La Gestion Des Ressources en Eau en Algérie
La Gestion Des Ressources en Eau en Algérie
La Gestion Des Ressources en Eau en Algérie
I. INTRODUCTION
Un système complexe ne peut pas être traité de manière significative de manière d'analyse, de
service, de fragmentation, de discipline et de fragmentation. Ne voir que certains aspects d'un
tout complexe et diversifié ne peut que conduire à des erreurs. L'approche systématique a
déclenché une révolution dans la stratégie commune de développement. Le concept de
planification et de développement intégrés est basé sur des méthodes méthodologiques
dérivées de l'analyse des systèmes.
Dans ce contexte, les meilleures décisions sont celles que l'on prend après consultation des
gens. Il faut se préoccuper des gens qui vivent à proximité des ressources, et ne pas
seulement exploiter ces ressources.
Parmi toutes les exigences de développement humain évoquées plus haut, nous nous
concentrerons sur les exigences liées aux ressources en eau et en assainissement de
manière systématique ci-dessous, qui, selon nous, sont les aspects fondamentaux de ce
développement. Sur les 6,67 milliards d'habitants que compte actuellement la planète
(Programme des Nations Unies pour le développement, 2007), 26% n'ont pas une qualité
d'eau adéquate et 50% n'ont pas de système d'assainissement adéquat (Programme des
Nations Unies pour le développement, 2006). Chaque jour, 20 000 personnes meurent de
maladies liées à l'eau, la plupart des enfants, tous les trois jours équivaut à Nagasaki ou
Hiroshima. F. LASSERRE a écrit en 2003 que si des mesures spéciales ne sont pas prises,
135 millions de personnes mourront de maladies d'origine hydrique entre 2002 et 2020. Il
a ajouté que même si les objectifs du Millénaire recommandés par les Nations Unies sont
atteints, nous regretterons environ 45 personnes. Des millions de personnes sont mortes de
ces maladies.
L'objectif limité dans le temps fixé par la communauté internationale est de réduire
l’extrême pauvreté et faim dans le monde pour réduire la mortalité infantile et garantir
Éduquer les enfants et surmonter les inégalités entre les sexes. C'est pourquoi la
population a été réduite de moitié un monde sans accès durable à l'eau potable et aux
infrastructures L'hygiène de base est un objectif fondamental. La consommation d'eau par
habitant n'est qu'un indicateur, loin d'atteindre. Nous ne pouvons ignorer les faits suivants
:
Dans certains pays aux ressources en eau abondantes, toute la population n'a pas accès à
l'eau. Mais nous avons encore beaucoup de monde Boire plus d'eau. De plus, la pollution
et le réchauffement climatique Réduisez considérablement les réserves d'eau disponibles.
Boire une eau hygiène sauvera la vie d'innombrables enfants et apportera un soutien
d’éducation et libération des populations de tomber dans la pauvreté. La priorité est de ne
pas sous-estimer l'urgence de parvenir à un accord Objectifs du millénaire pour le
développement pour l’eau et l’assainissement. Même si pour atteindre ces objectifs, la
population totale dépassera 800 millions d'ici 2015 privés d'eau, 1,8 milliard de personnes
ont été privées d'installations d'assainissement "(Programme des Nations Unies pour le
développement, 2006).
Cela signifie que ces deux secteurs doivent à eux seuls mobiliser 3 milliards de m 3
supplémentaires, ce qui n'inclut pas les fuites d'eau d'irrigation ou de canalisation ou un
total de 10 milliards de m3 d'eau, ce qui est un véritable défi. Toutes les stratégies et
politiques à définir. En termes d'assainissement et de purification de l'eau, l'Algérie
disposait de 48 stations d'épuration en 2000, d'une capacité d'épuration de 200 millions de
m3. Le volume de rejet à cette époque était de 600 millions de m 3. Il passera à 1,15
milliard de m3 d'ici 2020.
Dans le domaine de la protection des villes contre les inondations, de nombreux cas ont
été enregistrés. Il s'agit par exemple de la vallée du M'zab, des villes de Sidi Bél Abbès et
d'Alger, l'assainissement urbain de nombreuses villes du pays, la haute bourgeoisie de
Ouargla, etc.
- 242 millions de m3 pour l'A.E.P de 4 620 000 habitants de Jijel, Mila, Oum El Bouaghi,
- Systèmes Ouest :
- Systèmes Est :
Le système mobilisera 190,5 millions de m3 d'eau par an, dont 38 millions de m3 seront
utilisés pour l'AEP pour 694 000 habitants d'El Eulma City et des communautés voisines,
et 152 millions de m3 seront utilisés pour irriguer 30 000 hectares.
Un autre plan a été lancé pour transférer l'eau des zones au nord du Sahara vers la partie
nord de l'Algérie. L'objectif principal de cette opération est d'identifier les zones à fort
potentiel hydrique et dont les surplus peuvent être transférés vers le nord.
