à une proportion raisonnable par l’instal-
lation de sécurité. Il faut appliquer à cet effet dans l’installation de sécurité un mode
d’exploitation spécial pour les travaux de maintenance.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
7.1 Les équipements de commande et d’annonce, ainsi que la gestion de la marche des
trains, doivent permettre au personnel de commander et de surveiller les circulations
de trains et les mouvements de manœuvre conformément aux processus d'exploita-
tion et aux prescriptions d'exploitation.
7.1.1 Les informations affichées au chef-circulation doivent correspondre, quant au contenu
et dans le temps, à celles indiquées au personnel roulant.
7.1.2 Les répercussions des fonctions automatiques sur l'exploitation ferroviaire doivent
être prévisibles pour le personnel.
7.1.3 Pour parer aux dangers, des processus d'exploitation automatisés doivent pouvoir
être interrompus par le chef-circulation.
7.2 Les niveaux de sécurité des équipements de commande et d’annonce doivent être
accordés avec les niveaux de sécurité des fonctions pour lesquelles les informations
sont utilisées.
7.2.1 Une réduction du niveau de sécurité d'une information affichée est possible:
a. lorsqu'un système indépendant empêche qu'un accident puisse se produire suite à
une erreur dans l'affichage; ou
b. lorsque, grâce à des informations redondantes ou des processus dynamiques, on
peut admettre qu'une erreur dans l'affichage sera remarquée à temps par l'opéra-
teur.
8 Abrogé
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
1.1 Pour les convois pour lesquels ces évènements représentent des risques
négligeables, la protection intégrale des parcours par l’installation de sécurité n’est
pas impérativement exigée.
2.1 Les autorisations de circuler transmises par les installations de sécurité pour des
circulations de train et des mouvements de manœuvre doivent être mises en
interdépendance, de façon à exclure que des convois se mettent en danger de
manière réciproque.
2.2 Des convois qui se mettent réciproquement en danger doivent aussi être exclus, en
tout temps, au-delà des limites de systèmes techniques.
2.3 Pendant qu’un signal fixe est à voie libre pour un premier train, l’installation de
sécurité doit garantir qu’un deuxième train ne puisse pas arriver sur la même voie
devant le même signal.
Dans les installations avec signalisation en cabine, il faut aussi garantir, au moyen de
mesures appropriées, qu’un train ne puisse pas suivre un autre train sans disposer
d’un propre parcours protégé.
2.4 L’exploitation ferroviaire sûre doit continuer d’être garantie aussi après une rupture
d’attelage.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
2.5 Pour parer aux dangers, une autorisation de circulation transmise par l’installation de
sécurité doit pouvoir être reprise par une intervention de la personne la desservant.
2.6 Dans les installations sans parcours de manœuvre, lorsque l’autorisation de circuler
est transmise aux mouvements de manœuvre au moyen de signaux de manœuvre,
les risques dus à la protection insuffisante du parcours par le personnel doivent,
autant que possible, être réduits au niveau de l’installation de sécurité par des
moyens proportionnés.
2.7 Pour les trains au départ, la sécurisation complète du parcours par les installations de
sécurité entre la tête du train et le premier signal principal n'est pas indispensable
lorsque les conditions suivantes sont remplies:
a. La vitesse maximale jusqu’au premier signal principal ne dépasse pas 40 km/h.
b. Les risques résultant de dangers qui ne sont pas exclus par les installations de
sécurité doivent être réduits à un niveau acceptable par des processus
d’exploitation appropriés.
3.2 Toutes les conditions présentant une grande importance pour la sécurité des
circulations de trains doivent en principe être surveillées en permanence par
l’installation de sécurité. Si l’une des conditions n’est plus remplie, l’installation de
sécurité doit retirer l’autorisation de circuler.
3.2.1 En particulier pour les circulations de trains dont la vitesse est supérieure à 160 km/h,
cette exigence doit être impérativement remplie.
3.2.2 Il est possible de déroger au principe mentionné au chiff 3.2 concernant l’exigence
d’une surveillance continue de l'état libre de la voie dans le parcours s’il est prouvé
que la réalisation technique de cette surveillance revêt un caractère disproportionné.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
3.3 Des itinéraires pour des circulations de trains sur des voies occupées sont
admissibles, si l’installation de sécurité contrôle que le chemin de freinage nécessaire
au train jusqu’à l’occupation est libre.
3.3.1 Pour une circulation avec signal de voie occupée, les règles suivantes sont
applicables:
a. la distance minimale à partir du seuil de vitesse jusqu’à la zone dans laquelle une
occupation est admissible doit être fixée en tenant compte des conditions locales et
du matériel roulant utilisé;
b. pour les chemins de fer à voie normale, cette distance doit être d’au minimum
200 m à partir du seuil de vitesse.
3.4 Des itinéraires pour des mouvements de manœuvre sur des tronçons de voie
occupés sont admissibles.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
4.1 Les installations de sécurité doivent être conçues de manière à limiter, dans des
proportions acceptables, les risques de collision entre des circulations de train ou des
mouvements de manœuvre avec des convois freinant trop tard ou des véhicules
ferroviaires en dérive.
4.2 Les prises en écharpe peuvent être évitées notamment au moyen d’aiguilles de
protection, de moyens de déraillement ou de contrôles de la marche des trains.
4.2.1 Il faut viser à assurer la protection contre les prises en écharpe au moyen d’aiguilles
de protection ou de moyens de déraillement.
4.2.2 Les prises en écharpe d’itinéraires de trains par des convois freinant trop tard ou des
véhicules ferroviaires en dérive doivent impérativement être empêchées au moyen
d’aiguilles de protection ou de moyens de déraillement:
a. sur les voies pour des vitesses supérieures à 120 km/h;
b. sur les voies pour des vitesses supérieures à 80 km/h, aux points conflictuels où, en
exploitation normale, se déroulent aussi bien des circulations de trains que des
mouvements de manœuvre;
c. en provenance de toutes les voies sur lesquelles il faut compter avec des véhicules
ferroviaires en dérive.
4.2.3 Aucun véhicule ferroviaire ne doit se trouver sur les voies entre l’aiguille de protection
ou le moyen de déraillement et le point conflictuel.
4.2.4 Les moyens appropriés (aiguilles de protection, moyens de déraillement) et leur
emplacement doivent être choisis de manière à atteindre l’effet de protection désiré
compte tenu des conditions spécifiques à la construction et à l’exploitation et de sorte
que les dommages consécutifs en cas d’accident soient suffisamment limités.
4.2.5 Si les limites de vitesse spécifiées au point 4.2.2 sont légèrement dépassées en
raison du manque de compatibilité de ces limites avec les niveaux de vitesse du
système de signalisation existant, le gestionnaire d'infrastructure doit fournir la preuve
du caractère disproportionné d’une réduction de la vitesse.
4.3 Les risques que représente un train dépassant la fin de son itinéraire doivent être
réduits au moyen d’une distance de glissement. Cette distance doit être prévue à la
suite de la fin de l’itinéraire.
Font notamment partie de ces risques les collisions du train en question avec des
circulations de trains, des mouvements de manœuvre ou le trafic routier. Les collisions
avec des heurtoirs et d’autres obstacles fixes ainsi que des déraillements provoqués
par des moyens de déraillement ne doivent pas être pris en considération.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
4.3.1 Pour les chemins de fer à voie normale, lorsque des circulations de trains
simultanées sont autorisées dans les gares, les valeurs suivantes de distances
minimales de glissement sont applicables:
4.3.3 Des distances minimales de glissement plus courtes que celles définies aux chiffres
4.3.1 et 4.3.2 pour des vitesses jusqu’à 160 km/h sont possibles aux endroits où
l’arrêt de toutes les circulations de trains avant la fin de leur itinéraire est soutenu par
un contrôle de la marche des trains. Ces distances doivent être fixées sur la base
d’une évaluation des risques.
4.3.4 Pour les circulations de trains à des vitesses supérieures à 160 km/h et jusqu’à
250 km/h, une distance minimale de glissement d’au moins 200 m doit être respectée
dans tous les cas, tant dans les gares que sur la pleine voie.
4.4 Sur des installations pour des vitesses supérieures à 160 km/h, les mouvements de
manœuvre ne sont pas admissibles en exploitation normale.
5.2 Les risques dus à la protection insuffisante d’un parcours par le personnel, lorsqu’une
une autorisation de circuler est donnée au moyen d’un signal auxiliaire, doivent,
autant que possible, être réduits au niveau de l’installation de sécurité par des
moyens proportionnés.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
6 Détermination de la vitesse
6.1 Afin de pouvoir éviter des mises en danger dues à des vitesses trop élevées, les
vitesses admissibles doivent être déterminées avant la transmission d’une
autorisation de circuler pour des trains.
La détermination des vitesses s’effectue, soit de manière statique, pour chaque
combinaison d’itinéraire au moment de la conception de l’installation de sécurité, soit
dynamique, pour chaque autorisation de circuler par l’installation de sécurité.
6.1.1 Lors de la détermination des vitesses, il faut, non seulement, tenir compte de la
vitesse maximale autorisée sur les tronçons du parcours, des longueurs et des
déclivités de ceux-ci, mais, notamment aussi, des facteurs suivants:
a. distance entre la fin du parcours et le point dangereux;
b. genre de protection contre les prises en écharpes;
c. type d’autorisation de circuler;
d. dérangements.
6.1.2 Lors de la détermination de la vitesse effectuée sur les véhicules, les facteurs
spécifiques des véhicules tels que la vitesse maximale des véhicules déterminants et
les caractéristiques des freins doivent être pris en compte.
7.1 Afin que le train soit en tout temps protégé par un signal indiquant l’image d’arrêt, le
signal d’origine de l’itinéraire doit être mis à l’arrêt au plus tard, lorsque la queue du
train a franchi ce signal.
7.2 Notamment dans les cas suivants, au moins deux équipements de contrôle de l’état
libre de la voie ou critères équivalents sont nécessaire pour la mise à l’arrêt. Chacun
doit provoquer la mise à l’arrêt indépendamment de l’autre:
a. aux signaux principaux dont la position d’arrêt n’est pas contrôlée par les signaux
précédents;
b. aux signaux principaux devant lesquels, en cas normal, plusieurs trains peuvent se
trouver.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
8 Destruction d’itinéraires
8.1 Un parcours doit rester protégé jusqu’à ce qu’aucun véhicule du convoi concerné ne
puisse être mis en danger.
8.2 La destruction d’un itinéraire par l’installation de sécurité doit dépendre des
circulations de trains ou des mouvements de manœuvre. Elle peut se faire par
tronçon.
8.3 Des pannes et des défaillances de l’installation de sécurité ainsi que des facteurs
externes ne doivent pas entraîner la destruction d’itinéraires.
8.3.1 Des coupures ou interruptions temporaires de l’alimentation électrique ne doivent pas
entraîner la destruction d’itinéraires.
8.3.2 Dans le cas où un itinéraire de train doit être libéré pour des vitesses supérieures à
40 km/h, au moins deux équipements de contrôle de l’état libre de la voie ou critères
équivalents doivent participer à la destruction d’itinéraires ou de tronçons d’itinéraire.
8.3.3 Dans les cas où des circuits de voie sont utilisés, le pontage temporaire d’un seul
joint isolé ne doit pas provoquer la destruction.
8.4 Dans une gare, la destruction d’un itinéraire de train au moyen d’une commande
manuelle, après que la circulation de train a eu lieu, peut avoir lieu uniquement,
lorsque l’installation de sécurité a contrôlé que toutes les conditions suivantes sont
remplies:
a. il n’existe pas d’autorisation de circuler représentant une continuation à partir du but
de l’itinéraire de train concerné;
b. au moins un tronçon, équipé d’un contrôle de l’état libre de la voie et contrôlé dans
un itinéraire de sens inverse, a été franchi;
c. la dernière aiguille de l’itinéraire prise en pointe avant le but de l’itinéraire a été
franchie;
d. le dernier passage à niveau de l’itinéraire a été franchi.
8.4.1 Si, en raison de l’emplacement du point d’arrêt en exploitation normale, les conditions
c ou d ne sont pas toujours remplies, l’itinéraire peut être détruit au moyen d’une
commande manuelle, lorsque, au lieu de ces conditions, l’installation de sécurité
contrôle que le train se trouve, très probablement, à l’arrêt.
8.4.2 Sur des voies pour des vitesses supérieures à 160 km/h, cette destruction n’est pas
admissible en exploitation normale.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
8.5 Un itinéraire de train doit pouvoir être détruit au moyen d’une commande de secours,
uniquement lorsque l’itinéraire n’est pas parcouru. La destruction doit s’effectuer,
seulement lorsque l’installation de sécurité a contrôlé:
a. qu'aucun train n’est concerné; ou
b. qu’on peut admettre, avec une haute probabilité, qu’un train concerné s’est arrêté;
ou
c. qu'un train concerné a quitté intégralement l’itinéraire.
8.5.1 Sur des voies pour des vitesses supérieures à 160 km/h, l’arrêt du train doit
impérativement être contrôlé par l’installation de sécurité.
10 Abrogé
11 Dans les gares ou l’accès aux quais se fait par les voies, les voyageurs sont exposés
à des risques supplémentaires. Ces risques doivent être réduits à l’aide de
l’installation de sécurité dans une mesure proportionnée (cf. DE-OCF ad art. 34,
DE 34.3, ch. 3).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
DE 39.3.b Signalisation
1 Généralités
1.1 Il faut utiliser les systèmes de signalisation décrits et les signaux et images de
signaux reproduits dans les PCT1.
1.2 L’autorisation de circuler, les informations sur la vitesse et les autres données
importantes pour la circulation doivent être indiquées au conducteur de véhicule
moteur sans équivoque.
1.2.1 Les exigences, quant à la sécurité de la signalisation, doivent être fixées en fonction
des risques. Lors de la définition de ces exigences, l’existence et l’intégrité de
sécurité d’un contrôle de la marche des trains peut être pris en compte.
1.2.2 La signalisation peut se faire au moyen de signaux fixes ou directement en cabine de
conduite. Il faut garantir que la signalisation puisse être identifiée, à temps et sans
équivoque, quant à sa signification et à son destinataire.
1.2.3 Les signaux fixes doivent être attribués sans équivoque à une voie.
1.2.3.1 Si, exceptionnellement, des signaux de groupe sont implantés, il faut garantir, au
moyen d’une signalisation complémentaire, que le conducteur de véhicule moteur
puisse identifier sans équivoque à quel convoi l’autorisation de circuler est destinée.
1.2.4 Dans les zones où les trains sont autorisés à circuler à des vitesses supérieures à
160 km/h, une signalisation en cabine avec l’ETCS level 2 est nécessaire. Il n’est pas
admis d’équiper l’infrastructure d’un système de signalisation supplémentaire.
1.2.5 Aux installations équipées pour la signalisation en cabine, lorsque le convoi circule en
mode d’exploitation «surveillance intégrale», toutes les informations nécessaires à
une conduite sûre du train doivent être signalisées dans la cabine. Le système de
signalisation doit être conçu de façon telle que le conducteur de véhicule moteur n’ait
pas à tenir compte des signaux fixes.
1.2.6 Aux installations équipées pour la signalisation en cabine, l’installation de sécurité
doit garantir que l’autorisation d'entrer dans la zone équipée de la signalisation en
cabine soit donnée par le dernier signal fixe uniquement aux véhicules équipés de
manière ad hoc et en état de fonctionner.
1
RS 742.173.001
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
2.1 Les signaux fixes doivent en principe être placés à gauche de la voie.
2.1.1 Sur des lignes à simple voie, ils peuvent aussi être placés à droite.
2.1.2 Sur des lignes à plusieurs voies, les signaux de la voie se trouvant tout à droite
peuvent être placés à droite de cette voie.
2.1.3 Les désignations «droite» et «gauche» s’entendent dans le sens de marche.
2.1.4 Dans les tunnels à double voie, les signaux des deux voies peuvent être disposés
côte à côte entre les voies.
2.1.5 Un changement du côté d’implantation d'un signal n'est autorisé que s’il n'entrave pas
l'attribution du signal à la voie.
2.2 Chaque train doit pouvoir s’arrêter devant un signal présentant l’image d’arrêt ou
avoir adapté sa vitesse en conséquence devant un signal présentant une image de
franchissement. Si l’on ne peut pas garantir que le signal soit reconnu assez tôt, une
signalisation avancée à la distance adéquate est nécessaire.
2.3 Le conducteur de véhicule moteur doit pouvoir voir, pendant au moins 6 secondes,
les informations des signaux principaux et des signaux avancés ainsi que des feux de
contrôle pour installation de passage à niveau.
2.3.1 Dans le cas de signaux avec annonce préalable de vitesse, le temps minimum de
visibilité peut être réduit d’une seconde si seules les images d’arrêt ou d’exécution
peuvent être présentées.
2.3.2 S’il existe un a risque de confusion dans l’attribution des signaux sur des lignes à
plusieurs voies, les temps minimaux de visibilité doivent être augmentés du temps
nécessaire à une identifcation sans ambiguïté.
2.4 Le but d’une autorisation de circuler transmise par l’installation de sécurité doit être
signalisée au conducteur de véhicule moteur par un signal fixe.
2.4.1 Pour les mouvements de manœuvre, on peut renoncer à cette signalisation lorsque
des circulations de trains ne peuvent pas être mises en danger dans la zone de but
de ces mouvements.
2.5 Les feux de contrôle seront placés à distance de freinage du passage à niveau.
2.6 La position des aiguilles doit être indiquée au moyen de signaux d’aiguille.
2.6.1 On peut renoncer aux signaux d’aiguilles lorsque les conditions d’exploitation sont
simples.
2.6.2 Les signaux d’aiguilles ne sont pas admis dans les zones à itinéraires de manœuvre
signalés par des signaux nains.
2.7 Les emplacements des signaux présentant l’image d'arrêt sont à coordonner avec les
zones de séparations électriques de la ligne de contact de sorte qu'aucun dommage
ne puisse être causé à la ligne de contact et aux pantographes lors de l’arrêt de
véhicules équipés de pantographes devant ces signaux.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
3 Exigences fonctionnelles
4 Autorisation de départ
4.1 L’installation de sécurité ne doit transmettre une autorisation de départ qu’au moment
où une autorisation de circuler est transmise pour l’itinéraire concerné.
5.1 Les signaux fixes doivent porter des désignations en concordance avec les
processus d’exploitation et les prescriptions d’exploitation. La désignation des
signaux principaux et des signaux avancés doit pouvoir être reconnue par le
personnel roulant à faible vitesse.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
6 Caractéristiques physiques
6.1 Les signaux fixes doivent être conçus de manière que leur information soit
reconnaissable, sans équivoque depuis la cabine de conduite, à une distance
adaptée aux conditions locales et d’exploitation.
6.1.1 Les signaux lumineux doivent être conçus de manière à éviter la perception d’une
signalisation falsifiée par un feu fantôme.
6.1.2 La norme CIE S 004/E-20012 doit être appliquée pour déterminer et contrôler les
couleurs-lumière des signaux ferroviaires.
6.1.3 L'intensité lumineuse des signaux lumineux doit être choisie de telle sorte que les
images des signaux soient parfaitement reconnaissables sans éblouissement. Dans
l'obscurité, elle doit être réduite en conséquence.
6.2 Abrogé.
6.3 L’indication de l’image «arrêt» des signaux principaux doit s’effectuer avec une
disponibilité accrue, au moyen d’une source lumineuse redondante ou d’une source
lumineuse ayant une fiabilité correspondante.
6.4 Les signaux fixes doivent être construits de manière que leur fonction ne soit pas
entravée par les effets extérieurs prévisibles.
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
1 Le contrôle de la marche des trains doit assister les conducteurs de véhicules mo-
teurs dans le but d’éviter le dépassement des vitesses maximales admissibles.
1.1 Pour cela, le contrôle de la marche des trains surveille les circulations de trains et les
mouvements de manœuvre, de manière à:
a. avertir les conducteurs de véhicules moteurs en cas de besoin; et
b. en cas de besoin, influencer les convois directement dans le sens de la sécurité;
ceci, en règle générale, au moyen d’un freinage du convoi.
2 Le contrôle de la marche des trains doit être mis en œuvre de façon à ce qu’il réduise
à un niveau acceptable des risques qui découlent d’erreurs de manipulation des con-
ducteurs de véhicules moteurs.
2.1.1 Les seuils de vitesse critiques quant à la sécurité au déraillement ainsi que les tron-
çons de ralentissement doivent être protégés au moyen d’un contrôle de la marche
des trains.
2.1.2 Les passages à niveau équipés d'installations de passages à niveau doivent être pro-
tégés par un contrôle de la marche des trains. Sont exceptés les passages à niveau
qui interdisent la circulation routière de façon sécuritaire aussi en cas de panne, selon
les DE OCF ad art. 39, DE 39.3.f, ch. 2, let. b.
3 Pour des vitesses supérieures à 160 km/h, il faut recourir à l’ETCS level 2.
1 Exigences générales
1.1 Les équipements de commande et de protection des aiguilles doivent garantir la ma-
nœuvre, le maintien en position et le contrôle de la position des lames d'aiguilles.
1.1.1 Les dispositions s'appliquent également, par analogie, aux cœurs mobiles des ai-
guilles à cœurs mobiles.
1.1.2 Pour les croisements équipés de parties mobiles ainsi que pour les aiguilles de voies
à crémaillère, les dispositions s'appliquent également, par analogie, aux autres par-
ties mobiles.
1.1.3 Les dispositions s'appliquent aux moyens de déraillement par analogie. Selon l'em-
placement, les exigences concernant le maintien de la position et le contrôle peuvent
être réduites.
1.2 En principe, les aiguilles doivent être conçues comme étant «talonnables». Ceci dans
le but qu'un franchissement involontaire de l’aiguille en mauvaise position, abordée
par le talon à une vitesse inférieure ou égale à 30 km/h, ne provoque pas de dérail-
lement et que les dispositifs de lames, les appareils de calage et les moteurs ne
soient pas endommagés.
1.2.1 Dans le cas d'aiguilles qui ne peuvent pas être conçues comme étant «talonnables»,
il faut prendre des mesures particulières contre tout franchissement de l'aiguille en
mauvaise position.
1.2.2 L’installation de sécurité doit saisir les talonnages, respectivement les franchisse-
ments en mauvaise position, des aiguilles contrôlées par le système de commande et
de protection des parcours et les annoncer au chef-circulation. Les équipements de
commande et de protection des aiguilles doivent mettre à dispositions les informa-
tions nécessaires à cet effet.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
2.1 Le dispositif de manœuvre d'aiguille doit être conçu de manière à ce que la force de
maintien (passive) corresponde au moins aux exigences mentionnées au chiffre 2.1.1
et que la force de manœuvre (active) corresponde aux exigences de la construction
de l'aiguille.
2.1.1 Exigences pour la force de maintien
a. dans la plage de vitesse v ≤ 40 km/h, la force de maintien doit être déterminée par
le gestionnaire de l'infrastructure de manière à ce que les exigences du chiffre 1.1
soient remplies;
b. dans la plage de vitesse 40 < v ≤ 140 km/h: force de maintien ≥ 3,5 kN;
c. dans la plage de vitesse 140 < v ≤ 160 km/h: force de maintien ≥ 7 kN;
d. dans la plage de vitesse 160 < v ≤ 250 km/h: force de maintien ≥ 10 kN.
3.1 L'appareil de calage d'aiguille doit maintenir la position de la lame plaquée par rap-
port au sommier, de manière à garantir un guidage des roues sûr.
3.1.1 Le nombre et la position des appareils de calage doivent être déterminés en fonction
de la construction de l'aiguille de façon à remplir cette exigence.
3.1.2 L'appareil de calage doit être conçu de manière à être aussi insensible que possible à
un surécartement et à un cheminement du rail.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
3.1.3 L'appareil de calage doit présenter une force de calage qui doit être nettement supé-
rieure à la force de maintien. La fiabilité de l'appareil de calage doit être adaptée à la
catégorie de risque (plage de vitesse).
3.1.3.1 Selon la plage de vitesse, le principe de construction suivant au moins doit être
utilisé:
a. v ≤ 40 km/h abordée par le talon respectivement v ≤ 20 km/h abordée par la pointe:
placage par pression;
b. 40 respectivement 20 < v ≤ 120 km/h: articulation autobloquante à point mort (appa-
reil de calage «Jüdel»);
c. 120 < v ≤ 250 km/h: de préférence, agrafage directe de la lame et du sommier, mais
au moins une mécanique autobloquante et d'une forme fixe comprenant un nombre
d’éléments minimal.
3.1.4 En fonction des risques, le guidage sûr des roues doit être assuré, même en cas de
défaillance du calage par un deuxième système indépendant («calage de secours»,
«solution de repli»), jusqu'à ce que la défaillance ait été remarquée. A cet effet, il faut
recourir à un système indépendant de la tringle de manœuvre, fixé directement aux
lames et qui maintient celles-ci dans leur position.
3.1.4.1 Cette exigence vaut, quelle que soit la vitesse, dans les cas où des déraillements
pourraient créer un danger accru, même avec de faibles vitesses, en particulier:
a. aux aiguilles franchies depuis la pointe et qui mènent dans le profil de voies sur les-
quelles des circulations peuvent avoir lieu simultanément;
b. aux aiguilles situées dans des tunnels, des tranchées et des galeries;
c. sur des tracés comportant un danger de chute;
d. en cas de risque de collision avec des structures porteuses ;
e. aux aiguilles situées devant des quais (mise en danger des personnes).
3.1.4.2 Cette exigence vaut, d'une façon générale, pour les aiguilles pouvant être parcourues
à des vitesses supérieures à 80 km/h.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
Exigences minimales:
a. vitesse v ≤ 40 km/h: contrôle de la position des lames, si l'aiguille est commandée
contrôlée par le système de commande et de protection des parcours de
l’installation de sécurité;
b. plage de vitesse 40 < v ≤ 80 km/h: contrôle de la position des lames;
c. plage de vitesse 80 < v ≤ 250 km/h ou situations selon 3.1.4.1: deux systèmes indé-
pendants pour le contrôle de la position des lames.
4.1.1 Un contrôle de la position des lames peut avoir lieu dans le moteur d'aiguille en fonc-
tion de la position de la tringle de manœuvre. Un deuxième contrôle de la position
doit être relié directement aux lames.
4.2 Le contrôle de la position des lames ne peut indiquer la position de fin de course de
l'aiguille, que lorsque toutes les conditions suivantes sont remplies:
a. la lame plaquée garantit un guidage des roues sûr;
b. la lame ouverte est maintenue à une distance suffisante du sommier;
c. il ne se trouve nulle part dans le dispositif des lames un resserrement inadmissible
de l'écartement;
d. l'appareil de calage de l'aiguille est maintenu en position verrouillée.
Les valeurs-limites à respecter sont fixées dans les DE-OCF ad art. 32, DE 32.1.
4.2.1 Selon la construction de l'aiguille, le nombre et la position des appareils de calage,
plusieurs dispositifs de contrôle de la position des lames doivent être installés pour
garantir qu'il n'y a pas de resserrement de l'écartement.
4.2.2 Pour les aiguilles à cœur mobile, la concordance entre la positions des lames et celle
du cœur devra aussi être contrôlée.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
5 Alternatives
5.1 Les exigences des chiffres 3.1.4 et 4.1.c peuvent aussi être considérées comme
remplies s'il est démontré et prouvé que, de par la conception, la fabrication et l'entre-
tien du système principal, une sécurité suffisante pour l'application concernée est at-
teinte.
6 Entretien, exploitation
6.2 Pour le maintien en position des lames, qu'elles soient plaquées ou ouvertes, lorsque
la fonction de calage ou le contrôle de position selon les chiffres 3.1, 3.1.4 et 4.1 font
défaut, il faut prévoir des dispositifs qui garantissent la sécurité, et ce, conjointement
avec des mesures d'exploitation.
6.3 Les risques dus à une non-conformité de la position effective de l'aiguille avec la lo-
gique des installations de sécurité à la suite de travaux de maintenance doivent être
minimisés par des processus d'inspection efficaces.
6.3.1 Sur les installations où la vitesse est supérieure à 160 km/h, une maîtrise de ces
risques par des mesures techniques doit être prise en considération.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
1.1 Les équipements de contrôle de l’état libre de la voie doivent pouvoir distinguer, dans
des conditions définies, l’état «libre» de l’état «non libre».
1.1.1 Un tronçon peut être annoncé comme étant «libre», lorsque aucun essieu d’un véhi-
cule ferroviaire remplissant les conditions fixées au chiffre 1.3.2 ne se trouve sur le
tronçon en question.
1.1.2 Si des joints de rail isolés sont nécessaires au fonctionnement de l’équipement de
contrôle de l’état libre de la voie, chaque équipement concerné par le pontage d’un
joint doit annoncer ses tronçons en question comme étant «non libres».
1.1.3 Les pannes de système, les défauts au matériel ou les interruptions de conducteurs
électriques des équipements de contrôle de l’état libre de la voie doivent être détec-
tés. Les tronçons correspondants ne doivent pas être annoncés comme étant
«libres» par l’équipement de contrôle de l’état libre de la voie.
1.1.4 Toute panne d’alimentation doit être détectée. Les tronçons correspondants ne doi-
vent pas être annoncés comme étant «libres» par l’équipement de contrôle de l’état
libre de la voie.
1.1.5 Un système de compteur d’essieux ne doit pas annoncer automatiquement les tron-
çons qu’il contrôle comme étant «libres» après enclenchement ou retour de la tension
d’alimentation, respectivement après une défaillance.
1.2 Les équipements de contrôle de l’état libre de la voie doivent présenter aussi bien
une grande intégrité de sécurité qu’une grande fiabilité.
1.2.1 L’intégrité de sécurité doit être définie selon la fonction, l’utilisation de l’information et
les conditions d’exploitation.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
1.3 Les équipements de contrôle de l’état libre de la voie doivent être conçus de manière
à reconnaître un véhicule ferroviaire dans des conditions définies. Pour cela, les ges-
tionnaires de l’infrastructure doivent déterminer au moins les valeurs limites et les
conditions suivantes concernant les installations fixes et les véhicules ferroviaires.
1.3.1 Valeurs limites et conditions concernant les installations fixes:
a. vitesse maximale;
b. conditions climatiques;
c. caractéristiques électromagnétiques aux abords des voies tels que:
– courants d’exploitation et courants parasites dans le rail,
– tensions d’exploitation et tensions parasites au rail,
– champs électromagnétiques;
d. exigences concernant les caractéristiques en matière d’isolation des rails isolés et
des joints;
e. équipements de contrôle de l’état libre de la voie voisins et superposés;
f. mise à terre;
g. conduction du retour du courant de traction;
h. caractéristiques physiques des rails;
i. sollicitations mécaniques des composants montés en voie;
j. espace exempt de métal en voie;
k. nombre de convois par unité de temps.
1.3.3 Les circuits de voie doivent être conçus de manière à ce que leur fonctionnement soit
encore garanti avec les valeurs limites suivantes de résistance du ballast et de résis-
tance de pontage d’un essieu:
1.3.3.1 Résistance spécifique du ballast:
a. pour les voies de gare:
– voie normale: 1,5 Ω km,
– voie métrique: 1,0 Ω km;
b. pour la pleine voie:
– voie normale: 2,5 Ω km,
– voie métrique: 1,7 Ω km.
1.3.3.2 Résistance de pontage d’un essieu:
a. pour les aiguilles et les tronçons isolés jusqu’à 300 m: 1,0 Ω;
b. pour les tronçons isolés de plus que 300 m: 0,5 Ω.
1.3.3.3 Lorsque l'on utilise des véhicules à essieux portiques, il faut attester la détection sûre
de ces véhicules sur la base des caractéristiques des essieux portiques utilisés (cf.
aussi DE-OCF ad art. 51, DE 51.1, ch. 1.25.2).
1.4 Les équipements de contrôle de l’état libre de la voie doivent être conçus de sorte
que le retour du courant de traction ne soit pas entravé. Pour le retour du courant de
traction il faut se conformer aux DE-OCF ad art. 44, DE 44.d.
1.5 La fixation des composants en voie des équipements de contrôle de l’état libre de la
voie ne doit pas entraver les fonctions de la voie.
1.6 Afin de garantir que les véhicules ferroviaires n’entravent pas les équipements de
contrôle de l’état libre de la voie, il y a lieu d’appliquer la norme SN EN 502381.
1
Voir DE-OCF, annexe n°3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
1.8 Conception
1.8.1 L’implantation des équipements de contrôle de l’état libre de la voie doit être conçue
de façon qu’il ne se produise aucune lacune de contrôle entre les tronçons adjacents.
Le fonctionnement doit être garanti pour les entraxes des essieux définis.
1.8.2 L’implantation des équipements de contrôle de l’état libre de la voie doit être conçue
de façon que le profil d’espace libre soit garanti aux aiguilles et aux passages à ni-
veau, même pour les véhicules ferroviaires ayant la plus grande distance entre
l’extrémité du véhicule et l’essieu extrême.
1.8.3 Lorsqu’un tronçon, contrôlé par un équipement de contrôle de l’état libre de la voie,
est composé de plusieurs tronçons partiels, il faut garantir que tous les tronçons par-
tiels soient contrôlés. Le fonctionnement doit être garanti pour tous les tronçons par-
tiels, même en cas d’interruptions des connexions de rail ou d’autres connexions
électriques.
1.8.4 Il faut garantir que les valeurs limites et les conditions d’exploitation définies des
équipements de contrôle de l’état libre de la voie soient respectées durant toute la du-
rée de vie de l’installation.
