Extrait 43815210
Extrait 43815210
Extrait 43815210
Techniques du bâtiment :
La climatisation
III
Cet ouvrage fait par tie de
Techniques du bâtiment : le second oeuvre et les
lots techniques
(Réf. Internet ti266)
composé de :
Techniques du bâtiment : Isoler et revêtir les façades Réf. Internet : 43811
Techniques du bâtiment : Revêtir les murs et les sols Réf. Internet : 43812
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IV
Cet ouvrage fait par tie de
Techniques du bâtiment : le second oeuvre et les
lots techniques
(Réf. Internet ti266)
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V
Techniques du bâtiment : La climatisation
(Réf. Internet 43815)
SOMMAIRE
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VII
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Techniques du bâtiment : La climatisation
(Réf. Internet 43815)
Q
1– La climatisation Réf. Internet page
2– La ventilation
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Réglementation thermique
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avec la hausse du prix des énergies : les dépenses annuelles peuvent ainsi
varier de 250 € pour une maison « basse consommation » à plus de 1 800 €
pour une maison mal isolée.
La mise en œuvre du programme de réduction des consommations énergé-
tiques des bâtiments prévu par le Grenelle de l’environnement était prévu pour
réduire durablement les dépenses énergétiques et contribuera à la réduction
Q
des émissions de CO2 .
L’objectif de ce programme dans la construction neuve était de généraliser
les « bâtiments basse consommation » à l’horizon 2012 (2010 pour les bâti-
ments publics et tertiaires), et les « bâtiments à énergie positive » à
l’horizon 2020.
Alors que la réglementation thermique, mise en place en 1975 et progressi-
vement renforcée, a déjà permis de diviser par 2 la consommation
énergétique des constructions neuves, le Grenelle de l’environnement pré-
voyait de diviser par 3 les consommations énergétiques des bâtiments neufs
avant 2012 : la consommation moyenne d’énergie primaire des constructions
neuves devrait ainsi passer de 150 kWhEP/m2/an en 2010 à 50 kWhEP/m2/an
en 2012.
Le Grenelle de l’environnement prévoyait donc de réaliser, en seulement
2 ans, une avancée énergétique plus importante que celle réalisée pendant les
30 dernières années.
Jusqu’ici, la réglementation thermique prévoyait une amélioration de perfor-
mance de 15 à 20 % tous les 5 ans. L’objectif de 50 kWhEP/m2/an en 2012
constituait donc un véritable tournant, qui devrait permettre à la France de
prendre le chemin de l’énergie positive : en 2020, les bâtiments neufs seront
non seulement autosuffisants en énergie, mais ils pourront même produire
plus d’énergie qu’ils n’en consomment.
Si un projet comporte un système actif de refroidissement, les consomma-
tions conventionnelles de ce système devront être compensées par une
meilleure maîtrise de la consommation des autres usages réglementés (chauf-
fage, eau chaude sanitaire, éclairage, auxiliaires).
Dès lors que les bâtiments sont équipés d’une PAC réversible, il faut compta-
biliser la consommation liée au chauffage mais également au refroidissement
en vue de respecter les exigences règlementaires.
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– le décret n° 2000-1153 du 29 novembre 2000 relatif aux caracté- 1.3 Publics concernés
ristiques thermiques des constructions modifiant le Code de la
construction et de l’habitation et pris pour l’application de la loi
par la réglementation thermique
n° 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle des bâtiments
de l’énergie ;
– le décret n° 2010-1269 du 26 octobre 2010 relatif aux caractéris- Il s’agit des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, constructeurs et
tiques thermiques et à la performance énergétique des promoteurs, architectes, bureaux d’études thermiques, contrôleurs
constructions ; techniques, diagnostiqueurs, organismes de certification, entre-
– le décret n° 2011-544 du 18 mai 2011 relatif aux attestations de
prise en compte de la réglementation thermique et de réalisation
d’une étude de faisabilité relative aux approvisionnements en
prises du bâtiment, de matériaux de construction et de systèmes
techniques du bâtiment, fournisseurs d’énergie. Q
énergie pour les bâtiments neufs ou les parties nouvelles de
bâtiments ; 1.4 Labels
– le décret n° 2011-1728 du 2 décembre 2011 relatif à la surveil-
lance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements ■ HPE 2005
recevant du public ; Il concerne les constructions dont les consommations conven-
– le décret n° 2012-1530 du 28 décembre 2012 relatif aux caracté- tionnelles sont inférieures d’au moins 10 % par rapport à la
ristiques thermiques et à la performance énergétique des construc- consommation de référence RT 2005 et l’habitat d’au moins 10 %
tions de bâtiments. par rapport à la consommation maximale autorisée.
■ THPE 2005
1.2 Évolution de la réglementation Ce label concerne les constructions dont les consommations
thermique depuis la publication conventionnelles sont inférieures d’au moins 20 % par rapport à la
de la RT 2000 consommation de référence RT 2005 et l’habitat d’au moins 20 %
par rapport à la consommation maximale autorisée.
La RT 2000 visait une réduction de 20 % de la consommation
maximale des logements par rapport à la RT 1988 et une baisse de
■ HPE EnR 2005
40 % de la consommation des bâtiments tertiaires, une exigence Il est basé sur les exigences du label HPE 2005 accompagnées
de performance globale mais aussi de confort d’été. d’exigences sur l’installation d’équipements d’énergie
La RT 2005 visait une nouvelle baisse de 15 % de la consomma- renouvelable :
tion énergétique des bâtiments neufs et des extensions, et la prise – soit le chauffage, et éventuellement la production d’eau
en compte du bioclimatisme et des énergies renouvelables. chaude sanitaire, sont assurés par une chaudière utilisant la bio-
masse, et en particulier le bois ;
La RT 2012 s’applique à tous les projets de construction en
France. Très exigeante, elle se base sur l’ancien label BBC (bâti- – soit, le bâtiment est raccordé à un réseau de chaleur alimenté
ment basse consommation). Publiée à la suite du Grenelle de par au moins 60 % de bois ou de biomasse, ce qui apporte une
l’environnement relatif aux caractéristiques thermiques et à la per- réponse aux collectivités territoriales qui font des efforts pour pro-
formance énergétiques des constructions, le plan climat 2004 pré- duire de la chaleur avec des combustibles renouvelables.
voyait qu’elle soit renforcée tous les 5 ans. ■ THPE EnR 2005
Chaque nouvelle réglementation thermique était censée réduire Ce label concerne les constructions dont les consommations
de 15 % les consommations d’énergie des bâtiments neufs. conventionnelles sont inférieures d’au moins 30 % par rapport à la
Le changement de la réglementation thermique tous les 5 ans consommation de référence RT 2005 ainsi que l’habitat, au moins
n’est pas facile à gérer par les entreprises du bâtiment, car chaque 30 % par rapport à la consommation maximale autorisée, accom-
nouvelle réglementation demande un travail de mise à jour et de pagné d’exigences sur l’utilisation d’équipements d’énergie renou-
changement des pratiques qui ont un coût important pour les velable (capteurs solaires thermiques, capteurs photovoltaïques ou
bureaux d’études et les entreprises. des éoliennes) ou de pompes à chaleur très performantes.
L’année 2015 n’aura donc pas eu de réglementation spécifique ■ BBC 2005 (bâtiment basse consommation énergétique)
comme il était prévu initialement, mais seulement une version
simplifiée de la RT 2012. Ce niveau reprend les résultats de l’étude menée dans le cadre
du programme de recherche PREBAT, sur financement de
Depuis le 1er janvier 2015, la RT 2012 a subi des modifications
l’ADEME, et réalisée par l’association EFFINERGIE. Il vise les bâti-
suite à des retours d’expériences sur des exigences difficiles, voire
ments ayant une consommation très nettement inférieure à la
impossibles à atteindre. C’est notamment le cas pour les petits
consommation énergétique réglementaire. Pour effectuer une
logements ou les bâtiments atypiques pour lesquels l’application
demande de label BBC, un maître d’ouvrage peut au choix appli-
de la RT 2012 était un vrai casse-tête.
quer la RT 2005 ou la RT 2012.
L’arrêté du 11 décembre 2014 en particulier permet d’ajuster les
exigences de performance énergétique pour les bâtiments neufs ■ BBC-Effinergie 2017
de petite surface pour prendre en compte leurs particularités. Ce label intègre des exigences complémentaires absentes
Des modifications sont également apportées aux exigences appli- d’E+C– :
cables aux autres bâtiments afin de réajuster cette réglementation – la sobriété et l’efficacité énergétique dans le bâtiment avec des
thermique suite aux retours d’expériences communiqués par les exigences renforcées sur la conception bioclimatique et les
professionnels de l’acte de construire depuis le 1er janvier 2013, consommations énergétiques ;
notamment sur des bâtiments atypiques. Cet arrêté modifie ainsi : – la qualité et le confort : depuis la conception (qualification/cer-
– l’arrêté du 26 octobre 2010 qui concerne les bâtiments d’habi- tification des bureaux d’étude), jusqu’à la réception (mesure de la
tation, les bâtiments d’enseignement et les bureaux ; perméabilité du bâti, mesure de l’étanchéité des réseaux,
– l’arrêté du 28 décembre 2012 qui concerne les autres usages ; commissionnement) ;
– l’arrêté du 11 octobre 2011 pour adapter les attestations aux – l’appropriation du bien et la sensibilisation des futurs habitants
nouvelles exigences ; aux enjeux de la transition énergétique (bâtiment et écomobilité,
– l’arrêté du 30 avril 2013 pour améliorer la méthode de calcul. guide à destination de la maîtrise d’ouvrage et des habitants, etc.).
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bâtiment : le label effinergie +. de conception est laissée aux maîtres d’œuvre.