En termes d'hygiène, des actions importantes ont été menées dans ce cas, le service est
responsable dans le cadre de la politique de développement :
- La réhabilitation des systèmes de lutte contre la remontée des eaux dans les régions de
Oued Souf et de Ouargla,
- La protection de la ville de Sidi Bel Abbés et du quartier de Bab El Oued à Alger contre
les inondations,
D'ici 2010, avec l'acceptation des projets en cours de construction, la capacité nationale
de traitement des eaux usées atteindra 600 millions de mètres cubes, soit plus de 86% du
volume actuel de traitement des eaux usées de 750 millions de m3.
En plus de toutes ces actions importantes, un important plan de dessalement a été lancé,
qui couvrira un total de 13 stations fin 2009, avec une production journalière de près de
2,26 millions de m3, soit 825 millions de m3 par an. Ce nombre représentera près du tiers
de la capacité de rétention des barrages qui existaient avant 2000. Ce plan stratégique vise
à libérer le pays de la dépendance à la pluviométrie et ne peut donc pas fournir d'eau
potable aux zones côtières, en particulier à la population de l'ouest du pays, qui souffre de
graves pénuries de précipitations à long terme. Deux des 13 stations sont déjà en
production, Arzew à Oran et Hamma à Alger.Dans le même temps, près de 10 contrats de
construction ont été lancés et le projet a démarré et est en voie de réalisation.
La politique promise vise à créer des outils d'aide à la décision à moyen terme qui
peuvent être mis à jour Développement et gestion ultérieurs sans intervention externe
ressources en eau en Algérie. Il est construit autour des concepts suivants :
- Préciser l’étendue et la qualité des ressources hydriques y compris les ressources non
conventionnelles,
- Confronter, d’une manière dynamique, les ressources et les besoins et chiffrer les coûts
et les bénéfices de chaque variante ainsi que son impact sur l’économie nationale,
- Examiner le cadre institutionnel et son adéquation pour la gestion et la protection de la
ressource.
- Le taux de raccordement des foyers à l'eau potable a atteint 93% en 2008 alors qu'il était
de 78% en 1999 et de 92% en 2007,
- La dotation moyenne par habitant en eau potable atteint actuellement 165 litres, alors
qu'elle n'était que de 123 litres en 1999 et de 160 litres l'année dernière,
- Le réseau national d'assainissement des eaux usées totalise à présent 38.000 kilomètres,
contre 21.000 kilomètres en 1999 soit une progression de près de 82%,
-Le taux national de raccordement à l'égout est de 86% alors qu'il n'était encore que de
72% en 1999,
-Les capacités nationales de traitement des eaux usées sont passées de 90 millions de m 3
en 1999 à 350 millions de mètres cubes actuellement. Elles atteindront 600 millions en
2010 avec la réception des projets en cours de réalisation, soit plus de 86% du volume
actuel des eaux usées, qui est de 750 millions de m3.
Les projets d’aménagements hydrauliques sont souvent très complexes et dépendant d’un
ensemble de paramètres et critères. La fiabilité, la performance, l’économie, le
fonctionnement ainsi que l’amortissement des aménagements hydrauliques ne sont pas
liés uniquement à la réussite technique des projets eux-mêmes. L’intégration de ces
projets dans un contexte de systèmes crée la dépendance entre sous-systèmes, voire entre
systèmes. Cette dépendance peut revêtir des divers aspects suscités. Cette problématique
est illustrée lucidement par un certain nombre d’exemples d’aménagements hydrauliques
et dont le fonctionnement et la performance sont compromis par leur présence dans des
systèmes complexes.
VIII. LE RETOUR D’EXPERIENCE ET LA NECESSITE D’UNE VISION
INTEGREE ET SYSTEMIQUE
Les projets de développement hydraulique sont souvent très complexes et dépendent d'un
ensemble de paramètres et de normes. La fiabilité, les performances, l'économie, le
fonctionnement et l'amortissement des dispositifs hydrauliques ne sont pas liés seul le
succès technique du projet lui-même. L'intégration de ces éléments dans le contexte du
système crée des dépendances entre les sous-systèmes et même entre les systèmes. Cette
dépendance peut impliquer divers aspects. Quelques exemples de dispositifs hydrauliques
illustrent clairement ce problème, et sa complexité conduit à des dommages au
fonctionnement et aux performances du système.
En Algérie, des ressources en eau limitées, fragiles et inégalement réparties sont affectées
par la sécheresse et la pollution depuis plus de deux décennies. L'augmentation soudaine
de la demande, les retards enregistrés dans le programme de mobilisation et de
mobilisation et le manque d'outils de planification et de gestion ont provoqué des déficits
à long terme et affecté négativement le développement socio-économique.
Face à cette situation, et afin de relever les défis posés par les problèmes d'eau en Algérie,
une nouvelle politique de l'eau doit être mise en place, basée sur de nouveaux principes
de gestion intégrée des ressources, ainsi que sur de profondes réformes institutionnelles,
juridiques et organisationnelles en fonction de la gravité des problèmes à résoudre. Ainsi,
en plus des investissements considérables déjà réalisés, la priorité vient d'être donnée au
secteur des ressources en eau, dans le cadre du plan de relance économique.
