Exos
Exos
Exos
exercices de physique
A. Le Rille
maths spé PC
lycée Janson de Sailly
2008-2009
Table des matières
I Mécanique 5
1 Mécanique du point matériel 7
1.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.A.1 - Trajectoire parabolique
1.A.2 - Trajectoires circulaires
1.A.3 - La densité moyenne de la Terre
1.A.4 - Un homme sur la Lune
1.A.5 - Force dérivant d'un potentiel à deux dimensions - n1
1.A.6 - Force dérivant d'un potentiel à deux dimensions - n2
1.A.7 - Trajectoire du premier satellite articiel
1.A.8 - Trajectoire d'un point à accélération centripète
1.A.9 - Mouvement d'un ressort horizontal
1.A.10 - Mouvement d'un ressort vertical
1.A.11 - Pendule simple
1.A.12 - Etude de la chute d'une bille dans diérents référentiels
1.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.B.1 - Roue de vélo
1.B.2 - Trajectoire cycloïdale
1.B.3 - Bretelle d'autoroute
1.B.4 - Course de voitures
1.B.5 - Energie potentielle de Yukawa
1.B.6 - Une balle de golf dans un lac
1.B.7 - Saut à ski
1.B.8 - Le pendule du professeur Tournesol
1.B.9 - Interaction de deux particules chargées
1.B.10 - Lancement d'un pendule
1.B.11 - Mouvement d'une bille sur un ballon
1.B.12 - L'enfant sur un toboggan
1.B.13 - Utilisation d'un portrait de phase
1.B.14 - Tracé d'un portrait de phase
1.B.15 - Cycloïdes d'un point à la circonférence d'une roue de vélo
1.B.16 - Pendule dans un ascenseur
1.B.17 - Pendule dans une voiture
1.B.18 - Entraînement à l'apesanteur
1.B.19 - Ressort vertical dans un ascenseur
1.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.C.1 - Conservation de l'énergie mécanique sur une arche de cycloïde
1.C.2 - Déviation d'un satellite
1.C.3 - Un pendule dans une voiture
1.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.D.1 - Mouvement d'une particule dans un champ de force newtonien
1.D.2 - Relaxation d'un oscillateur
3
1.D.3 - Résonance d'un oscillateur
1.D.4 - Eets des forces d'inertie dans le référentiel terrestre
1.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2 Mécanique du solide 23
2.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.A.1 - Le centre de masse d'une épuisette
2.A.2 - Energie cinétique d'une balançoire
2.A.3 - Eléments cinétiques d'un cerceau
2.A.4 - Eléments cinétiques des boucles d'oreilles de Chloé
2.A.5 - Eléments cinétiques d'une nacelle de grande roue
2.A.6 - Etude du champ des vitesses dans un solide
2.A.7 - Cosette va au puits
2.A.8 - Recul d'une arme à feu
2.A.9 - Astérix et Cléopâtre
2.A.10 - Principe du diérentiel
2.A.11 - Deux sphères qui roulent
2.A.12 - Le seau qui plonge dans le puits
2.A.13 - Le patineur
2.A.14 - Moteur d'axe xe
2.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.B.1 - Roue de voiture lestée
2.B.2 - Eléments cinétiques d'un pendule demi-circulaire
2.B.3 - Moment cinétique d'une balance à plateaux
2.B.4 - La fusée
2.B.5 - La chute d'une chaîne
2.B.6 - Position d'équilibre d'une balance à plateaux
2.B.7 - Le seau qui tombe dans le puits avec une poulie
2.B.8 - Détermination d'un coecient de frottement
2.B.9 - Machine d'Atwood
2.B.10 - Nécessité du volant d'inertie
2.B.11 - Nécessité de l'équilibrage statique
2.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.C.1 - Positions d'équilibre d'une craie dans un tuyau
2.C.2 - Une bille dans une goutière
2.C.3 - Un cylindre dans un autre cylindre
2.C.4 - Sphère qui roule dans une rigole
2.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.D.1 - Réduction canonique du problème à deux corps
2.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3 Mécanique des uides 33
3.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.A.1 - Densité particulaire dans l'eau
3.A.2 - Caractéristique d'un écoulement dans un dièdre droit
3.A.3 - Accélération dans un dièdre droit
3.A.4 - Détermination d'un champ de vitesses et d'accélération
3.A.5 - Diérence entre lignes de courant et trajectoires
3.A.6 - Ecoulement entre deux cylindres
3.A.7 - Ecoulement au dessus d'un plan oscillant
3.A.8 - Champ de pression dans un écoulement unidirectionnel
3.A.9 - Ecoulement barotrope pour un gaz parfait
3.A.10 - Loi de Torricelli
3.A.11 - Compteur de gaz
3.A.12 - Jet sur une plaque mobile
3.A.13 - Puissance d'une pompe
3.A.14 - Mélangeur
3.A.15 - Compresseur adiabatique
3.A.16 - Force de poussée subie par une fusée
3.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.B.1 - Distance entre particules dans l'eau
3.B.2 - Caractéristique d'un écoulement pour un uide en rotation
3.B.3 - Caractéristique d'un écoulement plan au voisinage d'une source ponctuelle
3.B.4 - Caractéristique d'un écoulement dans un dièdre droit (2)
3.B.5 - Ecoulement entre deux cylindres (2)
3.B.6 - Fonction de courant d'un écoulement plan incompressible
3.B.7 - Relation de Bernouilli et premier principe de la thermodynamique
3.B.8 - Temps de vidange d'un récipient
3.B.9 - Force exercée sur une seringue
3.B.10 - Evolution de la vitesse d'une fusée
3.B.11 - Refrigérant
3.B.12 - Force sur une lance d'incendie
3.B.13 - Tourniquet d'arrosage
3.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.C.1 - Liquide en rotation
3.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.D.1 - Etude de quelques écoulements plans
3.D.2 - Exemples de bilans pour quelques systèmes ouverts
3.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
II Thermodynamique 43
4 Transformations thermodynamiques 45
4.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
4.A.1 - Le skieur
4.A.2 - L'échelle Fahrenheit
4.A.3 - Vitesse des molécules dans l'air
4.A.4 - Température d'un pneu
4.A.5 - Masse de l'air dans une pièce
4.A.6 - Caractéristiques d'un gaz de krypton
4.A.7 - Énergie et vitesse dans un tube néon
4.A.8 - Coecients thermoélastiques d'un gaz réel
4.A.9 - Baromètres
4.A.10 - Expérience de Pascal à la tour Saint Jacques
4.A.11 - Gazomètre
4.A.12 - Du gaz dans l'eau
4.A.13 - Denivellation dans un tube en U
4.A.14 - Densitomètre
4.A.15 - Quentin joue dans son bain
4.A.16 - Forces de pression sur une paroi
4.A.17 - Chute d'eau
4.A.18 - Un bon bain chaud
4.A.19 - Chaleurs massiques
4.A.20 - Trois travaux diérents
4.A.21 - Compressions d'un gaz parfait
4.A.22 - Variation d'entropie d'un gaz parfait
4.A.23 - Entropie de mélange de deux gaz
4.A.24 - Entropie de mélange de deux liquides
4.A.25 - Cycle de Carnot
4.A.26 - Cycle à trois temps
4.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
4.B.1 - Dissociation du brome
4.B.2 - Calculs de pressions partielles
4.B.3 - Gaz parfait dans un cylindre vertical
4.B.4 - Coecients thermoélastiques d'un gaz parfait
4.B.5 - Coecients thermoélastiques du dioxyde de carbone
4.B.6 - Détermination d'une équation d'état à partir des coecients thermoélastiques
4.B.7 - Détermination de l'équation d'état d'un gaz à partir de la diérentielle de sa pression
4.B.8 - Modélisation de Van der Waals de la vapeur d'eau
4.B.9 - Détermination de la masse volumique d'une sphère
4.B.10 - Presse hydraulique
4.B.11 - Pression au fond d'une fosse océanique
4.B.12 - Mesure d'une diérence de pression dans une canalisation
4.B.13 - Mesure d'une diérence de pression entre deux canalisations
4.B.14 - Masse de l'atmosphère
4.B.15 - Ballon atmosphérique
4.B.16 - Atmosphère polytropique
4.B.17 - Atmosphère adiabatique
4.B.18 - Chaleur échangée par un corps qui chute
4.B.19 - Energie interne d'un gaz parfait
4.B.20 - Etirement d'un ressort
4.B.21 - Variation d'entropie d'un solide chaué ou refroidi
4.B.22 - Bilan d'entropie pour un solide métallique chaué
4.B.23 - Bilan d'entropie pour une résistance électrique
4.B.24 - Interprétation statistique de l'entropie dans le cas d'un système à deux niveaux
4.B.25 - Expression de l'équation d'état à partir de l'énergie interne et de l'entropie
4.B.26 - Cycle de Brayton
4.B.27 - Cycle de Stirling
4.B.28 - Moteur et pompe à chaleur utilisés pour un chaue-eau
4.B.29 - Climatiseur
4.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.C.1 - Un cylindre avec deux compartiments
4.C.2 - Expérience de Clément et Desormes
4.C.3 - Variation d'entropie d'une barre
4.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.D.1 - Bilans d'énergie et d'entropie pour un gaz parfait
4.D.2 - Moteurs à combustion interne
4.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
5 Thermodynamique hors équilibre 59
5.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
5.A.1 - Équilibre de deux gaz
5.A.2 - Variétés allotropiques du soufre
5.A.3 - Mesure expérimentale de l'enthalpie massique de fusion de la glace
5.A.4 - Transformation de glace en eau
5.A.5 - Pression de vapeur saturante de l'eau
5.A.6 - Refroidissement d'un composant électronique
5.A.7 - Etude d'un double-vitrage
5.A.8 - Pertes thermiques à travers un pan de mur
5.A.9 - La sensation de chaud ou de froid
5.A.10 - Durée d'un régime transitoire
5.A.11 - Isolant
5.A.12 - Diusion d'un pic de température
5.A.13 - Séparation isotopique
5.A.14 - Temps de diusion du CO2 dans une pièce
5.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
5.B.1 - Évolution monotherme isochore d'un liquide
5.B.2 - Évolution lors de la fusion d'un glaçon
5.B.3 - Température dans un igloo
5.B.4 - Transfert par conduction et (ir)réversibilité
5.B.5 - Etude d'une cave enterrée
5.B.6 - Conduction thermique entre deux sphères concentriques
5.B.7 - Absorption de neutrons par le bore
5.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
5.C.1 - Des cochons sur la banquise
5.C.2 - Hélium dans un cryostat
5.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
5.D.1 - Etude des transformations de l'eau à la pression atmosphérique
5.D.2 - Conditions aux limites et équation de diusion
5.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
III Electromagnétisme 69
6 Lois générales de l'électromagnétisme 71
6.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
6.A.1 - Nuage électronique
6.A.2 - Noyau radioactif β −
6.A.3 - Feuille d'aluminium chargée
6.A.4 - Fil électrique
6.A.5 - Conduction électrique dans un ruban d'aluminium
6.A.6 - Conservation de la charge et équations de Maxwell
6.A.7 - Des "charges" magnétiques
6.A.8 - Un champ magnétique radial
6.A.9 - Un champ électrique orthoradial
6.A.10 - Courants électriques et courants de déplacement
6.A.11 - Potentiel vecteur dans le cas d'un champ magnétique homogène
6.A.12 - Potentiel scalaire créé par une charge ponctuelle
6.A.13 - Champ électrique créé par une charge ponctuelle
6.A.14 - Champ électrique au voisinage d'un conducteur parfait
6.A.15 - Champ magnétique au voisinage d'un conducteur parfait
6.A.16 - Cyclotron de Lawrence
6.A.17 - Expérience de J.J.Thomson (1897)
6.A.18 - Spectrographe de Bainbridge
6.A.19 - Bilan d'énergie dans un conducteur cylindrique
6.A.20 - Bilan d'énergie dans un condensateur plan
6.A.21 - Bilan d'énergie dans un solénoïde cylindrique
6.A.22 - Force exercée par un champ magnétique uniforme sur une spire circulaire
6.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
6.B.1 - Vitesse des électrons dans le cuivre
6.B.2 - Symétries d'une sphère chargée surfaciquement
6.B.3 - Symétries d'une spire circulaire
6.B.4 - Symétries d'un ensemble de deux ls parallèles
6.B.5 - Courant évanescent
6.B.6 - Distribution volumique de charge dans l'atome d'hydrogène
6.B.7 - Equations de Maxwell et conservation de la charge
6.B.8 - Comparaison entre courants électriques et courants de déplacement
6.B.9 - Source radioactive ponctuelle
6.B.10 - Mesure expérimentale de me
6.B.11 - Focalisation électrique d'un faisceau homocinétique d'électrons
6.B.12 - Focalisation magnétique d'un faisceau homocinétique d'électrons
6.B.13 - Moment des forces de Laplace sur une tige conductrice
6.B.14 - Roue de Barlow
6.B.15 - Cadre carré dans un champ magnétique
6.B.16 - Balance de Cotton
6.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
6.C.1 - Cylindre conducteur
6.C.2 - Particule traversant une zone chargée
6.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
6.D.1 - Introduction à l'analyse vectorielle
6.D.2 - Etude des symétries d'une distribution
6.D.3 - Mouvement d'une particule chargée dans un champ électromagnétique homogène et stationnaire
6.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
7 Electrostatique 83
7.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
7.A.1 - Symétries de distributions de charge
7.A.2 - Quatre charges ponctuelles
7.A.3 - Cas d'un champ connu
7.A.4 - Deux condensateurs en série
7.A.5 - Moment dipolaire de l'eau
7.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
7.B.1 - Disque chargé
7.B.2 - Champ électrostatique créé par un cerceau linéiquement chargé
7.B.3 - Champ électrostatique créé par un l inni linéiquement chargé
7.B.4 - Champ électrostatique créé par une demi-sphère surfaciquement chargée
7.B.5 - Champ et potentiels électrostatiques d'un noyau atomique
7.B.6 - Capacité d'un condensateur dièdrique
7.B.7 - Répulsion de deux hémisphères chargés
7.B.8 - Energies électrostatiques de l'atome d'hydrogène considéré comme un doublet
7.B.9 - Distribution dipolaire surfacique
7.B.10 - Intéraction de deux dipoles électrostatiques à distance constante
7.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
7.C.1 - Sphère chargée uniformément
7.C.2 - Un tunnel pour traverser la Terre
7.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
7.D.1 - Analogie entre gravitation et électrostatique
7.D.2 - Détermination de champs électrostatiques et de capacités
7.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
8 Magnétostatique 91
8.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
8.A.1 - Champ magnétique créé dans un cylindre creux conducteur
8.A.2 - Force exercée par un champ magnétique uniforme sur un dipôle
8.A.3 - Force exercée par un l sur un dipôle magnétique
8.A.4 - Mesure du moment dipolaire magnétique d'un aimant
8.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
8.B.1 - Expérience de Rowland
8.B.2 - Champ magnétique créé au centre d'une sphère chargée surfaciquement qui tourne
8.B.3 - Champ magnétique créé au centre d'une sphère chargée volumiquement qui tourne
8.B.4 - Mesure de la composante horizontale du champ magnétique terrestre
8.B.5 - Eet Hall dans une plaquette semiconductrice d'arséniure d'indium
8.B.6 - Eet Hall dans une plaquette conductrice de cuivre
8.B.7 - Intéraction de deux dipoles magnétiques à distance constante
8.B.8 - Monopôles et dipôles magnétiques
8.B.9 - Modèle classique du spin de l'électron
8.B.10 - Inclinaison du champ magnétique terrestre en fonction de la latitude
8.B.11 - Valeur du moment dipolaire magnétique terrestre
8.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
8.C.1 - Cadre conducteur au voisinage d'un l électrique
8.C.2 - Roue de Barlow 1
8.C.3 - Roue de Barlow 2
8.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
8.D.1 - Détermination de champs magnétostatiques
8.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
9 Régimes quasi-stationnaires (ARQS) 99
9.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
9.A.1 - Cadre tournant dans un champ magnétique homogène et permanent
9.A.2 - Cadre xe dans un champ magnétique homogène et variable
9.A.3 - Déplacement d'une barre conductrice sur deux rails conducteurs parallèles
9.A.4 - Inductance mutuelle d'un l rectiligne et d'un cadre rectangulaire
9.A.5 - Auto-induction dans un solénoïde
9.A.6 - Transformateur abaisseur de tension
9.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
9.B.1 - Bobine plongée dans un champ magnétique variable inhomogène
9.B.2 - Déplacement d'une barre conductrice sur deux rails conducteurs concourants
9.B.3 - Courants de Foucault dans un cylindre conducteur
9.B.4 - Cylindre conducteur creux en rotation dans un champ magnétique
9.B.5 - Induction d'un solénoïde dans un autre
9.B.6 - Inductance propre d'un tore à section circulaire
9.B.7 - Inductance propre d'une ligne bilaire
9.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
9.C.1 - Barres en rotation dans un champ magnétique
9.C.2 - Circuit à condensateur, inductances et mutuelle
9.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
9.D.1 - Détermination d'inductances
9.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
10 Electricité 105
10.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
10.A.1 - Résistance équivalente
10.A.2 - Point de fonctionnement d'un électrolyseur
10.A.3 - Redressement simple
10.A.4 - Puissance consommée par une installation électrique
10.A.5 - Intensités circulant dans deux branches en régime sinusoïdal forcé
10.A.6 - Comparateur
10.A.7 - Amplicateur inverseur
10.A.8 - Amplicateur non inverseur
10.A.9 - Dispositif pour tracer à l'oscillo la caractéristique d'un dipôle
10.A.10 - Fonction de transfert d'un ltre
10.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
10.B.1 - Courant en présence d'une diode
10.B.2 - Associations de diodes identiques
10.B.3 - Adaptation d'impédance en continu
10.B.4 - Détermination d'une tension inconnue
10.B.5 - Détermination d'une intensité inconnue
10.B.6 - Détermination d'une intensité inconnue
10.B.7 - Détermination d'une intensité inconnue
10.B.8 - Détermination d'une tension inconnue
10.B.9 - Détermination d'une résistance an d'atteindre une tension idoine
10.B.10 - Détermination d'une intensité et d'une puissance dissipée
10.B.11 - Méthode des trois voltmètres
10.B.12 - Circuit RLC série
10.B.13 - Circuit RLC parallèle (ou "bouchon")
10.B.14 - Adaptation d'impedance en régime sinusoïdal forcé
10.B.15 - Fonction de transfert d'un ltre
10.B.16 - Fonction de transfert d'un ltre
10.B.17 - Fonction de transfert d'une association de deux ltres C − R
10.B.18 - Fonction de transfert d'une association de trois ltres C − R
10.B.19 - Filtre de Wien
10.B.20 - Comparateur à hystérésis
10.B.21 - Résistance négative
10.B.22 - Diode sans seuil
10.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
10.C.1 - Le ltrage d'une tension bizarre
10.C.2 - Filtre à amplicateurs opérationnels
10.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
10.D.1 - Condensateurs et selfs en régimes transitoires
10.D.2 - Relaxation d'un oscillateur
10.D.3 - Résonance d'un oscillateur
10.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
IV Ondes 121
11 Généralités sur les ondes 123
11.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
11.A.1 - Absorption dans une bre optique
11.A.2 - Modes propre d'une cavité résonnante
11.A.3 - Observation de la galaxie d'Andromède
11.A.4 - Eet Doppler pour une voiture
11.A.5 - Dispersion dans les verres crown et int
11.A.6 - Indice optique et vitesse de l'onde
11.A.7 - Vitesses de phase et de groupe dans un milieu vériant la loi de Cauchy
11.A.8 - Gaston y'a le téléphone qui sonne
11.A.9 - Corde d'un violoncelle
11.A.10 - Relation de dispersion de Klein-Gordon
11.A.11 - Impédance caractéristique d'un câble coaxial
11.A.12 - Modes propres d'une corde de Melde
11.A.13 - Ondes sphériques
11.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
11.B.1 - La dispersion due à l'équation de Schrödinger
11.B.2 - Vitesses d'une onde T E1,0 dans un guide d'onde
11.B.3 - Propriétés d'une onde
11.B.4 - Onde de choc d'un avion supersonique
11.B.5 - Evolution de l'intensité d'une onde absorbée
11.B.6 - Relation de Rayleigh entre vitesses de phase et de groupe
11.B.7 - Vitesses de groupe de diverses ondes dans l'eau
11.B.8 - Solutions de la corde de Melde
11.B.9 - Équation de propagation de Klein-Gordon
11.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
11.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
11.D.1 - Equations de propagation de D'Alembert dans diérents milieux non dispersifs
11.D.2 - Déterminations d'ondes stationnaires dans un câble coaxial
11.D.3 - Déterminations d'équations de dispersion dans diérents milieux dispersifs
11.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
12 Ondes sonores dans les uides 131
12.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
12.A.1 - Première harmonique d'un tuyau
12.A.2 - Le barissement de l'oiseau et le piaillement de l'éléphant
12.A.3 - Comment entendre un c÷ur qui bat ?
