Cours de Droit Civil Mme Zoueu PDF
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Bibliographie :
Le code civil
Coulibaly climato Jérôme : les personnes et la famille ; les obligations
Anne Marie Assi Esso :les personnes et la famille, librairie du droit
ivoirien
Deni Segui : introduction au droit, EDUCI collection
Lath Yedoh : introduction générale à l’étude du droit ABC (le carrée)
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COURS DE DROIT CIVIL Mme ZOUEU Annick HEA1 ESCAE INPHB 2018-2019
INTRODUCTION
Là où il y a société, il y a le droit. En d’autres termes, il n’y a pas de droit sans
société et inversement il n’existe pas de sociétés sans droit. Le phénomène
juridique est spécifique aux sociétés humaines « UBI SOCIETAS IBI IUS» : Là où
il y a une société, il y a du droit
Le droit peut être entendu de 3 façons différentes :
1) Le droit objectif (le droit)
Il peut être définit comme l’ensemble des règles d’ordre juridique qui
réglementent les rapports entre les hommes dans un Etat donné et dont
l’inobservation est sanctionnée par la contrainte étatique si nécessaire.
2) Le droit subjectif (un droit)
Il correspond à la faculté reconnue à un individu de faire tel acte juridique ou
d’exiger telle prestation.
Il est dominé par la distinction entre le droit réel et le droit personnel.
Le droit réel porte sur une chose et plus précisément correspond au pouvoir
que la personne qui en est titulaire exerce sur une chose. Ce droit est absolu,
sans limite, opposable à toute personne qui ne bénéficie pas d’un droit de
même nature sur la chose en question. Il entraine droit de préférence et droit
de suite.
Les droits réels sont subdivisés en droit réels principaux et en droit réel
accessoire.
Le droit réel principal a son utilité en lui-même.
Ex : le droit de propriété
Le droit réel accessoire par contre n’est que l’accessoire d’un droit principal de
créance garantir.« ACCESSORIUM SEQUITUR PRINCIPALE» :l’accessoire suit le
principal.
Le droit personnel ou le droit de créance permet à son titulaire d’exiger d’une
personne une certaine prestation.
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L’objet final du droit ne sera atteint que par l’intermédiaire de la personne qui
doit la prestation. Ce droit contrairement au droit réel n’est pas opposable à
tous (droit réel) ; on dit qu’il est « ERGAR OMNES » : à l’égard de tous. Il ne
comporte ni droit de préférence ni droit de suite.
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Publique) et les arrêtés pris par les ministres du Gouvernement, les préfets, les sous-préfets
et les maires des communes, dans la limites de leurs attributions.
LA LOI
La loi est une règle de droit écrite, de portée générale et impersonnelle. Elle
s'applique à tous sans exception et nul n'est censé l'ignorer. Elle est délibérée,
rédigée, amendée et votée par le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) en
termes identiques.
La loi est promulguée par le président de la république (15 jrs ou 5 jrs
d’urgence)
Il importe de faire la différence entre la loi stricto sensu (décrétée par le
parlement, promulguée par le président et publiée au journal d’annonce légal)
de la loi lato sensu .
« NEMO CONSETUR SEBER IGNORARE LEGEN » : nul n’est censé ignorer la loi.
La loi est obligatoire et les lois n’ont pas la même force.
On distingue les lois impératives et les lois supplétives.
o Une loi impérative est une loi à l’application de laquelle il n’est pas
possible de se soustraire. Elle permet d’interpréter une disposition
o Une disposition supplétive est celle qui s’applique à défaut d’avoir prévu
le contraire
LA COUTUME
Appelée « usage » par certains auteurs, la coutume est une règle de conduite
qui n’est pas éditée en forme de commandement mais issue d’un usage général
répété.
Elle constitue une source de droit tant qu’elle n’est pas contraire à une loi
écrite existante. On parle alors de coutume CONTRA LEGEN (contre la loi)
Les coutumes SECONDUM LEGEN (conforme à la loi) : la loi renvoi
explicitement ou non à la coutume.
