Comptes D'escales

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I- INTRODUCTION 

I-1. DEFINITION DES COMPTES D’ESCALES ET DES COMPTES COURANTS


D’ESCALES

I-2. FONCTIONNEMENT DES COMPTES D’ESCALES ET DES COMPTES


COURANTS D’ESCALES

II- PRESENTATION DE LA PROCEDURE ACTUELLEMENT


APPLIQUEE EN MATIERE DE PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES
COMPTES D’ESCALES PAR LES SERVICES DES DOUANES

II-1. PROCEDURE ADOPTEE A LA RECEPTION DES DOSSIERS :


II-2. PROCEDURE ADOPTEE APRES ETUDE DES DOSSIERS :
II-3. QU’EN EST-IL DES COMPTES D’ESCALES POUR LES CONTENEURS ? :

VI- EVALUATION DE L’EFFICACITE DU CONTROLE EXERCE PAR


LES SERVICES DES DOUANES

V- CONCLUSIONS ET PROPOSITIONS

ANNEXES :
Annexe 1 : Arrêté Interministériel Du 15/02/1987, relatif au Trafic Maritime
Annexe 2 : Exemple de Modèle utilisé par les consignataires « Situation des
Opérations enregistrées en compte d’escale »
Annexe 3 : Ordonnance N°03-01 Du 19/02/2003 modifiant et complétant
L’Ordonnance N°96-22 du 09/07/1996 relative à la répression
de l’infraction à la réglementation des changes et des
Mouvements de capitaux de et vers l’étranger
I- INTRODUCTION :
I-1. DEFINITION DES COMPTES D’ESCALES ET DES COMPTES COURANTS
D’ESCALES :

Base légale : - Arrêté Interministériel Du 15/02/1987, relatif au Trafic Maritime

A/-Les Comptes D’escales :


Toute escale de navire étranger dans un port Algérien donne lieu
À l’ouverture, par le consignataire national sur ses livres, sous sa responsabilité
Et sans qu’il ait besoin d’autorisation, d’un compte d’escale (Art.26 de l’arrêté
interministériel)
Au cours des escales des navires étrangers dans les Ports Algériens, le
consignataire national de ces navires encaisse les recettes et règle les dépenses pour le
compte des armateurs étrangers
Il est aussi autorisé à régler les dépenses aux moyens de recettes réalisées
lors de même escale, et si ces dernières se révèlent insuffisantes, à faire des avances à
ces armateurs.
Toutefois, lorsqu’il s’agit d’escale occasionnelle du navire d’un
armateur étranger qui n’entretient pas des relations régulière avec l’Algérie, le
consignataire national doit lui exiger au préalable les provisions qu’il estimera
nécessaires au bon déroulement de l’escale. (Art 27 de l’arrêté interministériel)

B/-Les Comptes Courants D’escales :


Sont ouverts sur les livres du consignataire national sans
Autorisation préalable au profit des armateurs étrangers dont les navires font de
fréquentes ou de régulières escales dans les Port Algériens, leur permettant ainsi
De compenser les soldes successifs des comptes d’escale de leurs navires
(Art 32 de l’arrêté interministériel)

I-2. FONCTIONNEMENT DES COMPTES D’ESCALES ET DES COMPTES


COURANTS D’ESCALES

 Sont inscrits au crédit du compte d’escale :


 Les provisions constituées par les armateurs étrangers
 Les frets des marchandises exportées payables au départ
 Les frets des marchandises importées payables à destination
 Les frets d’immobilisation des conteneurs facturés et encaissés
Auprès des réceptionnaires et/ou chargeurs. (Art.28 de l’arrêté interministériel)
 Sont inscrits au débit du compte d’escale :
 L’ensemble des dépenses effectuées pour le compte de l’armateur étranger ou
ordonnées par celui-ci à l’occasion de l’escale de son navire, telles que :
 Avitaillement de toutes natures, y compris les soutes de combustibles
 Frais de port et de manutention
 Réparations effectuées aux navires ou aux conteneurs
 Avances consenties au capitaine par le consignataire national
 Rémunération du consignataire
 Frais divers et autres dépenses occasionnelles à la charge de l’armateur étranger
(Art 29 de l’arrêté interministériel)
Toutes ces dépenses effectuées doivent être justifiées au moyen de
Reçu ou de factures (Art 31 de l’arrêté interministériel)