■ E + C = (énergie + carbone)
Ce label a pour ambition de mettre en place un standard envi- 1.5.2 Bbio : besoin bioclimatique
ronnemental unique au monde pour les bâtiments neufs. Il réunit Grande nouveauté de la RT 2012, cet indicateur (qui reprend des
pour la première fois des exigences à la fois en matière d’énergie paramètres de l’ancien coefficient Ubât en RT 2005) permet d’opti-
et d’émissions de gaz à effet de serre dans le bâtiment. Grâce à ce miser la conception du bâtiment dès l’esquisse du projet. Il définit
double critère « énergie » et « carbone », il permettra aux maîtres en effet la limite maximale des besoins énergétiques en chauffage,
d’ouvrage de choisir la combinaison adéquate en fonction des spé- en refroidissement et en éclairage, indépendamment des systèmes
cificités du territoire, de la typologie de bâtiments et des coûts ultérieurement mis en œuvre. Ces besoins sont fonction de la
induits. forme, de l’orientation, de l’environnement du bâtiment, bref, de
Pour obtenir le label BBC effinergie, il faut respecter les étapes sa conception climatique. Exprimé en points, le Bbio du projet doit
suivantes : être inférieur à un niveau Bbiomax (en dessous de 120 m2
– consulter le référentiel du certificateur qui a été choisi ; Bbiomax > 60 ; au-dessus de 140 m2 Bbiomax < 60).
– faire réaliser une étude thermique par un bureau d’études ; Pour atteindre cette exigence bioclimatique, le concepteur doit
– déposer un dossier avant les travaux auprès du certificateur ainsi favoriser l’isolation et l’étanchéité de l’enveloppe, l’inertie de
accompagné des pièces justificatives ; la structure, la mitoyenneté, l’orientation, la compacité, les inclinai-
– en fin de chantier, le certificateur doit vérifier la conformité des sons, l’accès à l’éclairage naturel et les apports solaires (favorisés
travaux à l’étude technique ; un test d’étanchéité à l’air doit être par la mise en place d’un maximum de surfaces vitrées orientées
réalisé par un professionnel. au Sud) et la bonne répartition des pièces.
Alors le bâtiment est certifié BBC effinergie et le label est attri- Le besoin bioclimatique conventionnel en énergie d’un bâtiment
bué. pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage artificiel, est
défini par un coefficient noté Bbio. Il est sans dimension et
exprimé en nombre de points.
1.5 Exigences de la réglementation
thermique 1.5.3 Cep : consommation d’énergie primaire
Tout bâtiment neuf est considéré comme satisfaisant à la régle- Cette exigence limite les consommations de cinq usages, à
mentation thermique si le maître d’ouvrage est en mesure de mon- savoir le chauffage, le refroidissement, l’éclairage, la production
trer que sont respectées simultanément les conditions suivantes : d’eau chaude sanitaire et les auxiliaires (pompes et ventilateurs) à
– 1) le coefficient Cep du bâtiment est inférieur ou égal au coeffi- environ 50 kWhEP/(m2 · an) [un dépassement jusqu’à
cient maximal Cepmax, déterminé selon les modalités précisées au 57,5 kWhep/(m2 · an) est cependant autorisé pour les logements
er
collectifs, et ce jusqu’au 1 janvier 2018]. Cette exigence est iden-
titre II de l’arrêté du 26 octobre 2010 ;
tique aux attentes moyennes du label BBC Effinergie.
– 2) le coefficient Bbio du bâtiment est inférieur ou égal au coef-
ficient maximal Bbiomax, déterminé selon des modalités précises ; Pour chaque projet, le Cepmax varie en fonction :
– 3) pour les zones de catégorie CE1 (voir glossaire) et pour cha- – de la localisation géographique ;
cune des zones du bâtiment, défini par son usage, l’exigence de – de l’altitude [avec une modulation en fonction du climat et de
confort d’été s’exprime comme suit : la Tic est inférieure ou égale l’altitude entre 40 et 65 kWhep/(m2 · an)] ;
à la température intérieure conventionnelle de référence de la – du type du bâtiment (logement, bureau, commerce...) ;
zone. Cette exigence peut également être satisfaite en considérant – de la surface moyenne ;
chacune des parties de zones du bâtiment pour lesquelles sont cal- – des émissions de gaz à effet de serre des énergies utilisées.
culées successivement Tic et Ticréf. Cette exigence ne s’applique Concernant ce dernier point, l’utilisation de bois énergie ainsi
pas aux zones ou parties de zones composées uniquement de que de réseaux de chaleur peu émetteurs de CO2 permettent une
locaux de catégorie CE2 (voir glossaire). modulation du Cepmax de 30 % maximum. De plus, l’apport d’éner-
La RT 2012 a pour objectif de limiter la consommation d’énergie gie électrique produite sur le site peut être déduit (photovoltaïque
primaire des bâtiments neufs à un maximum de et cogénération par exemple).
50 kWhep/(m2 · an) en moyenne, tout en suscitant : L’exigence sur la consommation est exprimée en énergie pri-
– une évolution technologique et industrielle significative pour maire. L’énergie primaire est le seul indicateur à même d’exprimer
toutes les filières du bâti et des équipements ; l’épuisement des ressources en tenant compte des pertes liées à la
– un très bon niveau de qualité énergétique du bâti, indépen- production, à la transformation, au transport et au stockage. Le
damment du choix de système énergétique ; coefficient affecté à l’électricité est de 2,58 et de 1 pour les autres
– un équilibre technique et économique entre les énergies utili- énergies (gaz naturel, GPL, bois-énergie, réseau de chaleur).
sées pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. La consommation conventionnelle d’énergie d’un bâtiment pour
À partir du 28 octobre 2011, la RT 2012 est appliquée pour les le chauffage, le refroidissement, la production d’eau chaude sani-
bâtiments à usage d’habitation construits en zone ANRU (voir glos- taire, l’éclairage artificiel des locaux, les auxiliaires de chauffage,
saire) et pour les bâtiments de bureau, d’enseignement primaire et de refroidissement, d’eau chaude sanitaire et de ventilation, déduc-
secondaire et d’accueil de la petite enfance. tion faite de l’électricité produite à demeure, est définie par un
À partir du 1er janvier 2013, la RT 2012 est appliquée pour coefficient exprimé en kWh/(m2 · an) d’énergie primaire, noté Cep.
l’ensemble des bâtiments à usage d’habitation et des bâtiments La surface prise en compte est égale à la surface de plancher
tertiaires. hors œuvre nette de la réglementation thermique, SHONRT.
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I - LES ÉLÉMENTS D’INCONFORT • D’une humidité relative trop basse (inférieure à 35 %) ou trop
élevée (supérieure à 60 %).
Échanges du corps humain avec son environnement – Ils Remarque
sont divers et variés. Il s’agit :
L’humidité relative a peu d’influence sur la perception du
• des échanges visuels ; confort.
• des échanges thermiques ;
• des échanges avec la fonction respiratoire et cutanée ; II - L’APPROCHE DU CONFORT THERMIQUE
• des échanges avec l’ambiance sonore ;
La réaction de l’usager – Il est impossible de prescrire une
• des échanges avec les odeurs. ambiance qui puisse satisfaire chaque usager, compte tenu
Origine des points d’inconfort – Dans le cadre de la ther- des différences entre individus.
mique, les points de l’inconfort résultent : Une norme internationale fixe les valeurs de confort thermique
• Du gradient vertical de température, différence entre la tête et dans les locaux de travail ; il s’agit de la norme NF EN ISO
les chevilles pour un individu assis. Cet écart doit, d’après des 7730 (décembre 1995) - Ambiances thermiques modérées -
études menées, être inférieur ou égal à 3 K. Détermination des indices PMV et PDD et spécifications des
conditions de confort thermique. Cette norme prend en consi-
• Des incidences de rayonnement (asymétrie de rayonnement) dération les facteurs suivants :
froid (ou ensoleillé) de parois telles que murs, plafonds,
vitrages… • courant d’air ;
• gradient vertical de température ;
Exemple
• température de sol ;
• Une surface vitrée (double vitrage avec U = 3,5 W/m2.K), • asymétrie de rayonnement.
représentant environ 75 à 80 % de la surface de la paroi exté-
rieure conduit, en période hivernale (au-dessous de 0 °C exté- À cet effet, il est fait appel à des indices de confort dits PMV
rieur), à une distance de 1 mètre à une température opérative et PPD.
(ou résultante sèche) inférieure à 19 °C ; cette dernière sera
d’autant plus basse que la température extérieure chutera. L’indice PMV (vote moyen prévisible) donne un avis moyen
L’expérience étant, il apparaît souhaitable que U soit inférieur d’un groupe d’individus qui expriment un vote de sensation
ou égal à 2 W/m2.K. thermique sur une échelle de sept niveaux :
• + 3 : chaud ;
• D’une température de sol trop basse. • + 2 : tiède ;
• + 1 : légèrement tiède ;
Exemples
• 0 : neutre ;
• C’est le cas de bureaux climatisés en hiver avec plancher sur
vide sanitaire ou sur extérieur avec une diffusion d’air depuis le • 1 : légèrement froid ;
plafond et reprise (ou extraction) également depuis le plafond. • 2 : frais ;
Ce cas conduit fréquemment à neutraliser la dalle par un plan-
cher chauffant d’une sensation de courant d’air. Il s’agit de l’un • 3 : froid.
des points qui rend la climatisation bien souvent impopulaire
pour l’usager. Il permet d’estimer la sensation thermique du corps humain
• Ce phénomène est courant dans des installations où la diffu- dans son ensemble.
sion d’air est mal étudiée, la présence d’obstacles à proximité L’indice PPD (pourcentage prévisible d’insatisfaits) indique
de diffuseurs d’air provoque des retombées d’air froid en été une prévision quantitative du nombre d’usagers insatisfaits et
avec des vitesses excessives sur l’usager, d’où le mécontente- l’indice PMV précédent permet de déterminer le PPD. La
ment de ce dernier. norme recommande de satisfaire un minimum de 90 % de la
population, soit un PPD de 10 %.