1.9 Si des systèmes de compteurs d’essieux sont utilisés en redondance, les points de
comptage doivent être placés de façon à ce qu’il ne puisse pas se produire de lacune
de l’annonce de l’état occupé. En l'occurrence:
a. il faut tenir compte de la valeur minimale de l’empattement extérieur des véhicules
utilisés;
b. au cas où une redondance a été considérée comme étant en dérangement, elle ne
peut être considérée comme étant «libre» que si une remise à l’état initial manuelle
a été effectuée.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
1.10 Il faut tenir compte des aspects suivants dans l’installation de sécurité et dans les
prescriptions d’exploitation:
1.10.1 L’information fortuite d’occupation de la voie causée par un dérangement ou une dé-
faillance sur un équipement de contrôle de l’état libre de la voie ne doit pas entraîner
d’événement de gravité critique ou d’ampleur catastrophique. Les mesures néces-
saires doivent être prises au niveau de l’installation de sécurité.
1.10.2 Dans la mesure du possible, l’installation de sécurité doit détecter, au moyen de tests
de plausibilité, l’absence d’information d’occupation de la voie par des véhicules.
1.10.3 Les compteurs d’essieux ne peuvent constater qu’un véhicule ferroviaire a intégrale-
ment quitté un tronçon déterminé que si son entrée a également été reconnue. Il faut
donc empêcher, au moyen de processus et de prescriptions d’exploitation adéquats,
l’entrée non reconnue de véhicules sur un tronçon.
1.10.4 Une remise à l’état initial manuelle du compteur d’essieux d’un tronçon de voie n’est
autorisée que lorsque le tronçon en question est libre. Il faut garantir cela au moyen
de processus et de prescriptions d’exploitation correspondants.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
2 Les installations de passage à niveau peuvent être exploitées selon deux principes,
qui se différencient, en particulier, par les caractéristiques suivantes:
a. l’installation de passage à niveau peut empêcher l’octroi de l’autorisation de circuler
pour le trafic ferroviaire, lorsque le passage à niveau n’interdit pas la circulation
routière;
b. l’installation de passage à niveau peut interdire le passage à niveau pour la
circulation routière, de façon sécuritaire, même en cas de panne.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
3.1 Aux installations de passage à niveau selon chiffre 2 lettre a, l’octroi intempestif d’une
autorisation de circuler pour le trafic ferroviaire doit être empêché de façon
sécuritaire, même en cas de panne.
3.1.1 Sur les lignes qui ne font pas partie du réseau principal interopérable, il est
admissible d’empêcher les circulations de convois ferroviaires sur les passages à
niveau par un déclenchement sécuritaire des feux de contrôle au lieu d’empêcher de
façon sécuritaire l’octroi d’une autorisation de circuler.
3.2 Un passage à niveau est interdit à la circulation routière lorsqu’au moins deux
sources lumineuses par piste routière croisant le chemin de fer signalent «arrêt» au
trafic routier et que les barrières présentes se ferment ou sont fermées.
3.2.1 Une lampe à double filament peut être considérée comme deux sources lumineuses,
lorsque les deux filaments de la lampe peuvent indépendamment signaler «arrêt» au
trafic routier.
3.2.2 Aux installations de barrières, de demi-barrières ou de barrières à ouverture sur
demande, on peut renoncer à la deuxième source lumineuse, si l’installation de
passage à niveau est équipée d’un dispositif automatique d’annonce des
dérangements.
3.2.3 La position des barrières doit être contrôlée. Les solutions suivantes sont admises
pour le contrôle de la position des barrières:
a. contrôle de la position fermée de toutes les barrières;
b. contrôle de la position fermée des barrières qui interdisent l’accès routier au
passage à niveau sur le côté droit de la route et du début du mouvement de
fermeture des autres barrières;
c. contrôle du début du mouvement de fermeture de toutes les barrières, si la
fermeture des barrières est garantie par une construction ad hoc.
3.3 Aux installations de passage à niveau, où des mesures pour détecter la présence de
véhicules routiers selon les DE-OCF, ad art. 37, DE 37c généralités, ch. 2 sont
prises, l’octroi de l’autorisation de circuler doit être empêché, lorsque des véhicules
routiers se trouvent sur le passage à niveau.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
4.1.1 Si une interdiction sécuritaire de la circulation routière ne peut pas être garantie par
l’installation d’un passage à niveau lors de mouvements de manœuvre, il y a lieu de
prendre des mesures d’exploitation afin de séparer temporellement les circulations
routière et ferroviaire.
4.3 Pour garantir la levée des dérangements, ces installations de passage à niveau
doivent être équipées d’un dispositif automatique d’annonce des dérangements.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 39
5 Les barrières ne peuvent se fermer que lorsque les signaux optiques sont allumés et
après écoulement du temps d’avertissement.
6.1 La libération intempestive du passage à niveau pour le trafic routier doit être
empêchée par des moyens appropriés.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 41
DE 41.1
1 Les installations d'annonce et d'alarme pour les travaux effectués sur et aux abords
des voies doivent être utilisées conformément aux prescriptions suisses de circulation
des trains PCT1, R 300.12.
2 Les installations d'annonce et d'alarme pour les travaux effectués sur et aux abords
des voies doivent être conçues de manière à ce qu'elles avertissent le personnel qui
travaille sur la voie, lorsque des convois s'approchent de lui.
3 L'avertissement doit avoir lieu à temps et être perceptible, sans équivoque, par les
personnes concernées.
4.2 Pour la communication de sécurité entre des équipements de sécurité, il faut en outre
appliquer la norme SN EN 501592.
1
RS 742.173.001
2
Voir DE-OCF, annexe n°3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 42
1
Voir DE-OCF, annexe n°3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 43
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
2
RS 734.5
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
1 Dispositions complémentaires
Dans la mesure où l’ordonnance du 23 novembre 1983 sur les chemins de fer (OCF)1
et les présentes dispositions d'exécution ne contiennent aucune prescription en la
matière, les dispositions de l’ordonnance du 30 mars 1994 sur les installations élec-
triques à courant fort (ordonnance sur le courant fort)2 et de l’ordonnance du 30 mars
1994 sur les lignes électriques (ordonnance sur les lignes électriques, OLEI)3 sont ap-
plicables aux installations de production et de conversion du courant de traction.
1
RS 742.141.1
2
RS 734.2
3
RS 734.31
4
Voir DE-OCF, annexe n°3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
5
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
1 Dispositions complémentaires
1.1 Dans la mesure où l’ordonnance du 23 novembre 1983 sur les chemins de fer (OCF)1
et les présentes dispositions d’exécution ne contiennent aucune prescription en la
matière, les dispositions de l’ordonnance du 30 mars 1994 sur les installations
électriques à courant fort (ordonnance sur le courant fort)2 et de l’ordonnance du 30
mars 1994 sur les lignes électriques (ordonnance sur les lignes électriques, OLEI)3
sont applicables à la distribution du courant de traction.
1.2 Les lignes électriques aériennes et les câbles doivent être dimensionnés de manière
suffisante en vue des tensions et des courants attendus aussi bien lors de
l’exploitation qu’en cas de défauts.
1.3 Lors de la configuration des lignes aériennes et de leur tracé ainsi que lors de
câblages, il y a lieu de tenir compte aussi bien des charges thermiques que des
forces magnétiques lors de l’exploitation et en cas de défauts, de la protection contre
la corrosion électrique à la rencontre de matériaux différents et des mesures
d’amélioration de l’impédance et de la distribution de courant.
1
RS 742.141.1
2
RS 734.2
3
RS 734.31
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
4.2 Pour d’autres lieux spéciaux et les chemins de fuite, les exigences doivent être fixées
à l’aide d’une approche en matière de sécurité et des risques.
4.3 La démonstration doit être faite à l’aide d’une déclaration des performances
conformément à l’ordonnance du 27 août 2014 sur les produits de construction (OPCo)5.
4.4 Les câbles servant à la détection d’incendie, à l’alarme incendie, à l’évacuation et à la
lutte contre l’incendie doivent être choisis selon le critère du maintien du
fonctionnement en cas d’incendie, en tenant compte également du matériel de
montage. La résistance au feu du câble peut s’obtenir par le choix du type de câble.
Celle de l’installation peut s’obtenir par le choix du mode de pose. La section de câble
est également choisie, dans l’optique de la chute de tension, en tenant compte du
nombre maximal de sections qui peuvent être incendiées en même temps.
5 Rapprochements, parallélismes et croisements entre des liaisons câblées de
l’entreprise ferroviaire et ses voies ferrées
En cas de rapprochements, de parallélismes et de croisements entre des liaisons
câblées de l’entreprise ferroviaire et ses voies ferrées, il y a lieu de respecter des
distances suffisantes pour que les liaisons par câble ne soient pas mises en danger.
Les distances mentionnées par l’OLEI n’ont pas besoin d’être respectées si une
sécurité suffisante est attestée.
4
Règlement délégué (UE) 2016/364 de la Commission du 1er juillet 2015 relatif à la classification des
caractéristiques de réaction au feu des produits de construction en vertu du règlement (UE) n° 305/2011
du Parlement européen et du Conseil
5
RS 933.01
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
DE 44 LIGNE DE CONTACT
DE 44.c Installations de la ligne de contact
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
2
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
3
Voir annexe 7 OCF
4
Voir PCT, R300.6
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
4.1.4 Lignes de contact dans les dépôts, dans les installations de maintenance, sur les
voies de transbordement ou de raccordement :
Les lignes de contact dans les dépôts et les installations de maintenance, ainsi que
sur les voies de transbordement et de raccordement, doivent pouvoir être
déclenchées et mises à la terre (mises en court-circuit et mises à la terre ou mises en
court-circuit et connectées avec le conducteur de retour de courant).
4.1.4.1 Dans les dépôts et les installations de maintenance, les lignes de contact de chaque
voie doivent pouvoir être déclenchées comme suit :
a. séparément, pour que seule la ligne de contact requise puisse être remise sous
tension lors de mouvements,
b. par groupes, lorsqu’il est possible d’empêcher qu’un être vivant s’approche de
lignes de contact sous tension du groupe entier.
4.1.4.2 L’annulation d’un état, mis en court-circuit et mis à la terre ou relié au conducteur de
retour de courant, ainsi que l’enclenchement des interrupteurs correspondants doi-
vent pouvoir être empêchés au moyen d’un dispositif de verrouillage.
4.1.4.3 A titre de mesures de protection dans le sens d’une mise en court-circuit et d’une
mise à la terre pour les lignes de contact de trolleybus, il y a lieu :
a. dans le réseau unipolaire mis à la terre ; après séparation du pôle non mis à la terre,
de mettre en court-circuit les deux pôles de la ligne de contact et, s’il n’est pas
attesté que la tension de contact maximale est respectée conformément à
DE-OCF ad art. 44, DE 44.d, ch. 2.2, de les connecter à la mise à la terre de
l’ouvrage,
b. dans les réseaux après séparation des deux pôles ; de mettre en court-circuit les
deux pôles de la ligne de contact et de les connecter à la mise à la terre de
l’ouvrage.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
4.1.5 Mesures supplémentaires contre le toucher direct dans les dépôts et les installations
de maintenance
Dans les dépôts et installations de maintenance, des mesures supplémentaires sont
requises afin d’empêcher un toucher involontaire. Les accès aux installations de la
ligne de contact et aux équipements sous tension sont équipés des dispositifs qui
garantissent les distances de sécurité conformément à DE-OCF ad art. 44, DE-OCF
44c, ch. 9.2.
4.1.5.1 Les échelles, les nacelles fixes ou mobiles, les escaliers fixes, les plates-formes et
équivalents sont notamment considérés comme des accès.
Suivant les caractéristiques de construction et le concept de sauvetage, il peut aussi
s’agir d’installations dans des tunnels ferroviaires.
4.1.5.2 Les commandes de tels dispositifs doivent être conçues et réalisées de manière à
éviter toute mise en danger. Elles doivent notamment être agencées de manière
a. que la fonction soit garantie pour les contraintes d’exploitation et influences
extérieures prévisibles ;
b. qu’une défectuosité du dispositif n’entraîne pas de situation dangereuse ;
c. que les erreurs de manipulation prévisibles n’entraînent pas de situation
dangereuse.
4.1.5.3 Par une déclaration de conformité établie sur la base d’un certificat de sécurité délivré
par le constructeur du dispositif, l’entreprise doit confirmer que les exigences fonda-
mentales en matière de sécurité et de protection de la santé sont respectées.
Le constructeur doit remettre à l’exploitant du dispositif des instructions d’utilisation et
de maintenance. En outre, il fournit une instruction sur l’installation construite.
4.1.5.4 La maintenance de ces dispositifs dans les règles de l’art se fait conformément aux
indications du constructeur. Elle doit faire l’objet de protocoles.
4.1.6 Des dispositifs redondants doivent être en place dans les dépôts et les installations
de maintenance. Ils indiquent l’état de couplage de la ligne de contact, par voie
optique ou acoustique, de sorte que l’état de couplage soit identifiable dans la zone
de travail.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
4.2 Isolation
4.2.1 L’isolation de la ligne de contact doit résister aux tensions électriques qui, dans
l’exploitation ferroviaire, s’appliquent aux installations.
4.2.1.1 Les lignes de contact de tensions différentes, qui sont installées sur des supports
(structures porteuses) communs, sont réalisées avec des isolateurs dimensionnés
pour la plus élevée de ces tensions.
4.2.1.2 En fonction des caractéristiques locales et de la répartition spatiale des isolateurs, il y
a lieu de prendre des mesures propres à empêcher que l’isolation soit compromise
par des animaux, par de l’eau ou par des salissures spécifiques.
4.2.1.3 La distance d’isolation exigée dans l’air peut être réduite du fait de la mise en place
de matériau d’isolation, à condition que celui-ci présente non seulement la rigidité dié-
lectrique nécessaire, mais aussi une résistance au vieillissement suffisante, par rap-
port à la lumière du soleil et aux sollicitations mécaniques, notamment aux coups de
pantographe.
4.2.2 Il faut monter deux corps isolants indépendants, l’un derrière l’autre, lorsque la ligne
de contact :
a. est suspendue à des structures métalliques ou en béton armé qui ne sont pas
connectées avec le conducteur de retour de courant
b. ne peut pas être mise hors tension pour des travaux de maintenance.
4.2.2.1 Lorsqu’il est prévu d’effectuer des travaux de maintenance sur ou aux abords de par-
ties sous tension,
a. l’isolateur le plus proche de la terre doit se trouver à plus de 2 m du fil de contact ou
du câble porteur (en cas d’isolation double),
b. les isolateurs doivent se trouver à au moins 1 m les uns des autres (en cas
d’isolation triple).
4.2.2.2 Lorsque les supports (structures porteuses) ne sont pas reliés au conducteur de re-
tour de courant, la distance entre le support (structure) et l’isolateur le plus proche
doit être suffisante. Cette distance doit ainsi empêcher les effets de salissures qui
compromettraient la fonction, à savoir un pontage intempestif de l’isolateur.
4.2.3 L’isolation doit comporter trois corps isolants indépendants, l’un derrière l’autre,
lorsque la ligne de contact est suspendue à des bâtiments, par des supports
(structures porteuses) qui ne sont pas reliés au conducteur de retour de courant et
qui ne peuvent pas être mis hors tension pour des travaux de maintenance.
4.2.4 Tout corps isolant indépendant doit pouvoir résister à lui seul aux contraintes de la
tension.
4.2.5 Un seul élément de construction isolant peut se substituer à plusieurs corps isolants
indépendants, à condition qu’il satisfasse aux exigences de rigidité diélectrique et que
les distances requises soient respectées.
4.2.6 Les zones entre la première et la deuxième isolation, ainsi qu’entre la première et la
troisième isolation doivent être considérées comme sous tension, du point de vue des
distances et des mesures de protection correspondantes.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
5
Voir DE-OCF, annexe n° 3
6
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
5.2.1.1 Hauteur du fil de contact minimale (hfmin, absolu) en tenant compte du gabarit limite des
obstacles :
hfmin, absolu = Glo + f + H + be + k
Glo gabarit limite des obstacles d’après DE-OCF :
- voie normale OCF 1 : Glo = 4,570 m
(voir DE-OCF ad art. 18, voie normale, DE 18, images, image 2)
- voie normale OCF 2 : Glo = 4,670 m
(voir DE-OCF ad art. 18, voie normale, DE 18, images, image 3)
- voie normale OCF 3 : GfA = 4,670 m
(voir DE-OCF, ad art. 18, voie normale, DE 18, images image 4)
- voie normale OCF 4 : Glo = 4,840 m
(voir DE-OCF ad art. 18, voie normale, DE 18, images, image 5)
- voies métrique et spéciale OCF A : Glo = 4,100 m
(voir DE-OCF ad art. 18, voie métrique, DE 18, images, image 2)
- voies métrique et spéciale OCF B : Glo = 4,580 m
(voir DE-OCF ad art. 18, voie métrique, DE 18, images, image 3)
- voies métrique et spéciale OCF C : Glo = 3,700 m
(voir DE-OCF ad art. 18, voie métrique, DE 18, images, image 4)
Pour les autres installations (par ex. trolleybus), on part des gabarits limites des
obstacles pour calculer hfmin, absolu.
f Supplément de hauteur pour les dômes et cuvelages de la voie
(cf. DE-OCF ad art. 18)
H Hauteur supplémentaire entre le plan de chargement des roues à voie normale
et le plan de roulement (PDR) de la voie métrique (seulement pour OCF B),
pour les chemins de fer avec exploitation par truck ou trucks porteurs
be Distance de protection électrique d’après le chiffre 5.9
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
k Supplément de sécurité
Glo Supplément k [mm]
OCF 1 70
OCF 2 0
OCF 3 0
OCF 4 0
OCF A 0,5 ∙ be, au maximum 70
OCF B 0,5 ∙ be, au maximum 70
OCF C 0,5 ∙ be, au maximum 70
d’autres 0,5 ∙ be, au maximum 70
5.2.1.2 Hauteur minimale théorique du fil de contact (hfmin) calculée à partir de tous les mou-
vements du fil de contact jusqu’à la hauteur minimale du fil de contact :
hfmin = hfmin, absolu + Zhf, min
Zhf, min = fg + fu + thu
Zhf, min = somme des suppléments, conformément à la directive du gestionnaire
d'infrastructure pour :
fg réserve de relèvement du rail
fu écarts du fil de contact vers le bas par suite de
variations de température et influences statiques
et dynamiques
thu tolérances de montage de la ligne de contact vers le bas
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
5.2.2.2 Hauteur maximale théorique du fil de contact (hfmax) sur la base de tous les mouve-
ments possibles du fil de contact jusqu’à sa hauteur maximale :
hfmax = hfmax, absolu - Zhf, max
Zhf, max = fo + tho
Zhf, max = Somme des suppléments, conformément aux indications du gestionnaire de
l’infrastructure pour :
fo Rehaussement du fil de contact suite aux variations de température et in-
fluences statiques et dynamiques, y compris le soulèvement
tho tolérances de montage verticales vers le bas de la ligne de contact
5.2.3 Le long d’un tracé ferroviaire ou de trolleybus, les lignes aériennes d’alimentation, les
lignes aériennes auxiliaires, les lignes aériennes détournées et les parties
conductrices connectées avec ces installations ont au moins la même hauteur que
les fils de contact. En dehors du tracé, l’ordonnance du 30 mars 1994 sur les lignes
électriques (ordonnance sur les lignes électriques, OLEI)7 est applicable.
5.2.4 De plus, sur le réseau interopérable, les spécifications techniques d’interopérabilité
(STI) sont applicables8.
7
RS 734.31
8
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
5.3.4 Le désaxement du fil de contact (zigzag), sur le réseau à voie normale, est défini de
manière que la circulation soit possible avec un archet de 1450 mm à cornes
isolantes. Pour les trams, les chemins de fer à crémaillère et les chemins de fer
spéciaux ainsi que pour tous les autres réseaux, le désaxement est défini de manière
que la circulation soit possible avec toutes les largeurs d’archets admis par le
gestionnaire d’infrastructure.
5.3.5 L’écartement vertical entre le fil de contact et le câble porteur en milieu de portée est
défini de manière que, en cas de court-circuit, la caténaire ne puisse pas être
endommagée.
5.3.6 De plus, sur le réseau interopérable, les spécifications techniques d’interopérabilité
(STI) sont applicables10.
9
Voir DE-OCF, annexe n° 3
10
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
11
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
12
Voir annexe 7 OCF
13
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
Un [kV] be [mm]
≤ 1,5 35
> 1,5 … ≤ 3,0 50
> 3,0 … ≤ 10,0 100
> 10,0 10∙Un [kV]
5.9.3 Pour les parties entièrement ou partiellement conductrices qui ne sont ni sous tension
ni reliées au conducteur de retour de courant, la distance de protection dans l’air be
doit être multipliée de manière appropriée, généralement par le facteur trois, mais elle
doit être d’au moins 150 mm.
5.9.4 S’il n’est pas possible de respecter les distances de protection électrique entre les
parties nues sous tension et les parties conductrices d’ouvrage ou d’installations, il
faut poser une gaine isolante.
5.10 Les installations de la ligne de contact qui, du fait de leur méthode de construction,
constituent un danger d’électrocution pour les oiseaux doivent faire l’objet de mesures
préventives afin que les oiseaux ne puissent pas y déclencher de défauts à la terre ni
de courts-circuits.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
14
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
6.6 Les supports (structures porteuses) de ligne de contact doivent être protégés contre
la corrosion.
6.7 Les limites de service à respecter pour les supports (structures porteuses) de ligne de
contact et les structures porteuses combinées (par ex. ligne de contact et ligne de
transport) sont fixées et font l’objet d’une documentation de la responsabilité du
gestionnaire de l’infrastructure.
6.8 Les supports (structures porteuses) de ligne de contact permettent de circuler sur le
tronçon avec des véhicules électriques et de respecter les exigences imposées à la
ligne de contact et ce, dans toutes les conditions d’exploitation.
6.9 Dans la mesure où les ch. 6.1 à 6.8 ne contiennent aucune réglementation
dérogatoire, le requérant peut appliquer la norme SN EN 5011915, ch. 6.
6.10 Pour le respect des tensions de contact maximales autorisées, les installations dont
la mise à la terre passe par les mâts et leurs fondations sont équipées de connexions
à haute conductivité. Cela nécessite des connexions entre mât et banquette et à
l’intérieur de la banquette, une bonne conductivité entre la fondation et le terrain et
une faible résistivité du sol.
15
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
16
Voir DE-OCF, annexe n° 3
17
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
8.3.3.2 si des parties sous tension de l’installation de ligne de contact ne peuvent pas être
touchées lorsque ces systèmes d’éclairage s’abaissent ou tombent :
a. dimensionnés d’après SN EN 50122-1, ch. 7.4, ou
b. alimentés par un transformateur monté en dehors de l’installation de la ligne de
contact et séparé galvaniquement.
18
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
8.3.4 L’isolation de l’installation de ligne de contact ne doit pas être pontée par des
raccordements électriques à basse tension.
8.3.5 Les câbles porteurs, situés au dessus de parties conductrices d’une installation de
ligne de contact et qui ne font pas partie de celle-ci, doivent être :
a. dimensionnés d’après SN EN 50122-119, ch. 6.3.1, le ch. 6.3.1.2 n’étant toutefois
pas applicable, ou
b. isolés de manière qu’en cas de contact involontaire avec des parties sous tension
de l’installation de ligne de contact, aucun report de tension ne se produise sur des
parties avec lesquelles on peut entrer en contact, si la ligne de contact est à basse
tension.
Dans la mesure du possible, la protection par rapport aux câbles porteurs sous
tension qui pendent doit être assurée par des distances suffisantes.
8.3.6 Des dispositifs, notamment des signaux à proximité des fils de contact, ne doivent
pas entraver la maintenance de l’installation de ligne de contact.
8.4 Possibilité de déclencher et de déconnecter pour les transformateurs installés sur les
installations de la ligne de contact
8.4.1 Un transformateur directement alimenté par l’installation de la ligne de contact sur la-
quelle il est monté, est considéré comme étant déconnecté du réseau quand ladite
installation est déclenchée et connectée au conducteur de retour du courant.
8.4.2 L’exploitant de tels transformateurs montés sur des installations de la ligne de contact
vérifie par une évaluation des risques la nécessité d’installer une signalisation, bien
visible si nécessaire, afin de pouvoir contacter le poste de commande pour exiger un
déclenchement.
8.4.3 Un transformateur monté sur l’installation de la ligne de contact doit au moins pouvoir
en être déconnecté de la manière suivante :
- côté primaire : par un coupe-circuit de haute tension ou
par un coupe-circuit à cornes d’amorçage facile à couper
- côté secondaire : par une sécurité ou au moins un interrupteur-sectionneur à
coupure en charge
Durant la procédure de séparation du transformateur, il faut respecter les distances
de sécurité selon les DE-OCF ad art. 45, DE 45.3, déclencher toutes les parties im-
portantes de l’installation de la ligne de contact et les connecter au conducteur de re-
tour de courant.
8.4.4 Les lignes d’apport vers des transformateurs de tension et des parasurtenseurs n’ont
pas besoin de pouvoir être déconnectées individuellement et sous tension.
19
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
20
RS 734.31
21
Voir DE-OCF, annexe n° 3
22
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
10.1.5 Les modèles (exécution et couleurs) des avis de danger sont prescrits ci-après.
23
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
1.7.2.2 Les circuits de retour de dispositifs d'annonce de voie libre sont munis d’isolations
dont les couleurs sont spécifiques à l'installation, ou sans isolation mais avec un mar-
quage durable en jaune des points de raccordement.
1.7.2.3 Les circuits de retour aux sous-stations, aux redresseurs de courant, aux transforma-
teurs et aux transformateurs de tension doivent se distinguer comme suit :
a. les conducteurs isolés en jaune, ou dans une couleur neutre (noir ou gris), avec un
marquage durable en jaune des points de raccordement, ou
b. des conducteurs nus avec un marquage durable en jaune des points de
raccordement, pour les chemins de fer à courant alternatif, à condition que cela
n’entraîne pas de report du potentiel du rail, ni de rapprochements non autorisés par
rapport à des parties sous tension ou avec des systèmes de mise à la terre.
3
Voir DE-OCF, annexe n° 3
4
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
5
Voir DE-OCF, annexe n° 3
6
RS 734.31
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
4.1.2 Les installations de trolleybus étant uniquement en basse tension en Suisse, les
valeurs fixées conformément à la norme SN EN 50122-1, ch. 4.3 figure 2 sont les
suivantes :
a. Valeur indicative X :
2 m Cette valeur X doit être augmentée en fonction du risque à l’intérieur des
courbes.
b. Valeur indicative Y :
0,6 m
c. Valeur indicative Z :
1m
7
Voir DE-OCF, annexe n° 3
8
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
4.2 Les armatures en matériau conducteur sur des mâts non conducteurs doivent être
reliées avec le conducteur de retour de courant dans les cas suivants :
a. supports (structures porteuses) situés dans les gares et aux arrêts
b. supports (structures porteuses) proches des passages à niveau
c. supports (structures porteuses) haubanés, lorsque la distance entre l’étrier du
hauban et les armatures conductrices est inférieure à 0.5 m et que l’ancrage ne
comporte pas d’isolateur.
Ces mesures sont superflues si la ligne de contact aérienne est dotée d’une isolation
double ou renforcée conformément à la norme SN EN 50122-19, ch. 6.2.3.2.
5 Mise à la terre ou raccordement au conducteur de retour de courant d’équipements
déclenchés
Lorsqu’aucun dispositif universel de mise à la terre n’est disponible, il faut prévoir des
emplacements de raccordement spéciaux ou d’autres dispositifs de mise à la terre
appropriés.
5.1 Les points de raccordement prévus aux installations fixes doivent être signalisés.
Leur connexion au conducteur de retour de courant doit être contrôlable à tout
moment.
6 Liaisons par câble
Les câbles de retour du courant de traction et de mise à la terre sont régis par les
prescriptions de la DE-OCF ad art. 44, DE 44.b.
9
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
1.2.1.2 Les circuits, les appareils ou les éléments de construction qui ne peuvent pas avoir
une rigidité diélectrique suffisante, en raison de leur construction, doivent faire l’objet
d’essais de tension limités à la zone de séparation correspondante. Dans de tels
appareils et éléments de construction, les effets des courts-circuits et les contacts
intempestifs par des brins ne doivent pas compromettre la sécurité. Si cette condition
ne peut pas être remplie, il faut prévoir des mesures de protection qui empêchent les
surtensions dangereuses.
1
RS 742.141.1
2
RS 734.27
3
RS 734.2
4
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
3.2 Les circuits des installations de sécurité qui ne sont pas mis à la terre doivent être
surveillés en matière de défaut à la terre.
3.3 Le conducteur de retour de courant doit être intégré à l’alimentation électrique des
circuits à haute ou à basse tension des véhicules garés. Des alimentations
électriques sans conducteur de retour de courant intégré au même raccordement
sont uniquement autorisées si la preuve d’une sécurité suffisante a été apportée et
que l’état de couplage est reconnaissable de manière univoque pour le personnel
chargé de l’exploitation.
3.4 Pour l’alimentation des véhicules garés, le gestionnaire de l’infrastructure doit définir
des réglementations d’entreprises nécessaires et établir la documentation
correspondante.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
1 Principes
1.1 Il y a lieu de prendre des mesures de protection organisationnelles nécessaires, qui
sont réalisables techniquement et économiquement, contre les cas de défauts
électriques dangereux. Ces mesures sont définies par l’état de la technique de
protection.
1.2 Dans l’optique de la protection des personnes, il y a notamment lieu de respecter les
consignes DE-OCF ad art. 44.d, DE 44.d, ch. 2.2, en matière de tensions de contact
autorisées, des cas de défauts électriques. Ce faisant, il faut aussi coordonner les
temps de déclenchement, les courants de défaut et les installations de mise à la
terre.
1.3 La protection des installations doit notamment tenir compte de l’effet thermique et
dynamique des courants de court-circuit qui peuvent se produire, en cas de défauts
électriques.
1.4 La conception de dispositifs de protection électrique pour des systèmes
d’alimentation ferroviaires en courant alternatif et continu doit se faire selon la norme
SN EN 506331.
1.5 Mise en exploitation et examen périodique
1.5.1 L’examen pour la mise en exploitation, de même que la maintenance, doivent être
fixés et exécutés selon les exigences en matière de disponibilité et de sécurité. Ils
font l’objet de procès-verbaux.
1.5.2 L’utilisation de fonctions d’auto-surveillance et d’analyse des cas de défauts, ainsi
que de systèmes de protection redondants, peuvent être pris en compte dans la
définition de la périodicité d’examen.
1.5.3 Dans tous les cas, les éléments du système de protection, notamment les relais de
protection, les disjoncteurs, les transformateurs de mesure, les capteurs, les
alimentations, les connexions avec les postes de commande, doivent être examinés.
1.6 La coordination de la protection de la ligne de contact et des véhicules doit respecter :
a. les spécifications techniques pour l’interopérabilité (STI)2 et la norme
SN EN 503881, ch. 11, sur les tronçons ferroviaires où l’interopérabilité est exigée,
b. la norme SN EN 50388, ch. 11 sur les autres tronçons ferroviaires.
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
2
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 44
2 Concept de protection
Pour chaque secteur d’alimentation en courant de traction, un concept de protection
adapté aux exigences doit être établi et mis en œuvre.
2.1 Le concept de protection traite notamment les thèmes suivants :
a. Détection des défauts et fonctions de protection requises
b. Temps de déclenchement
c. Sélectivité
d. Fiabilité du système de protection (sécurité de déclenchement, redondance)
e. Examen et maintenance
DE 45 Généralités
1 Dispositions complémentaires
Dans la mesure où l’ordonnance du 23 novembre 1983 sur les chemins de fer (OCF)1
et les présentes dispositions d’exécution ne contiennent pas de prescriptions portant
sur les travaux effectués sur des installations électriques ou à proximité, il y a lieu
d’appliquer les dispositions de l’ordonnance du 30 mars 1994 sur les installations
électriques à courant fort (ordonnance sur le courant fort)2 et de l’ordonnance du 30
mars 1994 sur les lignes électriques (OLEI)3.
1
RS 742.141.1
2
RS 734.2
3
RS 734.31
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 45
DE 45.2 Personnel et équipement lors de travaux effectués sur des installations électriques ou à proximité
(DE 45.2 Personnel et équipement en cas de travaux sur des installations électriques ou à proximité)
3 Équipement
Celui qui travaille à des installations électriques ou à leur proximité doit porter un
équipement qui réponde aux règles reconnues de la technique.
4 Instructions
Les aménagements techniques ne dégagent pas l’exploitant de l’obligation d’instruire
le personnel concerné lors de sa première affectation, puis à des intervalles réguliers.
Les instructions dispensées font l’objet d’une documentation.
DE 45.3 Distances de sécurité et mesures de sécurité particulières
4
RS 734.2
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 45
Un DL DV DS DT
[kV] [mm] [mm]
33 750 1750
5
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 46
2.1 Les installations de ligne de contact non utilisées doivent être soit démantelées, soit
maintenues dans le même état que celles en exploitation.
Une demande doit parvenir à l’Office fédéral des transports (OFT) au sujet des
installations de ligne de contact qui ne sont plus exploitées mais ne sont pas
démantelées.
2.2 Au sujet des installations de ligne de contact hors tension, il y a lieu de mettre
durablement en court-circuit les deux pôles ou de relier ces installations au
conducteur de retour.
