Projet Aviculture PDF
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Toute activité promotionnelle ne rapporte le maximum de profit que lorsqu’on respecte les normes techniques définies
pour assurer une meilleure production. Dans le cas de ce projet d’aviculture, on devrait être à mesure de satisfaire les
exigences suivantes :
Une des contraintes majeures était l’obtention d’un site d’implantation du projet. Pour cela on dispose de :
• un terrain de huit (8) hectares à Katibougou sur la route de Guinée ;
• deux (2) bâtiments d’élevage de dimension 20x10 m soit une superficie de 200 mètre carré chacun pour
abriter les volailles;
• une chambre de 16 mètre carré pour le gardien ;
• une chambre de 16 mètre carré pour le stockage des oeufs ;
• un local d’isolement de 16 mètre carré pour les sujets malades;
• une toilette et une fosse d’incinération de 4 mètre carré chacune ;
• un puits moderne à grand diamètre ;
• un puits traditionnel.
Ces installations ont été aménagées sur une superficie de 2 hectares et celle de 8 hectares restant est prévue pour la
culture du maïs qui réduira considérablement le coût de l’aliment.
La totalité du site a été clôturée par des poteaux en bétons barbelés entre eux par des fils de fers.
Le coût de ces investissements est résumé dans le tableau suivant :
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__________ÉTUDE DE FAISABILITÉ : PROJET D’AVICULTURE POUR LA PRODUCTION D’ŒUFS DE CONSOMMATION__________
MONTANT
DÉSIGNATION UNITÉ QUANTITÉ PRIX UNITAIRE
(FCFA)
Bâtiments d’élévage m2 2x200 15 000 6 000 000
Chambre pour gardien m2 16 15 000 240 000
Chambre pour stockage d’oeufs m2 16 15 000 240 000
Chambre pour stockage d’aliments m2 16 15 000 240 000
Local d’isolement m2 16 15 000 240 000
Toilette m2 4 12 500 50 000
Fosse d’incinération m2 4 10 000 40 000
Puits moderne à grand diamètre U 1 45 000 45 000
Puits traditionnel U 1 500 000 500 000
TOTAL 7 595 000
Tableau 1 : Résumé des installations déjà réalisées.
Ces installations déjà réalisées s’élèvent à un coût total de SEPT MILLIONS CINQ CENT QUATRE-VINGT-QUINZE MILLE
FRANCS (7 595 000) FCFA. Pour le déplacement au site et la livraison nous disposons d’un véhicule Peugeot
404 type bâché dont le coût est estimé à UN MILLION CINQ CENT MILLE (1 500 000) FCFA. Ceux qui portent un à un
coût total d’investissement de NEUF MILLIONS QUATRE-VINGT-QUINZE MILLE (9 095 000) FCFA.
Les démarches auprès des partenaires financiers seront accentuées avec les conclusions de la présente étude.
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Le Mali connaît depuis un certain temps une croissance démographique qui s’accompagne d’une augmentation
croissante de la demande en protéines. L’aviculture permet en partie de faire face à la satisfaction de cette demande.
En effet, l’aviculture industrielle menée avec professionnalisme permet non seulement de rentabiliser l’investissement
dans un bref délai, mais également de combler le déficit nutritionnel lié à la carence en protéines d’origine animale et
à moindre coût.
• Créer des emplois pour les jeunes diplômés sans emplois ; d’une part pour les contraindre à rester au pays
vues les conséquences dramatiques de ce fléau qui frappe aujourd’hui le Mali; d’autre part à les préparer un
avenir meilleur en les accordant ainsi un emploi assuré et une vie décente.
• Satisfaire les besoins nutritionnels en protéines tant sur le plan qualitatif que quantitatif par la production
d’œufs et de viande de volaille propre à la consommation.
• Participer à la politique gouvernementale d’autosuffisance alimentaire, de lutte contre le chômage et la
pauvreté et une alternative de lutte contre l’émigration clandestine.