II- PRESENTATION DE LA PROCEDURE


ACTUELLEMENT APPLIQUEE EN MATIERE DE PRISE EN CHARGE ET
DE SUIVI DES COMPTES D’ESCALES PAR NOS SERVICES A LA
RESIDENCE :

II-1. PROCEDURE ADOPTEE A LA RECEPTION DES DOSSIERS :

 Le seul service à intervenir en matière de gestion et de suivi des comptes d’escales


Est celui existant au sein de la Recette Commerciale ;
En effet un élément est actuellement désigné par le receveur à la résidence, dont le rôle
est l’étude de la recevabilité des dossiers inhérents aux comptes d’escales par la
vérification des pièces jointes à ces derniers (factures, reçu…)
 Ces dossiers ainsi déposés par les consignataires nationaux se composent d’une situation
récapitulative (établie conformément au modèle joint en Annexe 2), après chaque arrêt du
compte d’escale, avec :
 Au crédit : l’ensemble des sommes encaissées par le consignataire
National pour le compte de l’armateur étranger
 Au débit : l’intégralité des dépenses de l’escale
La Situation des Opérations enregistrées en compte d’escale est accompagnée des
justificatifs des dépenses effectuées au moyen de reçu ,factures,déclaration de
Devise pour les opérations de change, copie des billets d’avion….

ANOMALIES RECENSEES A CE STADE :


L’arrêt des comptes d’escales par les consignataires nationaux dans un délai de
quatre vint dix (90) jours au plus tard (à compter de la date d’ouverture du compte
d’escale), prévus par la réglementation en vigueur (Art 34 de l’arrêté
interministériel), n’est pas respecté.
Le service chargé des comptes d’escale justifie cela par la perte de monopole de
l’Etat sur le secteur de la consignation ; mais face à cela, aucun texte réglementaire
ne vient avaliser cette thèse !

Le visa des services des douanes devant être apposé sur les déclarations de
transfert de solde des comptes courant d’escales dans les quinze (15) jours qui
suivent la réception des comptes d’escales, ceci sauf « observation écrite » (Art 40
de l’arrêté interministériel) : ce délai n’est pas respecté ; en effet des dossiers
datant du mois de Juillet 2007 sont en instance de régularisation sans qu’aucune
convocation ne soit adressée aux intéressés !

II-2. PROCEDURE ADOPTEE APRES ETUDE DES DOSSIERS :

 Après étude des dossiers et des pièces jointes annexées, contrôle des dépenses et autres
créances à base des justificatifs joints, et ainsi détermination du compte au profit de
l’armateur étranger (Solde créditeur) par le service chargé des comptes d’escales ; le
visa du receveur est apposé sur les comptes du consignataires avalisant ainsi ces
derniers et les certifions recevables ; puis un numéro et une date leur sont conféré
 Les consignataires récupèrent les exemplaires des comptes d’escales qui leur sont
destinés, afin de permettre le transfert à l’étranger, via le canal bancaire, au profit de
l’armateur des sommes lui revenant (Art 38 de l’arrêté interministériel)
 Tous les renseignements se trouvant sur la balance de ces comptes (N° de compte, nom
du navire, Port d’escale, compte au débit, compte au crédit, solde au profit de
l’armateur) sont enregistrés sur un livre tenu par le service des comptes d’escales.

