Pns 2016 2030 Version Deufinitive Adopteue Le 29juin2016
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Pns 2016 2030 Version Deufinitive Adopteue Le 29juin2016
POLITIQUE
NATIONALE
DE
SANTÉ
2016-‐2030
MARS
2016
Carte
des
23
Délégations
Sanitaires
Régionales
et
des
Chefs
Lieux
des
Districts
Sanitaires
ASSANE NGUEADOUM
Tous ces efforts ont permis d’améliorer progressivement les indicateurs de santé et de rendre
le système de santé de plus en plus performant. Selon les résultats de l’enquête
Démographique et de Santé et à Indicateurs Multiples (EDS-MICS) de 2014-2015, le taux de
mortalité maternelle est passé de 1099 décès pour 100 000 naissances vivantes (NV) en 2004
à 860 décès pour 100 000 NV en 2014, le taux de mortalité infantile est passé de 102 pour
1000 NV en 2004 à 72 décès pour 1000 NV en 2014, le taux de mortalité infanto juvénile est
passé de 191 décès pour 1000 NV en 2004 à 133 décès pour 1000 NV en 2014. Le taux
d’accouchement assisté est passé de 21 % en 2004 à 34 % en 2014.
En outre, de 2012 à 2015, le pays n’a plus enregistré des épidémies majeures de méningite, de
choléra et de rougeole. La transmission de la poliomyélite est également interrompue depuis
2012.
En dépit des progrès appréciables observés, le chemin demeure encore long pour doter le
Tchad d’un système de santé performant et résilient. Cela a été corroboré par la première
revue du secteur de la santé effectuée en juin 2015 à Sarh dans le Moyen Chari, qui a
recommandé le renforcement de l’organisation des services, de la coordination des activités
sanitaires à tous les niveaux du système de santé et du partenariat.
Enfin, il faut rappeler que cette PNS, à l’instar de la précédente, tire sa légitimité de la
Constitution de la République du Tchad qui stipule en son article 17 que « la personne
humaine est sacrée et inviolable. Tout individu a le droit à la vie, … ». Au regard de cette
Constitution, le Gouvernement a réaffirmé dans son programme politique d’action, la priorité
du secteur de la santé en retenant le Ministère de la Santé Publique parmi les Ministères
prioritaires.
1-CONTEXTE GENERAL
1-1 Aperçu sur le Tchad
Le Tchad est un pays d'Afrique centrale sans accès à la mer, situé au Sud de la Libye, à l'Est du
Niger et du Nigeria, au Nord du Cameroun et de la République centrafricaine et à l'Ouest du
Soudan. Sa capitale est N'Djamena. Géographiquement et culturellement, le Tchad constitue un
point de passage entre l'Afrique du Nord et l'Afrique au Sud du Sahara. Ayant une superficie de
1 284 000 km2, il est le cinquième pays le plus vaste d'Afrique.
L’immensité du pays et l’absence de côtes maritimes (le port le plus proche, Port Harcourt au
Nigeria étant situé à environ 1750 km de la capitale) posent des problèmes de transports, de
communication et d’accessibilité à l’extérieur.
Comme dans d'autres pays du Sahel, cette diversité de zones climatiques est fortement liée à
certains aléas climatiques, faisant baisser la production agricole et, partant, l'économie nationale
encore fortement dépendante du secteur primaire. Les déficits alimentaires ainsi occasionnés
entraînent des problèmes nutritionnels importants, notamment pour certains groupes vulnérables
de la population comme les enfants et les femmes enceintes.
Administrativement, le Tchad est divisé en 23 Régions, 67 Départements, 273 Sous-préfectures
et en collectivités territoriales. A chacune de ces 23 Régions correspond une Délégation Sanitaire
Régionale (DSR).
La population du Tchad, selon le deuxième recensement général de la population et de
l’habitat (RGPH2) de 2009, était de 11.039.873 habitants parmi lesquels les hommes
représentent 49,4% contre 50,6% pour les femmes. La population du Tchad est très jeune : les
moins de 25 ans représentent 68% du total de la population ; les plus de 60 ans, quant à eux,
font 4,5%. L’espérance de vie à la naissance en 2013 était estimée à 51 ans, soit une des plus
faibles de l’Afrique subsaharienne.