Au sujet des installations de ligne de contact multipôles ou de trolleybus hors tension,
il y a lieu de mettre tous les conducteurs en court-circuit et à la terre.
1
RS 742.141.1
2
RS 734.2
3
RS 734.31
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 46
2.3 L’exploitant détermine une période de contrôle pour chaque partie d’installation et
pour les équipements de travail. L’ordonnance sur le courant fort fixe le cadre général
des périodes de contrôle.
Pour les installations électriques, les périodes de contrôle suivantes sont notamment
applicables :
a. une fois par an pour les appareils de protection entre les systèmes de retour de
courant et de mise à la terre, de même qu’entre des parties de ces systèmes
(notamment court-circuiteur), ainsi que pour les dispositifs de verrouillage et les
circuits de retour dans les dépôts et les aménagements consacrés à de la
maintenance, les dispositifs de mise en court-circuit et de mise à la terre, les
liaisons au conducteur de retour, les sectionneurs de mise à la terre, les isolations
doubles avec une masse intermédiaire non mise à la terre ou non liée au
conducteur de retour, les connexions des rails, les équipements flexibles et mobiles
pour l’alimentation de véhicules dételés,
b. tous les dix ans pour les autres parties du système de retour de courant et de mise
à la terre, de même que pour les installations à basse tension destinées
exclusivement ou essentiellement à l’exploitation ferroviaire (installations à basse
tension spécifiquement ferroviaires),
c. conformément à la DE-OCF ad art. 44, DE 44.f, ch. 1.4.2 pour les dispositifs de
protection électrique.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 46
2.7 Lors des travaux de maintenance des voies, il y a lieu de tenir compte de manière
appropriée des liaisons avec les rails de roulement.
Les liaisons électriques avec les rails de roulement doivent être contrôlés
régulièrement et remplacés le cas échéant.
3 Equipements de travail
Les appareils et les outils sont considérés comme des équipements de travail.
1
RS 734.27
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 46
2 Langues employées
Les documents sont rédigés et mis à disposition dans les langues employées.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 46
1 L’exploitant et les tiers actifs sur ses installations électriques ou à proximité de celles-
ci sont tenus de communiquer les mesures de protection à leur personnel dans une
langue compréhensible pour eux.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 47
Les véhicules doivent être construits compte tenu de la superstructure, des ouvrages d’art et des
conditions d'exploitation.
1 Sécurité de marche
1.1 La valeur-limite de la somme des forces de guidage ∑Y des véhicules circulant sur
les tronçons non interopérables des chemins de fer à voie métrique ou spéciale est
(voir aussi DE 31, voie métrique) :
2.7 Pour tous les autres véhicules, les dispositions suivantes doivent être appliquées :
Par m2 de surface Poids par personne
effectivement debout ou assise,
disponible pour bagages à main
les places debout compris
2.7.1 Trafic urbain, tramways 8 places debout 70 kg
2.7.2 Trafic de banlieue et
à courte distance 6 places debout 70 kg
2.7.3 Chemins de fer à
crémaillère (sans
chiffre 2.7.4) 6 places debout 75 kg
2.7.4 Trafic à grande distance
sur tronçons à adhérence
et/ou à crémaillère 4 places debout 75 kg
Par m2 de surface
de plancher
2.7.5 Compartiments postaux et 320 kg, toutefois à majorer de manière appropriée
à bagages s'ils sont utilisés pour des places debout.
2.7.6 Pour déterminer le nombre de places debout, on se basera sur la somme des sur-
faces de plancher:
2.7.7 des plates-formes d’accès, sans la surface des marches en contrebas,
2.7.8 des couloirs centraux ou latéraux des compartiments à voyageurs, sans la surface
nécessaire pour les jambes, entre ou devant les sièges,
2.7.9 des compartiments à bagages accessibles aux voyageurs,
2.7.10 en admettant que les éventuels strapontins et porte-skis sont relevés.
2.7.11 Pour tenir compte du fait que l'utilisation de la surface de plancher varie selon la dis-
position des portes et l'aménagement intérieur que celle-ci implique, la surface effec-
tive des places debout ne comporte:
2.7.12 pour les véhicules selon chiffres 2.7.1 et 2.7.2, que 85 %
2.7.13 pour les véhicules selon chiffres 2.7.3 et 2.7.4, que 75 %
de la somme des surfaces de plancher susmentionnées.
2.8 Des valeurs plus faibles que celles mentionnées ci-dessus peuvent être admises si
une limitation de la charge utile est assurée au moyen de dispositifs de pesée ou de
comptage des voyageurs.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 47
2.9 Des dérogations concernant la charge utile sont possibles en fonction du concept
d’utilisation prévu, sous réserve du ch. 2.11.
2.10 Pour les bogies des véhicules des chemins de fer à caractère essentiellement touris-
tique, l’attestation de la résistance à la fatigue se fonde sur l’hypothèse selon laquelle
tous les sièges et sièges rabattables sont occupés et que les surfaces pour passa-
gers debout sont occupées de manière à atteindre au total 50 % de la charge visée
au ch. 2.7, sous réserve du ch. 2.11.
2.12 Les véhicules des chemins de fer à voie normale doivent être attribués aux classes
de tronçon selon les règles de la norme SN EN 15528.
2.13 Les véhicules des chemins de fer à voie métrique doivent être attribués aux modèles
de charge 4 à 7 indiqués dans la norme SN 505 261. Le classement peut être effec-
tué par la comparaison des charges par essieu ou des charges linéaires effectifs
avec les indicateurs correspondants des modèles de charge. Si les charges par es-
sieu ou les charges linéaires effectives du véhicule dépassent les indicateurs du mo-
dèle de charge déterminant pour l’infrastructure, le classement doit être effectué par
analogie à la méthode de l’annexe B de la norme SN EN 15528, en comparant les
forces de coupe de l’infrastructure virtuelle.
3 Afin de garantir la sécurité globale, les véhicules doivent satisfaire aux exigences
fixées lors de la conception des systèmes de signalisation et de contrôle de la
marche des trains.
3.1 Lors de la construction des véhicules, il faut veiller à ce que les conditions de l’inte-
raction entre les véhicules et les installations de sécurité (dispositifs d’annonce de
voie libre, systèmes de détection des trains etc.) soient remplies.
3.2 Sur les tronçons équipés de l’ETCS, les « conditions pour l’utilisation de véhicules sur
les tronçons équipés de l’ETCS »1 font partie intégrante des conditions fixées.
4 Fréquence de résonance
4.1 Sur le réseau 16,7 Hz, les véhicules moteurs électriques munis de convertisseurs
électroniques doivent, en-dessus de 87 Hz, avoir un comportement passif dès le 1er
janvier 2021.
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 47
VOIE NORMALE
DE 47.2 Gabarit des véhicules et des chargements
1 Compte tenu des dispositions d'exécution communes aux DE-OCF ad art. 18/47, voie
normale, DE 18.2/47.2 et de la chiffre 8 ci-après où est représentée l'inscription des
véhicules dans une voie à écartement s = 1'465 mm, les véhicules des chemins de
fer à voie normale ne doivent pas dépasser le contour de référence déterminant.
Les véhicules et les chargements dont la limite supérieure du contour de référence
O1 est dépassé ne doivent pas comporter de parties mobiles dans cette zone et doi-
vent être mise à terre.
2 Les chargements sont soumis aux mêmes dispositions. Cependant, pour les parties
situées du côté intérieur d'une courbe dont le rayon est compris entre 150 m et 250 m
et qui se trouvent à plus de 400 mm au-dessus du plan de roulement (PDR) les demi-
largeurs du contour de référence seront augmentées de
40'000
ei 145
R
au lieu de
50'000
ei 185 (valeur pour véhicules)
R
ei = surlargeur en mm
R = rayon de la courbe en m
3.1 pour les le déplacement vertical que subirait la locomotive sous l'effet
locomotives: d'une surcharge égale à 30% du poids maximum en service
des masses suspendues ou, lorsqu'il est plus défavorable,
l'effet d'un affaissement égal à celui calculé ci-dessus mais
ne concernant qu'une partie des suspensions;
VOIE NORMALE
(DE 47.2 Gabarit des véhicules et des chargements)
() C'est-à-dire pour les organes dont la projection horizontale est située en dehors de celle du polygone de
sustentation et qui sont susceptibles de s'incliner sous l'effet d'un décentrement de la charge.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 47
VOIE NORMALE
(DE 47.2 Gabarit des véhicules et des chargements)
en courbe ou
en alignement
Bogies d'automotrices 1)
en courbe ou
en aligment
Voitures à bogies
en courbe
en alignement
VOIE NORMALE
(DE 47.2 Gabarit des véhicules et des chargements)
Lorsque les véhicules ont des suspensions molles, il y a lieu de doubler les distances
horizontales du tableau (exemple: voiture à deux étages sur les tronçons non libérés à
cet effet).
Par rapport au fil de contact en position de repos :
be: distance électrique de sécurité conformément aux DE-OCF ad art. 44, DE 44.c,
chiffre 5.9
Par rapport aux véhicules sur les voies voisines :
VOIE NORMALE
(DE 47.2 Gabarit des véhicules et des chargements)
np p
a a
(na) a
ni
A
Wagon avec 1 pont
np n1
p a1
(na) a
a1 ni
n1
A B Wagon avec 2 ponts et
à construction asym étrique
np n2
p a2
(na) a
a1 ni
n1 C
A Wagon avec 2 ponts et
à construction sym étrique
np n2 A 1er pont
p B 2e pont, construction asym étrique
a2 C 2e pont, construction sym étrique
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 47
VOIE NORMALE
(DE 47.2 Gabarit des véhicules et des chargements)
10.1 Calcul du déport, élément de formule Dp pour les bogies et les ponts:
D0 p np np 2 Bogie, formule générale
p2
D0 Bogie, cas normal (pivot au centre du bogie)
4
a1 n1 n12
D1 pour 2 ponts, construction asymétrique
2
a na na 2 Dp 2 na a
DaR 1000 c
2 R a
10.3 Calcul de l’espace latéral nécessaire à partir de l’axe de la voie dans le rayon de
courbure R:
Bi demi-largeur du chargement [mm] en coupe transversale ni
Ba demi-largeur du chargement [mm] en coupe transversale na
Zi Besoin d’espace latéral [mm] en coupe transversale ni après la courbe intérieure
Za Besoin d’espace latéral [mm] en coupe transversale na après la courbe extérieure
Zg Besoin d’espace latéral [mm] en ligne droite
ZiR Bi DiR
ZaR Ba DaR
Zg max ZiR , ZaR
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 47
VOIE NORMALE
(DE 47.2 Gabarit des véhicules et des chargements)
10.4 Calcul de la distance minimale entre les voies pour permettre le croisement et
les courses parallèles avec des véhicules sur une voie voisine :
R rayon de courbure [m]
G1 distance minimale de la voie [mm] pour croiser un véhicule sans EG
G2 distance minimale de la voie [mm] pour croiser un transport EG identique
Les éléments de formule entre crochets sont égaux à 0 lorsque la voie est droite.
ZR max ZiR , ZaR Besoin d’espace latéral déterminant
8000
G1R ZR 1575 42.5 200 lorsque R >= 250 m
R
60'000
G1R Z R 1575 208 42.5 200 lorsque R < 250 m
R
G2R 2 ZR 200 pour n’importe quel rayon de
courbure R
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 47
VOIE MÉTRIQUE
DE 47.2 Gabarit des véhicules et des chargements
1 Compte tenu des DE-OCF communes ad art. 18/47, voie métrique, DE 18.2/47.2 et
du chiffre 5 ci-après où est représentée l'inscription des véhicules dans une voie à
écartement s = 1'030 mm, les véhicules des chemins de fer à voie métrique et leurs
chargements ne doivent pas dépasser le contour de référence déterminant.
Il faut arrimer et mettre à la terre les chargements qui dépassent la partie supérieure
du contour de référence déterminant.
2 Pour déterminer la hauteur minimale au-dessus du PDR des organes situés dans les
parties basses des véhicules, il faut vérifier aussi bien le cas d'un affaissement symé-
trique de la suspension que celui d'un affaissement asymétrique. On prendra en con-
sidération le cas le plus défavorable. Pour les automotrices, les voitures et les wa-
gons, on retiendra pour le calcul la totalité du jeu de talonnement des suspensions;
pour les locomotives, on retiendra 1,3 fois le poids en service des masses suspen-
dues.
3 Les appareils fixés sur les véhicules servant au déblaiement de la neige, les ma-
chines utilisées pour la pose de la voie, etc. peuvent, lors de leur engagement, dé-
passer le contour de référence déterminant. L'entreprise ferroviaire édicte les pres-
criptions nécessaires permettant d'éviter les mises en danger ou les perturbations de
l'exploitation.
4 Pour un véhicule à l'arrêt, les rétroviseurs déployés et les marchepieds rabattus ainsi
que les portes en position ouverte ne peuvent dépasser le contour de référence que
s'ils n'entrent pas en conflit avec les espaces de sécurité définis dans les DE-OCF ad
art. 18, DE 18.3 et qu'il n'en résulte pas de mises en danger, en particulier lors de
croisements avec d'autres véhicules, ainsi qu'au droit d'installations fixes temporaires.
Pendant la marche, il en est de même pour les rétroviseurs situés entre 1,7 et 3,0 m
au-dessus du PDR ainsi que pour les marchepieds et les portes ouvertes lors de ma-
nœuvres.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 47
VOIE MÉTRIQUE
(DE 47.2 Gabarit des véhicules et des chargements)
en courbe ou
en alignement
Bogies d'automotrices 1)
en courbe ou
en aligment
Voitures à bogies
en courbe
en alignement
1 Cela s’applique notamment aux véhicules qui circulent sur les voies de raccordement
et n’empruntent une voie ou un tronçon interopérable uniquement jusqu’aux points de
réception dans une gare.
1
Précision de l’art. 10 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 50
2.2 L’examen des tresses de mise à la terre doit se dérouler conformément aux exi-
gences selon SN EN 50153, chiffre 6.4.4.
3 Isolation
L’isolation des véhicules est exécutée de manière à maîtriser les tensions et à éviter
tout amorçage.
3.1 En matière de propagation dans l’air et de courants de fuite, SN EN 50124-12 est ap-
plicable.
3.2 La rigidité diélectrique doit être testée conformément à SN EN 60077-12.
1
RS 734.2
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 50
(DE 50.1)
3.5 Les examens périodiques des trolleybus sont régis par les valeurs prescrites dans SN
EN 50502.
3.6 Les valeurs de l’examen périodique de SN EN 50502 s’appliquent aussi aux trolley-
bus anciens remis à neuf.
3.7 Pour les trolleybus dont l’isolation ne correspond pas à l’état visé par SN EN 50502, il
y a lieu de faire effectuer, à intervalles plus brefs, des vérifications à vue des zones
d’embarquement par des spécialistes en électricité.
3.7.1 Les contrôles périodiques de ces trolleybus doivent être effectués au plus tard tous
les 2 mois ou lorsque le véhicule a roulé 7’500 km, la première valeur-limite atteinte
faisant foi, et après toute intervention de maintenance sur le dispositif électrique.
4 Tensions non autorisées
Afin d’éviter les dommages corporels et matériels, l’agencement du véhicule doit ga-
rantir la protection contre les tensions non autorisées externes et internes.
4.1 Les mesures de protection contre les dangers électriques doivent être en adéquation
avec SN EN 50153.
4.2 L’agencement sur le toit d’appareils à basse et très basse tension ainsi que leur pro-
tection doivent être agencés de manière à éviter les surtensions.
4.3 Le véhicule doit pouvoir être déclenché de la ligne de contact en sécurité et à tous les
pôles à partir de la cabine de conduite.
4.4 En matière d’exigences de sécurité et de systèmes de connexion, il y a lieu d’appli-
quer SN EN 50502.
3
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 50
(DE 50.1)
5 Circuits
Les circuits des véhicules seront protégés contre les surintensités.
5.1 Pour la conception et la protection de circuits, il y a lieu d’appliquer SN EN 50153 et
pour les trolleybus SN EN 50502.
5.2 Les véhicules avec pantographe seront équipés d’un disjoncteur principal qui sec-
tionne tous les circuits de la ligne de contact.
5.3 Les véhicules moteurs doivent être protégés des avaries par surintensité par au
moins un dispositif de mise hors circuit automatique. Ce dispositif de mise hors circuit
doit être en mesure d’interrompre automatiquement et de manière sûre les courts-cir-
cuits et les défauts à la terre à l’intérieur du véhicule.
5.4 Chaque circuit individuel doit être protégé contre les surintensités, indépendamment
des autres circuits, par des dispositifs de mise hors circuit automatique.
5.5 Lors de l’utilisation du frein électrique, en cas de défaillance de celui-ci, la poursuite
du freinage doit être garantie automatiquement et de manière fiable.
5.6 Pour empêcher toute surchauffe dangereuse, les chauffages électriques doivent être
équipés d’un dispositif de protection d’énergie et interrompre le courant de manière
sûre.
Le dispositif de protection doit agir indépendamment de la régulation et de la source.
6 Sections des câbles électriques
Les sections des câbles électriques doivent être dimensionnées de sorte qu’il ne se
produise pas de surchauffe.
6.1 La conception et l’installation des conduites électriques doit être conforme à
SN EN 50343.
6.2 Le dimensionnement coordonné de la section des câbles et de la protection de la
conduite électrique doit être conforme à SN EN 60865-14.
7 Harmoniques
Les véhicules ne doivent produire aucune harmonique qui puisse entraîner des déran-
gements dans le système global des chemins de fer. La régulation doit exclure toute
résonance de réseau indésirable.
7.1 Les instructions du gestionnaire de l’infrastructure doivent être respectées.
7.2 La compatibilité doit être prouvée conformément à SN EN 503884 et à
SN EN 502384.
4
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 50
(DE 50.1)
5
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 50
(DE 50.1)
9 Tensions résiduelles
Les personnes et les choses ne doivent pas être mises en danger par des tensions ré-
siduelles.
9.1 Les mesures de protection des tensions résiduelles doivent être conformes à SN EN
50153.
10 Batteries et dispositifs de stockage d’énergie
Les batteries et les dispositifs de stockage d’énergie doivent être installés de manière
sûre et exploités de manière qu’ils ne puissent pas mettre en danger des personnes ou
des choses.
10.1 Les batteries seront montées et exploitées conformément à SN EN 50272-26 ou SN
EN 50272-36.
11 Pantographes
Les pantographes doivent être réglés pour toutes les situations d’exploitation de ma-
nière que ni la ligne de contact ni le pantographe ne soient endommagés et que la
prise de courant soit continue.
11.1 Il doit être assuré que la prise de courant n’entraîne ni dégâts ni usure inhabituelle de
l’archet ou de la ligne de contact.
11.2 Les pantographes doivent être positionnés de telle façon qu’ils entraînent la plus pe-
tite surlargeur en courbe possible dans le profil d’espace libre.7
11.2.1 Le pantographe doit être placé dans l’axe longitudinal du véhicule; pour les véhicules
à bogies, il doit être placé autant que possible dans l’axe du point de rotation, et pour
les véhicules à essieux, à la verticale d’un essieu. De cette manière, on peut ad-
mettre pour la zone du pantographe, une surlargeur en courbe e = 0. Des dérogations
sont possibles en accord avec le gestionnaire de l’infrastructure.
11.3 Les interactions entre pantographe et ligne de contact aérienne doivent être attestées
pour les chemins de fer à voie normale conformément à SN EN 503676.
La norme peut être appliquée par analogie aux chemins de fer à voie étroite.
11.4 Pour les trolleybus, les perches de prise de courant doivent respecter SN EN 50502.
6
Voir DE-OCF, annexe n° 3
7
Ajouté par chiffre I de l’O du 4 nov. 2009, en vigueur depuis le 1er juillet 2010 (RO 2009 5991).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 50
(DE 50.1)
(DE 50.1)
14 Antienrayage et antipatinage
Les véhicules moteurs de ligne doivent comporter des dispositifs qui diminuent le
patinage et le glissement des roues.
14.1 Les dispositifs dans le sens de cette prescription sont, par exemple, les sablières, les
antienrayeurs, le frein antipatinage, les couplages appropriés et les caractéristiques
effort-vitesse.
15 Indicateur de vitesse et enregistrement des données
Les véhicules moteurs et les voitures de commande doivent être équipés d’un enre-
gistreur de données à enregistrement durable et la cabine occupée doit en outre être
équipée d’un indicateur de vitesse.
15.1 Les enregistrements doivent pouvoir être prélevés et conservés pour analyses.
15.2 Outre le diagramme de la vitesse (en fonction de la distance et du temps), les fonc-
tions suivantes doivent pouvoir être enregistrées:
15.2.1 le déclenchement du serrage rapide par le mécanicien des véhicules qui franchissent
de nombreux passages à niveau ou parcourent des tronçons établis en chaussée;
15.2.2 les signaux émis par le contrôle de la marche des trains ou d’autres informations en
provenance de la voie;
15.2.3 Lors de la procédure d’homologation, l’Office décide de cas en cas de l’opportunité
d’enregistrer d’autres actions ou fonctions (par ex. sifflet, commutation d’engrenage
pour les chemins de fer à crémaillère).
15.3 Pour les tramways et les trains tractés par des véhicules du service des manœuvres,
un enregistreur de données à enregistrement durable qui n’enregistre que le dia-
gramme de la vitesse sur le dernier tronçon parcouru (enregistreur de fin de par-
cours) et un indicateur de vitesse dans la cabine de conduite occupée suffisent.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 50
1 En règle générale, les convois doivent être munis de dispositifs de sécurité et de vigi-
lance capables de provoquer l’arrêt du train sur n’importe quel tronçon en cas de ma-
laise du conducteur.
1.1 Est considéré comme dispositif de sécurité un équipement qui oblige le mécanicien à
actionner en permanence un organe de commande particulier (par ex. « pédale
d’homme mort » ou touche). Si cette action est interrompue, un signal acoustique doit
immédiatement ou au maximum après 3 secondes attirer l’attention du mécanicien.
1.1.1 Si le mécanicien n’intervient pas, il faut, après une durée d’avertissement de 3 à 5 se-
condes ou un parcours de 50 à 100 m, que l’effort de traction soit interrompu automa-
tiquement et que le train soit immobilisé le plus rapidement possible. Le déclenche-
ment du système peut être choisi en fonction de la durée ou de la distance parcou-
rue.
1.1.2 Afin de laisser au mécanicien une plus grande liberté de mouvement et une meilleure
vue d’ensemble lors des courses de manœuvre, le fonctionnement du dispositif peut
être rendu inopérant pour des vitesses inférieures à 15 km/h, à condition que cela se
fasse automatiquement et qu’un freinage déjà commencé ne soit pas entravé.
1.1.3 Les organes de commande (pédale, touche, etc.) seront installés et conçus (effort sur
la pédale, pivotement) de manière qu’ils fonctionnent sûrement en cas de malaise du
mécanicien, notamment s’ils sont aménagés pour être desservis en position assise.
1.2 Le contrôle de vigilance implique que le mécanicien doit, de plus, confirmer à diffé-
rents intervalles (mesures en fonction du temps ou de la distance) sa présence active
en effectuant certaines manipulations (par ex. lâcher et presser à nouveau la « pé-
dale d’homme mort », actionner le combinateur ou les freins).
1.2.1 Si, durant la marche, cette activité fait défaut sur un parcours de 500 à 1’600 m ou
pendant une durée de 30 à 60 sec., un signal acoustique (qui se différencie claire-
ment du signal acoustique du dispositif de sécurité) doit attirer l’attention du mécani-
cien.
1.2.2 Si ce signal n’est suivi d’aucune intervention, il faut, après un parcours supplémen-
taire de 200 m environ, que le dispositif enclenche automatiquement un freinage d’ur-
gence de tout le train et interrompe l’effort de traction.
1.3 Si le dispositif a fonctionné et que le train s’est arrêté, ce dernier ne doit pas pouvoir
être remis en marche uniquement au moyen d’une nouvelle mise en action de l’or-
gane de commande correspondant (par ex. nouvelle pression sur la pédale) sans ac-
tionnement complémentaire.
1.4 Le fonctionnement correct des dispositifs doit pouvoir être essayé par des moyens
simples.
1.5 En complément des DE 50.2, les DE 54.2.c, ch. 1 à 4.4 doivent être observées.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 50
(DE 50.2)
2 Sur les tronçons équipés en conséquence, le contrôle de la marche des trains doit
être capable de provoquer l'arrêt du train. Le contrôle de la marche des trains doit
soutenir le conducteur dans le but que les vitesses maximales ne soient pas dépas-
sées.
2.1 Le système de contrôle de la marche des trains peut agir sur les mêmes appareils
que le dispositif de sécurité (DE 50.2). Pour les courses de manœuvre, son action est
fixée de cas en cas.
2.2 Le système de contrôle de la marche des trains doit remplir les conditions suivantes:
2.2.1 Système de contrôle de la marche des trains à une seule information « arrêt d’ur-
gence »:
2.2.1.1 Si le train franchit un signal équipé en conséquence, le dispositif doit enclencher
automatiquement un freinage d’urgence si le signal est en position d’arrêt.
2.2.1.2 Avant la reprise de la marche après un arrêt d’urgence, il doit rendre attentif le con-
ducteur de locomotive à la cause de l’arrêt du train et attendre sa confirmation corres-
pondante.
2.2.1.2.1 Cette confirmation ne doit normalement pas pouvoir être effectuée depuis la zone du
poste de conduite du mécanicien (par ex. touche de réarmement dans l’armoire d’ap-
pareillage incorporée dans la paroi arrière de la cabine ou dans un autre local d’appa-
reillage) ou ne doit être possible qu’à l’arrêt.
2.2.1.2.2 Si nécessaire, l’action du dispositif sur le frein et le moteur doit pouvoir être suppri-
mée depuis la cabine de conduite au moyen d’une touche « manœuvre », ceci pour
permettre le franchissement des signaux d’arrêt (courses de manœuvre ou dérange-
ment de la signalisation). II faut ainsi garantir automatiquement que la fonction « frei-
nage d’urgence » ne soit inefficace que pendant un temps limité ou que le convoi ne
puisse circuler dans cet état à une vitesse assez élevée. Cet état et l’état de déclen-
chement du dispositif doivent être indiqués dans la cabine de conduite.
2.2.2 Dans le cas d’un système de contrôle de la marche des trains avec plusieurs informa-
tions (« arrêt », « avertissement » et éventuellement « voie libre »), surveille ponctuel-
lement:
2.2.2.1 en sus des conditions figurant au ch. 2.2.1, il doit fonctionner comme dispositif d’aver-
tissement lorsque le convoi franchit un signal équipé en conséquence et indiquant un
avertissement.
2.2.3 Pour les systèmes de contrôle de la marche des trains munis de la surveillance conti-
nue, la confirmation du mécanicien peut aussi être effectuée à partir de la cabine de
conduite pour autant que les conditions suivantes sont remplies:
2.2.3.1 Le contrôle de la vitesse doit se faire de manière continue durant tout le parcours.
2.2.3.2 Chaque actionnement d’un freinage d’urgence doit être enregistré.
2.2.3.2.1 Il faut enregistrer la raison, le lieu et l’heure. La raison de l’actionnement doit ressortir
clairement des données enregistrées.
2.2.3.2.2 La raison de l’entrée en action doit être indiquée au mécanicien.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 50
(DE 50.2)
2.2.3.3 Le réarmement ne doit être possible qu’en actionnant plusieurs touches de manière
inhabituelle.
2.2.3.4 Le réarmement ne doit être possible qu’à l’arrêt.
2.2.3.5 II faut offrir des possibilités d’annulation, si nécessaire moyennant une réduction de
vitesse, pour franchir les signaux dérangés, ainsi que les aiguilles et les passages à
niveau etc. qui ne fonctionneraient pas.
2.2.3.6 Si le système de contrôle de la marche des trains offre aussi des fonctions de surveil-
lance dans le service de la manœuvre, ce mode d’exploitation doit pouvoir être présé-
lectionné dans la cabine de conduite.
2.3 Le fonctionnement correct du système de contrôle de la marche des trains doit pou-
voir être examiné facilement (par ex. touche, parcours de vérification).
3 Dès que les dispositifs de sécurité ou le contrôle de la marche des trains entrent en
action, l'efficacité de freinage du frein ainsi actionné devra rester constante pendant
une durée suffisante.
3.1 La condition suivant laquelle l’effort de freinage du frein mis en action par les disposi-
tifs de sécurité ou du système de contrôle de la marche des trains doit rester constant
pendant une durée suffisante est considérée comme remplie,
3.1.1 si un agent de train peut assurer le convoi ou
3.1.2 si, dans les trains non accompagnés, les mesures suivantes sont prises:
Déclivité maximale Genre de convoi:
parcourue Automotrice à voyageurs Véhicule moteur avec
en ‰: circulant seule: charge remorquée freinée:
(DE 50.2)
1. Organes de roulement
Les matériaux, la construction et les dimensions des organes de roulement doivent
assurer la sécurité de marche des véhicules.
1.1 Les véhicules doivent être aptes à rouler parfaitement, même dans les courbes du
rayon le plus petit.
1.2 En règle générale, les roues doivent être composées d’un corps de roue en acier la-
miné, forgé ou moulé et d’un bandage rapporté en acier (par ex. serti à chaud). Elles
peuvent aussi être venues d’une seule pièce en acier laminé ou forgé (roues mono-
blocs). Si l’on emploie des corps de roue fabriqués avec d’autres matériaux, il faut
veiller particulièrement à leurs caractéristiques technologiques.
1.3 La preuve de solidité des roues est régie par les normes SN EN 13260, SN EN 13262
et SN EN 13979-1. Si le coefficient d’utilisation de la capacité est suffisamment faible,
une attestation calculée suffit. Pour le reste, la directive « Attestations du dimension-
nement des structures de véhicules, des bogies et organes de roulement des che-
mins de fer à voie métrique et spéciale » de l’OFT est applicable.
1.4 Les attestations pour les roues munies de bandages sont établies par analogie aux
normes précitées.
1.5 Les bandages doivent plaquer d’une manière continue sur tout le pourtour du corps
des roues et être assurés contre des déplacements latéraux inadmissibles (par ex.
cercle-agrafe ou autres mesures constructives).
1.6 Pour des roues élastiques à éléments de caoutchouc incorporés, il faut veiller à la sû-
reté du guidage sur les rails, ainsi qu’à l’évacuation de la chaleur produite par le frei-
nage.
1.7 Les dimensions des roues et des bandages de roue des véhicules ferroviaires à voie
normale non interopérables sont régies par les prescriptions techniques uniformes
(PTU) basées sur la Convention relative aux transports internationaux ferroviaires
(COTIF 1999)1.
1.8 La largeur des bandages de roue ou des parties qui en tiennent lieu (roues mono-
blocs), sera, à l’état neuf, en règle générale la suivante :
Au plus Au moins
1.8.1 126 mm *) 119 mm *) Chemins de fer à voie métrique
110 mm Chemins de fer à écartement de 750 mm
1.8.2 – 80 à 90 mm
de préférence Tramways et chemins de fer sans plate-forme
indépendante
*) Pour la voie métrique, on applique la réglementation R RTE 29500 de l’UTP sur la
«standardisation des essieux et des branchements à voie métrique»2.
1.9 Pour déterminer l’épaisseur et l’usure admissible des bandages, il faut prendre en
considération la sollicitation mécanique et thermique. La liaison sûre entre le corps de
roue et le bandage doit être assurée dans tous les cas.
1
COTIF 1999, « Convention relative aux transports internationaux ferroviaires », voir DE-OCF annexe n° 3
2
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
1.10 La plus forte usure admissible pour les bandages doit être indiquée par une rainure
tournée sur la face frontale extérieure.
Dimensions en mm
10
14
14
10
Ecartement de l'essieu
Ecartement de la voie
1.11 L’écartement des faces internes des deux roues d’un essieu entre les faces inté-
rieures des jantes-bandages, mesuré au niveau des rails et avec le véhicule à vide ou
chargé, est de:
au moins 935 +1/-2 mm *) pour la voie métrique
1.12 Les deux plans des cercles de mesure d’un essieu seront supposés avoir un écarte-
ment de:
1050 mm pour la voie métrique
écartement de la voie + 50 mm pour les écartement de voie plus petits que
ceux des voies normale et métrique
*) Pour la voie métrique, on applique la réglementation R RTE 29500 de l’UTP sur la
« Standardisation Essieux et Branchements Voie métrique »3.
3
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
4
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
1.18 Pour les chemins de fer à caractère essentiellement touristique, les charges calcu-
lées selon les normes SN EN 13103 et SN EN 13104 peuvent être réduites en fonc-
tion des prestations kilométriques annuelles effectives. Les détails figurent dans la
directive « Attestations du dimensionnement des structures de véhicules, des bogies
et organes de roulement des chemins de fer à voie métrique et spéciale » de l’OFT.
1.19 Les roues, les corps d’essieu / essieu portique des véhicules doivent régulièrement
faire l’objet d’un contrôle non destructif. Les intervalles de contrôle doivent être fixés
sur la base d’évaluations des risques documentées et suivies. Un contrôle exclusive-
ment visuel n’est pas autorisé. Pour cette procédure, il faut utiliser les règles de main-
tenance applicables de la branche.
1.20 Essieux / axes et suspension
Les véhicules doivent reposer sur les essieux par l’intermédiaire de ressorts. La ré-
partition de la charge sur les roues ne doit pas affecter la sécurité contre le risque de
déraillement, quelle que soit la charge admissible des véhicules.