Le projet prendra en compte le recrutement de 5 travailleurs dont : 1 chef de production (vétérinaire), 1 gestionnaire
comptable, 1 agent technique d’élevage et/ou 1 basse courrier et 1 gardien. Le personnel qualifié existe bien sur le
marché du travail.
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L’aviculture moderne exige aujourd’hui l’application précise de techniques diverses afin d’assurer les conditions de
production les plus satisfaisantes possibles. C’est pourquoi dans les paragraphes qui suivent nous nous proposons
de présenter quelques points de repères essentiels sur les méthodes d’élevage et d’alimentation à observer dans un
pays chaud comme le Mali.
Pour avoir un bon poulailler, il faut tenir compte de plusieurs facteurs et non seulement du climat. Il faut que le
poulailler soit facile à nettoyer et à désinfecter: il doit avoir un sol dur. Une condition importante pour le logement
permanent dans un poulailler fermé est la possibilité pour les poules de disposer en permanence de nourriture et
d’eau fraîche.
Le sol est couvert d’une litière qui absorbe l’humidité des excréments.
Dans tous les poulaillers pour pondeuses il faut placer des équipements : des mangeoires et des abreuvoirs, des
perchoirs et des pondoirs. Installez éventuellement aussi un système d’écoulement des excréments et un éclairage et
tenir compte des circonstances climatiques locales.
Dans nos conditions climatiques les normes zootechniques recommandées sont de 5 à 7 pondeuses au mètre carré
pour les races importées. Une densité trop élevée cause des problèmes de chaleur et augmente le risque d’infections
parasitaires.
En aviculture moderne, la notion de résultat technique est essentielle car directement liée aux résultats économiques.
Il est cependant délicat de faire état de performances moyennes d’élevage sans une description détaillée de
l’environnement (bâtiments, techniques d’élevage, climat, alimentation…).
Les valeurs citées dans le tableau suivant à titre indicatif se réfèrent aux résultats de testage de la race HISEX. Notre
choix s’est porté sur cette race pour ses performances zootechniques et sa relative résistance aux conditions
climatiques maliennes et à certaines pathologies du milieu.
Nous envisageons un élevage de deux mille (2000) sujets pour cette race.
145 jours 94% 5.70 kg 110 g/jour/poule 1.30 à 1.40 kg 1.70 à 1.90 kg
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AGE TEMPÉRATURE EN °C
1 à 3 jours 34
4 à 7 jours 34 à 31
2 semaine
ème 31 à 28
3ème semaine 28 à 26
4ème semaine 26 à 23
Plus de 4 semaines 20
Tableau 3 : Température idéale dans un poulailler en climat chaud.
1 à 5 jours 23
6 à 7 jours 21
2ème semaine 19
3ème semaine 17
4ème semaine 15
5ème semaine 13
6ème semaine 11
7ème au 16ème semaine seulement la lumière naturelle
17ème semaine 10
18ème semaine 11
19ème semaine 12
20ème semaine 13
21ème semaine à la reforme 14
Tableau 4 : Normes d’éclairage en phase d’élevage des poules
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Aussi les volailles ont besoin d’un apport continu d’eau fraîche propre. Le manque d’eau risque de provoquer de
graves retards de croissance et une forte baisse de la production d’oeufs. C’est le cas en particulier dans les pays
chauds comme le Mali où le manque d’eau entraîne la mort certaine des volailles dans un très court délai.
Les volailles boivent beaucoup plus d’eau quand les températures ambiantes sont élevées que quand elles sont
basses. De courtes périodes de manque d’eau peuvent entraîner la chute des plumes et l’arrêt de la production
d’oeufs.
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III.7. ÉQUIPEMENTS
Les équipements nécessiteront la mise en place d’un système d’entretien préventif et la formation du personnel
de production à cet effet.
III.8. PROPHYLAXIE
La prophylaxie est l’ensemble des moyens qui consistent à prévenir les maladies. Ces moyens sont la vaccination, la
désinfection, la désinsectisation, la dératisation, le déparasitage, l’apport des vitamines et des oligo-éléments,
l’administration des anti-coccidiens et de l’anti-biothérapie préventive.