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LA JURISPRUDENCE
Considérée comme source indirecte par certains auteurs, la jurisprudence est
l’ensemble des décisions de juridictions ( tribunal de 1ère instance : le
jugement ;la cour d’appel et la cour suprême ou cour de cassation : arrêt ) .
Elle correspond au résultat des interprétations que les juges font des lois.
Devant des cas concrets, ils doivent rechercher quel est le sens de la loi qui
peut être net ou obscur.
La cour de cassation ou cour suprême est une juridiction de droit
contrairement aux juridictions inférieurs qui sont des juridictions de faits. Elle
contrôle l’application que les juridictions font des textes de loi.
Lorsque la loi n’a pas été bien appliquée, la cour de cassation casse l’arrêt ou le
confirme dans le cas contraire. C’est ainsi que petit à petit les règles communes
d’interprétation sont dégagées.
La question de savoir si la jurisprudence est une source de droit ne se pose pas
dans le système de la COMMON LAW qui est un système jurisprudentiel. Dans
la famille de droit romano-germanique, la quasi-totalité des auteurs admettent
la jurisprudence parmi les sources de droit.
Elle n’a certes pas la même force que les normes, mais il n’en demeure pas
moins qu’elle est créatrice de droit.
LA DOCTRINE
Elle est constituée des écrits des juristes qui analysent les règles légales et les
décisions de la jurisprudence. L’influence que ces écrits ont sur ceux qui sont
chargés de légiférer ou de dire le droit est variable. Ils dépendent
essentiellement de la renommée et de la pertinence des remarques de
l’auteur. La doctrine joue un rôle important dans l’interprétation des lois et
l’élaboration du droit positif (tel qu’il est applicable à un moment donné qui
est différent du droit recu.
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Ex : contrat de vente
Au terme de l’art. 1103 du code civil, lorsqu’une ou plusieurs personnes sont
obligées envers une ou plusieurs autres personnes sans que de la part de ces
dernières il n’y ait d’engagement, le contrat est unilatéral ; il produit des
obligations ; alors que l’acte unilatéral n’implique qu’une personne (ex : le
testament) .
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Les contrats à titres gratuit sont soumis à des règles spéciales, aussi bien
du point de vue de la capacité que des règles de forme et de fond qui
sont justifiés par le fait que ces actes présentant un danger pour le
disposant, sa famille, ses créanciers.
En matière fiscale, les droits de mutations sont généralement plus
élevés pour ces transferts de propriétés opérés par acte de bienfaisance.
C’est pourquoi, dans la partie on déplore un grand nombre de simulation
dans la pratique.
Relativement à la responsabilité contractuelle, la protection est plus
grande pour celui qui s’appauvrit sans contrepartie.
Il y a une présomption que les contrats à titre gratuit sont conclus en
considération de la personne du contractant « INTUITU PERSONAE ».
En cas d’erreur du contractant la validité du contrat peut être affectée.
L’action Paulienne, opposée à l’action oblique :( L’action oblique et l’action
paulienne permettent de protéger le droit de gage général des créanciers.
Toutefois, ces deux procédés sont différents :
Seul les contrats à titre onéreux peuvent être qualifiés d’acte de commerce.
Il y a une idée de spéculation qu’on ne trouve pas dans les contrats gratuits
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La lésion est une cause de rescision pour certains contrats commutatifs alors Commenté [S7]: Rescinder le contrat
que dans les contrats aléatoires, on dit que l’aléas chasse la lésion.
Dans les contrats de gré à gré les clauses sont librement débattues par les
partis.
Dans les contrats d’adhésion, le contrat va se conclure par l’adhésion de l’une
des parties sans que celle-ci puisse en discuter les termes
Intérêt de distinction
Contrat d’adhésion : partie qui a besoin d’aide ou besoin d’être protégé/ partie
puissante
Contrat de gré à gré : le législateur n’a pas besoin d’intervenir, les parties étant
totalement libres ; chacune d’elles pouvant défendre ses intérêts.
Cette intervention de l’Etat par contre est nécessaire dans les contrats
d’adhésion car l’une des parties est parfois en situation de monopole et dicte
sa volonté à l’autre .
Dans l’interprétation du contrat s’il s’agit d’un contrat du gré à gré on
recherche la volonté commune des partis par contre s’il s’agit d’un contrat
d’adhésion, l’interprétation des clauses ambiguës sera au détriment de la
partie contractante qui propose.
