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VOLUME : II
EDITION 1991
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
-3-
CHAPITRE III : Etude d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51
III.1-Tâche n° 1 : Définition du mouvement des terres . . . . . . . . .52
III.2-Tâche n° 2 : Caractéristiques des matériaux pour remblais
et corps de chaussée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54
III.3-Tâche n° 3 : Définition des structures de chaussée et
d’accotement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55
III.4-Tâche n° 4 : Définition des traitements spécifiques pour les
talus de déblais et les versants... . . . . . . . . . . .56
III.5-Tâche n° 5 : Définition des traitements spécifiques pour les
remblais sur sols compressibles, sur versants
ou de grande hauteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57
PARTIE II
-4-
CHAPITRE IX : MÉTHODES DE RENFORCEMENT
(II.9.1 À II.9.12) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106
PARTIE III
-5-
-6-
INTRODUCTION GENERALE
GUIDE POUR LES ETUDES DE GEOTECHNIQUE ROUTIERE
(Volume destiné aux géotechniciens)
-7-
PARTIE I
-8-
CHAPITRE I
ETUDE DE DEFINITION
a) Données à recueillir
-9-
❏L.P.E.E. – 25, rue d’Azilal ou agences Régionales.
❏ D.R.E. et D. P. E. concernées par la région.
Situer le (ou les ) tracé (s) sur les cartes pour délimiter les passages
d’une formation à l’autre.
c) Commentaires
- 10 -
étage il est possible de rencontrer des faciès très variés et il est
impossible sans visite sur le terrain de savoir quel est le faciès affleurant.
A noter que dans ces mêmes zones, il existe très souvent des sols
de couverture (éboulis de pente ou de piémont) d’origine différente de
celle des formations géologiques indiquées à l’aplomb de la zone.
Ceci peut remettre en cause l’existence même de sols rocheux au
niveau des terrassements.
a) Données
Dans le cas où une visite sur le terrain a été effectuée dans le cadre
de la tâche 1, cette visite sur le terrain doit permettre de répondre aux
objectifs de la tâche n° 2.
- 11 -
c) Commentaires
a) Données à recueillir
- 12 -
b) Exploitation des données
– Marécages
La localisation doit être faite, compte tenu des variations saisonnières
de l’emprise. Des renseignements concernant la profondeur, l’étendue,
pourront être recueillies localement auprès des riverains ou autorités
locales.
– Sols compressibles
La localisation d’une zone de sols compressibles déjà identifiés par
des études géotechniques antérieures, peut être effectuée.
– Nappes
La présence de nappes peut être étudiée à partir des cartes
hydrogéologiques, des informations recueillies auprès du Service
des Ressources en eau, en s’intéressant aux nappes superficielles.
– Tirs
La présence de sols tirsifiés est généralement signalée sur les cartes
géologiques et géotechniques à échelle 1/50.000 et 1/100.000. La
puissance des tirs est importante à connaître pour le traitement éventuel.
c) Commentaire
– Marécages
Si la localisation des marécages ne présente aucun problème,
l’évaluation de la difficulté qui en résultera pour la construction de la
route, est beaucoup plus aléatoire. Il faut connaître outre la profondeur,
la nature du sous sol :
- 13 -
– Sols argileux très imperméables qui recueillent les eaux de
ruissellement et dans ce cas, la possibilité de rencontrer des
sols compressibles.
– Sols compressibles
Dans le cas d’une visite sur le terrain si l’on peut souvent déceler
la présence des sols compressibles, il est très difficile d’apprécier
l’importance du problème.
– Nappes
- 14 -
anciens comblés par des matériaux de toutes sortes, surtout aux
approches des localités, peut poser des problèmes au niveau des
travaux (excavation, comblement,…) leur repérage peut s’effectuer sur
le terrain avec l’aide d’information recueillie auprès des populations
locales.
a) Données
Idem tâche n° 1
c) Commentaire
- 15 -
En ce qui concerne les déblais rocheux, on essaiera de distinguer :
a) Données
c) Commentaire
Dans les zones à faible relief, les sols de plate-forme seront ceux
rencontrés dans le premier mètre et l’on peut organiser le mouvement
des terres de façon à mettre en couche supérieure le meilleur sol
pour autant qu’il soit en épaisseur suffisante.
Les sols sableux et graveleux seront classés en bon sol (S3 – S4).
- 16 -
I.6- TACHE N° 6 : CONNAISSANCE DES MATERIAUX POUR CORPS DE
CHAUSSEE
a) Données
c) Commentaire
Dans les zones peu riches et surtout peu connues, une enquête
sommaire auprès de l’administration, des autorités locales et des
Entreprises Régionales, permet d’atteindre un niveau suffisant de
connaissance du problème.
- 17 -
CHAPITRE II
Pour ce qui est des études c, les tâches n° 1 à 4 peuvent être soit
du niveau a, soit du niveau b.
- 18 -
II.1- TACHE N° 1 : ETUDE DU MOUVEMENT DES TERRES
a) Définition
b) Déroulement de la tâche
- 19 -
TACHE N° 1
Exécution du programme de
Activité 4
reconnaissance et essais de laboratoire
Exploitation des
données
Activité 5
Objectifs
- 20 -
ACTIVITE 1 : Collecte des informations existantes
- 21 -
- le degré des difficultés à prévoir pour choisir le type de
reconnaissance le plus approprié (présence de sols meubles,
semi compacts et compacts).