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Les recommandations de la norme pour les températures et III - LES HYPOTHÈSES DANS LA PRATIQUE
les vitesses d’air sont indiquées au tableau 1 (activité
sédentaire).
Conditions admises dans la pratique – Dans la pratique, les
conditions normalement admises dans les projets et pour la
Tab. 1 – Températures et vitesses d’air normalisées climatisation courante du tertiaire (bureaux, hôtels...) sont indi-
quées au tableau 2.
Été Hiver
Tab. 2 – Conditions normalement admises pour la climatisation
courante du tertiaire
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Températures 24,5 °C ± 1,5 K) 22 °C ± 2 K)
• l’asymétrie de rayonnement : en général et en hiver, l’écart 1)La réglementation thermique impose en hiver une limite de l'humidification de l'air insufflé correspondant à une teneur en eau de 5 g/kg d'air sec, ce qui correspond à une humidité relative de 35 % pour une température de 20 °C.
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kcal/h ou fg/h
Enthalpie Qt Wh/kg 3,6 kJ/kg Wh : × 1,16
kJ : × 4,18
Humidité spécifique
ou teneur en vapeur w g/kg kg/kg
d'eau
Température sèche
(température au bulbe ts °C °C
sec)
Température humide
(température au bulbe tbh °C °C
humide)
Humidité relative HR % %
Les frigories/heure (fg/h) sont des anciennes unités exprimées A. Autres données de référence
pour les installations de refroidissement.
La chaleur sensible (Qs) – C’est la différence enthalpique
Exemple entre deux airs humides à température différente, mais de
même humidité spécifique.
• 1 500 fg/h (ou kcal) à transformer :
La chaleur latente (QI) – C’est la différence enthalpique entre
– en Wh : 1 500 × 1,16 = 1 740 Wh ; deux airs humides à humidités spécifiques différentes, mais de
– en kJ : 1 500 × 4,18 = 6 270 kJ. même température.
• 2 000 Wh à transformer en kJ : 2 000 × 3,6 = 7 200 kJ. La chaleur totale (Qt) – C’est la différence enthalpique entre
deux airs humides quelconques ; c’est la somme de Qs + Qt.
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1. Charges extérieures................................................................................
I – Les apports solaires par les surfaces vitrées .......................................
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II – Les apports solaires par les parois opaques....................................... — 7
III – Les apports par transmissions des vitrages ...................................... — 12
IV – Les apports dus aux infiltrations d’air extérieur ............................... — 12
V – Les apports dus à l’air neuf de renouvellement d’air ........................ — 13
2. Charges internes ..................................................................................... — 15
I – La température de « non-chauffage » .................................................. — 15
II – Les apports par les occupants.............................................................. — 15
III – Les apports par l’éclairage des locaux ............................................... — 16
IV – Les apports par les équipements de bureautique............................. — 16
V – Les apports divers ................................................................................ — 17
VI – Fiches d’hypothèses sur les divers types de locaux ......................... — 17
3. Bilans au niveau d’un local ou d’un groupe de locaux ................. — 23
I – Démarche................................................................................................ — 23
4. Calcul du débit d’air dans un local donné........................................ — 29
I – Démarche................................................................................................ — 29
5. Bilans thermiques d’hiver ..................................................................... — 30
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1 Charges extérieures
I - LES APPORTS SOLAIRES PAR LES SURFACES VITRÉES L’émissivité – C’est une propriété de surface ; quand deux
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surfaces sont en regard l’une de l’autre à des températures
différentes, elles échangent de la chaleur par rayonnement en
Processus du rayonnement solaire – Lorsqu’un rayonne- fonction de l’émissivité. L’émissivité normale du verre clas-
ment solaire frappe un vitrage, une partie est réfléchie, une sique est égale à 0,89 ; celle des vitrages à « couche peu
autre est absorbée par le verre et une troisième est réfléchie émissive » est inférieure à 0,20. « Peu émissif » est la pro-
(cf. Fig. 1). priété de surface permettant de réduire les échanges radiatifs,
et d’améliorer ainsi le coefficient U.
La transmission lumineuse (T) – C’est le pourcentage de la
lumière visible, issue du rayonnement solaire, transmise par
la paroi vitrée.
Le rayonnement solaire perçu par un vitrage comporte :
• le rayonnement direct ;
• le rayonnement diffus.
La répartition de l’ensoleillement est visualisée sur la figure 1.
Les tableaux 1 à 4 fixent les apports d’ensoleillement sur une
vitre claire, simple vitrage. Ils sont obtenus à partir de valeurs
extraites du manuel Carrier 1re partie 1)). Ils prennent en compte
les corrections suivantes qui permettent une approche simpli-
fiée des charges d’ensoleillement (cas de la région
parisienne) :
• coefficient d’encadrement métallique (1,17) ;
• défaut de limpidité pris pour 0,90 ;
• altitude inférieure à 300 m ;
• incidence point de rosée (tpr) de 15 °C pour 30 °C et HR =
40 % ;
• latitude nord.
Remarque
La France se situe sous une latitude nord comprise sensi-
Fig. 1 : Répartition de l’ensoleillement sur un vitrage (© ETI). blement entre 40 et 50°.
Les valeurs des tableaux sont les gains nets dans le local.
Le facteur solaire (FS) – C’est le rapport entre l’énergie totale Elles doivent être divisées par 0,88 pour obtenir l’intensité du
entrant dans le local à travers ce vitrage et l’énergie solaire flux solaire frappant le vitrage.
incidente.
Apports par ensoleillement sur des vitrages simples en W/m2 (latitude 50° nord, 23 juillet)
Tab. 1 – Apports par ensoleillement sur des vitrages simples en W/m2 (latitude 50° nord, 23 juillet)
Heures solaires
Orientations
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
N 74 37 41 45 49 49 49 49 45 41 37 74
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(Suite)
Apports par ensoleillement sur des vitrages simples en W/m2 (latitude 50° nord, 23 juillet)
Heures solaires
Orientations
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Tab. 2 – Apports par ensoleillement sur des vitrages simples en W/m2 (latitude 50° nord, 24 août)
Heures solaires
Orientations
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
N 27 27 35 41 45 49 49 49 45 41 35 27 27
Horizontale 45 160 311 458 559 626 647 626 559 459 311 160 45
Tab. 3 – Apports par ensoleillement sur des vitrages simples en W/m2 (latitude 40° nord, 23 juillet)
Heures solaires
Orientations
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
N 84 49 41 45 49 49 49 49 49 45 41 49 84
Horizontale 84 256 440 598 710 788 815 788 710 598 440 256 84
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Tab. 4 – Apports par ensoleillement sur des vitrages simples en W/m2 (latitude 40° nord, 24 août)
Heures solaires
Orientations
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
N 24 27 37 45 49 49 49 49 49 45 37 27 24
Horizontale 31 164 350 524 647 718 749 718 647 524 350 164 31
Transmission
Épaisseur Fs1) C2) U1)
Appellation vitrage1) Aspect1) lumineuse
(mm) (%) (%) (W/m2,K)
(%)
RR
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Transmission
Épaisseur Fs1) C2) U1)
Appellation vitrage1) Aspect1) lumineuse
(mm) (%) (%) (W/m2,K)
(%)
Q
Eko Plus + Cool 1,9 (air)
Argent 6 + 12 + 6 0,1 0,12 6
Lite DV 1,4 (argon)
Starélio +
1,6 (air)
Planitherm Futur Neutre 6 + 12 + 6 0,33 0,38 45
1,2 (argon)
DV
SV : Simple vitrage.
DV : Double vitrage.
Exemple
1)Protections par rapport à un vitrage ordinaire simple de 3 mm environ.
Quel est l’apport par ensoleillement d’un vitrage simple équipé La protection solaire par des éléments fixes : saillies,
d’un store intérieur vénitien à lames, exposition au S, en juillet, auvents, bâtiments voisins – Selon l’importance et la situa-
sous une latitude nord de 50°, à 14 heures solaires ? tion de ces éléments, les surfaces vitrées correspondant à la
façade considérée conduisent à avoir des surfaces de vitrage
Le tableau 1 donne en juillet 50° N, au sud à 14 h un apport
à l’ombre en fonction de l’heure et du mois (position du soleil
de 280 W/m2.
définie par sa hauteur et son azimut). Dans ce cas, la surface
Concernant le facteur solaire du store, le tableau 6 indique : ombrée ne reçoit plus que du flux diffus (cf. Fig. 2 et 3).
0,56.
Le tableau 7 donne les valeurs de la hauteur du soleil et son
L’apport sera 280 × 0,56 = 157 W/m2 environ. azimut pour les latitudes 40 et 50° nord et pour les mois de
juillet et août.
RS
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Tab. 7 – Hauteur et azimut solaire, latitude nord (extrait du « Manuel Carrier 1re partie : bilan thermique », doc. Sté Carrier)
Heures solaires 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Hauteur 13 24 35 47 57 66 70 66 57 47 35 24 13
Latitude
Juillet
40°
Azimut 74 83 93 104 118 143 180 217 242 256 267 277 286
Hauteur 7 19 30 41 51 58 61 58 51 41 30 19 7
Q
Latitude
Août
40°
Azimut 81 91 102 113 129 151 180 209 231 247 258 269 272
Hauteur 15 25 34 44 52 58 60 58 52 44 34 25 15
Latitude
Juillet
50°
Azimut 77 88 100 114 131 152 180 208 229 246 260 272 283
Hauteur 9 18 28 37 44 49 51 49 44 37 28 18 9
Latitude
Août
50°
Azimut 81 94 106 120 137 157 180 203 223 240 254 266 277
On peut évaluer la surface ombrée par le dessin (rapporteur) Latitude 50° nord en juillet : déterminer la zone ombrée d’une
à partir des valeurs d’angle indiquées. menuiserie extérieure munie d’un auvent à 15 heures solaires
(cf. Fig. 3).