Intérêt de distinction
En cas d’erreur sur la personne, le contrat est nul.
Le décès du cocontractant met fin au contrat sauf si par ailleurs une
clause de continuité a été prévue.
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I. Le consentement
Il correspond à l’accord de volontés dont l’analyse conduit à la décomposition
en une offre et une acceptation. L’offre peut provenir de n’importe laquelle des
parties et peut être faite aussi bien verbalement que par écrit par l’exposition
d’un article dans un étalage par voie radio, par circulation sur la voie publique
par un taxi. L’offre peut être faite en direction d’une ou de plusieurs personnes
déterminées, elle peut être faite à un public tout entier. Elle doit être
maintenue pendant un temps raisonnable à moins d’une indication contraire à
L’acceptation correspond au consentement du bénéficiaire de l’offre.
En dehors, le consentement peut s’exprimer de différentes façons (poignée de
main, signe de tête, …) la seule exigence est que la manifestation de la volonté
soit extérieure. Le silence ne vaut acceptation que dans certains cas qui
constituent des dérogations légales aux jurisprudentielles.
Paragraphe 2 : le vice de consentement
Pour être plus valable, le consentement doit être exempt de vice (erreur, dol,
violence)
- L’erreur : de façon générale, commettre une erreur c’est croire vrai ce
qui est faux, c’est croire qu’il existe une ou plusieurs éléments dans un
contrat qui pose défaut. Une erreur peut porter sur la nature du contrat,
sur la substance de la chose, la personne du cocontractant.
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SECTION 3 : l’objet
On appelle objet, ce à quoi le débiteur est tenu envers le créancier. Il y a un
seul objet dans les contrats unilatéraux et deux dans les contrats
synallagmatiques. La réponse à la question qu’elle est l’opération juridique que
les parties cherchent à réaliser. Et l’objet doit remplir une certaine condition
pour que le contrat soit valable ; l’objet doit être certains, exister (art.1130 du
code civil ce qui signifie qu’exception faite de quelques cas légalement prévus,
es choses futurs ne peuvent pas faire l’objet d’un contrat) ; déterminer art.
1129 l’objet doit être déterminer (quant à la quantité quant à l’espèce) ou
déterminable. Ex : le prix peut être laissé à l’appréciation d’un expert ; l’objet
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doit être licite et moral (art.1128) c’est-à-dire conforme à l’ordre public et aux
bonnes mœurs. L’objet doit appartenir à celui qui le transfère.
Section 4 : la cause
La notion de cause n’a pas été définie par le législateur et fait l’objet de vives
discussions endoctrines. La cause correspond au but poursuivi par le débiteur
en s’engageant ; c’est la réponse à la question (pourquoi). Pour qu’un contrat
soit valable, il faut non seulement qu’il y ait une cause mais en plus qu’elle ne
soit pas contraire à l’ordre public te aux bonnes mœurs. La tendance
jurisprudentielle est de ne pas ramener la cause à la raison la plus proche mais
de tenir compte aussi des raisons plus lointaines qui ont emmenées à
contracter. La cause doit être subjectivée pour inclure les mobiles
déterminants, les raisons profondes qui ont emmenées à contracter : au-delà
de la cause objective, il faut recherchée la cause impulsive. Une obligation sans
cause ou sur une cause illicite ne peut avoir aucun effet.
Section 5 : la forme
En principe les contrats sont consensuels et tout le droit civil est imprégné de
cette idée de consensualisme. Il existe néanmoins quelques exceptions au
tempérament de consensualisme. Sous peine de nullité pour les contrats
formels, solennels, réels, les prescriptions légales supplémentaires doivent être
observées. Ex : les donations doivent être notariées ; l’hypothèque doit faire
l’objet d’un écrit ; la cession d’un objet d’invention doit faire l’objet d’un écrit
dont l’exemplaire appelée la minute reste chez le notaire qui délivre des copies
(des expéditions) .
Cas pratique 2 :
A l’occasion d’un jeu de loterie m. Loué gagne un voyage à Londres, y
rencontre Mlle Jacobson tombe amoureux et l’épouse en Côte d’Ivoire.