- 22 -
b) Implantation des sondages
c) Essais de laboratoire
∗ Essai de nature
- granulométrie
- limites d’Atterberg
- équivalent de sable
- valeur au bleu de méthylène
- teneur en matière organique
(teneur en CaCO3 en cas de sol tuffacé).
- 23 -
∗ Essai d’état
- teneur en eau
- densité apparente (échantillons intacts).
∗ Essai comportement
- essai Proctor par familles de sols dans les études de renforcement
- essai C.B.R pour les sols L.P.
- 24 -
– De positionner les nappes.
– D’identifier chaque famille de sols à partir des essais de laboratoire.
∗ Pour les sols meubles :
❏ classer les sols selon les classes L.P.C et R.T.R (II.2)
❏ évaluer les caractéristiques Proctor pour chaque famille de sols
pour les études de renforcement.
- 25 -
d’extraction et des moyens de mise en œuvre (traitement éventuel,
épaisseur des couches, engin de compactage et énergie de
compactage) des sols soit en cours de remblai, soit en couche de
forme en fonction de leur nature, de leur état in- situ et des conditions
météorologiques au moment du chantier.
- 26 -
ne seront pas toujours faciles à prévoir à ce cas de l’étude, car elles
dépendront du type d’extraction finalement choisi. On doit cependant
indiquer à partir des recommandations pour les terrassements routiers
(II.5) les classes possibles de matériau.
- 27 -
– en sols rocheux, les problèmes essentiels sont liés à la stratification
et à la présence de cavités. Pour les hauteurs faibles (jusqu’à 10 m
environ) des pentes raides peuvent être adoptées. En cas de cavités,
une pente de 3/ 2 permet d’assurer une stabilité suffisante.
D’autre part, pour les sites où des nappes ont été relevées pouvant
affecter la stabilité des talus et les moyens de terrassement, il y a lieu
de prévoir une étude de la nappe qui pourra se dérouler jusqu’au
niveau du projet d’exécution.
a) Définition
- 28 -
b) Déroulement de l’étude
Une visite sur les sites repérés à partir des documents existants
est nécessaire pour vérifier :
- 29 -
ACTIVITE 3 : Exploitation des données
a) Définition
- 30 -
la région, des laboratoires du L.P.E.E et autres organismes utilisateurs
des matériaux élaborés.
L’aide d’un géologue peut s’avérer très utile dès cette étape pour le
niveau 2, à savoir la prospection de gîtes, pour définir à partir des cartes
géologiques les possibilités éventuelles et orienter l’activité 2.
∗ Affleurements :
Suivant le type de roches (calcaire, ou éruptive, ou métamorphique)
- 31 -
et la morphologie de l’affleurement, le géologue doit, à partir de simples
prélèvements au niveau de l’affleurement, évaluer la qualité des matériaux
et estimer autant que possible les valeurs exploitables.
- 32 -
II.4- TACHE N° 4 : DETERMINATION DU CORPS DE CHAUSSEE A PARTIR
DES SOLS DE PLATE-FORME
a) Définition
b) Déroulement de l’étude
- 33 -
CAS 1 CAS 2
- données existantes
données issues
Activité 1 - études antérieures
des tâches 1 et 2
- graphique routier
Exécution du programme de
Activité 3
reconnaissance étude a et b
- 34 -
ACTIVITE 1 : Recueil des données existantes
Etude a
On exécute des puits manuels sur 50 cm environ tous les 500 m
avec prélèvement systématique du sol ou des sols, si le sol change
sur ces 50 cm.
Etude b
On exécute des sondages manuels en tranchées à cheval sur la
chaussée et l’accotement, pénétrant d’au moins 70 cm dans la
chaussée. Si un élargissement a déjà été exécuté, le sondage doit
être prolongé jusqu’à rencontrer l’ancienne chaussée.
- 35 -
ACTIVITE 3 : Exécution du programme de reconnaissance
Etude a
L’ingénieur géotechnicien implante les sondages de façon à
représenter tous les sols observés visuellement sur le tracé.
Chaque sondage fait l’objet d’une coupe avec description des sols
rencontrés et situation des prélèvements effectués.
§ Un essai granulométrique.
§ Une mesure de propreté (limites d’Atterberg ou équivalent de
sable).
Les sols sont regroupés par famille sur lesquelles sont réalisés :
§ Un essai Proctor Modifié
§ Un essai C.B.R à 3 énergies de compactage avec poinçonnement
avant et après immersion de 4 jours.
- 36 -
Une coupe de chaque sondage avec description des différents
matériaux rencontrés et niveau des prélèvements (tout-venant de
couche de base et sol de plate-forme).
- 37 -
Cas 2 : Etude de tracé ancien
- 38 -
A partir de la connaissance du trafic et de la classe du sol par zone
homogène et des conditions climatiques (zone aride et non aride
séparées par l’isohyète de 250 mm) on utilise les structures type 1 ou
2 (enrobé ou revêtement superficiel).
5.2-Dimensionnement de renforcement
- 39 -
§ A.A.S.H.T.O (chaussée neuve)
§ ROAD NOTE 29 (chaussée neuve)
§ ROAD NOTE 31 (chaussée neuve)
§ Abaques TRRL – LR 571 (déflexion – renforcement)
§ Fiches catalogue renforcement SETRA- LCPC.
a) Définition
Pour les versants instables, le projet de définition doit avoir situé les
zones à problèmes et les grandes options doivent avoir été fixées à ce
niveau (rectification du tracé, aménagement du tracé pour diminuer les
terrassements, acceptation d’instabilité ponctuelle, etc…).