C'est un outil plus global qui réduit le système à ses composants et interactions
élémentaires. Il vous permet d'aborder le problème de manière séquentielle et détaillée,
sans oublier aucun élément du système. Cette approche permet de s'affranchir des
connaissances fragmentées en adoptant le concept d'un système qui permet de connecter
des pièces et de les relier au tout.
La figure 9 illustre les interactions entre les divers modes de mobilisation dans le cadre
d’une vision d’ensemble d’une stratégie dans le secteur des ressources en eau.
Figure 9 : Le développement dans le secteur des ressources en eau dans une approche
systémique
Il s’agit de systèmes interactifs possédant des caractéristiques particulières :
- En interaction dynamique,
- Répartis géographiquement,
L'analyse du système doit relier le problème à la solution. Cette approche crée un lien
entre le champ dans lequel se placer dans le champ de la solution, intégrant différentes
relations fonctionnelles et institutionnelles.
- Une meilleure maîtrise des coûts, et notamment une anticipation très en amont du coût
global,
- Et, en guise de synthèse, une meilleure optimisation du compromis global enjeux sur
contraintes.
Au niveau du secteur des ressources en eau, compte tenu des contraintes rencontrées dans le
passé, la cartographie des différents besoins de chaque système peut être prédéfinie et prendre
en compte les problèmes et les risques liés au projet et au projet. Le système et son
environnement interne et externe.
Les centrales hydroélectriques de petite et moyenne taille, en particulier les petits barrages et
réservoirs dans les collines, qui sont construites en tenant compte de la nature rare des petits
systèmes d'irrigation et dont le fonctionnement et l'efficacité du système dans lequel elles sont
construites ne répondent pas aux objectifs du projet.
Certains aspects sont occultés et ne sont analysés qu’à posteriori, la figure 11 illustre la vision
globale relative à ce type d’aménagement ainsi que l’ensemble des aspects non pris en compte
par une approche analytique, et qui conditionnent leur fiabilité et viabilité.
Figure 11 : Insuffisances de l’approche analytique (petite et moyenne hydraulique)
Les stations d’épuration sont réalisées dans l’objectif d’épurer les eaux usées afin de protéger
l’environnement, protéger des lacs de barrages contre la pollution et offrir aux terres agricoles
à l’aval des eaux recyclées. Ces aménagements hydrauliques, intégrés dans leur
environnement enregistrent des disfonctionnements et les objectifs assainis au départ ne sont
pas atteints, voir déviés.
En Algérie, les 13 unités en cours, garantiront plus de deux millions de m3 par jour à la
population des régions côtières, et les quantités ainsi économisées sur les eaux des barrages
serviront aux populations des autres Wilayas et même à l'agriculture. Toutefois, ces divers
projets doivent être considérés, non pas d’une manière ponctuelle, mais intégrés dans les
schémas d’affectation actuels et futurs.
La projection des artères d’assainissements futures en fonction des axes d’extension doit
impérativement débutée par une analyse de l’ossature globale du réseau d’assainissement, de
son évolution dans le temps ainsi que des divers impacts de cette extension.
Les aménagements de barrages ont été, dans la plupart des cas, considérés comme
infrastructure intrinsèque considérant uniquement les aspects liés localement à leurs projets.
L’importance de l’eau tant du point de vue économique, sociale, culturelle, stratégique n’est
plus à démontrer afin d’aller vers un développement, objectif du millénaire. Ce
développement doit refléter réellement l’effort à accomplir dans l’investissement, les moyens
humains et matériels. Consciente de cette situation et possédant une volonté pour le
développement de la ressource hydrique, l’Algérie a entrepris des actions audacieuses et de
grande envergure, tant sur le plan des investissements engagés que sur le plan de réforme et
de gestion intégrée. Ces actions visent une stratégie des eaux efficace, pour que l’eau soit un
moteur de développement, et pour atteindre une croissance appréciable.
Toutefois, les actions engagées, et celles à engager ultérieurement, doivent s’intégrer dans une
approche systémique, une vision du tout et non des éléments fragmentés afin que les résultats
soient significatifs à l’échelle de l’ensemble parce que le "tout" est plus que la somme de ses
parties.
X. REFERNECES BIBLIOGRAPHIQUES
Benjamin S. Blanchard and Wolter J. Fabrycky, 1998, Systems Engineering and Analysis, 3
Rd Ed, Pentice Hall Int.
Kéttab.A, 2001, les ressources en eau en Algérie, stratégies, enjeux et vision, Elsevier science.
Meinadier.J, 2004, interrogations sue la complexité des systèmes technologiques, AFIS, Paris
SEMIDE, 2001, Systèmes euro-Méditerranéen d’information sur les savoirs dans le domaine
de l’eau, Alger.