Le taux d’accroissement moyen annuel de la population est de 3,5%. Suivant ce taux
d’accroissement, la population du pays peut être estimée en 2015 à 13.358.246 d’habitants.
La densité moyenne de 8,6 Hab/km² cache beaucoup de disparités: elle varie de 0,5 dans la
région du Grand Borkou-Ennedi-Tibesti (BET) à 77 Hab/Km2 dans le Logone Occidental.
Seulement 21% de la population vivent en zone urbaine.
L’enquête SARA 2015 fournit des données actualisées sur la disponibilité de l’offre de soins
et la capacité opérationnelle des services de santé dont quelques indicateurs sont résumés ci-
après :
Quelques indicateurs sur la disponibilité des services de santé selon l’enquête SARA 2015 au Tchad.
Le taux d’utilisation des services de santé est faible. Il est de 26% en 2014 et se justifie par le
fait que l’offre et la demande ne s’ajustent pas.
Les résultats de l’EDS-MICS 2014 – 2015 montrent une légère amélioration des principaux
indicateurs de santé dans certains groupes cibles. Le taux de mortalité maternelle est passé
de 1. 099 pour 100.000 NV en 2004 à 860 pour 100.000NV en 2014 soit une baisse de 21,7%.
Ce taux reste toujours parmi les plus élevés de la sous-région.
Malgré leur niveau d’amélioration constaté de 2004 à 2014, tous les indicateurs de la santé
maternelle sont relativement bas. Les Couvertures en premières et quatrièmes consultations
prénatales (CPN) sont passées respectivement de 53% et 23% en 2004 à 64% et 31% en
2014. Les accouchements assistés par un personnel qualifié sont passés de 20,7% en 2004 à
34 % en 2014. Seulement 22% des accouchements ont eu lieu dans un établissement de soins
en 2014. Les consultations post natales suivent la même logique, elles sont de 15,4% pour la
même période. La prévalence contraceptive moderne est passée de 1,6 en 2004 à 5% en 2014.
Les besoins non satisfaits en contraceptifs de 28,3% en 2004 sont passés à 23% en 2014.
• Profil épidémiologique :
Tableau 1: Dix motifs de consultations curatives aux centres de santé en 2014
Nombre de Proportion
N° Pathologie
cas (%)
1 Paludisme 1 102 657 32,59
2 IRA 413 372 12,22
3 Diarrhée 216 564 6,40
4 Traumatisme 115 642 3,42
5 Infections de la peau/dermatose 108 512 3,21
6 Malnutrition 82 526 2,44
7 Dysenterie 60 406 1,79
8 Conjonctivite 55 538 1,64
9 Infections ORL 48 130 1,42
10 Infections urinaires 39 654 1,17
Total 2 243 001 66,30
Ø Partenariat :
Le partenariat s’est renforcé avec l’adhésion du Tchad au Partenariat International pour la
Santé (IHP+), suivi de la signature en 2011 d’un pré-pacte et en 2014 d’un pacte entre le
Gouvernement et ses partenaires. L’exécution de ces deux (2) accords a permis de faciliter la
mise en œuvre des PNDS 1 et 2.
Le partenariat public et privé à but non lucratif (ONG et Confessions religieuses) s’est
davantage renforcé grâce à la politique contractuelle adoptée en 2001 et révisée en 2014 pour
intégrer les nouvelles formes de contrats qui sont apparues dans le système de santé (le
financement basé sur les résultats, les mutuelles de santé, la sous-traitance et les évacuations
sanitaires, etc.).
Ø Leadership/Coordination
Ø Partenariat :
• Fournir les informations complètes de qualité en temps réel et qui puissent satisfaire
les besoins de tous les acteurs (programmes, projets et autres utilisateurs) ;
• Disposer d’une carte sanitaire régulièrement mise à jour qui informe les décideurs et
les partenaires sur les interventions au niveau de l’ensemble du pays.
La priorité est de produire et rendre disponibles des données sanitaires de qualité à temps.
La priorité est de rendre disponible une offre de soins de qualité, complets, continus, intégrés
et axés sur la personne dans toutes les formations sanitaires.
