Les Essais en Géotechnique

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Essai Proctor : NORMAL / MODIFIÉ

But :
Détermination de la teneur en eau optimum qui donne la densité maximale sous l'effet d'un compactage
donné.
Appareillage :
Tamis 20mm et 5 mm
Moule Proctor.
Deux types de dames.
Règle à araser.
Tare.
Pied à coulisse précis au 1/50 de millimètre.
Etuve à température réglable à (105±5) °C.
Balance électronique avec une précision de±0.1%.
Mode opératoire :
La quantité du matériau doit être suffisante pour réaliser 5 essais.
La prise d’essai est déterminée selon le type du sol étudié :
Argile : 5000 g
Grave argileux : 5500 g
Grave sableux : 5600 g
Humidifier le sol par une teneur en eau estimée (raison de 2%).
Diviser le sol en 5 couches égales (1050g).
Compacter la 1ère couche dans le moule Proctor en lui donnant 56 coups par la dame.
Refaire la même chose pour les couches restantes.
Enlever la hausse du moule et araser soigneusement l’excès du sol.
Peser le moule.
Démouler le sol.
Prélever un échantillon pour déterminer sa teneur en eau.
Prendre une 2éme prise d’essai et faire le même essai en ajoutant 2% à la teneur en eau utilisée dans le
1er essai.
Continuer jusqu’au dernier essai.
Calcul et expression des résultats :
Les résultats sont exprimés dans le tableau
On trace la courbe par les 5 points expérimentaux, le point maximum de cette courbe donne à la fois la
densité sèche maximale " en ordonnée" et la teneur en eau qui lui correspond " en abscisse".
On trace ensuite, la courbe de saturation à partir de la formule.
W(%) = 100× (1/ γd - 1/ γs)
W(%) = 80× (1/ γd - 1/ γs)
Surfaçage au soufre des éprouvettes cylindriques
But :
Le surfaçage a pour objectif d’aplanir les surfaces de l’éprouvette auxquelles sera appliquée la charge de
compression d’une manière uniformément réparties.
Appareillage :
Tamis 0.125mm et 0.315mm.
Appareil de surfaçage.
Un récipient chauffé dont l’intérieur n’est pas réactif au soufre. Une louche pour homogénéiser le mélange et
permettre le prélèvement de la quantité au surfaçage.
Hotte avec aspiration forcée
Balance électronique avec une incertitude de 1/1000 de la masse de matériau.
La composition du mélange de soufre et de matériaux granuleux est la suivante :
(60±5)% de soufre.
(40±5)% de sable de granularité 0.125/0.315mm.
Mode opératoire :
Remplir le récipient aux 𝟑/𝟒 de sa contenance avec le produit de surfaçage préalablement homogénéisé.
Mettre le thermostat sur division correspondant à la température de + 140 °C. Remuer le mélange de temps à
autre avec la louche jusqu’à fusion complète et, dès que la consistance convenable est atteinte, ramener le
thermostat sur la division correspondant à une température comprise entre + 120 °C et + 140 °C.
Vérifier que le matériau de surfaçage a bien adhéré aux deux extrémités de l'éprouvette. Si une couche de
surfaçage sonne creux, elle doit être retirée et il faut répéter l'opération de surfaçage.