12.A.4 - Longueur de la caisse de résonance d'un diapason
12.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
12.B.1 - Octaves et demi-tons
12.B.2 - Pourquoi le vent porte le son
12.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
12.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
12.D.1 - Approche lagrangienne de la propagation d'une onde sonore plane
12.D.2 - Bilan local d'énergie pour une onde sonore plane
12.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
13 Ondes électromagnétiques 135
13.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
13.A.1 - OPP et jauge de Coulomb
13.A.2 - Longueurs d'onde de quelques ondes radios
13.A.3 - Onde sphérique
13.A.4 - Caractéristiques ondulatoires de l'onde émise par un laser hélium-néon
13.A.5 - Caractéristiques corpusculaires de l'onde émise par un laser hélium-néon
13.A.6 - Modulation de l'intensité lumineuse grâce à un polarisateur tournant
13.A.7 - Détection de lumière au voisinage de l'extinction
13.A.8 - Expression complexe du champ électrique d'une OPPM polarisée rectilignement
13.A.9 - Décomposition d'une OPPM polarisée rectilignement
13.A.10 - Polariseur circulaire
13.A.11 - Détection de l'hélicité d'une polarisation circulaire
13.A.12 - Diusion Rayleigh dans le visible
13.A.13 - Diusion de l'atome d'hydrogène
13.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
13.B.1 - Expression complexe du champ électrique d'une OPPM polarisée rectilignement
13.B.2 - Expression complexe du champ électrique d'une OPPM polarisée elliptiquement
13.B.3 - Variation de l'intensité lumineuse avec la loi de Malus
13.B.4 - Rayonnement d'une antenne par unité d'angle solide
13.B.5 - Diagramme de rayonnement d'une antenne
13.B.6 - Caractéristiques d'une OPPM
13.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
13.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
13.D.1 - Equations de propagation et de dispersion
13.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
V Optique 143
14 Optique géométrique 145
14.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
14.A.1 - Dispersion de la lumière avec la loi de Cauchy
14.A.2 - Dispersion de la lumière blanche sur un dioptre verre-air
14.A.3 - Rayon traversant une lame de verre
14.A.4 - Angle de Brewster du verre de silice
14.A.5 - Nature d'une lentille en fonction des rayons de courbure de ses dioptres
14.A.6 - Projection d'une diapositive
14.A.7 - Autocollimation
14.A.8 - Association de deux lentilles
14.A.9 - Un miroir plan comme rétroviseur
14.A.10 - Image dans un miroir convexe
14.A.11 - Se regarder dans un miroir convexe
14.A.12 - Miroir concave
14.A.13 - Petite cuiller
14.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
14.B.1 - Déviation par une lame de verre
14.B.2 - Détermination de l'indice d'un liquide
14.B.3 - Construction de Huygens
14.B.4 - Réexion totale sur un prisme
14.B.5 - Lame à face parallèle
14.B.6 - Arc en ciel
14.B.7 - Grandissement d'un rétroviseur
14.B.8 - Taille des objets observables dans un miroir de rue
14.B.9 - Deux miroirs plans
14.B.10 - Distance minimale objet réel - image réelle avec une lentille convergente
14.B.11 - Netteté d'un cliché photographique
14.B.12 - Un miroir convexe comme rétroviseur
14.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
14.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
14.D.1 - Recherche d'images optiques
14.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
15 Optique ondulatoire 153
15.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
15.A.1 - Intensité résultant de l'éclairage par deux sources en fonction de la distance
15.A.2 - Le pêcheur et le poisson
15.A.3 - Doublet du sodium
15.A.4 - Angle entre deux miroirs de Fresnel
15.A.5 - Interfranges avec des miroirs de Fresnel éclairé par une lampe au mercure
15.A.6 - Brouillage des interférences avec une lampe au sodium
15.A.7 - Déplacement des franges
15.A.8 - Michelson en coin d'air
15.A.9 - Michelson en coin d'air
15.A.10 - Angle maximal d'un coin d'air
15.A.11 - Passage du coin d'air aux miroirs parallèles
15.A.12 - Largeur d'un faisceau laser
15.A.13 - Les phares de voiture la nuit
15.A.14 - Brouillard
15.A.15 - Positions des ordres d'un réseau
15.A.16 - Détermination d'une raie inconnue par un réseau
15.A.17 - Réseau eclairé par une lampe à vapeur de mercure
15.A.18 - Réseau eclairé par une lumière blanche
15.A.19 - Réalisation d'un monochromateur
15.2 Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
15.B.1 - Nombre d'anneaux visibles avec le michelson en miroirs parallèles
15.B.2 - Couche anti-reet
15.B.3 - Bulle de savon
15.B.4 - Principe de la spectrométrie par transformation de Fourier
15.B.5 - Limitation du taux de transfert d'une bre optique
15.B.6 - Cohérence temporelle d'une source
15.B.7 - Longueur de cohérence
15.B.8 - Trous d'Young sans diraction
15.B.9 - Création d'un réseau grâce à un interféromètre à division du front d'onde
15.B.10 - Miroir de Loyd
15.B.11 - Miroirs de Fresnel
15.B.12 - Mesure de l'indice d'un gaz
15.B.13 - Séparation d'un doublet par un réseau
15.B.14 - Minimum de déviation pour un réseau
15.B.15 - Recouvrement des ordres
15.B.16 - Doublet du sodium résolu grâce à un réseau
15.B.17 - Apodisation
15.3 Planches d'oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
15.C.1 - Détermination de l'indice optique de l'air grâce au michelson
15.C.2 - Principe d'un ltre interférentiel
15.C.3 - Radiotélescope à proximité d'un lac
15.C.4 - Interféromètre à cône de verre
15.C.5 - Trous d'Young
15.C.6 - Limitation de la détection d'une étoile par la diraction
15.4 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
15.D.1 - Diraction d'ensembles de pupilles simples
15.5 Exercices maple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Première partie
Mécanique
15
Chapitre 1
avec k > 0.
1) Travail :
Calculer les travaux de la force F~ lorsque le point M se déplace du point A(−a, 0) au point D(+a, 0)
1.a) W1, pour un trajet le long de l'axe (Ox) ;
1.b) W2, pour un trajet le long d'un rectangle ABCD où les coordonnées dans le repère cartésien sont B(−a, b)
et C(+a, b) .
2) Energie potentielle :
2.a) Montrer que la force F~ dérive d'une énergie potentielle Ep(x, y) qu'on déterminera.
2.b) Qu'est-ce que cela a comme conséquence pour W1 et W2 ?
3) Positions d'équilibre :
On se place dans le cas où F~ est la seule action mécanique s'exerçant sur M .
3.a) Calculer les dérivées premières de Ep.
3.b) Existe-t-il des positions d'équilibre ?
3.c) Calculer les dérivées secondes de Ep.
3.d) S'agit-il d'équilibre(s) stable(s) ?
1.A.7 - Trajectoire du premier satellite articiel 3/2
Dans le référentiel géocentrique Rg qu'on supposera galiléen, le premier satellite articiel, qu'on assimilera à un
point matériel, de masse m, décrivait une trajectoire elliptique autour de O, centre de la Terre, de rayon RT = 6400km.
Il avait son apogée à une altitude hA = 327km et son périgée à une altitude hP = 180km.
1) Déterminer le demi grand axe a.
2) Déterminer c = F2F , la demi distance entre les deux foyers.
0
1.2 Entraînement
où (Ox) est un axe horizontal et (Oy) un axe vertical orienté vars le haut.
On admet que l'action de l'eau se limite à une force de frottements f~f = −λ.~v où λ > 0.
1) Vitesse :
1.a) Exprimer la vitesse ~v de la balle de golf dans le repère cartésien.
1.b) Montrer que la vitesse tend vers une valeur limite vlim que l'on exprimera.
2) Trajectoire :
2.a) Exprimer la position OM ~ de la balle de golf dans le repère cartésien.
2.b) Montrer que la trajectoire de la balle admet une asymptote dont on donnera l'équation dans le repère
cartésien.
1.B.7 - Saut à ski 5/2
On s'intéresse à un skieur assimilé à un point matériel (noté M ) qui fait un saut : il quitte le tremplin T (qui
se trouve à la verticale du centre du repère O : OT ~ = h.~uy ) avec une vitesse initiale ~v0 qui fait un angle α avec
l'horizontale ~ux .
La résistance de l'air est négligée : la seule force qui s'exerce sur le skieur durant le saut est alors son propre poids.
1) Déterminer x(t) et y(t).
2) Montrer que la trajectoire est parabolique : on donnera y = f (x).
3) Exprimer la distance d = OS si S estπ le point où le −2skieur touche le sol (Ox).
4) A.N : v0 = 90km/h, h = 8, 0m, α = 4 , g = 9.81m.s . Calculer d.
1.B.8 - Le pendule du professeur Tournesol 5/2
On s'intéresse à un pendule OM constitué d'un l de masse négligeable de longueur d, d'une masse ponctuelle m
en M et xé en O (centre d'un repère cylindrique d'axe (Oz) orienté vers le bas). Le pendule est dans le champ de
pesanteur ~g et on appelle T~ la tension appliquée par le l sur M .
1) Projeter le principe fondamental de la dynamique appliqué au point M sur les trois axes du repère cylindrique.
On lance le pendule avec une vitesse initiale ~v0 de telle sorte qu'il décrive des cercles horizontaux à vitesse angulaire
θ̇ constante.
2) Montrer qu'il est possible que le pendule décrive eectivement des cercles horizontaux à vitesse angulaire θ̇
constante.
3) Exprimer alors ~v0 dans le repère cylindrique en fonction de g, d et α.
1.B.9 - Interaction de deux particules chargées 5/2
On s'intéresse à un problème à une dimension (Ox). On xe en l'origine O une particule de charge électrique e.
On s'intéresse au mouvement d'une autre particule de charge q, de masse m, initialement en A d'abscisse a > 0 et de
vitesse initiale v0 .
1) Particules de charges opposées :
On suppose que q = −e.
Quelle vitesse minimale (vitesse de libération vl ) doit-on communiquer à la particule de charge q pour qu'elle
échappe à l'attraction de la particule placée en O ?
2) Particules de charges de même signe :
On suppose que q = +e et ~v0 = −v0 .~ux .
2.a) Montrer que cette particule ne peut pas atteindre O.
2.b) Calculer la distance minimale d'approche dmin.
1.B.10 - Lancement d'un pendule 5/2
On s'intéresse à un pendule OM constitué d'un l de masse négligeable de longueur d, d'une masse ponctuelle m
en M et xé en O (centre d'un repère d'axe (Oz) orienté vers le haut). Le pendule est dans le champ de pesanteur ~g.
On lance le pendule avec une vitesse initiale ~v0 orthogonale à ~uz .
1) Altitude maximale :
1.a) Calculer zmax, l'altitude où le point M a une vitesse nulle, si l'on fait abstraction du l.
1.b) Dans quel domaine varie z ?
1.c) Ré-exprimer zmax en prenant en compte cette dernière contrainte selon la valeur de v0.
2) Mouvements du pendule :
2.a) Montrer que si v0 > v1 que l'on déterminera, le pendule fait un tour complet autour de O, le l restant
tendu.
2.b) Montrer que si v0 < v2 que l'on déterminera, le pendule oscille, le l restant tendu.
2.c) Que se passe-t-il si v0 ∈ ]v2; v1[ ?
1.B.11 - Mouvement d'une bille sur un ballon 5/2
On s'intéresse à une bille qu'on assimile à un point matériel M de masse m et à un ballon xe dans le référentiel
du sol R qu'on assimile, lui, à une sphère de rayon r, de centre O, le centre du repère d'axe (Oy) vertical orienté vers
le haut.
La bille est lâchée à l'instant initial avec une vitesse initiale ~v0 = v0 .~ux sur le sommet S du ballon.
1) Dans un premier temps, la bille reste en contact avec le ballon : elle glisse sans frottement. On repère par
~ ) la position de M sur le ballon.
θ = (~ux , OM
Déterminer la réaction N~ de la sphère sur la bille en fonction de θ, g (l'accélération de la pesanteur), m et r.
2) La bille décolle du ballon.
2.a) Donner la valeur θmax de θ pour laquelle il y a décollage de la bille.
2.b) A partir de quelle vitesse vmin de v0 la bille décolle-t-elle dès le début ?
2.c) Si v0 = 0, déterminer θmax en degrés.
1.B.12 - L'enfant sur un toboggan 5/2
On étudie dans le référentiel terrestre galiléen le mouvement d'un enfant assimilé à un point matériel M de masse
m, qui glisse sur un toboggan, décrivant une trajectoire circulaire de rayon r = 1, 5m, de centre O. On se place dans
un repère (Oxyz), le vecteur ~uy étant vertical, dirigé vers le haut (l'accélération de la pesanteur est g = 9.81m.s−2 ).
La position de M est repérée sur le cercle par l'angle θ = (~ux , OM
~ ).
L'enfant passe de la position initiale θi = −15◦ où il possède une vitesse nulle jusqu'à la position θf = −90◦ où il
quitte le toboggan. On néglige tous les frottements.
1) Moment cinétique :
1.a) Exprimer le moment cinétique ~σO de M en O.
1.b) En déduire l'équation diérentielle suivie par θ.
2) Energie mécanique :
2.a) Exprimer l'énergie mécanique Em.
2.b) Retrouver l'équation diérentielle suivie par θ.
2.c) En déduire l'expression de la norme v de la vitesse de M en fonction de θ.
2.d) Calculer la vitesse maximale vmax atteinte par l'enfant. Application numérique.
1.B.13 - Utilisation d'un portrait de phase 5/2
1) Etude théorique :
On s'intéresse à un ressort de longueur à vide l0 et de raideur k placé horizontalement. Son extrémité gauche est
xe (en O, centre du repère d'axe (Ox) orienté vers la droite) dans le référentiel du sol considéré galiléen, et l'extrémité
droite est liée à un point matériel M de masse m, astreint par une tige à se déplacer sans frottement suivant l'axe
(Ox), et qui subit une force de frottement uide f~ = −λ.~v , où ~v est sa vitesse et λ > 0, une constante.
1.a) Ecrire l'équation diérentielle suivie par l'élongation x, du ressort.
1.b) Exprimer la pulsation propre ω0 de l'oscillateur en fonction de k et m.
1.c) Exprimer le facteur de qualité Q de l'oscillateur en fonction de λ et m.
2) Etude pratique :
On donne sur la gure 1.1 le portrait de phase (x(t), ẋ(t)) de l'oscillateur.
Déterminer par lecture graphique :
0.2
0.1
-0.1
-0.2
-0.3
gauche est xe (en O, centre du repère d'axe (Ox) orienté vers la droite) dans le référentiel du sol considéré galiléen, et
l'extrémité droite est liée à un point matériel M de masse m = 130g, astreint par une tige à se déplacer sans frottement
suivant l'axe (Ox), et qui subit une force de frottement uide f~ = λ.~v, où ~v est sa vitesse et λ = 1, 2N.m−1 .s, une
constante.
1.a) Ecrire l'équation diérentielle suivie par l'élongation l = x − l0, où x est l'absisse du point M .
1.b) Exprimer la pulsation propre ω0 de l'oscillateur en fonction de k et m. Application numérique.
1.c) Exprimer le facteur de qualité Q de l'oscillateur en fonction de λ et m. Application numérique.
2) Solution de l'équation diérentielle :
l(t) = l0 .e− .cos(ω.t + ϕ) est solution de l'équation diérentielle.
t
τ
Méthode:
• Moment cinétique et constante des aires
En appliquant le théorème du moment cinétique montrer que :
• la trajectoire est plane ;
• la norme de la vitesse aréolaire, est une constante : dA
dt = 2 = cste.
C
(Il sera utile, par la suite de donner l'expression de C , appelée constante des aires, en fonction de r, θ et µ. )
• Trajectoire conique
On peut utiliser trois méthodes diérentes pour montrer que la trajectoire est une conique, d'équation :
p
r (θ) =
1 − e. cos θ
• Méthode du vecteur excentricité
On pose le vecteur excentricité : ~e = ~uθ − µCk ~v.
• Montrer que ~e est une constante du mouvement.
• En formant le produit scalaire ~e.~uθ , montrer que la trajectoire est une conique.
• Méthode de l'intégrale première de Runge-Lenz (ou de Laplace)
On pose le vecteur de Runge-Lenz : A~ = k1 ~v ∧ ~σ0 − ~ur .
• Montrer que A~ est une constante du mouvement.
• En formant le produit scalaire A.~
~ r, montrer que la trajectoire de la particule est une conique.
• NB : on peut montrer que A⊥~ ~ e et ~e2 = A
~2.
(ξ + ξ”) = cste
• Interpréter cela :
• en remarquant que Ecr ≥ 0 ;
• en traçant la courbe Epef f (r).
• Nature de la conique
• Montrer que ~e2 − 1 est proportionnel à l'énergie de la particule.
• Discuter de la nature de la trajectoire en fonction de la valeur de l'excentricité dont les cas généraux sont :
• |~e| < 1 : ellipse de foyer O ;
• |~e| = 1 : parabole ;
• |~e| > 1 : hyperbole ;
et un cas particulier :
• |~e| = 0 : cercle de centre O.