- 40 -
Dès l’étude d’avant-projet, les zones instables rencontrées sur le
tracé choisi, doivent être étudiées de façon définitive mais cependant,
l’étude peut se réaliser en deux phases si la première étude indiquait la
nécessité de reconnaître de nouveaux paramètres ou d’approfondir les
études déjà programmées. Même si l’étude n’est pas conclue au
niveau de l’avant-projet, des éléments importants seront déjà dégagés
permettant d’envisager les solutions à choisir au niveau du projet
d’exécution.
b) Déroulement de l’étude
a) Moyens de reconnaissance
– des puits manuels mais leur utilisation est souvent limitée par la
profondeur à atteindre ;
– des tarrières mécaniques ou à la main sur des profondeurs allant
jusqu’à 10 à 15 m suivant le sol ;
– des pénétromètres dynamiques pour définir l’épaisseur de sols
meubles et situer les zones de résistance faible.
- 41 -
En sols rocheux, les sondages destructifs avec diagraphie, seront
utilisés après étalonnage sur 1 ou 2 sondages carottés, ceci pour les
déblais les plus importants. Le relevé de la fracturation du massif est
un élément important de l’étude.
c) Prélèvements et essais
C.1-Sols meubles
- 42 -
TALUS ARTIFICIELS PENTES NATURELLES
TYPE D’ARGILE stabilité DUREE DE L’ORDRE DE
à court terme à long terme 100 ans 1.000 ans
Molle, normalement Cu ; ϕu C’ ;ϕ’ C’ ; ϕ’ C’p ; ϕ’p
PREMIER GLISSEMENT
Consolidée ( 1)
Légèrement sur- Cup; ϕu C’ ; ϕ’ C’ ; ϕ’ Cp ; ϕ’p
consolidée intacte ( 1)
Raide intacte Cup; ϕu C’p ; ϕ’ C’p ; ϕ’ C’p ; ϕ’p
Définitions
Cu
Cup
et
et
ϕu
ϕup
Caractéristiques
Caractéristiques
maximales (Pic)
de palier }
à l’essai non drainé
Observations
(1) Dans chaque cas on a fait figurer C et ϕ pour avoir un tableau complet. Il est bien
certain que dans le cas des argiles molles, il n’y a pas de pic, donc ϕ’ = ϕ’p. De
même si les argiles sont saturées on a ϕu = 0.
(2) Le drainage peut se faire très rapidement, dans ce cas on pourra utilement vérifier
le calcul avec Cu et ϕu, et prendre le cas le plus défavorable.
- 43 -
– Une présentation des coupes de sondage avec description
visuelle des formations et niveau des nappes,
– Une description des caractéristiques géotechniques et mécaniques
des sols (caractéristiques résiduelles en particulier),
– Une définition d’un programme complémentaire d’investigation si
nécessaire.
- 44 -
b) Déblais en sols meubles
Des abaques spéciaux ont été élaborés pour étudier la stabilité des
remblais sur versants (II.10-4 – II.2), suivant les mêmes principes que
ceux utilisés pour la stabilité des pentes avec ici surface de glissement
dans le massif de fondation.
a) Définition
- 45 -
– Chaussées sur tirs : type de construction à adopter sur sols tirseux
caractérisés par des variations volumétriques importantes et un
comportement de sols à grains fins érodables.
– Traversée de vallées sur sols compressibles : détermination des
phases de construction et des procédés de consolidation.
– Traversée des zones marécageuses : détermination des procédés
de construction.
– Traversée des zones remblayées et non consolidées : détermination
des procédés de consolidation et de construction.
– Traversée des zones à cavités : procédé de construction.
b.1-Identification du sol
b.2-Coupe géotechnique
b.3-Structure de chaussée
- 46 -
– pour les faibles épaisseurs deux types de solution :
§ curage des sols tirseux et remplacement par des sols de meilleure
qualité.
§ mise en place d’une couche de forme sur sol tirseux et adoption
du profil en travers recommandé dans le catalogue de structure
de chaussée neuve (voir II. 11).
– Pour les fortes épaisseurs : la deuxième solution doit être adoptée.
c.1-Reconnaissance et essais
∗ Moyens de reconnaissance :
∗ Essais in-situ :
Il s’agit essentiellement :
– de scissomètre (évaluation de Cu) ;
– de perméabilité (pompage ou injection).
- 47 -
∗ Implantation des sondages :
∗ Essais en Laboratoire
c.2-Données recueillies
- 48 -
c.3-Exploitation des données
Une reconnaissance doit être réalisée pour définir les types de sols
rencontrés par tarrières et pénétromètres.
e) Cavités
- 49 -
Seules les grandes cavités pouvant entraîner un éffrondement
méritent une reconnaissance. Il est cependant assez difficile de les
déceler, seule la gravimétrie permet d’approcher ce problème.
f) Anciens remblaiements
- 50 -
CHAPITRE III
ETUDE D’EXECUTION
- 51 -
c) Le projet rencontre des difficultés particulières qui nécessite
l’exécution des tâches n° 4 et n° 5 en plus des tâches n° 1 à 3. Cette
situation est appelée : cas c.
a) Définition
Cette étude a pour but d’élaborer un tableau de correspondance
des déblais et remblais, prévoyant les conditions d’extraction et de
réutilisation des sols meubles ou rocheux qui seront précisées en
début d’exécution des travaux.
b) Déroulement de l’étude
cas a
fin calage
de la ligne
rouge
Données de Exploitation
l’avant-projet des données
Tableau de
correspondance
Etudes
complémentaires
cas b reconnaissance
et essais
- 52 -
ACTIVITE 1 : Collecte des données issues de l’avant- projet
A partir de ces données, on juge de l’homogénéité des sols rencontrés.