Essai de compression des éprouvettes de béton


But :
Déterminer la résistance caractéristique du béton à partir d’un échantillon sous forme d’éprouvettes.
A l’âge de 28 jours d’où la détermination du fc28
A l’âge de 7 jours pour déterminer la résistance donnant une idée sur la résistance de béton qu’il faudra obtenir à 28
jours.
Machine d’essai :
La machine d’essai est une presse de force, conforme aux normes NFP 18-411.
Les plateaux où contre plateaux de la presse doivent avoir des dimensions égales ou légèrement supérieures à celle
des faces de l’éprouvette soumise à l’essai.
Mode opératoire :
Préparation et positionnement des éprouvettes :
Essuyer toute humidité excessive de la surface de l'éprouvette avant de la positionner dans la machine d'essai.
Tous les plateaux de la machine d'essai doivent être essuyés et toutes particules ou corps étrangers retirés des
surfaces de l'éprouvette qui seront en contact avec eux.
Positionner les éprouvettes de façon que le chargement s'effectue perpendiculairement au sens de coulage.
Centrer l'éprouvette sur le plateau inférieur avec une précision de 1 % de la dimension nominale pour les éprouvettes
cubiques ou du diamètre pour les éprouvettes cylindriques. Avec des machines d'essai à deux colonnes, il convient
de placer la surface moulée des éprouvettes cubiques en face de l'un des montants.
Appliquer la charge d’une manière continue et sans chocs jusqu’à rupture de l’éprouvette, la vitesse de chargement
doit être constante pendant toute la durée de l’essai et égale à 0.5 MPa/s, avec une tolérance de ±0.20Mpa/s.
Expression des résultats :
La résistance à la compression est donnée par l'équation suivante : 𝒇𝒄=𝑭/𝑨𝒄
fc : est la résistance en compression, exprimée en MPa (Newtons par millimètres carrés)
F : est la charge maximale, exprimée en N.
Ac : est l'aire de la section de l'éprouvette sur laquelle la force de compression appliquée
La résistance à la compression doit être exprimée à 0,5 MPa (N/mm2) près.

ESSAI OEDOMETRIQUE
But :
Détermination de la compressibilité des sols fins et matériaux fins cohérents, avec chargement par paliers.
Appareillage :
Appareil OEdométrique.
Des charges (dispositif d’application des charges normal sur l’éprouvette).
Système de mesurage des efforts, des déplacements et du temps.
Etuve à température réglable à 50 et à 105°C.
Balance électronique avec une incertitude de 1/1000 de la masse de matériau.
Les outils nécessaires au découpage et à la préparation des éprouvettes.
Un thermomètre de contrôle placé dans la salle d’essai.
Mode opératoire :
L’essai consiste à soumettre l’éprouvette à une série de paliers de chargement et de déchargement d’intensité
constante, et à mesurer pour chacun d’eux, la variation de la hauteur 𝜹h de cette éprouvette au cours du temps.
La masse prise de l’essai est : 𝐌=𝛄𝐡∗𝐕
𝜸𝒉:𝑳𝒂 𝒅𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒉𝒖𝒎𝒊𝒅𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒐𝒍
𝑽:𝑳𝒆 𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒈𝒖𝒆
Tailler le sol dans le bague jusqu’à ce qu’il remplisse le volume V.
Mesurer la masse initiale de l’éprouvette soumise à l’essai.
Mesurer la hauteur de l’éprouvette.
Mesurer le diamètre de l’éprouvette.
Poser les disques drainants à leurs places.
Intégrer l’échantillon dans la bague OEdométrique.
Mettre la cellule Oedometrique à la place et remplir le réservoir d’eau.
Commencer l’observation de la variation de la hauteur de l’éprouvette.
Maintenir les paliers de chargement 24h. Pour les sols gonflants, cette durée est réduite de telle sorte que
l’éprouvette ne présente aucun gonflement. Les paliers de déchargement sont maintenus au moins 24h. Les relevés
de mesure de déplacement vertical sont faits en respectant les intervalles de temps suivants :
0 15s 30s 1min 2min 4min 8min 15min 30min 60min 2h 4h 8h 24h
Calcul et expression des résultats :
L’indice de vide initial de l’éprouvette 𝒆𝟎=(𝜸𝑺/𝜸𝒅)−𝟏
𝜸𝑺:𝑳𝒂 𝒅𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒅𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒔𝒐𝒍𝒊𝒅𝒆𝒔
𝜸𝒅:𝑳𝒂 𝒅𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒔é𝒄𝒉𝒆
L’indice de vides final ef.
Les teneurs en eau initiales et finales.
Le degré de saturation Sr.
Tracer la courbe Oedometrique donnant les variations de l’indice de vide du sol en fonction de la contrainte
effective.
Le coefficient de compression :
𝑪𝒄= ∆𝒆/∆(𝒍𝒐𝒈𝝈𝒗)