• Cas de l'ellipse
• Utiliser l'aire de l'ellipse A = π.a.b avec b2 = p.a (p est le paramètre de l'ellipse), pour calculer la période T à
partir de la vitesse aréolaire.
• En déduire la loi Ta = cste.
2
3
• Vitesse de libération
On cherche la vitesse vl telle que le système devienne diusif, c'est à dire Em = 0.
1.D.2 - Relaxation d'un oscillateur TD
On s'intéresse à un oscillateur (mécanique, par exemple), dont la position x est régie par l'équation diérentielle :
ω0 fx
ẍ + ẋ + ω02 .x =
Q m
avec :
• ω0 , la pulsation propre de l'oscillateur (en rad.s−1 ) ;
• Q, le facteur de qualité de l'oscillateur (sans unités) ;
• fx , la projection de la force (m est la masse).
Dès que t > 0, on n'impose plus aucune force volontaire sur l'oscillateur (l'opérateur le laisse évoluer librement).
Etudier la relaxation de l'oscillateur. Montrer en particulier que, selon la valeur de Q, il existe trois régimes :
1. Relaxation apériodique
(a) Dans le cas des frottements forts, donner les lois suivies par la relaxation apériodique.
(b) Estimer la durée du régime transitoire, en exprimant le temps de relaxation τ .
(c) Applications numériques pour Q = 0, 1 et 2.π ω = 1s. Tracer le graphe de x(t) suivant diverses conditions
initiales (allongement sans vitesse initiale, sans allongement mais avec vitesse initiale, avec allongement et
0
vitesse initiale).
2. Relaxation pseudo - périodique
(a) Dans le cas des frottements faibles, donner les lois suivies par la relaxation pseudo - périodique.
(b) Estimer la durée du régime transitoire τ .
(c) Exprimer la pulsation d'oscillation ω en fonction de ω0 et Q.
(d) Applications numériques pour Q = 10, 2.π ω = 1s, et les conditions initiales x (t = 0 ) = 1m et ẋ (t = 0 ) =
− −
Ce sont donc les caractéristiques de l'oscillateur (son facteur de qualité Q) qui décident de la nature de la relaxation
(apériodique, pseudo-périodique ou critique).
• Conditions initiales
Pour déterminer parfaitement la solution de l'équation diérentielle, il faut connaître les constantes réelles A et B .
Or, il y a continuité de la position et de la vitesse à t = 0 : x (t = 0+ ) = x (t = 0− ) et ẋ (t = 0+ ) = vx (t = 0− ).
Ceci est assuré par la continuité de l'énergie (potentielle Ep = 21 k.x2 pour x, et cinétique Ec = 12 m.v2 pour v).
Les conditions initiales permettent donc de déterminer les constantes.
1.D.3 - Résonance d'un oscillateur TD
On s'intéresse à un oscillateur (mécanique, par exemple), dont la position x est régie par l'équation diérentielle :
ω0 fx
ẍ + ẋ + ω02 .x =
Q m
avec :
• ω0 , la pulsation propre de l'oscillateur (en rad.s−1 ) ;
• Q, le facteur de qualité de l'oscillateur (sans unités) ;
• fx , la projection de la force (m est la masse).
L'oscillateur est en régime permanent excité de façon sinusoïdale, à la pulsation ω.
1. Résonance en vitesse
(a) Etudier l'amplitude de la vitesse v0 , en fonction de ω. Montrer en particulier que cette fonction admet
toujours un maximum, et qu'il se trouve toujours en ω0 . Tracer son allure.
(b) Etudier l'acuité de la résonance : exprimer pour cela la largeur du pic ∆ω = |ω2 − ω1 |, pulsations telles
que : v0 (ω1 ) = v0 (ω2 ) = v √(ω2 ) .
0 0
Le régime est permanent : après un temps de l'ordre de quelques τ , le régime transitoire est terminé car la solution
générale de l'équation diérentielle sans second membre est nulle xgenerale (t τ ) = 0 ;
• Passage aux grandeurs complexes
Puisque l'équation diérentielle à résoudre est linéaire, elle est vériée par les grandeurs complexes associées.
Ainsi, l'excitation est : m cos (ω.t) = Re m .e , la position : x (t) = Re (x̃ (t)) avec x̃ (t) = x0 .ej.ϕ .ej.ω.t .
f0 f 0 j.ω.t
Or la dérivation temporelle de ces grandeurs complexes est très simple : x̃˙ (t) = j.ω.x̃ (t) et x̃¨ (t) = (j.ω)2 .x̃ (t) =
−ω 2 .x̃ (t).
L'équation diérentielle à résoudre devient donc :
˜ + ω0 ẋ
ẍ ˜ + ω02 .x̃ = f0 .ej.ω.t
Q m
soit : −ω2 + ωQ j.ω + ω02 .x0 .ej.ϕ .ej.ω.t = fm .ej.ω.t . Grâce à l'utilisation des complexes, la variation temporelle
0 0
• Montrer que la projection horizontale de la force d'inertie de Coriolis tend à dévier le point matériel
vers la
droite si l'on est dans l'hémisphère nord (λ > 0) : fiC// .~v = 0 ⇒ fiC// ⊥~v et fiC// ∧ ~v = + fiC// . f~iC ~uz .
~ ~ ~ ~
Mécanique du solide
qui tournent d'un angle θ par rapport à l'axe AA0 horizontal, ainsi que d'un siège assimilé à une tige BB 0 de masse
m.
On donne le moment d'inertie d'une tige homogène de masse m et de longueur 2.b par rapport à sa médiatrice :
J = 31 m.b2 .
1) Calculer l'énergie cinétique du siège BB0.
2) Calculer l'énergie cinétique de la tige AB.
3) En déduire l'énergie cinétique totale de la balançoire.
2.A.3 - Eléments cinétiques d'un cerceau 3/2
Un cerceau homogène de centre O, d'axe (Oz) de masse m et de rayon r tourne à vitesse constante θ̇ autour de
son axe qui reste xe dans le référentiel R.
1) Calculer le moment cinétique en O du cerceau dans R.
2) Calculer l'énergie cinétique du cerceau dans R.
2.A.4 - Eléments cinétiques des boucles d'oreilles de Chloé 3/2
Chloé possède des boucles d'oreilles. Chaque pendentif, acroché à l'oreille en O est constitué de deux boules
identiques, assimilables à deux points matériels A et B de masse m, xées aux deux extrémités d'une barre AB de
masse négligeable et de longueur l. Cette barre, astreinte à rester dans le plan (xOy), est articulée en G, milieu de
[AB] à une tige OG de masse négligeable et de longueur a. Le mouvement est repéré par les angles θ1 = (~ux , OG)
~ et
θ2 = (~uy , GB).
~
1) Calculer directement, pour le pendentif, en fonction de m, a, l, dθdt et dθdt :
1 2
2.a) Exprimer en fonction de m1 et m2 la fraction de cette énergie perdue sous forme d'énergie cinétique de
recul.
2.b) A quelle condition cette perte est-elle faible ?
2.A.9 - Astérix et Cléopâtre 3/2
Obélix pousse à la vitesse v un bloc de pierre (assimilé à un parallélépipède rectangle) sur des rondins de bois
(assimilés à des cylindres de rayon R) qui ne glissent ni sur le sol, ni sur la pierre.
1) Quelle est la vitesse du centre de gravité des rondins, vO ?
2) Quelle est leur vitesse angulaire Ω ?
2.A.10 - Principe du diérentiel 3/2
On va donner le principe d'un diérentiel de voiture, qui permet, dans un virage, aux deux roues motrices de
tourner à des vitesses diérentes.
Un cylindre creux, d'axe Oz, de rayon R2 , tourne à la vitesse angulaire ω2 d'une roue et un cylindre coaxial, de
rayon R1 , à la vitesse angulaire ω1 de l'autre.
On supposera R1 < R2 .
La synchonisation entre les deux roues se fait par l'intermédiaire d'un troisième cylindre de diamètre R2 − R1 ,
tangent aux deux précedents : il est inclu dans le cylindre de rayon R2 et roule sans glisser (en fait il s'agit de roues
dentées).
1) Ecrire les deux conditions de non glissement dans le repère cylindrique d'axe (Oz).
2) En déduire, en fonction de R2, ω2, R1 et ω1 :
2.a) la vitesse angulaire ω3 du cylindre de rayon R3 = R −R ; 2 1
l'intensité de la pesanteur.
3.b) Conclure : quelle sphère descendra le plus rapidement la pente ?
2.A.12 - Le seau qui plonge dans le puits 3/2
Un treuil est constitué d'un cylindre de révolution de rayon R et de moment d'inertie J par rapport à son axe
horizontal ∆, par rapport auquel il peut tourner sans frottement. Une chaîne, dont on négligera l'épaisseur et la masse,
est enroulée sur le cylindre et retient un seau de masse M .
1) Déterminer la projection az suivant la verticale ascendante de l'accélération du seau si le système est laissé à
lui-même.
2.A.13 - Le patineur 3/2
On s'intéresse à un patineur de masse volumique µ = 1kg/L de masse M = 70kg. On négligera tout frottement.
1) Dans un premier temps, le patineur tient ses bras le long de son corps, il tourne à la vitesse angulaire ω autour
de son axe (vertical). On peut l'assimiler à un cylindre de hauteur h = 1, 70m et de rayon R.
1.a) Calculer le rayon r.
1.b) En déduire le moment d'inertie du patineur par rapport à son axe J .
2) Dans un second temps, le patineur éloigne ses bras (assimilés à des cylindres de rayon R1 = 5, 0cm, de longueur
h
) perpendiculairement à son corps, sa vitesse angulaire est ω0 .
2.a) Calculer la masse m1 et le moment d'inertie J1 des deux bras du patineur par rapport à son axe.
2
2.b) Calculer la masse m2, le rayon R2 et le moment d'inertie J2 du tronc du patineur par rapport à son axe.
2.c) En déduire le moment d'inertie J 0 total du patineur par rapport à son axe.
3) Exprimer le rapport ωω .
0
2.a) Reprendre l'étude du mouvement en établissant l'équation diérentielle dénie par la fonction ε(t) telle
que : ω(t) = ω0 [1 + ε(t)].
Au bout d'un temps susant, ε(t) est une fonction sinusoïdale de pulsation Ω que l'on cherchera sous la forme :
ε(t) = α. cos (Ω.t − ψ).
2.b) Déterminer les constantes α
2.c) et ψ en fonction des données η, Ω et τ .
3) Rôle d'un volant.
A l'aide des expressions précédentes, expliquer pourquoi, de façon à régulariser le fonctionnement d'une machine
tournante, on adjoint aux parties tournantes un anneau massif et de grand rayon appelé volant.
2.B.11 - Nécessité de l'équilibrage statique 5/2
Un disque de centre O, d'axe (Oz) vertical, de centre de masse G (tel que OG = 0, 5mm), de masse M = 10kg
tourne uniformément autour de son axe à la pulsation ω = 4000tours/min dans le référentiel du sol R.
Le support xe dans R exerce des forces respectivement notées F~1 et F~2 respectivement en O1 et O2 , deux points de
xation situés sous O, tels que O1 O = 10cm et O2 O = 50cm. Le champ de pesanteur est ~g = −g~uz avec g = 9, 81m.s−2 .
On utilisera le repère (~ur , ~uθ , ~uz ) tel ~ur , où ~ur = OG
~
OG
.
1) Appliquer au système décrit le théorème de la résultante cinétique. Le projeter dans le repère cylindrique
(~ur , ~uθ , ~uz ).
2) Lui appliquer le théorème du moment cinétique en O. Le projeter dans le repère cylindrique (~ur , ~uθ , ~uz ).
3) En déduire les valeurs numériques des projections horizontales des forces F~1 et F~2. Les comparer au poids du
disque. Conclusion ?
cylindre de rayon R d'axe horizontal et on la lâche d'un angle ϕ = ϕ0 (cf. gure 2.3).
5
Méthode:
• Montrer que O est xe dans le référentiel barycentrique R∗ et que ce référentiel est galiléen. La suite de l'étude se
fera dans le référentiel R∗ .
• Montrer que les trajectoires respectives de M1 et de M2 sont homothétiques de celle d'un point M situé en OM ~ = ~r.
Exprimer les vitesses respectives de M1 et de M2 en fonction de ~v = dt .
~
dr
43
1) Déterminer :
1.a) la vitesse d'une particule de uide en formalisme lagrangien ;
1.b) le champ de vitesse en formalisme eulérien.
2) Déterminer l'accélération d'une particule de uide :
2.a) en passant par le formalisme lagrangien ;
2.b) en passant par le formalisme eulérien.
3.A.5 - Diérence entre lignes de courant et trajectoires 3/2
Soit un champ des vitesses, avec un axe (Oz) vertical et orienté vers le haut, déni par
~v (~r, t) = u0 .~ux + (v0 − g.t) .~uz
3.2 Entraînement
1) Déterminer les constantes A et B en écrivant la continuité des vitesses du uide et des cylindres en R1 et R2.
2) Que se passe-t-il dans le cas où Ω1 = Ω2 = Ω ?
3) Déterminer l'accélération d'une particule de uide.
3.B.6 - Fonction de courant d'un écoulement plan incompressible 5/2
1) Montrer qu'à tout écoulement plan incompressible déni en coordonnées cartésiennes par ~v(~r, t) = vx.~ux +vy .~uy ,
il est possible d'associer une fonction scalaire ψ (fonction courant) telle que :
(
vx = ∂ψ
∂y
vy = − ∂ψ
∂x
S.
La pression dans le tuyau est P1 = 10bar et le jet sort dans l'atmosphère à la pression P0 = 1bar. L'embout fait
un angle droit avec la partie antérieure du tuyau.
La vitesse du jet sera supposée très grande devant la vitesse du uide dans le tuyau.
1) L'eau étant assimilée à un uide partait, calculer le débit massique Dm
2) Calculer Fy , la composante parallèle au jet de la force F~ exercée par la personne qui tient la lance.
3.B.13 - Tourniquet d'arrosage 5/2
Un tourniquet d'arrosage est constitué d'un tube vertical d'axe (Oz), et d'un tube horizontal constitué de deux
bras de longueur a, terminés par des embouts dont la section terminale est S , qui font un angle α avec la direction
orthoradiale.
Le tube horizontal peut tourner autour de l'axe xe (Oz). On néglige l'épaisseur des tubes, et on suppose les
écoulements unidimensionnels. Le moment d'inertie du tourniquet et de l'eau qu'il contient est J , et, lorsqu'il tourne
à la vitesse angulaire ω, il est soumis à un couple résistant constant de valeur absolue Γ. Le débit massique d'eau est
Dm .
1) Établir l'équation diérentielle en ω(t).
2) Calculer ωp, valeur de ω en régime permanent.
3) ω(t = 0) étant nul à l'instant initial, étudier le régime transitoire.
3.3 Planches d'oral
5) Ecoulement dans un évier : superposition d'un puits en O et un vortex de centre O, de sorte que ~v =
−D v
~
u + C
~
u ∀ r .
6) Ecoulement
2.π.r r 2.π.r θ
au voisinage d'une source ponctuelle proche d'un mur : superposition de deux sources ponctuelles
de même débit volumique : A(−a, 0, 0) et A0 (+a, 0, 0), symétrique de A par rapport au mur.
7) Ecoulement autour d'un cylindre xe : superposition courant uniforme - dipôle, de sorte que ~v = v0 . cos θ. 1 − ar .~ur −
2
2
v0 . sin θ. 1 + ar .~uθ .
2
2
• calculer le potentiel φ ;
• en déduire la forme des lignes iso-potentielles ;
• vérier que div (~v) = 0 ;
• calculer la fonction courant ψ ;
• en déduire la forme des lignes de courant.
Méthode:
Les écoulements permanents, plans, potentiels et incompressibles permettent de décrire ecacement un grand
nombre d'écoulements réels. On pourra les caractériser par :
• le champ de vitesse ~v ;
• le potentiel des vitesses φ tel que ~v = grad (φ) ;
−−→
Méthode:
On s'intéresse à système ouvert de volume V délimité par une surface fermée Σ. Cette surface fermée est composée
de :
• la surface S délimitée par les bords de l'écoulement ;
• la surface Se à travers laquelle entre le uide ;
• la surface Ss à travers laquelle sort le uide.
Σ est xe dans le référentiel d'étude au cours du temps.
A la date t, un système fermé est composé du uide dans le volume V . Il coïncide alors avec le système ouvert
précédemment déni.
Plus tard, à la date t + dt, ce système fermé s'est déplacé (cf. gure ??) :
• à travers la surface Se est passée une masse δme de uide ;
• à travers la surface Ss est passée une masse δms de uide.
Soit une grandeur extensive dénie pour le système ouvert
ZZZ
G= g.d3 m
V
2) A l'entrée de la tuyère (en x5 = 0), la surface est S0 = 1m2, la vitesse est c0 = 100m.s−1, la température est
T0 = 300K et la pression P0 = 5.10 P a. Calculer v0 , le débit massique à l'entrée et cson (on prendra T = T0 ).
3) On va supposer que la vitesse varie linéairement dans la tuyère : c = a.x + c0. On prendra par exemple
a = 1kHz . Dénir dans le programme les fonctions :
• r(x) grâce à la symétrie de révolution de la tuyère ;
• v(x) grâce à la conservation du débit ;
• P (x) grâce à la loi de Laplace ;
• T (x) grâce à la loi des gaz parfaits ;
• et enn D(x), le débit massique.
4) A la sortie de la tuyère (dans l'atmosphère), la pression est Patm. Trouver numériquement pour quelle position
xf in cette sortie a lieu.
5) Tracer alors les graphes (pour x ∈ [0, xf in]) de c(x), v(x), P (x), T (x) et la forme de la tuyère. Vérier que le
débit se conserve bien.
Deuxième partie
Thermodynamique
53
Chapitre 4
Transformations thermodynamiques
55
1) On le suppose à l'équilibre thermodynamique à la température T = 298, 15K et à la pression p = 1, 0bar.
1.a) Calculer nv , la densité volumique de particules.
1.b) Donner la vitesse quadratique moyenne vq de ses particules.
2) On augmente la pression de 10%. En déduire la variation relative de la vitesse quadratique moyenne.
4.A.7 - Énergie et vitesse dans un tube néon 3/2
Un tube de longueur L = 1, 0m et de section s = 80mm2 contient du néon (masse molaire MN e = 20g.mol−1 ),
sous une pression p = 1, 0kP a, à la température T = 300K .
1) Calculer la masse du néon contenu dans le tube, l'énergie interne et la vitesse quadratique moyenne du gaz.
2) On ajoute dans le tube 0, 40mg d'hélium (masse molaire MHe = 4, 0g.mol−1). Quelles sont la pression partielle
de ce gaz et la vitesse quadratique moyenne de ses molécules ? Calculer la pression totale et l'énergie interne totale.
3) On diminue le volume de l'enceinte de 2, 0% de façon isotherme. Calculer les nouvelles valeurs de la pression,
de l'énergie interne et des vitesses quadratiques.