ANOMALIES RECENSEES A CE STADE :

L’Arrêté Interministériel (Art 37 et 38) cité plus haut octroi la possibilité au


consignataire national dés un délai de quarante cinq (45) jours de procéder au transfert
partiel ou intégral à l’étranger, au profit de l’armateur étranger, des sommes lui
revenant au titre d’un solde créditeur constaté dans un compte d’escale ou d’un
compte courant d’escale.
Aussi cet arrêté prévoit que tous solde débiteur d’un compte d’escale ou compte
courant d’escale, devra être rapatrié dans un délai maximum de quarante cinq (45)
jours à compter de la date de sa constatation (Art 36)

Aucun contrôle n’est fais dans ce sens, car dans tous les cas, le transfert (ou
rapatriement) n’est pas constaté par le service, qui ne demande pas les avis de
virement bancaires des montants transférables pour les joindre aux dossiers
finalisés, et ne sont par conséquent pas vérifiés lors des prochaines opérations
effectuées par les consignataires nationaux

Aussi il est à noté que pour les délais devant êtres respectés par les consignataires
et autres dispositions, des modifications ont été apportées par le Règlement
Bancaire (N°07-01 du 03/02/2007 relatif aux règles applicables aux transactions
courantes avec l’étranger et aux comptes devises ),or que le service des comptes
d’escales continu d’exercer avec les anciens règlement,notamment les règlements :
91-12 du 14/08/1991 relatif à la domiciliation des importations , 91-13 du
14/08/1991 relatif à la domiciliation et au règlement financier des exportations
hors hydrocarbures et le règlement 95-07 du 23/12/1995 modifiant et remplaçant
le règlement N°92-04 du 22/03/1999 relatif au contrôle des changes,tous abrogés
par l’Article 86 du règlement bancaire cité plus haut !

Concernant le livre utilisé par le service pour le suivi et la consignation des


informations relatives aux comptes d’escales, il a été constaté ce qui suit :

 Le livre utilisé est un registre improvisé ! , en effet il n’est pas normalisé et


toutes les informations qui y sont consignées figurent dans des cases
dessinées au stylo
 Le livre en question n’est ni coté, ni paraphé et non arrêté à chaque fin
d’année
 En plus des nombreuses ratures, des feuilles déchirées et autres collages de
papiers ; les Numéros des comptes d’escales ne se suivent par ordre
numérique et à la simple lecture des comptes il n’est pas évident de savoir à
quoi sont relatif les chiffres inscris, ni même de procéder à l’identification
du consignataire national

II-3. QU’EN EST IL DES COMPTES D’ESCALES POUR LES CONTENEURS  ? :
Lorsque les conteneurs ayant transportées des marchandises importées ne sont pas
réexportés dans les délais prévu par le contrat de transport ou le connaissement et que leur séjour
sur le territoire national donne lieu au paiement de frais d’immobilisation ; Ces frais calculés
suivant le tarif prévu dans le contrat de transport ou le connaissement sont encaissés par le
consignataire national ,qui est autorisé à les comptabiliser dans des comptes courant d’escales
spécifiques aux conteneurs ,ouvert à cet effet ,ou à défaut dans les comptes d’escales des navires
étranger qui les ont transportés. (Art 13, 15 et 16 de l’arrêté interministériel)

Le consignataire national est tenu de prendre en charge et de procéder aux formalités


de réexportation des conteneurs consignés par lui et restitués après dépotage par les importateurs
(Art 22 de l’arrêté interministériel) ;
Tout retard dans leurs réexportations après leur prise en charge par le consignataire
national sera à la charge de l’armateur concerné. (Art 24 de l’arrêté interministériel)

 En tout état de cause, aucun transfert, au titre de frais d’immobilisation de


conteneurs, ne peut être autorisé lorsque la réexportation n’a pas eu lieu dans un
délai maximum de trois (03) mois, fixé par la convention douanière sur les
conteneurs

ANOMALIES RECENSEES A CE STADE :