ESSAI DE CISAILLEMENT RECTILIGNE À LA BOITE : CISAILLEMENT DIRECT


But :
Déterminer les caractéristiques mécaniques intrinsèques d’un sol donné à savoir la cohésion et l’angle de frottement
interne (C, Ф).
Appareillage :
Appareil de cisaillement.
Des charges (dispositif d’application des charges normal sur l’éprouvette).
Système de mesurage des efforts, des déplacements et du temps.
Etuve à température réglable à 50 et à 105°C.
Balance électronique avec une incertitude de 1/1000 de la masse de matériau.
Les outils nécessaires au découpage et à la préparation des éprouvettes.
Un chronomètre donnant la seconde.
Un thermomètre de contrôle placé dans la salle d’essai. Mode opératoire :
La masse de prise d’essai est M=γh∗V
𝜸𝒉:𝑳𝒂 𝒅𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒉𝒖𝒎𝒊𝒅𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒐𝒍 𝑽:𝑳𝒆 𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒃𝒐𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒊𝒔𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 (V=6*6*2=72 Cm3)
Tailler le sol dans une trousse coupante ayant les mêmes dimensions intérieures que la boite de cisaillement.
Poser la plaque drainant à sa place.
Mettre la pierre poreuse puis le papier filtre.
Intégrer l’échantillon dans la boîte de cisaillement.
Mettre la boite à sa place dans l’appareil.
Exécution de l’essai
L’essai de cisaillement s’effectue sur 3 éprouvettes du même échantillon de mêmes dimensions, préparées dans les
mêmes conditions mais chaque éprouvette soumise à des contraintes normales différentes. Pour déterminer les
contraintes effective normale on calcul TV par la relation suivant : 𝑻𝑽=𝜸𝒅∗𝒁 𝜸𝒅:𝑫𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒔é𝒄𝒉𝒆
𝒁:𝑷𝒓𝒐𝒇𝒐𝒏𝒅𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒅𝒂𝒈𝒆
Si TV<100 les contraintes sont 50 KPa, 100 KPa et 200 KPa.
Si TV>100 les contraintes sont 100 KPa, 200 KPa et 100 KPa.
Phase de consolidation
Apres saturation de l’échantillon, appliquer l’effort normal sur la partie supérieure du piston et mesurer le
déplacement vertical 𝜹h du piston en fonction du temps pendant 1 h au moins et jusqu’à stabilisation. Tracer la
courbe du déplacement horizontal en fonction du temps puis déterminer la vitesse de cisaillement par la relation
suivant :
𝑽𝒎𝒂𝒙= 𝟏𝟐𝟓/𝒕𝟏𝟎𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑽𝒎𝒂𝒙≤𝟐𝟓 µ𝒎/𝒎𝒊𝒏
Cisaillement
Ouvrir les vis d’attachement des deux demi-boites pour permettre un léger soulèvement. Calcul et expression des
résultats : Pour chaque éprouvette on détermine le couple suivant : (𝝈N, 𝝈T)
𝝈N : Contrainte Normale.
𝝈T : Contrainte tangentielle.
Tracer la droite (𝝈N, 𝝈T)
La cohésion C est l’intersection de la droite avec l’axe des contraintes tangentielles. L’angle de frottement Ф est
l’angle entre la droite et l’axe horizontal.

