d1 Roneo - Ue4 Cours 2
d1 Roneo - Ue4 Cours 2
d1 Roneo - Ue4 Cours 2
Cours n°2 :
Embryologie de l’appareil génital masculin
Introduction
I/ Les gonades
a) Développement des gonades
1- Stade indifférencié
2- Stade de différenciation masculine
b) Histologie du testicule adulte
1- Histologie du tube séminifère
2- Histologie du tissu conjonctivo-vasculaire
3- Histologie du rete testis
4- Histologie des canaux efférents
D Chorde
Somites
Mésonéphros
Mésoderme
Crêtes intermédiaire
génitales
Aorte
Mésoderme latéral
Le mésoblaste est séparé en 3 segments : Apparition de structures en lien avec les organes
- Mésoblaste latéral composé de la splanchnopleure et de génitaux :
la somatopleure - Crêtes génitales
- Mésoblaste intermédiaire +++ - Mésonéphros
- Mésoblaste para-axial Ces structures sont la conséquence de la différenciation
du mésoblaste intermédiaire à la surface du mésoblaste
latéral.
Coupe transversale d’embryon J35
Coupe transversale d’embryon à J35
Tube nerveux D Chorde
Aorte
Canal de Wolff
Cellules germinales
primordiales
Canal de Müller
Tube digestif
Crêtes génitales
(cordons sexuels primitifs)
Épithélium cœlomique
V
Développement des mésoblastes intermédiaire et latéral avec :
- Les crêtes génitales (cordons sexuels primitifs)
- Sur la partie mésonéphros : apparition des canaux de
Wolff et des canaux de Müller
1- Stade indifférencié
Les gonades sont formées par deux populations cellulaires d’origine embryologique différente :
Une fois qu’elles auront atteint les crêtes génitales, elles vont se multiplier par des mitoses successives et les coloniser
progressivement. (5ème semaine)
En plus des mouvements que font ces cellules pour progresser, il y a un rôle clef de chémotactisme, notamment de
l’interaction entre SDF-1 (stromal cell-derived factor 1) et son récepteur.
SDF-1 est une chémokine exprimée par les cellules de la crête et attire les PGCs sur lesquels se trouve le récepteur
à l’SDF-1 : CXCR4
Une fois que les PGCs ont atteints les crêtes, elles perdent leur mobilité
M : mésentère dorsal.
G : cellules germinales.
cg : crête génitale.
mais conservent leur activité de division. cm : blastème (crête)
Canal de
En parallèle de cette migration des cellules, il y a une Wolff
et du mésonéphros Formation
qui devientdesun épithélium
cordons sexuels primitifs (CSP) (àEpithélium
partir Sem. 6)
germinatif pluristratifié. coelomique
Pénétration dans mésenchyme avec perte de la membrane basale
= cordons sexuels primitifs unis entre eux au niveau du rete gonadique
(anastomose entre chaque cordon primitifs)
Synthèse :
à Ebauche gonadique indifférenciée :
Elle contient :
- L’épithélium cœlomique devenu germinatif incluant les cordons sexuels primitifs
- Rete gonadique : anastomose entre les CSP
- Mésenchyme sous-jacent
- Cellules germinales
La crête génitale est composée de deux régions : corticale et médullaire
Les gonades = crête génitale + cellules germinales primordiales
Développement du stroma :
Le mésenchyme séparant les cordons testiculaires se condense pour former des cloisons de tissu conjonctif qui
divisent le testicule en de nombreux lobules (250 à 350).
Ce tissu conjonctif
Gonades: constituemasculin
2- Sexe la tunique albuginée.
En surface, l’épithélium
Développement du stroma
cœlomique se transforme en mésothélium identique à celui d’autres cavités séreuses
(péritoine, péricarde).
Descente du testicule :
La migration testiculaire début dès le 3ème mois de gestation, et passe par deux niveaux :
- Un anneau profond
- Un anneau superficiel dans un deuxième temps
Dans une descente testiculaire normale, le testicule va atteindre le canal inguinal vers le 6ème mois et le scrotum entre
le 8ème et le 9ème mois.
Cette descente testiculaire est réalisée grâce au rôle décisif d’une structure : le gubernaculum testis.