4.A.8 - Coecients thermoélastiques d'un gaz réel 3/2
On considère un gaz réel aux basses pressions obéissant à l'équation d'état P.Vm = R.T + b.P , où Vm est son
volume molaire, P sa pression, T sa tempéraure, et R et b deux constantes positives. Calculer les coecients :
1) α ;
2) β ;
3) χT .
4.A.9 - Baromètres 3/2
On prendra Patm = 1, 013.10 P a pour la pression atmosphérique et
5
g = 9, 81m.s −2
pour l'accélération de la
pesanteur.
1) Quelle est la hauteur indiquée par un baromètre
1.a) à eau (de masse volumique µ1 = 1, 0kg/L) ?
1.b) à mercure (de masse volumique µ2 = 13, 6kg/L) ?
4.A.10 - Expérience de Pascal à la tour Saint Jacques 3/2
Pascal a mesuré la pression atmosphérique en bas et en haut de la tour Saint Jacques de la boucherie, au Châtelet,
à Paris. Déterminer la diérence de pression ∆P attendue, en mmHg.
On prendra :
• pour la diérence d'altitude h = 52m ;
• pour la masse molaire de l'air : M = 29g.mol−1 ;
• pour la température T = 285K ;
• pour l'accélération de la pesanteur g = 9, 81m.s−1 ;
• pour la pression atmosphérique P0 = 760mmHg .
4.2 Entraînement
où Vm est son volume molaire, P sa pression, T sa température, et enn a, b et R des constantes positives.
1) Déterminer, en fonction de T , Vm, a, b et R les coecients :
1.a) α
1.b) et β .
2) Etablir leurs expressions lorsque le volume tend vers l'inni.
4.B.6 - Détermination d'une équation d'état à partir des coecients thermoélastiques 5/2
On s'intéresse à un uide de température T et de pression P . Déterminer son équation d'état si :
1) α = T1 et β = T1 ;
2) α = T1 et β = P.V
a.T , a étant une constante ;
2
4) α = a.T +b.Pa
et χT = P1 − a.T +b.P
b
, a et b étant des constantes que l'on déterminera par la condition : à
T = 300K et P = 1, 013bar, 1mol de uide occupe un volume de 20L.
4.B.7 - Détermination de l'équation d'état d'un gaz à partir de la diérentielle de sa pression 5/2
Déterminer l'équation d'état d'un gaz dont la diérentielle de la pression peut être mise sous la forme :
n.R.T 2.V0 n.R V0
dP = − 1+ .dV + 1+ .dT
V2 V V V
n étant la quantité de matière (en mol), T la température, P la pression, V le volume, V0 et R des constantes positives.
4.B.8 - Modélisation de Van der Waals de la vapeur d'eau 5/2
Le tableau 4.1 donne quelques caractéristiques thermodynamiques de la vapeur d'eau à la température θ = 500C
(Vm est le volume molaire et Um l'énergie interne molaire) pour diérentes valeurs de la pression P . On donne en
outre la constante des gaz parfaits R = 8, 314J.K −1 .mol−1 .
P (en bar) 1 10 20 40 70 100
Vm (en m3 .mol−1 ) 6, 43.10−2 6, 37.10−3 3, 17.10−3 1, 56.10−3 8, 68.10−4 5, 90.10−4
Um (en kJ.mol−1 ) 56, 33 56, 23 56, 08 55, 77 55, 47 54, 78
1) Justier sans calcul que la vapeur d'eau ne se comporte pas comme un gaz parfait.
2) On se propose d'adopter le modèle de Van der Waals pour lequel on a : P + Va (Vm − b) = R.T et Um =
UGP − Va .
2
2.a) Calculer le coecient a en utilisant les énergies internes molaires des états à P = 1bar et à P = 100bars.
m
max
assimilé à un point matériel, de masse m = 5, 0kg. A la n de la chute (d'une hauteur de h = 2, 0m), sa vitesse est
vf = 9, 0m.s−1 . Le travail des forces de frottement est W1 = −50J . On suppose que la température ainsi que le volume
du corps restent constante.
1) En déduire la variation d'énergie interne ∆U .
2) Déterminer la variation d'énergie cinétique ∆Ec.
3) Calculer les autres travaux des forces W2.
4) Conclure en déterminant la chaleur Q échangée par ce corps en joules et en calories.
4.B.19 - Energie interne d'un gaz parfait 5/2
On assimilera les gaz suivants à des gaz parfaits.
1) Déterminer l'énergie interne U à 0◦C de m = 1, 0kg d'hélium (de masse molaire M (He) = 4, 0g.mol−1).
2) De même, déterminer l'énergie interne de'un volume V = 1, 0L d'air (composé de 20% de O2 et de 80% de N2)
à la pression P = 1, 0bar.
4.B.20 - Etirement d'un ressort 5/2
On considère un ressort parfaitement élastique de constante de raideur k. Initialement, sa température est Ti et
sa longueur est l0 , la longueur à vide. On va considérer deux transformations qui l'améneront au même état nal, de
longueur lf = l0 + ∆l, et de température Tf = Ti .
1) Lors de la transformation 1, on allonge progressivement le ressort (de façon réversible), et de façon adiabatique.
1.a) Déterminer la variation d'énergie interne ∆U .
1.b) En déduire le travail W1 de l'opérateur.
2) Lors de la transformation 2, on allonge brutalement le ressort, avec une force constante F2.
2.a) Quelle doit être cette force F2 ?
2.b) Calculer le travail W2 de l'opérateur.
2.c) Quelle est la variation d'énergie interne lors de cette transformation ?
2.d) En déduire la chaleur échangée Q2.
4.B.21 - Variation d'entropie d'un solide chaué ou refroidi 5/2
Un solide de capacité thermique C , initialement à la température Ti , est mis en contact thermique avec une source
de chaleur de température invariable Text .
1) Exprimer pour la transformation du solide :
1.a) l'entropie échangée Sech ;
1.b) la variation d'entropie ∆S ;
1.c) l'entropie créée Screee.
2) Vérier le signe de l'entropie créée Screee si la température initiale du solide est très proche de celle de la
source : Text = Ti .(1 + ε) avec ε 1.
4.B.22 - Bilan d'entropie pour un solide métallique chaué 5/2
On s'intéresse à n = 1, 0mol d'un métal solide de capacité thermique molaire égale à 3.R. On négligera la variation
de volume du solide.
1) On place le solide initialement à la température ambiante Ta = 300K dans de l'eau bouillante (à la température
Te = 373K ). Eectuer le bilan entropique : on déterminera pour le solide
1.a) la variation d'entropie ∆S ;
1.b) l'entropie échangée Sech ;
1.c) l'entropie créée Screee.
2) On sort maintenant le solide de l'eau bouillante, et on le laisse se refroidir au contact de l'air ambiant à
Ta = 300K . Eectuer le bilan entropique : on déterminera pour le solide
2.a) la variation d'entropie ∆S ;
2.b) l'entropie échangée Sech ;
2.c) l'entropie créée Screee.
3) Le second principe est-il vérié lors des deux transformations ?
4.B.23 - Bilan d'entropie pour une résistance électrique 5/2
Un courant électrique de I = 1, 0A circule dans un conducteur ohmique, de résistance R = 30Ω pendant ∆T = 100
qui plonge dans de l'eau bouillante (à la température T0 = 373K ).
La température du résistor passe de la valeur initiale Ti = 373K à la valeur nale Tf = 400K . La capacité
thermique du résistor est de C = 45J.K −1 .
1) Eectuer le bilan entropique : on déterminera pour le résistor
1.a) la variation d'entropie ∆S ;
1.b) l'entropie échangée Sech ;
1.c) l'entropie créée Screee.
4.B.24 - Interprétation statistique de l'entropie dans le cas d'un système à deux niveaux 5/2
Soit un système constitué de N particules en équilibre à la température T et dont chacune peut avoir deux valeurs
d'énergie E1 ou E2 , avec E2 > E1 (système à deux niveaux). Soit N1 le nombre de particules d'énergie E1 et N2 le
nombre de particules d'énergie E2 .
Nous supposons que la répartition sur les niveaux d'énergie suit la loi statistique de Boltzmann : NN = −e− .
∆E
2 kB .T
∆E = E2 − E1 .
2) Exprimer l'entropie du système S en fonction de kB , N et N1 en admettant l'expression de la formule de
Stirling pour n grand : ln(n!) ≈ n. ln n. Exprimer alors la diérentielle de l'entropie dS en fonction de ∆E , dN1 et
T.
3) Montrer que l'on retrouve l'identité thermodynamique.
4.B.25 - Expression de l'équation d'état à partir de l'énergie interne et de l'entropie 5/2
On considère n moles d'un gaz dont l'énergie interne U et l'entropie S s'expriment en fonction de la température
T et du volume V sous la forme :
2
U (T, V ) = U0 + n.C0 .T − n.R.b TV
S (T, V ) = S0 + n.C0 . ln T + nR ln V − 2.n.R.b VT
1.a) de la quantité de chaleur Q1 reçue par le système au cours d'un cycle moteur réversible ;
1
1.b) de la quantité de chaleur Q2 cédée par le système au cours d'un cycle moteur réversible ;
1.c) du rendement thermodynamique η de ce cycle.
2) Comparaison avec le cycle de Carnot :
2.a) Quelle est l'expression du rendement du cycle de Carnot réversible η0 correspondant (c'est à dire utilisant
des sources dont les températures sont égales aux températures extrêmes précédentes) ?
2.b) Comparer les deux rendements et montrer que le sens de l'inégalité est indépendant des valeurs numériques
des paramètres.
4.B.28 - Moteur et pompe à chaleur utilisés pour un chaue-eau 5/2
Pour maintenir la température d'un chaue-eau à Tc = 333K on utilise les deux sources de chaleurs qui se trouvent
à proximité de l'habitation : l'air extérieur à Ta = 310K et l'eau d'une rivière à Tr = 285K .
Un moteur ditherme réversible fonctionnant entre l'air extérieur et la rivière, fournit le travail nécessaire à une
pompe à chaleur réversible ditherme fonctionnant entre le chaue-eau et la rivière.
1) Exprimer le rendement ηm du moteur en fonction de Ta, Tc et Tr .
2) Exprimer de même le rendement ηpac de la pompe à chaleur.
3) Déterminer le rendement η du dispositif global, déni comme le rapport de la chaleur donnée au chaue-eau à
la chaleur prélevée à l'air.
4.B.29 - Climatiseur 5/2
Un local, de capacité thermique à pression constante Cp = 4.10 kJ.K , est initialement à la température de l'air
3 −1
extérieur Text = 305K . Un climatiseur, qui fonctionne de façon cyclique réversible ditherme (entre l'air extérieur et le
local), ramène la température du local à Tf = 293K en une heure.
1) Quel est le rendement η de ce climatiseur si le local est à la température T ?
2) Exprimer la chaleur totale Ql échangée par le climatiseur avec le local pendant la transformation.
3) Exprimer le travail total W échangé par le climatiseur pendant la transformation.
4) Quelle puissance électrique moyenne < P > a dû recevoir ce climatiseur ?
4.3 Planches d'oral
3) Calculer VL en fonction de VA et de γ . v
• Entropie créée :
∆S = Screee + Sech permet d'en déduire Screee .
Attention : Screee ≥ 0 !
4.D.2 - Moteurs à combustion interne TD
On s'intéresse à un gaz parfait (dont on connaît le γ = ) qui suit un cycle réversible.
cp
Tracer le cycle dans les coordonnées de Clapeyron (P = f (V )) et calculer le rendement η du moteur, dans les cas
cv
suivants :
1. Moteur à explosion (cycle Beau de Rochas)
déni par les transformations suivantes :
• A → B : compression adiabatique ;
• B → C : combustion à volume constant (explosion) ;
• C → D : détente adiabatique ;
• D → A : ouverture de la soupape (à volume constant).
2. Moteur Diesel
déni par les transformations suivantes :
• A → B : compression adiabatique de l'air seul ;
• B → C : inammation par injection de gazole (à pression constante) ;
• C → D : détente adiabatique ;
• D → A : ouverture de la soupape (à volume constant).
Méthode:
• Etats thermodynamiques :
Dénir parfaitement chaque état thermodynamique intermédiaire (pression, température, volume).
• Transformations :
Calculer pour chaque phase (entre deux états) le travail et la chaleur échangés par le gaz parfait. S'intéresser en
particulier aux signes de ces grandeurs.
Attention : on doit vérier à la n le premier principe sur un cycle :
X
(W + Q) = 0
• Diagramme de Clapeyron :
Tracer le diagramme.
Attention : un cycle moteur est parcouru dans le sens inverse du sens trigonométrique.
• Rendement du moteur :
−W
η=
Qcombustion
−∞
hvx i
1.b) Calculer la moyenne de la projection des vitesses selon x : hvxi =
+∞
vx .pp (vx ) .dvx , or h~v i = hvy i .
R
−∞ hvz i
s
1.c) Calculer la largeur de la distribution de la projection des vitesses : vxq
+∞
vx2 .pp (vx ) .dvx .
p R
= hvx2 i =
−∞
On pose la probabilité de la norme de la vitesse : pn (v) .dv = 4.π.A3 .v2 .e−B.v .dv.
2
1.d) Vérier que la densité de probabilité pn(v) (maxwellienne) est normée : R pn (v) .dv = 1.
+∞
1.e) Déterminer la vitesse la plus probable, telle que pn(v) soit maximale : vpp.
0
1.f) Puis déterminer la moyenne de la norme de la vitesse : vm = hvi = R v.pn (v) .dv.
+∞
s0
1.g) Déterminer enn la vitesse quadratique moyenne :
+∞
v 2 .pn (v) .dv .
p R
vq = hv 2 i =
0
1.h) En déduire les valeurs numériques des rapports vv et vv .
m q
2.a) Tracer sur un même graphique les distributions pp (vx) = 2.π.R.T à T = 300K pour le dihydro-
M.vx2
M
.e− 2.R.T
gène (M (H2 ) = 2, 0g.mol−1 ), le dioxygène (M (O2 ) = 32, 0g.mol−1 ) et l'hélium (M (He) = 4, 0g.mol−1 ).
2.b) Tracer la distribution pp(vx) en trois dimensions, en fonction de vx et de la température pour l'air
(M (air) = 29, 0g.mol−1 ).
3) Etude numérique de la distribution maxwellienne de la distribution de la norme de la vitesse.
3.a) Tracer sur un même −1graphique les distributions pn (v) = 4.π−12.π.R.T 3/2 2 −
à T = 300K pour le
M.vx2
M
.v .e 2.R.T
dihydrogène (M (H2 ) = 2, 0g.mol ), le dioxygène (M (O2 ) = 32, 0g.mol ) et l'hélium (M (He) = 4, 0g.mol−1 ).
3.b) Evaluer la vitesse moyenne vm et la vitesse quadratique moyenne vq de l'air (M (air) = 29, 0g.mol−1) à
T = 300K .
3.c) Tracer la distribution pn(v) en trois dimensions, en fonction de v et de la température pour l'air.
4.E.2 - Etude statistique de la détente de Joule - Gay Lussac maple
On s'intéresse à un gaz (parfait) dans une enceinte rigide et athermane. Cette enceinte est séparée en deux com-
partiments de volumes V1 et V2 . Pour simplier, on supposera : V1 = V2 = V . Le gaz est composé de N molécules
(avec N 1 dans la réalité). Il y a N1 molécule dans V1 (et bien sûr N2 = N − N1 dans V2 ).
On caractériste un microétat par la distribution des molécules dans les deux volumes, et un macroétat par la
donnée de N1 .
Le gaz est initialement dans V1 , V2 étant vide.
Toutes les molécules sont dans le compartiment 1 : il n'y a qu'une distribution possible (un seul microétat). Il n'y
a donc aussi qu'un état thermodynamique (macroétat) possible : N1 = N .
Il n'y a aucun manque d'information dans cet état, car on sait où sont toutes les molécules. On peut dire que
l'entropie du système est initialement nulle.
La transformation débute lorsqu'on casse la paroi séparant V1 et V2 . Les molécules (numérotons les de 1 à N , même
si elles sont indiscernables) se répartissent dans les deux volumes V1 et V2 .
A l'état nal, le nombre total de microétats possibles est 2N : c'est le nombre de façons de répartir N molécules
dans deux récipients. Le nombre de microétats correspondant au macroétat N1 est Ω(N1 ) = CNN : c'est le nombre
1
de façons de répartir N molécules dans deux récipients, tels qu'il y en ait N1 dans l'un. Ainsi, la probabilité d'un
macroétat N1 est p (N1 ) = C2 .
N1
N
1) Ecrire un programme qui permet de tracer Ω(N1) pour N1 ∈ [1; N ], et tracer cette courbe pour N = 3, 10, 25,
N
100, 1000.
Chapitre 5
1) Donner pour un corps pur, l'expression de la variation innitésimale dµ du potentiel chimique, lorsque la
pression varie de dP et la température de dT .
La température de transition est de 95, 5◦ C dans les conditions standard.
2) Quelle est donc l'espèce stable à 20◦ dans les conditions standard ?
3) Calculer la variation ∆T de la température de transition lorsque la pression s'accroît de ∆P = 1, 0bar.
5.A.3 - Mesure expérimentale de l'enthalpie massique de fusion de la glace 3/2
Dans un calorimètre de valeur en eau mc = 20, 0g contenant une masse ml = 200g d'eau liquide (de chaleur
massique cl = 4, 18J.K −1 .g−1 ) à la température ambiante θ1 = 25, 0◦ C , on ajoute un glaçon de masse mg = 10, 0g
(de chaleur massique cg = 2, 10J.g−1 .K −1 ) à la température θ2 = −5, 0◦ C .
A l'équilibre thermique, la température est θf = 20, 4◦ C . On néglige les pertes du calorimètre.
1) Calculer l'enthalpie massique de fusion lf de la glace.
En fait, la chaleur massique de fusion de la glace à T0 = 273, 15K est lf = 335kJ.kg−1 .
2) Proposer une explication.
5.A.4 - Transformation de glace en eau 3/2
On chaue (à la pression atmosphérique) une masse m = 100g de glace initialement à la température Ti = −18◦ ,
pour la transformer en eau liquide à la température Tf = +25◦ .
On donne :
• la capacité thermique massique de la glace cg = 2, 1kJ.K −1 .kg −1 ;
• la capacité thermique massique de l'eau liquide cl = 4, 18kJ.K −1 .kg −1 ;
• la chaleur massique de fusion lf = 335kJ.kg −1 de la glace à T0 = 273, 15K .
1) Calculer la variations d'enthalpie ∆H lors de cette transformation.
2) Calculer la variations d'entropie ∆S lors de cette transformation.
69
5.A.5 - Pression de vapeur saturante de l'eau 3/2
Pour l'eau la formule de Duperray Psat = P0 . θ 4
où P0 = 1, 0atm et θ est la température en C donne une
◦
l'épaisseur d = 2, 0cm. Un ventillateur refroidit la surface 1 grâce à un courant d'air à la température θa = 20◦ C tandis
que l'autre face (2) est maintenue (du fait de son utilisation) à la température θ2 = 50◦ C . En régime permanent, la
température de 1 doit avoir la valeur θ1 = 30◦ C .
1) Calculer quelle doit être la valeur du coecient h déni dans la loi de Newton.