La teneur en eau des matériaux méthode par étuvage


But :
Détermination de la teneur en eau pondérale d’un échantillon de matériaux par étuvage.
Appareillage :
Bacs.
Etuve à température réglable à 50 et à 105°C.
Balance électronique avec une incertitude de 1/1000 de la masse de matériau.
Mode opératoire :
Peser la masse de bac MT
Mettre un échantillon du sol étudié dans le bac
Peser la masse de bac+ sol MT+E
Mettre l’ensemble dans l’étuve (50°C ±5°C matériau sensible à la température et 105°C ±5°C matériau insensible à
la température) jusqu’à masse constante
Après étuvage on obtient la masse de bac+ sol séché MT+S
Calcul et expression des résultats :
La teneur en eau du matériau est :
𝑾(%)=[(𝑴𝑻+𝑬)−(𝑴𝑻+𝑺)/(𝑴𝑻+𝑺)−𝑴𝑻]∗𝟏𝟎𝟎
Détermination de la propreté superficielle des granulats
But :
Détermination de pourcentage pondéral de particules inférieures à 0.5mm (ou 1.6mm pour les ballasts) mélangées ou
adhérentes à la surfaces des granulats supérieurs à 2mm. Ces particules sont séparées par lavage sur le tamis
correspondant.
Appareillage :
Tamis de 0.5mm ou 1.6mm
Tamis de décharge
Etuve à température réglable à (105±5) °C.
Balance électronique avec une précision de 0.1% de la masse à peser.
Mode opératoire :
Préparation de l’échantillon pour essai La préparation de l’échantillon pour essai doit être conforme à la NM
10.1.137, la masse M de l’essai est de 0.2*Dmax, avec M exprimé en kilogramme et Dmax en millimètre.
Exécution de l’essai Préparer deux échantillons à partir de l’échantillon pour laboratoire : l’un de masse M1h pour
déterminer la masse sèche de l’échantillon pour essai MS, l’autre de masse Mh pour déterminer la masse sèche des
éléments inférieurs à 0.5mm ou 1.6mm pour le ballast noter m. Détermination de la masse sèche de l’échantillon
pour essai MS: Peser deux échantillons M1h et M h.
Sécher le premier échantillon M1h à l’étuve à (105 ± 5) °C jusqu’à masse constante.
Peser sa masse sèche, soit M1s.
La masse sèche Ms de l’échantillon soumis à l’essai de propreté est : 𝑴𝑺=(𝑴𝟏𝑺/𝑴𝟏𝒉)∗𝑴𝒉
Détermination de la masse sèche des éléments inférieurs à 0.5 mm ou 1.6 mm :
Tamiser sous eau l’échantillon Mh sur le tamis de 0.5 mm ou 1.6mm jusqu’à ce que l’eau qui s’écoule soit claire.
Récupérer le refus et le sécher à l’étuve à (105 ± 5)°C jusqu’à masse constante.
Tamiser à nouveau sur le tamis de 0.5 mm ou 1.6 mm pendant une minute et le peser, soit m’ sa masse sèche.
La masse sèche m des éléments inférieurs à 0.5 mm ou 1.6 mm est : 𝒎=𝑴𝑺−𝒎′
Expression des résultats :
La propreté superficielle est donnée par : 𝑷=(𝒎/𝑴𝑺∗𝟏𝟎𝟎

Essai Micro-Deval
But :
Détermination du coefficient de Micro-Deval des roches.
Appareillage :
Tamis de 1,6-4-6,3-8-10-14-25-40 et 50mm
Eprouvette cylindrique en fer muni d’une plaque de fermeture avec des vis.
L’appareil micro-Deval conforme à des caractéristiques définis (il comporte un à quatre cylindres creux fermés
à une extrémité).
La charge abrasive est constituée par des billes sphériques de 10 mm ±0,5 mm de diamètre en acier inox.
Etuve à température réglable à (110±5) °C.
Balance électronique avec une précision de ±0.1%.
Mode opératoire :
La composition de la prise d’essai, la charge abrasive et le volume d’eau ajoutée sont déterminé suivant la
classe granulaire étudiée comme indiqué dans le tableau ci-après.
Mettre la prise d’essai dans le cylindre MDE.
Ajouter la charge abrasive puis ajouter de l’eau.
Lancer l’appareil pendant 2h.
Eliminer les billes, laver le matériau dans le tamis 1.6 mm.
Sécher le refus de 1.6 mm.
Tamiser le refus séché dans 1.6 mm puis le peser.
Calcul et expression des résultats :
Le coefficient Micro-Deval est déterminé par la relation : 𝑴𝑫𝑬(%)=(𝑴(𝑷𝒂𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝒕𝒂𝒎𝒊𝒔 𝟏.𝟔)/𝟓𝟎𝟎)∗𝟏𝟎𝟎
= 𝑴(𝑷𝒂𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝒕𝒂𝒎𝒊𝒔 𝟏.𝟔)/𝟓