Le tableau de l’annexe 1 donne un plan de prophylaxie pour les poules pondeuses. Il est à noter que ce plan est
donné à titre indicatif en s’inspirant sur les conditions épidémiologiques du pays.
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Pour un tel élevage bien développé dans notre pays, les poules pondent à un âge de 20 semaines environ. La
production moyenne d’une bande atteint rapidement son maximum après 8 semaines. La plupart des poules pondent
alors presque chaque jour un oeuf, le total des oeufs ramassés chaque jour correspondant presque au nombre de
poules. Cela s’exprime par ce qu’on appelle le « pourcentage de ponte ».
Ainsi la production maximale à un âge de 8 semaines s’exprime par exemple par un pourcentage de ponte de 90% et
une perte de 1% (œufs cassés et autres).
Donc pou une bande de poules bien productives de 2000 sujets la production atteint rapidement son maximum à
1658 œufs par jour y compris la perte.
IV.3. L’OFFRE :
Il existe un petit nombre de producteur sur le marché. Ce qui fait que certaines entreprises arrivent très fréquemment
à demander des compléments de leurs productions à d'autres producteurs.
L’offre des œufs de consommation provient également des producteurs artisanaux ou de très petits producteurs
notamment en famille. Ces producteurs sont nettement en dessous des qualités et des quantités. Cependant, les 85%
des besoins des demandeurs sont satisfaits à partir de ces petits producteurs.
Selon nos enquêtes menées la capacité existante pour la vente d’oeufs permet actuellement de couvrir une grande
part du marché et ses perspectives.
IV.4. LA DEMANDE :
Il est sans doute incontestable que rare sont les familles aujourd’hui à Bamako qui ne consomment pas d’œufs au
petit déjeuner, achetés au coin de la rue chez l’étalagiste ou le boutiquier.
L’élevage des poules pour la production et la commercialisation d’œufs est intimement lié au secteur de l’hôtellerie et
de la restauration. Ce secteur qui fait partie des axes prioritaires d’intervention du gouvernement malien dans sa
politique touristique, connaît un certain essor. En effet, malgré un faible ralentissement dû à la fin du phénomène CAN
2002 (Coupe d’Afrique des nations de Football), une croissance est escomptée durant la décennie à venir
notamment par la construction de nouveaux hôtels et restaurants et des grands supermarchés à Bamako.
Dans le secteur de l’habitat, de nouveaux projets de logement sont en cours par différentes sociétés immobilières
privées ou étatiques (ACI, SEMA, AGASE MALI, Mali UNIVERS, SIFMA etc.), la plupart en partenariat avec la BHM
(Banque de l’habitat du Mali).
La plupart de ces projets de construction de logements et de grandes écoles concentrées dans le district de Bamako
et sa périphérie, du fait de la forte pression démographique, sont aussi des points de vente notoires des œufs de
consommation.
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Le site de production fait l’objet d’une étude des services techniques compétents avant la délivrance d’autorisation
d’exploitation. L’autorisation d’exploitation fait mention de certaines mesures de sécurité dont le respect participe à
diminuer encore plus les quelques risques qu’il peut avoir pour l’environnement (rejets des excréments tout au autour
et à l’extérieur de la cour du site, acheminement correct des eaux de ruissellement pour éviter toute stagnation,
respect des mesures d’hygiène et de salubrité à l’intérieure comme à l’extérieur aux environs immédiats du site).
En ce qui concerne les interventions de personnel externe au projet les dispositions prises sont les suivantes :
• L’interdiction formelle de fumer et/ou de s’approcher avec une source de chaleur importante dans les
environs des lieux de stockage de la litière en paille.
• La restriction de l’accès des poulaillers
• La signalisation de l’ensemble de ces mesures par affichage (panneaux d’interdiction de fumer, de restriction
d’accès, de danger, etc.)
Pour la sécurité des personnes travaillant sur le site l’ensemble des employés sera doté des équipements de
protection comme les gants, les bottes, les protège-nez….
