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Le premier juin de chaque année le monde célèbre la journée mondiale de l’enfance. Rédigez le
compte rendu objectif du texte (environ 110 mots) que vous présenterez à vos camarades à cette
occasion.
Corrigé type 1. Le thème abordé dans ce texte est : - L’exploitation des enfants.
1. Les enfants du monde ne vivent pas les mêmes conditions. La phrase qui le montre est : « Savez-
vous que dans d'autres pays, des enfants rêveraient d'être à votre place ? »
3. Trois (3) mots ou expressions qui renvoient à ‘‘ travail ’’ = congés, salaires, travaux forcés.
4. « Des heures supplémentaires non rémunérées ». L’expression soulignée veut dire : - Non payées
5. « Il est donc intolérable que les états concernés ferment les yeux sur ces pratiques ». Les
pratiques dont l’auteur parle sont : - Des conditions de travail très dures (répercussions sur la santé,
pas de congé, poussière, salaire minimum…) - Le non-respect des conventions internationales des
droits des enfants
6. « Il est juste que certains enfants se trouvent forcer de travailler toutefois la scolarisation passe
avant le travail dans la vie de l’enfant. »
8. Parmi les propositions suivantes, laquelle résume la thèse défendue par l’auteur ? - Il est
inacceptable d’exploiter les enfants et les priver de leurs droits surtout leur scolarité.
Le présent texte argumentatif, écrit par William B et Anicette Y traite un thème d’actualité le travail
(l’exploitation) des enfants dans le monde. En suivant une progression à thème dérivé. Les auteurs
plaident pour la non-exploitation des enfants par les hommes pour plusieurs raisons. Pour eux, les
conditions de travail ne respectent pas les
conventions internationales des droits de l’enfant. Elles sont très dures et vont se répercuter sur
leurs santés par la suite. Ils rajoutent que ces petits travailleurs font des tâches forcées pour une
paye très pauvres, parfois avec des heures supplémentaires non payées. Les auteurs pensent qu’il
faut respecter les conventions internationales signées en faveur des enfants.
Texte
Un péril bien plus fatal que la tentation de l'exode pèse sur les jeunes Algériens. C'est
celui des drogues de toutes natures qui s'implante de façon insidieuse chez des classes
d'âge moralement et matériellement démunies.
L'objectif des trafiquants qui tentent ainsi une mainmise sur ces populations fragiles
est de créer chez elles un effet de dépendance fatidique. Du coup, c'est toute la société
algérienne qui est en appel car il s'agit d'une responsabilité collective, et très lourde,
face au phénomène de l'addiction aux drogues. Il y a bien sûr des institutions dont c'est
la mission d'enrayer de tels trafics et d'identifier leurs commanditaires.
Balzac écrivait qu'à l'origine de toutes les fortunes il y a un crime. C'est parfaitement
vrai pour ce qui concerne le trafic abominable des stupéfiants et ses incidences sur la
santé physique et morale des pays qui y sont confrontés. Il y a en effet des barons de la
drogue qui entendent tirer des profits considérables au détriment de jeunes qui ont
basculé dans l'addiction.
Le problème est assez largement international, mais il convient certainement de ne
pas le laissez prendre de l'ampleur, voir d'en éradiquer les racines. Additivement à
l'action des autorités les plus légalement habilitées à y faire face, il y a obligatoirement
le travail des parents, des enseignants, du tissu associatif et des espaces sportifs et
culturels.
Les jeunes qui tombent dans la consommation de drogues diverses sont en déficit de
prise en charge et d'idéal après des échecs scolaires ou d'épisodes familiaux aussi
violents que la disparition d'un parent aimé ou d'un divorce. Le risque serait fortement
relativisé si dans les villes algériennes, et à l'intérieur des quartiers réputés exposés, il
y'avait des cellules de prévention psychologique. Il est préférable en effet d'endiguer un
mal que d'avoir à le soigner. Il y a autant lieu de surveiller et de protéger les frontières
du pays que d'écouter, dans nos villes et villages, des jeunes souvent livrés à eux-mêmes
et susceptibles de constituer des proies faciles. Il est plus gratifiant pour la société de
disposer de jeunes qui privilégient la musique, la lecture ou le football à la
consommation de psychotropes
Amine Lotfi
"EL Watan N° 5274, du 13/03/2008
Questions
I°) Compréhension
1- Un péril pèse sur les jeunes Algériens.
a)De quel péril veut parler l’auteur ?
b)Trouvez dans le dernier paragraphe un synonyme du mot souligné.
2- « C'est celui des drogues de toutes nature qui s'implante de façon insidieuse chez des
classes d'âge moralement et matériellement démunies.