Dans le cas b : site hétérogène, il peut s’avérer nécessaire de
compléter les informations recueillies au niveau de l’avant-projet.
Il est d’ailleurs probable que cette conclusion ait déjà été présentée
enfin de tâche n° 1 de l’étude d’avant-projet.
ACTIVITE 2 : Etudes complémentaires
Dans le cas b, un programme de reconnaissance in-situ et d’essais
(in-situ et en Laboratoire) doit être élaboré.
Les moyens de reconnaissance sont ceux déjà décrits en avant-
projet (voir II.1).
Compte tenu de l’hétérogénéité déjà constatée, il convient de resserrer
la reconnaissance afin de mieux maîtriser les variations des différents
paramètres (nature du sol, profondeur des couches, etc…). Dans les
déblais importants et pour étudier les variations dans le profil en travers,
les reconnaissances sont multipliées, on pourra atteindre en moyenne 1
sondage tous les 50 à 100 m avec parfois 2 à 3 sondages sur le même
profil en travers.
Dans le cas des sols rocheux, il peut être prévu un chantier
expérimental (tir, rippage, etc…) dans une zone représentative et
pour autant que le volume (donc le coût) des travaux le justifie.
Les essais à réaliser sont ceux décrits à l’avant-projet. Ils doivent
permettre de recaler tous les sols rencontrés avec ceux décrits en
avant-projet et éventuellement définir les nouvelles familles de sols
qui auraient pu apparaître (voir II.2 et II.3).
La reconnaissance et les essais exécutés doivent permettre (voir
tâche n° 1 de l’avant-projet – Activité 4) :
– de compléter les coupes de sols par déblais et suivant les profils
en travers, si nécessaire, pour les sols meubles et rocheux;
– de positionner les nappes avec leur varition;
– de compléter l’identification des familles de sols.
- 53 -
ACTIVITE 3 : Exploitation des données
a) Définition
- 54 -
En ce qui concerne les gîtes à matériaux pour corps de chaussée,
le premier dimensionnement effectué à l’avant-projet a permis de faire
des choix de structure, d’autre part l’inventaire des gîtes à matériaux
de l’avant-projet a aussi défini les matériaux utilisables.
a) Définition
b) Déroulement de l’étude
- 55 -
III.4-TACHE N° 4 : DEFINITION DES TRAITEMENTS SPECIFIQUES POUR
LES TALUS DE DEBLAIS ET LES VERSANTS
a) Définition
Cette tâche a pour but de fixer les profils en travers des déblais et
versants, compte tenu des ouvrages confortatifs. Elle s’applique aux
projets où des difficultés particulières ont été rencontrées au niveau
de l’avant-projet.
b) Déroulement de l’étude
Cette étude n’est réalisée que dans les zones où l’étude d’avant-
projet n’a pas permis d’aboutir à une solution définitive par manque
d’informations.
- 56 -
Les essais d’identification et mécaniques sont ceux décrits dans
la même tâche. Il s’agit de confirmer les résultats déjà obtenus ou
d’identifier d’éventuelles formations nouvellement rencontrées.
a) Définition
- 57 -
prévus pour l’exécution des remblais sur sols compressibles ou sur
versants ainsi que pour les remblais de grande hauteur.
b) Déroulement de l’étude
- 58 -
les risques maximums d’instabilité par sondages sur le profil en travers
avec les moyens décrits en avant-projet.
- 59 -
ACTIVITE 3 : Exploitation des données
On présente :
- 60 -
PARTIE II
- 61 -
CHAPITRE I
- 62 -
PROFONDEUR
TYPE MAXI SOLS NAPPE DIFFICULTES ECHANTILLONS ESSAIS POSSIBLES OBSERVATIONS
- Tous sols En cas de - obstacle Intacts et remaniés Essais in-situ (y d Très recommandé
5à7m excepté sable Nappe arrêt dangereux (zone possibles W-cisaillement car permet de voir
Puits (étayage) En sol urbaine) (boites paraffines) Essai de plaque les formations
manuels - Sols rocheux Meuble - risque d’éboulis tous essais de labo.
(marteau piqueur) sur prélèvement
+ compresseur
Présence d’un seul caillou Essais in-situ Difficultés de préciser
10 m Sols fins Si nappe peut arrêter la tarrière remaniés (perméabilité) la côte de chacune
Tarrière en terrain faire attention pour essais d’ident. sur des formations
à main sableux arrêt la détermination prélèvement traversées à 20 ou
des troits rocheux 30 cm près.
Tous sols non Très destructifs Tous essais in-situ permet l’observation
Pelle
- 63 -
5à7m rocheux et sols Arrêt avec Obstacle Intacts et et en laboratoire utilisé peu avant les
Mécanique rocheux altérés nappe dangereux remaniés trav.
II-1-1
PROFONDEUR
TYPE SOLS NAPPE DIFFICULTES ECHANTILLONS ESSAIS POSSIBLES OBSERVATIONS
MAXI
- 64 -
dynamique Meubles possible mais pas de sondage pour l’avancement aux niveaux
toujours détectable caler les résultats caillouteux et aux
zones d’altération
II-1-2
CHAPITRE II
– Classification L.P.C.
– Classification R.T.R.
– Classification du Catalogue Marocain des Structures de chaussées
neuves.