À 15 h, la hauteur du soleil est de 44° (cf. Fig. 4).
RT
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RU
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4/ La puissance totale de la batterie est la somme de : • les conditions d’entrée (t, HR) ;
Q = Q1 + Q2 + Q3 ou Q1 + Q2 ou Q1 seul. • les conditions souhaitées de sortie (t, HR) ;
À cette puissance, il est habituel d’ajouter une majoration pour
surpuissance de + 10 à + 15 %. • le régime de température d’eau.
Calcul d’une batterie de réfrigération – Le fluide primaire est Le fabricant, à partir de son logiciel, calcule avec précision la
soit de l’eau glacée (généralement une eau de 5 à 15 °C), soit surface d’échange. Il inclut notamment les données physiques
un fluide frigorigène (détente directe). d’une partie d’air qui, au travers de la batterie, ne subit aucun
changement. Il s’agit du « By Pass Factor » qui dépend des
La puissance d’une batterie de réfrigération est déterminée en caractéristiques de la batterie et des conditions de fonctionne-
prenant en considération : ment envisagées.
1/ L’air neuf de renouvellement réglementaire, les infiltrations L’application – Les figures 2 et 3 permettent de visualiser une
éventuelles, l’air neuf de compensation (par exemple pour un sélection de caisson de traitement d’air par le fournisseur, en
process). ce qui concerne plus particulièrement la batterie de réchauf-
L’air est refroidi depuis les conditions extérieures de base (Text/ fage et la batterie de refroidissement (reproduit avec l’aimable
HR) jusqu’aux conditions d’ambiance fixées dans le local (Tint/ autorisation de la société CIAT).
HR). La puissance de réfrigération est obtenue par la formule
Q1 = D . (Qext – Qint). La figure 1 permet de suivre l’évolution de l’air sur le dia-
Avec : gramme de l’air humide.
RV
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RW
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RX
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RY
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Critères de calcul – Le calcul des réseaux doit prendre en • les niveaux de bruit vis-à-vis des locaux environnants et de
SP
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La production de froid
SQ
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LA PRODUCTION DE FROID
Q I - LES BASES RÉGLEMENTAIRES • Loi n° 2004-806 du 9 août 2004 : déclaration des aéroréfrigé-
rants.
Textes de référence – La réglementation concernant les • Installations soumises à déclaration (n° 361 Installations clas-
groupes de réfrigération à compresseurs électriques est la sées) : lorsque la puissance électrique absorbée est > 50 kW et
suivante : < 500 kW. Au-delà, les installations sont soumises à autorisa-
tion.
• Décret n° 92-1271 du 7 décembre 1992 modifié relatif à cer-
tains fluides frigorigènes utilisés dans les équipements frigorifi- • Établissements classés, rubrique 2921 (décret n° 2004-1331
ques et climatiques. du 1er décembre 2004) : installations de tours soumises soit à
déclaration, soit à autorisation.
• Norme NF EN 378 de décembre 2000 : Systèmes de réfrigé-
ration et pompes à chaleur – Exigences de sécurité d’environ-
nement.
II - COMPOSITION DES GROUPES DE RÉFRIGÉRATION
• Circulaire du 26 juin 2003 : Prévention du risque lié aux légio-
nelles dans les tours aéroréfrigérantes dans les établissements Les éléments essentiels qui composent les groupes de réfri-
de santé. gération sont représentés sur la figure 1.
Fig. 1 : Principe d’une machine thermo-frigorifique (groupe refroidisseur et pompe à chaleur) (© ETI).
SR
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tbaRWVP
LA PRODUCTION DE FROID
La technologie des machines sera exposée en TBA 2780. III - LE COEFFICIENT D’EFFICACITÉ FRIGORIFIQUE (CEFF)
Le compresseur – Les différents types de compresseurs sont
les suivants : Calcul du coefficient – Il est déterminé par la relation
suivante :
• hermétique à pistons pour les faibles puissances (dès lors
peu utilisés) ;
kWh froid fourni par le groupe (évaporateur)
• semi-hermétique à pistons pour les moyennes puissances Ceff =
kWh électrique absorbé au compresseur
(< 500 kW froid, peu utilisé) ;
• « scroll » (deux spirales emboîtées l’une dans l’autre) pour les
petites puissances (< 400 kW froid) ;
Le Ceff est de l’ordre de 4 pour les groupes à condensation
par eau, et de l’ordre de 2,5 pour les groupes à condensation
par air.
Q
• à vis pour les moyennes et fortes puissances (200 à 1 500 kW
froid) ; Dans le cas de groupes à condensation par air, les kWh élec-
triques doivent inclure à la fois le (ou les) compresseur(s) et
• centrifuge pour les fortes puissances (au-delà de 1 000 kW
le (ou les) ventilateur(s).
froid).
Voici quelques ratios d’approche :
Le compresseur assure le transfert du fluide (BP) au conden-
seur (HP). • groupes refroidisseurs d’eau à condensation par air : il faut 1
kWh électrique pour 2,5 kWh froid fourni (compris
L’évaporateur – L’évaporateur est l’échangeur qui a pour but
ventilateurs) ;
de prélever à basse température de la chaleur au fluide (eau
ou air) extérieur au circuit frigorifique pour permettre l’évapo- • groupes refroidisseurs d’eau à condensation par eau (cas de
ration du fluide frigorigène. L’évaporateur produit du « froid ». tours ouvertes, nappe...) : il faut 1 kWh électrique pour 4 kWh
froid fournis. La puissance évacuée au condenseur est égale à
Le condenseur – Le condenseur a pour rôle d’évacuer la
1,2 à 1,25 fois la puissance fournie à l’évaporateur.
chaleur absorbée à l’évaporateur et au compresseur par le
fluide frigorigène. Le fluide secondaire est soit de l’eau soit de
l’air. Le condenseur produit du « chaud ». Remarque
Lorsque la température de sortie d’eau glacée augmente de
Le détendeur – Le détendeur a pour rôle de faire chuter la 1 °C, le coefficient Ceff augmente de 2 % environ (intérêt de
pression du fluide haute pression (HP) à l’état liquide pour sélectionner si possible des machines avec des températu-
l’amener à basse pression (BP) avec vaporisation partielle. res de sortie d’eau le plus haut possible).
Le fluide frigorigène – Les fluides utilisés sont : Lorsque la température de condensation augmente, la puis-
sance absorbée augmente : par 1 °C d’élévation de la tem-
• le R 22 qui est un HCFC (hydrochlorofluorocarbone) dont l’uti- pérature de condensation, la puissance absorbée augmente
lisation sera interdite à compter du 1er janvier 2015 ; de 1,5 à 1,7 % environ (groupe à condensation par eau, avec
une sortie d’eau glacée de + 7 °C).
• les HFC (hydrofluorocarbones), inoffensifs vis-à-vis de la
couche d’ozone mais participent à l’effet de serre (cf. Tab. 1).
SS
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LA PRODUCTION DE FROID
Dans le cas d’appareils fonctionnant en hiver et demi-saison • par aéroréfrigérant sec (dry-cooler) ;
il peut être fait appel à des groupes fonctionnant en « free
cooling » (froid gratuit) ; jusqu’à une température extérieure • par aéroréfrigérant humide ;
donnée, les compresseurs sont à l’arrêt, on utilise exclusive-
ment le refroidissement par air sur une batterie dans laquelle • par tour fermée ;
circule l’eau glacée. Les températures extérieures augmen-
tant, les compresseurs sont remis progressivement en service. • par tour hybride ouverte ou fermée.
Avantages et inconvénients – Les avantages et inconvé- Avantages et inconvénients – Les avantages et inconvé-
nients des groupes à condensation par air sont résumés dans nients des groupes de réfrigération de liquide à condensation
Q
le tableau suivant (cf. Tab. 3). par eau sont résumés dans le tableau suivant (cf. Tab. 4).
Tab. 3 – Avantages et inconvénients des groupes à condensation Tab. 4 – Avantages et inconvénients des groupes de réfrigération
par air de liquide à condensation par eau
• Appareils compacts livrés en • Appareils bruyants, attention • Bon Ceff (eau de nappe, aéroré- • Consommation d'eau (aéroré-
ordre de marche (maintenance vis-à-vis de l'environnement frigérants humides) frigérants humides)
simplifiée) • Ceff moins intéressant que les • Récupération de chaleur inté- • Traitement d'eau
• Puissances étendues de 5 à 1 groupes à condensation par eau ressante sur puits, nappe... • Installations décentralisées en-
200 kW froid (de l'ordre de 2,5 au lieu de 4) • Large gamme de puissance de tre groupe et système d'évacua-
• Incorporation possible de pom- • Poids et encombrement impor- 5 à 5 000 kW froid et au-delà tion de chaleur
pes de circulation d'eau glacée, tants • Groupes situés en local techni- • Risque de pollution du circuit
expansion... • Appareils implantés à l'exté- que, facilite la maintenance condenseur selon le système
• Possibilités de fonctionnement rieur généralement, donc soumis • De nombreuses possibilités d'évacuation de chaleur choisi
(hiver et 1/2 saison) en « free aux intempéries d'évacuation de chaleur • Risque de légionelle avec aéro-
cooling » • Attention à l'implantation pour • Coût d'investissement (groupe réfrigérants humides
• Pas de consommation d'eau éviter les incidences de recycla- + évacuation de chaleur) plus
• Pas de problème de légionelles ge éventuel d'air (faible pression élevé qu'un groupe à condensa-
• Encrassement extérieur limité dynamique au refoulement avec tion par air
du circuit de condensation des ventilateurs hélicoïdes)
• Réversibilité possible en pom-
pe à chaleur
• Coût d'investissement plus ré-
duit qu'un groupe à condensa- Les avantages et les inconvénients des différents systèmes
tion par eau d’évacuation de chaleur sont représentés sur les figures 2 à
12 et le tableau 5.