2-4 Ressources
2-4-1 Rappel des objectifs et stratégies
Les ressources sont déterminantes pour la mise en œuvre de la PNS, à condition qu’elles
soient bien gérées, redistribuées équitablement et soutenues par une réglementation
appropriée. Dans ce domaine, l’orientation stratégique retenue dans la PNS 2007- 2015 était
le développement et la gestion rationnelle des ressources pour la santé.
Après des efforts substantiels consentis par le Gouvernement dans le domaine de la santé en
termes de ressources financières, celles-ci connaissent ces derniers temps une baisse
considérable compte tenu de la crise économique et financière due à la chute du prix de baril
du pétrole. Cette crise qui affecte les économies internationales, régionales et nationales,
oblige les PTF à réduire leur aide aux pays en développement et notamment le Tchad.
A la conférence de l’Union Africaine (UA) tenue à Abuja au Nigeria en 2002 les Chefs
d’Etat ont pris l’engagement d’affecter au moins 15 % de leur budget général annuel au
secteur de la santé. Aussi, la communauté participe également de manière non négligeable au
financement de la santé à travers le recouvrement des coûts.
Les comptes nationaux de la santé ont été élaborés, sont en cours de validation et
constitueront un des meilleurs outils de prise de décision en matière de financement de santé.
Leçons apprises
Les leçons apprises sont les suivantes :
• Ces trois dernières années, la crise économique mondiale et les nouvelles priorités
sécuritaires ont affecté négativement la part du budget général de l’Etat allouée au
Ministère de la Santé Publique. Cependant en terme nominal, ce budget a connu une
augmentation sensible. Toutefois, le choix des priorités qui a été fait pour son
utilisation n’a pas permis d’améliorer considérablement la santé des femmes et des
enfants ;
• Le rôle du Ministère de la Santé Publique doit être renforcé pour optimiser les
ressources extérieures, notamment les ressources mobilisées par les initiatives
mondiales de santé (Fonds mondial, GAVI, Muskoka, etc.) pour renforcer le système
de santé et améliorer les indicateurs de santé.
Défis et priorités
Les défis consistent à :
La priorité en matière de financement du système est de mettre en œuvre la CSU pour couvrir
tout le monde, surtout les pauvres et les vulnérables. Les problèmes prioritaires sont :
Les ressources humaines sont l’un des principaux piliers du système de santé. Il s’agit d’un
des déterminants majeurs de la santé et du développement. Leur existence en nombre et en
qualité devrait permettre l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)
relatifs à la santé dans de nombreux pays. Malheureusement, la crise des ressources humaines
en santé au Tchad se fait sentir à l’échelle nationale.
En effet, la question des personnels de santé est, depuis longtemps, cruciale au Tchad. Les
formations sanitaires sont confrontées à une insuffisance en ressources humaines en quantité
et en qualité. Même si le nombre du personnel de santé a augmenté, notamment au niveau
médical, il y a encore de nombreux problèmes quant à sa répartition géographique, sa
motivation et sa fidélisation. Par ailleurs, la qualité de ce personnel reste un handicap énorme
pour le système de santé : inadéquation de la formation aux besoins du terrain. C’est
pourquoi, le MSP a révisé les curricula des écoles de formations paramédicales. Il reste qu’ils
soient utilisés dans toutes les écoles.
Leçons apprises :
Elles se réssument en :
• La forte mobilisation des PTF autour du MSP à travers le Pacte a permis d’accroître
les ressources humaines pour la santé au profit des formations sanitaires dans les
Régions ;
• La qualité et la quantité du recrutement des personnels de santé à la Fonction Publique
s’est nettement améliorée ces dernières années ; car ce recrutement s’est fait sur la
base des profils et des quotas préalablement définis par le MSP et inscrits dans la Loi
des Finances.
• La tentative de gestion informatisée des personnels qui devait permettre de bien suivre
la carrière des personnels de santé n’a pas abouti ; ce qui fait que la problématique de
la maitrise de la gestion des ressources humaines pour la santé reste toujours
d’actualité.