- 65 -
II. 2-1-CLASSIFICATION L.P.C.
- 66 -
II. 2-1-CLASSIFICATION L.P.C.
- 67 -
II. 2-2 CLASSIFICATION L.P.C.(Suite)
- 68 -
II. 2-3 CLASSIFICATION DES SOLS R.T.R.
lp < 10 A1
D < 50 mm 10 < lp 20 A2
Sols fins.
Tamisat
A
à 80µm > 35% 20 < lp < 20 A3
lp > 50 A4
ES > 35 B1
Refus à 2 mm
Tamisat inférieur à 30% ES < 35 B2
Sols sableux à 80 µm
D < 50 mm de 5 à 12% Refus à 2 mm ES > 25 B3
et graveleux
Tamisat à 60 µm
avec fines. supérieur à 30%
entre 5 et 35% ES < 25 B4
B
Tamisat lp < 10 B5
à 80 µm
de 12 à 35% lp > 10 B6
Matériaux à structure
fine, fragile avec peu E1
ou pas d'argile
Roches
Matériaux à structure
évolutives
grossière, fragile avec
E E2
peu ou pas d'argile NON CONSIDÉRES
Matériaux évolutifs
DANS CE DOCUMENT
argileux. E3
Matériaux putres-
cibles, combusti-
bles,solubles ou
polluants. F
F
- 69 -
- 70 -
II-3-1
CHAPITRE III
- 71 -
2) Description du massif rocheux
- 72 -
II-3-2
Classe Description
Pas de discontinuité ou quelques
N1 discontinuités diffuses.
a Une famille principale.
N2 b Une famille principale et des discontinuités
diffuses.
a Deux familles principales.
N3 b Deux familles principales et des discontinuités
diffuses.
a Trois (et plus) familles principales.
N4 b Trois (et plus) familles principales et des
discontinuités diffuses.
Nombreuses discontinuités sans hiérarchisation
N5 si constance dans la répartition.
– l’emplacement S ou E (cm) entre les discontinuités de chaque
famille.
Classe (S) ou (E) Description
(cm)
Espacement des
Espacement Epaisseur discontinuités Epaisseur des bancs
d’une famille
Discontinuités très
S1 E1 200 espacées Bancs très épais
Discontinuités
S2 E2 60 à 200 espacées Bancs épais
Discontinuités
S3 E3 20 à 60 moyennement Bancs moyennement
espacées épais
Discontinuités
S4 E4 6 à 20 rapprochées Bancs minces
Discontinuités
S5 E5 6 très rapprochées Bancs très minces
- 73 -
II-3-3
b) Autre méthode : évaluation de l’intervalle ID en cm entre les
discontinuités mesurées le long d’une ligne tracée sur l’affleurement,
la paroi de la tranchée, etc..
Intervalles entre Densité de
Classe les discontinuités discontinuités dans
ID (cm) le massif rocheux
ID 1 > 200 Très faible
ID 2 60 à 200 Faible
ID 3 20 à 60 Moyenne
ID 4 6 à 20 Forte
ID 5 <6 Très forte
c) Autre méthode à partir des carottes prélevées
3) Etat de la roche
- 74 -
II-3-4
Indice IC Densité
Classe de la roche de microfissures Continuité
IQ (%) et pores
IC1 100/90 Nulle Très forte
IC2 90 à 75 Faible Forte
IC3 75 à 50 Moyenne Moyenne
IC4 50 à 25 Elevée Faible
IC5 25 à 0 Très élevée Très faible
3.2-Résistance de la roche
3.3-Abrasivité de la roche
- 75 -
CHAPITRE IV
- 76 -
II-4-1
EXTRAIT C.P.C – FASCICULE N° 3
Clauses techniques communes aux travaux de terrassement
CHAPITRE I
- 77 -
II-4-2
– Les sols fins dont l’indice de plasticité est compris entre 20 et 50
et dont le produit du pourcentage des fines (passant à 0,08 mm)
par l’indice de plasticité est inférieur à 2.500.
– Les sols grenus ayant un pourcentage de fines (passant à 0,08 mm)
supérieur à 35 % et un indice de plasticité compris entre 20 et 50.
- 78 -
II-4-3
L’addition éventuelle de produits destinés à faciliter le compactage ne
pourra se faire qu’après son accord. L’accord précisera les modalités
d’utilisation de ces produits.
a) Sans traitement
§ Les sols grenus de la classification LPC, dont l’indice de plasticité
est inférieur à 10, à l’exception des sols Sm, Sm Sl, Sm SA.
§ Les sols rocheux non évolutifs bien gradués.
- 79 -
CHAPITRE V
- 80 -
II-5-1
a) Classification du sol
A partir de l’identification du sol, on classe le sol suivant la classification
ci-après :
b) Etat du sol
En fonction de la teneur en eau en place, chaque sol se voit attribuer
un indice d’état.
- h = humide
- m = moyen
- s = sec
- 81 -
II-5-2
EXEMPLE
Classification Sols comportant des fines et des gros éléments
c – D > 50mm ; tamisat à 80 µm > 5 %
- 82 -
II-5-3
c) Réutilisation du sol
Suivant la classe du sol et son état, les conditions de sa réutilisation
en remblai, ou en couche de forme, est définie par une série de
tableaux.
On donne ci-après l’exemple d’un sol de classe C1 - tableaux C1 et
C2 ; puis un résumé concernant l’ensemble des sols (tableau C3).
La colonne 5 présente un résumé du contenu de la colonne pré-
cédente. Le code est le suivant :
– Chaque fois qu’aucune indication particulière n’a été jugée
nécessaire dans une rubrique déterminée, le code correspondant
est O ;
– La signification des autres chiffres est la suivante pour chaque
rubrique, sous réserve des précisions et des nuances explicitées
dans la colonne 4 :
E (extraction)
1 – extraction en couche.