C’est un cordon ligamentaire qui apparaît au cours de la 7ème semaine en substitution du ligament inguinal. Son
extrémité céphalique se fixe au testicule et son extrémité caudale se fixe aux bourrelets labio-scrotaux (futur scrotum).
Une fois fixé, il va y avoir un raccourcissement du gubernaculum testis qui va permettre une descente progressive le
long du gubernaculum vers le futur scrotum.
La cellule de Sertoli :
• Grande cellule pyramidale, noyau
triangulaire.
• Grand axe perpendiculaire à la paroi
• La cellule de Sertoli repose sur la
membrane basale.
• Les longs prolongements cytoplasmiques
permettent de connecter plusieurs cellules
de Sertoli ensembles et vont créer une
délimitation entre deux régions distinctes
dans les tubes séminifères :
La spermatogénèse :
Spermatogénèse:
Les spermatogonies de type A sont les cellules souches des cellules
Spermatocytogénése
germinales situées sur la membrane basale des tubes séminifères. – Multiplication des spermato
– Meiose
Elles se divisent par mitose où une cellule fille va rester attachée à la – Production de spermatides
immatures
membrane basale pour renouveler le stock des spermatogonies de
Spermiogénèse:
type A, et l’autre va devenir une spermatogonie de type B (en – Différenciation des spermat
déchirant de manière transitoire la barrière hémo-testiculaire qui se immatures en spermatozoïd
referme derrière lui) qui va migrer vers la lumière du tube séminifère Spermiation:
– Détachement des spermato
en se différenciant progressivement en spermatocytes, en de la cellule de Sertoli
Pachytène précoce
(a)
• Formation de l’acrosome :
(e)
Anaphase I
• Le flagelle : • La pièce intermédiaire est constituée d'une gaine de mitochondries regroupées en forme
- Le pièce intermédiaire
d'anneau:autour
est constituée
de l'axonème,d’une gaine
produisant de mitochondries
l'énergie des mouvements.regroupées
(C) en forme d’anneau autour
de l’axonème, produisant l’énergie nécessaire aux mouvements.
• La pièce principale comporte une gaine de fibres denses autour de l'axonème. (D)
- La pièce principale : la plus longue, comporte une gaine de fibres denses autour de l’axonème.
• La pièce terminale ne contient plus que les microtubules (9+2) de l'axonème (E)
- La pièce terminale : beaucoup plus fine, ne contient plus que les microtubules de l’axonème.
Synthèse :
Cette spermatogénèse se fait en spirale, on peut avoir plusieurs
Spermatogénèse: Vuedifférenciations
d’ensembleen même temps.
Ce qui permet de maintenir une quantité constante de spermatozoïdes matures au niveau testiculaire.
Spermatocytogénèse
Méiose
Spermiogénèse
Spermiation
Cellules de Leydig : Cellules volumineuses, acidophiles, à noyau arrondi et clair ; isolées ou en amas dans le tissu
interstitiel.
Elles sont en relation étroite avec des réseaux capillaires sanguins et lymphatiques. L’activité et le nombre de cellules
de Leydig dépendent des conditions hormonales.
Ce sont des cellules sécrétrices d’androgènes (testostérone +++), donc elles possèdent les caractéristiques des cellules
sécrétrices de stéroïdes :
- Mitochondries +++
- Gouttelettes lipidiques
- Granules de lipofuschine, cristalloïdes de Reinke
Elles suivent des sécrétions de testostérone sous un rythme circadien avec des pics de production plus tôt le matin.
à La testostéronémie est plus forte tôt le matin et variable au cours de la journée.
C’est le réseau de canaux issus des tubes séminifères droits qui Tube séminifère
s’écoulent dans les canaux efférents, qui passent dans la tête de
l’épididyme. C’est le lieu de convergence des tubes séminifères. On
peut le qualifier de réseau de canalicules bordés.
Rete testis
Les canaux efférents vont drainer le rete testis et se jettent dans la tête de l’épididyme. Il y a environ 10 à 12 cônes
qui traversent l’albuginée.