Défis et priorités
Les défis en matière de Ressources humaines pour la santé sont :
La priorité est de rendre fonctionnels les CS et les hôpitaux en les dotant du personnel requis
et motivé pour leur bon fonctionnement. Les problèmes prioritaires sont :
Concernant ce point, on note avec satisfaction les efforts du Gouvernement pendant ces
dernières années en matière de construction des infrastructures et de dotation en équipements
médico-techniques à travers le pays. Cependant, l’on constate l’inadéquation des
infrastructures et des équipements médico-techniques par rapport aux normes standard.
Leçons apprises
Les leçons apprises sont les suivantes :
• Beaucoup d’efforts ont été réalisés par le Gouvernement et ses PTF dans le domaine
de la construction des infrastructures et de leur dotation en équipements medico-
techniques et d’accroissement du personnel prestataire mais avec des résultats encore
faibles ;
• La fonctionnalité optimale de ces infrastructures et équipements reste toujours une
préoccupation du MSP.
Défis et priorités
Les défis consistent à :
2-5 Médicaments
Rappel des objectifs et stratégies
L’assurance d’une meilleure disponibilité et d’une utilisation rationnelle des médicaments
sûrs, efficaces, de bonne qualité et à un coût abordable pour les populations est une condition
essentielle pour la qualité de la réponse d’un système de santé aux besoins dictés par le profil
épidémiologique du pays. Les orientations stratégiques dans le domaine des médicaments
visaient à :
Leçons apprises
Les leçons apprises sont les suivantes :
• Les ruptures des intrants dans les structures sanitaires ont été fréquentes et cela a
occasionné leur disfonctionnement ainsi que leur sous-utilisation ;
• La tension de trésorerie au niveau de la CPA qui entraine des pénuries en produits
pharmaceutiques et l’absence d’une production locale de médicaments ont favorisé un
dysfonctionnement du secteur pharmaceutique.
Défis et priorités
Les médicaments constituent un des piliers de la Politique Nationale de Santé. Mais
l’approvisionnement suffisant en MEG a souvent fait défaut dans le pays. C’est pourquoi, les
défis importants dans ce domaine se résument en :
1-OBJECTIF GÉNÉRAL
L’Objectif général de la Politique Nationale de Santé est d’assurer à la population l’accès
universel aux soins de santé de qualité, globaux, intégrés, continus et centrés sur la personne
afin de contribuer efficacement au développement socio-économique du pays.
Pour cela, il s’agit d’améliorer l’état de santé et de bien-être des populations en général, et
particulièrement des plus vulnérables dans un contexte global des Objectifs du
Développement Durable.
2- OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
1. D’ici 2030, réduire le taux de mortalité maternelle de 860 pour 100.000 naissances
vivantes à 500 pour 100.000 naissances vivantes;
2. D’ici 2030, réduire le taux de mortalité infantile de 72 pour 1.000 à 30 pour 1000;
3. D’ici 2030, réduire le taux de mortalité néo-natale de 34 pour 1.000 à 10 pour 1000;
5. D’ici 2030, réduire de 30% la prévalence de la tuberculose qui est de 221 pour 100.000
habitants ;
7. D’ici 2030, éliminer les principales maladies tropicales négligées, les hépatites virales et
les maladies transmissibles par l’eau et autres maladies transmissibles ;
9. D’ici 2030, renforcer la lutte contre les substances psycho-actives notamment les
stupéfiants, l’alcool et le tabac ;
10. D’ici 2030, réduire significativement le nombre des décès et des blessures dus à des
accidents de la voie publique ;
12. D’ici 2030, atteindre la couverture sanitaire universelle , qui comprend une protection
contre le risque financier, en donnant accès à des services de santé essentiels de qualité
et à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces et de qualité ;
13. D’ici 2030, réduire le nombre des décès et des maladies dues à des substances chimiques
dangereuses, à la pollution et à la contamination de l’air, de l’eau et du sol ;
14. D’ici 2030, appuyer la recherche et mettre en place une unité locale de production de
médicaments essentiels génériques et des réactifs à un coût abordable et assurer l’accès
universel aux médicaments ;
16. D’ici 2030, renforcer la qualité des analyses médicales dans tous les laboratoires ;
17. D’ici 2030, accroitre le budget de la santé à 20% du budget général de l’Etat ;
18. D’ici 2030, réduire les différentes formes de malnutrition suivantes dans la population
tchadienne :
- Le niveau de malnutrition chronique qui est de 39,9 % à 20% ;
- Le niveau de malnutrition aiguë qui est de 13 % à moins de 5% ;
-‐
A
moins
de
30
%
l’anémie
chez
les
femmes
enceintes;
19. D’ici 2030, augmenter le taux de l’allaitement maternel exclusif de 0,3 % à plus de
30% ;