2) Sur quel paramètre peut-on jouer simplement pour obtenir cette valeur ?
5.A.7 - Etude d'un double-vitrage 3/2
On s'intéresse à une baie vitrée de surface S = 4, 0m2 qui délimite un intérieur où règne une température Ti = 20C
d'un extérieur où règne une température Te = 5C . On suppose que les fuites thermiques n'ont lieu que par conduction,
à travers cette baie vitrée.
1) La baie vitrée est constituée d'un verre (de conductivité thermique κ = 1, 2W.m−1.K −1) d'épaisseur e =
3, 0mm.
1.a) Calculer la résistance thermique Rth présentée par la baie vitrée.
1.b) En déduire la puissance thermique Pth perdue.
2) La baie vitrée est maintenant un double-vitrage, constitué d'une épaisseur e = 3, 0mm d'air de conducti-
vité thermique κ0 = 26mW.m−1 .K −1 compris entre deux verres (de conductivité thermique κ = 1, 2W.m−1 .K −1 )
d'épaisseur e = 3, 0mm.
2.a) Calculer la nouvelle résistance thermique Rth0 présentée par la baie vitrée.
2.b) En déduire la puissance thermique Pth0 perdue.
5.A.8 - Pertes thermiques à travers un pan de mur 3/2
On s'intéresse à un pan de muraille de surface totale St = 7, 5m composé d'un mur de brique d'épaisseur eb = 40cm,
2
par x = 0) maintenue à la température θ1 = 100◦ C . L'autre face (repérée par x = d) est refroidie par convection par
un courant d'air à θa = 25◦ C qui doit maintenir sa température à la valeur θ2 = 30◦ C (en régime permanent).
1) Calculer quelle doit être la valeur du coecient h déni dans la loi de Newton.
2) Quel paramètre peut-on adapter simplement pour obtenir cette valeur ?
5.A.12 - Diusion d'un pic de température 3/2
Soit une tige isolée et homogène, de section S constante, et susamment longue pour que le problème des conditions
aux limites ne se pose pas. À l'instant initial, la répartition température est une fonction gaussienne de x :
2
x
−
T (x, t = 0) = T0 + θ.e l0
4.D.t
est solution de l'équation de diusion.
4.D.t+l2
0
l2
3) Dénir et calculer
e
l(t), la largeur à l'instant t du pic de température.
1) Calculer l'ordre de grandeur de la durée t que mettrait du dioxyde de carbone à diuser dans une salle dont le
volume vaut V = 50m3 .
5.2 Entraînement
1. H2 Os = H2 OL
Montrer qu'il existe une température limite Tf qui délimite les domaines d'existence de la glace et de l'eau
liquide. Application numérique : que vaut Tf ?
2. H2 OL = H2 OV
On supposera que la vapeur d'eau est un gaz parfait à la pression pv (et pas nécessairement à P0 ).
(a) Montrer qu'il existe une température limite Tv au delà de laquelle toute l'eau liquide se vaporise (elle
"bout"). Application numérique : que vaut Tv ?
(b) Montrer aussi qu'en deçà de Tv un équilibre thermodynamique est possible entre l'eau liquide et sa vapeur
à une pression Psat (dite "pression de vapeur saturante"). Exprimer Psat en fonction de T et des constantes
de l'énoncé. On donne la formule semi-empirique de Dupré : Ln [Psat (T )] = α − Tβ − γ.Ln (T ). La formule
trouvée précédemment coïncide-t-elle ?
3. Evaporation de l'eau
Supposons que T < TV . On dénit le degré d'humidité de l'air par θ = Pp , qui est typiquement de l'ordre de
v
50% à 75%.
sat
Méthode:
• Fusion de la glace
Tracer l'enthalpie libre massique g◦ des deux états de l'eau qui nous intéressent, à la pression P0 , en fonction de la
température.
• H2 OL = H2 OV
• Il faut d'abord montrer que l'enthalpie libre massique de la vapeur d'eau est :
R.T pv
gv (pv , T ) = gv (P0 , T ) + .Ln
M P0
où gv (P0 , T ) = g◦ (T ).
• Ensuite on compare les potentiels massiques :
gv (pv , T ) < gL (T ) ⇒ H2 OL → H2 OV
gv (pv , T ) > gL (T ) ⇒ H2 OL ← H2 OV
gv (pv , T ) = gL (T ) ⇒ H2 OL
H2 OV
On va dénir des nouvelles variables sans unités : la pression réduite Pr = Pp , le volume réduit Vr = VV et la
température réduite Tr = TT .
C C
Donner l'expression de Pr en fonction de Vr et Tr , et montrer qu'elle est la même quel que soit le gaz. On a alors
C
un palier (Pr = Psat ) entre deux valeurs du volume réduit (Vliq et Vvap ), tels que l'on doit vérier la condition de
VR VR
Maxwell : Pr .dVr = Psat .dVr .
vap vap
V V
Ce palier est dû à la coexistence du liquide et de la vapeur lors de la transition de phase à la pression de vapeur
liq liq
saturante Psat (T ).
2.a) Ecrire un certain nombre de routines :
Fig. 5.2 Construction de Maxwell pour passer de l'isotherme de Van Der Waals à celle d'Andrew
• une expression (P r) et une fonction (P (V, T )) qui suivent l'équation de Van der Waals pour les grandeurs réduites :
la pression réduite Pr = Pp , le volume réduit Vr = VV et la température réduite Tr = TT ;
C C C
• une routine qui permet de tracer (en rouge si Tr < 1, en bleu sinon) une isotherme de Van der Waals dans le
diagramme de Claperon réduit (Pr = f (Vr )) : vdw(T ) avec T , la température réduite ;
• un module (maxwell(Pessai )) qui permet de calculer la diérence des intégrales entre un palier à la pression Pessai
et une isotherme de Van der Waals ;
• une routine (palier(T )) qui permet de calculer, pour une isotherme de Van der Waals : les coordonnées des points
B (minimum) et C (maximum), et aussi le palier à la pression de vapeur saturante (Psat ), en tant que solution de
maxwell(Psat ) = 0, les limites de ce palier (liquide en H et vapeur en J ), enn qui calcule le graphique andrews(T ).
Il n'y a plus qu'à appeler andrews(T ) pour faire apparaître l'isotherme d'Andrews (en noir) à l'écran.
2.b) 4) Tracé des isothermes de Van der Waals et de celles d'Andrews :
Tracer quelques isothermes de Van der Waals autour de Tc . Vérier qu'il y a des problèmes si Tr < 1.
2.c) Tracé des isothermes d'Andrews :
Utiliser ces procédures pour diverses températures réduites (inférieures à 1) et tracer les isothermes d'Andrews.
Les comparer aux isotherme de Van der Waals.
5.E.2 - Diusion à partir d'une introduction ponctuelle maple
On introduit à t = 0 de la matière en x = 0 : la densité n y est alors plus élevée.
Tout le problème est à une dimension : x. Pour toutes les applications numériques, on prendra D = 5, 2.10−10 m2 .s−1 .
Nous allons étudier la solution mathématique de ce problème. Pour ce faire, on pose une fonction gaussienne :
e−
.
x2
4.D.t
x2
On dénit la densité en utilisant une telle gaussienne normée : n(x, t > 0) = n0 . √e 4.π.D.t . Nous supposerons que les
−
4.D.t
3) Tracer :
2
3) Tracer :
2
3.a) l'allure de la température en fonction de x, la position dans la barre, pour plusieurs temps écoulés depuis
le contact thermique ;
3.b) une animation représentant la température en fonction de x, qui varie avec t, le temps.
3.c) l'allure de la température en trois dimensions en fonction de x, la position dans la barre, et de t, le temps.
Troisième partie
Electromagnétisme
79
Chapitre 6
137
55 Cs →0−1 e− +137
56 Ba
∗
de la source ?
6.A.3 - Feuille d'aluminium chargée 3/2
Soit une feuille d'aluminium de format A4 (21cm sur 29, 7cm) à laquelle on a arraché 1000 électrons.
1) Quelle est la charge surfacique σ portée par la feuille d'aluminium ? Application numérique.
6.A.4 - Fil électrique 3/2
Soit un l électrique en cuivre, cylindrique, de rayon R0 = 3, 0mm dans lequel circule un courant électrique
homogène d'intensité I = 10A, vers les z négatifs dans le repère cylindrique associé au l.
1) Exprimer dans ce repère la densité volumique de courant ~j . Que vaut numériquement ~j ?
6.A.5 - Conduction électrique dans un ruban d'aluminium 3/2
Soit un ruban de papier d'aluminium de largeur L0 = 1, 0cm (suivant la direction y d'un repère cartésien) dans
lequel circule un courant électrique homogène d'intensité I = 10mA vers les x positifs.
1) Exprimer dans ce repère la densité surfacique de courant ~js. Que vaut numériquement ~js ?
2) Application numérique :
2.a) dans le cas du cuivre (γ = 5, 8.10−97S.m−1 );
2.b) dans le cas de l'eau (γ = 1, 0.10 S.m−1).
6.A.11 - Potentiel vecteur dans le cas d'un champ magnétique homogène 3/2
Soit un champ magnétique homogène ~ = B0 .~uz .
B
1) Montrer que 12 B~ ∧ ~r est un bon potentiel vecteur.
2) Ce potentiel vecteur vérie-t-il la jauge de Coulomb ?
6.A.12 - Potentiel scalaire créé par une charge ponctuelle 3/2
Une charge ponctuelle q en O crée un potentiel scalaire V (M ) = q
exprimé dans le repère sphérique de centre
O.
4.π.ε0 .r
2) Etude électromagnétique :
2.a) Déterminer le champ électrique dans l'espace entre les conducteurs.
2.b) En déduire l'énergie électrique Ee stockée dans l'espace entre les armatures. Commenter.
6.A.21 - Bilan d'énergie dans un solénoïde cylindrique 3/2
Un solénoïde cylindrique de rayon a, d'axe O~uz , de longueur h, formé de n spires par unité de longueur, a une
inductance L = µ0 .n2 .π.a2 .h. Dans ce solénoïde règne un champ magnétique B~ = µ0 .n.I.~uz .
1) Etude électrocinétique : déterminer l'énergie Eb de cette bobine.
2) Etude électromagnétique : déterminer l'énergie magnétique Em stockée dans le solénoïde. Commenter.
6.A.22 - Force exercée par un champ magnétique uniforme sur une spire circulaire 3/2
Soit un repère cartésien Oxyz, et un vecteur ~u0 dans le plan (xOy), et on pose l'angle α = (~u0 , ~ux ).
Il règne dans l'espace un champ magnétique B~ = B.~u0 uniforme et stationnaire.
Soit une spire circulaire de centre O, de rayon R, dans le plan xOz parcourue par un courant I dans le sens
trigonométrique déni par le vecteur ~ux .
1) On calculera, pour l'action exercée par le champ magnétique sur la spire :
1.a) la résultante des forces F~ ,
1.b) le moment en O M~ O .
6.2 Entraînement
3) Déterminer la position d'équilibre θeq de la tige (en faisant une application numérique) :
3.a) si I est orientée vers le bas ;
3.b) si I est orientée vers le haut.
6.B.14 - Roue de Barlow 5/2
On s'intéresse à un disque conducteur de rayon r0 , d'épaisseur e qui peut tourner autour de son axe (Oz) dans le
référentiel R du sol (supposé galiléen).
Un contact glissant sur l'axe (en O) et un autre sur la périphérie obtenu à l'aide d'une cuve à mercure, permettent
de faire circuler un courant I dans le conducteur (orienté de O vers la périphérie).
On impose un champ magnétique extérieur uniforme et stationnaire B~ ext = Bext .~uz (on négligera le champ ma-
gnétique propre du circuit électrique).
1) Intensité I :
1.a) Donner l'expression de l'intensité I à travers un cercle de rayon r < r0 grâce à une double intégrale de la
densité de courant volumique ~j .
1.b) En déduire I en fonction d'une simple intégrale de la densité de courant volumique ~j sur θ.
2) Moment M~ O en O des forces de Laplace appliquées à la roue :
2.a) Exprimer M~ O sous forme d'une triple intégrale.
2.b) Calculer M~ O en fonction de Bext, I et r0.
2.c) M~ O est-il indépendant de la topographie des lignes de courant ?
6.B.15 - Cadre carré dans un champ magnétique 5/2
Un cadre carré vertical, indéformable, de centre O, de côté d constitué de N spires parcourues par un courant
stationnaire I , peut tourner autour d'un axe vertical (Oz) parallèle à deux de ses côtés dans le référentiel R du sol
(supposé galiléen).
On applique un champ magnétique extérieur B~ = B.~ux uniforme et stationnaire (on négligera le champ magnétique
propre du circuit électrique).
On repère le plan du cadre par l'angle θ que fait sa normale ~n (dont le sens est donné par l'orientation électrique
des ls) avec ~ux : θ = (~n, ~ux ).
1) Exprimer le moment M~ O en O des forces de Laplace appliquées au cadre :
1.a) en utilisant l'expression de la force de Laplace ;
1.b) en utilisant l'expression du travail de la force de Laplace ;
1.c) en utilisant l'expression du dipôle magnétostatique.
6.B.16 - Balance de Cotton 5/2
La balance de Cotton permettait de mesurer un champ magnétique uniforme et stationnaire. Elle est constituée
d'un éau de deux bras accroché en un point O où il peut librement tourner.
Au bout du premier bras OA (de longueur R1 = 10cm) est suspendu un plateau sur lequel est posée une masse
marquée m. L'accélération de la pesanteur est ~g = −g.~uy avec g = 9, 81m.s−2 .
Au bout du second bras OB (de longueur R2 = 30cm) se trouve un l électrique rectiligne M N//OA de longueur
d = 2, 0cm R2 parcouru par un courant I = 1, 0A plongé dans un champ magnétique B ~ uniforme est stationnaire
qui lui est perpendiculaire.
1) Calculer numériquement B à l'équilibre (m = 2, 0g).
2) Quelle est la sensibilité de la mesure lorsque les dimensions, m et I sont connues avec une précision relative de
1% et g avec une précision de 0, 01% ?
2.c) div A~ ;
2.d) ∆f .
3) Mêmes questions dans le repère cylindrique :
4) Mêmes questions dans le repère sphérique :
5) Applications :
5.a) Soit un champ uniforme B~ = rot ~ . Montrer que A
~ A ~ = 1B ~ ∧ ~r convient. Est-ce la seule solution de cette
équation diérentielle ?
2
5.b) En déduire que le vecteur surface S~ = RR d2S~ peut se réécrire : S~ = H ~r∧d2 ~l.
5.c) Montrer que le long d'un tube de champ d'un vecteur à divergence nulle le ux se conserve.
S
Méthode:
Opérateur nabla : ∇~ = ~ux. ∂x∂ + ~uy . ∂y∂ + ~uz . ∂z∂ en coordonnées cartésiennes seulement ! ! !
Gradient :
Diérentielle d'un champ scalaire f : df = grad
~ (f ) .dl
~
Expression avec l'opérateur nabla : grad (f ) = ∇f .
~ ~
Expression dans un repère quelconque (cf. tableau 6.1) :
1 ∂f
µ1 . ∂s1
~ (f ) = 1 ∂f
grad µ2 . ∂s2
1 ∂f
µ3 . ∂s3
Interprétation : le gradient de f est orthogonal aux surfaces iso-f , il va vers les f croissants.
Expression Hintégrale : ab grad ~ = f (b) − f (a).
~ (f ) dl
R
Propriété : grad (f ) dl = 0.
~ ~
Rotationnel :
Expression avec l'opérateur nabla : rot ~.
~ A~ =∇ ~ ∧A
Expression dans un repère quelconque (cf. tableau 6.1) :
h i
1 ∂(µ3 .A3 ) ∂(µ2 .A2 )
µ2 .µ3 −
h ∂s2 ∂s3 i
~ A ~ = 1 ∂(µ1 .A1 ) ∂(µ3 .A3 )
rot −
µ3 .µ1 h ∂s3 ∂s1 i
1 ∂(µ2 .A2 ) ∂(µ1 .A1 )
µ1 .µ2 ∂s1 − ∂s2
Divergence :
Expression avec l'opérateur nabla : div A~ = ∇. ~.
~ A
Expression dans un repère quelconque (cf. tableau 6.1) :
~ = 1 ∂ (µ2 .µ3 .A1 ) ∂ (µ3 .µ1 .A2 ) ∂ (µ1 .µ2 .A3 )
div A + +
µ1 .µ2 .µ3 ∂s1 ∂s2 ∂s3
Formule d'Ostrogradsky :
A. ~ .d3 τ .
~ d~2 S =
RR RRR
div A
Propriété : div rot ~ = 0. La divergence d'un rotationnel est nulle.
~ A ~ ~ ∇
= ∇.( ~ ∧ A)
Le long d'un tube de champ d'un vecteur à divergence nulle le ux se conserve.
Laplacien scalaire :
Expression avec l'opérateur nabla : ∆f = ∇2 f = div [gr~ad (f )] = ∇.
~ ~
∇f
Expression dans un repère quelconque (cf. tableau 6.1) :
1 ∂ µ2 .µ3 ∂f ∂ µ3 .µ1 ∂f ∂ µ1 .µ2 ∂f
∆f = . + . + .
µ1 .µ2 .µ3 ∂s1 µ1 ∂s1 ∂s2 µ2 ∂s2 ∂s3 µ3 ∂s3
Laplacien vectoriel :
Expression avec le laplacien scalaire
∆Ax
∆A~ = ∆Ay
∆Az
Formules intégralesH : RR
Formule de Kelvin : f.dl~ = d~2 S∧ grad ~
(f )
Formule de Stokes : A. ~ = rot
~ dl ~ A ~ .d~2 S
H RR
Formule d'Ostrogradsky :
A.
~ d~2 S = ~ .d3 τ
RR RRR
div A
Formule du rotationnel :
d2 S ∧ A~ = rot
RR ~
~ A ~ .d3 τ
RRR
Expression des opérateurs vectoriels dans un repère quelconque (cf. tableau 6.2) :
1 ∂f
µ1 . ∂s1
~ (f ) = 1 ∂f
grad µ2 . ∂s2
1 ∂f
µ3 . ∂s3
h i
1 ∂(µ3 .A3 ) ∂(µ2 .A2 )
µ2 .µ3 −
h ∂s2 ∂s3 i
~ A ~ = 1 ∂(µ1 .A1 ) ∂(µ3 .A3 )
rot −
µ3 .µ1 h ∂s3 ∂s1 i
1 ∂(µ2 .A2 ) ∂(µ1 .A1 )
µ1 .µ2 ∂s1 − ∂s2
~ = 1 ∂ (µ2 .µ3 .A1 ) ∂ (µ3 .µ1 .A2 ) ∂ (µ1 .µ2 .A3 )
div A + +
µ1 .µ2 .µ3 ∂s1 ∂s2 ∂s3
1 ∂ µ2 .µ3 ∂f ∂ µ3 .µ1 ∂f ∂ µ1 .µ2 ∂f
∆f = . + . + .
µ1 .µ2 .µ3 ∂s1 µ1 ∂s1 ∂s2 µ2 ∂s2 ∂s3 µ3 ∂s3
• Invariances
• Il faut déterminer les invariances de la distribution volumique de charge ρ.