L’origine des canaux efférents sont les tubules mésonéphrotiques à lumière festonnée. Ils sont bordés par une couche
de cellules épithéliales et une couche fine de muscle lisse.
1- Stade indifférencié
Voie génitale interne: 1- Stade indifférencié
Dans les voies génitales indifférenciées il y a deux types
de canaux : Voies génitales primitives indifférenciées jusqu’à Sem.7
• Les canaux de Wolff ou canaux
mésonéphrotiques : La portion distale du
mésonéphros s’abouche dans la prolongation 1
2
ligament diaphra
mésonéphros
du canal pronéphrotique longitudinal (au 3
4
canal de Müller
canal de Wolff
niveau du sinus uro-génital) qui devient le 3
5
6
tubercule de Mü
gonade indiffére
canal de Wolff. Ils vont avoir une 7
8
ligament inguina
sinus urogénital
différenciation cranio-caudale qui débute dès 9 bourrelet génital
ligament inguina
la 4ème semaine.
Les canaux de Wolff s’abouchent dans la
portion cloacale de l’allantoïde (5ème semaine)
Canaux de Müller
• Les canaux de Müller = canaux = canaux paramésonéphriques
1) Ligament
= canaux diaphragmatique
paramésonéphrotiques
paramésonéphriques= canaux 2) Mésonéphros
apparition fin de Sem. 4 - début de Sem. 5
paramésonéphrotiques 3) Canal de Müller
Apparition vers la fin de la 4ème semaine et le 4) Canal de Wolff
début de la 5ème semaine. 5) Tubercule de Müller
6) Gonade indifférencié
Ils se forment au niveau de la partie supérieure 7) Ligament inguinal
du mésonéphros dans le corps de Wolff (¹ des 8) Sinus urogénital
canaux de Wolff), par un système 9) Bourrelet génital
d’invagination en doigt de gant de l’épithélium
cœlomique antéro-ventral.
1- Histologie de l’épididyme
L’épididyme est la partie haute des canaux de Wolff, qui est un long canal contourné (5 à 6m de long et 0,4 mm
d’épaisseur) se trouvant à la face postérieure du testicule. Il permet le stockage des spermatozoïdes (maturation
épididymaire).
Il possède une lumière grande et large avec présence d’épithélium prismatique simple et de stéréocils.
Il y a aussi une couche musculaire lisse qui va être de plus en plus épaisse quand on va se rapprocher du canal
déférent.
a) Stade indifférencié
A la 3ème semaine de développement, avant le cloisonnement du cloaque, la membrane cloacale est étendue
quasiment jusqu’à la base du cordon ombilical.
Rapidement, vers la 4ème-5ème semaine, on va observer un rétrécissement de ce cloaque, et une membrane
cloacale entourée de plis cloacaux, plus épais sur la partie avant (surélevée formant un renflement : tubercule génital
ou éminence cloacale)
A partir de la 7ème semaine et jusqu'à la 9ème semaine, on observe le cloisonnement de la membrane cloacale
et la formation du périnée, qui va partager la membrane cloacale en deux :
• Une membrane uro-génitale
• Une membrane anale, plus postérieure
Organes génitaux externes: 1- Stade indifférencié
A la 9ème semaine, il y a un rétrécissement du périnée qui va permettre de délimiter les plis cloacaux de
manière plus distincte, permettant la formation à partir de ces plis cloacaux, du pli uro-génital (au niveau de l’orifice
uro-génital) et du pli anal (au niveau de l’orifice anal)
On voit ici que le périnée sépare les deux membranes, ainsi que son rétrécissement permettant de différencier les
deux plis.
Sem. 7 à 9 - Le périnée partage la membrane cloacale
b) Stade de différenciation masculine
- qui se rompt en une membrane urogénitale antérieure et une membrane
anale postérieure.
La différenciation des organes génitaux externes dans le sens masculin commence à partir de la 10ème
- Le pli cloacal
semaine de développement. situé face
Le tubercule à l'orifice
génital s’allongeurogénital va donner
et l’ébauche du pénislese
pliforme.
urogénital
Il y a et
encelui
même temps
face urétrale
une prolifération de la lame à l'orifice anal
entre lesdevient le pli anal.
plis urétraux.