Los Angeles
L’essai permet de savoir la dureté d'un matériau en calculant un coefficient de Los Angeles.
Appareillage :
Tamis 1.6mm.
Appareil de los Angeles.
Des boulets.
Etuve à température réglable à (110±5) °C.
Balance électronique avec une précision de ±0.1%.
Mode opératoire :
La composition de la prise d’essai, le nombre de boulets et le nombre de tours sont déterminé suivant la classe
granulaire étudiée comme indiqué dans le tableau ci-après.
Mettre la prise d’essai dans l’appareil de los Angeles.
Ajouter des boulets.
Lancer l’appareil pendant 15min.
Eliminer les boulets, puis laver le matériau dans le tamis 1.6 mm.
Sécher le refus de 1.6 mm.
Tamiser le refus séché dans 1.6 mm puis le peser.
Calcul et expression des résultats :
Le coefficient Los-Angeles est déterminé par la relation :
𝑳𝑨(%)=(𝑴(𝑷𝒂𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝒕𝒂𝒎𝒊𝒔 𝟏.𝟔)/𝟓𝟎𝟎𝟎)∗𝟏𝟎𝟎 = 𝑴(𝑷𝒂𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝒕𝒂𝒎𝒊𝒔 𝟏.𝟔)/𝟓𝟎

Essai de Bleu Méthylène


But de l'essai :
Evaluer la richesse en argile d'un sol en mesurant sa capacité d'adsorption de molécules de bleu de méthylène.
MATÉRIEL NÉCESSAIRE
• Une balance permettant de faire toutes les pesées
• Un chronomètre, un papier filtre, une baguette de verre.
• Un agitateur à ailettes.
• Un bécher de 1 ou 2 litres en matière plastique.
• Une étuve ventilée ou autre moyen de séchage
• Solution de bleu de méthylène (dosée à 10g/l) dans un flacon équipé d’un doseur permettant des injections de 2,5
ml et 10 ml
• Un chronomètre
Pour le sol :
• on prend une quantité de sol ( >=60 ) M1.
• L'échantillon doit être passé par le tamis 5 mm et on prend les passant
• on ajoute 500ml de l’eau distillé et on réglé le compteur sur 700 t/min
• on laisse agiter pendant 5min
• Régler l’agitateur à ailettes à 400 tr/min
• A l'aide de la burette, injecter une dose de 10 ml de solution de bleu. Après 1 minute faire le test de la tache sur le
papier filtre.
• Recommencer les injections de 10 ml jusqu'à ce que le test devienne positif. A ce moment, sans rien ajouter, laisser
s'opérer l'adsorption du bleu, qui n'est pas instantanée, tout en effectuant des tests de minute en minute.
• Si l'auréole bleu clair disparaît à la cinquième tache, procéder à de nouvelles additions élémentaires de bleu de 2
ml.
• Renouveler ces opérations jusqu'à ce que le test demeure positif pendant cinq minutes consécutives : le dosage est
alors considéré comme terminé.
• Noter V la quantité de solution de bleu adsorbée au total (en ml)
EXPRESSION DES RÉSULTATS
Masse sèche de la prise d’essai:
M0= M1/(1+w)
Masse de bleu introduite
B = 0,01 x V
L’expression du résultats est (en g de bleu pour 100g de sol sec):
VBS = 100 x B/M0
Pour le tout venant :
Même principe la seul déférence est : on prend une masse de 200g pour l’essai et en passé par le tamis de 2mm