1.21 Un fléchissement suffisant de la suspension ou d’autres mesures constructives (par
ex. suspension à trois points) permettent d’obtenir une bonne répartition des charges
sur les roues.
1.22 Les ressorts ne doivent pas se modifier d’une manière inadmissible durant le temps
d’exploitation du véhicule.
1.23 Le fléchissement des ressorts des suspensions doit être tel que des modifications de
l’inclinaison latérale de la voie, comme elles apparaissent sur les rampes de dévers,
ainsi que les divergences tolérées de la géométrie de la voie ne puissent porter at-
teinte à la sécurité contre le déraillement.
1.23.1 Pour les véhicules à suspension pneumatique, il faut prendre des mesures qui empê-
chent toute répartition inégale et inadmissible des charges, même en cas de non-
étanchéité.
1.23.2 Dans le cas de la marche de secours, si les qualités de roulement exigent une réduc-
tion de vitesse, la panne doit être signalée dans la cabine de conduite en service.
1.23.3 Il faut veiller à atténuer suffisamment les oscillations.
1.24 Pour les roues, notamment celles avec éléments élastiques incorporés, il faut vouer
une attention particulière à la mise à la terre du véhicule (mises à la terre de protec-
tion et de service) et dans le cas des paliers à rouleaux, au retour aux rails du courant
de traction et de chauffage.
1.24.1 Lorsque des circuits de voie sont utilisés dans les installations de sécurité, la résis-
tance électrique d’une surface de roulement à l’autre ne doit pas dépasser 0,01 ohm
pour les nouveaux essieux montés et après la pose de nouveaux bandages et 0,1
ohm après la révision du véhicule sans pose de nouveaux bandages. Ces valeurs
sont mesurées avec des tensions et des courants du même ordre de grandeur que la
tension d’exploitation et le courant de service des circuits de voie utilisés.
1.24.2 Pour les essieux portiques, il faut que la conductance minimale réponde aux exi-
gences des circuits de voie utilisés. Il y a lieu d’attester que ces véhicules sont détec-
tés de manière sûre (cf. DE-OCF ad art. 39, DE 39.3.e, ch. 1.3.3).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
(DE 51.1)
2.9 L’équipement des véhicules en éclairage, chauffage, aération et toilettes est axé sur
les besoins de l’exploitation.
2.10 Les exigences en matière d’éclairage des compartiments voyageurs sont définies
dans la norme SN EN 13272.
2.11 Les porte-bagages doivent être construits de telle manière que les bagages ne puis-
sent pas tomber facilement lors freinages brusques; le cas échéant, les surfaces des
porte-bagages doivent être telles que seuls de petits bagages puissent y être dépo-
sés.
3. Aménagement en fonction des besoins des handicapés
3.1 Les exigences générales relatives à l’aménagement des véhicules en fonction des
besoins des handicapés sont régies par la STI PMR6 ainsi que par la section 2 de
l’OETHand7. Une évaluation de la conformité par un organisme d’évaluation de la
conformité est requise uniquement pour les véhicules ferroviaires qui circulent sur les
tronçons interopérables (art. 15a OCF).
3.2 Dans la mesure du possible, les handicapés doivent avoir accès au wagon restau-
rant.
3.2.1 De plus, la norme SN EN 16585-1:2017 est déterminante en ce qui concerne les exi-
gences relatives à l’aménagement des toilettes en fonction des besoins des handica-
pés dans les véhicules circulant sur les tronçons interopérables (art. 15a OCF).
3.2.2 De plus, la norme SN EN 16585-2:2017 est déterminante en ce qui concerne les exi-
gences relatives à l’aménagement, en fonction des besoins des handicapés, des élé-
ments destinés à s’asseoir, à se tenir debout et à se déplacer dans les véhicules cir-
culant sur les tronçons interopérables.
3.2.3 De plus, la norme SN EN 16585-3:2017 est déterminante en ce qui concerne les exi-
gences relatives à l’aménagement, en fonction des besoins des handicapés, des
portes automatiques d’intercommunication et des compartiments.
3.2.4 De plus, la norme SN EN 16585-3:2017 est déterminante en ce qui concerne les exi-
gences relatives à l’aménagement, en fonction des besoins des handicapés, des pas-
sages dans les véhicules circulant sur les tronçons interopérables.
6
Voir annexe 7 OCF
7
RS 151.342
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
3.3 De plus, les dérogations suivantes à la STI PMR sont valables pour les véhicules qui
ne circulent pas sur les tronçons interopérables et pour les tramways (chiffres de la
STI PMR entre crochets):
3.3.1 Sièges prioritaires [4.2.2.1.2.1 (7), (8), (9) et (10), 4.2.2.1.2.3 (1)]: en raison de limita-
tions liées à la construction (profil d’espace libre, place disponible), les dimensions
des sièges prioritaires et l’espace disponible pour leurs utilisateurs peuvent être ré-
duits si l’utilisabilité n’en est pas restreinte de manière déterminante. Les sièges dis-
posés vis-à-vis peuvent être placés à la distance habituelle les uns des autres. Les
sièges rabattables aux dimensions normales ne sont pas considérés comme du type
strapontin au sens de la STI PMR et peuvent également être des sièges prioritaires.
3.3.2 Places pour chaises roulantes [4.2.2.2 (4)]: au plus 150 mm de la distance minimale
horizontale entre l’arrière de la place pour chaises roulantes et la prochaine surface
adjacente peuvent être rentrants afin d’y placer les repose pieds. Cet espace rentrant
doit être accessible latéralement et sa hauteur libre minimale est de 300 mm.
3.3.3 Places pour chaises roulantes, dispositifs d’appel d’urgence [4.2.2.2 (11)]: si la rame
est équipée d’un système d’appel d’urgence, il faut qu’un dispositif d’appel d’urgence
soit situé à la place pour chaises roulantes afin de permettre à la personne en chaise
roulante d’entrer en contact avec une personne qui puisse prendre des mesures adé-
quates en cas de danger.
3.3.4 Toilettes [4.2.2.5 (2) et (3)]: en raison de limitations liées à la construction (profil d’es-
pace libre, place disponible), les dimensions des toilettes standard et des toilettes
universelles peuvent être réduites si l’utilisabilité n’en est pas restreinte de manière
déterminante. Cela signifie que le transfert latéral et diagonal de la chaise roulante
sur le siège des toilettes doit être possible. En revanche, il est admissible qu’une ma-
nœuvre de la chaise roulante soit nécessaire devant l’entrée de la cabine des toi-
lettes.
3.3.5 Couloirs [4.2.2.6 (1) et (2)]: en raison de limitations liées à la construction (profil d’es-
pace libre, place disponible), les espaces libres peuvent être restreints.
3.3.6 Couloirs [4.2.2.6 (3)]: il faut prévoir, à côté de la place pour chaise roulante et dans
les autres zones où les personnes en chaise roulante sont susceptibles de devoir ma-
nœuvrer, si possible une zone d’un diamètre minimal de 1500 mm. La place pour
chaise roulante peut être intégrée à ce diamètre.
3.3.7 Différences de niveau [4.2.2.8 (1)]: à l’intérieur du train, les marches (à l’exception
des marches d’embarquement) ne doivent pas être plus hautes que 200 mm et elles
doivent avoir une profondeur minimale de 280 mm, mesurée sur l’axe médian de la
marche. Elles peuvent être hautes de 230 mm au plus si cela permet d’économiser
une marche sur un maximum de quatre marches.
3.3.8 Différences de niveau [4.2.2.8 (3)]: il faut prévoir des mains courantes, si possible des
deux côtés, afin d’assurer la sécurité d’utilisation des escaliers.
3.3.9 Différences de niveau (4.2.2.8 (4)]: les escaliers à une, deux ou trois marches doivent
être équipés, si possible des deux côtés, d’au moins une main courante ou d’un autre
dispositif fournissant un maintien sûr.
3.3.10 Marches d’accès et de sortie [4.2.2.11.2 (8)]: cette disposition n’est pas applicable au
domaine non interopérable.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
(DE 51.1)
(DE 51.1)
6.3 La tête et la queue de chaque train doivent être signalisées conformément aux pres-
criptions. Il faut pouvoir donner des signaux d’avertissement acoustiques en avant du
train.
6.3.1 La signalisation en tête, en queue et entre les véhicules doit être réalisée conformé-
ment aux PCT.
6.3.1.1 Si un véhicule circule exclusivement sur des tronçons pour lesquels le gestionnaire
d’infrastructure
- dispose d’un système disponible en permanence de télécommunication mobile pour
les trains et
- l’exige pour tous les trains
et s’il existe une fonction d’appel d'urgence utilisable depuis le véhicule, on peut re-
noncer à la signalisation du signal d'alerte conformément aux PCT.
6.3.2 Les tramways doivent être munis de clignotants indicateurs de changements de di-
rection, d’indicateurs de danger et de feux stop.
6.3.2.1 Les feux stop doivent s’allumer lors de décélérations provoquées soit automatique-
ment par la commande du véhicule ou les équipements de sécurité, soit par l’action-
nement d’un dispositif.
Ils doivent être reconnaissables sans éblouir, sur au minimum 100 m de jour et 300 m
de nuit. Si les feux stop sont intégrés dans le signal de queue, ils doivent, de par leur
luminosité, être clairement distinguables de ce dernier.
6.3.3 Les entreprises de transport ferroviaires qui circulent sur des tronçons à plate-forme
non indépendante sont autorisées à équiper de feux tournants jaunes les véhicules
qui constituent pour les autres usagers de la route un danger difficilement reconnais-
sable.
6.3.4 Les entreprises de transport ferroviaires qui circulent sur des tronçons à plate-forme
non indépendante doivent équiper leurs véhicules de sifflets à un ou deux tons, res-
pectivement d’un avertisseur sonore selon SN EN 15153-2. Pour les tramways, les
cloches d’appel sont autorisées en tant qu’équipement minimal.
6.3.5 Les appareils destinés à donner des signaux d’avertissement sonores ne doivent pas
être raccordés aux conduites du frein à vide.
6.4 Les véhicules doivent porter les inscriptions nécessaires au personnel de l’exploita-
tion et aux usagers.
6.4.1 Les indications suivantes doivent figurer dans les cabines de conduite:
6.4.1.1 Chemins de fer à adhérence et chemins de fer à crémaillère:
6.4.1.1.1 Vitesse maximale pour laquelle le véhicule est homologué;
6.4.1.1.2 Numéro du véhicule;
6.4.1.1.3 Numéro de la cabine de conduite;
6.4.1.1.4 Plaquettes indicatrices ou pictogrammes pour les appareils de conduite, de contrôle
et de mesure;
6.4.1.1.5 Indication éventuelle que le frein d’immobilisation n’agit pas sur toutes les roues du
véhicule;
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
(DE 51.1)
8
RS 151.342
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
7.1.2.2 En cas d’utilisation de dispositifs optiques, les couleurs seront si possible, choisies de
la manière suivante:
«rouge» = Danger, interdiction de circuler ou demande d’arrêt;
«orange» = Avertissement et invitation à prendre certaines mesures;
«vert» = Autorisation de circuler ou annonce qu’une fonction déterminée est
en ordre;
«blanc» = Information d’ordre général;
«bleu» = Information particulière;
7.1.3 Organes de commande de l’éclairage et de la signalisation exigés. II faut prévoir un
éclairage de secours lorsque l’éclairage normal est alimenté directement par la ligne
de contact;
7.1.4 Dispositifs garantissant une bonne visibilité totale par des fenêtres suffisamment
grandes (par ex. essuie-glaces, pare-soleil, chauffage des glaces); la perception de la
couleur naturelle des signaux ne doit pas être faussée;
7.1.5 Commande et contrôle des portes selon DE 53.2.
7.1.6 Dispositif signalant que la ligne de train (par ex. la conduite de chauffage) qui peut
être désaccouplée pour les besoins d’exploitation, est sous tension.
7.2 Tous les organes de commande doivent être disposés de manière à pouvoir être ma-
nipulés sans que cela gêne la sécurité de la conduite du train.
7.3 Les installations de la cabine de conduite non occupée doivent pouvoir être verrouil-
lées ou mises sous clé de manière que les personnes non autorisées ne puissent
exécuter des manipulations dangereuses.
7.4 Dans les automotrices à voyageurs, sans compartiments distincts pour les cabines de
conduite, il faut au moins protéger la place du mécanicien au moyen d’une cloison.
Pour les tramways, une barrière mobile suffit.
7.5 Les accès des cabines de conduite doivent être aménagés de façon
7.5.1 que l’on puisse y parvenir ou les quitter même lorsque le profil d’espace libre est res-
treint,
7.5.2 qu’une liaison sûre entre agents des manœuvres et mécaniciens soit garantie,
7.5.3 que le mécanicien puisse quitter rapidement la cabine, même pendant la marche
(chemin de fuite).
7.6 Les rames destinées au service sans mécanicien doivent être munies d’une cabine
de conduite de secours.
7.6.1 L’équipement de la cabine de conduite de secours doit permettre de conduire le train
au moins jusqu’au prochain point d’évitement.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
8. Installations thermiques
8.1 Sont notamment considérés comme installations thermiques les moteurs à allumage
par compression.
8.2 Les installations pour carburants doivent satisfaire aux conditions suivantes:
8.2.1 Les réservoirs à carburants et les tuyaux doivent être fabriqués avec des matériaux
appropriés. Les soudures tendres ne sont pas autorisées.
8.2.2 L’étanchéité des réservoirs pour carburants liquides est contrôlée par une épreuve à
la pression, avec surpression de 0,3 bar.
8.2.3 Les tuyaux destinés aux carburants facilement volatils doivent être raccordés à la
partie supérieure des réservoirs.
8.2.4 Les bouches de remplissage et d’aération doivent être conçues de manière à empê-
cher, dans la mesure du possible, que les carburants et les gaz pénètrent à l’intérieur
du véhicule.
8.2.5 Les bouches de remplissage des récipients destinés aux carburants volatils doivent
être munies d’un treillis contre les retours de flamme.
8.2.6 Les conduites de carburant reliant moteur et réservoirs doivent être munies de robi-
nets d’arrêt bien accessibles placés, en règle générale, près du moteur et, si les ré-
servoirs sont en position surélevée, également près de ces derniers.
8.2.7 Les conduites de carburant doivent être installées de manière que des fuites éven-
tuelles ne puissent s’égoutter, ni sur l’installation d’échappement des gaz, ni sur des
autres éléments surchauffés.
8.2.8 Les récipients contenant des gaz liquéfiés ne doivent être déposés que dans des en-
droits bien aérés.
8.2.9 Les réservoirs à carburant et leurs tuyaux doivent être construits et installés de ma-
nière à éviter, dans toute la mesure du possible, l’écoulement du carburant, notam-
ment lors d’accidents.
8.3 Les machines doivent répondre aux conditions suivantes:
8.3.1 Il faut assurer une ventilation suffisante des compartiments des machines.
8.3.2 Il faut prendre des mesures appropriées contre les nuisances causées par les gaz
d’échappement, le bruit et les trépidations.
8.3.3 Les installations accessibles aux voyageurs doivent être munies de protections adé-
quates.
8.4 Les installations d’échappement des gaz doivent répondre aux conditions suivantes:
8.4.1 Les conduites d’évacuation des gaz d’échappement doivent être disposées de façon
à éviter que les gaz puissent pénétrer à l’intérieur des véhicules;
8.4.2 Les conduites des gaz d’échappement doivent être munies de silencieux efficaces.
8.5 Dans les trains de voyageurs, les carburants volatils peuvent être utilisés seulement
pour l’alimentation des appareils auxiliaires. Leur quantité à bord doit être limitée.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
9. Caisses
9.1 En règle générale, les voitures à voyageurs et les fourgons sont de construction fer-
mée. Il doit être possible de circuler d’un bout à l’autre du véhicule et lorsque les con-
ditions d’exploitation ou les caractéristiques de la ligne l’exigent, de passer d’un véhi-
cule à l’autre.
9.1.1 On entend par «construction fermée» d’un véhicule, un type de construction où toute
la surface utile est recouverte d’un toit fixe.
9.1.2 S’ils doivent être accessibles aux voyageurs (par ex. dans les trains qui conduisent
des wagons-restaurants), les passages entre les véhicules doivent être équipés de
dispositifs de protection adéquats contre les chutes et pour éviter le contact avec des
parties dangereuses.
9.1.3 Ces dispositifs de protection (par ex. soufflets ou bourrelets en caoutchouc) doivent
être construits en matériaux difficilement combustibles.
10. Equipements et parties sous pression
10.1 Les parties sous pression des installations pneumatiques, hydrauliques et à vapeur,
fixées à un véhicule et servant à son exploitation, doivent pouvoir être contrôlées ai-
sément.
10.1.1 Il y a lieu de respecter l’ordonnance relative à l’utilisation des équipements sous pres-
sion9, la directive « Equipements sous pression » de la CFST10, le devoir d’annonce
vis-à-vis de la Suva ainsi que l’obligation à l’inspection périodique.
10.1.2 Pour les récipients et réservoirs sous pression destinés au transport de produits sous
forme liquide et gazeuse et qui font partie intégrante du véhicule mais ne servent pas
à son exploitation, on appliquera les prescriptions particulières afférentes (RID/RSD,
etc.).
10.1.3 Les récipients à pression et les chaudières à vapeur provenant de l’étranger seront
vérifiés conformément aux dispositions suisses.
10.1.4 Tous les systèmes sous pression pneumatique, hydraulique et à vapeur seront con-
trôlés en exploitation quant à leur étanchéité. Les fuites seront colmatées le plus tôt
possible.
10.1.5 Des dispositifs pour recueillir les liquides provenant des fuites doivent être placés aux
endroits où elles peuvent se produire (sauf s’il s’agit d’eau).
9
RS 832.312.12 « Ordonnance relative à l’utilisation des équipements sous pression » du 15 juin 2007
10
Directive CFST n° 6516 « Equipements sous pression », décembre 2014
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 51
(DE 51.1)
10.2 Ces éléments doivent faire l’objet d’une épreuve à la pression avant leur mise en ser-
vice.
10.2.1 Les épreuves à la pression doivent être effectuées avec des liquides, sauf pour les
installations de chauffage à vapeur. Elles doivent être effectuées sur les réservoirs à
air et les systèmes hydrauliques (sauf les systèmes à injection).
10.2.2 Lors de la première mise en service, la pression d’épreuve doit être de 1,3 fois la
pression de service pour les réservoirs à air et les installations de chauffage à va-
peur.
10.2.3 Après les épreuves à la pression, il faut contrôler si les chaudières et les réservoirs
ont subi des déformations.
10.2.4 Pour les systèmes de freins, les fuites constatées lors des mises en service ou après
révision (l’alimentation étant interrompue), ne doivent pas dépasser les valeurs sui-
vantes:
10.2.4.1 Perte de l’effort de freinage des freins à air comprimé et des freins hydrauliques: de
10 % de la valeur nominale après 30 minutes.
10.2.4.2 Pour les freins à vide:
La perte de la conduite générale avec tous les appareils raccordés ne doit pas excé-
der 0,027 bar (2 cm Hg) par minute lorsque le vide initial est de 0,69 bar (52 cm Hg);
La perte ne doit pas excéder 0,027 bar (2 cm Hg) en 10 minutes après avoir effectué
un freinage, la mesure étant faite dans la chambre supérieure du cylindre de frein et
dans le réservoir supplémentaire.
1 Les véhicules ferroviaires doivent être conçus, pour ce qui est de leur comportement
aux collisions, en analogie à la norme SN EN 15227 sur la base de considérations
des risques. Pour le reste, la directive « Attestations du dimensionnement des struc-
tures de véhicules, des bogies et organes de roulement des chemins de fer à voie
métrique et spéciale » de l’OFT est applicable.
1.1 Les véhicules ferroviaires doivent être conçus de façon que, pour tous les événe-
ments prévisibles, un comportement de déformation adéquat soit atteint.
2 Le comportement aux déformations des nouveaux véhicules ferroviaires doit être
considéré en fonction des risques et adapté par rapport aux autres véhicules ferro-
viaires avec lesquels ils sont exploités.
3 La rigidité de la structure des véhicules ainsi que la fixation de l’équipement doivent
être déterminées en référence aux normes SN EN 12663-1 et SN EN 15227 en te-
nant compte de toutes les forces de traction et de poussée prévisibles, des efforts en
cas de collision et des forces transmises par les appareils de levage.
4 Les détails de la marche à suivre pour établir la preuve de solidité des structures des
véhicules découlent des normes susmentionnées ; la marche à suivre est aussi dé-
crite en détail dans la directive « Attestations du dimensionnement des structures de
véhicules, des bogies et organes de roulement des chemins de fer à voie métrique et
spéciale » de l’OFT.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 52
DE 52.1 Exigences
1 En règle générale, les véhicules ferroviaires doivent être munis d’un A c CNE TM
frein automatique :
- qui permette de s’arrêter à tout instant;
- qui, en cas de rupture d’attelage, agisse automatiquement sur
chaque partie du convoi;
- dont l’action persiste pendant une durée suffisante, indépendamment
de toute source d’énergie extérieure au véhicule.
1.1 Pour autant que les véhicules puissent être accouplés en service nor- A c C N E T
mal, le frein automatique doit pouvoir fonctionner avec les freins des
chemins de fer avec lesquels il y a échange de véhicules.
2 Pour que le frein automatique puisse à tout moment arrêter le véhicule A c C N E T
ou le train, il faut en particulier:
2.1 sur les lignes à longues et fortes pentes et en tenant compte d’un A c CNE T
échauffement antérieur éventuel des organes de frein, un frein de
maintien au moins sur le véhicule-moteur (par ex. frein moteur);
2.2 la subdivision du frein des véhicules-moteurs en plusieurs systèmes A c CNE TM
selon le ch. 8;
2.3 observer les aussi la DE-OCF ad art. 51, DE 51.1, ch. 10 relatives à A c CNE T
l’étanchéité des conduites de frein;
2.4 en cas d’urgence, le conducteur de véhicule moteur doit pouvoir arrê- A c C N E T M
ter le train au moyen d’un robinet de secours monté directement sur la
conduite générale. On peut renoncer à ce montage si le robinet de
mécanicien est purement pneumatique.
2.5 L'aptitude thermique des éléments de freinage, qui ne doivent pas A c CNE TM
avoir été préalablement chauffés lors de freinages précédents, doit
être telle que, avec la charge maximale du véhicule, il est possible
d'effectuer deux freinages d'urgence consécutifs sans endommager le
frein ou une partie de celui-ci. La distance d'arrêt du deuxième frei-
nage d'urgence peut être plus longue que la première, mais en aucun
cas plus longue que la distance d'arrêt calculée conformément à la DE
52.2 ch. 4, avec une réduction de l’effort d’application P de 16,58 %.
3 Pour les trains qui ne sont composés que d’un véhicule-moteur (auto- A NE T
motrice) et qui franchissent des déclivités de moins de 30 ‰, le frein
moteur en combinaison avec le frein d’immobilisation, peut servir de
frein automatique. Pendant le processus de freinage, l’effet de frei-
nage prescrit (décélération ou rapport de freinage) du frein moteur doit
être conservé jusqu’à une vitesse de 6 km/h et le train doit ensuite
pouvoir être immobilisé au moyen du frein d’immobilisation.
(DE 52.1)
(DE 52.1)
5 Pour être indépendant de toute source d’énergie située hors du véhi- A c CNE T
cule,
5.1 On peut installer par exemple, des réservoirs d’air de secours sur les A c CNE T
véhicules, prévoir un approvisionnement d’air suffisant dans les véhi-
cules-moteurs, monter des freins à ressorts, ou encore installer des
freins électriques auto-excités.
5.2 Le frein est considéré comme ayant une efficacité suffisamment du- Ac CNE T
rable s’il suffit à provoquer l’arrêt du véhicule et agit encore le temps
nécessaire pour permettre de prendre les mesures appropriées contre
la dérive du véhicule arrêté, ou encore, si les conditions selon la
DE-OCF ad art. 50, DE 50.2, ch. 3 sont remplies.
6 Le frein automatique n’est pas exigé pour les tracteurs du service des A c C N E T
manœuvres ou de la voie qui circulent principalement dans les sta-
tions ou sans charge remorquée en pleine voie.
7 Traction en unités multiples avec télécommande A c CNE T
S’il se produit une rupture d’attelage intempestive à l’endroit de l’ac-
couplement automatique lors de la conduite en unités multiples de
compositions ou de véhicules moteurs lors de la préparation ou pen-
dant la marche:
7.1 celle-ci doit être annoncée immédiatement et sans équivoque dans le
poste de conduite du train, dans le champ de vision du conducteur de
véhicule moteur.
7.2 chaque partie de train se trouvant entre les coupures et la queue du
train doit être arrêtée automatiquement et immédiatement au moyen
du frein d’urgence.
7.3 La partie avant du train dans le sens de marche doit s’arrêter automa-
tiquement au moyen d’un serrage d’urgence temporisé, de façon à ce
qu’il ne se produise pas de collision entre les parties de train entre
elles; le freinage d’urgence déclenché par le conducteur de véhicule
moteur, par le système de contrôle de la marche des trains ou par les
équipements de sécurité s’effectuera dans tous les cas sans tempori-
sation.
7.4 La suppression de l’effet du freinage par le conducteur de véhicule
moteur ne doit être possible à l’arrêt seulement par une manipulation
adéquate; il ne pourra remettre la partie avant du train en mouvement
qu’après s’être assuré de la cause du freinage d’urgence intempestif.
7.5 Celui-ci doit être enregistré de façon durable sur les véhicules avoisi-
nants la coupure avec les données relatives à la rupture d’attelage.
(DE 52.1)
(DE 52.1)
9.1 Les freins électromagnétiques sur rail, les freins sur voie par courant A c CNE T
de Foucault, les freins à crémaillère, etc. sont considérés comme des
freins de sécurité indépendants de l’adhérence entre le rail et la roue.
9.1.1 L’alimentation en courant des freins activés électriquement doit, en A NE T
cas de manque de la tension de la ligne de contact, rester assurée au
moins jusqu’à l’arrêt.
9.1.2 Pour les freins électromagnétiques sur rail, il faut veiller à ce que les A NE T
aimants s’appliquent bien sur le champignon du rail, en particulier
dans les courbes, afin que l’action de freinage soit maximale.
9.1.3 Lorsque les freins de sécurité déchargent les roues tels que, par A c CNE T
exemple les freins à carborundum (sabots en carborundum qui sont
pressés de haut en bas sur le champignon du rail), ou les freins à cré-
maillère (roues dentées freinées qui s’engrènent dans une crémail-
lère), il faut vérifier l’efficacité des freins agissant sur les roues et la sé-
curité au déraillement, cette dernière conformément à la DE 54.1.
9.2 De plus, pour le ch. 9, let. a: A T
9.2.1 Pour les tramways, la somme des forces d’attraction des sabots ma- A T
gnétiques d’un véhicule doit être au moins égale à la moitié de la force
du poids global du véhicule.
9.2.2 Pour les chemins de fer autres que les tramways, il y a lieu de viser le A NE
même rapport entre la force d’attraction et la force du poids global que
celui visé au ch. 9.2.1.
9.2.3 Pour le dimensionnement du frein de sécurité, il y a lieu de prendre en A NE T
considération les exigences selon la DE 52.2, ch. 7.1.
9.3 De plus, pour le ch. 9, let. b: A NE T
9.3.1 Le frein de sécurité doit être conçu de manière à pouvoir provoquer A NE T
sûrement l’arrêt d’un train sur la pente maximale, même si les roues
du véhicule moteur glissent.
9.3.2 Le poids-frein du frein de sécurité doit être déterminé par des essais A NE T
selon DE 52.2, la vitesse initiale devant être identique à la vitesse de
marche sur les tronçons pour lesquels le frein de sécurité est prescrit.
9.3.3 Si le frein de sécurité influence l’action d’autres freins (par ex. déles- A NE T
tage des roues dû au frein à carborundum), l’effet de freinage doit être
déterminé lorsque tous les freins agissent simultanément.
Q μs A NE T
P g
μk30
(DE 52.2)
3.1 A noter que le rapport entre l’effort de freinage et la charge par essieu A NE T
peut varier fortement en fonction de l’effort d’application spécifique et
du couple de frottement.
3.2 La détermination des efforts de freinage agissant sur les essieux doit A NE T
se faire en tenant compte des charges par essieu minimale et maxi-
male. Dans le cas des véhicules moteurs ayant d’importantes masses
rotatives, ces efforts de freinage peuvent être plus élevés sans que le
risque de glissement des roues augmente.
4 Pour le frein à régime simple des véhicules, l’évaluation se fait selon A E
les courbes caractéristiques du ch. 6.1.5. Ces courbes d'évaluation
sont basées sur les relations et valeurs suivantes:
𝑠 𝑣 ∙ ∆𝑡 𝑎 ∙ ∆𝑡
𝑣 𝑣 𝑎 ∙ ∆𝑡 𝑡 𝑡 ∆𝑡
𝑎 𝑎 ; 𝑎 ∆ ; ; ∙∆
1 𝑃
𝑎 ; 1 𝑒 ∙ ∙𝜆∙𝜇 𝑎 𝑎
1 𝜉 𝐺
𝑠 Distance d’arrêt pour l’évaluation des freins [m] 𝑃 Effort d’application couple de frott. [N]
𝑛 Index lors de l’intégration numérique 𝐺 Masse du véhicule [kg]
𝑣 Vitesse instantanée à 𝑡 [ms-1] 𝜆 Rapport de freinage [%]
𝑣 Vitesse initiale de freinage [ms-1] 𝑔 Accél. de la pesanteur = 9,81 [ms-2]
∆𝑡 Intégration numérique du temps = 0.1 [s] 𝑚 Masse inerte [kg]
𝑡 Incrémentation du temps à l’index de pas 𝑛 [s] 𝑚 Masse rotative [kg]
𝜏 Temps de remplissage à 95% du cyl. de frein = 2.6 [s] 𝜉 Rapport 𝑚 ⁄𝑚 = 0,055 [1]
𝑎 Décélération moyenne durant ∆𝑡 [ms-2] 𝑖 Déclivité de la ligne [‰]
𝑎 ; Décélération instantanée [ms-2] 3,092 [N/kg] (D)
3,513 [N/kg] (K)
𝑎 Résistance à l’avancement = 20 . ∙ [ms-2]
𝑎 Résistance due à la déclivité = 𝑔 ∙ 𝑠𝑖𝑛 𝑡𝑎𝑛 𝑖 ⁄1000 [ms-2]
𝜇 Caractéristique du coefficient de frottement combinée frein à disque (D) et à sabot avec semelle K [1]
selon le polynôme : 𝑎 𝑣 𝑎 𝑣 𝑎 𝑣 𝑎 𝑣 𝑎 𝑣 𝑎 𝑣 𝑎 avec 𝑣 en [km/h] et
𝜇 𝑣 [km/h] 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
D ≤ 80 5.41795E-14 -2.03624E-11 2.73971E-09 -1.77011E-07 1.17528E-05 -1.17900E-03 3.84878E-01
K > 80 6.34337E-18 4.55092E-12 -1.35100E-09 7.24688E-08 1.42685E-05 -2.27480E-03 3.79410E-01
(DE 52.2)
6.1.5
𝒗𝟎 [km/h] Caractéristique 𝝁 𝒗 Taux de freinage 𝑷/𝑮
Article:
pour le freinage de véhicules isolés 𝝉 Temps de remplissage des cylindres de frein à 95% 2.6 [s] Section:
Chapitre:
(DE 52.2)
Part de la masse rotative 0.055
𝝀 Rapport de freinage [%] 𝒔𝒇 Dispersion de l'effort de freinage 0 [%] 𝟖𝟎 Semelle de frein K (K) 3.513 [N/kg]
200
190
180 Vitesses initiales de freinage 𝒗𝟎 [km/h]
170
160
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
Freins
140
130
120
15
110
100
90
Véhicules non interopérables
80
Diagramme d’évaluation de freinage
70
60
10
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER
30
Edition:
A
Feuille n°: 9
52
NE
20
20
30
40
50
60
70
80
90
10
01.11.2020
200
300
400
500
600
700
800
900
100
100 0
(DE 52.2)
𝐵 𝑚 ∙𝜆 ∙
𝐵 poids-frein en [t]
𝑚 masse du véhicule à vide en [t]
𝜆 plus petit rapport de freinage à 𝑣 / et 𝑣 en [%]
6.1.6.1 Pour les véhicules sans freinage en fonction de la charge, il faut y ins- A NE
crire le poids-frein (𝐵) pour le véhicule à vide.
6.1.6.2 Les véhicules avec un freinage en fonction de la charge réglable ma- A NE
nuellement doivent comporter, pour chaque position, l’inscription du
poids d’inversion et le poids-frein (𝐵).
6.1.6.3 Les véhicules avec un freinage autovariable en fonction de la charge A NE
doivent être marqués en conséquence. Le rapport de freinage et le
poids-frein maximal doivent y être inscrits. Les essais de frein doivent
être exécutés et évalués aussi bien avec un véhicule à vide que
chargé, pour lequel le seuil de commande limite du dispositif sera at-
teint. Pour l’inscription du rapport de freinage (λ), la valeur la plus
basse des deux évaluations est déterminante.
(DE 52.2)
(DE 52.2)
6.2 Pour les véhicules, selon chiffre 6.1, qui sont toutefois dotés de freins A NE T
de sécurité, il faut respecter les dispositions prévues sous chiffre 6.1 et
en plus celles de la DE 52.1, ch. 9 concernant le frein de sécurité.