Après quelques temps de mariage, il réalise que sa conjointe ne sait pas
cuisiner les mets ivoiriens et n’est pas soumise et déclare n’avoir pas pu
valablement donner son accord pour contracter ce mariage de manière
consentante et désire se séparer de sa femme.
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que d’un commun accord ou pour les causes que la loi autorise, elles
doivent être exécutées de bonne foi.
Le contrat a un effet obligatoire entre les partis et la conséquence de l’effet
obligatoire du contrat se traduit en obligations pour chacune des parties
d’exécuter la prestation mise à sa charge d’une part, et d’autre part les met
dans l’impossibilité de rompre le contrat. En principe chacune des partis est
obligée d’honorer les termes du contrat peu importe qu’un changement de
circonstances rendent l’exécution un peu plus difficile. Ce principe est
tempéré par la théorie de l’imprévision et dans certains cas par la loi ou la
jurisprudence. Ainsi la loi prévoit la possibilité de révision des contrats en
matière de rente viagère ou alors en matière de baux. Au terme du second
alinéa de l’art 1134, les conventions ne peuvent êtres révoquées/remises en
cause que du consentement mutuel des deux parties et pour les causes que
la loi autorise. Certains contrats en effet sont résiliables unilatéralement à
condition d’observer les conditions de résiliation (le CDI , le bail, le mandat,
l’assurance vie ).
En principe la volonté des parties suffit à créer, aussi bien des obligations
prévues par la loi, qu’à mettre sur pieds des contrats complètements inédits.
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Section 1 : Le paiement
Le paiement correspond à l’exécution de la prestation due par les débiteurs. Le
mot en droit, a un sens plus large que celui de la langue courante. Au terme du
1235, tout paiement suppose une dette ; ce qui a été payé sans être du est
sujet à répétition . Le paiement peut être fait purement et simplement, il peut Commenté [S16]: Recupérer ce qui est indu
être fait avec subrogation ; il peut être fait par le débiteur personnellement,
par une personne qui y a intérêt (caution) ; par une personne tierce. Art
1237 « « L’obligation de faire ne peut être acquitté par un tiers contre le gré du
créancier. Lorsque ce dernier a intérêt qu’elle soit remplie, par le débiteur lui-
même pour payer valablement il faut être propriétaire de la chose donnée
valablement et être capable de l’aliéné (disposer).
En outre, le paiement doit être fait entre les mains du créancier ou entre les
mains d’une personne habilitée à le recevoir. Il est possible de payer entre les
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mains d’un mandataire, des parents/tuteurs d’un mineur, d’un conjoint qui a
l’administration des biens propres de l’autre. On peut payer entre les mains du
créancier d’un créancier qui opère une saisie arrêt. Si le paiement est fait dans
des mains non habilitées à recevoir, il est nul, le débiteur n’est pas libéré, il
devra payer une seconde fois. Relativement à l’objet du paiement, le débiteur
doit payer la chose qui fait l’objet de la dette. Il arrive que le créancier accepte Commenté [S17]: Si on doit des verres on paie en verre à
la mesure de la chose due
une chose autre que ce qui était initialement prévue. On dit qu’il y a dation en
paiement. Il arrive que le paiement soit partiel, l’imputation commence par les
dettes les plus anciennes. Le paiement doit être fait au jour convenu si la dette
est à terme mai il est possible pour le producteur de se libérer avant le terme si
celui-ci avait été stipulée à son profit ou pour sa convenance personnelle. En
principe, le paiement doit être fait chez le débiteur car les dettes sont
quérables et non portables. Cependant il est possible conventionnellement de Commenté [S18]: Qu'on doit aller quérir, chercher
prévoir le contraire.
délégué, qui sur ordre du déléguant, accepte d’exécuter une obligation envers
le délégataire. Lorsque la délégation est parfaite, elle entraine une novation.
Ex : M.X (déléguant) doit 200 millions à M. Y (délégataire); X vend un immeuble
à Z(délégué) et demande à ce dernier de payer les 200 millions de prix à M.Y . Si
ce paiement est fait, les deux obligations s’éteignent ; la délégation est
parfaite, elle a emporté la novation .