Au cours de la 12ème semaine de développement, il y a une prolifération de ces plis uro-génitaux, qui
fusionnent ainsi à la face ventrale du pénis, de l’arrière vers l’avant, ce qui va permettre d’avoir une fermeture
complète de l’urètre pénien, sauf au niveau de l’extrémité du pénis pour permettre l’existence du méat urinaire.
On observe également entre la 12ème semaine et la 14ème semaine de développement (+ marqué à S14) un
épaississement important des bourrelets scrotaux, qui fusionnent pour former le scrotum, avec une ligne de soudure
(du scrotum au pénis) appelée le raphé médian (apparaît plus sombre chez l’adulte).
A l’intérieur de l’ébauche du pénis, au 4ème mois, il y a une apparition de deux invaginations ectodermiques
à l’extrémité du gland :
Sem. 14: Epaississement et fusion des bourrelets scrotaux
• La lame épithéliale balanique, qui va se creuser pour former l’urètre balanique s’ouvrant au niveau du méat
urinaire Formation du scrotum
• La lame épithéliale prépuciale au-dessus du gland qui va séparer le prépuce du gland (même si à la
naissance, le prépuce reste accolé au gland et devient rétractable au cours de l’enfance).
Schéma Lade synthèse
ligne dedu soudure
développement des OGE et du pénis est appelée le raphé médian
du scrotum
Les malformations sont issues d’anomalies au cours des différentes étapes du développement de l’appareil
génital masculin.
On peut observer une agénésie des canaux déférents, souvent présente chez des patients atteints de
mucoviscidose (mutation de CFTR).
1- Cryptorchidie
La cryptorchidie est une anomalie fréquente caractérisée par l’absence du testicule dans une bourse (unilatérale)
ou dans les deux bourses (bilatérale). Elle est due à une anomalie de la descente du testicule le long de son trajet
normal, entre la région rétro-péritonéale et la région inguinale. Cette malformation est observée chez 22% des
nouveaux nés prématurés, et 2.7% des nouveaux nés à terme. L’étiologie de cette malformation est mal connue.
Cette malformation est différente de l’ectopie testiculaire. En effet, l’ectopie testiculaire correspond à une
anomalie de localisation pure du testicule, et pas à une anomalie de la descente.
Dans 80% des cas de cryptorchidie, les testicules restent palpables. Il y a parfois un réflexe crémastérien exagéré :
à la moindre stimulation (c'est à dire à la palpation), le testicule localisé dans le scrotum se retire très haut vers le
canal inguinal. (Le reflexe crémastérien est normal chez un patient sain, ici il est exagéré.)
La problématique de cette anomalie de descente du testicule est liée au fait que pour fonctionner normalement, le
testicule a besoin d’une température à peu près inférieure de 5° à la température du corps. La localisation intra-
abdominale (température de 37°) entraîne donc une perturbation de la spermatogenèse et augmente le risque de
cancer testiculaire.
En cas de cryptorchidie à la naissance, la descente testiculaire se fait de manière spontanée durant les 6-10 premiers
mois de la vie (2/3 des cas), notamment dans les cas de cryptorchidie unilatérale. Si cette descente ne se fait pas, il
est recommandé de réaliser une orchidopexie (traitement chirurgical qui permet de réaliser la descente du testicule)
dès l’âge de 2 ans.
Après la naissance, la partie supérieure du processus vaginal s’oblitère, ne laissant subsister que le ligament
péritonéo-vaginal. Si ce ligament ne se ferme pas, le processus vaginal persiste et peut entraîner l’apparition de ces
3 pathologies.
1- Hypospadias ou hypospade
L’hypospadias est une malformation fréquente de la verge, avec une fréquence qui varie selon les études de 1/1000
à 8/1000 enfants touchés. Sa fréquence serait en augmentation ces dernières années (possiblement à cause des
perturbateurs endocriniens, mais non prouvé ; ou bien d’origine familiale). Cette malformation correspond à une
anomalie de la fermeture de la gouttière uro-génitale à la face inférieure du pénis. Le méat urinaire s’abouche à
la face ventrale du pénis (sous la verge), et non au niveau de la partie distale (au bout du gland).