7 Les freins seront conçus pour que les décélérations atteignent les va- A NE T
leurs suivantes:
7.1 Trains de chemins de fer à adhérence pourvus de freins de sécurité, A NE T
circulant sur des lignes sans plate-forme indépendante et tramways
pourvus de freins de sécurité:
En palier et sur rail sec et propre, ils doivent atteindre, sans utilisation
de sable, les décélérations de freinage minimales 𝑝̅ indiquées ci-
après:
7.1.1 0,9 m/s2 à vide, en utilisant le frein automatique à la vitesse initiale A NE T
de 40 km/h.
7.1.2 2,3 m/s2 à vide, en utilisant simultanément le frein automatique, le frein A NE T
de sécurité et le frein moteur ou un frein supplémentaire (DE 52.1)
lorsque le frein moteur est utilisé comme frein automatique. Ceci s’en-
tend pour une vitesse initiale comprise entre 40 km/h et la vitesse
maximale.
Lorsque la vitesse initiale est comprise entre 40 et 20 km/h, la décélé-
ration ne doit diminuer graduellement que dans la mesure où sa valeur
ne tombe pas à un chiffre inférieur à 1,9 m/s2 à la vitesse de 20 km/h.
7.1.3 Si les valeurs minimales ne sont pas atteintes, la vitesse de marche A NE T
sera réduite en conséquence. Lorsque l’état du rail est mauvais, ces
valeurs de décélération peuvent naturellement être plus faibles.
7.1.4 Pour toutes les vitesses initiales comprises entre 20 km/h et la vitesse A NE T
maximale, la décélération ne doit pas être supérieure à 2,8 m/s2.
(DE 52.2)
𝑣
𝑝̅
2∙𝑠
1 L’action du frein ne doit pas être entravée par l’usure, le jeu ni d’autres A c C N E T
systèmes.
1.1 Les dispositifs de réglage des freins seront constitués par des régleurs A c C N E T
de timonerie de frein fonctionnant automatiquement et permettant de
compenser au moins l’usure maximale des semelles ou des garni-
tures, ainsi qu’une partie de l’usure des bandages.
2 Le jeu des ressorts du véhicule ne doit pas nuire à l’effet de freinage. A c CNE T
2.1 Le jeu des ressorts du véhicule ne doit pas nuire notamment: A c CNE T
– à l’efficacité du frein sur rail (frein de sécurité),
– à l’efficacité du frein à disque qui pourrait être entravée par l’ex-
centricité,
– à l’efficacité du frein à sabots qui pourrait être entravée par le dé-
placement du sens de l’effort,
– à l’efficacité du freinage en fonction de la charge,
– aux conditions d’engrènement et de stabilité dans le cas des
freins sur roues dentées de crémaillère.
2.2 Les sabots de frein n’agissant que sur un seul côté des roues ne sont A c C N E T
autorisés que si les organes de roulement ont été construits en consé-
quence.
3 L’affectation d’éléments du système de freinage à d’autres fonctions A c CNE T
ne doit pas nuire à l’effet de freinage.
3.1 Les réservoirs à air utilisés également pour les services auxiliaires A c CNE T
(commande des portes, etc.) ne doivent être reliés à la conduite géné-
rale que par des soupapes de retenue et des valves d’étranglement
disposées en série avec ces dernières (pour éviter d’allonger les
temps de serrage et de desserrage du frein).
3.2 Si les services auxiliaires utilisent d’importantes quantités d’air prove- A c C N E T
nant de la même source que l’air de freinage, il faut veiller à maintenir
une qualité suffisante de ce dernier (p.ex. à l’aide de sécheurs à ad-
sorption).
4 Le bon fonctionnement du frein doit être contrôlable par un essai de A c CNE T
frein à l’arrêt.
4.1 On doit pouvoir s’assurer du bon fonctionnement du frein. Dans ce but, A c C N E T
il faut pouvoir contrôler les mouvements de la timonerie ou la pression
des cylindres.
4.2 Lorsque les freins à ressorts sont rendus inefficaces au moyen du dis- A c C N E T
positif de déblocage de secours, cet état doit être reconnaissable.
4.3 On doit pouvoir contrôler à l’arrêt l’aptitude à fonctionner du frein mo- A c CNE T
teur si ce frein est utilisé comme frein automatique.
(DE 52.4)
𝐹 𝐹 ∙𝜇 ∙
6.3 La force de freinage à la jante ne doit être prise en compte que jusqu’à A NE T
la sollicitation maximale des valeurs d’adhérence 𝜏 / 0,12 de
chaque essieu freiné par le frein d’immobilisation.
6.4 Il faut viser un coefficient de sécurité 𝐾 1,4 pour éviter la dérive. A NE T
6.5 La déclivité maximale jusqu’à laquelle les véhicules peuvent être sécu- A NE T
risés à l’aide du frein d’immobilisation est calculée comme suit:
𝐹
𝑖 ∙ 100 %
𝑚 ∙𝑔∙𝐾
𝑖 Déclivité en [‰]
𝐹 Force statique du frein d’immobilisation exercée sur toutes les
roues en [kN]
𝑚 Masse du véhicule (sans masses rotatives) en [t]
𝑔 Accélération de la pesanteur de 9,81 [m/s2]
𝐾 Coefficient de sécurité contre la dérive [1]
1
RS 151.342
2
Voir annexe 7 OCF
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 53
1. Le conducteur de véhicule moteur doit pouvoir vérifier si les portes d'accès sont
ouvertes ou mal fermées.
2. Aucun freinage d’urgence ne doit être provoqué par une éventuelle interdépendance
des circuits si, pendant la marche, une porte est ouverte au moyen de l’ouverture de
secours des portes.
DE 54 Principes
(DE 54.1)
(DE 54.1)
1 Les appareils de choc sont indispensables dans tous les cas. En c CNE
outre, on prévoira des attelages si nécessaire pour l’accouplement de
véhicules.
1.2 Dans chaque cas il faut déterminer si les véhicules doivent être accou- c CNE
plés ou non en vue d’éviter une coupure de train (par ex. sur les tron-
çons à faible déclivité).
1.2.1 Lorsque des véhicules placés en amont du véhicule moteur sont utili- c CNE
sés sur des tronçons en rampe continue et que l’on utilise comme
moyen de traction de petites locomotives à 2 ou 3 essieux rigides, la
locomotive doit être découplée en permanence ou sur certains tron-
çons seulement.
1.2.2 S’il s’agit de véhicules moteurs à bogies ou de véhicules reliés aux c CNE
conduites de la télécommande, ils seront accouplés en permanence
entre eux, tant à la descente qu’à la montée. Cela a pour consé-
quence que l’on ne peut pas utiliser des crochets de traction non assu-
rés comme attelages.
1.3 Les appareils de choc et de traction seront conçus de telle manière c CNE
que les sollicitations ne provoquent aucun déraillement, ni déplace-
ment inadmissible des tampons, ni flambage des attelages.
1.3.1 Sont considérés comme appareils de choc et de traction éprouvés, par c CNE
ex. les attelages à vis avec tampons centraux ou latéraux, les atte-
lages à tampon central semi- ou entièrement automatiques et les dis-
positifs analogues.
1.3.2 Des systèmes plus simples sont autorisés pour l’attelage des véhi- c CNE
cules poussés, placé en amont, à condition qu’ils ne puissent se dé-
coupler intempestivement (p.ex. flèche d’attelage avec crochet de
traction assuré).
1.3.3 Un crochet de traction non assuré est admis comme appareil de trac- c CNE
tion, lorsqu’on circule parfois avec des véhicules non accouplés.
1.3.4 Un crochet de traction non assuré ou une liaison par câble ou par c CNE
chaîne peut servir d’appareil de traction pour les véhicules placés en
amont et servant au transport des marchandises et des skis.
1 Si l’on utilise des véhicules non accouplés, il faut faire en sorte que c CNE
ceux-ci ne reculent pas vers le véhicule moteur suite à une coupure du
train.
1.1 On prendra des mesures appropriées pour obvier à cet inconvénient c CNE
(par ex. frein à cliquets ou frein de recul équivalent sur le véhicule
poussé). Dans le cas contraire, il n’est pas permis de circuler, à la
montée, avec des véhicules non accouplés.
1.2 Chaque véhicule ou groupe de véhicules non accouplé au reste du c CNE
train et roulant à pleine charge à la vitesse admissible sur la pente
maximale doit pouvoir s’arrêter par ses propres moyens.
1.2.1 La valeur de la décélération n’est pas prescrite. c CNE
1.2.2 Les freins en question seront desservis ou mis en action par un dispo- c CNE
sitif de protection automatique contre la survitesse. Dans ce dernier
cas, le déclenchement doit être simultané sur tous les véhicules, par
ex. au moyen d’une liaison électrique.
DE 54.2.b Freins
1 Les véhicules moteurs seront pourvus d'au moins deux roues dentées c CNE M
pouvant être freinées. Sur les véhicules à bogies, ces roues doivent
être réparties sur au moins deux bogies. En outre, elles doivent pré-
senter des conditions d'engrènement suffisantes.
1.1 Si, à la suite d’un incident, une des roues dentées freinables n’en- c CNE M
grène plus dans la crémaillère, le train doit encore pouvoir être arrêté.
1.2 On peut coupler mécaniquement les roues dentées; dans ce cas, il est c CNE M
nécessaire de répartir uniformément les forces et de tenir compte du
système oscillant qu’elles constituent.
1.3 Dans les cas où le type de construction de la crémaillère n’empêche c CNE M
pas le déplacement latéral des roues dentées, il faut prendre des me-
sures, au moins aux endroits exposés de la ligne, de manière que le
véhicule soit encore guidé sûrement sur la voie, même si les boudins
ne devaient momentanément plus guider.
1.4 La distance entre roues dentées ne doit pas être un multiple du pas c CNE M
(voir dessin) afin de ne pas produire d’oscillations supplémentaires.
1.5 Une roue dentée peut se composer d’une ou de plusieurs couronnes c CNE M
dentées (par ex. système Abt).
1.5.1 Afin d’obtenir une répartition uniforme des forces sur les dents, on as- c CNE M
surera aux différentes couronnes d’une roue dentée une élasticité tan-
gentielle; on s’efforcera d’éviter que les couronnes arrivent en fin de
leur course élastique lorsque l’effort de traction ou l’effort de freinage
produit par un frein d’arrêt mécanique est maximum.
1.5.2 La paire de roues dentées utilisée sur la crémaillère horizontale, sys- c CNE M
tème Locher, est considérée par analogie comme une roue dentée à
deux couronnes dans la mesure où celles-ci sont reliées mécanique-
ment.
1.6 Pour apprécier les conditions d’engrènement, il faut se rapporter à la c CNE M
durée d’engrènement « e » en ce qui concerne la continuité de la
transmission et à la durée d’enfoncement « l » en ce qui concerne la
transmission ininterrompue dans le cas d’une rupture de dent.
(DE 54.2.b.1)
Figure DE 54.2.b.1
(DE 54.2.b.1)
(DE 54.2.b.1)
1.7.1 En cas de faible stabilité, les forces d’inertie intervenant lorsque les c CNE M
conditions d’engrènement sont insuffisantes peuvent favoriser l’esca-
lade de la roue dentée sur la crémaillère.
1.7.2 Les valeurs minimales indiquées pour les durées d’engrènement « e » c CNE M
et d’enfoncement « l » doivent être respectées lorsque les roues den-
tées se trouvent dans la position la plus élevée. Ce cas se produit
avec des roues porteuses neuves. Si la position des roues dentées est
soumise au jeu des ressorts, il faut alors prendre en considération le
fléchissement statique de ces derniers dans le cas du véhicule vide,
sous l’influence des efforts de traction et de freinage.
1.7.3 Lorsque la position des roues dentées motrices et de freinage est la c CNE M
plus basse possible (usure maximale des roues et, le cas échéant, jeu
intégral des ressorts), il ne doit pas y avoir de coincement dans la cré-
maillère, ni de contact entre le sommet d’une dent et le fond de la den-
ture. Afin de remplir ces conditions, les roues dentées, lorsque leur po-
sition est soumise au jeu des ressorts, doivent pouvoir être déplacées
en hauteur pour compenser l’usure des roues.
1.7.4 Pour que le processus d’engrènement se déroule sans perturbation, c CNE M
les flancs des dents doivent être dénués d’aspérités sur toute la hau-
teur d’engrènement.
1.8 Crémaillère avec engrènement dans le plan horizontal c CNE M
1.8.1 Pour la crémaillère avec engrènement horizontal bilatéral, l’engrène- c CNE M
ment est obligé. Les conditions d’engrènement insuffisantes n’ont
donc effet que sur les forces d’inertie et l’usure qui leur est liée.
1.8.2 Pour la raison indiquée sous chiffre 1.8.1, les valeurs minimales men- c CNE M
tionnées pour « e » et « l » devraient également être atteintes.
1.9 Passage du courant du véhicule à la crémaillère: Il ne faut pas perdre c CNE M
de vue que si des mesures spéciales ne sont pas prises, le courant de
traction peut passer non seulement des roues porteuses aux rails,
mais encore des roues dentées à la crémaillère.
(DE 54.2.b.1)
2 Lorsque l'effort de freinage transmis peut dépasser, par suite de dé- c CNE M
rangement, la limite calculée pour déterminer la sécurité contre le
risque de déraillement, on intercalera un limiteur de couple entre la
transmission et la roue dentée. Ce dispositif ne doit pas être placé
entre l'organe de freinage du frein d'arrêt mécanique et la roue dentée.
On peut, aux conditions fixées dans les présentes dispositions d'exé-
cution1, renoncer à ce dispositif si la pente ne dépasse 125 ‰ sur au-
cun tronçon de la ligne.
2.1 Les dispositifs de limitation doivent empêcher que de trop grands c CNE M
couples ne soient transmis aux roues dentées, faute de quoi (par ex.
en cas de court-circuit dans le circuit de freinage, de coups de feu aux
collecteurs si l’on freine électriquement, etc.) les couples de freinage
peuvent devenir si élevés qu’il en résulte de trop fortes sollicitations
des matériaux et que le véhicule moteur peut être soulevé hors de la
crémaillère (lorsque celle-ci est à engrènement vertical).
2.2 On entend ici par organe de freinage du frein d’arrêt mécanique, la c CNE M
partie accouplée à la transmission (p.ex. tambours, disques de frein).
2.3 Si la pente ne dépasse nulle part 125 ‰, on peut renoncer aux dispo- c CNE M
sitifs de limitation du couple pour les véhicules à bogies dont chaque
essieu possède un entraînement indépendant.
3 Les véhicules moteurs doivent être équipés d'un dispositif de déclen- c CNE M
chement de freinage sûr, qui provoque automatiquement l'arrêt du
train au moyen d'un des freins d'arrêt mécaniques dès que la vitesse
maximale autorisée est dépassée à la descente.2
3.1 Les fonctions de la surveillance de la survitesse et du déclenchement c CNE M
de la survitesse doivent être mises en œuvre dans un module de sé-
curité.
3.2 Dès qu’il est détecté que le frein d’urgence en action ne respecte plus c CNE M
la valeur limite de la décélération minimale en pente selon les DE
54.2.b.2, ch. 2.2.2.3, l’installation de surveillance de la vitesse doit im-
médiatement activer en plus l’autre frein d’arrêt mécanique selon DE
54.2.b.2, ch. 1.2 pour provoquer l’arrêt du train.
3.2.1 L’intégration de la surveillance de la décélération dans les circuits de c CNE M
commande doit s’effectuer de manière qu’un dérangement du système
de surveillance ne génère pas de double freinage.
1
RS 742.141.11
2
Version du chiffre I de l’O. du 16 nov. 2011, en vigueur depuis le 1er juillet 2012 (RO 2011 6233).
Explication des signes: A=adhérence, c ou C=crémaillère, c≤125 ‰, C>125 ‰,
N=voie normale, E=voie étroite, T=tramway,
M=seulement véhicules moteurs
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 54
(DE 54.2.b.1)
3.3 Le dispositif de protection contre la survitesse doit être réglé de ma- c CNE M
nière à fonctionner au maximum à 10 % au-dessus de la vitesse de
marche admissible vadm la plus élevée.
3.4 Si l’on désire augmenter la vitesse maximale en fonction d’une pente c CNE M
plus faible, le dispositif de protection contre la survitesse peut être ré-
glé à une vitesse de déclenchement supérieure à vadm déterminante
pour la pente maximale.
3.4.1 Si l’on fixe la vitesse de déclenchement à une valeur plus élevée et c CNE M
que l’effort de freinage reste constant, la sollicitation thermique du
frein est augmentée (voir DE 54.2.b.2, ch. 2.2.1). Cette vitesse limite
devra donc être fixée de cas en cas, compte tenu du comportement
thermique des freins.
3.5 Le dispositif de protection contre la survitesse comprendra plusieurs c CNE
valeurs de déclenchement correspondant aux différentes vitesses
fixées,
3.5.1 lorsque l’effort de freinage, pour tenir compte des décélérations se c CNE
produisant sur les faibles pentes, est échelonné en fonction de la
pente,
3.5.2 ou bien, lorsque, compte tenu du comportement thermique des freins, c CNE
on ne peut pas circuler suffisamment vite sur les pentes plus faibles
dans le sens du chiffre 3.2.
3.5.3 La commutation permettant d’adapter à une pente donnée tant l’effort c CNE
de freinage que la vitesse fixée pour le déclenchement du dispositif de
protection contre la survitesse doit satisfaire aux conditions suivantes :
3.5.3.1 elle sera effectuée à la main, par le mécanicien. c CNE
3.5.3.2 La commutation à la valeur correspondant au tronçon à parcourir doit c CNE
être contrôlée à partir de la voie de manière que le train soit arrêté
automatiquement en cas de non conformité.
3.6 La mise en action du dispositif de protection contre la survitesse doit c CNE M
rester dans les limites d’une tolérance de ± 5 %. Lors de l’entrée en
action du freinage, il faut interrompre tout effort de traction.
3.7 L’entraînement du dispositif de protection contre la survitesse doit se c CNE M
faire sans glissement à partir d’une roue dentée motrice ou de frei-
nage.
3.7.1 La transmission par chaîne ou par courroie dentée n’est autorisée que c CNE M
s’il existe un dispositif de sécurité qui, en cas d’interruption de trans-
mission de la force, provoque un freinage.
3.7.2 L’entraînement doit être indépendant du fonctionnement du limiteur de c CNE M
couple.
(DE 54.2.b.1)
3
Version du chiffre I de l’O. du 16 nov. 2011, en vigueur depuis le 1er juillet 2012 (RO 2011 6233).
Explication des signes: A=adhérence, c ou C=crémaillère, c≤125 ‰, C>125 ‰,
N=voie normale, E=voie étroite, T=tramway,
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DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 54
1.1 Un frein de maintien pour une marche à vitesse normale constante c CNE
pour le poids maximal du train. Ce frein doit aussi pouvoir la réduire au
moins à 50 % de la vitesse autorisée sur la pente en question et la
maintenir.
1.1.2 Sont considérés comme frein de maintien: c CNE
1.1.2.1 les freins de l’appareil moteur, comme par ex : c CNE
– les freins rhéostatiques et à récupération des véhicules moteurs
électriques,
– le frein rhéostatique des véhicules moteurs thermoélectriques,
– le frein moteur des véhicules à moteurs à combustion interne,
– les freins hydrodynamiques et hydrostatiques de tout type
(par ex. ceux des véhicules à moteurs thermiques),
– frein à contre-pression des locomotives à vapeur;
1.1.2.2 les freins à friction, comme par ex. c CNE
– les freins à tambour, à disque ou à sabots agissant sur les ban-
dages, mais qui permettent un freinage continu;
1.1.2.3 une combinaison des freins précités. c CNE
1.1.3 Un frein conçu comme frein d’arrêt mécanique c CNE
1.1.3.1 ne peut être utilisé comme frein de maintien qu’à la condition, du point c CNE
de vue thermique, qu’il soit en tout temps en mesure de fonctionner
comme frein d’arrêt conformément au ch. 2.2.1.
1.1.3.2 Sur les pentes supérieures à 125 ‰, aucun des deux freins d’arrêt CNE
mécaniques prescrits au ch. 1.2 ne doit être utilisé comme frein de
maintien.
1.1.4 Le frein de maintien doit être conçu de manière qu’en cas de manque c CNE
de tension à la ligne de contact ou de panne du moteur thermique:
1.1.4.1 le véhicule soit en mesure d’acheminer les voyageurs en lieu sûr à c CNE
partir d’un endroit quelconque du tronçon à crémaillère.
1.1.4.2 Dans ce cas, il n’est pas nécessaire que la vitesse soit réglable. c CNE
1.1.5 Dans le circuit du frein de maintien électrique, on peut incorporer des c CNE
dispositifs de contrôle et des appareils de commande. Ces derniers
peuvent, en cas de surintensité, ouvrir le circuit du frein de maintien
électrique, à condition que cela provoque simultanément et automati-
quement l’entrée en fonction du système de frein I ou Il (cf. ch.1.2).
(DE 54.2.b.2)
1.2.2 Les freins d’arrêt mécaniques et le frein de maintien des trains doivent c CNE
être intégrés dans deux systèmes de freins selon l’une des combinai-
sons suivantes:
Déclivités Système de frein I Système de frein II
1.2.3 Les deux freins d’arrêt mécaniques ne peuvent avoir en commun que c CNE
les roues dentées.
1.2.3.1 Lorsque les organes des freins sont actionnés hydrauliquement, c CNE
chaque système de frein doit être vidangé par des conduites de retour
distinctes.
1.2.3.2 Celles-ci peuvent être munies de filtres à huile, pour autant qu’un dis- c CNE
positif de décharge empêche toute retenue dans les conduites si les
filtres sont bouchés.
(DE 54.2.b.2)
2 Les freins d’arrêt mécanique doivent satisfaire aux conditions sui- c CNE
vantes:4
2.1 Au moins l’un de ces freins doit être construit comme frein à crémail- c CNE
lère proprement dit.
2.1.1 Est considéré comme frein à crémaillère, un frein disposé de manière c CNE
quelconque dont l’effet de freinage est transmis sans glissement à la
roue dentée et par conséquent à la crémaillère.
2.1.1.1 Dans le cas d’une transmission combinée et non débrayable pour cré- c CNE
maillère et adhérence, le frein à adhérence est aussi considéré
comme frein à crémaillère proprement dit.
2.1.2 Le frein à crémaillère proprement dit c CNE
2.1.2.1 ne peut être réparti sur les différents véhicules d’une rame que si les c CNE
conditions suivantes sont remplies: la composition de la rame ne doit
pas pouvoir être modifiée en exploitation, la rame toute entière doit
être entretenue selon les prescriptions applicables aux véhicules mo-
teurs et l’effort de freinage de chaque véhicule dimensionné selon son
poids.
2.1.2.1.1 L’expression « non modifié en exploitation » signifie que la composi- c CNE
tion d’une telle rame ne peut être modifiée dans sa grandeur que par
du personnel qualifié affecté à un dépôt ou à un atelier. Cette me-
sure contribue à assurer un fonctionnement parfait de ce frein.
2.1.2.1.2 En principe, le jumelage de telles rames est admis c CNE
(cf. DE-OCF ad art. 54, DE 54.2.b.4, ch. 2).
2.1.2.2 Dans tous les autres cas, ce frein ne doit agir que sur les véhicules c CNE
moteurs du convoi.
2.1.3 L’autre frein d’arrêt mécanique peut être constitué: c CNE
2.1.3.1 par un frein combiné crémaillère-adhérence qui est réparti sur tout le c CNE
convoi, c’est-à-dire qui agit aussi sur les voitures.
2.1.3.1.1 La part du frein à adhérence peut être soutenue par les freins ma- c CNE
gnétiques si les conditions suivantes sont remplies:
2.1.3.1.1.1 la composition circule sur la même ligne aussi sur des tronçons en c CNE
adhérence pure avec plate-forme indépendante et déclivités supé-
rieures à 60 ‰.
2.1.3.1.1.2 la commande du frein magnétique s’effectue d’après les principes c CNE
de base des fonctions sécuritaires, selon DE 50.1, ch. 13.4 à 13.7.
2.1.3.2 pour les déclivités jusqu’à 90 ‰ au maximum, par un frein à adhé- c CNE
rence proprement dit, qui doit être réparti sur le convoi, c’est-à-dire
qui doit agir sur tous les véhicules.
4
Version du chiffre I de l’O. du 16 nov. 2011, en vigueur depuis le 1er juillet 2012 (RO 2011 6233).
Explication des signes: A=adhérence, c ou C=crémaillère, c≤125 ‰, C>125 ‰,
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DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 54
(DE 54.2.b.2)
2.1.4 Lorsqu’on détermine les parts relatives d’efforts de freinage des freins c CNE
à adhérence et à crémaillère en vue de l’exploitation sur les tronçons
de ligne à crémaillère, il faut prendre en considération,
2.1.4.1 le fait que des essieux soient délestés sur les fortes pentes, ce qui di- c CNE
minue l’effort de freinage disponible par adhérence.
2.1.4.2 Pour les tronçons de ligne à adhérence, le frein à adhérence des véhi- c CNE
cules destinés au service mixte crémaillère-adhérence doit satisfaire
aux dispositions applicables aux chemins de fer de ce type.
2.2 Chacun de ces freins doit être à même, lors de la descente, d'arrêter c CNE
le train en toute sécurité. Sur des pentes ne dépassant pas 125 ‰ et
aux conditions fixées dans les présentes dispositions, il peut être dé-
rogé à cette règle, l'action d'un autre frein pouvant être prise en consi-
dération
2.2.1 Principes pour le dimensionnement c CNE
2.2.1.1 Pour le dimensionnement du système de freinage, la pente maximale c CNE
et le poids maximal du véhicule-moteur ou du train sont déterminants
pour le cas de freinage considéré.
2.2.1.1.1 Ces poids seront déterminés sur la base de la charge admissible c CNE
(voyageurs assis et debout, marchandises, neige selon limite ins-
crite sur le véhicule); sauf données contraires du cahier des
charges, il faut se référer aux valeurs données dans la DE-OCF ad
art. 47, DE 47.1, ch. 2.4.
2.2.1.1.2 Si l’on estime que le nombre de voyageurs pourrait dépasser le c CNE
nombre de places inscrit, il faut prendre en considération les places
debout, les plates-formes, les surfaces des couloirs ainsi que celles
des compartiments à bagages.
2.2.1.2 Pour les trains dont aucun des deux freins d’arrêt mécaniques n’est c CNE
constitué par un frein automatique selon la DE-OCF ad art. 52,
DE 52.1, ch. 1, les deux freins d’arrêt mécaniques du véhicule moteur
seront conçus chacun pour le poids maximum du train.
2.2.1.3 Pour les trains dont un des deux freins d’arrêt mécaniques est consti- c CNE
tué par un frein automatique selon la DE-OCF ad art. 52, DE 52.1, ch.
1, le frein en question du véhicule moteur devra être conçu seulement
pour le poids maximum de ce dernier, les voitures et wagons fournis-
sant eux-mêmes leur part d’effort de freinage.
(DE 54.2.b.2)
2.2.1.4 Pour les trains selon chiffre 2.2.1.3 et qui circulent sur des déclivités c CNE
ne dépassant pas 125 ‰, le frein d’arrêt mécanique concentré sur le
véhicule moteur (deuxième frein d’arrêt mécanique) peut être assisté,
eu égard à la sécurité anti-déraillement des véhicules remorqués, de
la façon suivante pour constituer le système de frein II :
2.2.1.4.1 par la partie du frein de maintien indépendante du premier frein d’ar- c CNE
rêt mécanique de la charge remorquée (système de frein I), ou
2.2.1.4.2 par le premier frein d’arrêt mécanique du véhicule moteur, étant en- c CNE
tendu que la température de son frein à ruban (frein à crémaillère)
doit être surveillée.
2.2.1.4.3 Dans les deux cas: c CNE
2.2.1.4.3.1 l’effort de freinage du 2e frein d’arrêt mécanique doit suffire à lui c CNE
seul à assurer contre la dérive le poids maximum du train dans la
pente la plus forte et
2.2.1.4.3.2 le 2e frein d’arrêt mécanique et le frein qui l’assiste doivent pouvoir c CNE
être actionnés au moyen d’un seul organe de commande, qui est
indépendant de l’organe de commande du frein de maintien et de
celui du premier frein d’arrêt mécanique, ainsi que du système de
frein 1.
2.2.1.4.3.3 La charge remorquée par le véhicule moteur doit c CNE
– comprendre au moins deux véhicules et
– atteindre 50 % de la charge remorquée maximale admissible
du véhicule moteur.
2.2.1.4.4 Pour le système de frein II, les mêmes conditions que celles pour un c CNE
frein d’arrêt mécanique correspondant sont valables en ce qui con-
cerne la stabilité longitudinale, la sécurité anti-déraillement, le di-
mensionnement (ch. 2.2.1.1) ainsi que les valeurs de décélération
(ch. 2.2.2).
2.2.2 Valeurs de décélération c CNE
2.2.2.1 La valeur nominale BO de l’effort de freinage sera, en principe, calcu- c CNE
lée à l’aide de la formule suivante :
Bo mg (pe a) signification des symboles voir ch. 2.2.4.
2.2.2.1.1 II faut tabler par expérience sur une dispersion de l’effort de frei- c CNE
nage, notamment pour les freins à ruban pour lesquels on peut ad-
mettre une dispersion de ± 15 %.
(DE 54.2.b.2)
2.2.2.1.2 Pour les freins à ruban, il faut donc apporter la preuve que les exi- c CNE
gences suivantes sont remplies:
2.2.2.1.2.1 Lorsque la valeur de l’effort de freinage effectif dépasse de 15 % la c CNE
valeur nominale BO, il est nécessaire que les conditions relatives à
la sécurité anti-déraillement déterminée par calcul soient remplies.
2.2.2.1.2.2 Si l’effort de freinage effectif des freins à ruban équivaut à 0,85 BO, c CNE
un véhicule
en pleine charge,
sur les pentes maximales,
à la vitesse maximale admissible,
doit encore pouvoir être arrêté sûrement lors d’un deuxième frei-
nage suivant immédiatement le premier sans que les freins soient
trop fortement sollicités du point de vue thermique. La décélération
minimale n’est pas prescrite pour ce freinage.
L’un de ces freinages doit être déclenché par le dispositif de survi-
tesse éventuellement disponible.
2.2.2.1.2.3 Cette dernière condition sera contrôlée au cours des essais de c CNE
frein pour vérifier par la formule suivante l’effort de freinage effectif,
en partant de la valeur pe mesurée :
Be mg (pe a) (signification des symboles voir ch. 2.2.4).
2.2.2.2 Chaque système de frein doit être à même de provoquer l’arrêt du c CNE
train (en cas de traction multiple de la partie du train correspondante)
ou du véhicule moteur; l’effort de freinage étant alors défini par les va-
leurs déterminantes précitées et les décélérations mentionnées au
chiffre 2.3
2.2.2.2.1 Si l’action de freinage est réglable automatiquement (par ex. en c CNE
fonction d’une valeur déterminée de l’effort de freinage ou de la dé-
célération), le réglage doit être tel que l’effort de freinage total
s’exerce en cas de panne du dispositif.
2.2.2.2.2 Le freinage provoqué par chaque système de frein ne doit pas être c CNE
trop brusque (par ex. sur les faibles pentes). Un freinage est qualifié
de brusque lorsque la décélération effective pe (décélération après
application totale de l’effort de freinage) dépasse 3,0 m/s2.
2.2.2.2.3 Ce qui est tout aussi important que la valeur de décélération, c’est c CNE
sa variation dans le temps ou l’à-coup. Le temps d’application de
l’effort de freinage ne devrait pas être inférieur à 0,2 s.
(DE 54.2.b.2)
2.2.2.3 En cas de mise en action du frein par le mécanicien ou par un équipe- c CNE
ment de commande sur le véhicule, excepté le déclenchement par la
survitesse, la décélération moyenne de chaque système de frein sera
calculée, sur la base du chemin de freinage, selon la formule suivante:
vo2
px Signification des symboles voir ch. 2.2.4.
2X
2.2.2.3.1 Pour l’effort de freinage Bo, px doit être au moins de 0,3 m/s2. c CNE
2.2.2.3.2 Chaque système de freins doit être à même d’assurer un freinage c CNE
de la vitesse vo = vadm jusqu’à l’arrêt, ceci dans les conditions sui-
vantes: partant de l’état froid, les freins devront supporter sans subir
d’échauffement dommageable, trois freinages successifs à des in-
tervalles les plus courts possibles.
2.2.2.3.3 Lors du troisième freinage, une décélération moyenne px inférieure c CNE
à 0,3 m/s2 est admise, mais l’arrêt du convoi doit être garanti.
2.2.2.4 En cas de freinage provoqué par le dispositif de protection contre la c CNE
survitesse, le frein concerné doit être à même, étant froid au départ,
d’exécuter deux freinages consécutifs jusqu’à l’arrêt, sans échauffe-
ment nuisible.
2.2.2.4.1 La valeur de la décélération effective pe ne dépassera pas celle que c CNE
l’on obtient lorsque le frein est mis en action par le mécanicien.
2.2.2.4.2 Pour le deuxième freinage, la décélération effective peut être sensi- c CNE
blement inférieure à ce qu’elle était au premier freinage, mais l’arrêt
doit être garanti.