coefficient d’aplatissement
But :
Détermination du coefficient d’aplatissement d’un échantillon de granulats dont les dimensions sont comprises entre
4 et 80 mm par l’essai de double tamisage.
Appareillage :
- Une série de tamis à maille carrée avec couvercle et fond de tamis.
- Une série de grilles avec couvercle et fond de grille.
- Etuve à température réglable à (110±5) °C.
- Balance électronique avec une précision de ±0.1%.
Mode opératoire :
- Laver la masse de prise d’essai dans le tamis 80 µm pour éliminer les fines.
- Sécher la masse lavée dans l’étuve (110±5) °C
- Tamiser et peser le refus Partiel de chaque tamis.
- Tamiser le refus de chaque tamis par la grille équivalente et mesurer son refus.
Expression des résultats :
Le coefficient d’aplatissement Ai de chaque granulat élémentaire exprimé en (%) est :
𝑨𝒊=𝒎𝒊/𝑹𝒊*100
mi : Masse du passant de la grille à fentes correspondante au granulat élémentaire.
Ri : Masse de chaque granulat élémentaire.
Le coefficient d’aplatissement global A exprimé en (%) est :
𝑨=𝑴𝟐/𝑴𝟏∗𝟏𝟎𝟎
M1 : Somme des masses des granulats élémentaires
M2 : Somme des masses de passants sur les grilles
’équivalent de sable
1- But : L’essai d’équivalent de sable permet de mesurer la propreté d’un sable donné.
2- Appareillage :
Tamis de 5 mm d’ouverture de maille avec fond de tamis.
Spatule et cuillère.
Balance permettant de faire les pesées avec une précision de 0.1 Chronomètre donnant la seconde.
Règle de 500 mm graduée en mm.
Goupillon pour le nettoyage des éprouvettes.
Bac pour tamisage.
Piston.
Entonnoir.
Tube laveur.
5 litres de solution lavant.
3- Mode opératoire :
- Tamiser le sable dans le tamis 5mm et déterminer sa teneur en eau
- Prendre une prise d’essai Mh : 𝑴𝒉=𝟏𝟐𝟎∗(𝟏+𝑾/𝟏𝟎𝟎)
- Verser la solution lavante dans l’éprouvette jusqu’à 10 cm.
- Verser le sable dans l’éprouvette et taper au fond pour éliminer les vides.
- Laisser imbiber pendant 10 min puis agiter dans l’agitateur électrique.
- Laver les bords de l’éprouvette puis commencer à laver le sable par le tube jusqu’à ce que la solution atteigne 38
cm.
- Laisser sédimenter pendant 20 min.
- Mesurer les hauteurs : H1 la hauteur de saleté + sable propre. H2 la hauteur du sable propre mesurée par le piston.
H’2 la hauteur du sable propre mesurée par la réglé (hauteur visuelle).
4- Calcul et expression des résultats :
Pour chaque éprouvette on calcul :
- L’équivalent de sable au piston 𝑬𝑺=𝑯𝟐/𝑯𝟏∗𝟏𝟎𝟎
- L’équivalent de sable visuel 𝑬𝑺′=𝑯′𝟐/𝑯𝟏∗𝟏𝟎𝟎
NB: L’équivalent de sable (visuel et au piston) est la moyenne des deux valeurs données par chaque éprouvette, elle
est arrondie à l’unité la plus proche.
5-Nature et qualité :
• Es<60 : sable argileux : risque de retrait ou de gonflement
• 60<Es<90 : sable légerment argileux : de propreté admissible pour des béton de qualité.
• Es>80 : sable trés propre : absance des fines .
limites d’Atterberg "Limite de liquidité au pénétromètre à cône Limite de plasticité au rouleau"
1- But : Détermination de la limite de liquidité au pénétromètre à cône et de la limite de plasticité au rouleau
(dits limites d’atterberg).
2-Appareillage :
Plaque lisse en marbre.
Gobelet. Pénétromètre.
Spatule.
Capsules pour la teneur en eau.
Tamis 400 µm d’ouverture.
Bac de dimensions minimales en (cm) : 30×20×8
Etuve à température réglable à 50 et à 105±5 °C.
Balance électronique avec une incertitude de 1/1000.
3- Mode opératoire :
- Préparation du sol pour essai
Imbiber l’échantillon dans un récipient d’eau à la température ambiante, pendant 24 heures.
Laver le sol dans le tamis 400 µm.
Laisser le tamisât se décanter pendant 12 heures.