L’épispadias correspond à une aplasie de la face supérieure de l’urètre. Elle est due à une fermeture anormale
de la membrane cloacale causant un déplacement du tubercule génital et résultant dans la non fermeture du
plateau urétral et une localisation anormale de l’urètre dorsal. Il y a une gouttière au niveau pénien très
caractéristique. Il en existe plusieurs types.
Il s’agit d’une aneuploïdie caractérisée par la présence d’un chromosome X supplémentaire (47XXY)
dans 80% des cas. Dans les 20% restant, le nombre de chromosome surnuméraire augmente, entrainant une
augmentation de la gravité du syndrome. Il est à l’origine d’une azoospermie dans la majorité des cas. La
prévalence dans la population générale est de 0,1 à 0,2%, de 3,1% chez les patients masculins infertiles ; mais
elle varie énormément dans la littérature, notamment par le non diagnostique de la forme mosaïque génétique du
syndrome.
Historiquement, le diagnostic de syndrome de Klinefelter se fait par analyse du corps de Barr. C’est un test rapide
et assez fiable (Se=82% ; Sp=95%), mais moins efficace pour la forme mosaïque du syndrome. Cet examen est donc
maintenant suivi de la réalisation d’un caryotype qui est l’examen de référence.
A la biopsie testiculaire, on retrouve classiquement une fibrose hyaline des tubes séminifères, une absence de
cellules germinales et une hyperplasie relative des cellules de Leydig. On observe parfois quelques foyers résiduels
de spermatogenèse, avec arrêt méiotique jusqu’au stade spermatocyte I ou spermatide, voire avec spermatozoïdes.
La différenciation de l’appareil génital dans le sens « masculin » se fait grâce à une cascade génétique. Des
gènes seront à l’origine des différentes étapes de ce développement.
Le sexe génétique (qui correspond à la différenciation sexuelle primaire) va déterminer le sexe gonadique, lui-même
responsable de la différenciation du sexe corporel (différenciation sexuelle secondaire).
Les gènes clés dans la différenciation et le développement de l’appareil génital masculin sont situés sur le bras court
du chromosome Y, notamment les gènes SRY et ZFY ; mais également sur le bras long avec la région AZF, qui
a un rôle majeur dans la spermatogenèse.
Nous allons maintenant étudier le locus AZF, impliqué dans la spermatogenèse, et localisé sur le bras long du
chromosome Y. C’est un locus multigénique avec 4 régions principales (a, b, c et d), dont les mutations (par
microdélétion) sont à l’origine de la majorité des azoospermies cliniques.
Les principaux phénotypes différents sont :
• Délétion d’AZFa :
o Région entière : azoospermie (absence d’apparition des spermatozoïdes)
o Partielle (touche la région USP8Y) : azoospermie avec arrêt de maturation au stade pachytène de la
méiose
• Délétion d’AZFb :
o Région entière : azoospermie avec arrêt de la spermatogenèse au stade pachytène
o Partielle : parfois oligospermie
• Délétion d’AZFc : profils phénotypiques variables, azoospermie jusqu'à SCO (syndrome de cellules de
Sertoli seules) ou encore OAT modérée (oligoasthénotératospermie)
Si vous êtes sur la diapo, pas besoin de retenir tous les gènes codés par les différentes régions d’AZF
En plus de ces facteurs génétiques, des facteurs hormonaux sont également impliqués dans la différenciation des
voies génitales et la différenciation sexuelle secondaire. Certains gènes sont directement liés aux hormones, comme
le montre l’exemple de l’AMH (anti-müllerien hormone). Les facteurs hormonaux majeurs sont la testostérone et la
dihydrotestostérone (forme transformée de la testostérone) ; mais également INSL3 (insulin-like factor 3)
synthétisé par les cellules de Leydig. Il va avoir un rôle régulateur autocrine au niveau de ces cellules de Leydig
en interagissant avec son récepteur, et un rôle dans la spermatogenèse au niveau des spermatocytes et des
spermatides. Les cellules de Sertoli sécrètent une protéine DHH (desert hedgehog) qui va réguler la production des
androgènes et de l’AMH