2 – extraction frontale.
3 – extraction sous l’eau avec lavage.
W (action sur la teneur en eau)
1 – réduction de la teneur en eau par aération.
2 – essorage par dépôt provisoire.
3 – arrosage.
T (traitement ou technique d’amélioration)
1 – traitement du sol en général avec un réactif ou un liant quel
qu’il soit, compris la chaux.
2 – cas particulier du traitement à la chaux seule.
3– élimination des éléments supérieur à 500 mm.
4 – sandwich avec un autre matériau.
R (réglage)
1 – couches minces.
2 – couche minces ou moyennes.
C (compactage)
1 – compactage intense.
2 – compactage moyen.
3 – compactage faible.
H (Hauteur des remblais)
1 – limité aux remblais de faible hauteur.
2 – limité aux remblais de hauteur faible ou moyenne.
- 83 -
II-5-4
Remblai C1 condition de réutilisation en remblai
c1 SOL DE CLASSE C1 Sols comportant des fines et des gros éléments
SITUATION CODE
OBSERVATION GÉNÉRALES CONDITIONS D'UTILISATION EN REMBLAI
MÉTÉOROLOGIQUE EWTRCH
Situation ne permettant pas la mise en remblai avec
des garanties de quantité suffissantes, en raison de
C1h Non
la difficulté pratique de procéder à un traitement ou
d'extraire et de régaler en couches minces.
Pluie
Situation ne permettant pas la mise en remblai avec
++ moyenne Non
des garanties de qualité suffisantes.
ou forte.
- 84 -
II-5-5
C2 Condition de réutilisation en couche de forme
SOL DE CLASSE C
- 85 -
T (traitement) :
P (plate-forme) :
- 86 -
II-5-6
C3 Tableau récapitulatif des réutilisations de tous les sols
TABLEAU RECAPITULATIF DES CONDITIONS DES SOLS EN REMBLAI
- 87 -
II-5-7
TABLEAU RECAPITULATIF DES CONDITIONS D’UTILISATION DES SOLS
EN COUCHE DE FORME
Rouleaux à pneus
Le classement est fait selon la charge par roue :
– P1 : rouleaux dont la charge par roue est de 2,5 à 4 t.
– P2 : rouleaux dont la charge par roue est de 4 à 6 t.
– P3 : rouleaux dont la charge par roue est supérieure à 6 t.
- 88 -
II-5-8
COMPACTEURS A PNEUS
IDENTIFICATION - CLASSEMENT
Note – CP1/ CP2 : Classe CP1 ou CP2 selon charge par roue et pression de gonflage.
CP2 à charge maximale et pression de gonflage maximale.
Rouleaux vibrants
- 89 -
II-5-9
ROULEAUX VIBRANTS
IDENTIFICATION – CLASSEMENT
La liste des données ci-après n’est pas exhaustive ; pour les matériels relativement anciens ou pour les matériels dont nous n’avons
pas l’ensemble des paramètres, on pourra se reporter à l’annexe de la Recommandation pour les Terrassements Routiers [9].
- 90 -
II-5-10
Puis on a défini l’épaisseur e de la couche compactée et le rapport
Q/S où Q est le volume compacté pendant un temps donné et S la
surface balayée dans le même temps.
- 91 -
II-5-11
EXEMPLE D’UTILISATION
Soit un sol graveleux argileux (classe L.P.C - G.A) contenant des
éléments supérieurs à 50 mm et plus de 20 % d’éléments passant à
0,80 mm (mais moins de 35 %).
∗ Ce sol sera classé en C1 (tableau II.5-1).
∗ La teneur en eau in-situ voisine la teneur en eau optimale Proctor
(état m) donc C1 m (tableau 11.5-2).
∗ Les travaux vont se réaliser en début d’année (Mars à Juin)
(situation météorologique = du tableau II.5- 4) le code d’utilisation
en remblai est le suivant :
– E = 0 type d’extraction indifférent.
– W = 0 pas d’action à prévoir sur la teneur en eau.
– T = 3 élimination des éléments supérieurs à 500 mm quand ils
existent.
– R = 0 épaisseur de réglage, fonction des éléments les plus gros
et du type de compacteur.
– C = 2 compactages d’intensité moyenne.
– H = 0 hauteur de remblai : sans limitation.
∗ En couche de forme pour la R.T.R ce sol est inutilisable (voir
tableau II.5-5) en raison de fines trop sensibles à l’eau et de la présence
d’éléments grossiers empêchant un bon réglage.
∗ Moyens de mise en œuvre en remblai.
Le tableau (II.5.10) (couche épaisse possible et compactage
moyen code 02) indique la possibilité de compacter :
– soit avec rouleau à pneus type P2 ou P3.
§ P2 en 40 cm d’épaisseur donc Dmax 2/3 x 40 < 250
§ P3 en 60 cm d’épaisseur donc Dmax 2/3 x 60 < 400
Les rouleaux à pneus P1 sont inefficaces.
– soit avec des pieds dameurs type P D2 en 40 cm d’épaisseur :
§ les pieds dameurs P D1 étant inefficaces.
– soit avec des rouleaux vibrants type V2 ou plus :
§ les rouleaux type V1 sont inefficaces
§ pour les rouleaux V2, l’épaisseur ne devra pas dépasser 30 cm
et donc le D max doit être inférieur à 200 mm (2/ 3 x 30).