• On déduit du principe de Curie que le potentiel et le champ électrostatique ont (au moins) les mêmes
invariances.
• Plans de symétrie
• Il faut ensuite déterminer les plans de symétrie P et d'antisymétrie P 0 de ρ.
• Le potentiel scalaire V sera symétrique par rapport aux plans de symétrie P , et antisymétrique par rapport
aux plans d'antisymétrie P 0 .
• Le champ électrostatique (E ~ est un vrai vecteur) appartient aux plans de symétrie P , et est orthogonal aux
plans d'antisymétrie P . 0
• j , A et B
~ ~ ~
• Invariances :
• Il faut déterminer les invariances de la distribution volumique de courant ~j .
• On déduit du principe de Curie que le potentiel vecteur A ~ et le champ magnétostatique (B ~ ) ont (au moins)
les invariances de la distribution volumique de courant ~j .
• Plans de symétrie :
• Il faut ensuite déterminer les plans de symétrie P et d'antisymétrie P 0 de la distribution ~j .
• A~ est un vrai vecteur, il appartient donc aux plans de symétrie P , et est orthogonal aux plans d'antisymétrie
P 0.
• B~ est un pseudo vecteur, il est donc orthogonal aux plans de symétrie P , et appartient aux plans d'antisy-
métrie P 0 .
6.D.3 - Mouvement d'une particule chargée dans un champ électromagnétique homogène et stationnaire TD
On considère une particule chargée (de charge q, de masse m), ponctuelle, initialement en O (origine du repère
(O, x, y, z)) avec la vitesse initiale ~v0 = v0x .~ux + v0y .~uy .
Déterminer sa trajectoire si elle est soumise à :
1. un champ électrique homogène et permanent E~ = E0 .~uy ;
2. un champ magnétique homogène et permanent B~ = B0 .~ux ;
3. un champ électromagnétique homogène et permanent E~ = E0 .~uy et B~ = B0 .~ux .
Méthode:
On négligera quasiment toujours les autres forces (pesanteur,...) devant la force de Lorentz. Le principe fondamental
de la dynamique s'écrit :
d~v ~ + q.~v ∧ B
~
m = q.E
dt
• Champ électrique seul
Les projections sont indépendantes et on se ramène à un problème équivalent mathématiquement à celui de la
chute libre. La trajectoire est une parabole.
• Champ magnétique seul
• Invariants
Il est tout à fait bien venu de déterminer préalablement les invariants :
• la norme de la vitesse,
• la projection de la vitesse parallèle au champ magnétique,
• la vitesse orthogonale au champ magnétique.
• Mouvement parallèle : le mouvement suivant l'axe du champ magnétique est donc uniforme.
• Mouvement perpendiculaire : pour déterminer le mouvement orthogonal au champ magnétique, il convient
d'éviter les coordonnées cartésiennes (les projections sont couplées, et il faut alors diagonaliser une matrice, ce
qui n'est pas élégant). Le repère de Frenet est beaucoup plus adapté, d'autant que la vitesse orthogonale est
constante. On démontre alors aisément que le mouvement perpendiculaire est circulaire.
• Mouvement : le mouvement total est donc un mouvement hélicoïdal, d'axe parallèle au champ magnétique.
• Champ électrique et magnétique
Changement de référentiel : il faut changer de référentiel R et se ramener à un référentiel R0 où le champ électrique
est nul, grâce aux formules de changement de référentiel pour le champ électromagnétique.
• Dans R0 : mouvement hélicoïdal, d'axe parallèle au champ magnétique, comme démontré précédement.
• Dans R : mouvement hélicoïdal, d'axe parallèle au champ magnétique, conjugué à une vitesse de dérive (la
vitesse d'entraînement de R dans R0 ).
Electrostatique
1.b) q − √a2 , + √a2 = −e, q + √a2 , + √a2 = +e, q − √a2 , − √a2 = +e et q + √a2 , − √a2 = −e.
1.c) q − √a2 , + √a2 = +e, q + √a2 , + √a2 = −e, q − √a2 , − √a2 = +e et q + √a2 , − √a2 = −e.
1.d) q − √a2 , + √a2 = +e, q + √a2 , + √a2 = +e, q − √a2 , − √a2 = +e et q + √a2 , − √a2 = −e.
7.A.3 - Cas d'un champ connu 3/2
Soit le champ ~ = a.y.~ux + a.x.~uy
E (avec a > 0).
1) Montrer qu'il s'agit d'un champ électrostatique.
2) Déterminer le potentiel électrostatique.
3) Donner les équations des lignes équipotentielles dans le plan xOy.
7.A.4 - Deux condensateurs en série 3/2
Un générateur parfait impose une diérence de potentiel U = 12V aux bornes de deux condensateurs en série, de
capacités respectives C1 = 10µF et C2 = 80µF .
1) Calculer les tensions respectives aux bornes des deux condensateurs :
1.a) u1 ;
1.b) et u2.
2) Calculer les énergies stockées respectivement dans les deux condensateurs :
2.a) E1 ;
2.b) et E2.
7.A.5 - Moment dipolaire de l'eau 3/2
Dans la molécule d'eau H2 O, la distance O − H est a = 97pm et l'angle que font entre elles les deux liaisons O − H
vaut θ = 104, 30◦ . D'autre part, l'oxygène étant plus électronégatif que l'hydrogène, on suppose que chaque H porte
une charge + 3e , où e = 1, 6.10−19 C est la charge électronique fondamentale.
93
1) Exprimer le moment dipolaire p0 de la molécule d'eau
1.a) dans les unités du système international ;
1.b) en debye.
7.2 Entraînement
et G = 6, 67.10 SI .
max max
−11
2) Calculer numériquement T .
7.4 Travaux dirigés
Terre : g = 9, 81S.I., la masse volumique de l'eau : µ0 = 1, 00kg.L−1 , la masse de la Terre : MT = 5, 98.1024 kg, et son
rayon : RT = 6, 36.103 km.
1. Astre ponctuel
On considère un astre (la Terre par exemple), qu'on assimile à un point matériel en O, de masse MT .
(a) Donner les unités de G et de g.
(b) Exprimer g en fonction de G et des constantes de l'énoncé.
2. Astre homogène
On suppose que la masse volumique de la Terre est une constante (µT ).
(a) Calculer la densité moyenne de la Terre, dT .
(b) La comparer à celle de la terre (celle du jardin, les roches, etc...) : dt = 2, 3. En conclure que la Terre n'est
pas homogène.
3. Astre à symétrie sphérique
On assimile donc la Terre à une sphère de rayon R et de centre O, dont la masse volumique est à symétrie
sphérique : µ ne dépend que de r.
(a) Grâce aux symétries de µ, déduire la forme qualitative du champ gravitationnel A~ créé par l'astre.
(b) Appliquer le théorème de Gauss pour connaître quantitativement A~ .
(c) Montrer que, hors de l'astre (en particulier à sa surface), tout se passe comme si l'astre était ponctuel.
Méthode:
• Analogie entre électrostatique et gravitation.
On peut faire une analogie formelle entre le champ électrique créé par une charge ponctuelle et l'attraction créée
par une masse ponctuelle (cf. tableau 7.1).
Electrostatique Gravitation
charge q masse m
charge volumique ρ masse volumique µ
force F~ = q.E~ force F~ = m.A~
champ électrostatique E~ champ gravitationnel A~
force F~ = 4.π.ε.r
q .q
1 2
~ur2 force F~ = −G m r.m ~ur
1
2
2
constante 4.π.ε
1
constante −G
Tab. 7.1 Analogie entre électrostatique et gravitation
• Théorème de Gauss pour le champ d'attraction gravitationnel.
Grâce à cette analogie, on peut énoncer la loi locale que vérie le champ d'attraction gravitationnel :
~ = −4.π.G.µ
div A
Méthode:
Pour déterminer une capacité C , il faut supposer le condensateur chargé : les armatures sont aux potentiels V1 et
V2 , et portent les charges Q1 et Q2 = −Q1 .
• Détermination du champ électrostatique E~
Avant toute chose, il faut déterminer le champ électrostatique E~ à partir de la distribution des charges. Pour ce
faire, on peut :
• Utiliser la formule des potentiels retardés
En électrostatique, la solution de l'équation de Poisson pour le potentiel est :
ZZZ
1 ρ(P ) 3
V (M ) = . d τ
4.π.ε0 P ∈D P M
On en déduit ensuite le champ électrostatique grâce à :
~
~ = −gradV
E
Attention : les opérateurs vectoriels opèrent une dérivation par rapport à la position du point M !
Il vaut mieux, tant qu'à faire, utiliser directement l'expression du champ électrostatique :
ρ(P ).P~M 3
ZZZ
~ 1
E(M )= . d τ
4.π.ε0 P ∈D PM3
Quoi qu'il en soit, cette méthode ne doit être utilisée qu'en dernier recours : elle donne lieu à beaucoup de
calculs ! De plus, elle n'est valable que pour les distributions de charges d'extension nie.
• Utiliser le théorème de Gauss
Pour les distributions de charges qui présentent de nombreuses symétries, nous allons voir, point par point la
méthode à employer.
• Il faut d'abord déterminer les invariances de la distribution volumique de charge ρ. pour cela, il faut choisir un
bon repère. On déduit du principe de Curie que le champ électrostatique a (au moins) les mêmes invariances.
• Il faut ensuite déterminer les plans de symétrie P et d'antisymétrie P 0 de ρ. Le potentiel scalaire V sera
symétrique par rapport aux plans de symétrie P , et antisymétrique par rapport aux plans d'antisymétrie
P 0 . Le champ électrostatique (E~ est un vrai vecteur) appartient aux plans de symétrie P , et est orthogonal
aux plans d'antisymétrie P . Ainsi, si P est un plan de symétrie pour ρ, alors E~ ∈ P et V est symétrique
0
• On choisit ensuite une surface fermée Σ qui vérie les symétries du problème, pour appliquer le théorème
de Gauss : ZZ
~ d~2 Σ = Qint
~ =
E.
φ(E)
0
• Détermination de la capacité du condensateur
Une fois que l'on a le champ électrostatique E~ (et parfois aussi le potentiel V ), il existe deux méthodes pour en
déduire la capacité d'un condensateur :
• Utilisation de la relation tension-charge
La circulation du champ électrostatique d'une armature à l'autre donne :
Z 1 Z 1
V1 − V2 = dV = − E. ~
~ dl
2 2
Magnétostatique
La plaquette de cuivre est maintenant soumise à l'action d'un champ magnétique B~ = B.~ez avec B = 2, 5T .
2) Calculer le champ de Hall Ey .
3) Quel est l'angle θ (qu'on exprimera en degré, minute et secondes) que fait le champ électrique total E~ tot avec
la direction (Ox) ?
8.B.7 - Intéraction de deux dipoles magnétiques à distance constante 5/2
On étudie deux dipôles magnétiques de moments dipolaires respectifs m ~ 1 et m~ 2 . Le premier est xe en O, centre
d'un repère sphérique d'axe polaire (O, ~uz ), parallèle à son moment dipolaire : m
~ 1 = m1 .~uz .
Le second dipole est placé en r = cste, θ xé, et ϕ = 0. On repère son moment dipolaire par l'angle α = (~uz , m ~ 2 ),
qui peut varier.
1) Exprimer l'énergie potentielle Ep(α) d'intéraction du second dipole avec le champ magnétique créé par le
premier dipole.
2) Que doit vérier tan(θ − α) à l'équilibre stable ?
3) Application : que vaut α si
3.a) θ = 0π;
3.b) θ = ;
3.c) θ = π2.
8.B.8 - Monopôles et dipôles magnétiques 5/2
1) Démontrer l'équation locale de conservation de la charge.
2) Justier (par une analogie avec l'électrostatique par exemple) le nom de monopôle magnétique donné à
l'expression : ZZZ
~ =
C ~j.d3 τ
4) Application : servez vous du fait que les monopôles magnétiques n'existent pas pour démontrer que l'expression
générale d'un moment dipolaire magnétique
ZZZ
1 ~ ∧ ~j.d3 τ
m
~ = OM
2
ne dépend pas du repère choisi.
8.B.9 - Modèle classique du spin de l'électron 5/2
1) Modélisation de l'électron :
Une modélisation simpliste du "spin" de l'électron est donnée par une sphère, de centre O et de rayon R, portant
une charge volumique ρ homogène, qui tourne autour de l'un de ses diamètre (Oz) à la vitesse angulaire uniforme ω.
1.a) Exprimer le courant dI créé par la spire circulaire virtuelle repérée par la distance r (à dr près) à O et
par l'angle θ (à dθ près) par rapport à (Oz).
1.b) Quel est le moment dipolaire magnétique élémentaire dm~ associé à cette spire, en fonction de ρ, ω, r et
θ?
1.c) En déduire le moment dipolaire magnétique total m~ de l'électron en fonction de e (la charge de l'électron),
R et ω .
2) Discussion de la modélisation :
On admet que la valeur du moment dipolaire magnétique est celui du magnéton de Bohr
m = µB = 9, 27.10−24 A.m2
où Iint est l'intensité électrique qui passe à travers une surface S qui s'appuie sur le contour fermé orienté C et
qui est orientée par lui : ZZ
Iint = ~j.d~2 S
S
Cette méthode donne lieu à des calculs parfois longs et diciles. De plus, elle n'est valable que pour les distributions
de courants d'extension nie.
• Utilisation de la formule des potentiels retardés
La solution de l'équation de Poisson pour une distribution de courants d'extension nie D en magnétostatique est :
µ0
ZZZ ~j(P ) 3
~
A(M )= . d τ
4.π P ∈D P M
On en déduit ensuite le champ magnétostatique grâce à la relation locale (attention : les opérateurs vectoriels
opèrent une dérivation par rapport à la position du point M !) :
~ = rot
B ~ A~
(S est une surface qui s'appuie sur le contour fermé orienté C , et qui est orientée par lui).
Cette méthode ne doit être utilisée qu'en dernier recours : elle donne lieu à beaucoup de calculs ! De plus, elle n'est
valable que pour les distributions de courants d'extension nie. Enn, la formule de Biot et Savart est plus rapide :
elle ne demande pas le dernier stade d'intégration.
• Utilisation de la discontinuité à une interface
Dans certains cas, on peut s'aider (ou vérier les calculs) grâce aux relations de discontinuité du champ magnétique
au passage d'une nappe surfacique de courant.
Soit une distribution surfacique de courants ~jS qui délimite deux zones (1 et 2). ~n1→2 est un vecteur unitaire
normal à cette surface, orienté de 1 vers 2. Au voisinage de la nappe de courant, le champ magnétique subit une
discontinuité. Il vaut B~ 1 du coté 1 et B~ 2 du coté 2, avec :
~2 − B
B ~ 1 = µ0 .~jS ∧ ~n1→2
On déplace une barre conductrice parallèlement à (Oy) à la vitesse ~v = v0 .~ux , avec v0 > 0. Cette barre est en
contact avec la tige OA (respectivement OA0 ) en B (respectivement en B 0 ). A t = 0, B = B 0 = O.
1) Exprimer, à l'instant t, en fonction de α et v0 :
1.a) la circonférence C(t) du circuit ;
1.b) l'aire S(t) du circuit.
Les conducteurs composant le circuit ont une résistance linéïque Rl . Le tout est plongé dans un champ magnétique
vertical, uniforme et constant B~ = Ba .~uz , avec Ba > 0.
2) Exprimer, en fonction de Ba, v0, Rl et de α :
2.a) la valeur absolue de la f.e.m |e(t)| qui apparaît dans le circuit ;
2.b) la valeur absolue de l'intensité |i(t)| qui circule dans le circuit.
9.B.3 - Courants de Foucault dans un cylindre conducteur 5/2
On se place dans un repère cylindrique d'axe (Oz).
Un conducteur cylindrique en cuivre (de conductivité γ = 58.106 S.m−1 ), d'axe (Oz), de rayon R = 20cm et de
longueur L = 50cm est placé dans un champ magnétique homogène mais variable
~ = B0 . cos (ω.t) .~uz
B
1) Quel est le champ magnétique B(x ~ ∈ − D + a; D − a , y = 0, z) en un point du plan (xOz) compris entre les
deux ls ?
2 2
2) Calculer le ux Φ de ce champ à travers la surface rectangulaire du plan (xOz) dénie par deux tronçons de
ls de longueur l0 .
3) En déduire l'inductance propre linéïque Ll de la ligne bilaire.
9.3 Planches d'oral
Méthode:
• Détermination du champ magnétique
Pour déterminer l'inductance L, il faut préalablement connaître le champ magnétique B~ que crée le dispositif. Pour
ce faire, on se reportera à la partie magnétostatique.
• Déduction de l'inductance
Ensuite, il y a deux méthodes.
• Utilisation du ux magnétique
Le ux du champ magnétique B~ à travers la surface S qui s'appuie sur le contour fermé orienté C et qui est
orientée par lui est : ZZ
φ= ~ d~2 S = L.i
B.
S
• Utilisation de l'énergie
La bobine d'inductance L, parcourue par un courant i a une énergie électromagnétique :
1 2
WB = L.i
2
Cette énergie est celle qui existe dans le champ électromagnétique :
B2 3
ZZZ
WB = .d τ
2.µ0
• Vérications
L'inductance L (en henry H ) est toujours positive, et ne dépend que des caractéristiques géométriques de la bobine
(pas des conventions d'orientation).
9.5 Exercices maple
Chapitre 10
Electricité
115
1) Calculer la résistance R et l'inductance propre L qui, placées en série avec la même alimentation, seraient
équivalentes à cette installation.
2) Calculer la capacité C à placer en parallèle sur l'installation pour relever le facteur de puissance à 0, 9.
10.A.5 - Intensités circulant dans deux branches en régime sinusoïdal forcé 3/2
On s'intéresse à un circuit électrique en régime sinusoïdal forcé où un générateur de tension parfait de la forme
u(t) = em . cos(ω.t) alimente en parallèle deux branches :
• la première (dans laquelle circule un courant i1 (t) = I1 . cos(ω.t + ϕ1 )) comporte en série une self d'inductance L,
un condensateur de capacité C , et un résistor de résistance R ;
• la seconde (dans laquelle circule un courant i2 (t) = I2 . cos(ω.t + ϕ2 )) comporte en série seulement une self d'induc-
tance L, et une résistance R.
1) Déterminer parfaitement les courants. En particulier, on exprimera :
1.a) I1 ;
1.b) I2 ;
1.c) tan(ϕ1) ;
1.d) tan(ϕ2).
10.A.6 - Comparateur 3/2
On s'intéresse au montage de la gure 10.2. On supposera que l'amplicateur opérationnel est idéal.
10.2 Entraînement
10.B.9 - Détermination d'une résistance an d'atteindre une tension idoine 5/2
On s'intéresse au circuit électrique représenté sur la gure 10.13.
On pose ω0 = √L.C1
.
1) Déterminer uC .
2) Déterminer uL
m
3) Déterminer tan ϕC .
m
4) Exprimer Q en fonction de R, L et C .
2 1
permanent, u0 ).