2.2.3 Essai des freins: L’essai des freins sert à contrôler que l’efficacité des c CNE
freins corresponde aux calculs. Lors de la mise en service et des con-
trôles périodiques, il faut procéder selon les instructions suivantes.
2.2.3.1 Mise en action du frein par le mécanicien (voir également ch. 2.2.2.3): c CNE
2.2.3.1.1 Le point à partir duquel le freinage doit commencer sera repéré sur c CNE
la voie.
2.2.3.1.2 L’essai commencera à une distance suffisante pour que, à l’aide du c CNE
frein de maintien, on puisse s’approcher du repère à une vitesse
constante. La vitesse vo doit se rapprocher le plus possible de la vi-
tesse maximale admissible vadm.
(DE 54.2.b.2)
(DE 54.2.b.2)
(DE 54.2.b.2)
(DE 54.2.b.2)
Puissance de freinage = v • Be
Lmax = [W] Puissance maximale de freinage
A = [J] Energie totale produite
2.3 A la montée, en palier et sur de faibles contre-pentes, il suffit que l'un c CNE
de ces freins soit efficace.
2.3.1 Il est avantageux de rendre l’autre frein d’arrêt mécanique non opéra- c CNE
tionnel à la montée (frein à cliquets), à condition que les caractéris-
tiques de la ligne le permettent (par ex. ligne dont les rampes sont es-
sentiellement dans le même sens de marche).
2.3.2 Sont considérées comme faibles contre-pentes, celles dont la déclivité c CNE
ne dépasse pas 40 ‰.
(DE 54.2.b.2)
(DE 54.2.b.2)
2.5.3 En complément comme exigence sécuritaire, l’action directe est égale- c CNE
ment nécessaire pour assurer le train à l’arrêt.
2.5.3.1 Le frein actionné directement doit pouvoir être commandé de chaque c CNE
cabine de conduite du train au sens de la présente disposition.
2.6 Les deux freins doivent pouvoir être actionnés depuis la cabine de c CNE
conduite desservie si le frein qui assure la sécurité contre le recul ne
peut être armé avant la montée. Il faut que le mécanicien puisse les
actionner par deux systèmes distincts.
2.6.1 On peut admettre que deux systèmes sont entièrement indépendants c CNE
l’un de l’autre dans les cas suivants:
2.6.1.1 le frein automatique à air comprimé commandé par le robinet du mé- c CNE
canicien et
2.6.1.2 le frein à ressort qui, bien que desserré par pression d’air, est actionné c CNE
par une vidange effectuée au moyen d’électrovalves.
2.6.2 Afin de faciliter la commande et en relation avec les dispositifs de sé- c CNE
curité, il est possible, en plus de ces deux freins indépendants pres-
crits, d’utiliser d’autres possibilités de commande de frein, non indé-
pendantes l’une de l’autre (par ex. mise en action électropneumatique
des deux freins).
2.6.3 La commande des freins doit, dans la mesure du possible, être conçue c CNE
de manière que toute perturbation se manifeste dans le sens de la sé-
curité.
2.6.4 Moyennant les conditions ci-après, on peut renoncer à la possibilité c CNE
particulière d’actionner le frein à cliquet à partir de la cabine de con-
duite du train située en amont:
2.6.4.1 le frein doit pouvoir être actionné directement et c CNE
2.6.4.2 être protégé contre le desserrage par des personnes non autorisées. c CNE
2.6.4.3 de plus, la course à la montée ne doit pas être possible si l’on a omis c CNE
de serrer le frein.
(DE 54.2.b.2)
3 Au passage sur les entrées et les sorties de crémaillère des chemins c CNE
de fer mixtes à adhérence et à crémaillère, l’effort de freinage néces-
saire pour arrêter le train doit toujours être à disposition.
3.1 Les commutations pour le passage de l’adhérence à la crémaillère et c CNE
vice versa (par ex. adaptation des freins, commande d’éventuels em-
brayages pour l’adhérence, efficacité du dispositif de protection contre
la survitesse) seront effectuées sur le véhicule, à la main, par le méca-
nicien.
3.1.1 Lorsque plusieurs trains ou véhicules moteurs sont jumelés, il est per- c CNE
mis de procéder à une commutation par étapes (véhicule moteur par
véhicule moteur).
3.1.2 A cet effet, la commutation manuelle doit être exécutée immédiate- c CNE
ment sur le premier véhicule moteur et avec un retard approprié sur
les autres véhicules moteurs du train.
3.2 Le choix adéquat du genre de traction sera contrôlé à partir de la voie c CNE
de manière que le train soit stoppé en cas de non conformité.
4 Pour la montée, on peut installer à la place de la cabine de conduite c CNE
un dispositif simplifié permettant de conduire le train de manière satis-
faisante.
4.1 A la montée, la cabine de conduite en tête du train peut être rempla- c CNE
cée par un poste de pilotage occupé par un conducteur de véhicule
moteur qui conduit le train indirectement. L’aménagement et l’équipe-
ment de ce poste de pilotage doivent être tels qu’il soit possible d’ob-
server parfaitement le parcours, de donner des signaux d’avertisse-
ment et des signaux au conducteur qui commande le véhicule afin
d’arrêter le train en cas de nécessité.
4.2 Dans des conditions particulièrement simples, notamment quand la c CNE
ligne est courte et que les véhicules moteurs circulent seuls, le convoi
peut comporter une seule cabine de conduite pour les deux sens de
marche. Le mécanicien doit cependant disposer dans les deux sens
de marche d’une bonne visibilité, assurée le cas échéant, par des
moyens appropriés.
4.3 En ce qui concerne les voitures pilotes et les véhicules-moteurs, il est c CNE
judicieux d’aménager la cabine de conduite amont de telle sorte
qu’elle puisse être utilisée comme poste de pilotage, aussi selon
chiffre 1, en cas de besoin.
1 Les conditions suivantes doivent être remplies pour que des véhicules c CNE
puissent être remorqués à la montée sur des rampes égales ou infé-
rieures à 250 ‰:
1.1 le train doit être muni d’un frein selon c CNE
DE-OCF ad art. 52, DE 52.1, ch. 1.
1.2 n’importe quelle partie du train doit pouvoir être parfaitement assurée c CNE
contre la dérive en temps utile et sur la plus forte rampe.
1.2.1 On admet comme protection contre la dérive: c CNE
1.2.1.1 des freins d’arrêt dont l’effort de freinage se maintient indépendam- c CNE
ment de sources d’énergie extérieures au véhicule, agissant automati-
quement en cas de rupture d’attelage (par ex. freins à ressorts).
1.2.1.2 la présence d’agents d’accompagnement répartis dans le train et c CNE
ayant pour tâche d’actionner les freins d’immobilisation dont l’effort de
freinage est contrôlé à des intervalles de temps adéquats.
1.2.2 Lorsque trois wagons au plus (marchandises, service ou poste) sont c CNE
attelés en queue d’un train, il n’est pas nécessaire qu’un agent d’ac-
compagnement, selon ch. 2.2.1.2, se tienne sur l’un de ces véhicules
durant la marche.
1.2.3 Si le véhicule moteur est assuré avec un frein dont l’effort de freinage c CNE
se maintient indépendamment de sources d’énergie extérieures au vé-
hicule, le mécanicien de locomotive peut remplacer l’agent d’accom-
pagnement selon ch. 2.2.1.2 pour assurer le nombre suivant de voi-
tures ou wagons aux conditions ci-après:
1.2.3.1 Déclivité jusqu’à 125 ‰ 5 voitures ou wagons, c NE
1.2.3.2 Déclivité supérieure à 125 ‰ 2 voitures ou wagons. CNE
1.2.3.3 les voitures ou les wagons à assurer doivent pouvoir être atteints en c CNE
temps utile depuis la cabine occupée.
1.2.4 Pour les conditions supplémentaires relatives à la conduite de trains c CNE
non accompagnés, voir art. 79 OCF.
2 Ces conditions sont valables par analogie également lors de des- c CNE
centes avec un véhicule moteur de convoi placé en amont.
(DE 54.2.b.5)
1.2 Arrêt du train par action directe de l’un des deux freins mécaniques, c CNE
conformément à DE 54.2.b.2, ch. 2.5:
1.2.1 Sur les déclivités jusqu’à 125 ‰, on considère comme suffisante la c NE
communication entre les mécaniciens des véhicules-moteur au sujet
de l’actionnement de ce frein.
1.2.2 Sur les déclivités supérieures à 125 ‰, ainsi qu’en traction multiple CNE
avec télécommande, la commande du frein depuis un seul des véhi-
cules moteurs doit provoquer l’arrêt du train entier à la descente.
1.2.2.1 Afin de remplir la condition relative à « l’actionnement direct », ce frein CNE
d’arrêt mécanique des véhicules à moteur télécommandés doit être
mis en action au moins par deux circuits et éléments indépendants l’un
de l’autre.
1.2.2.1.1 Chacun des deux circuits et chacun des deux éléments doit, lors de CNE
l’essai de frein, pouvoir être examiné individuellement quant à son
fonctionnement.
1.3 Aucune condition n’est posée à la commande simultanée des freins à c CNE
l’arrêt (par ex. mise en action directe pour immobiliser le train ou arme-
ment du frein à cliquet avant la montée).
2 En traction multiple, le frein d’arrêt mécanique doit agir simultanément c CNE
dans tout le train en cas de freinage d’urgence ou lorsqu’il est actionné
par un dispositif de contrôle.
3 La traction multiple sans télécommande n’est pas autorisée sur les dé- c CNE
clivités supérieures à 125 ‰.
1 Les convois doivent être munis des équipements de sécurité sui- c CNE
vants :
1.1 un dispositif de sécurité assorti d’un contrôle de vigilance qui, lorsqu’il c CNE
entre en action, arrête le train en toute sécurité sur n’importe quel tron-
çon; le contrôle de vigilance peut être supprimé lorsque la voie est
équipée d’installations garantissant le même degré de sécurité;
1.1.1 Il y a lieu de mettre en œuvre dans un module de sécurité le dispositif c CNE
de sécurité agissant en fonction du temps ou du chemin parcouru et
d’observer les temps suivants (sur les fortes pentes, on se rappro-
chera du temps le plus court):
1.1.1.1 au maximum 3 à 5 s depuis l’interruption de l’organe de commande c CNE
jusqu’à l’apparition du signal d’avertissement
(voir DE-OCF ad art. 50, DE 50.2, ch. 1) et,
1.1.1.2 jusqu’à 5 s entre l’apparition du signal d’avertissement et l’entrée en c CNE
fonction du freinage.
1.1.1.3 Le contrôle de vigilance doit s’effectuer à des intervalles compris entre c CNE
60 et 120 s. Le contrôle de vigilance vérifie l’attention du mécanicien
en fonction du temps ou du chemin parcouru.
1.1.2 Afin d’éviter qu’à la montée, le dispositif de sécurité ne provoque un c CNE
arrêt trop brusque, il suffit, lorsque le mécanisme de sécurité contre le
recul consiste en un frein à roue libre, d’interrompre l’effort moteur.
1.1.3 Les DE-OCF ad art. 50, DE 50.2, ch. 1.5, est valable en ce qui con- c CNE
cerne le desserrage des freins après fonctionnement du dispositif de
sécurité.
1.2 un dispositif permettant aux voyageurs de provoquer l’arrêt du train ou c NE
un dispositif leur permettant de signifier au mécanicien d’arrêter le
train;
1.2.1 Les dispositifs recommandés sont: c NE
un dispositif de freinage d’urgence sur les chemins de fer ayant une
pente inférieure ou égale à 125 ‰,
1.2.2 un signal acoustique de secours permettant d’attirer l’attention du mé- CNE
canicien sur les chemins de fer ayant une pente supérieure à 125 ‰.
(DE 54.2.c)
1.3 un dispositif (p. ex. avec interdépendance des circuits) qui actionne c CNE
automatiquement un frein d’arrêt mécanique ou qui signale au mécani-
cien d'arrêter le train, au cas où une panne de la commande (tension,
pression) entraverait le fonctionnement normal du frein pour marche à
vitesse constante, du dispositif de freinage en cas d’excès de vitesse,
du dispositif de sécurité ou du contrôle de vigilance.
2 Le dispositif de sécurité doit agir sur un frein totalement indépendant c CNE
des sources d’énergie extérieures au véhicule. Si l’arrêt a été obtenu
par un autre frein, un deuxième frein, lui aussi complètement indépen-
dant des sources d’énergie extérieures au véhicule, doit alors entrer
en action et maintenir le train à l’arrêt. On peut renoncer à ces disposi-
tions si, en plus du mécanicien, d’autres agents accompagnent le
train.
2.1 Un frein à air dont la pression est maintenue par une source d’énergie c CNE
extérieure au véhicule ne remplit pas la condition d’indépendance des
sources d’énergie; en revanche, un frein à ressorts remplit cette condi-
tion.
3 Ces dispositions sont valables par analogie lorsqu’il existe un dispositif c CNE
automatique de marche et de freinage.
(DE 54.2.c)
DE 55 Principes
Les véhicules utilisés en campagne et n’y circulant sans site propre que sur de courtes sections
ne font pas partie de la catégorie tramways.
Les tramways doivent atteindre les valeurs de décélération exigées. Les exigences sont
notamment définies à la DE-OCF ad art. 52, DE 52.2, ch. 7.
1. Les tramways doivent avoir une conception qui, quant au comportement en cas de
collision, soit adéquate pour l’utilisation prévue.
2. La conception du véhicule se réfère aux exigences de la norme SN EN 15227 et se
base sur les estimations des risques.
3. En sus de la norme SN EN 15227, il faut impérativement tenir compte des scénarios
suivants:
- collision avec un tramway d’un autre type de construction du même parc de
véhicules;
- collision à 15 km/h avec un véhicule routier de 7,5 t.
4. Les extrémités des véhicules doivent être conçues de telle sorte que des passants ne
puissent pas être écrasés par le véhicule en cas de collision.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 56
1. Tous les véhicules retirés du service régulier et maintenus en état d’être exploités
dans le but de préserver le patrimoine culturel font partie de la catégorie des
véhicules historiques.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 57
1
SN EN 14033-1, SN EN 14033-2, SN EN 14033-3; voir DE-OCF, annexe n° 3
2
SN EN 15746-1, SN EN 15746-2, prEN 15746-3; voir DE-OCF, annexe n° 3
3
SN EN 15955-1, SN EN 15955-2; voir DE-OCF, annexe n° 3
4
SN EN 15954-1, EN 15954-2; voir DE-OCF, annexe n° 3
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 57
1. Dans les simplifications admises pour les véhicules de service, on part du principe
que ces véhicules accueillent des personnes qui disposent des connaissances né-
cessaires des installations et du déroulement de l’exploitation.
2. La radiocommande doit pouvoir arrêter le plus rapidement possible tous les mouve-
ments du véhicule de service.
3. Les inscriptions et les marquages des véhicules de service doivent être conformes à
la norme SN EN 15877-25 et aux normes harmonisées concernant les différentes ma-
chines et véhicules.
4. Pour définir la masse des véhicules de service, il y a lieu d’utiliser la masse opéra-
tionnelle en ordre de marche (MVO) du tableau 1 de la norme SN EN 156636 à la
place de la masse morte.
5. Lors des mesures, les véhicules doivent être chargés comme indiqué au tableau 5
(MVO) de la norme SN EN 156636.
6. La sécurité liée aux instruments de travail sur les véhicules de service (plates-formes
élévatrices, grues, dispositifs de déblaiement de la neige, chaînes de dégarnissage,
bennes, etc.) lors de travaux sur les infrastructures ferroviaires est régie par les pres-
criptions de la Suva7, notamment la directive sur les machines8 et ne fait pas l’objet
des présentes dispositions d’exécution.
5
SN EN 15877-2, Applications ferroviaires - Inscriptions pour véhicules ferroviaires - Partie 2 : inscriptions
extérieures sur voitures voyageurs, éléments automoteurs, locomotives et engins de travaux
6
Voir DE-OCF, annexe n° 3
7
Société suisse d’assurance accidents
8
Directive 2006/42/CE
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 58
1. La maintenance des véhicules historiques est régie par les dispositions suivantes:
1.1 Les véhicules sont maintenus conformément à l’utilisation qui en est faite.
1.2 Les travaux de maintenance effectués doivent être documentés ; les documents doi-
vent indiquer l’étendue des travaux, le nom et le visa de la personne qui les a effec-
tués et la date.
1.3 Si un véhicule n’a pas été utilisé pendant plus de six mois, il faut vérifier sa capacité
au roulement ; la vérification doit être consignée dans des documents indiquant
l’étendue de la vérification, le nom et le visa de la personne qui a effectué la vérifica-
tion, et la date.
2. Pour chaque véhicule historique, il faut dresser un dossier sous forme papier ou élec-
tronique. Celui-ci doit être conservé jusqu’à la mise à la ferraille du véhicule. Il con-
tient au moins les indications suivantes:
2.1 données techniques
2.2 esquisse de type, ou à défaut, des photographies
2.3 liste de tous les travaux de maintenance effectués conformément au ch. 1.2
2.4 procès-verbaux originaux des travaux de maintenance effectués par des externes
conformément au ch. 1.2
2.5 instructions de travail
2.6 manuel de service
2.7 informations sur la présence d’amiante et sur les assainissements réalisés.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 58
3. Les locomotives à vapeur sont régies par la DE-OCF ad art. 51, DE 51.1, ch. 8 « Ins-
tallations thermiques » et, à titre complémentaire, par les conditions suivantes:
3.1 Pour les locomotives à vapeur, il faut prendre des mesures pour empêcher que des
escarbilles incandescentes ne s’échappent de la cheminée et du cendrier.
3.2 L’installation de chauffe des locomotives à vapeur doit fonctionner, si possible, sans
émettre de fumée.
3.3 L’équipement des chaudières des locomotives à vapeur, auquel l’ordonnance du 9
avril 1925 concernant l’établissement et l’exploitation des générateurs de vapeur et
des récipients de vapeur1 est applicable par analogie, doit comprendre:
3.3.1 Deux dispositifs d’alimentation indépendants l’un de l’autre; chacun d’eux devra pou-
voir fournir à lui seul, pendant la marche, l’eau nécessaire à la chaudière, et l’un des
dispositifs devra pouvoir fonctionner aussi lorsque le véhicule est à l’arrêt;
3.3.2 Deux niveaux d’eau indépendants l’un de l’autre, permettant de mesurer avec exacti-
tude l’eau de la chaudière (tube de verre, doté d’une protection résistante et ne gê-
nant pas l’observation;
3.3.3 L’obturateur du niveau d’eau doit pouvoir être manœuvré sans danger en cas de bris
du verre, ou alors l’obturation doit se produire automatiquement;
3.3.4 Le niveau minimum admissible, compte tenu de la pente maximale du chemin de fer
doit être indiqué par des repères ne pouvant pas être déplacés;
3.3.5 Un manomètre placé dans la cabine de conduite permettant de surveiller la pression
de la chaudière. Un trait rouge doit indiquer sur le cadran la pression maximale auto-
risée;
3.3.6 Une plaque ronde en cuivre, fixée à la chaudière au-dessus du gueulard et portant le
numéro de la chaudière et la pression de service; une ouverture pratiquée dans l’en-
veloppe de la chaudière doit permettre de voir cette plaque;
3.3.7 Un manomètre placé dans la cabine pour le chauffage à vapeur lorsque celui-ci
existe. Un repère rouge sur son cadran doit indiquer la pression de service admis-
sible;
3.3.8 Un raccord pour manomètre étalon;
3.3.9 Deux soupapes de sûreté réglées et plombées pour la pression de service;
3.3.10 Les robinets purgeurs des locomotives à vapeur munis de silencieux.
3.4 Les prescriptions d’exploitation d’origine doivent se trouver à bord de la machine,
également celles des véhicules musée.
3.5 On entend par « chaudière » tant la chaudière tubulaire que la boîte à feu.
3.6 Les épreuves à la pression doivent être effectuées avec des liquides, sauf pour les
installations de chauffage à vapeur.
1
RS 832.312.11 « Ordonnance du 9 avril 1925* concernant l’établissement et l’exploitation des générateurs
de vapeur et des récipients de vapeur » * état le 27 juin 2006 (RS 8 381)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 58
(DE 58.2)
3.7 Lors de la première mise en service, la pression d’épreuve doit satisfaire aux pres-
criptions spécifiques. Elle doit être mesurée à l’aide d’un manomètre étalon.
3.8 Après les épreuves à la pression, il faut contrôler si les chaudières et les réservoirs
ont subi des déformations.
3.9 Pour les chaudières des locomotives à vapeur, il faut vérifier, en particulier, si les pa-
rois du foyer ont subi des déformations et contrôler l’étanchéité des tubes et des en-
tretoises. En cas de déformations inadmissibles, il faut procéder immédiatement à
une visite intérieure.
3.10 Celle-ci s’étend au nettoyage et à l’examen de l’état intérieur et extérieur de la chau-
dière, au contrôle de l’épaisseur des parois et à la vérification des arrondis de la boîte
à feu quant aux fissures.
3.11 Tous les tubes à fumée et de surchauffe doivent être démontés.
3.12 L’enveloppe de la chaudière doit être enlevée.
3.13 L’espace de la chaudière compris entre le foyer et la boîte à feu, ainsi que les entre-
toises, l’armature du ciel, etc. doivent être contrôlés.
3.14 Les chaudières et les installations de chauffage à vapeur doivent faire l’objet d’un
contrôle extérieur annuel, ou avant la mise en exploitation en cas d’exploitation sai-
sonnière, conformément aux prescriptions de l’Inspection des chaudières.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 71
DE 71
1 Les espaces de sécurité destinés aux activités d’exploitation sont des zones intermé-
diaires de sécurité selon PCT et la zone à préserver à côté d’une voie.
1.1 La largeur et l’aménagement de ces espaces de sécurité sont régis par la DE 19.3.
Les zones intermédiaires de sécurité sont reconnaissables conformément aux PCT.
2 Des espaces de sécurité doivent être prévus aux endroits où des activités
d’exploitation ont, ou auront, régulièrement lieu à proximité des voies.
2.1 Sont notamment visées les activités d’exploitation sur un train telles que manœuvre,
préparation d’un train, ainsi que les voies destinées aux interventions, par exemple en
cas d’alarme à une installation de contrôle des trains. En conséquence, ces espaces
de sécurité doivent être prévus sur des voies principales selon PCT lorsque des acti-
vités d’exploitation y sont prévues et, de manière générale, entre les voies secon-
daires selon PCT et sur les voies où il y a régulièrement des mouvements de ma-
nœuvre et des véhicules garés.
DE 73.1
1.1 Pour l’information du personnel roulant, les gares et les tronçons doivent comporter
des indications de distance.
1.1.1 Les distances doivent être indiquées en kilomètres, hectomètres ou mètres à partir
d’un point zéro déterminé.
1.2 Le gestionnaire d’infrastructure appose des signaux d'indication pour la limite entre
voie de raccordement et gare ou pleine voie ou encore zone équipée de la
signalisation en cabine. Ces signaux sont placés à l’emplacement géographique de la
limite.
1.2.1 Les indicateurs « début de la voie de raccordement » doivent toujours être apposés.
1.2.2 Les indicateurs « fin de la voie de raccordement » peuvent être apposés au besoin.
2.1 Les voies dans les gares doivent être numérotées en chiffres arabes croissants.
2.1.1 En règle générale, la numérotation commence du côté du bâtiment de la gare.
2.1.2 Dans les gares en coin et les gares-îlots, la numérotation commence à la voie la plus
à l’extérieur utilisée par des trains de voyageurs.
2.1.3 Dans les gares dont les voies sont subdivisées par des signaux et des diagonales,
les tronçons de voie situés face au bâtiment de la gare portent un numéro de base à
un chiffre et les sections adjacentes un numéro à deux chiffres, le chiffre des unités
étant le numéro de base.
2.1.4 En règle générale, dans les gares dont les installations sont étendues, on les
subdivise en faisceaux de voies A, B, C etc. et on numérote chacune des voies
conformément aux chiffres 2.1.1 et 2.1.2.
2.2 Les voies de la pleine voie sont numérotées par des chiffres arabes, en règle
générale à trois chiffres.
2.2.1 Les cantons de block sont numérotés dans le sens du kilométrage, chaque voie de la
pleine voie conservant son chiffre des centaines constant.
3.1 Les signaux principaux sont désignés par des lettres, en règle générale dans le sens
du kilométrage. Le cas échéant, celles-ci sont complétées par le numéro
correspondant à la voie. Sur les plans et les prescriptions de service, on ajoute les
images possibles.
3.2 Les signaux de manœuvre et de barrage sont désignés suivant leur fonction par la
lettre R, S, ou V suivie du numéro correspondant à la voie.
3.3 Les signaux avancés et répétiteurs sont désignés par les mêmes lettres que les
signaux principaux suivants.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 73
(DE 73.1)
4.1 En règle générale, dans les gares et en pleine voie, les aiguilles, croisements,
dispositifs de déraillement, sabots d’arrêt, etc. sont numérotés en chiffres dans le
sens du kilométrage. Les signaux qui leur sont attribués portent le numéro
correspondant et, le cas échéant, la fonction.
1 La désignation des trains est déterminée par les prescriptions suisses de circulation
des trains et doit être réglée dans les prescriptions d'exploitation des entreprises de
chemin de fer.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 76
DE 76.1.a
(DE 76.1.a)
3.2.1.1 Dans les haltes, si la limitation de vitesse commence après le milieu A c CNE T
du quai, le signal avancé et le signal d’exécution sont supprimés si la
vitesse du tronçon en question est égale ou supérieure à celle du
tronçon de ligne avant la halte.
3.2.2 la limitation cesse à l’aiguille d’entrée ou après celle-ci, le signal final A c CNE T
est supprimé.
3.3 A l’intérieur d’un réseau, ou d’une ligne déterminée, on peut aussi A c CNE T
mettre en place une signalisation continue de la vitesse, pour autant
que cette mesure puisse être appliquée uniformément à tout le réseau
ou à toute la ligne et que la vitesse maximale prescrite par le
gestionnaire de l’infrastructure soit de 100 km/h au plus.
3.3.1 Le début du tronçon de voie en question est signalé par le signal A c CNE T
avancé de réduction de vitesse. On renonce aux signaux d’exécution
et final de réduction de vitesse.
3.3.2 En cas de réduction de vitesse, la différence ne doit pas être A c CNE T
supérieure à 40 km/h. Si la diminution de la vitesse est supérieure à
20 km/h, il faut le mentionner dans le tableau des parcours.
4 Critères d’emplacement des signaux pour l’exploitation des tramways: A c C N E T
4.1 Les zones d’exploitation des tramways doivent être équipées A c CNE T
conformément aux prescriptions suisses de circulation des trains.
4.2 Pour la signalisation des zones d’exploitation des tramways, il faut A c CNE T
toujours implanter, même dans les gares, un signal avancé, un signal
d’exécution et un signal final. Si la signalisation de la vitesse est
continue, on renonce au signal avancé.
4.3 Dans une zone où la signalisation de la vitesse est continue selon le A c CNE T
chiffre 3.3, l’emplacement du signal d’exécution doit être défini en
relation avec la vitesse et les conditions de visibilité locales de sorte
que les conducteurs de véhicules moteurs puissent accomplir leur
devoir de diligence conformément à la LCR dans la zone de circulation
commune. Si la zone entre le signal d’exécution et le début de la zone
de circulation commune ne se distingue pas clairement de l’intérieur
de la zone de circulation commune, il faut prévoir des mesures
constructives.
4.4 Dans des zones sans circulation de train et à une vitesse maximale A NE T
admise de 40 km/h, au lieu de l’indiquer au moyen de signaux
extérieure, il est possible de déterminer la zone pour l’exploitation des
tramways dans le tableau des parcours ou dans les prescriptions
d’exploitation.
(DE 76.1.a)
(DE 76.1.a)
Pentes
jusqu’à 10 ‰ 125 120 80
plus de 10 ... 13 120 115 80
plus de 13 ... 16 I 115 110 80
plus de 16 ... 19 110 105 80
plus de 19 ... 22 105 100 80
plus de 22 ... 25 II 100 95 75
plus de 25 ... 28 95 90 70
plus de 28 ... 31 90 85 65
plus de 31 ... 34 85 80 60
plus de 34 ... 37 80 75 55
plus de 37 ... 40 75 70 50
plus de 40 ... 43 70 65 45
plus de 43 ... 46 65 60 45
plus de 46 ... 50 60 55 40
(DE 76.1.a)
Rampes et
paliers 0 ‰ 90 75
Pentes
jusqu’à 5 90 75
plus de 5 ... 10 90 75
plus de 10 ... 15 80 75
plus de 15 ... 20 75 70
plus de 20 ... 25 70 65
plus de 25 ... 30 65 60
plus de 30 ... 35 60 55
plus de 35 ... 40 55 50
plus de 40 ... 45 50 45
plus de 45 ... 50 45 40
plus de 50 ... 60 35 30
plus de 60 ... 70 30 25
(DE 76.1.a)
Rampes et
paliers 50 40
Pentes jusqu’à
10 50 40
20 44 40
30 41 36
40 38 33
50 35 30
60 32 (26)
70 28 --
80 24 --
90 21 --
(DE 76.1.a)
Rampes
et paliers 0‰ 35 40 40
Pentes jusqu’à 20 35 40 40
30 35 37,5 40
50 30 33 40
60 28 30,5 39
70 26 29 36
80 24 27 34
90 22,5 25,5 32
100 21 24 30
110 20 23 29
120 19 21,5 27,5
130 18 21 26,5
145 17 19,5 24,5
160 16 18,5 23
180 15 17 21,5
200 14 16 20
250 12 14 17,5
300 10,5 12 15
390 8 9,5 12
480 6 7 9
(DE 76.1.a)
(DE 76.1.a)
(DE 76.1.a)
DE 76.1.b
DE 76.1.c
DE 76.1.d
DE 76.1.e
DE 76.1.f
1
RS 742.141.1
Explication des signes: A=adhérence, c ou C=crémaillère, c≤125 ‰, C>125 ‰,
N=voie normale, E=voie étroite, T=tramway,
M=seulement véhicules moteurs
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 77
DE 77.1
1 L’essai des freins sera exécuté selon les prescriptions suisses de A c CNE T
circulation des trains (PCT)1.
2 On procédera par analogie pour le contrôle du frein de sécurité. A c CNE T
3 A titre exceptionnel, le contrôle de fonctionnement du frein A c CNE T
automatique n’est pas exigé dans les cas suivants:
3.1 pour les véhicules remorqués des chemins de fer à crémaillère, si la c CNE T
desserte simultanée des freins d’immobilisation de ces véhicules et
l’efficacité de leurs freins sont telles que chaque partie du train peut
être arrêtée.
4 Le bon fonctionnement des différents freins de chacun des véhicules A c C N E T
moteurs et celui des dispositifs agissant par eux (p.ex. dispositifs de
sécurité ou autre dispositif assurant le maintien de l’effort de freinage)
doivent être contrôlés au moins une fois par jour lors de la première
mise en service.
DE 77.2
1 Les freins efficaces doivent être répartis dans le train de manière aussi A c C N E T
uniforme que possible.
2 Il faut raccorder les conduites du frein automatique sur autant de A c CNE T
véhicules que cela est nécessaire pour obtenir au moins le rapport de
freinage prescrit dans les tableaux des chiffres 2.1 à 2.8. Pour les
valeurs intermédiaires, le rapport de freinage doit être interpolé.
Le tableau de freinage déterminant sera fixé selon chiffre 3.
1
RS 742.173.001
Explication des signes: A=adhérence, c ou C=crémaillère, c≤125 ‰, C>125 ‰,
N=voie normale, E=voie étroite, T=tramway,
M=seulement véhicules moteurs
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 77
(DE 77.2)
Valable pour: – des rapports de freinage calculés sur la base des poids-frein selon UIC 544
– des distances d’implantation des signaux avancés de 350 à 870m
– des déclivités déterminantes jusqu’à 30 ‰
Rapports de freinage minimums requis λ [%]
Pente [‰]
Vitesse [km/h]
25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125
0 6 7 8 11 14 18 23 27 32 37 42 47 53 59 65 71 78 85 93 102 112
1 6 7 9 11 14 18 23 27 32 37 42 47 53 59 65 71 78 85 93 102 112
2 6 7 9 12 15 19 23 28 33 38 43 48 54 60 66 72 78 86 94 103 113
3 7 8 9 13 16 20 24 28 33 38 43 49 54 60 66 72 79 87 95 104 114
4 7 9 10 13 16 20 25 29 34 39 44 50 55 61 67 73 80 88 96 105 115
5 7 9 10 14 17 21 26 30 35 40 45 51 56 62 68 74 81 89 97 106 116
6 8 10 12 15 18 22 27 31 36 41 46 52 57 63 69 75 82 90 98 107 117
7 8 10 12 15 19 23 28 32 37 42 47 53 58 64 70 76 83 91 99 108 118
8 9 11 13 16 20 24 29 33 38 43 48 54 60 65 71 78 85 92 101 110 120
9 9 11 14 17 21 25 30 34 39 45 50 55 61 67 73 79 86 93 103 112 122
10 10 12 15 18 22 26 31 36 41 46 51 57 63 68 74 80 88 95 105 114 125
11 11 13 16 19 23 27 32 37 42 47 53 58 64 70 76 82 90 97 106 117
12 12 14 17 20 24 29 34 38 44 49 54 60 66 72 78 84 92 100 109 120
13 13 15 18 21 25 30 35 40 45 51 56 62 68 74 80 86 94 102 111 123
14 14 16 19 22 26 31 36 41 47 52 58 64 70 76 82 89 96 104 114
15 15 17 20 23 28 32 37 43 48 54 60 65 72 78 84 91 99 107 117
16 16 18 21 25 29 34 39 44 50 55 61 67 74 80 87 94 101 110 120
17 17 19 22 26 30 35 40 46 51 57 63 69 76 82 89 96 104 113
18 18 20 23 27 32 37 42 47 53 59 65 71 78 85 91 99 107 116
19 19 21 24 29 33 38 44 49 55 61 67 73 80 87 94 101 109 119
20 20 23 26 30 35 40 45 51 57 63 69 76 83 90 97 104 113
21 21 24 27 32 36 41 47 53 59 65 71 78 85 92 100 107 116
22 23 25 29 33 38 43 49 55 61 67 73 80 87 95 102 110 119
23 24 27 31 34 40 45 50 56 63 69 76 83 90 98 105 113
24 25 28 32 36 41 46 52 58 65 71 78 85 93 100 108 116
25 27 30 34 38 43 48 54 60 67 73 80 88 95 103 111 120
26 28 31 35 39 45 50 56 62 69 76 83 90 98 106 114
27 30 33 37 41 46 52 58 64 71 78 85 93 101 109 117
28 31 34 38 43 48 54 59 66 73 80 87 95 103 112 121
29 33 35 40 44 50 55 61 68 75 82 90 98 106 115
30 34 37 41 46 51 57 63 70 77 85 92 101 109 118
Sur les tronçons – désignés par la direction de l’exploitation – avec une distance d’implantation
des signaux avancés plus grande, des vitesses maximales plus élevées sont autorisées
moyennant un rapport de freinage déterminé.