Remplacez l’énoncé souligné par une expression (deux mots) de même sens prise
dans le 2eme paragraphe.
3-Relevez du texte une expression que l'auteur utilise pour désigner les trafiquants de
drogue.
4- En plus de l'Etat , qui sont les autres parties responsables qui doivent lutter contre
ce problème ?
5- Relevez dans le dernier paragraphe les deux raisons qui généralement poussent les
jeunes vers la consommation de la drogue.
6- Relevez deux solutions que l'auteur propose pour combattre le trafic de drogue.
7- A qui ou à quoi renvoient les pronoms soulignés dans le texte ?
8- vers la fin du texte l'auteur propose une alternative ( choix ) a la consommation de la
drogue , dites laquelle ?
9-« Il s’agit d’une responsabilité collective, toute la société algérienne doit agir. »
Exprimez le rapport logique qui convient en utilisant l'un des articulateurs suivants :
pour que / bien que / parce que / par conséquent
10-« Il y a autant lieu de surveiller et de protéger les frontières du pays que d'écouter,
dans nos villes et villages, des jeunes souvent livrés à eux-mêmes et susceptibles de
constituer des proies faciles. »
Réécrivez la phrase en remplaçant "des jeunes" par "un jeune"
11- Proposez un titre au texte
II°) Production écrite
Traitez un sujet au choix
1- Faites le compte rendu objectif du texte ( classe L.PH) et un compte rendu critique
(classe L.E)
2- On constate de nos jours qu'il ya de plus en plus de jeunes qui consomment des
drogues de toutes sortes.
Rédigez un texte argumentatif d’une quinzaine de lignes ou vous dénoncerez les dangers
que représente ce fléau sur la société.
Corrigé type du texte "demeure en péril"
9° …..un jeune livré à lui- même et susceptible de constituer une proie facile.
3 pts
Un couvre-feu pour quoi faire ? Les enfants et les ados de certains quartiers sont sous
haute surveillance. A Orléans, Nice, Cannes et dans une dizaine d'autres communes, les
maires ont pris la décision d'instaurer un "couvre-feu" pour les mineurs de moins de
treize ans. Le but ? Interdire aux jeunes de certains quartiers de sortir entre minuit
(parfois 22heures) et 6 heures du matin s'ils ne sont pas accompagnés d'un adulte. En
cas de non-respect, les policiers peuvent les conduire au commissariat ou chez leurs
parents, avec le risque d'une amende pour la famille. Ces dispositions, limitées dans le
temps, devraient prendre fin au plus tard le 30 septembre. Les élus ont expliqué que ces
mesures visent à protéger les jeunes des quartiers difficiles, livrés à eux-mêmes pendant
les vacances scolaires et parfois poussés, par les plus grands, à commettre des délits.
L’idée n’est pas nouvelle. Elle est apparue dès 1997 mais a été rejetée à l’époque. Cet été,
elle a fini par s’imposer. La nouvelle a fait grand bruit: cette affaire de "couvre-feu"
cache en fait une angoisse plus profonde. Depuis quelques années, on enregistre une
augmentation de la violence chez les jeunes. Les maires ont ainsi voulu montrer qu'ils les
avaient à l'œil. Et qu'ils prenaient en considération les peurs de leurs électeurs... Sur le
fond, tout le monde est d'accord. En effet, il n'est pas normal qu'un enfant ou un ado de
moins de treize ans erre en pleine nuit dans les rues. Le débat porte plutôt sur l'utilité
d'une telle mesure. Les policiers font remarquer qu'ils n'ont pas attendu ces décisions
pour se préoccuper des enfants qu'ils croisaient tard dans la nuit. Ils ont déjà
l'obligation de les ramener chez eux. Par ailleurs, des éducateurs expliquent que ce n'est
pas en poursuivant ces enfants que l'on réglera les problèmes des familles. Derrière ces
jeunes, il y a très souvent des parents en grande difficulté à cause de la pauvreté ou du
chômage. Des parents qui n'arrivent pas à exercer pleinement leur autorité. En traitant
ainsi les ados de certains quartiers, le risque existe de les isoler encore davantage et
d'accroître les tensions. Alors, beaucoup de bruit pour rien ? La délinquance des
plus jeunes reste le fait d'une minorité. Les spécialistes de la violence chez les
adolescents rappellent qu'il est dangereux de les considérer comme une armée
menaçante. D'ailleurs, des voix s'élèvent pour dire qu'interdire ne sert à rien si l'on ne
tente pas, en même temps, de renouer le dialogue entre les jeunes et le reste de la société.
C'est justement ce que tentent de faire les associations de prévention en effectuant un
travail de longue haleine...