ST
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SU
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SV
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Systèmes de climatisation
SW
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tbaRWWP
Dans cet article, c’est essentiellement la climatisation qui sera traitée, et pas le condi-
tionnement de l’air.
D’autre part, il ne sera pas donné d’indications sur les crédits d’impôts, car les condi-
tions évoluent et évolueront ; les informations données risqueraient d’être erronées. Il est
nécessaire de se renseigner au moment des travaux.
Q
1. Généralités Résumé de la norme NF EN ISO 7730
de mars 2006
1.1 Conditionnement de l’air Cette norme présente des méthodes de prévision de la sen-
et climatisation sation thermique générale et du degré d’inconfort (insatisfac-
tion thermique) général des personnes exposées à des
ambiances thermiques modérées. Elle permet de déterminer
1.1.1 Conditionnement analytiquement et d’interpréter le confort thermique par le
calcul des indices PMV et PPD et par des critères de confort
Le conditionnement est la technique qui consiste à intervenir sur thermique local, donnant les conditions des ambiances ther-
les conditions climatiques d’un local en modifiant la température, miques considérées acceptables du point de vue du confort
l’humidité, le niveau des poussières en fonction des besoins thermique général et les conditions représentant les inconforts
(locaux techniques tels que ceux utilisés dans l’industrie de préci- locaux. Elle est applicable aux hommes et aux femmes en
sion, les laboratoires, les hôpitaux, les salles informatiques, etc.). bonne santé, exposés à des ambiances intérieures où le
Dans cet article, le conditionnement de l’air ne sera pas traité. confort thermique est recherché, mais où des écarts modérés
dudit confort thermique peuvent se produire, pour concevoir
de nouvelles ambiances ou pour évaluer les ambiances exis-
1.1.2 Climatisation tantes. Spécifiquement développée pour les environnements
La climatisation assure le confort d’été et d’hiver des habita- de travail, elle peut cependant être appliquée à d’autres types
tions, des bureaux, des commerces, des ateliers, en modifiant la d’environnement. Elle est censée être utilisée avec une réfé-
température de l’air. rence à l’ISO/TS 14415:2005, 4.2, eu égard aux personnes ayant
des exigences particulières, dont les personnes physiquement
Les courants d’air froids ou chauds sont souvent associés à la handicapées. Il s’avère également nécessaire de prendre en
climatisation ; cela peut être dû à une mauvaise implantation du compte les différences ethniques, nationales et géographiques
climatiseur ou à une diffusion trop brutale de l’air soufflé. En géné- lorsque l’on considère les espaces non climatisés.
ral, il est possible de régler sur plusieurs niveaux la puissance de
L’indice PMV (Predicted Mean Vote ) prédit la valeur
soufflage.
moyenne des votes d’un grand groupe de personnes sur
L’emplacement de l’unité intérieure est très important pour évi- l’échelle de sensation thermique aux sept points suivants :
ter que les occupants soient agressés par les courants d’air. La – + 3 très chaud ;
température intérieure en été ne doit pas être inférieure de plus de – + 2 chaud ;
5 à 6 °C par rapport à la température extérieure. – + 1 légèrement chaud ;
Suivant le type de climatisation, les locaux étant obligatoirement – 0 ni chaud, ni froid ;
étanches, l’air n’est pas renouvelé ; ces locaux, dans ce cas, – – 1 légèrement froid ;
doivent être équipés d’une ventilation mécanique contrôlée. – – 2 froid ;
– – 3 très froid.
Le confort thermique est subjectif et dépend des perceptions
individuelles. Il est influencé par l’activité physique, l’habillement L’indice PPD (Predicted Percentage of Dissatisfied ) prédit
et les fluctuations des caractéristiques de l’ambiance thermique quantitativement le pourcentage de personnes insatisfaites,
(température de l’air, de rayonnement, de contacts, humidité et car trouvant l’ambiance thermique trop chaude ou trop froide
vitesse de l’air). Il est traité par la norme NF EN ISO 7730 de mars et qui voteraient – 3, – 2, + 2, + 3.
2006 – Ergonomie des ambiances thermiques – Détermination ana-
lytique et interprétation du confort thermique par le calcul des
d’autant plus important que les techniques de la climatisation
indices PMV et PPD et par des critères de confort thermique local.
risquent d’évoluer rapidement avec la réglementation thermique,
et en particulier avec la RT2020.
1.1.3 Assurance décennale
Dans un arrêt daté du 24 septembre 2014, la cour de cassation 1.2 Calcul du bilan thermique
(C. cass, civ, 3e, 24 septembre 2014 n° 13-19615) est venue préciser
qu’un système de climatisation par pompe à chaleur constitue un Le calcul du bilan thermique de la climatisation permet de déter-
ouvrage au sens des articles 1792 et suivants du Code civil, de miner la puissance de l’installation en été et en hiver en fonction
sorte que la garantie décennale doit pouvoir s’appliquer (voir principalement de deux critères :
l’analyse effectuée par Maître Aurélien Boudeweel, avocat : 1) les apports internes (occupants, éclairage, appareils ména-
www.green-law-avocat.fr/tag/decennale/). Cette information est gers) qui sont relativement constants suivant les périodes de la
importante et l’installateur devra justifier de la validité de son journée ; il est important d’en tenir compte en été ;
assurance au moment des travaux. 2) les apports externes (ensoleillement et apports de chaleur ou
Pour éviter les surprises, l’entreprise devra demander à son de froid à travers les murs, les ouvertures comme les vitrages, la
assurance une attestation portant la référence du chantier. C’est toiture, le plafond, les sols et le renouvellement de l’air) qui sont
SX
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tbaRWWP
dépendants de l’isolation, de l’orientation des pièces et des varia- l’état gazeux, le fluide frigorigène va transmettre l’énergie récupé-
tions de la température extérieure. rée.
Il devra être réalisé par un bureau d’études spécialisé. Une pompe à chaleur peut fonctionner dans les deux sens : elle
produit du frais en été et de la chaleur en hiver.
En mode rafraîchissement, elle fonctionne en machine frigori-
1.3 Pompes à chaleur mises fique.
en œuvre pour la climatisation
Q
Le fonctionnement Inverter (voir glossaire) est le complément
indispensable pour améliorer encore les performances et le confort
1.3.1 Principes de fonctionnement d’utilisation d’une pompe à chaleur en limitant les arrêts et les
démarrages souvent sujets de litiges avec les voisins.
des pompes à chaleur
La pression du fluide varie, ainsi que son état : il passe de l’état
Une pompe à chaleur est un dispositif thermodynamique qui liquide à l’état gazeux en modifiant sa température. La pompe à
capte les calories présentes naturellement dans l’environnement chaleur comprend quatre pièces maîtresses (figures 1 et 2) qui
(air, sol, eau) et, grâce à un compresseur, les porte à une tempéra- permettent de faire circuler le fluide frigorigène à l’intérieur de la
ture plus élevée qu’elle diffuse vers un autre dispositif. pompe à chaleur :
Cette transformation est rendue possible en utilisant un gaz : le 1) l’évaporateur : en amont de l’évaporateur, le fluide a une
fluide frigorigène. En passant successivement de l’état liquide à pression basse et un état liquide, puis, à l’intérieur de celui-ci, il se
Vapeur Vapeur
basse pression VANNE haute pression
D’INVERSION
DE CYCLE
CAPTEURS ÉMETTEURS
EXTÉRIEURS DANS L’HABITAT
Source froide Source chaude
ÉVAPORATEUR CONDENSEUR
COMPRESSEUR
Liquide Liquide
DÉTENDEUR
basse pression haute pression
ÉMETTEURS
intérieurs
Compresseur Vapeur haute
pression
CAPTEURS Vapeur basse
extérieurs pression
Condenseur
Évaporateur
Liquide haute Radiateur
pression Plancher
Liquide basse Détendeur chauffant
pression
SY
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tbaRWWP
charge en calories captées sur la source froide (air, sol, eau). C’est
à ce moment que se produit une élévation de la température du
fluide qui passe à l’état gazeux ;
2) le compresseur : le fluide frigorigène est aspiré par le com-
presseur puis comprimé sous haute pression. Cela se traduit par
une augmentation de pression dans la pompe à chaleur qui pro-
cure une élévation de la température. À la sortie du compresseur,
le fluide frigorigène est à l’état gazeux et à haute pression ;
TP
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TQ
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tbaRWXP
Q
29 février 2016 relatif à certains fluides frigorigènes et aux gaz à
ment européen et du Conseil, les exigences types applicables au effet de serre fluorés
contrôle d’étanchéité pour les équipements fixes de réfrigération,
de climatisation et de pompes à chaleur contenant certains gaz à Publics concernés : ce sont les détenteurs d’équipements conte-
effet de serre fluorés (texte du 19 décembre 2007, paru au Journal nant des gaz à effet de serre fluorés.
officiel de l’Union européenne le 20 décembre 2007). Objet : la limitation de la durée pendant laquelle un équipement
peut être utilisé, dès lors qu’une fuite de gaz à effet de serre fluoré
■ Règlement (UE) n° 517/2014 du Parlement européen et du Conseil a été détectée.
du 16 avril 2014
Notice : l’arrêté procède à une mise à jour de référence norma-
Il est relatif aux gaz à effet de serre fluorés et abroge le règle- tive et limite à 4 jours ouvrés la durée pendant laquelle un équipe-
ment (CE) n° 842/2006 (texte du 16 avril 2014, paru au Journal offi- ment fuyard qui n’a pas fait l’objet d’une réparation peut être
ciel de l’Union européenne le 20 mai 2014). utilisé. Lorsque l’équipement est composé de plusieurs circuits,
seul le circuit fuyard ou la partie de circuit fuyarde doit être arrêté.