(DE 77.2)
Valable pour: – des rapports de freinage calculés sur la base des poids-frein selon UIC 544
– des distances d’implantation des signaux avancés de 240 à 590 m
– des déclivités déterminantes jusqu’à 50 ‰
Rapports de freinage minimums requis λ [%]
Pente [‰]
Vitesse [km/h]
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0 6 7 9 12 16 20 24 30 36 42 49 57 65 74 82
2 7 8 10 13 17 21 26 31 37 43 51 59 67 75 84
4 8 10 12 15 19 22 27 33 38 45 52 60 69 77 86
6 10 11 13 16 20 24 28 34 40 47 54 62 70 79 89
8 11 13 15 17 21 25 30 36 41 48 56 64 72 80 91
10 12 14 16 19 22 26 31 37 43 50 58 66 74 83 93
12 14 15 17 20 24 28 33 39 45 52 60 68 77 86 96
14 16 17 19 22 26 30 35 41 47 54 62 70 79 88 99
16 17 18 20 23 27 32 36 43 48 56 64 72 80 91 101
18 19 20 22 25 29 33 38 44 51 58 66 74 83 93 104
20 20 22 24 27 31 35 40 46 53 60 68 77 86 96 107
22 22 24 26 29 33 37 42 48 55 62 71 79 89 99
24 24 25 28 30 35 39 44 51 57 65 73 82 91 102
26 26 27 30 32 36 41 46 53 59 67 76 84 94 105
28 28 29 31 34 38 43 49 55 62 70 78 87 97
30 30 31 33 36 41 45 50 57 64 72 81 90 100
32 32 33 36 39 43 48 53 60 67 75 84 (93) (103)
34 34 35 38 41 45 50 56 62 69 77 86 (96) (106)
36 36 37 40 43 47 52 58 65 72 80 89 (99)
38 38 39 42 46 49 55 61 67 75 83 (92) (102)
40 40 41 44 48 52 57 63 70 77 86 (95) (105)
42 42 43 46 50 54 59 66 72 80 89 (98) (108)
44 44 46 48 52 57 62 68 75 83 (92) (101)
46 46 48 50 54 59 64 71 78 85 (94) (104)
48 48 50 53 56 61 67 74 80 88 (97) (107)
50 50 52 55 59 64 70 76 83 91 (100) (110)
L’application des vitesses correspondant aux chiffres entre parenthèses sera autorisée cas par
cas.
2.3
Pente [‰ ]
Article:
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125 130 135 140 145 150 155 160 Section:
Chapitre:
(DE 77.2)
0 6 8 10 12 14 17 20 23 26 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125 130 135
1 6 8 10 12 15 18 21 24 27 31 36 41 46 51 56 61 66 71 76 81 86 91 96 101 106 111 116 121 126 131 135
2 7 9 11 13 16 19 22 25 28 32 37 42 47 52 57 62 67 72 77 82 87 92 97 102 107 112 117 122 127 132 135
3 7 9 11 14 17 20 23 26 29 33 38 43 48 53 58 63 68 73 78 83 88 93 98 103 108 113 118 123 128 133 135
4 8 10 12 15 18 21 24 27 30 34 39 44 49 54 59 64 69 74 79 84 89 94 99 104 109 114 119 124 129 134 135
Freins
11 12 15 18 21 25 28 31 34 37 42 47 52 57 62 67 72 77 82 87 92 97 102 107 112 117 122 127 132 135 135 135
12 13 16 19 22 26 29 32 35 39 43 48 53 58 63 68 73 78 83 88 93 98 103 108 113 118 123 128 133 135 135 135
13 14 17 20 23 27 30 33 37 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125 130 135 135 135 135
14 15 18 21 24 28 31 34 38 42 46 51 56 61 66 71 76 81 86 91 96 101 106 111 116 121 126 131 135 135 135 135
Formation et conduite des trains
15 16 19 22 25 29 32 35 39 43 48 53 58 63 68 73 78 83 88 93 98 103 108 113 118 123 128 133 135 135 135 135
16 17 20 23 26 29 33 36 40 44 49 54 59 64 69 74 79 84 89 94 99 104 109 114 119 124 129 134 135 138 144
17 18 21 24 27 30 34 37 41 46 51 56 61 66 71 76 81 86 91 96 101 106 111 116 121 126 131 135 135 141 153
TABLEAU DE FREINAGE 90
18 19 22 25 28 31 35 38 43 47 52 57 62 67 72 77 82 87 92 97 102 107 112 117 122 127 132 135 139 144 162
20 21 24 27 30 33 37 41 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125 130 135 135 142 150 180
21 21 24 28 31 34 38 42 47 52 57 62 67 72 77 82 87 92 97 102 107 112 117 122 127 132 135 135 150
22 22 25 29 32 35 39 43 48 53 58 63 68 73 78 83 88 93 98 103 108 113 118 123 128 133 135 135 158
Valable pour: – des rapports de freinage calculés selon UIC 544
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER
25 25 28 31 35 39 43 48 53 58 63 68 73 78 83 88 93 98 103 108 113 118 123 128 133 135 135 150 180
26 26 29 32 36 40 45 50 54 59 64 69 74 79 84 89 94 99 104 109 114 119 124 129 134 135 135 156
27 27 30 33 37 41 46 51 56 61 66 71 76 81 86 91 96 101 106 111 116 121 126 131 135 135 135 162
Edition:
28 28 31 34 38 42 47 52 57 62 67 72 77 82 87 92 97 102 107 112 117 122 127 132 135 135 143 168
A
29 29 32 35 39 44 49 54 59 64 69 74 79 84 89 94 99 104 109 114 119 124 129 134 135 135 150 174
Feuille n°: 4
77
30 30 33 36 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125 130 135 135 150 165 180
N
35 36 39 43 47 52 57 62 67 72 77 82 87 92 97 102 107 112 115 122 127 132 135 135 150 165 180
40 42 46 50 54 59 64 69 74 79 84 89 94 99 104 109 114 119 124 129 134 135 135 135 165 180
Les rapports de freinage > 135% sont basés sur des études théoriques concernant l’énergie de freinage.
45 48 53 57 62 67 72 77 82 87 92 97 102 107 112 117 122 127 132 135 135 135 150 165 180
01.11.2020
50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125 130 135 135 135 135 150 165 180
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 77
(DE 77.2)
Vitesse [km/h]
20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120
0 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (23) (29) (35) (41) (47) (49) 52 55 58
1 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (22) (25) (31) (37) (42) (48) 51 53 56 59
2 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (23) (26) (32) (38) (44) (49) 52 55 57 60
3 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (22) (25) (28) (34) (40) (45) 50 53 56 59 61
4 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (21) (24) (27) (30) (35) (41) (47) 52 54 57 60 63
5 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (22) (25) (28) (31) (37) (43) (48) 53 56 58 61 64
6 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (21) (24) (27) (30) (33) (39) (44) (49) 54 57 60 62 65
7 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (23) (26) (29) (32) (35) (40) (46) 51 55 58 61 64 66
8 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (22) (25) (27) (30) (33) (36) (42) (47) 52 57 59 62 65 68
9 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (21) (24) (26) (29) (32) (35) (38) (43) (49) 53 58 61 63 66 69
10 (20) (20) (20) (20) (20) (20) (23) (25) (28) (31) (34) (36) (40) (45) 50 55 59 62 65 67 70
11 (20) (20) (20) (20) (20) (22) (24) (27) (29) (32) (35) (38) (41) (47) 52 56 60 63 66 69 71
12 (20) (20) (20) (20) (21) (23) (26) (28) (31) (34) (37) (40) (43) (48) 53 58 62 64 67 70 73
13 (20) (20) (20) (21) (23) (25) (27) (30) (33) (35) (38) (41) (45) 50 55 59 63 66 69 71 74
14 (20) (20) (21) (23) (24) (27) (29) (32) (34) (37) (40) (43) (46) 51 56 60 64 67 70 73 75
15 (21) (22) (23) (25) (26) (28) (31) (33) (36) (39) (42) (45) (48) 53 58 62 66 68 71 74 78
16 (23) (24) (25) (26) (28) (30) (32) (35) (37) (40) (43) (46) 50 55 59 63 67 70 72 75 84
17 (25) (26) (26) (28) (29) (32) (34) (36) (39) (42) (45) (48) 51 56 61 65 68 71 74 77 91
18 (27) (27) (28) (30) (31) (33) (36) (38) (41) (44) (47) 50 53 58 62 66 70 72 75 78 97
19 (29) (29) (30) (31) (33) (35) (37) (40) (42) (45) (48) 51 55 59 64 67 71 74 77 80 103
20 (31) (31) (32) (33) (34) (36) (39) (41) (44) (47) 50 53 56 61 65 69 72 75 78 85 110
21 (32) (32) (33) (35) (36) (38) (40) (43) (46) (48) 51 55 58 63 67 70 74 77 79 90 116
22 (36) (36) (36) (37) (38) (40) (42) (44) (47) 50 53 56 60 64 68 72 75 78 81 95
23 (37) (37) (37) (38) (39) (41) (44) (46) (49) 52 55 58 61 66 70 73 77 79 82 100
24 (39) (39) (39) (40) (41) (43) (45) (48) 50 53 56 60 63 67 71 75 78 81 86 106
25 (41) (41) (41) (42) (43) (45) (47) (49) 52 55 58 61 65 69 73 76 79 82 90 111
26 (42) (42) (42) (43) (44) (46) (48) 51 54 56 60 63 66 71 74 78 81 84 95 116
27 (44) (44) (44) (45) (46) (48) 50 53 55 58 61 65 68 72 76 79 82 85 99
28 (46) (46) (46) (47) (48) 50 52 54 57 60 63 66 70 74 78 81 84 88 104
29 (47) (47) (47) (48) (49) 51 53 56 58 61 65 68 71 75 79 82 85 92 109
30 (49) (49) (49) 50 51 53 55 57 60 63 66 69 73 77 81 84 87 96 114
31 51 51 51 52 53 54 57 59 62 65 68 71 75 79 82 86 89 100 118
32 53 53 53 54 54 56 58 61 63 66 69 73 76 80 84 87 90 104
33 54 54 54 55 56 58 60 62 65 68 71 74 78 82 86 89 94 108
34 56 56 56 57 58 59 61 64 66 69 73 76 80 84 87 90 97 113
35 59 59 59 59 59 61 63 65 68 71 74 78 81 85 89 92 101 117
36 60 60 60 60 61 63 65 67 70 73 76 79 83 87 91 94 105
37 62 62 62 62 63 64 66 69 71 74 78 81 85 89 92 96 109
38 63 63 63 64 64 66 68 70 73 76 79 83 86 90 94 100 113
39 65 65 65 66 66 67 70 72 75 78 81 84 88 92 96 103 117
40 67 67 67 67 68 69 71 73 76 79 83 86 90 94 98 107
Valeurs entre parenthèses ne sont déterminantes que pour le rapport de freinage partiel requis selon PCT.
Explication des signes: A=adhérence, c ou C=crémaillère, c≤125 ‰, C>125 ‰,
N=voie normale, E=voie étroite, T=tramway,
M=seulement véhicules moteurs
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 77
(DE 77.2)
Valable pour: – des rapports de freinage calculés selon DE 52.2 chiffre 6.1.1
– des distances d’arrêt jusqu’à 325 m
– des déclivités déterminantes jusqu’à 50 ‰
Vitesse [km/h]
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
0 6 7 9 12 16 20 24 30 36 42 49 57 65 74 82 90 99
5 9 11 13 16 20 23 28 34 39 46 53 61 69 78 87 96 106
10 12 14 16 19 22 26 31 37 43 50 58 66 74 83 93 103 113
15 16 18 20 23 26 31 35 42 47 55 63 71 79 89 100 (110)
20 20 22 24 27 31 35 40 46 53 60 68 77 86 96 (107)
25 25 26 29 31 35 40 45 52 58 66 74 83 92 (104)
30 30 31 33 36 41 45 50 57 64 72 81 90 (100)
35 35 36 39 42 46 51 57 64 70 79 87 (98)
40 40 41 44 48 52 57 63 70 77 86 (95) (105)
45 45 47 49 53 58 63 69 77 84 (93) (102)
50 50 52 55 59 64 70 76 83 (91) (100) (110)
Les vitesses correspondant aux chiffres entre parenthèses sont soumises à une autorisation
spéciale de l’Office fédéral.
Voir aussi chiffre 10 pour certains cas particuliers.
(DE 77.2)
Valable pour: – des rapports de freinage calculés selon DE 52.2 chiffre 6.1.1
– des distances d’arrêt jusqu’à 225 m
– des déclivités déterminantes jusqu’à 70 ‰
Vitesse [km/h]
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75
0 5 6 6 8 11 16 23 30 38 47 57 68 83 97
5 6 7 9 11 15 20 27 34 42 51 61 72 87 102
10 10 10 12 15 19 24 31 38 46 55 65 76 91 106
15 15 15 16 19 23 28 35 42 50 59 69 80 95 110
20 20 20 21 24 28 33 40 47 55 64 74 85 99
25 25 25 26 29 33 38 45 54 61 71 81 92
30 30 30 31 35 39 44 52 60 69 79 90
35 35 35 36 41 45 51 59 68 78 89
40 40 40 42 47 52 58 67 77 88
45 45 45 48 53 59 67 76 86
50 50 51 54 60 67 75 85
55 55 57 61 68 76 85 (95)
60 60 64 69 76 85 (94)
65 65 71 78 85 95 (105)
70 70 77 86 95 (105)
Les chiffres entre parenthèses servent uniquement à calculer les valeurs intermédiaires.
Voir aussi chiffre 10 et 11 pour les conditions particulières et les déclivités supérieures à 70 ‰.
(DE 77.2)
Valable pour: – des rapports de freinage calculés selon DE 52.2 chiffre 6.1.1
– des distances d’arrêt jusqu’à 535 m compte tenu d’une dispersion de l’effort
de freinage de 16.58 %
– des déclivités déterminantes jusqu’à 70 ‰
Vitesse [km/h]
10 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
0 17 21 24 26 28 30 33 36 39 43 47 51 55 60 65 70
5 21 26 28 30 32 35 38 41 44 47 50 54 58 63 68 74
10 25 30 33 36 39 42 45 48 51 54 57 60 64 68 73 79
15 28 33 36 39 42 45 48 51 54 57 60 63 66 70 (76)
20 32 38 40 42 44 47 50 53 56 59 62 65 70 (73)
25 35 42 45 48 51 54 57 60 62 65 68 71 73
30 39 46 49 52 55 58 61 64 67 70 73 (76)
35 43 50 54 56 59 62 65 67 70 73
40 46 55 58 61 64 66 69 71 73
45 50 59 62 65 68 70 72 74
50 53 63 67 70 72 74 76
55 57 68 72 75 77 80
60 60 72 76 79 83
65 65 76 80 84
70 70 81 85 89
Les chiffres entre parenthèses servent uniquement à calculer les valeurs intermédiaires.
Voir aussi chiffre 10 et 11 pour les conditions particulières et les déclivités supérieures à 70 ‰.
(DE 77.2)
Valable pour: – des rapports de freinage calculés selon DE-OCF ad art. 52, DE 52.2 ch. 6.1.1
– une capacité de charge thermique du frein selon DE 52.1 ch. 2.5, sans
utilisation du frein automatique pour régler la vitesse de marche
– une décélération effective minimale de 0,13 ms-2
– une sensibilité relative de la distance d’arrêt de 4 %
– des distances d’arrêt jusqu’à 1000 m
– un taux de freinage pour des charges à l’essieu allant jusqu’à 16 t
– des déclivités déterminantes jusqu’à -80 ‰
Rapports de freinage minimums requis λ [%]
Pente [‰]
Vitesse [km/h]
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120
0 21 22 22 22 22 23 23 23 22 22 22 22 22 22 22 25 28 31 35 39 44 48 53
5 25 26 26 27 27 27 27 27 27 27 27 27 26 26 26 29 33 36 40 44 49 53 58
10 29 30 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 34 37 41 45 49 53 58 63
15 34 34 35 35 36 36 36 36 36 36 36 36 36 35 36 39 42 46 50 54 58 63 (68)
20 38 39 39 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 43 47 51 55 59 63 (68) (73)
25 42 43 44 44 44 44 45 45 45 45 45 45 45 45 45 48 52 56 60 64 (68) (73) (78)
30 46 47 48 48 49 49 49 49 49 49 49 49 49 49 50 53 57 60 64 (69 (73) (78) (83)
35 51 52 52 53 53 53 53 54 54 54 54 54 54 54 55 58 61 65 (69) (74) (78) (83) (88)
40 55 56 56 57 57 58 58 58 58 58 58 59 60 60 62 64 66 (70) (74) (78) (83) (88) (93)
45 59 60 61 61 62 62 62 62 63 63 64 65 66 66 67 69 (71) (75) (79) (83) (88) (93) (98)
50 64 64 65 66 66 67 67 67 67 69 70 71 72 73 73 (74) (76) (80) (84) (88) (93) (98) (103)
55 69 70 70 71 72 72 72 73 73 74 76 77 78 79 (79) (80) (81) (85) (89) (93) (98) (103) (108)
60 74 75 76 76 77 77 78 78 78 80 81 83 84 85 (85) (86) (87) (89) (94) (98) (103) (108) (113)
65 79 80 81 82 82 83 83 84 84 86 87 89 90 (91) (92) (92) (93) (94) (98) (103) (108) (113) (119)
70 84 85 86 87 87 88 89 89 89 91 93 95 96 (97) (98) (98) (99) (99) (103) (108) (113) (118) (124)
75 89 90 91 92 93 93 94 95 95 97 99 101 (102) (103) (104) (104) (105) (106) (108) (113) (118) (123) (129)
80 94 95 96 97 98 99 99 100 100 103 105 106 (108) (109) (110) (110) (111) (111) (113) (118) (123) (128) (134)
(DE 77.2)
2
RS 742.141.1
Explication des signes: A=adhérence, c ou C=crémaillère, c≤125 ‰, C>125 ‰,
N=voie normale, E=voie étroite, T=tramway,
M=seulement véhicules moteurs
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 77
(DE 77.2)
5.2.1 En règle générale, les véhicules moteurs doivent être inclus dans le A NE
calcul de freinage.
5.2.2 Le poids du train = Somme de la tare et du chargement de tous les A NE
véhicules du train.
5.2.3 Le rapport de freinage est indiqué en %. A NE
5.2.4 Dans le calcul de freinage, les fractions de tonnes et de pour-cents de A NE
freinage supérieures ou égales à 0,5 sont arrondies au chiffre
supérieur, les fractions inférieures à 0,5 sont arrondies au chiffre
inférieur.
6 Sur de longues et fortes pentes, si le frein moteur du véhicule moteur A NE
est hors service ou en panne, le poids-frein de la charge remorquée
doit être suffisant à lui seul pour tout le train (y compris les véhicules
moteurs) pour satisfaire aux données du tableau de freinage, au
moins pour la pente déterminante et la plus faible vitesse (25 km/h
respectivement 10 km/h).
6.1 Pour les véhicules moteurs dont le frein automatique est conçu selon A NE
DE-OCF ad art. 52, DE 52.1, ch. 1, on peut cependant prendre en
considération pour le calcul du rapport de freinage:
6.1.1 la moitié du poids-frein du frein automatique ainsi que, A NE
6.1.2 la moitié du poids-frein du frein de sécurité indépendant de la ligne de A NE
contact selon DE-OCF ad art. 52, DE 52.1, ch. 9.
6.1.3 Sur une forte pente, la distance qui peut être parcourue dans ces A NE
conditions sans provoquer un échauffement dangereux des freins, doit
être déterminée pour chaque cas particulier par des essais en tenant
compte d’un échauffement préalable.
7 En rampe et pour tenir compte d’une marche arrière éventuelle, il faut A NE
adopter le plus grand des deux rapports tirés des tableaux de freinage
7.1 pour la déclivité déterminante et la vitesse la plus faible du tableau de A NE
freinage à appliquer (25 ou 10 km/h),
7.2 pour la déclivité de 0 ‰ et la vitesse maximale autorisée pour le train. A NE
(DE 77.2)
DE 79
DE 80.2
1 Les entreprises édictent dans les prescriptions d'exploitation les dispositions néces-
saires à l’information irréprochable des voyageurs en tenant compte des prescriptions
de transmissions et déterminent les voies d’annonce en accord entre le gestionnaire
de l'infrastructure et l’entreprise de transport ferroviaire.
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 81
DE 81
1 Les termes définis à l’annexe 4 sont valables en vue de l’application des présentes
dispositions d’exécution (DE).
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER Ad art.: 83
DE 83
(DE 83)
DE 84
2 La date d’entrée en vigueur des feuilles isolées des dispositions d’exécution figure
sur chaque feuille en regard du terme « Edition : ».
Simonetta Sommaruga
DEPARTEMENT FEDERAL DE L'ENVIRONNEMENT, DES TRANSPORTS,
DE L'ENERGIE ET DE LA COMMUNICATION
Annexe n° 1
Installations fixes
Annexe aux DE-OCF ad art. 27
Novembre 2020
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 1
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
Feuille n°: 2
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
1 Terminologie
1.1 Définitions
Les définitions suivantes sont utilisées dans la présente annexe n° 1 aux DE-OCF ad
art. 27 :
Feuille n°: 3
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
Feuille n°: 4
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
1.2 Abréviations
CO Classe d’ouvrage
ARQ Analyse de risque quantitative destinée à l’évaluation des risques de choc
selon le code UIC 777-2
LM 4 Modèle de charge 4 selon SIA 261, chiffre 12.2
LM 5 Modèle de charge 5 selon SIA 261, chiffre 12.2
PDR Plan de roulement
WA Pointe de l’appareil de voie
WE Talon de l’appareil de voie
1.3 Notations
A-i Situation d’exploitation des ouvrages de la classe d’ouvrage A
a Distance entre l’élément de structure porteuse exposé à des chocs et l’axe
de la voie la plus proche, perpendiculairement à cet axe
aG Distance limite entre l’axe de la voie et l’élément de structure porteuse
exposé à des chocs, perpendiculairement à l’axe de la voie
aGi Dimension des zones de danger pour les ouvrage de la classe d’ouvrage A
aLK Distance entre l’axe de la voie et la surface de limitation d’une bordure guide,
côté voie, perpendiculairement à l’axe de la voie
amin Distance minimale à respecter entre l’axe de la voie et un élément de
structure porteuse exposé à des chocs, perpendiculairement à l’axe de la
voie
aARQ Distance entre l’axe de la voie et un élément de structure porteuse exposé à
des chocs qui, si elle n’est pas atteinte, requiert une analyse de risque afin
de déterminer la nécessité de mesures de protection complémentaires
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 5
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
Feuille n°: 6
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
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2 Généralités
2.1 Introduction
2.1.1 La présente annexe n° 1 aux DE-OCF contient des définitions propres à atteindre
l’objectif donné dans la DE-OCF ad art. 27, DE 27.1.
2.2 But
2.2.1 Les présentes dispositions ont pour but d’influer sur la disposition et la construction des
ouvrages à proximité des voies de sorte que, en cas d’événement, les dommages
corporels et matériels ne dépassent très probablement pas une mesure acceptable.
2.4 Principes
2.4.1 Lors de la planification d’installations ferroviaires ou d’ouvrages à proximité ou au-
dessus du chemin de fer, il y a lieu de porter une grande attention dès le départ aux
risques de choc.
2.4.2 Il faut tenir compte des futurs intérêts du point de vue de l’exploitation ferroviaire et
des possibilités d’aménagement ultérieures.
2.4.3 Des concepts de structure choisis avec soin et une planification bien réfléchie des
installations de voies permettent de restreindre efficacement les risques de choc.
2.4.4 Dans des conditions d’exploitation comparables, le risque de choc est nettement
supérieur sur les tronçons avec appareils de voie que sur ceux sans appareil de voie.
Des mesures de protection constructives ne permettent de compenser que
partiellement l’augmentation du risque de choc due à la présence d’appareils de voie.
Il faut donc éviter autant que possible de réaliser des ouvrages à proximité
d’appareils de voie, ou alors les réaliser à la plus grande distance possible de la voie.
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 7
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
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3.2 Les mesures de protection qui s’imposent sont définies à l’aide de la présente annexe
n° 1 et selon la démarche suivante :
Définition des
caractéristiques
spécifiques à l’ouvrage
(utilisation, distances par
rapport aux voies).
non
non non
CO A ? CO B ? CO C ? CO D ?
Feuille n°: 8
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
4 Classes d’ouvrage
4.1 Les ouvrages à proximité et au-dessus d’un chemin de fer doivent être attribués à
une classe d’ouvrage.
4.2 Ces classes d’ouvrage tiennent compte des différents potentiels de dégâts qui
découlent du type et de l’utilisation de l’ouvrage en question.
4.3 Classes d’ouvrage
Feuille n°: 9
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
4.3.1 Pour les ouvrages particulièrement importants des classes B et C, il faut examiner au
cas par cas leur attribution à la classe A au lieu de B ou à la classe B au lieu de C.
5 Type de tronçon
5.1 La présence d’appareils de voie détermine dans une large mesure la probabilité de
déraillement et de choc. C’est pourquoi il faut définir pour chaque élément de
structure porteuse exposé à des chocs s’il faut prendre des mesures de protection
pour des tronçons avec ou sans appareils de voie.
WA
WE
Pilier
WA
WE
Pilier
5.4 La distance critique dcr est une valeur dépendante de la vitesse de circulation
autorisée en exploitation et est définie ainsi :
dcr = V2/80
avec : dcr en [m] et V en [km/h]
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 10
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Voile
amin
Axe de la voie
amin
amin
Pilier
6.2.2.2 Les distances minimales suivantes (gabarits) sont applicables aux ouvrages des
classes A, B et C situés à proximité de voies sur lesquelles la vitesse de circulation
autorisée est > 20 km/h :
- Chemins de fer à voie normale : amin = 3,00 m
- Chemins de fer à voie métrique : amin = 2,80 m
- Chemins de fer à voie spéciale : amin = 2,60 m
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 11
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
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6.2.2.3 Pour les ouvrages des classes B et C situés à proximité de voies sur lesquelles la
vitesse de circulation autorisée est ≤ 20 km/h, la distance minimale peut être réduite
au plus jusqu’à la moitié de la largeur du profil d’espace libre (gabarit limite des
obstacles et les espaces de sécurité requis), si les conditions suivantes sont remplies
(cumulatif) :
- Aucun train de voyageurs ne circule sur le tronçon en question et
- Les éléments de structure porteuse exposés à des chocs sont dimensionnés en
prenant en compte les forces dues aux chocs de la classe d’ouvrage
correspondante et des conditions d’exploitation.
6.2.2.4 Pour les ouvrages de la classe D, la distance minimale peut être réduite sans
restriction jusqu’à la moitié du profil d’espace libre (gabarit limite des obstacles et
espaces de sécurité requis).
6.2.2.5 Les distances minimales doivent être respectées également en présence de mesures de
protection complémentaires (par ex. bordures guide, éléments de déviation, contre-rails).
Distance limite aG a
Axe de la voie
a
Distance limite aG a
Pilier exposé à des
chocs
Feuille n°: 12
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6.3.4 Les forces dues aux chocs sont des actions horizontales composées d’une
composante Qdx qui s’exerce parallèlement à la voie et d’une composante Qdy qui
s’exerce perpendiculairement à l’axe de la voie. On peut admettre que les
composantes Qdx et Qdy n’agissent pas simultanément.
6.3.5 Les forces dues aux chocs spécifiées dans la présente annexe sont axées sur les
valeurs fixées dans le Code UIC 777-2. Il s’agit de valeurs de force attendues en cas
de choc avec des trains voyageurs ou marchandises déformables. Il faut les
considérer comme des valeurs minimales pour le dimensionnement des éléments de
structure porteuse exposés à des chocs. Des objectifs de protection particuliers
peuvent justifier l’hypothèse de forces dues aux chocs plus élevées.
6.3.6 Vu les définitions et vu les connaissances acquises jusqu’ici, il n’est pas nécessaire
de prendre en compte le choc non amorti d’une locomotive. La probabilité qu’une
locomotive qui a déraillé quitte la voie au-delà des distances limite conformément au
chiffre 6.2.2 est très faible. De plus, la probabilité de déraillement de locomotives est
nettement plus faible que la probabilité de déraillement de wagons/voitures.
6.4 Mesures de protection complémentaires
6.4.1 Les mesures de protection complémentaires visent à réduire davantage le risque de
choc. Elles sont nécessaires lorsqu’elles sont proportionnées. Il est possible
d’examiner la proportionnalité à l’aide d’une analyse de risque selon le Code UIC
777-2. Il faut prendre en compte les dispositions du chiffre 12 pour établir une
analyse de risque.
6.4.2 Les principales mesures de protection complémentaires sont les dispositifs de
guidage des véhicules ou les éléments protecteurs de déviation.
6.4.3 Dispositifs de guidage des véhicules
6.4.3.1 Les bordures guide et les contre-rails empêchent que des véhicules ferroviaires
déraillés s’éloignent trop du domaine de la voie. Ils réduisent la probabilité de choc en
déviant les véhicules déraillés de manière à éviter les endroits dangereux.
6.4.3.2 Les bordures guide sont placées entre la voie et les éléments de structure porteuse
exposés à des chocs. Elles ont une longueur minimale définie en fonction de la
vitesse de circulation et ont une hauteur prescrite. La distance par rapport à l’axe de
la voie est définie à l’aide de la hauteur de la bordure guide, du gabarit limite des
obstacles, des exigences de l’exploitation et des conditions cadre de l’entretien des
voies.
≤ 2,50 m WE WA
aG
Pilier Bordure guide
Feuille n°: 13
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6.4.3.3 Les contre-rails sont placés parallèlement aux rails de roulement. Les exigences
qu’ils doivent remplir sont définies dans les DE-OCF ad art. 26, DE 26.2.
≤ 2,50 m WE WA
aG
Pilier Elément de déviation
LLW
Pilier Heurtoir
Feuille n°: 14
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Définir la distance
maximale possible entre
structure porteuse et voie
(amin cf. ch. 6.2.2)
Définir la situation
d’exploitation
A-I, A-II, A-III, A-IV
oui oui
non
Feuille n°: 15
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7.1 Les situations d’exploitation tiennent compte des conditions d’exploitation ferroviaire
sur les voies adjacentes :
Situation Vitesse autorisée pour l’exploitation
d’exploitation
VRZ 1) VGZ 1)
A-I > 120 km/h > 80 km/h
A-II 60 < VRZ ≤ 120 km/h 40 < VGZ ≤ 80 km/h
A-III ≤ 60 km/h ≤ 40 km/h
A-IV exclusivement courses de service et mouvements de
manœuvre à vitesse V≤ 20 km/h
1) Est déterminante la vitesse qui mène à la situation d’exploitation supérieure. A-I est
la situation d’exploitation « maximale ».
Tableau 3: Situations d’exploitation pour les ouvrages de la classe A, chemins de fer à voie
normale, à voie métrique et à voie spéciale
7.2 Mesures de protection pour CO A sur les tronçons sans appareil de voie
Tableau 4 : CO A / tronçons sans appareil de voie / distances et forces dues aux chocs voie
normale
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 16
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7.2.2.2 Les ouvrages situés à proximité des chemins de fer à voie métrique ou spéciale sans
appareil de voie doivent, en fonction de leur distance, prendre en compte les forces
dues aux chocs suivantes :
Zones de LM 4 LM 5
Distance danger et
a [m] distance Qdx [MN] Qdy [MN] Qdx [MN] Qdy [MN]
limite [m]
2,80 ≤ a ≤ aG1 aG1 = 4,50 2,0 0,8 4,0 1,5
4,50 < a ≤ aG2 aG2 = 6,00 1,3 0,5 2,5 1,0
6,00 < a ≤ aG aG = 8,00 0,8 0,3 1,5 0,6
Tableau 5 : CO A / tronçons sans appareil de voie / distances et forces dues aux chocs voie
métrique ou spéciale
7.2.2.3 En principe, les porteurs verticaux placés à une distance a < aG1 doivent être conçus
comme voiles aux dimensions minimales conformes au chiffre 10.1.1.