Verser l’eau claire et mettre le reste dans l’étuve.
- Limite de liquidité
Malaxer le sol par l’intermédiaire d’une spatule avec un peu d’eau. Remplir le gobelet dans le pénétromètre,
libérer le cône de pénétration et bloquer le après 5 secondes.
Noter la valeur indiquée par le pénétromètre.
Prélever un échantillon pour déterminer sa teneur en eau.
L’essai est réalisé quatre fois de la même façon et sur la même pâte. Tracer la courbe de l’enfoncement en
fonction de la teneur en eau.
NB : La limité de liquidité WL est la teneur en eau équivalente à l’enfoncement 25.
- Limite de plasticité
Amincir la même pâte jusqu’à obtenir des petits boudins. Trois cas se présentant :
-- Le diamètre des boudins est supérieur à 3 mm.
La pâte est très humide, sécher pour diminuer la teneur en eau.
-- Le diamètre des boudins est inférieur à 3 mm.
La pâte est très sèche, humidifier pour augmenter la teneur en eau. -- Le diamètre des boudins est voisin de 3
mm.
Prélever une dizaine de boudins pour déterminer leur teneur en eau. Réaliser l’essai deux fois. L’écart entre les
deux valeurs de teneur en eau ne doit pas dépasser 2%.
NB : La limité de plasticité wP est la moyenne des deux valeurs. Calcul et expression des résultats : Indice de
plasticité IP est la différence entre les valeurs des limites de liquidité et de plasticité 𝑰𝑷=𝑾𝑳−𝑾𝑷
L’ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE
1- But de l’essai Analyse granulométrique : Cet essai "analyse granulométrique" nous permet d’identifier des sols,
les classer et même également les nommer
2- Domaine d’application :
Classification des sols, étude des matériaux de construction
3- Appareillage spécial pour l'analyse granulométrique :
- balance et différents poids
- tamis en mm (100-80-63-50-40-31.5-25-20-16-12,5-10-8-6,3-5,4-3,15-2.5-2-1,25-0,630-0,315-0,160-0,08)
- vibreur de tamis
4- Durée de l’essai : après le prélèvement : 03 jours
5-Préparation de l'échantillon pour essai:
L'échantillon doit être préparé suivant les prescriptions de la norme: lamasse de l'échantillon pour essai doit être
supérieur à 0.2D, avec D la plus grande dimension spécifiée en (mm)
6- Mode opératoire :
on préparé deux échantillons pour essai.
L'un de masse Mh1 pour déterminer la teneur en eau, et l'autre de masse Mh pour effectuer l'essai.
Séchage à l'étuve jusqu'à constante du premier échantillon Mh1 et peser, soit Ms1 sa masse sèche.
La masse sèche (Ms) de l'échantillon soumis à l'analyse granulométrique est calculée de la manière suivante :
Ms=Ms1/Mh1.Mh
Imbiber la masse Mh dans l’eau pendant 24h.
versé sur un ou plusieurs tamis de décharge protégeant le tamis de lavage .La maille du tamis de lavage correspond à
la plus petite maille de la colonne utilisée lors du tamisage(0.080 mm).
On le repasse à l’étuve pendant 24h après avoir lavé le matériau pour éliminer les fines.
On sort le matériau que l’on verse sur les tamis disposés comme dans l’appareillage et on secoue à la main ou au
vibreur de tamis, il y aura un passage selon le diamètre des tamis.
On enlève chaque tamis et on pèse le refus, au fur et à mesure en faisant un cumul sur le tamis suivant.
Expression des résultats
Calcul
Teneur en eau 𝑾(%)=(𝑴𝟏𝒉−𝑴𝟏/𝑺𝑴𝟏𝑺)∗𝟏𝟎𝟎
M1h : la masse humide de l’échantillon
M1S : La masse sèche après étuvage (105 °C ±5)
La masse des refus cumulés
𝑹=∑𝑹𝒊
Ri : la masse des refus au ième tamis.
Pourcentage des refus cumulés 𝑷𝒊=(𝑹𝒊/𝑴𝑺)∗𝟏𝟎𝟎
Pourcentage des passants cumulés 𝜫𝒊=[𝟏−𝑹𝒊𝑴𝑺]∗𝟏𝟎𝟎=𝟏𝟎𝟎−𝑷𝒊
Tracer la courbe granulométrique des pourcentages des passants cumulés en fonction des ouvertures des tamis.

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