TR
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tbaRWXP
Ils doivent faire procéder par une entreprise remplissant les La température intérieure en été ne doit pas être inférieure de
conditions prévues par ce décret, au moins une fois par an, ainsi plus de 5 à 6 °C par rapport à la température extérieure.
que lors de la mise en service et lors de modifications importantes
de leurs équipements, à un contrôle d’étanchéité des éléments
assurant le confinement des fluides frigorigènes, en prenant 2.1 Appareils à détente directe
toutes les mesures pour mettre fin aux fuites de fluides frigori-
gènes constatées. Le climatiseur à détente directe produit de l’air froid en préle-
vant de la chaleur dans l’air intérieur ; il le refroidit et peut le reje-
Q
Ils tiennent à la disposition de l’Administration les pièces attes-
tant que ce contrôle et les interventions nécessaires ont été réali- ter à l’extérieur. Le fluide frigorigène de la machine circule dans
sés. les échangeurs en contact avec l’air intérieur (évaporateur) et l’air
Ce texte envisage des amendes en cas de non-respect de la extérieur (condenseur à air).
réglementation. Sur l’évaporateur, le refroidissement de l’air amène la formation
de condensats. Leur évacuation est nécessaire ; elle peut se faire
par gravité lorsque l’évaporateur se trouve au-dessus d’un point
1.6 Contrôles d’évacuation. À défaut, certains climatiseurs sont équipés d’une
minipompe de relevage permettant l’évacuation des condensats.
Les systèmes de climatisation et les pompes à chaleur réversibles Cette famille regroupe plusieurs appareils notamment les clima-
d’une puissance frigorifique nominale supérieure à 12 kilowatts tiseurs monoblocs, splits, windows…
doivent être inspectés.
■ Décret n° 2010-349 du 31 mars 2010 relatif à l’inspection des 2.1.1 Climatiseurs monoblocs
systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles
L’inspection est effectuée à l’initiative du propriétaire ou du syn- Le monobloc regroupe dans une même unité les équipements
dicat de copropriété de l’immeuble. Elle doit être réalisée au pour la détente (détendeur + évaporateur) et la compression
moins une fois tous les cinq ans. (condenseur + compresseur), les calories extraites étant rejetées à
l’extérieur (figure 1).
En cas de remplacement d’un système de climatisation ou d’une
pompe à chaleur réversible ou d’installation d’un nouveau système Il s’agit d’un simple refroidisseur d’air à détente directe.
de climatisation ou d’une nouvelle pompe à chaleur réversible, la Ces appareils imposent de passer un tuyau par un orifice ou
première inspection doit être effectuée au plus tard au cours de dans l’entrebâillement d’une fenêtre pour évacuer le flux de cha-
l’année civile suivant le remplacement ou l’installation. leur du condenseur. Ce sont des appareils à puissance frigorifique
L’inspection comporte l’inspection documentaire, l’évaluation, limitée. C’est une solution d’appoint.
lors de l’inspection sur site, du rendement du système de climati-
sation et de son dimensionnement par rapport aux exigences en
matière de refroidissement du bâtiment, ainsi que la fourniture 2.1.2 Climatiseurs splits
des recommandations nécessaires portant sur le bon usage du
système en place, les améliorations possibles de l’ensemble de ■ Split mobile
l’installation, l’intérêt éventuel du remplacement de celui-ci et les Il est constitué de deux éléments : une unité placée dans la
autres solutions envisageables. pièce et une unité placée à l’extérieur. Les deux sont reliées par
Elle donne lieu à la remise, par la personne ayant effectué l’ins- une tuyauterie de petit diamètre qui peut être passée par un
pection, d’un rapport dans un délai maximum d’un mois suivant trou dans le mur. Les deux éléments ne sont pas fixes et
sa visite au commanditaire de l’inspection mentionné.
La meilleure solution est de souscrire à un contrat de mainte-
nance.
Le contrôle se déroule en trois étapes :
– analyse documentaire ;
– étude de performance énergétique simplifiée (neuf critères) ;
– contrôle des équipements.
Le contrôle doit être effectué, à l’initiative du propriétaire ou du
syndicat de copropriété de l’immeuble, par un inspecteur certifié
par un organisme accrédité.
2. Les appareils
de climatisation destinés
au rafraîchissement
ou au chauffage
Les courants d’air froids ou chauds sont souvent associés à la
climatisation ; ceci peut être dû à une mauvaise implantation du
climatiseur, ou à une diffusion trop brutale de l’air soufflé.
L’emplacement de l’appareil de climatisation est très important
pour éviter que les occupants soient agressés par les courants
d’air. Les filtres doivent être nettoyés régulièrement. Figure 1 – Climatiseur monobloc (source : Archiexpo)
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Techniques du bâtiment : La climatisation
(Réf. Internet 43815)
1– La climatisation R
2– La ventilation Réf. Internet page
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sondage sur leur environnement a révélé que 5 critères les affectent tout
particulièrement :
• 32 % se plaignent de l’inconfort thermique (parmi eux 41 % vivent en
appartement et 26 % en maison individuelle) ;
• 34 % se disent insatisfaits de la consommation énergétique de leur loge-
ment. Un tiers des Français ont un chauffage électrique individuel et c’est
celui qui est considéré comme le moins satisfaisant ;
• 30 % se plaignent de la mauvaise isolation acoustique ;
• 25 % se disent insatisfaits des matériaux de construction ;
• seulement 21 % considèrent que l’aération et la ventilation sont mauvaises au
R sein de leur logement, ce pourcentage évoluant en fonction de la surface :
– 20 % pour les logements de 75 m2
– 15 % pour les logements de 75 à 100 m2
– 8 % pour les logements de 100 à 120 m2
– 6 % pour les logements de plus de 120 m2.
Cela prouve que l’effort pour améliorer la ventilation des logements, en par-
ticulier depuis 2012, a été significatif.
La sixième édition du colloque LES DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ s’est
déroulée à Paris le 15 juin 2017, au Centre des Congrès de la Cité des
Sciences et de l’Industrie de la Villette. La prochaine édition est pro-
grammée pour juillet 2019. Ce rendez-vous est devenu incontournable pour
les acteurs de la construction saine. Outre les innovations techniques et
réglementaires concernant la qualité de l’air intérieur, les problématiques
autour de l’exposition électromagnétique générée par les compteurs com-
municants ou l’exposition à différentes fréquences de lumière bleue des
LEDs ont été largement discutées.
Ainsi, l’impact des innovations relatives à la lumière ou à l’acoustique, les
questions autour des compteurs communicants ou plus largement l’intégration
de la santé dans les dynamiques d’aménagement urbain et le besoin de forma-
tion de toute la chaîne des acteurs (comme les entreprises avec les Ateliers
AIRBAT) ont été au centre des débats. En matière de qualité de l’air intérieur –
thématique principale qui a fait la renommée de ces colloques – les dernières
évolutions ont été présentées, de la modélisation à la ventilation, en passant
par les capteurs de polluants, l’épuration par photocatalyse et la filtration des
particules fines ou des gaz.
Ponctuant les tables rondes, les courtes sessions « Posters » ont quant à
elles permis d’aborder des sujets aussi variés que : le nez comme capteur de
l’environnement de la qualité de l’air, un Fab Lab dédié à la QAI, la nécessité
de renforcer la collaboration franco-suisse pour la gestion du risque radon
dans les bâtiments de l’arc jurassien, la possibilité de tester l’impact des pol-
luants de l’air directement sur des tissus humains ou la complémentarité des
ventilations mécanique et naturelle pour améliorer la QAI.
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La pollution de l’air intérieur est très insidieuse, et provient de – la publication de valeurs guides pour l’air intérieur ;
multiples sources. Elle est plus nocive que celle de l’air extérieur, – le soutien au développement du métier de conseiller en envi-
car ses composants et ses concentrations sont invisibles, mais ses ronnement intérieur.
effets sont comparables.
Le Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur est intégré dans
le troisième Plan national santé environnement (PNSE) et sera
décliné en région dans les plans régionaux santé environnement.
Une étude du groupe international Aldès, expert en solu-
tions intégrées dédiées à la maîtrise de l’air et à la santé des La loi portant engagement national pour l’environnement a
personnes, menée en France auprès de particuliers sur leur rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur
comportement face à cet enjeu de santé publique en termes dans certains établissements recevant un public sensible (art.
de préoccupations et d’informations, révèle que : L. 221-8 et R. 221-30 et suivants du Code de l’environnement). Les
– 32 % des Français estiment que l’air extérieur est de mau- établissements concernés sont notamment ceux accueillant des
vaise qualité, mais seuls 15 % pensent que l’air qu’ils respirent enfants :
dans leur habitat est mauvais ;
– les particules fines et le pollen sont considérés comme les
principaux polluants venant de l’extérieur ;
– les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de
6 ans (crèches, halte-garderie) ;
– les centres de loisirs ;
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– pour la majorité, la qualité de l’air intérieur n’a aucun – les établissements d’enseignement ou de formation profes-
impact sur leur habitat et leur santé, exception faite des pro- sionnelle du premier et du second degrés (écoles maternelles et
blèmes d’humidité et de condensation ; élémentaires, collèges, lycées…).