- 92 -
II-6-1
CHAPITRE VI
Fig. 32-Table caterpillar pour tracteur D 9G (390 cv) avec défonceuse 96 une dent.
- 93 -
II-6-2
Fig.33 - Table de terrassabilé applicable aux roches éruptives grenues et roches métamorphiques
- 94 -
II-6-3
- 95 -
II-7-1
CHAPITRE VII
II ≤ 20 ≤ 15 ≥ 0,5
VI < 40 < 25 –
- 96 -
II-7-2
2) Spécification sur les qualités intrinsèques
I II III IV V VI
R.S T0 T1 T2 et infér. 0 0 0
E.B -- -- T0 et infér.* 0 0 0
GBR -- -- -- T0 et infér.* 0 0
GNA -- -- -- T0 et infér. 0 0
GNF -- -- -- -- T0-T1-T2 T3-T4
0 = non utilisable
- = utilisable
* = M.D.E. < 20 non spécifié.
3) Qualité de fabrication
– Dimension des agrégats
– Angularité concassé pur ou indice de concassage
– Propreté passant à 1 mm ou (P)
§ équivalent de sable (E.S.)
§ indice de plasticité (I.P.)
– Adhésivité
– Coefficient de forme ou d’aplatissement.
- 97 -
II-7-3
4) Spécification sur la qualité de fabrication
Division Angularité Propreté Adhésivité Forme
4/6 T0 – 3h T0 et T1
R.S 6/3 Concassé pur P≤1 T1 – 6h ≤ 20
10/14 T2T3T4 24h T2T3T4 ≤ 25
T0 concassé pur
G.B.B 0/20 T1 Ic = 100 % N.P
0/25 T2 Ic > 50 % et –
T3 T4 > 20 % E.S > 30
BIBLIOGRAPHIE
- 98 -
II-8-1
CHAPITRE VIII
PRESENTATION DU CATALOGUE
Les fiches ont été établies pour deux zones climatiques ˝ zone non
aride ˝ qui correspond au cas général, ˝ zone aride ˝ qui correspond
au Sud Marocain.
UTILISATION DU CATALOGUE
I – Détermination du paramètre T :
- 99 -
II-8-2
TABLEAU DU TRAFIC
Trafic en véhicule/jour
l’année de mise en circulation Classe de trafic conseillée
dans les deux zones de circulation
T > 4.500 Etude spéciale
4.500 > T > 2.000 T1
2.000 > T > 750 T2
750 > T > 200 T3
200 > T > 50 T4
II – DETERMINATION DU PARAMETRE S :
- 100 -
DETERMINATION DE LA CLASSE DE SOL Sj
- 101 -
II-8-3
II-8-4
- 102 -
II-8-5
Le jeu des coefficients d’équivalence ne doit en aucun cas être appliqué à couches de
chaussées encadrées par un trait fort qui constituent les couches de base et de surface .
- 103 -
II-8-6
CT2 Octobre 77
Catalogue des
structures de chaussées
Le jeu des coefficients d’équivalence ne doit en aucun cas être appliqué aux couches de
chaussées encadrées par un trait fort qui constituent les couches de base et de surface.
- 104 -
II-8-7
Catalogue des structures des chaussées
CT 2 bis Octobre 1977
Edition n°1
CHAUSSEES NEUVES
Le jeu des coefficients d’équivalence ne doit en aucun cas être appliqué aux couches de
chaussées encadrées par un trait fort qui constituent les couches de base et de surface .
- 105 -
CHAPITRE IX
METHODES DE RENFORCEMENT
2) Catalogue de renforcement
§ SETRA – LCPC
- 106 -
II-9-1
CBR
- 107 -
II-9-2
- 108 -
II-9-3
- 109 -
II-9-4
- 110 -
- 111 -
Défléxion ( mm 10-2 )
essieux de 8,2 t
ABAQUE I
T.R.R.L Report LR - 571
II-9-5
II-9-6
Epaisseur de Renforcemnt
( Béton bitumineux )
- 112 -
II-9-7
METHODE DE RENFORCEMENT SETRA – LCPC
1– CLASSE DE TRAFIC : Ti
T3 T2 T1 T0
Cj C1 à C3 C4 C5 C6
Inférieur à __ 20 GH + 6 BB 22 GH + 6 BB
8 BB ou ou
T3 10 BB 12 GB + 6 BB
- 113 -
TABLEAU N°2
RENFORCEMENT EN GRAVES-BITUME (GB) ET BETON BITUMINEUX (BB)
(avant prise en compte du gel )
SOLUTION R
- 114 -
METHODE DE RENFORCEMENT SETRA - LCPC (Suite )
II-9-8
RESTRUCTURATION DES ACCOTEMENTS DANS LE CADRE
DES RENFORCEMENTS DE CHAUSSEE
- 115 -
II-9-10
I SOLUTION RECOMMANDEE
(*) la mise en place de cette couche sera nécessaire sur un sol tirseux ou constitué d’un
matériau d’IP > 30.