L’impact sur l’environnement est le principalement est le bruit et l’odeur des oiseaux dans les environs immédiats de
la zone.
Le projet n’a pas d’impact négatif irréversible sur l’environnement. En effet, géographiquement, le projet sera situé
dans les environs du village de Katibougou à environ 30 km de Bamako sur la route de Guinée.
Il apparaît donc que la production d’œufs dans cette zone aussi loin des habitations n’a pas donc pas d’impacts
négatifs significatifs sur l’environnement, des mesures étant prises pour circonscrire les nuisances possibles et
risques inhérents à l’activité.
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Les frais d’achat des matériels d’élevage est détaillé dans le tableau suivant et sont estimés à UN MILLION
NEUF CENT QUATRE-VINGT-ONZE MILLE (1 991 000) FCFA. Ces matériels s’amortissent au bout de trois (3) ans ;
soit 1 991 000 / 36 = 55 305 FCFA par mois.
PRIX MONTANT
DÉSIGNATION QUANTITÉ
UNITAIRE (FCFA)
Mangeoire 1er âge 40 2 000 80 000
Mangeoire 2ème âge 68 8 500 578 000
Abreuvoir 1er âge 40 5 000 200 000
Abreuvoir 2ème âge 68 8 500 578 000
Seau 4 1 250 5 000
Fût 2 37 500 75 000
Bouteille de gaz 4 15 000 60 000
Lampe pour gaz 4 15 000 60 000
Radian 2 80 000 160 000
Mèche de radian 10 1 000 10 000
Pondoir 20 5 000 100 000
Brouette 1 30 000 30 000
Pèle 1 2 500 2 500
Râteau 1 2 500 2 500
Pulvérisateur 1 50 000 50 000
TOTAL 1 991 000
Tableau 6 : Récapitulatif des frais de matériel d’élevage.
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PRIX MONTANT
DÉSIGNATION QUANTITÉ
UNITAIRE (FCFA)
Litière 1 80 000 80 000
Désinfectants (savon, crésyl, eau de javel) 1 25 000 25 000
Lunettes 2000 60 120 000
TOTAL 225 000
Tableau 7 : Total des achats consommés
CONSOMMATION TOTAL
MOIS
(GRAMME) (TONNE)
Le prix unitaire de la tonne de l’aliment volaille étant de 150000 fCFA nous avons donc un coût total de
24*150 000= 3 600 000 FCFA.
Les frais de transports de l’aliment fabriqué jusqu’au site de production se fait en moyenne en raison de 10 000Fcfa la
tonne soit un total de : 24 * 10 000= 240 000 FCFA.
Pendant la période de production de la race HISEX (18 mois soient 540 jours), la consommation d’aliment est estimée
à 110 grammes. Ce qui fait un total de 110*540*1862= 110.7 tonnes. Soit un coût total pour toute la période de
production de 110.7*150 000= 16 605 000FCFA.
Les frais de transports de l’aliment fabriqué jusqu’au site pendant cette période de production s’élève à
110.7*10 000= 1 107 000FCFA.
En somme pour tout le projet, les frais de transport s’élèvent à : 240 000+1 107 000= 1 347 000FCFA, et le coût total
de l’aliment à : 3 600 000 + 16 605 000= 20 205 000FCFA.
Donc soit en tout : 1 347 000 + 20 205 000= 21 552 000FCFA
Les frais d’ achat de l’aliment volaille s’élèvent à VINGT ET UN MILLIONS CINQ CENT CINQUANTE-DEUX MILLE
(21 552 000) FCFA.
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Il s’agit de:
- Rémunération du personnel :
o Vétérinaire : 100 000 Fcfa *24= 2 400 000 FCFA ;
o Comptable : 100 000 Fcfa *24= 2 400 000 FCFA ;
o Basse-courier : 30 000 Fcfa *24= 720 000 FCFA ;
o Gardien : 30 000 Fcfa *24= 720 000 FCFA ;
Donc pour une rémunération totale de SIX MILLIONS DEUX CENT QUARANTE MILLE (6 240 000) FCFA
- Frais de transport du personnel : Le suivi nécessite des visites régulières tous les trois jours et le transport est
estimé à 2500 Fcfa * 240 visites= 600 000 FCFA.