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garantie, mais lèse les autres créanciers étant donné que celui qui bénéficie de
la compensation échappe à la loi du concours des créanciers. La compensation
peut être légale, conventionnelle, judiciaire.
Lorsqu’elle est légale, elle s’opère de plein droit, ce qui implique qu’on soit en
présence de dettes de même nature.
Section 4 : la confusion
Au terme de l’art 1300 du code civil, lorsque les qualités de créancier et de
débiteur se réunissent dans la même personne, il se fait une confusion de droit
qui éteint les deux créances. La confusion opère dans le cadre successoral. La
confusion qui s’opère dans la personne du débiteur principal, profite à la
caution. Celle qui s’opère dans la personne de la caution n’entraine pas
l’extinction de la personne principale ; et celle qui s’opère dans la personne du
créancier ne profite à ses codébiteurs secondaires que pour la portion dont il
était débiteur.
Section 7 : la prescription
La prescription, de façon générale, est un moyen d’acquérir ou de se
libérer, par l’écoulement du temps dans les conditions déterminées par la loi. Il
existe deux types de prescriptions :
La prescription acquisitive : l’usucapion
La prescription extinctive : libératoire
En principe, la prescription de droit commun, est de 30 ans. Il existe des
prescriptions plus courtes (2,5,10 ans). Elle peut faire l’objet d’une suspension
et ce sera le cas toutes les fois où on est dans l’impossibilité d’agir (lorsque
l’accès aux tribunaux n’est pas possible, par ex guerre…).
Il y aura également suspension en cas de minorité si l’action est dirigée contre
des parents ou contre un tuteur.
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consentis. La lésion ne doit pas être confondue avec l'imprévision dans laquelle
l'une des parties souffre d'un préjudice qui nait du fait de circonstances
postérieures à la conclusion du contrat et qui rendent son exécution beaucoup
plus onéreuse que l'une des parties ne l'avait prévue. Lorsqu'une lésion est
décelée dans un contrat, normalement le principe de la liberté contractuelle
devrait commander de ne pas vouloir à tout prix équilibré les prestations si
chacune des parties a librement donné son accord, le contrat est valable mais
laisse un sentiment d'injustice. C'est la raison pour laquelle le législateur
intervient exceptionnellement dans ce type de contrat pour protéger par
l'action en nullité ou en rescision. Au terme de l'art.1118 la lésion ne vicie les
conventions que dans certains contrats ou à l'égard de certaines personnes.
Art1304"..."1308"..."
Elle n'est admise qu'à l'égard de certains contrats tels que la vente d'engrais,
les baux, l'acquisition d'un fonds de commerce, la cession des droits de
propriété intellectuelle.
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d’amende ou d’une peine privative de liberté. Le même fait peut être à la fois,
un délit pénal et un délit civil. Ex : le vol Commenté [S24]: Le pénal tient le civil en état
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la faute pour se montrer plus ou moins sévère, plus ou moins indulgent lorsque
le dommage n’est pas chiffrable mathématiquement.
Le principe d’équivalence entre la réparation et le dommage peut difficilement
s’appliquer. Le pressium doloris n’a pas de prix, l’évaluation ne peut qu’être
arbitraire. Les indemnités très élevées sont versées pour le préjudice moral
notamment pour l’atteinte aux sentiments d’affection.
Il arrive aussi que par délicatesse les victimes d’atteinte à l’honneur répugnent
à recevoir de l’argent pour la souffrance qui leur est infligée et vont réclamer
en cas de diffamation une condamnation à 1f symbolique. Il arrive aussi que la
réparation se fasse en nature, elle reste néanmoins exceptionnelle.
(il est possible d’échapper à la réparation si on peut valablement évoquer un
fait exonératoire de responsabilité ou alors un fait justificatif spécial. Dans les
faits exonératoires de responsabilité, on peut citer le fait de la victime, la force
majeure, le cas fortuit (la différence reste ce caractère d’extériorité : en
présence d’un évènement irrésistible, insurmontable, extérieur à la personne
dont la responsabilité est recherchée) . Il s’agira de démontrer au-delà des
apparences, le dommage est dû en totalité ou en partie à une cause étrangère.