• Utilisation des conditions initiales
Pour déterminer la constante (A), il faut utiliser les conditions initiales. Attention : a priori, seule l'énergie est
continue, aussi :
• l'intensité dans une bobine est continue (mais pas nécessairement la tension à ses bornes) ;
• la charge d'un condensateur (donc la tension à ses bornes) est continue (mais pas nécessairement le courant qui
le parcourt).
• Tracer des courbes
La courbe caractéristique de l'exponentielle décroissante est telle que la tangente à l'origine croise l'asymptote (la
moyenne du régime permanent) en t = τ .
10.D.2 - Relaxation d'un oscillateur TD
On s'intéresse à un oscillateur (mécanique, par exemple), dont la position x est régie par l'équation diérentielle :
ω0 fx
ẍ + ẋ + ω02 .x =
Q m
avec :
• ω0 , la pulsation propre de l'oscillateur (en rad.s−1 ) ;
• Q, le facteur de qualité de l'oscillateur (sans unités) ;
• fx , la projection de la force (m est la masse).
Dès que t > 0, on n'impose plus aucune force volontaire sur l'oscillateur (l'opérateur le laisse évoluer librement).
Etudier la relaxation de l'oscillateur. Montrer en particulier que, selon la valeur de Q, il existe trois régimes :
1. Relaxation apériodique
(a) Dans le cas des frottements forts, donner les lois suivies par la relaxation apériodique.
(b) Estimer la durée du régime transitoire, en exprimant le temps de relaxation τ .
(c) Applications numériques pour Q = 0, 1 et 2.π ω = 1s. Tracer le graphe de x(t) suivant diverses conditions
initiales (allongement sans vitesse initiale, sans allongement mais avec vitesse initiale, avec allongement et
0
vitesse initiale).
2. Relaxation pseudo - périodique
(a) Dans le cas des frottements faibles, donner les lois suivies par la relaxation pseudo - périodique.
(b) Estimer la durée du régime transitoire τ .
(c) Exprimer la pulsation d'oscillation ω en fonction de ω0 et Q.
(d) Applications numériques pour Q = 10, 2.π ω = 1s, et les conditions initiales x (t = 0 ) = 1m et ẋ (t = 0 ) =
− −
1
• ∆<0⇔Q> 2
√
L'équation caractéristique a deux racines complexes conjuguées : r± = −b±j. −∆
. On parlera de relaxation
pseudo-périodique :
2.a
Ce sont donc les caractéristiques de l'oscillateur (son facteur de qualité Q) qui décident de la nature de la relaxation
(apériodique, pseudo-périodique ou critique).
• Conditions initiales
Pour déterminer parfaitement la solution de l'équation diérentielle, il faut connaître les constantes réelles A et B .
Or, il y a continuité de la position et de la vitesse à t = 0 : x (t = 0+ ) = x (t = 0− ) et ẋ (t = 0+ ) = vx (t = 0− ).
Ceci est assuré par la continuité de l'énergie (potentielle Ep = 21 k.x2 pour x, et cinétique Ec = 12 m.v2 pour v).
Les conditions initiales permettent donc de déterminer les constantes.
10.D.3 - Résonance d'un oscillateur TD
On s'intéresse à un oscillateur (mécanique, par exemple), dont la position x est régie par l'équation diérentielle :
ω0 fx
ẍ + ẋ + ω02 .x =
Q m
avec :
• ω0 , la pulsation propre de l'oscillateur (en rad.s−1 ) ;
• Q, le facteur de qualité de l'oscillateur (sans unités) ;
• fx , la projection de la force (m est la masse).
L'oscillateur est en régime permanent excité de façon sinusoïdale, à la pulsation ω.
1. Résonance en vitesse
(a) Etudier l'amplitude de la vitesse v0 , en fonction de ω. Montrer en particulier que cette fonction admet
toujours un maximum, et qu'il se trouve toujours en ω0 . Tracer son allure.
(b) Etudier l'acuité de la résonance : exprimer pour cela la largeur du pic ∆ω = |ω2 − ω1 |, pulsations telles
que : v0 (ω1 ) = v0 (ω2 ) = v √(ω2 ) .
0 0
Or la dérivation temporelle de ces grandeurs complexes est très simple : x̃˙ (t) = j.ω.x̃ (t) et x̃¨ (t) = (j.ω)2 .x̃ (t) =
−ω 2 .x̃ (t).
L'équation diérentielle à résoudre devient donc :
˜ + ω0 ẋ
ẍ ˜ + ω02 .x̃ = f0 .ej.ω.t
Q m
soit : −ω2 + ωQ j.ω + ω02 .x0 .ej.ϕ .ej.ω.t = fm .ej.ω.t . Grâce à l'utilisation des complexes, la variation temporelle
0 0
3) Tracer sur un même graphique la courbe de u(t) et de sn(t), autour de t = 0, en faisant varier n de façon à
faire apparaître l'écart entre la fonction et sa synthèse de Fourier.
10.E.3 - Tracés de diagrammes de Bode maple
1)ω Pour un ltre de fonction de transfert H̃ = v˜s
, créer des routines pour acher, en fonction de log (r) où
:
v˜e
r= ω0
1.a) le diagramme de bodeGdB = 20log H̃ ;
4) Appliquer ces routines à un ltre passe-bande du second ordre H̃ = 1+j.Q.1(r− ) , pour plusieurs facteurs de
Q
qualité Q.
r
Quatrième partie
Ondes
131
Chapitre 11
1) Calculer en fonction de ω, ωp et c :
1.a) la vitesse de phase vϕ,
1.b) la vitesse de groupe vg .
2) Exprimer vg en fonction de c et vϕ.
3) Comparer chacune des vitesses à c.
11.A.11 - Impédance caractéristique d'un câble coaxial 3/2
Les rayons de l'âme et de la gaine d'un câble coaxial de télévision valent respectivement a = 1mm et b = 3, 5mm.
L'espace séparant l'âme et la gaine n 'est pas vide mais rempli d'un matériau isolant non magnétique (polyéthylène)
de permittivité diélectrique relative εr = 2, 26. La capacité et l'inductance linéiques du câble sont respectivement :
( 2π.ε0 .εr
c= ln( a
b
)
µ0 b
l= 2π ln a
1) Etablir la forme générale des ondes sphériques, dont l'amplitude ne dépend que de t et de la distance r = OM
au point origine O : ψ(x, y, z, t) = ψ(r, t) solutions de l'équation de propagation de D'Alembert.
2) Interpréter les termes intervenant dans cette expression.
3) Caractériser les surfaces d'onde.
4) Commenter énergétiquement l'intervention d'un facteur décroissant comme 1r dans l'amplitude de l'onde.
11.2 Entraînement
1) Quelle est l'équation de propagation liant les petits angles θn, θn−1, θn+1 des extrémités des pendules ?
2) Quelle est la relation de dispersion des ondes progressives monochromatiques caractérisant cette propagation ?
3) Préciser la bande permise pour les pulsations d'oscillations libres de la chaîne de pendules couplés.
4) Donner la forme prise par ces résultats dans l'approximation des milieux continus.
11.3 Planches d'oral
3. une corde inextensible horizontale (cf. gure 11.3) de masse linéique µl soumise à une tension T0 ;
4. un câble coaxial (cf. gure 11.4) d'inductance propre par unité de longueur l et de capacité propre par unité de
longueur c.
Méthode:
Pour la chaine de ressorts et l'échelle de perroquet, on a à résoudre un problème discrêt, il faut ensuite passer au
modèle continu. Dans le détail, voici la marche à suivre :
1. Pour la chaine de ressorts, il faut appliquer le théorème de la résultante cinétique (on négligera le poids) au
point matériel k, dont l'abscisse est xk = Xk + ξk , avec Xk la position à l'équilibre (qu'on ne cherchera pas à
déterminer). Le passage au continu consiste à poser m = µl .dx, en faisant un développement limité de ξk , ξk−1
et ξk+1 autour de ψ(x, t).
2. Pour l'échelle de perroquet, il faut appliquer le théorème du moment cinétique à la barre k. Le passage au continu
consiste à faire un développement limité de θk , θk−1 et θk+1 autour de ψ(x, t).
3. Pour la corde inextensible horizontale, il faut appliquer le théorème de la résultante cinétique au petit élément
de longueur dx entre x et x + dx (on négligera le poids). La projection suivant ~ux montre que T0 se conserve,
tandis que la projection suivant ~uy combinée au fait que l'angle que fait la corde avec l'horizontale est petit
donne l'équation de propagation pour y = ψ(x, t).
4. Pour le câble coaxial, la loi des n÷uds et la loi des mailles donnent deux équations diérentielles couplées en I et
V . En les dérivant à nouveau, on découple les équations et on trouve l'équation de propagation pour V = ψ(x, t)
ou I = ψ(x, t).
Une fois établie l'équation de D'Alembert, on peut en déduire la célérité c0 :
∂2ψ 2
2∂ ψ
= c0
∂t2 ∂x2
11.D.2 - Déterminations d'ondes stationnaires dans un câble coaxial TD
On s'intéresse à un câble coaxial non dispersif d'axe x, situé dans la région x < 0, d'impédance Z , fermé en x = 0
sur une impédance Z̃0 . Dans ce milieu se propage vers les x croissants une OPPM incidente, dont l'expression complexe
est :
I˜i = I0 .ej(ω.t−k.x) pour l'intensité
Méthode:
Il s'agit tout d'abord d'écrire la forme de l'onde rééchie qui est une OPPM qui se propage vers les x décroissants,
dont l'expression complexe est :
I˜r = I00 .ej(ω.t+k.x) pour l'intensité
Méthode:
Dans le détail, voici la marche à suivre :
1. Pour la corde inextensible horizontale, il faut appliquer le théorème de la résultante cinétique au petit élément
de longueur dx entre x et x + dx (on négligera le poids). La projection suivant ~ux montre que T0 se conserve,
tandis que la projection suivant ~uy combinée au fait que l'angle que fait la corde avec l'horizontale est petit
donne l'équation de propagation pour y = ψ(x, t).
2. Pour le câble coaxial, la loi des n÷uds et la loi des mailles donnent deux équations diérentielles couplées en I et
V . En les dérivant à nouveau, on découple les équations et on trouve l'équation de propagation pour V = ψ(x, t)
ou I = ψ(x, t).
Une fois établie l'équation de propagation en ψ, on remplace par une OPPM en complexe :
ψ̃ = ψ0 .e−j.(ω.t−k̃.x)
avec k̃ complexe.
3) En utilisant la relation µ = µ0.χS .p et la vitesse v = ∂ξ∂t , on retrouve le système d'équations couplées réduit à
la propagation unidimensionneIle :
∂p
µ0 ∂v
∂t = − ∂x
∂p ∂v
χS ∂t = − ∂x
Ondes électromagnétiques
et
Ex = E00 . cos (ω.t − k.z − α)
13.2 Entraînement
13.B.1 - Expression complexe du champ électrique d'une OPPM polarisée rectilignement 5/2
1) Donner les expressions complexes des projections dans le repère (Oxyz) du champ électrique E de l'onde
˜~
plane progressive monochromatique (de pulsation ω, de norme de vecteur d'onde k), se propageant suivant l'axe (Ox),
polarisée rectilignement, le champ électrique faisant un angle de 60◦ avec l'axe (Oy).
On notera E0 l'amplitude réelle du champ électrique.
13.B.2 - Expression complexe du champ électrique d'une OPPM polarisée elliptiquement 5/2
1) Donner les expressions complexes des projections dans le repère (Oxyz) du champ électrique E de l'onde
˜~
plane progressive monochromatique (de pulsation ω, de norme de vecteur d'onde k), se propageant suivant l'axe (Oy),
polarisée elliptiquement à droite.
Le demi grand axe de l'ellipse, étant suivant (Oz), est trois fois plus grand que le demi petit axe (noté E0 ). Le
déphasage entre les deux axes de l'ellipse est π2 .
13.B.3 - Variation de l'intensité lumineuse avec la loi de Malus 5/2
Un faisceau parallèle de lumière traverse un polariseur xe. Son intensité est notée I0 après ce polariseur. Le
faisceau lumineux traverse ensuite un second polariseur dont l'axe fait un angle θ avec l'axe du premier polariseur.
1) Déterminer l'intensité lumineuse I sortant du second polariseur (loi de Malus).
2) Initialement, θ = θi, et l'intensité lumineuse sortant du second polariseur est Ii . On fait varier θ de dθ π.
2.a) Exprimer la variation relative dII de l'intensité lumineuse sortant du second polariseur, en fonction de θi
et dθ.
i
2.c) si θi = 80 ?
13.B.4 - Rayonnement d'une antenne par unité d'angle solide 5/2
On seplace dans le repère sphérique de centre O, un point M étant repéré par ses coordonnées r = OM , θ =
~ , et ϕ.
~uz , OM
On assimile une antenne laire d'axe (Oz) à un dipôle électrique de même direction, placé en O.
1) Puissance moyenne rayonnée par unité d'angle solide :
1.a) Rappeler la dépendance en (r, θ, ϕ) de
dP
dΩ (θ) , la puissance moyenne rayonnée par l'antenne par unité
d'angle solide.
1.b) Pour quel angle θmax obtient-on la puissance moyenne maximale rayonnée par l'antenne par unité d'angle
solide (que l'on note Pmax ) ?
2) Puissance totale :
2.a) Exprimer la puissance totale Ptot(∆θ) envoyée par l'antenne dans la direction θmax à ±∆θ.
2.b) Que vaut la puissance totale Ptot envoyée dans tout l'espace ?
2.c) Exprimer P P ( ) .
tot
tot
π
4
solide.
2) Applications numériques :
On appelle Pmax , la puissance moyenne maximale rayonnée par l'antenne par unité d'angle solide. Exprimer la
fonction f (θ) = h P (θ)i pour les angles suivants :
dP
dΩ
2.a) θ = 0 ;max
2.b) θ = π4 ;
2.c) θ = π2 .
3) Tracer le diagramme de rayonnement de l'antenne, c'est à dire la courbe paramétrée en polaire r = f (θ), l'axe
par rapport auquel est repéré θ étant vertical, vers le haut.
13.B.6 - Caractéristiques d'une OPPM 5/2
On se place dans un repère cartésien (Oxyz).
Un faisceau laser émet une onde plane progressive (suivant ~u), monochromatique (de longueur d'onde λ), polarisée
rectilignement suivant (Oz).
On pose θ = (~ux , ~u).
1) Ecrire, en fonction de E0 (l'amplitude du champ électrique) et de λ, les composantes dans le repère cartésien
(Oxyz)
1.a) du vecteur d'onde ~k,
1.b) du champ électrique E~ ,
1.c) du champ magnétique B~ ,
1.d) et du vecteur de Poynting Π~ .
avec Q 1.
On note la permittivité relative du milieu εr = 1 + χe et on dénit l'indice complexe ñ du milieu par : k̃ = ñ ωc .
Montrer que suivant les diérents domaines, la propagation dière :
• ω ω0 ou ω ω0 : zone de transparence (propagation avec dispersion, mais sans absorption) ;
• ω0 − ωQ < ω < ω0 + ωQ : zone d'absorption (propagation avec dispersion et avec absorption).
0 0
soit :
~ rot
rot ~
~ A ~
= grad ~ − ∆A
div A ~
• Champs complexes
• On peut associer à l'OPPM réelle
ψ̃ + ψ̃ ∗
ψ (~r, t) = <(ψ̃) =
2
l'OPPM complexe
~
ψ̃ = ψm .e−iω.t .e+i.k.~r .e+iϕ
NB : on aurait pu choisir une autre convention en changeant le signe dans l'exponentielle complexe. Aussi,
il est très important de bien déclarer sa convention ! Les opérateurs de dérivation sont à remplacer par :
∂
∂t→ −i.ω
∇ → +i.~k
~
• On peut remplacer ψ par ψ̃ dans toutes les équations linéaires. En particulier, les grandeurs complexes
associées (ψ̃ = E, B, A, Ṽ ) vérient les équations de Maxwell.
˜~ ˜~ ˜~
Les équations de Maxwell réécrites avec des OPPM complexes deviennent :
˜~
i.~k.B =0
˜
i.~k.E~ = ρ̃
ε0
˜~ ˜~
i.~k ∧ E = i.ω B
˜~ ˜ ˜~
i.~k ∧ B = µ0 .~j − i.ω
c2 .E
• Là aussi, il faut découpler les équations de Maxwell. Pour cela, il sut de redériver une fois : faire le produit
vectoriel de ~k et d'une équation On a besoin de la formule :
~∧ B
A ~ ∧C
~ =B~ A.
~C~ −C
~ A.~B
~
• Equation de dispersion
Il faut maintenant passer impérativement aux champs complexes.
Avec les OPPM complexes, l'équation de dispersion (k̃ = f (ω)) arrive naturellement, après simplication de
l'équation de propagation.
• Forme de la solution
A partir de l'équation de dispersion, il s'agit de déterminer le vecteur d'onde complexe (k̃) et en le réinjectant dans
l'expression de l'onde d'interpréter la forme de la solution donnée :
• si k̃ = ωc est réel, il y a propagation sans dispersion, et sans absorption ;
• si k̃ est réel mais k̃ 6= ωc , il y a propagation avec dispersion, mais sans absorption.
• si k̃ est complexe, il propagation avec absorption et dispersion ;
• si k̃ est imaginaire pur, l'onde est évanescente, il y a donc réexion.
13.5 Exercices maple
Optique
153
Chapitre 14
Optique géométrique
1.a) B
1.b) et A.
2) Déterminer, pour un rayon de lumière verte (λ = 532nm) l'indice n de ce verre.
14.A.2 - Dispersion de la lumière blanche sur un dioptre verre-air 3/2
Un verre a l'indice nr = 1, 595 pour la lumière rouge et nv = 1, 625 pour la lumière violette. Un rayon de lumière
blanche, qui contient ces deux couleurs, se propage dans ce verre et arrive à la surface de séparation avec l'air sous
une incidence i = 35.
1) Calculer l'angle α entre les rayons rouge et violet dans l'air.
2) Calculer l'angle de réfraction limite imax dans le verre pour ces deux longueurs d'onde.
14.A.3 - Rayon traversant une lame de verre 3/2
Soit une lame de verre d'indice n = 1, 6, à faces parallèles, d'épaisseur e = 5cm, plongée dans l'air. Un rayon arrive
sur la face supérieure avec un angle d'incidence i1 = 75.
1) Calculer l'angle de réfraction i2.
2) Calculer l'angle i4 que fait le rayon émergent de la lame avec la normale.
14.A.4 - Angle de Brewster du verre de silice 3/2
On peut polariser de la lumière naturelle par réexion vitreuse, cette polarisation étant totale si l'angle d'incidence
i1sur le dioptre air (d'indice nair ) - verre (d'indice nv ) est l'angle de Brewster iB caractérisé par le fait que iB = i1 =
2 − i2 , où i2 est l'angle réfracté.
π
4) Si on dispose d'un écran de largeur l = 1, 80m, à quelle distance maximale du mur Lmax faut-il disposer le
projecteur ?