Des dossiers de comptes d’escales pour lesquels la facturation de


l’immobilisation des conteneurs dépassant le délai maximum de 90 jours ont été
constatés par le service des comptes d’escales ; en effet, les sommes ainsi
encaissées par les consignataires sont reprises au crédit de leur comptes d’escales
qu’ils déposent auprès des services des douanes pour visas afin de procéder à
leur transfert à l’étranger en violation totale des dispositions du présent Arrêté,et
ce qui normalement devrait constituer une tentative d’infraction à la législation
et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers
l’étranger ,en faisant abstraction totale sur la soit disant bonne foi du
contrevenant (Article 2 de l’ Ordonnance N°03-01 Du 19/02/2003 modifiant et
complétant l’Ordonnance N°96-22 du 09/07/1996 relative à la répression de
l’infraction à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de
et vers l’étranger, voir Annexe 3 )

 Or, nous avons constaté une prise en charge velléitaire, et des


hésitations non justifiées pour la régularisation des cas
similaires, pour lesquels devrais normalement y avoir une
étude approfondie et détaillée, afin de déterminer la marche à
suivre, le cas échéant, solliciter l’avis de la hiérarchie pour
cause de doute ou d’incertitude, au lieu de laisser les dossiers
de coté sans autres exploit !
VI- EVALUATION DE L’EFFICACITE DU CONTROLE EXERCE
PAR LES SERVICES DES DOUANES :
Selon la réglementation en vigueur, la vérification et le contrôle des comptes d’escales
relèvent des attributions des services des douanes (Art 39 de l’arrêté interministériel)

En effet, à l’arrêt des comptes d’escale, une situation est établie par le consignataire
national et est adressée aux services des douanes où ces comptes ont été ouverts pour
vérification et visa devant intervenir, sauf observation écrite, dans les quinze (15) jours qui
suivent la réception des comptes (Art 40 de l’arrêté interministériel)

Cette vérification peut se voir élargir dans le cas de présomption ou lors d’un simple
contrôle de routine, étant donné que le consignataire national est sommé de tenir ces livres et
tous autres documents relatifs aux comptes d’escales et aux comptes courants d’escales à la
disposition des fonctionnaires chargés du contrôle des changes (Art 42 de l’arrêté
interministériel) (et par conséquent à la disposition des fonctionnaires des services des douanes
en application des directives de la Décision N°34 du 08/04/2003 portant désignation des
représentants habilités en matière de répression de l’infraction à la législation et à la
réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger)

Après vérification et visa, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, le


Service des Douanes territorialement compétent, adresse à la Banque Centrale une copie de
chaque situation de compte d’escale ou de compte courant d’escale (Art 41 de l’arrêté
interministériel)

ANOMALIES RECENSEES A CE STADE :

Le service chargé des comptes d’escales se compose d’une seule est unique
personne, il est clair que dans ces conditions il reste difficile de procéder à une
étude approfondie des dossiers qui y sont déposés, et de réagir avec vélocité dans
les cas ou il y a diligence d’action complémentaire !

Aucun contrôle sur les livres des consignataires, tant programmé ou


inopiné, n’a été effectué, vu d’une part le manque de moyen humain et matériel
affectés à ce service et d’une autre part le manque de synergie entre les services à
la résidence qui se constate par le fait que les services de la lutte contre la fraude
n’ont jamais été solliciter pour une éventuelle collaboration de services pour une
quelconque vérification.

Le service à la résidence ne transmet aucun état à l’intention de la Banque


Centrale, ceci est vraisemblablement dû à une mauvaise interprétation des termes
de l’Arrêté Interministériel sus cité, transférant ainsi cette tache aux consignataires
nationaux
 Etude d’un cas réel :
Cas du consignataire : MAERSK SEALAND

 En effet, ce consignataire a fait l’objet d’une convocation, ceci après moult


réflexion et bien après les délais prévu par la réglementation, afin
d’apporter des éclaircissements sur ses comptes d’escales, plus précisément
afin d’expliquer au service la signification quant à son utilisation du terme
vaste et trop évasif de : « Divers » dans la justification de certaines
dépenses (au débit du compte d’escale),

 Ceci fait, et après présentation d’un représentant du consignataire sus cité,


au niveau du service muni des justifications demandées (ceci le
09/01/2007), aucun exploit n’a abouti à ce jour afin de régulariser cette
situation et de trancher dans le sens d’avaliser ces comptes ou de les
considérer irrecevables !