Dans les faits justificatifs spéciaux : l’ordre de loi, le commandement de
l’autorité, l’état de nécessité (intentionnellement un tort a été causé à autrui
pour éviter un mal plus important ).
On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son
propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes
dont on doit répondre ou des choses que l’on a sous sa garde. Cette
responsabilité présente un caractère d’exception ; la liste prévue par e
code est une liste exhaustive.
La responsabilité du fait d’autrui n’exclut pas la responsabilité du fait
personnel. La personne qui est responsable de celle qui est fautive peut se
retourner contre cette dernière.
En matière pénale la responsabilité est toujours personnelle et on ne peut
pas être condamné pour la faute d’une autre personne.
- La responsabilité des parents : le fondement est le défaut d’éducation, le
défaut de surveillance. Cette responsabilité visée par le 1384 concerne
les parents à l’exception les tuteurs ou les grands parents. Si ces
différentes personnes sont coupables d’une faute de surveillance, leur
responsabilité peut être engagée sur la base des articles 1382, 1383.
Les enfants mineurs non émancipés pour …le dommage est causé par le fait
personnel de l’enfant, dommage causé par la chose dont il a la garde .
Les parents sont dégagés de toute responsabilité s’ils arrivent à établir qu’ils
n’ont pas pu empêcher le fait de l’enfant
- La responsabilité des artisans 1384 5ième alinéa « les artisans sont
responsables du dommage causé par les apprentis pendant le temps
qu’ils sont sous leur surveillance. Il n’est pas nécessaire pour cela que les
apprentis soient mineurs, il s’agir d’une responsabilité additionnelle et
non pas une responsabilité de substitution » : le fondement de cette
responsabilité est un défaut de surveillance de formation
- La responsabilité du fait des choses ou des animaux : responsabilité très
vaste qui comprend toutes les choses : fondement : faute présumée
relative. La personne soumise à la présomption est celle responsable de
la chose ou de l’animal.
- La responsabilité du fait des animaux est repris spécifiquement par l’art
1385 «le propriétaire d’un animal ou celui qui s’en sert pendant qu’il est
à son usage est responsable du dommage que l’animal a causé soit que
l’animal fut sous sa garde, soit qu’il fut égaré ou échappé »: fondement :
présomption de faute relative. Cet art vise non seulement le propriétaire
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de l’animal mais aussi toute personne qui en a la garde. Cet art concerne
les animaux domestiques et domestiqués, aux propriétaires et à toute
pers qui s’en sert ou qui en a la garde. Les parents sont responsables du
dommage causé par l’animal dont leur enfant a la garde.
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d’accord de volonté. Pour saisir les sens du quasi-contrat, il faut partir de l’idée
qu’il arrive que par son activité, un individu procure un avantage à une autre
personne. Cet avantage peut avoir entrainer pour lui, une perte. C’est injuste,
inéquitable ; il faut réparer. Exceptionnellement, le législateur et le juge
interviennent pour rétablir l’équilibre.
Le code civil prévoit deux situations : aux art 1372 à 1375 le code traite de la
gestion d’affaire ; à partir des art 1376 et suivants il est question du paiement
de l’indu. A ces deux quasi-contrats spéciaux, la jurisprudence a ajouté, la
théorie générale de l’enrichissement sans cause.
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l’action de in rem verso est une action subsidiaire ; elle ne peut pas être utiliser
en remplacement d’une autre action pour laquelle le demandeur serait forclos. Commenté [S29]: Qui s'est laissé prescrire un droit. | Le
plaignant sera forclos à la date de prescription. | La partie
adverse fut déclarée forclose, déchue* de son droit.
L’action de in rem verso ne peut pas servir non plus à contourner les conditions
auxquelles la loi subordonne d’exercices d’une autre action.
Section 2 : les effets de l’enrichissement sans cause
Dans l’action de in rem verso en cas d’enrichissement sans cause,
l’enrichissement peut être inférieur à l’appauvrissement et vice versa. La Commenté [S30]: OM : l’expéditeur envoie 102100 et le
destinataire reçoit 100 000 : l’appauvrissement est de
question qui se pose est celle de savoir si l’enrichi doit restituer 102 100 et l’enrichissement de 100 000.
l’enrichissement dont il a bénéficier ou simplement réparé l’appauvrissement.