- Frais d’éclairage : ceux-ci sont estimés pendant tout le cycle à : 10 000Fcfa*24=240 000FCFA.
- Frais de prophylaxie : le coût est estimé à 350Fcfa par sujet pendant la phase d’élevage et à 50Fcfa par sujet et
par mois pendant la phase de production soit :
o en période d’élevage : 350Fcfa*2 000 = 700 000FCFA ;
o en période de production : 50Fcfa*18mois*1 862 = 1 675 000FCFA.
Donc pour un coût total des frais de prophylaxie de : 700 000 + 1 675 000=2 375 000FCFA
DÉSIGNATION: MONTANT
ACTIVITÉS À FINANCER (FCFA)
ACHAT DES POUSSINS 1 700 000
ACHAT DES MATÉRIELS D’ÉLEVAGE 1 991 000
LES ACHATS CONSOMMÉS 225 000
ACHATS DE L’ALIMENT VOLAILLE: 21 552 000
AUTRES CHARGES:
- Renumérotation du personnel : 6 240 000
- Transport du personnel 600 000
- Eclairage 240 000
- Prophylaxie 2 375 000
TOTAL 34 923 000
Tableau 9 : récapitulatifs des activités a financer
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Selon l’évolution de l’effectif de 1862 sujets (voir paragraphe IV.2), le taux de ponte prévisionnel pour la race HISEX
est estimé à 90%: soit 1862*90%= 1675 œufs par jour. La perte de production étant de 1% on a : 1676 -1%= 1658
œufs par jour.
Et donc une prévision mensuelle de ponte de 1658*30= 49740 ŒUFS PAR MOIS.
Le prix moyen de l’œuf sur le marché de Bamako étant de 48 Fcfa alors on obtient un prix de revient mensuel de
49740*48Fcfa= 2 387 520Fcfa. Et pour durant la période totale de production de 18 mois une somme de
18*2 387 520Fcfa= 42 975 360FCFA.
Les poules reformées c'est-à-dire les poules destinées à la consommation rapportent en raison de 1250Fcfa l’unité la
somme de : 1862*1250= 2 327 500FCFA.
Ainsi nous prévoyons un remboursement de la totalité des dettes qui s’élèvent à 34 923 000FCFA comme frais de
financement sur une période de 3 ans avec un différé de six (6) mois (période d’élevage des poussins avant l’entrée
en ponte) ; soit :
34 923 000 /3= 11 641 000FCFA par an.
Ce qui revient à 11 641 000 /12= 970 085FCFA par mois.
Avec un investissement total de 34 923 000FCFA et une recette sur 24 mois de 45 302 860FCFA, nous envisageons
ainsi un bénéfice total de : 45 302 860-34 923 000= 10 379 860 FCFA ;
soit 10 379 860 /2= 5 189 930 FCFA par an.
Soit encore un gain mensuel de 5 189 930 / 12= 432 495FCFA par mois.
Une économie de cette somme de QUATRE CENT TRENTE-DEUX MILLE QUATRE CENT QUATRE-VINGT-QUINZE FCFA par
mois permettra aux promoteurs de continuer le projet et de se prendre indépendamment en charge et sans dette au
bout de trois (3) ans.
Le coût total du financement est estimé à TRENTE-QUATRE MILLIONS NEUF CENT VINGT-TROIS MILLE
(34 923 000) FCFA.
Les promoteurs sollicitent un prêt bancaire de cette somme. L’apport personnel représentant la réalisation du site de
production d’un montant de NEUF MILLIONS QUATRE-VINGT-QUINZE MILLE (9 095 000) FCFA est déjà pris en charge.
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ANNEXES
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EXEMPLE DE PLAN DE PROPHYLAXIE POUR POULES PONDEUSES
Ce plan est donné à titre indicatif en s’inspirant sur les conditions épidémiologiques du pays.
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