7.2.2.4 Les piliers peuvent être situés à une distance a ≤ aG1 si la distance a est d’au moins
4,00 m par rapport à l’axe de la voie et s’ils sont protégés de chocs directs par des
éléments de déviation ou, dans les gares, par des quais continus.
7.2.3 Situation d’exploitation A-III
7.2.3.1 Les forces dues aux chocs selon les tableau 4 et tableau 5 peuvent être réduites de
30 %.
7.2.3.2 Il n’est pas nécessaire de tenir compte des forces dues aux chocs lorsque les porteurs
verticaux sont situés à une distance a > aG2.
7.2.3.3 Les piliers peuvent être situés à une distance a ≤ aG1 si la distance a est d’au moins
4,00 m par rapport à l’axe de la voie et s’ils sont protégés de chocs directs par des
éléments de déviation, des bordures guide ou, dans les gares, par des quais continus.
7.2.4 Situation d’exploitation A-IV
7.2.4.1 Les forces dues aux chocs selon les tableau 4 et tableau 5 peuvent être réduites de
50 %.
7.2.4.2 Il n’est pas nécessaire de tenir compte des forces dues aux chocs lorsque les porteurs
verticaux sont situés à une distance a > aG1.
7.3 Mesures de protection pour CO A sur les tronçons avec appareils de voie
7.3.1 Situation d’exploitation A-I
7.3.1.1 Pour les porteurs verticaux, les forces dues aux chocs et les exigences auxquelles les
bordures guide doivent satisfaire sont fixées au cas par cas et en accord avec l’autorité
de surveillance.
7.3.1.2 En principe, les porteurs verticaux sont conçus comme des voiles continus aux
dimensions minimales conformes au chiffre 10.1.1 et ils doivent être protégés des
chocs directs à l’aide de bordures guide.
7.3.1.3 Des piles de pont sont admises si elles sont situées à une distance a d’au moins
4,00 m par rapport à l’axe de la voie et si elles sont protégées par une bordure guide (à
partir du début de l’appareil de voie jusqu’à la pile).
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 17
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
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Tableau 6 : CO A / tronçon avec appareils de voie / distances et forces dues aux chocs voie
normale
7.3.2.2 Les ouvrages situés à proximité des chemins de fer à voie métrique ou spéciale avec
appareil de voie doivent, en fonction de leur distance, prendre en compte les forces
dues aux chocs suivantes :
Zones de danger LM 4 LM 5
Distance
et distance limite
a [m] Qdx [MN] Qdy [MN] Qdx [MN] Qdy [MN]
[m]
2,80 ≤ a ≤ aG1 aG1 = 4,50 2,0 0,8 4,0 1,5
4,50 < a ≤ aG2 aG2 = 7,00 1,3 0,5 2,5 1,0
7,00 < a ≤ aG aG = 9,00 0,8 0,3 1,5 0,6
Tableau 7 : CO A / tronçon avec appareils de voie / distances et forces dues aux chocs voie
métrique ou spéciale
7.3.2.3 En principe, les porteurs verticaux situés à une distance a ≤ aG1 sont conçus comme
des voiles continus aux dimensions minimales conformes au chiffre 10.1.1.
7.3.2.4 Les piliers peuvent être situés à une distance a ≤ aG1 si la distance a est d’au moins
4,00 m par rapport à l’axe de la voie et s’ils sont protégés de chocs directs par des
bordures guide ou, dans les gares, par des quais continus.
7.3.2.5 Les porteurs verticaux situés à une distance aG1< a < aG2 peuvent être conçus comme
des piliers s’ils sont protégés de chocs directs par des éléments de déviation ou, dans
les gares, par des quais continus.
Feuille n°: 18
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7.4 Réduction des forces dues aux chocs en cas de bordures guide, d’éléments de
déviation ou de quais
7.4.1 Les forces dues aux chocs peuvent être multipliées dans toutes les situations
d’exploitation par le coefficient de réduction L selon le tableau 8, si les porteurs
verticaux à dimensionner sont protégés par des bordures guide, des éléments de
déviation ou, dans les gares, des quais adéquats.
Distance a [m] L
a ≤ aG1 0,7
aG1 < a ≤ aG2 0,5
aG2 < a ≤ aG 0,4
dU > LLW
Pilier
Elément de
déviation Bord du quai
LLW
Feuille n°: 19
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Sélectionner la distance a
(voie - structure porteuse)
compte tenu de amin selon
ch. 6.2.2
non non
oui oui
Tenir compte des Tenir compte des
forces dues aux forces dues aux chocs
chocs selon tableaux selon tableaux 10
Possibilité oui
d’augmenter la
distance a ?
Feuille n°: 20
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8.1.1 Les porteurs verticaux situés à l’intérieur des distances limite aG doivent être
dimensionnés avec les forces de choc Qdx et Qdy selon les Tableau 9 à Tableau 12.
8.1.2 Pour les porteurs verticaux situés à une distance aG ≥ a ≥ aR, les forces dues aux
chocs peuvent être diminuées à la valeur Qdi,red = a,red Qdi à l’aide du coefficient de
réduction a,red.
8.1.3 Lorsque les porteurs verticaux sont protégés par des bordures guide, des éléments de
déviation ou des bordures de quais conçues comme de tels éléments (cf. ch.7.4.2), les
forces dues aux chocs pour ces porteurs peuvent être diminuées à l’aide du coefficient
de réduction L = 0,7.
8.1.4 Distances et forces dues aux chocs le long des tronçons à voie normale
8.1.4.1 Distances et forces dues aux chocs le long des tronçons sans appareil de voie
Tableau 9 : Forces dues aux chocs pour tronçons à voie normale sans appareil de voie
8.1.4.2 Distances et forces dues aux chocs le long des tronçons avec appareils de voie
Tableau 10 : Forces dues aux chocs pour tronçons à voie normale avec appareils de voie
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 21
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8.1.5 Distances et forces dues aux chocs le long des tronçons à voie métrique ou spéciale
8.1.5.1 Distances et forces dues aux chocs le long de tronçons sans appareil de voie
Tableau 11 : Forces dues aux chocs pour tronçons à voie métrique ou spéciale sans appareil de
voie
8.1.5.2 Distances et forces dues aux chocs le long de tronçons avec appareils de voie
Tableau 12 : Forces dues aux chocs pour tronçons à voie métrique ou spéciale avec appareils de
voie
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 22
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8.2.1 Pour les ouvrages de la classe B exposés à un risque de choc accru, il faut vérifier si
des mesures complémentaires aux mesures de protection selon le chiffre 8.1
s’imposent afin de réduire le risque de choc. Cette vérification a lieu à l’aide d’une
analyse de risque spécifique à l’objet et selon le code UIC 777-2 ainsi qu’à l’aide du
guide d’évaluation des risques de choc1.
8.2.2 Il y a risque de choc accru lorsque la distance a entre l’axe de la voie et les porteurs
verticaux exposés à des chocs est inférieure aux distances aARQ.
8.2.3 La distance aQRA tient compte des grandeurs d’influence Vitesse, Densité du trafic et
Composition du trafic ferroviaire ainsi que de la probabilité de défaillance de la
composante exposée à des chocs.
aARQ a
Axe de la voie
aARQ a
8.2.3.1 Les distances aARQ pour tronçons à voie normale figurent aux tableaux 13 à 16.2
8.2.3.2 Pour les tronçons avec plus d’un appareil de voie dans la distance critique dcr, la
distance aARQ doit être définie à l’aide du guide1.
1
OFT/CFF; guide « Evaluation des risques de chocs de véhicules ferroviaires dans le cas d’ouvrages
existants »
2
Les valeurs des tableaux sont définies en fonction des informations du guide relatives aux ponts routiers
pour TJM ≤ 20 000 véhicules/jour. Elles sont applicables de manière générale aux ponts routiers de la classe
d’ouvrage B.
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 23
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
8.2.3.3 Tronçon sans appareil de voie – composante exposée à des chocs : culée
aARQ [m]
Vitesse [km/h] 60 80 100 120 140 160 200 250
20 % 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 4,00 9,00
50 % 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 7,00
30
Nombre de trains (trains voyageurs + marchandises)
Tableau 13 : nécessité d’une analyse de risque spécifique pour chemin de fer à voie normale
sur tronçons sans appareil de voie – composante exposée à des chocs: culée
8.2.3.4 Tronçon sans appareil de voie – composante exposée à des chocs : pilier
aARQ [m]
Vitesse [km/h] 60 80 100 120 140 160 200 250
20 % 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 9,00 11,00
50 % 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 7,00 11,00
30
Nombre de trains (trains voyageurs + marchandises)
Feuille n°: 24
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
8.2.3.5 Tronçon avec un appareil de voie – composante exposée à des chocs : culée
aARQ [m]
Vitesse [km/h] 60 80 100 120 140 160 200 250
20 % 3,00 3,00 3,00 4,00 5,00 7,00 9,00 11,00
50 % 3,00 3,00 3,00 3,00 4,00 5,00 9,00 11,00
30
Nombre de trains (trains voyageurs + marchandises)
Tableau 15 : nécessité d’une analyse de risque spécifique pour chemin de fer à voie normale sur
tronçons avec appareil de voie – composante exposée à des chocs : culée
8.2.3.6 Tronçon avec appareil de voie – composante exposée à des chocs : pilier
aARQ [m]
Vitesse [km/h] 60 80 100 120 140 160 200 250
20 % 3,00 3,00 5,00 7,00 7,00 8,00 11,00 11,00
50 % 3,00 4,00 5,00 7,00 7,00 8,00 11,00 11,00
30
Nombre de trains (trains voyageurs + marchandises)
Tableau 16 : nécessité d’une analyse de risque spécifique pour chemin de fer à voie normale sur
tronçons avec appareil de voie – composante exposée à des chocs : pilier
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 25
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
V aARQ [m]
[km/h] Culée Piliers / voiles
> 80 3,00 3,00
Tableau 17 : Nécessité de l’analyse de risque pour tronçons à voie métrique ou spéciale sans
appareil de voie
V aARQ [m]
[km/h] Culée Piliers / voiles
40 - 60 2,80 3,50
61 - 80 2,80 4,00
> 80 2,80 5,00
Tableau 18 : Nécessité de l’analyse de risque pour tronçons à voie métrique ou spéciale avec
appareils de voie
Feuille n°: 26
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
9.4 Pour les éléments de structure porteuse d’usines situées à proximité de tronçons avec
appareils de voie, un reclassement de l’ouvrage en classe B est obligatoire si les
conditions suivantes sont remplies (cumulatif) :
- vitesse autorisée : V ≥ 100 km/h
- volume du trafic : ≥ 120 trains/jour
- densité de population dans souvent plus de 10 personnes dans les locaux à
le bâtiment : proximité immédiate du chemin de fer
Feuille n°: 27
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
10.2.1.1 En règle générale, les bordures guide doivent être conçues comme un ouvrage de
soutènement en béton armé, remblayé de terre. Elles ne doivent pas être liées avec
les éléments de structure porteuse exposés à des chocs.
aLK aU
HLK
10.2.1.2 Afin que les bordures guide puissent remplir leur fonction, il faut respecter les hauteurs
et distances suivantes entre la bordure et l’axe de la voie :
aLK [m]
Type de chemin de fer HLK [m]
min. max. Cas type
selon
Voie normale (pleine voie) 0,76 exigences 2,50 2,201)
liées au
profil
Voie métrique ou spéciale 0,35 d'espace 2,30 2,001)
libre
1) Entrele gabarit limite des obstacles et la bordure guide, le dégagement d’évacuation (conçu
verticalement) doit être libre
Feuille n°: 28
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
10.2.1.5 Les bordures guide doivent être dimensionnées avec l’action accidentelle Qdy selon le
tableau 22.
10.2.2 Contre-rails
10.2.2.1 L’emplacement et la conception de contre-rails sont régis par les DE-OCF ad art. 26,
DE 26.2.
Feuille n°: 29
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
10.3.1.4 Les éléments de déviation doivent être dimensionnés avec les forces dues aux chocs
selon le tableau 24. Le point d’application, la longueur de répartition et l’action
participative des sections adjacentes de l’élément de déviation peuvent être pris en
compte conformément au chiffre 10.2.1.6.
11 Eléments de structure porteuse exposés à des chocs situés derrière les extrémités de
voies
11.1.1 Par principe, il y a lieu d’assurer la protection d’éléments de structure porteuse situés
derrière les extrémités de voie par un contrôle de la marche des trains.
11.1.2 Lorsque le franchissement du point d’arrêt pour les courses de trains et les
mouvements de manœuvre n’est pas empêché par un contrôle de la marche des
trains, il faut équiper l’extrémité de la voie d’un heurtoir performant (heurtoir de
freinage) et d’un mur d’arrêt.
11.1.3 On peut renoncer à un mur d’arrêt lorsque la condition ax ≥ ax,min est remplie (ax,min
conformément au tableau 23).
Annexe n° 1 ad art. 27 DE-OCF Ad art.: 27
Feuille n°: 30
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.07.2014
Porteur vertical
Chemin de déplacement
Heurtoir de du heurtoir
freinage Qdx Mur d’arrêt
hQ
ax
Trains Trains de
Type de chemins ax,min hQ
voyageurs marchandises
de fer [m] [m]
Qdx [MN] Qdx [MN]
Feuille n°: 31
Ouvrages situés à proximité, au-dessus ou au-dessous du chemin de fer
Edition: 01.11.2020
12.1 Pour les analyses de risque selon le Code UIC 777-2, la fréquence des déraillements
et l’ampleur des dégâts dans des conditions adaptées à la Suisse se trouvent dans le
rapport final de l’Office fédéral des transports (OFT) "Beurteilung von Anprallrisiken,
Vertiefte Untersuchung von Ereignishäufigkeit et Schadenausmass" (n’existe qu’en
allemand).
12.3 La probabilité d’une collision avec un train arrivant en sens inverse (P4) se calcule
comme suit :
P4 = nombre de trains arrivant en sens inverse x délai d’avertissement / temps
d’exploitation
Le délai d’avertissement est de 5 minutes. En règle générale, le temps d’exploitation
est de 18 heures.
12.4 L’aversion face au risque doit être prise en compte individuellement pour chaque
scénario d’événement. Le facteur d’aversion Apf se calcule comme suit :
Apf = 1.52 x (ampleur du scénario d’événement)0,5
12.7 Le volume de circulation à prendre en compte doit être basé sur un horizon temporel
d’au moins 10 ans.
DEPARTEMENT FEDERAL DE L'ENVIRONNEMENT, DES TRANSPORTS,
DE L'ENERGIE ET DE LA COMMUNICATION
Annexe n° 2
Abrogé; pour le marquage optique et tactile des quais et de leurs accès, les exigences du
guide de l’OFT « Marquage tactilo-visuel des quais de gare »1 font foi.)
Novembre 2020
1
Voir DE-OCF, annexe n° 3
DEPARTEMENT FEDERAL DE L'ENVIRONNEMENT, DES TRANSPORTS,
DE L'ENERGIE ET DE LA COMMUNICATION
Annexe n° 3
Novembre 2020
Mentionné dans les
Renvois contenus dans les DE-OCF1 Désignation précise, y c. version dispositions suivantes des
DE-OCF
Directive « Tirants d’ancrage », OFROU 12005, édition 2007, version
Directive OFROU « Tirants d’ancrage » DE 25, ch. 10.1.6
V3.11
CEN/TR 17231:2018 Actions sur les structures. Actions sur les ponts,
CEN/TR 17231 DE 26.1, ch. 1.4.5
dues au trafic. Interaction voie-pont
1
Les normes techniques, règlements, notices explicatives, etc. mentionnés dans les présentes dispositions d’exécution sont précisés dans l'annexe n° 3. Les
références sont valables sous réserve de l'art. 2, al. 2 à 4, de l'ordonnance du 23 novembre 1983 sur les chemins de fer (OCF), qui prescrit que les règles
reconnues de la technique ou l’état de la technique sont applicables en complément ou à la place des normes indiquées au cas où ces dernières ne seraient pas
adéquates pour concrétiser les prescriptions de la législation ferroviaire (cf. DE-OCF ad art. 2, DE 2.2, chiffres 1 et 1.1).
Directive 2006/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 mai DE 57.1, ch. 6 et note de bas de
Directive relative aux machines
2006 relative aux machines et modifiant la directive 95/16/CE (refonte) page
Directive « Sécurité sismique des installations DE 25.1, ch. 8.2.1, 10.1.5, 12.1.4 et
Directive « Sécurité sismique des installations ferroviaires »
ferroviaires » DE 26.1, ch. 1.1.3
Directive C3 de la Société suisse de protection Directives pour la protection contre la corrosion provoquée par les
DE 44.d, ch. 3.1.1
contre la corrosion (SGK) courants vagabonds d’installations à courant continu, Édition 2011
Directive « Évacuation des eaux des Directive « Évacuation des eaux des installations ferroviaires »,
DE 25, ch. 6.1
installations ferroviaires » OFT/OFEV, août 2018
Bases de l'évaluation de la qualité des filets Bases de l’évaluation de la qualité des filets pare-pierres et leurs
DE 25, ch. 12.2.1
pare-pierres et leurs fondations fondations, OFEV, 2018
SN 505 269:2011 « Bases pour la maintenance des structures DE 25, ch. 8.2.1
SN 505 269
porteuses », édition 2011 DE 26.1, ch. 1.1.3
SN 505 269/1:2011 « Maintenance des structures porteuses – Actions », DE 25, ch. 8.2.1
SN 505 269/1
édition 2011 DE 26.1, ch. 1.1.3
SN 505 269/2:2011 « Maintenance des structures porteuses – Structure DE 26.1, ch. 1.1.3
SN 505 269/2
en béton », édition 2011
SN 505 269/3:2011 « Maintenance des structures porteuses – Structures DE 26.1, ch. 1.1.3
SN 505 269/3
en acier », édition 2011
SN 505 269/4:2011 « Maintenance des structures porteuses – Structures DE 26.1, ch. 1.1.3
SN 505 269/4
mixtes acier-béton », édition 2011
SN 505 269/5:2011 « Maintenance des structures porteuses – Structures DE 26.1, ch. 1.1.3
SN 505 269/5
en bois », édition 2011
SN 588 469 SN 588 469 « Maintenance des ouvrages d’art », édition 1997 DE 26.1, ch. 1.1.3
VSS 40 202 VSS 40 202 « Profils géométriques types ; Elaboration », édition 2019-03 DE 23.1, ch. 2.1, figure
VSS 70 317 VSS 70 317:2019 « Sols ; Essai de plaque EV et ME », édition 2019-03 DE 25, ch. 4.1.1
SN 670 330-2:2015 / SN EN 13286-2:2010/AC:2012 « Mélanges traités
et mélanges non traités aux liants hydrauliques ; Partie 2 : Méthodes
SN 670 330-2 / SN EN 13286-2/AC DE 25, ch. 4.3.9
d’essai de détermination en laboratoire de la masse volumique de
référence et la teneur en eau – Compactage Proctor », édition 2015-09
SN EN 1991-2:2003: Eurocode 1: Actions sur les structures - Partie 2: DE 26.1, ch. 1.4.5
SN EN 1991-2
Actions sur les ponts, dues au trafic DE 44.c, ch. 6.1 et 6.2
SN EN 12352:2006
SN EN 12352 DE 37c Généralités, ch. 1.2.3
« Equipements de régulation du trafic – Feux de balisage et d’alerte »
SN EN 12464-1 SN EN 12464-1 « Lumière et éclairage – Éclairage des lieux de travail – DE 34.4, ch. 2.1
Partie 1 : lieux de travail intérieurs »
SN EN 12464-2 SN EN 12464-2 « Lumière et éclairage – Éclairage des lieux de travail – DE 34.4, ch. 2.1
Partie 2 : lieux de travail extérieurs »
SN EN 12663-1+A1:2015 « Applications ferroviaires - Prescriptions de
dimensionnement des structures de véhicules ferroviaires - Partie 1: DE 51.1, ch. 4.10
SN EN 12663-1
Locomotives et matériels roulants voyageurs (et méthode alternative pour DE 51.2, ch. 3
les wagons de marchandises) »
SN EN 13103 + A2:2012 « Applications ferroviaires - Essieux montés et
SN EN 13103 DE 51.1, ch. 1.16, 1.17
bogies - Essieux-axes porteurs - Méthode de conception »
SN EN 50119:2009 +A1 2013: Applications ferroviaires - Installations DE 44.c, ch. 3.2, 5.3.3, 5.8, 5.9.2,
SN EN 50119
fixes - Lignes aériennes de contact pour la traction électrique 6.3, 6.9 et 7.1
SN EN 50159:2010
« Applications ferroviaires - Systèmes de signalisation, de DE 38.1, ch. 1.2
SN EN 50159
télécommunication et de traitement » – Communication de sécurité sur DE 42.2, ch. 1.2
des systèmes de transmission
SN EN 50163:2004+ A1:2007 + corr (2010): Applications ferroviaires.
SN EN 50163 DE 44.c, ch. 5.1.2 et 5.1.3
Tensions d’alimentation des réseaux de traction
SN EN 50238:2003, correction mai 2010, « Applications ferroviaires - DE 39.3.e, ch. 1.6;
SN EN 50238
Compatibilité entre matériel roulant et systèmes de détection de train » DE 50.1, ch. 7.2
SN EN 50272-2:2001 : Règles de sécurité pour les batteries et les
SN EN 50272-2 DE 50.1, ch. 10.1
installations de batteries. Partie 2: Batteries stationnaires
Directive technique et aide à l’exécution Directive technique et aide à l’exécution « Constructions d’ouvrages
« Constructions d’ouvrages paravalanches paravalanches dans la zone de décrochement », OFEV, 2007 DE 25, ch. 12.5.2
dans la zone de décrochement »
Directive technique 716 pour chaudières de Directive technique 716 pour chaudières de locomotives, DT 716, ASIT,
DE 4, ch. 1, let. g
locomotives n° de rév. 180924
UIC International Railway Solution 70713-1, Railway Application - Track &
UIC IRS 70713-1 Structure “Under Sleeper Pads (USP) - Recommendations for Use”, Ed. DE 31, voie normale, ch. 12
n° 1 , avril 2018
Code UIC 719-1 "Recommendations for the UIC-Kodex 719-1 "Recommendations for the use of Under Ballast Mats.
DE 31, voie normale, ch. 12
use of Under Ballast Mats. UBM" UBM", Ed. n° 1, juin 2011
Code UIC 776-3 Déformations de ponts Code UIC 776-3 Déformations de ponts, 1re édition, janvier 1989 DE 26.1, ch. 1.1
Code UIC 930 Échange de données pour le Code UIC 930 Échange de données pour le décompte de courant de
DE 42.2, ch. 1.2
décompte de courant de traction traction pour le trafic ferroviaire transfrontalier. 1re édition 2010
« Voraussetzungen für den Einsatz von Fahrzeugen auf ETCS-Strecken
Conditions pour l’utilisation de véhicules sur les DE 38.3, ch. 1.1
», Version v2.5 (existe uniquement en allemand); CFF; responsable de la
tronçons équipés de l’ETCS2 DE 47.1, ch. 3.2
direction du projet global ETCS en Suisse
2
Document publié sur le site Internet de l’OFT
Annexe n° 4
Définitions
November 2020
ANNEXE n° 4 aux DE-OCF Ad art.: 81
Feuille n°: 1
DÉFINITIONS
Edition: 01.08.2013
GÉNÉRALITÉS
Maintenance Instandhaltung
Combinaison de toutes les mesures techniques et administratives ainsi que des mesures du
management prises pendant la durée de vie d’une unité, afin de la maintenir ou de la remettre en
état opérationnel de sorte qu’elle puisse assurer sa fonction. Correspond à SIA : surveillance et
entretien.
Feuille n°: 2
DÉFINITIONS
Edition: 01.11.2020
OUVRAGES ET INSTALLATIONS
Caractéristiques géométriques de la voie ; distances de sécurité; infrastructure, ouvrages d’art et
dispositifs de protection ; superstructure ; gares
Les voies définies dans l’art. 2, let. c, de l’ordonnance du 25 mai 2016 sur le transport de
marchandises(OTM ; RS 742.411).
L’équipement essentiel sur les quais consiste en aménagements que les personnes malvoyantes
ou aveugles doivent pouvoir trouver, reconnaître et utiliser afin d’accéder aux trains.
Exemples : dispositifs text-to-speech, dispositif de demande d’arrêt et indications tactiles du
numéro de voie et du secteur de quai au sens de l’art. 6, al. 1, OETHand.
Voies avec V ≤ 40 km/h (sauf voies de raccordement) utilisées exclusivement pour les
mouvements de manœuvre.
Voie normale (sauf crémaillère) : voies qui peuvent être utilisées pour la circulation de
trains.
Voie métrique, crémaillère : voies qui peuvent être utilisées pour la circulation de
trains (tramways : par analogie).
ANNEXE n° 4 aux DE-OCF Ad art.: 81
Feuille n°: 3
DÉFINITIONS
Edition: 01.11.2020
OUVRAGES ET INSTALLATIONS
Installations de sécurité, applications télématiques, systèmes d’avertissement des personnes
Feuille n°: 4
DÉFINITIONS
Edition: 01.07.2012
OUVRAGES ET INSTALLATIONS
(Installations de sécurité, applications télématiques, systèmes d’avertissement des personnes)
Feuille n°: 5
DÉFINITIONS
Edition: 01.07.2012
OUVRAGES ET INSTALLATIONS
(Installations de sécurité, applications télématiques, systèmes d’avertissement des personnes)
Itinéraire Fahrstrasse
Parcours protégé par une installation de sécurité.
Feuille n°: 6
DÉFINITIONS
Edition: 01.07.2012
OUVRAGES ET INSTALLATIONS
(Installations de sécurité, applications télématiques, systèmes d’avertissement des personnes)
Parcours Fahrweg
Voies parcourues par un train ou un mouvement de manœuvre.
Télématique Telematik
Saisie, transmission, traitement, fourniture d’informations (terme composé des mots
« télécommunication » et « informatique»).
ANNEXE n° 4 aux DE-OCF Ad art.: 81
Feuille n°: 7
DÉFINITIONS
Edition: 01.07.2014
OUVRAGES ET INSTALLATIONS
Installations électriques [selon art. 42 OCF]
Dépôt Depot
On entend aussi par « dépôt » des « remises » et des « hangars ».
Feuille n°: 8
DÉFINITIONS
Edition: 01.07.2014
OUVRAGES ET INSTALLATIONS
(Installations électriques [selon art. 42 OCF])
Ligne de contact est le terme générique pour la ligne de contact aérienne (caténaire usuelle,
caténaire simple sans câble porteur ou rail de contact aérien) et pour le rail de contact dans le
domaine du rail de roulement. La ligne de contact est un système de conducteurs et de rails de
contact servant à l’alimentation des véhicules en énergie électrique, via un appareil de prise de
courant. Elle comprend tous les conducteurs que nécessite la prise de courant et elle se compose
des éléments suivants :
fil de contact
lignes de renforcement (feeder)
supports qui ne sont pas isolés des conducteurs
isolateurs reliés aux parties sous tension
lignes transversales d’alimentation
sectionneurs
dispositifs de sectionnement dans la ligne de contact :
o isolation de section [isolateur de section]
o sectionnement de protection (section de protection, séparation de phases à courant
alternatif, sectionnement du système) ; [isolateur de section, tendeur]
o sectionnement [isolateur de section, tendeur]
dispositifs de protection de surtensions
Feuille n°: 9
DÉFINITIONS
Edition: 01.11.2020
OUVRAGES ET INSTALLATIONS
(Installations électriques [selon art. 42 OCF])
Feuille n°: 10
DÉFINITIONS
Edition: 01.11.2020
OUVRAGES ET INSTALLATIONS
Zone d’alimentation pour installations Speisebezirk für Fahrleitungsanlagen
de ligne de contact
Ensemble des sections de ligne de contact alimentées électriquement par un poste de distribution.
Feuille n°: 11
DÉFINITIONS
Edition: 01.07.2012
VÉHICULES
Comportement de conduite Fahrverhalten
Est utilisé comme terme générique pour les trois éléments : technique de conduite, sécurité au
déraillement et comportement en cas de vent latéral.
Télécommande Fernsteuerung
Commande d’un véhicule moteur à partir d’un autre véhicule.
Feuille n°: 12
DÉFINITIONS
Edition: 01.07.2012
VÉHICULES
Véhicules interopérables Interoperable Fahrzeuge
On entend par véhicules interopérables les véhicules affectables en Suisse sur des lignes
interopérables au sens des STI ainsi que sur les autres lignes à voie normale.
Feuille n°: 13
DÉFINITIONS
Edition: 01.11.2020
EXPLOITATION FERROVIAIRE
Force minimale de retenue Mindestfesthaltekraft
La force minimale de retenue requise pour sécuriser des véhicules immobilisés s’exprime en kilo-
newton (kN). Il n’est permis de tenir compte que des moyens de freinage qui ne dépendent pas de
l’action du frein à air.
Poids-frein Bremsgewicht
Le poids-frein est une valeur exprimant le degré d’efficacité d’un frein, elle s’exprime en t. Le
poids-frein d’un train est la somme des poids-freins de tous les véhicules entrant en ligne de
compte pour le calcul de freinage.
Train-navette Pendelzug
Train composé d’un ou de plusieurs véhicules tracteurs, qui possède une cabine de conduite à
chaque extrémité et qui peut être commandé, selon le sens de la marche, depuis l’une ou l’autre
cabine.
Annexe n° 5
Feuille n°: 1
Dossier de sécurité des véhicules
Edition: 01.07.2016
PRINCIPES
1 Le dossier sécurité des véhicules ferroviaires comprend les attestations d’exécution
conforme aux prescriptions, assorties des attestations de conformité
correspondantes, du rapport de sécurité, du rapport d’évaluation de la sécurité1 ainsi
que des rapports d’inspection d’experts, dans la mesure où ils sont exigés. Le dossier
de sécurité doit être transmis à l’Office fédéral des transports (OFT) dans le cadre du
processus de l’autorisation d’exploiter ou de l’homologation de série.
Dossier de sécurité
1
En cas de modifications significatives selon l’art. 8c OCF
2
RS 742.101
3
RS 742.141.1
4
RS 151.3
5
RS 930.11
6
Journal officiel de l’Union européenne du 9.6.2006 (L 157, p. 24)
Annexe n° 5 aux DE-OCF Ad art.: 8
Feuille n°: 2
Dossier de sécurité des véhicules
Edition: 01.07.2016
7
Art. 48, al. 3, OCF
8
Art. 15m OCF
Annexe n° 5 aux DE-OCF Ad art.: 8
Feuille n°: 3
Dossier de sécurité des véhicules
Edition: 01.11.2020
9
Art. 8a OCF pour l’attestation de sécurité de l’intégration et de la compatibilité technique
Annexe n° 5 aux DE-OCF Ad art.: 8
Feuille n°: 4
Dossier de sécurité des véhicules
Edition: 01.11.2020
10
Art. 8a OCF pour l’attestation de sécurité de l’intégration et de la compatibilité technique
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER
Feuille n°: 1
REMISE A JOUR
Edition: 01.11.2020
1 Les dispositions d’exécution font partie intégrante de l’ordonnance sur les chemins de
fer et sont publiées sous forme de pages interchangeables. Il incombera dès lors à
l’utilisateur de se renseigner périodiquement pour connaître l’état des modifications
apportées aux dites dispositions d’exécution.
2 Les dispositions d’exécution de l’ordonnance sur les chemins de fer pourront être
obtenues auprès de l'Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL). Les
commandes devront être adressées directement au service susmentionné.
Diffusion:
OFCL, Diffusion publications, CH-3003 Berne
(Téléphone 058 465 50 50 ou Internet www.bbl.admin.ch/bundespublikationen)
DISPOSITIONS D’EXÉCUTION DE L’O SUR LES CHEMINS DE FER
Feuille n°: 1
LISTE DES DIRECTIVES ET DES COMMENTAIRES
Edition: 01.11.2020
DISPOSITIONS D’EXECUTION
La liste des modifications est publiée sur le site Internet de l’OFT (www.bav.admin.ch).
ANNEXES ET COMMENTAIRES
Pour certaines dispositions d’exécution, des exigences plus détaillées et des explications sont
publiées sous forme d’annexe aux DE-OCF.
Annexes
Des commentaires ont été rédigés sur l’ensemble de l’ordonnance, sur certains problèmes réglés
dans cette dernière, ainsi que sur quelques dispositions d’exécution. Ces commentaires donnent
des informations et des explications supplémentaires.
Il y a lieu toutefois de considérer les commentaires comme des documents historiques, qui
fournissent des informations de fond importantes sur une certaine révision datée. Ils peuvent
cependant contribuer à une meilleure compréhension des dispositions des DE-OCF qui sont
toujours en vigueur.
Les commentaires sont pour la plupart des documents de base assez volumineux. C’est pourquoi
ils ne sont remis que sur demande, pour des raisons de place et de coûts. On peut les obtenir à
l’Office fédéral des transports (OFT), 3003 Berne. La liste des commentaires est publiée sur le site
Internet de l’OFT (www.bav.admin.ch).