 Ces hésitations peuvent êtres expliquées par le fait que,


d’une part le manque d’effectifs affectés à ce service pénalise la
promptitude avec laquelle ce type de cas devrais être pris, et d’une autre
part le manque flagrant de formation ou de recyclage dans ce domaine
laisse souvent place à des inhibitions et à des indécisions quant aux
suites à réservées.

V- CONCLUSIONS ET PROPOSITIONS :
De ce qui précède, nous pouvons déduire dans un premier temps ce qui suit :
L’Arrêté Interministériel sus cité régissant, entre autre, les comptes d’escales
présente des notions quelque peu dépassées (telle l’A.G.I), et nécessiterais par
conséquent une révision afin de se mettre en diapason avec les changements
opérés depuis son entrée en vigueur

Et afin de faciliter son application, des notes explicatives devrais être


élaborées afin d’éviter toutes les incompréhensions existantes du fait de l’absence
de tous autres support réglementaires hormis le dit arrêté
Il serait judicieux d’en référer à la hiérarchie afin de s’informer,
officiellement, s’il n’y a pas d’autres textes réglementaires régissant les comptes
d’escales.
Il est aussi impératif de réunir toute la réglementation en vigueur régissant le
contrôle des changes et des procédures contentieuses , et afin de pallier à
l’ignorance des dispositions réglementaires régissant ce volet, elle sera mise à la
disposition du service chargé des comptes d’escales, en plus de conférences
professionnelles (établie par le receveur en collaboration avec le service technique
éventuellement) pour une mise à jour de leur connaissance en la matière ;ceci dit
cela ne remplace en rien la nécessité de procéder à des formations dans ce sens
afin de vulgariser cette branche « méconnue » dans l’exercice des services des
douanes !
Afin de permettre un suivi plus rigoureux et un contrôle plus assidu des comptes
d’escales, il serais nécessaire de revoir la distribution des taches au sein de la
recette commerciale,ceci afin de mettre en place un véritable service chargé des
comptes d’escales qui serais plus important en nombre et plus efficace en résultat
et d’aboutir ainsi dans sa mission ,voire qu’il est un pouvoir d’investigation en
collaboration avec les services de la lutte contre la fraude à la résidence,ceci dans
un souci de vélocité et de meilleur rendement

Dans le souci du respect des délais d’études des dossiers des comptes d’escales (15
jours après la réception),il serais important de Réglementer le travail au sein du
service chargé des comptes d’escales :avec un enregistrement à l’arrivée des
dossiers relatifs aux comptes d’escales sur un registre des arrivées,avec un
apurement lors de la restitution des comptes aux consignataires,en plus de
l’enregistrement sur le livre déjà existant, qui devra être coté et paraphé par le
receveur et arrêté à chaque fin d’année et dont la tenue devras être améliorée !

Procéder au contrôle des transferts (ou rapatriement) qui devra être constaté par le
service, par la demande des avis de virements bancaires des montants transférables
et puis les joindre aux dossiers finalisés, ce qui facilitera par conséquent la
vérification lors des prochaines opérations effectuées par les consignataires
nationaux, donnant par la même plus de présence aux services des douanes dans
l’exercice des consignataires !

 Notons enfin qu’en plus des lacunes recensées dans les


exécutions de service, il est important de remettre dans les esprits
l’importance que revêtent les comptes d’escales, ceci vu l'équivoque dans
laquelle ils sont tenues par certains consignataires, et donc la possibilité de
l’existence de la fraude est réelle, et aussi le préjudice causé le cas échéant
vu les sommes faramineuses dont il est question ! Autrement une prise en
considération des comptes d’escales est impérative pour éviter cela en leur
conférons une importance dans la prise en charge et dans le suivi, ceci au-
delà d’une simple écriture comptable machinalement transcrite sur un
registre !

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