– seulement 42 % des Français se déclarent être équipés de
ventilation centralisée. Les enfants peuvent en effet être exposés dans les écoles et les
lieux d’accueil à différents polluants émis par le mobilier, les pro-
duits d’entretien et les fournitures scolaires. Les concentrations en
polluants mesurées dans l’air des écoles peuvent être parfois plus
1.2 Conserver une bonne qualité de l’air élevées que dans d’autres lieux de vie, du fait aussi de la densité
intérieur d’occupation des locaux et d’un renouvellement de l’air souvent
insuffisant.
Pour conserver une bonne qualité de l’air intérieur, l’aération Le décret n° 2015-1000 du 17 août 2015 a fixé les échéances sui-
doit être complétée par un bon système de ventilation. vantes : 1er janvier 2018 pour les écoles maternelles, élémentaires
La VMC double flux, en particulier, assure un renouvellement et crèches, 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs et les éta-
permanent de l’air intérieur, via des entrées d’air neuf. De plus, le blissements d’enseignement du second degré, et 1er janvier 2023
système de ventilation double flux préchauffe ou rafraîchit l’air pour les autres établissements.
entrant selon les besoins et récupère la chaleur de l’air pollué qui Le dispositif réglementaire encadrant la surveillance de la qua-
lui, est extrait des locaux. Ce dispositif favorise ainsi une tempéra- lité de l’air intérieur dans ces établissements comporte :
ture constante dans un intérieur, ce qui contribue à limiter la pro-
lifération d’allergènes et autres bactéries tout en assurant un • une évaluation des moyens d’aération, qui peut être effectuée
certain confort aux habitants. L’installation d’une solution de puri- par les services techniques de l’établissement ;
fication d’air centralisée permet aussi de filtrer la quasi-totalité • la mise en œuvre, au choix :
des pollens et particules fines provenant de l’air extérieur.
– d’une campagne de mesures de polluants (formaldéhyde,
Il existe par ailleurs des systèmes de ventilation spécifiques benzène, CO2 pour évaluer le confinement, et éventuellement
pour les logements en rénovation, plus faciles à mettre en place perchloréthylène pour les établissements contigus à un pres-
dans un bâtiment existant, car ne nécessitant pas l’installation de sing) par un organisme accrédité.
conduits dans la maison. En cas de dépassement des valeurs limites, il est demandé à
Le système VMC doit être vérifié tous les trois ans par un spé- l’établissement de réaliser des investigations afin de déter-
cialiste. L’isolation du logement doit aussi être passée en revue miner les causes de ces dépassements. Pour ce faire, il est
pour que le système de VMC fonctionne correctement. proposé aux établissements d’avoir recours à une liste
d’organismes qui se sont engagés à respecter une charte
permettant de garantir la mise en œuvre des meilleures pra-
1.3 Surveillance de la qualité de l’air tiques. Il est possible de consulter cette liste ou de demander
une adhésion au réseau : https://reseau-labos.qai-ecoles-cre-
dans les ERP ches.fr/;
– d’une autoévaluation de la qualité de l’air au moyen du
Les ministères de l’Environnement et de la Santé ont lancé en guide pratique, permettant d’établir un plan d’action pour
2013 le Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur. Ce plan pré- l’établissement : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/
voit des actions à court, moyen et long termes afin d’améliorer la sites/default/files/Guide-complet-QAI-web.pdf.
qualité de l’air dans les espaces clos, dont :
Ce guide pratique a pour but de fournir une aide opération-
– la création d’une application grand public permettant d’amélio- nelle aux différentes catégories d’intervenants dans les éta-
rer la qualité de l’air dans son logement ; blissements qui accueillent des enfants (équipe de gestion,
– la mise en œuvre de la surveillance de la qualité de l’air dans responsable des activités dans la pièce occupée, services
certains établissements recevant du public, dont les écoles et techniques et personnel d’entretien) afin d’engager une
crèches ; démarche proactive et coordonnée d’amélioration de la qua-
– la mise en œuvre d’une surveillance dans des lieux ayant des lité de l’air intérieur. Son utilisation vise à identifier rapide-
pollutions spécifiques, tels que les enceintes ferroviaires souter- ment des actions favorables à la qualité de l’air intérieur via
raines ; des grilles d’autodiagnostic des pratiques observées et
– la réduction de l’exposition aux principales sources de pollu- d’identification préliminaire des sources potentielles pré-
tion de l’air intérieur (produits désodorisants, encens, bougies, dif- sentes dans ou autour de l’établissement. Les établissements
fuseurs, produits d’entretien, meubles…), en travaillant en concernés sont alors invités à apposer une affiche informant
particulier sur l’information et l’étiquetage de ces produits ; les usagers de la démarche engagée par l’établissement.
– l’interdiction progressive de l’utilisation du perchloréthylène Dans le cadre de la mise en œuvre de ce guide et selon cer-
dans les pressings ; taines situations, les établissements recevant des enfants
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1. Ventilation et qualité de l’air intérieur ........................................... TBA 2 786v2 - 2
1.1 Comment conserver une bonne qualité de l’air intérieur ?................... — 2
1.2 Risques pour la santé ............................................................................... — 2
2. Réglementation...................................................................................... — 2
2.1 Textes réglementaires .............................................................................. — 2
2.2 Particularités pour les DOM ..................................................................... — 3
2.3 Réglementation acoustique ..................................................................... — 4
3. Étanchéité à l’air des constructions ................................................ — 4
4. Ventilation des logements individuels............................................ — 4
4.1 Généralités................................................................................................. — 4
4.2 Ventilation naturelle.................................................................................. — 5
4.3 Ventilation mécanique.............................................................................. — 7
5. Ventilation en immeuble collectif .................................................... — 8
5.1 Ventilation naturelle.................................................................................. — 8
5.2 VMC............................................................................................................ — 10
5.3 VMC gaz ..................................................................................................... — 10
6. Glossaire .................................................................................................. — 11
7. Conclusion............................................................................................... — 12
Pour en savoir plus ........................................................................................ Doc. TBA 2 786v2
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1. Ventilation et qualité autres pour la santé. Mais une mauvaise ventilation, c’est aussi
l’apparition de moisissures, champignons et autres nuisibles qui
de l’air intérieur dégradent profondément le logement.
Vivre dans un logement mal ventilé peut avoir des consé-
quences graves sur la santé. En effet, le principal intérêt de la
ventilation est d’apporter un air neuf, plus frais mais surtout plus
1.1 Comment conserver une bonne sec que l’air vicié présent dans l’habitation.
qualité de l’air intérieur ?
Ne pas ventiler une maison équivaut à accélérer sa détériora-
Pour conserver une bonne qualité de l’air intérieur, l’aération tion, et cela de manière extrêmement rapide.
doit être complétée par un bon système de ventilation. La pollution de l’air intérieur des logements est très insidieuse ;
cette pollution interne est pourtant plus nocive que celle de l’air
La ventilation mécanique contrôlée assure un renouvellement
extérieur, car ses composants et ses concentrations sont invi-
permanent de l’air intérieur, via des entrées d’air neuf. De plus, le
sibles ; pourtant, ses effets sont comparables.
système de ventilation double flux préchauffe ou rafraîchit l’air
entrant selon les besoins et récupère la chaleur de l’air pollué qui lui La pollution de l’air à l’intérieur des maisons provient de multi-
est extrait de la maison. Ce dispositif favorise ainsi une température ples sources.
constante dans un intérieur, ce qui contribue à limiter la proliféra-
tion d’allergènes et autres bactéries tout en assurant un confort aux
habitants. L’installation d’une solution de purification d’air centrali-
sée permet aussi de filtrer la quasi-totalité des pollens et particules
fines provenant de l’air extérieur. À noter qu’il existe par ailleurs des
2. Réglementation
systèmes de ventilation spécifiques pour les logements en rénova-
tion, plus faciles à mettre en place dans un bâtiment existant, car ils
ne nécessitent pas d’installation de conduit dans la maison, ni de 2.1 Textes réglementaires
modifier les ouvertures en créant des entrées d’air.
La norme NF DTU 68.3 remplace le DTU 68.1 de 1995 et le DTU
68.2 de 1993 ; elle s’applique depuis le 1er septembre 2013 pour
1.2 Risques pour la santé les marchés privés, et depuis le 1er octobre 2013 pour les marchés
publics.
Une maison non ventilée est une habitation humide où stagne La rédaction de la norme NF DTU 68.3 a été mise en conformité
toutes sortes de polluants, tous plus dangereux les uns que les avec les normes européennes ; elle concerne les systèmes autoré-
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glables simple flux et les systèmes de VMC gaz pour les bâtiments 24 mars 1982 : « L’aération peut être assurée par un dispositif méca-
d’habitations individuelles et collectives. nique qui module automatiquement le renouvellement d’air du loge-
Cette norme concerne également les systèmes VMC simple flux ment (par exemple un système de ventilation hygroréglable) ».
hygroréglable. L’article 4 stipule que des dispositifs individuels de réglage
La réglementation relative à l’aération dans les logements est peuvent permettre de réduire les débits, à condition que le débit
définie dans l’arrêté du 28 octobre 1983 modifiant l’arrêté du total extrait et le débit réduit de cuisine soient au moins égaux
24 mars 1982. Il spécifie que la ventilation doit être générale et aux valeurs données dans le tableau 2.
permanente sur la période de chauffe (lorsque les fenêtres sont Lorsque l’aération est assurée par un dispositif mécanique qui
principalement fermées). module automatiquement le renouvellement de l’air du logement de
telle façon que le taux de pollution de l’air intérieur ne constitue
Le système doit présenter au minimum :
aucun danger pour la santé et que puisse être évitées les condensa-
• des entrées d’air non obturables dans toutes les pièces de tions sauf de façon passagère, les débits définis dans le tableau 1
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vie ; peuvent être réduits jusqu’aux valeurs données dans le tableau 3.