La personne appauvrit ne peut réclamer que la plus faible des deux valeurs soit
celle de l’enrichissement, soit celle d’appauvrissement.
Exercice :
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Si un enfant nait le 16 mai 1994, le père est mort 8 octobre 1993, la période
légale de conception de cet enfant est comprise entre le 16 aout et le 14
(08)octobre
- L’absence
L’absence ne doit pas être confondue avec la non-présence. Une personne est
absente si l’on ignore s’il est vivant ou mort car il a quitté son domicile depuis
longtemps sans donner de nouvelles et sans qu’un évènement particulier
puisse faire présumer de sa mort. On ignore généralement les circonstances de
l’absence aussi bien dans l’intérêt des ayants-droit que dans ceux des tiers que
le patrimoine de l’absent ne soit pas laissé à l’abandon. Toute la
règlementation autour de l’absence se fonde sur l’idée que l’absent peut
revenir, mais passé un certain délai, il est de l’intérêt de tous de considérer
qu’il ne reviendra probablement pas. « Lorsqu’une personne aura cessé de
paraitre au lieu de son domicile ou de sa résidence, et que depuis 4 ans on en
aura point eu de nouvelles, les parties intéressées pourront se pourvoir devant
le tribunal de 1ière instance afin que l’absence soit déclaré » art 115.
Pour constater l’absence, le tribunal, d’après les pièces et documents produits
ordonnera qu’une enquête soit faite contradictoirement avec le procureur de
la république dans l’arrondissement du domicile et dans celui de la résidence
s’ils sont distincts. Le tribunal en statuant sur la demande aura d’abord égard
au motif de l’absence et aux causes qui ont pu empêcher d’avoir des nouvelles
de l’individu présumé absent. Art 119 : « le jugement de déclaration d’absence
ne sera rendu qu’un (1) an après le jugement qui aura ordonné l’enquête » art
120 « dans le cas où l’absent n’aurai pas laissé de procuration pour
l’administration de ses biens, ses héritiers présomptifs, au jour de sa disparition
de ses dernières nouvelles pourront en vertu du jugement définitif qui aura
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Section 1 : le nom
Quand on parle de nom chez un individu, on parle du patronyme, du
prénom, du surnom, du pseudo.
Mode d’attribution du nom :
Du patronyme :
Soit par la filiation : l’enfant qui est légitime porte le nom de son père,
l’enfant naturel porte celui de sa mère ;
Soit le mariage : la femme mariée peut porter le nom de son mari ;
Soit par décision de l’autorité judiciaire ou administrative : en absence de
liens familiaux ou pas. Ainsi l’enfant trouvé ou l’enfant naturel dont la
filiation n’est pas établie et dont le nom de la mère n’a pas été dévoilée,
se voit attribué un nom par l’officier d’état civil. Ce nom peut être une
succession de prénom. Il y a le cas des changements volontaires de non
(en principe interdits). Exceptionnellement, un individu peut avoir intérêt
légitime, à demander la modification de son nom soit parce qu’il veut se
débarrasser d’un nom ridicule et déshonorant, soit au contraire parce
qu’il souhaite reprendre le nom d’un membre illustre de sa famille.
Quelle est la nature juridique du nom patronymique ? Le nom est un trait de
la personnalité à caractère familial. Il est hors du commerce en principe, et
ne peut pas être céder ni entrevis ni pour cause de mort.
Il existe des tempéraments à cette affirmation. Par l’effet du divorce, la
femme mariée peut reprendre usage de son nom. Elle peut aussi conserver
l’usage du nom de son mari avec l’accord de ce dernier ou autorisation du
juge si elle justifie d’un intérêt particulier à le faire pour elle-même ou pour
ses enfants.
En matière commerciale, le nom sous lequel le commerçant mène son
activité, est considéré comme un élément du fonds de commerce, il peut
donc être vendu avec le fonds. Pour éviter toute confusion, le nouvel
exploitant devra y ajouter une mention explicative.
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