14.A.7 - Autocollimation 3/2
On accole à une lentille mince convergente de focale f un miroir plan. On positionne un objet A sur l'axe optique
0
L1 . Calculer :
1.a) la position
1.b) et la taille de l'image.
2) On place ensuite une lentille divergente L2 de focale f20 = −4cm à 6, 5cm derrière L1. Calculer :
2.a) la position
2.b) et la taille de l'image.
14.A.9 - Un miroir plan comme rétroviseur 3/2
On s'intéresse à un miroir plan faisant oce de rétroviseur intérieur de voiture. Le conducteur observe à une distance
d = 40cm du rétroviseur la lunette arrière de largeur L = 1, 2m placée à une distance D = 1, 8m du rétroviseur.
1) Quelle doit être la largeur l du rétroviseur pour que toute la lunette arrière soit visible ?
14.A.10 - Image dans un miroir convexe 3/2
On considère un miroir sphérique convexe de 1,2 m de rayon. Un objet lumineux AB (A est sur l'axe du miroir)
de 3 cm de hauteur est placé à 40 cm devant le miroir.
1) Déterminer pour l'image A0B0 de AB :
1.a) la position,
1.b) la nature,
1.c) et la taille.
14.A.11 - Se regarder dans un miroir convexe 3/2
On s'intéresse à un miroir sphérique convexe de rayon R, de sommet S , de centre C .
Soit un objet en A et son image par le miroir en A0 .
1) Rappeler la formule de conjugaison avec origine au sommet.
2) Exprimer le grandissement γ en fonction de SA et de SA0.
3) En déduire la position SA de l'objet en fonction de γ et du rayon de courbure R du miroir.
Application : on veut placer un objet auprès d'un miroir sphérique convexe de rayon R = 1, 0m, de telle sorte que
γ = 0, 50.
4) Que vaut alors SA ?
14.A.12 - Miroir concave 3/2
On dispose d'un miroir concave de rayon R = 1, 0m.
1) Quelle est sa distance focale f 0 ?
2) Ce miroir est placé à la distance D = 5, 0m d'un écran E .
2.a) Où doit-on mettre un petit objet pour en avoir une image nette sur E ?
2.b) Quel est le grandissement γ ?
14.A.13 - Petite cuiller 3/2
On s'intéresse à un homme qui se regarde dans une petite cuiller placée à une distance d = 40cm de lui. On
assimilera la cuiller à un miroir sphérique de rayon R = 5, 0cm.
1) Quel est le grandissement γ de son image
1.a) lorsqu'il regarde le côté creux ?
1.b) lorsqu'il regarde le côté bombé ?
14.2 Entraînement
de la trace du dioptre avec la tangente en H au cercle C1 . Enn, K est le point du milieu 2 où la droite passant par
J est tangente au cercle C2 .
On pose les angles θ1 = (JI,
~ JH)~ et θ2 = (JI, ~ .
~ JK)
1) Que vérie sin 1θ
en fonction de n et n ?
2) Que peut on en déduire ?
sin θ
2
1 2
Fig. 14.1 Construction de Huyghens
commune est notée A, et le plan perpendiculaire à cette arête est Π. Dans le plan Π, à la distance d = 10cm de A, on
2
dispose une source lumineuse ponctuelle S et on observe les images de S formées, l'une (S1 ) par réexions successives
sur M1 puis M2 et l'autre (S2 ) par réexions successives sur M2 puis M1 .
1) Calculer les distances AS1 et AS2.
2) Calculer la distance S1S2.
14.B.10 - Distance minimale objet réel - image réelle avec une lentille convergente 5/2
1) Question préliminaire :
1.a) Rappeler les formules de conjugaison avec origine au centre entre un point objet en A et son image en A0
pour une lentille convergente de focale f .
0
voiture. Le conducteur observe à une distance d = 40cm du rétroviseur la lunette arrière de largeur L = 2, 0m placée
à une distance D = 2, 0m du rétroviseur.
1) Quelle doit être la focale f 0 du rétroviseur pour que toute la lunette arrière soit visible ?
14.3 Planches d'oral
Optique ondulatoire
15.A.1 - Intensité résultant de l'éclairage par deux sources en fonction de la distance 3/2
Soient deux lampes spectrales qui émettent la même puissance P .
1) Calculer l'intensité reçue en un point M situé à égale distance D des deux sources en fonction de cette distance.
15.A.2 - Le pêcheur et le poisson 3/2
Un pêcheur (H ), dont les yeux sont à HS = 1, 20m au dessus de l'eau (d'indice n = 1, 33), regarde verticalement
un poisson P situé à SP = 0, 60m au dessous de l'eau.
1) A quelle distance d1 le pêcheur voit-il le poisson ?
2) A quelle distance d2 le poisson voit-il le pêcheur ?
15.A.3 - Doublet du sodium 3/2
On réalise des interférences (la diérence de marche est δ) avec comme éclairage une lampe à vapeur de sodium,
qui a deux raies très proches et de même intensité (λ1 = 589, 6nm et λ2 = 589, 0nm).
1) Calculer numériquement σ1 = λ1 , σ2 = λ1 , σ = σ +σ1 2
et ∆σ = |σ1 − σ2 |.
2) Exprimer l'intensité résultant de l'interférence en fonction de σ et ∆σ.
1 2 2
parallèle à l'arête des miroirs à une distance d = 40cm de cette arête. On observe des franges sur un écran à une
distance D = 1, 6m de cette arête.
1) Quelle est l'interfrange i des franges avec les diérentes longueurs d'onde du mercure :
1.a) λ1 = 405nm
1.b) λ2 = 436nm
1.c) λ3 = 546nm
1.d) λ4 = 579nm
163
15.A.6 - Brouillage des interférences avec une lampe au sodium 3/2
Un dispositif interférentiel à division du front d'onde est équivalent à des fentes d'young éloignées de a = 4, 0mm.
On observe les interférences sur un écran à une distance D = 1, 0m de ces fentes. La lumière est obtenue à l'aide d'une
lampe à vapeur de sodium de longueurs d'onde λ1 = 589, 0nm et λ2 = 589, 6nm.
1) Exprimer l'interfrange ik pour la longueur d'onde k, en déduire numériquement
1.a) l'interfrange moyen i
1.b) et l'écart entre les interfranges i2 − i1.
2) En déduire la distance l de la frange centrale pour laquelle il y a brouillage des interférences.
15.A.7 - Déplacement des franges 3/2
Un système de fentes d'Young F1 et F2 (parallèles à Ox), éloignées de a = 1, 0mm suivant Oy est éclairé par une
lampe à vapeur de sodium de longueur d'onde λ = 589nm, On observe les interférences sur un écran à une distance
D = 1, 2m de F1 et F2 .
1) Calculer l'interfrange i.
2) On place devant F1 une lame mince de verre d'indice n = 1, 5 et d'épaisseur e = 5, 0µm. Calculer le décalage
∆y des franges.
15.2 Entraînement
On exprimera en particulier a et b.
2.b) En notant E(x), la fonction partie entière de x, exprimer n(e), le nombre d'anneaux visibles en fonction
de e, λ et θmax , l'angle d'incidence maximum.
2.c) Que se passe-t-il à la teine plate ? Comment évolue n(e) quand on s'éloigne de la teinte plate ?
15.B.2 - Couche anti-reet 5/2
En vue de constituer une couche antireets dans le visible (on prendra λ0 = 550nm), on dépose sur un verre
d'indice n0 = 1, 7 une lame d'épaisseur e et d'indice n1 = 1, 3. On admet qu'ainsi, les ondes rééchies respectivement
sur les dioptres air-couche antireet et couche antireet-verre ont même intensité I0 .
1) Que doit vérier e en fonction de λ0 et n pour que, sous incidence normale θ = 0, la lumière rééchie soit
totalement supprimée ?
2) Quelle est alors la fraction de lumière rééchie 2.II pour les longueurs d'ondes
2.a) λ1 = 400nm ? 0
2.b) et λ2 = 750nm ?
15.B.3 - Bulle de savon 5/2
On s'intéresse à une bulle de savon qui otte dans l'air, qu'on assimilera à une pellicule d'eau savonneuse d'épaisseur
e,et d'indice n = 1, 33. Elle est éclairée perpendiculairement par un faisceau de lumière blanche, dont on observe la
réexion.
1) Calculs généraux :
1.a) Exprimer la diérence de phase entre les deux rayons rééchis.
1.b) En déduire une condition pour qu'il y ait interférence constructive sur λ, n et e.
1.c) Faire de même pour qu'il y ait interférence destructive.
2) Applications :
On observe des interférences constructives pour λ1 = 600nm et des interférences destructives pour λ2 = 450nm.
On n'observe pas de minimum d'intensité entre ces deux valeurs.
2.a) En déduire son épaisseur e supposée uniforme.
Sous l'eet de la gravité, l'eau savonneuse s'écoule et le lm s'amincit, au sommet de la bulle en premier.
2.b) Quelle est la couleur au sommet de la bulle juste avant qu'elle n'éclate ?
15.B.4 - Principe de la spectrométrie par transformation de Fourier 5/2
On éclaire un interféromètre de Michelson, dont les miroirs sont symétriques par rapport à la séparatrice. On
considère que les éclairements dus aux deux voies de l'interféromètre prises isolément sont égaux.
On fait tourner à vitesse uniforme à l'aide d'un moteur la vis de translation d'un des miroirs, ce qui le translate
de x = v.t à l'instant t ; v = 1, 0mm/s est constant.
E(x) est l'éclairement du point central de la gure d'interférence observée à l'inni (dans le plan focal d'une
lentille). Grâce à un choix judicieux des origines, la diérence de marche en ce point est ∆ = 2.x.
On enregistre avec un photorécepteur un signal s(t) (une tension, par exemple) proportionnel à l'éclairement E(t).
1) Principe du lambdamètre
On s'intéresse à une source lumineuse monochromatique de fréquence ν0
1.a) Exprimer s(t).
1.b) Tracer s(t).
1.c) En déduire une méthode de mesure de la longueur d'onde. Application : quelles sont la fréquence f et la
période T du signal s(t) observées à l'oscillo pour un laser hélium-néon de longueur d'onde λ = 632, 8nm ?
2) Modèle du train d'onde
La source émet une onde quasi monochromatique de fréquence ν0 que l'on peut comprendre comme la succession de
trains d'ondes de même fréquence, de même amplitude et de même durée d'émission τc , mais de phases aléatoirement
diérentes (cf. gure 15.1).
I.2) Tracer E(x). Quelles sont les positions xn pour lesquelles les interférences sont brouillées ? L'interféromètre
a un bras de longueur lmax = 10cm. Quelle est le plus petit écart ∆νmin entre deux raies discernable par le dispositif ?
Exemple du doublet jaune du sodium : λ1 = 589, 0nm et λ2 = 589, 6nm. Peut-on résoudre ce doublet avec le
dispositif précédent ?
I.3) Combien compte-t-on de franges entre deux brouillages ? Il est possible de limiter l'erreur à deux franges.
Application : Quel est le nombre de franges comptées pendant un battement sur un interférogramme du doublet jaune
du sodium ? En déduire la précision expérimentale sur la mesure.
15.B.5 - Limitation du taux de transfert d'une bre optique 5/2
Une impulsion lumineuse de courte durée envoyée dans une bre optique d'indice n = 1, 5 subit un élargissement
temporel lorsqu'elle ressort de celle-ci. Ceci limite rapidement le taux maximal de transfert d'informations à grande
distance. En eet, les rayons lumineux d'inclinaisons diérentes n'ont pas le même chemin à parcourir dans la bre,
donc leur temps de parcours est variable.
1) Calculer la diérence de temps ∆t mis par deux rayons lumineux se propageant dans une bre optique de
longueur L = 10km, l'un sur l'axe de la bre et l'autre incliné de θ = 20par rapport à celui-ci.
2) Quel nombre d'informations N peut transférer une telle bre par unité de temps ?
15.B.6 - Cohérence temporelle d'une source 5/2
On s'intéresse à une source lumineuse qui envoie un rayonnement sinusoïdal pendant la durée ∆t, supposée par-
faitement connue. On compte N périodes avec une incertitude sur ce décompte de ∆N ≈ 1.
1) Quelle est la fréquence ν et la longueur d'onde λ du signal en fonction de c, ∆t et N ?
2) Exprimer les incertitudes ∆ν sur la fréquence et ∆λ sur la longueur d'onde en fonction de c, ∆t et N .
3) Quelle est la longueur de cohérence lc des trains d'onde ?
4) Trouver une relation liant l'incertitude ∆E sur l'énergie des photons envoyés par la source et la durée d'émission
∆t.
5) Applications numériques : la longueur d'onde est λ = 500nm exprimer N , lc et ∆λ si
5.a) ∆t = 1ns ;
5.b) ∆t = 1ps ;
5.c) ∆t = 10f s.
15.B.7 - Longueur de cohérence 5/2
On s'intéresse à une source blanche avec un ltre interférentiel dans le vert.
1) Calculer la longueur de cohérence temporelle de cette source de largeur ∆λ = 10nm autour de la longueur
d'onde λ = 546nm.
15.B.8 - Trous d'Young sans diraction 5/2
Une source ponctuelle S0 (en (0, 0, −l0 )) monochromatique (de longueur d'onde λ) éclaire un écran opaque (placé
en z = −D, où D < l0 ) est percé de deux trous ponctuels S1 (en ( a2 , 0, −D)) et S2 (en (− a2 , 0, −D)). On observe les
inteférences sur un écran en z = 0.
1) Calculs généraux :
On considère que les trous envoient, sur tout l'écran, des ondes de même intensité I0 . On néglige donc le phénomène
de diraction.
1.a) Exprimer l'éclairement E en fonction de ∆, la diérence de marche au point M et I0.
1.b) Déterminer la diérence de marche ∆ pour le point M placé en (x, y, 0).
2) On suppose de plus que D |x| et D |y|.
2.a) Grâce à un développement limité, simplier l'expression de ∆.
2.b) En déduire la forme des franges.
2.c) Quelle est l'interfrange i ?
15.B.9 - Création d'un réseau grâce à un interféromètre à division du front d'onde 5/2
1) Généralités :
Un interféromètre à division du front d'onde est équivalent au dispositif des trous d'Young éloignés d'une distance a.
On néglige le phénomène de diraction. On observe les interférences créées par une source primaire monochromatique
(un laser HeN e de longueur d'onde λ = 632, 8nm) sur un plan parallèle à celui des trous d'Young, placé à une distance
D = 1, 0m de ce dernier.
1.a) Quelle la forme des franges ?
1.b) Quelle est l'interfrange i ?
2) Création d'un réseau :
On photographie ces franges grâce à un appareil photo, de focale f 0 = 50mm, placé à une distance D du plan
d'observation.
2.a) Calculer le grandissement γ .
2.b) Que doit valoir a pour obtenir sur la pellicule un réseau de n = 130 traits par millimètres ?
15.B.10 - Miroir de Loyd 5/2
On s'intéresse à une source ponctuelle éclairée par une lampe monochromatique à vapeur de sodium (λ = 589nm)
à une distance d d'un miroir.
1) On observe les interférences sur un écran placé à une distance D = 1, 0m d, orthogonalement au miroir entre
le rayon issu directement de la source et celui rééchi sur le miroir.
1.a) Où se trouvent les franges ?
1.b) Quelle est la forme de ces franges ?
1.c) Y a-t-il un déphasage supplémentaire ϕsup introduit par ce dispositif ?
2) Interfrange :
2.a) Quelle est l'interfrange i ?
On veut que l'interfrange soit, au moins i > imin = 1, 0mm.
2.b) Déterminer alors dmax, la valeur maximale de d.
15.B.11 - Miroirs de Fresnel 5/2
On s'intéresse à deux miroirs de Fresnel M1 et M2 faisant un angle θ entre eux. Ils sont éclairés par une source
ponctuelle S derrière laquelle est placée une lampe monochromatique à vapeur de sodium (λ = 589nm). S se trouve
à une distance R = 15cm du point O, appartenant aux deux miroirs, OS faisant un angle α avec M1 .
1) On observe les interférences sur un écran placé à une distance D = 1, 0m R, de O.
1.a) Quelle est la forme de ces franges ?
1.b) Y a-t-il un déphasage supplémentaire ϕsup introduit par ce dispositif ?
2) Rapport avec les trous d'Young :
2.a) A quelles distances de O se trouvent les sources secondaires S1 et S2 ?
2.b) Que vaut l'angle OS1, OS2 ?
~ ~
2.c) En déduire la distance a = S1S2.
3) Interfrange :
3.a) Quelle est l'interfrange i ?
On veut que l'interfrange soit, au moins i > imin = 1, 0mm.
3.b) Déterminer alors θmax, la valeur maximale de θ en degrés, minutes et secondes d'arc.
15.B.12 - Mesure de l'indice d'un gaz 5/2
On éclaire un montage de fentes de Young S1 et S2 avec une lampe à vapeur de sodium de longueur d'onde
λ = 589nm placée derrière une fente d'éclairage S .
On intercale sur le trajet de la lumière après S2 une cuve transparente de longueur intérieure l = 10cm.
On place un écran parallèlement à S1 S2 , à une distance grande devant S1 S2 .
Initialement la cuve est pleine d'air.
1) Que visualise-t-on dans le champ de recouvrement des faisceaux ?
Grâce à une pompe, on fait le vide dans la cuve. En un point M de l'écran on voit lors de l'opération déler n1
franges.
2) Exprimer n1 en fonction de l, λ et l'indice de l'air nair .
On remplit maintenant la cuve par du gaz ammoniac N H3 . Le déplacement total des franges (par rapport à l'état
où la cuve était remplie d'air) est de n2 = 17 franges.
3) Déterminer la diérence ∆n des indices de l'air (nair ) et de l'ammoniac (nN H ). Application numérique.
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1. Quelle est la gure de diraction d'une pupille constituée de petits grains sphériques de même dimension ?
2. Tracer l'intensité diractée par une fente parallèle à (Ox) d'épaisseur e suivant (Oy).
3. Donner l'intensité diractée par deux fentes d'Young (deux fentes parallèles à (Ox) d'épaisseur e et distantes de
a suivant (Oy)). Tracer I(α).
4. On considère un réseau plan de N fentes, de largeur e. Tracer l'intensité diractée pour plusieurs valeurs de N .
Vérier que le résultat est conforme à la loi des réseaux.
Méthode:
• Forme générale de l'onde diractée
• Montrer que l'amplitude de l'onde diractée par la pupille m, à l'inni dans la direction (α,β), est de la forme :
où FD (α, β) est la fonction de diraction d'une seule pupille que l'on exprimera.
• Montrer que l'amplitude de l'onde diractée par le plan diractant entier, à l'inni dans la direction (α,β), est
de la forme :
s̃ (α, β, t) = K.s0 .FD (α, β) .FI (α, β) ei(ω.t+ϕ0 (α,β))
où FI (α, β) est un terme d'interférence que l'on exprimera.
• Diraction par une répartition aléatoire
• Montrer que, dans le cas d'une répartition aléatoire, le terme d'interférence est |FI (α, β)| = N partout en
2
où ψ = 2πa
λ (sin α − sin αi ).
• Prendre en compte le terme de diraction et tracer l'intensité en fonction de α.
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