• des sorties d’air dans les pièces de service (cuisine, toilettes, La directive « Étiquetage énergétique » rend obligatoire l’apposition
salle de bains) réalisées par des conduits verticaux à tirage d’une étiquette énergie présentant les caractéristiques de l’équipe-
naturel ou par des dispositifs mécaniques ; ment, et en particulier sa classe d’efficacité énergétique sur une
• une libre circulation d’air des pièces de vie vers les pièces de échelle de A à G. Comme pour l’électroménager, l’objectif de cette éti-
service ; quette énergie est d’informer les installateurs et les consommateurs,
et de les guider dans leurs choix. Ce règlement s’applique unique-
• des débits d’air minimum doivent être respectés en fonction ment aux équipements de ventilation pouvant être destinés au
de la typologie du logement et du type de pièce. consommateur final (unités de ventilation allant jusqu’à 250 m3/h).
L’arrêté du 24 mars 1982 « Dispositions relatives à l’aération des Ces exigences de performances à atteindre pour les équipements
logements » maintient le principe de la ventilation générale et per- de ventilation sont applicables à partir du 1er janvier 2016 et seront
manente, mais introduit la notion de modulation du débit renforcées en 2018. Elles auront pour conséquence une généralisa-
d’extraction par dispositif manuel. Les exigences sont exprimées tion à court terme des ventilateurs dits « basse consommation », et
en débits d’air extrait dans chaque pièce de service, et les valeurs une valorisation des systèmes permettant de moduler le renouvelle-
données pour chacune d’elles sont fonction du nombre de pièces ment d’air selon les besoins ou équipés de récupérateur d’énergie.
principales du logement. Pour des raisons d’économies d’énergie, Pour les unités de ventilation individuelle, la réglementation ne per-
les débits exigés sont réduits par rapport à ceux découlant de mettra plus de mettre sur le marché de la VMC simple flux autoré-
l’application des exemples de solutions de l’arrêté de 1969. glable au profit de la ventilation simple flux modulée ou double flux.
L’article 3 stipule que, dans les conditions climatiques moyennes
d’hiver, les débits extraits dans chaque pièce de service doivent
pouvoir atteindre, simultanément ou non, les valeurs données
dans le tableau 1.
2.2 Particularités pour les DOM
L’arrêté du 28 octobre 1983 « Dispositions relatives à l’aération Les exigences requises en métropole dans les domaines ther-
des logements » modifie les dispositions de l’article 4 de l’arrêté du mique et acoustique pour les constructions neuves sont inadaptées
Tableau 1 – Débits extraits réglementaires minimaux fixés par l’unité du 24 mars 1982 (en m3/h)
Nombre de pièces Salle de bains/
Cuisine Autre salle d’eau WC unique WC multiple
principales douche
1 75 15 15 15 15
2 90 15 15 15 15
3 105 30 15 15 15
4 120 30 15 30 15
5 et + 135 30 15 30 15
Tableau 2 – Débits réduits réglementaires minimaux fixés par l’arrêté du 28 octobre 1983 (en m3/h)
Nombre de pièces principales 1 2 3 4 5 6 7
Tableau 3 – Débits réduits minimaux à respecter en présence d’une VMC hygroréglable minimaux fixés
par l’arrêté du 28 octobre 1983 (en m3/h)
Nombre de pièces principales 1 2 3 4 5 6 7
Débit total minimal 10 10 15 20 25 30 35
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1. Traitement de l’air dans le tertiaire TBA 2 787v2 - 2
1.1 Secteur tertiaire......................................................................................... — 2
1.2 Gérer la qualité de l’air ............................................................................. — 2
1.3 Nouveaux dispositifs réglementaires de surveillance de la qualité
de l’air dans les établissements recevant du public .............................. — 2
1.4 Risques pour la santé ............................................................................... — 3
2. Taux de renouvellement de l’air........................................................ — 3
2.1 Ventilation dédiée aux bâtiments autres que ceux à usage
d’habitation et assimilés........................................................................... — 3
2.1.1 Généralités........................................................................................ — 3
2.1.2 Locaux à pollution non spécifique.................................................. — 3
2.1.3 Locaux à pollution spécifique ......................................................... — 4
2.2 Aération et ventilation des lieux de travail ............................................. — 6
2.3 Textes applicables du Code du travail .................................................... — 6
3. Ventilation modulée pour le tertiaire .............................................. — 7
3.1 Ventilation monozone............................................................................... — 7
3.2 Ventilation multizone................................................................................ — 7
4. Zonage et critères de confort ............................................................ — 7
4.1 Confort hygrothermique........................................................................... — 7
4.2 Confort acoustique.................................................................................... — 8
5. Systèmes de ventilation ...................................................................... — 8
5.1 Système simple flux extraction ............................................................... — 8
5.2 Double flux indépendant .......................................................................... — 8
5.3 Double flux avec récupération ................................................................. — 8
6. Conclusion............................................................................................... — 10
7. Glossaire .................................................................................................. — 10
Pour en savoir plus ........................................................................................ Doc. TBA 2 787v2
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R C’est ainsi que l’Observatoire de la qualité de l’air (OQAI) mène depuis sa créa-
tion en 2001 des campagnes de mesure dans différents types de bâtiments pour
comprendre la situation et permettre d’identifier les leviers d’action à mettre en
œuvre en partenariat avec l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire).
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d’entretien et les fournitures scolaires. Les concentrations en polluants de ventilation selon le type de bâtiment locaux avec ou sans inter-
mesurées dans l’air des écoles peuvent être parfois plus élevées que diction de fumer (locaux d’enseignement, locaux d’hébergement,
dans d’autres lieux de vie, du fait aussi de la densité d’occupation des bureaux et locaux assimilés, locaux de réunion, locaux de vente,
locaux et d’un renouvellement de l’air souvent insuffisant. locaux de restauration, locaux à usage sportif…) et selon le type
La surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) est obliga- de local.
toire dans les écoles maternelles et élémentaires ainsi que dans Les dispositions s’appliquent aux constructions neuves et aux
les crèches depuis le 1er janvier 2018, c’est-à-dire que l’évaluation constructions subissant des modifications importantes affectant le
des moyens d’aération ainsi que des mesures de la qualité de l’air gros-œuvre ou l’économie de l’immeuble.
ou un plan d’actions doivent avoir été réalisés pour cette date.
Seules les prescriptions relatives à l’entretien des installations
Le décret n° 2015-1000 du 17 août 2015 a fixé les échéances sui- de ventilation s’appliquent aux constructions existantes, à moins
vantes : que ne soit démontrée la nécessité de prendre des mesures assu-
• 1er janvier 2018 pour les écoles maternelles, élémentaires et rant la salubrité publique.
crèches ;
• 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs et les établisse-
ments d’enseignement du second degré ;
Les débits et volumes indiqués dans le tableau 1 s’appliquent
exclusivement aux personnes qui n’exercent pas d’activité sala-
riée dans les différentes catégories de locaux concernés.
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• 1er janvier 2023 pour les autres établissements. Pour les personnes exerçant une telle activité, il convient de se
Une brochure détaille les modalités de surveillance de la qualité reporter aux dispositions du Code du travail. Pour le calcul des
de l’air dans les lieux accueillant des enfants. débits ou des volumes, il sera tenu compte de l’ensemble des per-
sonnes fréquentant ces locaux.
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tions de températures, odeurs désagréables, condensations).
polluants, on distingue deux techniques de ventilation : la ventila-
Ces règles générales indiquent notamment des valeurs mini- tion locale par aspiration à la source et la ventilation générale
males de renouvellement d’air, des valeurs maximales d’exposi- agissant par dilution.
tion (en particulier aux poussières) et des obligations concernant
l’évacuation des polluants, l’utilisation du recyclage et l’entretien
des installations. Leur domaine d’application concerne les locaux 2.1 Ventilation locale
fermés où le personnel est appelé à séjourner : bureaux, ateliers,
laboratoires, locaux de stockage... Cette réglementation est à La ventilation locale est une solution d’ingénierie conçue pour
prendre en compte par le chef d’établissement et le maître réduire l’exposition des travailleurs aux polluants aéroportés, tels
d’ouvrage en charge de la conception de l’installation (articles que les poussières, brouillards, fumées, vapeurs ou gaz (figure 1).
R 232-5 à R 232-5-14). Elle constitue souvent la principale mesure de prévention de
l’exposition employée sur le lieu de travail.
Ce type de ventilation consiste à capter les polluants au plus
1.2 Locaux à pollution spécifique près possible de leur source d’émission, avant qu’ils ne pénètrent
Le Code du travail classe les locaux autres qu’habitation en deux dans la zone des voies respiratoires des travailleurs, et ne soient
catégories : locaux dits à « pollution non spécifique » dans dispersés dans toute l’atmosphère du local. Les polluants ne sont
lesquels la pollution est liée à la seule présence humaine, à pas dilués mais évacués.
l’exception des locaux sanitaires ; locaux dits à « pollution
spécifique », locaux sanitaires, locaux pouvant contenir des 2.1.1 Captage des polluants
sources de micro-organismes potentiellement pathogènes, et tous
les autres locaux où existent des émissions de produits nocifs ou Une bonne conception d’un captage localisé (figure 2) nécessite
gênants, sous forme de gaz, aérosols solides ou liquides, autres une caractérisation des sources de polluants, ce qui n’est pas tou-
que ceux liés à la seule présence humaine. jours aisée. Dans les années à venir, un étiquetage des machines
Le Réglement Sanitaire Départemental Type (RSDT) stipule que en fonction de la quantité de substances dangereuses émises par
l’air provenant de locaux à pollution non spécifique peut traverser unité de temps pourrait voir le jour. Cette information constituerait
des locaux intermédiaires puis être admis dans un local à pollution un critère de choix supplémentaire pour l’employeur lors de
spécifique [TBA 2 787]. l’acquisition d’un nouveau matériel.
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