20. D’ici 2030, atteindre au moins 90% de couverture vaccinale pour chaque antigène.
Les grands axes stratégiques de la Politique Nationale de santé s’articulent autour de sept (07)
domaines prioritaires d’actions.
2- ORIENTATIONS STRATÉGIQUES
1-Pilotage du secteur
L’objectif recherché est d’ améliorer la gouvernance, le leadership, la coordination et
partenariat dans le secteur de la santé .
Une bonne gouvernance, un leadership affirmé et un partenariat soutenu sont des facteurs de
réussite dans la mise en œuvre d’une politique de santé. Ils doivent se manifester à tous les
niveaux et dans toutes les actions posées par le MSP (politiques, stratégies, législations, …)
et ayant une incidence directe ou indirecte sur la santé des communautés. Ce domaine
d’actions comporte les orientations stratégiques (OS) suivantes :
3-1-Ressources humaines :
L’accent sera mis sur le recrutement par postes disponibles, en privilégiant les régions les plus
déficitaires, le suivi et la fidélisation sur le terrain.
3-2-Financement du secteur :
dont l’optimisation des financements des initiatives mondiales de la santé (Fonds Mondial,
GAVI, etc.) en vue d’un meilleur impact sur les groupes cibles et sur le système de santé.
• Assurer un financement public adéquat et pérenne pour les médicament, les vaccins et
les réactifs (par un mécanisme de financement innovent par exemple) ;
• Améliorer les conditions de stockage des MEG, vaccins, réactifs produits sanguin et
autres intrants;
• Améliorer les conditions de distribution des médicaments en finançant l’achat des
véhicules adaptés au transport des MEGs , vaccins, réactifs, produits sanguins et autres
intrants;
• Relancer et accélérer le processus d’installation du complexe pharmaceutique
national pour la production du MEG;
• Améliorer la disponibilité géographique des médicaments en créant deux succursales
de la CPA (une au Sud et une seconde au Nord du pays) ;
• Développer un plan de lutte contre les médicaments contrefaits et la vente illicite des
médicaments ;
• Planifier des vastes campagnes de sensibilisation en vue d’une large collecte de sang.
6- Santé communautaire
-Le niveau intermédiaire : comprend les délégations sanitaires régionales, les hôpitaux
régionaux et les écoles de santé régionales ;
-Le niveau périphérique : comprend les districts sanitaires. Chaque district sanitaire comprend
une direction de district sanitaire, un hôpital de district et des centres de santé. Le district
sanitaire se chargera de développer au sein des communautés des activités à base
communautaire avec leur propre participation.
2- RÔLES DU GOUVERNEMENT
Le Gouvernement a la responsabilité de : la mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé
à travers la mobilisation des ressources nécessaires, la définition, la mise en œuvre rigoureuse
des procédures de gestion, l’établissement d’une coopération bilatérale et multilatérale
efficace et le renforcement d’un partenariat dynamique pour la réalisation des activités.
§ Niveau central
Le MSP a la responsabilité de la mise en œuvre et du suivi de la PNS. A cet effet, il doit
définir des stratégies pour faciliter la mise en œuvre de la PNS. Il assurera la coordination de
tous les acteurs intervenant dans le secteur, devra affirmer son rôle de leadership (public &
§ Niveau intermédiaire
Le niveau intermédiaire veillera à la mise en œuvre opérationnelle de la PNS. Il assurera la
coordination et le leadership au niveau régional, « districtal » et au niveau des zones de
responsabilité.
§ Niveau périphérique
Le niveau périphérique est le niveau opérationnel en charge de la mise en œuvre de la
Politique Nationale de la Santé.