- 116 -
II-9-11
- 117 -
II-9-12
- 118 -
CHAPITRE X
- 119 -
II-10-1
- 120 -
II-10-2
- 121 -
II-10-2 bis
- 122 -
II-10-3
FORMULES ET ABAQUES
- 123 -
II-10-3 bis
stabilité des pentes et des talus
- 124 -
II-10-4
Fondations et ouvrages en terre
II - BIBLIOGRAPHIE DES ABAQUES
DE STABILITÉ DE TALUS
(d’après Pilot - Réf. [8j]
- 125 -
II-10-4 bis
Stabilité des pentes et des talus
- 126 -
II-10-5
Fondations et ouvrages en terre
- 127 -
II-10-6
- 128 -
II-10-7
- 129 -
II-10-8
REMBLAIS SUR SOL COMPRESSIBLES
1 - Banquettes stabilisations
- 130 -
II-11-1
CHAPITRE XI
2,5 à 3m
1,5
3 2
1
4
- 131 -
PARTIE III
- 132 -
CHAPITRE I
ETUDE DE DEFINITION
- 133 -
III-1-1
- 134 -
III-1-2
II– FORMATIONS TRAVERSEES
II.1 – Introduction :
La description a été faite en se référant à la carte géologique
(feuille d’Ouarzazate) à l’échelle 1/500.000; elle a été illustrée par une
série de planches dessinées à partir des photos aériennes.
Le nombre de matériaux rencontrés est assez faible, seulement en
fin de tracé, la variation devient plus importante. La plupart des roches
reconnues sont des schistes bien que l’on puisse distinguer différents
types de schistes, comme on verra ci-après. Vers la moitié du tracé à
peu près il y a aussi un affleurement de roches magmatiques bien
développé.
II.2 – Description des faciès :
II.2-1 - Précambrien :
La série schisteuse débute par des schistes précambriens. Il s’agit
de micaschistes à couleur gris brillant, dans lesquels il est difficile de
voir la stratification étant donné leur déformation par les différents
glissements qu’ils ont subis. Ils affleurent toujours à la faveur de
failles qui les exhaussent sur les matériaux postérieurs. De façon
générale, on peut dire que les schistes ne se trouvent presque jamais
à l’état sain mais sont généralement altérés donnant des sables plus
ou moins grossiers.
Ces schistes du Précambrien ont été appelés S 1 dans la suite du
rapport.
II.2-2 - Cambrien :
Ce sont les schistes vert olive à paradoxides de l’Acadien. Au
point de vue de leur composition il s’agit d’une puissante série
gréso-pélitique, chloriteuse. Cette série couronne une grande partie
des reliefs qui traverse la route. A leur base ils se présentent en
gros bancs de 1,00 à 1,50 mètres de puissance, tandis que à leur
toit la puissance devient d’échelle centimétrique. La fracturation
est très importante il y'a deux jeux de diaclase perpendiculaires à
- 135 -
III-1-3
la stratification et dans la partie finale de la série cette fracturation
produit une grande quantité de petits cailloux de schiste qui tombent
le long des versants plus forts.
II.2-4 - Permien :
Zones (5) :
- 136 -
III-1-4
les PK 16+300 et 16+600 des glissements de la formation graveleuse
du Permien parfois chargée en blocs compacts de roches
magmatiques. De même des glissements de faible importance affectent
la zone du PK 17+400 à 18+200. Les versants de cette zone de la
piste ont une pente plus grande par suite d’une résistance supérieure
à l’érosion des roches magmatiques par rapport aux schistes.
Zone (6)
Les zones instables sont très abondantes surtout dans les points
de contact mécanique entre les schistes et les roches plutoniques,
ainsi avant et après le PK 21+000 et à la fin de la zone , il y a des
glissements. Les parties les plus stables sont celles qui
correspondent aux affleurements des schistes du Cambrien, par
contre, les parties où affleurent les schistes du Précambrien sont les
plus instables. Entre les PK 18+850 et 19+000 il y a un affleurement
de roches magmatiques avec un talus très raide.
Zone (7)
- 137 -
III-1-5
IV– COMPORTEMENT
Le découpage fait apparaître :
§ des zones très homogènes où les matériaux restent identiques
ou très voisins.
§ des zones composites où on a pas pu définir une dominante
géologique et où il peut être dangereux de définir un comportement
moyen.
Ce découpage n’est pas inutile car il permet de se repérer
géotechniquement. Il est cependant, préférable de traiter des
comportements par type de matériaux.
IV.1-Les matériaux rocheux ou semi rocheux :
1) Il s’agit des roches magmatiques, des calcaires, marno-calcaires
et des schistes les plus sains.
Zone 2, 4, 5 et 7
Zone 1, 3, 6, 8, 9, et 10 partiellement
Portance et tenue à l’érosion sont assurées.
Les terrassements en déblai nécessiteront l’emploi d’explosifs, les
matériaux déblayés sont réutilisables. Les pentes de talus de déblai
pourront rester verticales si les pendages sont favorables.
Une couche de forme est à prévoir sur les déblais.
2) Les schistes les plus altérés que l’on rencontre dans les zones
de faille (à la limite des zones 1 et 2, 2 et 3, 5 et 6 et 7 et 8) ou très
localement dans les zones 1, 4, 6, 7 et 8 ou dans la zone 3 en totalité
présentent des problèmes particuliers.
La portance reste assurée. La tenue à l’érosion notamment en
remblai est faible. Il faudra prévoir l’aménagement des ouvrages
hydrauliques pour les protéger contre les érosions.
Les terrassements en déblai pourront être exécutés au ripper.
Les matériaux déblayés seront généralement réutilisable (sauf pro-
bablement ceux provenant des schistes S 2 du Cambrien qui doivent
s’avérer plastiques).
- 138 -
III-1-6
V– MATERIAUX DE VIABILITE
V.1-Matériaux de remblai :
- 139 -
CHAPITRE II
- 140 -
III-2-1
- 141 -
III-2-2
- 142 -
III-2-3
- 143 -
III-2-4
- 144 -
III-2-5
- 145 -
III-2-6
- 146 -
III-2-7
- 147 -